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La BoP révisée pour Mid-Ohio

7 mai 2021 à 08:02

En même temps que la publication de la liste des engagés, l’IMSA a dévoilé sa BoP pour la troisième manche du WeatherTech SportsCar Championship à Mid-Ohio. Il en ressort principalement une augmentation d’environ 7,5 chevaux (à tous les niveaux de puissance) pour la DPi à moteur AER.

La Mazda RT24-P bénéficie donc de cette augmentation de puissance dans le cadre de la première série d’ajustements de la balance des performances de la saison. Cette augmentation intervient après que l’équipe dirigée par Multimatic, qui n’a plus qu’une seule voiture, a terminé deuxième des 12 Heure de Sebring en mars.

Pour les autres DPi, la capacité de carburant a été ajustée sur l’Acura ARX-05 et la Cadillac DPi-V.R qui perdent chacune 1 litre par rapport à la configuration utilisée à Sebring.

Parmi les autres changements en vue de Mid-Ohio, on note une augmentation du poids minimum de 20 kg pour la Porsche 911 GT3 R en GTD, ainsi qu’un allègement de 10 kg pour l’Acura NSX GT3 Evo. La Lamborghini Huracan GT3 Evo, quant à elle, voit sa capacité de carburant augmenter de 2 litres.

Antonio Garcia (Corvette, part 2) : “Je pense que la C8.R sera meilleure que la C7.R aux 24 Heures du Mans !”

7 mai 2021 à 12:02

Suite de notre entretien avec le pilote officiel Corvette Racing qui a disputé les 6 Heures de Spa Francorchamps, première manche WEC de la saison. L’homme se fait extrêmement rare dans les media et en Europe, mais il est revenu pour nous sur la première course de la C8.R en WEC et sur les 24 Heures du Mans…

Comment se sont passées vos 6 Heures de Spa ?

« Vous voulez évidemment toujours être un peu plus haut, mais nous savions que la compétition allait être très relevée ici. Il nous manque quelques éléments comme savoir utiliser les pneus sortant des cabines de chauffe. Nous étions ici pour apprendre et obtenir autant d’informations que possible. Tout ce que nous avons pu récupérer sera précieux pour moi et pour l’équipe. Nous avons appris beaucoup de choses. Comme cela s’est produit il y a quelques années à Sebring lorsque nous avons participé à une course du WEC, il est bon de courir dans ce championnat pour que tout le monde prenne conscience des règlements et de la façon de se comporter dans cette série. C’est très différent de l’IMSA. Il est toujours bon d’avoir un bon “shakedown” et d’apprendre tout ce qui compte. C’était donc une expérience très précieuse en vue des 24 Heures du Mans. »

Vous aurez été le dernier à rouler avec Olivier Gavin, pilote avec lequel vous avez été peu associé par le passé…

« Je voulais vraiment que nous terminions sur le podium pour Oliver. C’était mon principal objectif pendant toute la course, même si nous savions que monter sur la première marche était presque impossible. Mais être là-haut aurait été super sympa. J’ai donné tout ce que j’avais pour y arriver. Ce n’était pas assez, c’est sûr, mais c’était bien de partager une Corvette avec lui pour une fois. J’aurais aimé lui offrir un meilleur résultat. C’est un pilote de légende et historique de Corvette Racing. Je suis heureux d’avoir pu faire cette course avec lui ! »

Allez-vous disputer d’autres courses avant les 24 Heures du Mans comme cela avait été annoncé pour le Portugal ? Portimão ? Monza ? Aucune des deux ?

« Je ne sais pas. Le souci est que Detroit a été replacé et que cela tombe en même temps que le report de la manche WEC de Portimão. Ensuite, nous devons enchaîner avec les deux courses de Watkins Glen (les 27 juin et 2 juillet). Ce sera ensuite Lime Rock qui tombe en même temps que la manche WEC de Monza. Avant les 24 Heures du Mans, nous devons disputer cinq courses IMSA (avec Road America en plus, ndlr). Je ne nous vois pas faire tout cela plus l’Europe. Ce serait difficile, nous n’avons pas de double équipe pour rouler à la fois aux USA et ici !

Donc, je ne pense pas que nous serons capables de doubler nos effectifs pour disputer ces épreuves. Il faut que nous regardions attentivement les calendriers. Pour ma part, je suis focalisé sur les manches IMSA et je l’étais pour faire Portimão et Spa. Maintenant, Portimao a été déplacé et je ne sais pas ce qu’il va se passer. Cependant, une nouvelle fois, ce sera à l’équipe dirigeante de Corvette Racing de prendre la décision et d’annoncer ce que nous faisons.»  

Les 24 Heures du Mans approchent. Vous étiez très certainement déçu de ne pas courir en 2020 à cause de la pandémie de la Covid. Comment voyez-vous la course avec votre nouvelle voiture ? Pensez-vous que la piste du Mans conviendra à la C8.R ?

« Je le pense vraiment ! La C8.R est bien sûr une évolution de la C7.R. Nous avons gagné avec cette auto en 2015 (# 64 Corvette d’Oliver Gavin, Tommy Milner et Jordan Taylor) et étions en mesure de l’emporter en 2019 lors de notre dernière venue. Je m’attends à être plus heureux avec la voiture là bas, je pense que la C8.R sera meilleure que la C7.R aux 24 Heures du Mans. Je suis heureux d’y retourner avec cette nouvelle auto et de pouvoir à nouveau rouler sur ce tracé.

2020 est dernière nous, ce fut une saison spéciale, mais j’étais ravi de pouvoir rouler et disputer la saison IMSA en totalité. Rater Le Mans n’était vraiment pas idéal, nous aurions aimé y être, mais ce n’était pas envisageable pour Corvette Racing avec cette pandémie. On ne peut pas toujours faire ce que l’on veut. Ce fut néanmoins une année extraordinaire, mais il a fallu s’adapter à tout ce qui est arrivé. Une chose est certaine, je suis impatient de pouvoir disputer une nouvelle édition des 24 Heures du Mans ! »

La dernière apparition de Corvette au Mans, c’était en 2019

Red Bull Ring : Les Ligier JS2 R et Ligier JS P4 prêtes à prendre le taureau par les cornes

7 mai 2021 à 18:40

Communiqué de presse

La deuxième saison de la Ligier European Series a été lancée sur le circuit de Barcelone en Espagne il y a à peine un mois, les 16 et 17 avril derniers. Et il est déjà temps pour les concurrents de se préparer pour le deuxième Heat sur le très verdoyant circuit du Red Bull Ring, en Autriche. Une première pour la série et l’occasion pour les équipes et pilotes de confirmer ou d’inverser les premières tendances observées en Catalogne. En Ligier JS2 R, Natan Bihel au volant de sa Ligier JS2 R #53 de M Racing sera-t-il détrôné ? Attention notamment à Cool Racing qui engagera aux côtés de sa #4 une autre Ligier JS2 R pour cette manche, et à Julien Fébreau, l’animateur français préféré des fans de sport automobile au volant de la #25 d’Orhès Racing. Côté Ligier JS P4, la bataille reprendra-t-elle entre l’équipe italienne HP Racing by Monza Garage et les français de Les Deux Arbres ? Le spectacle promet d’être passionnant.

Ligier JS2 R : M Racing et Orhès Racing en combat rapproché 

Natan Bihel a démarré la saison sur les chapeaux de roues en remportant les deux premières courses en Espagne au volant la Ligier JS2 R #53 de M Racing. Ce week-end sera-t-il synonyme d’un nouveau succès pour le jeune pilote français ? La tâche ne sera pas facile. Plusieurs pilotes se tiennent en embuscade prêts à inverser la tendance en Autriche. Et notamment Mathieu Martins et Olivier Pernaut, pilotes de la JS2 R #24 d’Orhès Racing, qui ont décroché une pole position et deux podiums à Barcelone. Nouvelle arrivante en Ligier European Series, Orhès Racing remportera-t-elle sa première victoire à Spielberg ? Attention également à Laurent Millara, le pilote gentleman driver de la Ligier JS2 R #69 de M Racing qui a signé deux beaux podiums et qui occupe la deuxième place du classement général provisoire, à égalité avec la #24 d’Orhès Racing. 

Si la bataille a fait rage entre ces trois équipages lors du premier meeting, d’autres équipes pourraient bien tirer leur épingle du jeu. CTF Performance qui a fait ses débuts dans la série en Espagne avec Fabien Delaplace et Nicolas Beraud aux commandes de la #95 tentera de se faire une place sur le podium, après avoir décroché une belle quatrième place lors de la première course catalane. Sur la #4 de Cool Racing, le jeune pilote Cédric Oltramare qui découvrait la Ligier JS2 R et qui a terminé quatrième de la deuxième course pourrait aussi voler la vedette aux favoris.

Et Cool Racing ne compte pas s’arrêter là. L’équipe suisse viendra avec des renforts : elle engagera pour cette manche une Ligier JS2 R supplémentaire. La #13 avec le gentleman driver américain Maurice Smith, habitué de la Ligier JS P320 et qui a terminé cinquième de la Michelin Le Mans Cup en 2020.

Sergey Egorov qui n’avait pas pu participer à la première manche sera de retour au volant de la Ligier JS2 R #17 d’Arctic Energy avec Egidijus Gutaravicius.

Sur la Ligier JS2 R #25 d’Orhès Racing, Alain Bucher sera cette fois-ci accompagné du pilote et animateur français préféré des fans de Formule 1, Julien Fébreau. Depuis 2013, Julien est le commentateur officiel de la Formule 1 sur Canal Plus qui diffuse en exclusivité la Formule 1 en France. Il fait vibrer les français avec ses commentaires pertinents et enflammés. Passionné de Rallycross, il a déjà récolté plusieurs victoires dont deux successives à Pont de Ruan et terminé troisième à la manche canadienne du championnat FIA de RallyCross à Trois-Rivières en 2014. Adepte du sport automobile de glisse, il s’est lancé dans le drift et a également participé avec succès à plusieurs épreuves du Trophée Andros. S’il découvre la Ligier JS2 R en compétition à l’occasion de ce deuxième Heat, il sera sans nul doute un sérieux prétendant au podium.

« Je suis très heureux de pouvoir reprendre le volant, confie Julien. Comme beaucoup, je suis en manque de pilotage ! Je suis impatient de découvrir la Ligier JS2 R à l’occasion de cette deuxième manche de la Ligier European Series. Surtout sur le circuit du Red Bull Ring qui est très probablement l’un des plus beaux circuits qui accueillent la Formule 1 ! »

Ligier JS P4 : Qui prendra le dessus ?

Du côté des Ligier JS P4, les batailles s’annoncent serrées entre Les Deux Arbres et HP Racing by MonzaGarage. L’équipe française et sa rivale italienne se sont en effet partagé les victoires à Barcelone. Les deux pilotes de la #23 d’HP Racing by MonzaGarage, Alessandro Cicognani et Jacopo Faccioni affronteront de nouveau Jacques Nicolet sur la #33 de Les Deux Arbres.

Les pilotes italiens de la #23 actuellement en tête du championnat à égalité avec la #34, la deuxième voiture de Les Deux Arbres, devront composer cette fois-ci avec le pilote français Patrice Lafargue qui fera ses débuts à la fois dans la série et dans le baquet de la Ligier JS P4. Habitué des sport-prototypes LMP2 et LMP3 Patrice pourrait bien leur donner du fil à retordre.

Le Red Bull Ring Heat commencera le vendredi 14 mai à 9h40 avec une séance d’essais libres d’une heure et trente minutes. Les deux séances de qualifications de quinze minutes qui détermineront les grilles de départ de chaque course sont prévues le vendredi après-midi à 14h40 et 15h05. Les deux courses d’une heure sont organisées le samedi matin à 11h50 et le samedi après-midi à 16h00.

Les deux courses seront retransmises en direct sur le site internet et les chaînes Facebook et YouTube de la série avec des commentaires en français et anglais.

CLIQUEZ ICI pour consulter la liste provisoire des engagés

CLIQUEZ ICI pour consulter le programme du Red Bull Ring

Inter Europol Competition remanie aussi son 2e équipage pour l’Autriche

8 mai 2021 à 19:30

Avant la manche du Red Bull Ring (Autriche), Inter Europol Competition a décidé de remanier ses deux équipages. Sur la Ligier JS P320 #13, nous vous avions déjà annoncé l’arrivée d’Ulysse de Pauw aux côtés d’Ugo de Wilde et de Martin Hippe. Sur la #14, il y aura aussi une nouvelle “tête”. Le jeune et rapide pilote polonais Mateusz Kaprzyk rejoint en effet l’équipe. Il a disputé la première manche de la saison chez Eurointernational au volant de la Ligier JS P320 #11. Il fera cause commune avec Julius Adomavicius et Mattia Pasini, l’ancien pilote Moto qui s’attaque à l’endurance européenne…

La 2e manche ELMS de la saison 2021 se déroulera du 14 au 16 mai prochain…

Magny-Cours (C2) : la totale pour Steven Palette (VSF Sports-Amplitude Automobile)

9 mai 2021 à 17:08

D’après le site FFSA GT

En remportant deux nouvelles victoires en Championnat de France FFSA Tourisme, Steven Palette a réalisé le carton plein sur le Circuit de Nevers Magny-Cours. Déjà en tête du championnat en arrivant sur « son » circuit, le pilote de l’équipe VSF Sports – Amplitude Automobile a tout d’abord signé la première pole position du week-end avant de mener la Course 1 jusqu’au tout dernier tour. Et s’il se faisait déborder par Fred Caprasse (Peugeot 308 RC #27 – JSB Compétition) à quelques centaines de mètres de l’arrivée, Steven récupérait la victoire lorsque le Belge était pénalisé a posteriori pour avoir effectué un dépassement en dehors des limites de la piste. Le podium de cette première course était donc complété par Lucas Frayssinet (Alpine A110 Cup #93 – Chazel Technologie Course) et Pierre-Arnaud Navarro (Peugeot 308 RC #34 – JSB Compétition), Fred Caprasse rétrogradant au 4e rang après sa pénalité.

Dimanche, Steven Palette bondissait de la deuxième place sur la grille de départ pour directement se placer au commandement et résister jusqu’au bout à toutes les attaques de Kévin Ropars (Peugeot 308 RC – Ropars Racing Team-Motors Legend). Sur cette piste qui lui a si souvent réussi, Steven a donc marqué des points importants, au propre comme au figuré. Avant de partir vers Albi, où aura lieu la troisième épreuve de la saison du 4 au 6 juin, le fer de lance de l’équipe VSF Sports – Amplitude compte déjà plus de 40 points d’avance au championnat.

@SRO / FFSA GT

Car si le pilote de Bourges a su conjuguer performances et régularité depuis le début de cette année, ce n’est pas le cas de ses rivaux ! Samedi, c’est un accrochage à haute vitesse entre Ricardo van der Ende (BMW M2 CS Racing #16 – L’Espace Bienvenue) et Florian Briché (Peugeot 308 RC #24 – JSB Compétition) qui mettait un terme aux ambitions de ceux qui étaient arrivés dans la Nièvre aux deuxième et troisième places du championnat. Et comme Kévin Ropars avait été percuté par Jean-Laurent Navarro (Peugeot 308 RC #519 – JSB Compétition) lors de la première course, lui non plus ne marquait aucun point. Kévin Ropars se vengeait le lendemain avec une 2e place devant Fred Caprasse, revenu du 11e au 3e rang après avoir été pénalisé de 10 positions sur la grille de départ.

Dimanche, Florian Briché marquait les points de la 4e position. Le Nordiste se place ainsi comme le plus proche poursuivant de Steven Palette au championnat, même si l’écart est déjà conséquent avec le leader. La 5e place revenait à Sacha Maguet (Peugeot 308 RC #31 – Ropars Racing Team – Motors Legend), dont la progression au volant de la Peugeot 308 RC fut impressionnante. Le jeune pilote de 16 ans seulement, qui détient déjà un solide palmarès en karting, a prouvé qu’il mérite largement sa place parmi les cadors du peloton !

TCA : rebondissements multiples

Les catégories TCA-1, TCA-2 et TCA-Light ont aussi proposé leur lot de surprises avec six vainqueurs différents au cours des deux courses.

En TCA-1, Julien Jacob-Cano (Peugeot RCZ Racing Cup #77 Runner For Ever) dominait la première course avant d’être victime d’un problème en toute fin de parcours. Le leader du championnat glissait au troisième rang et laissait les honneurs de la victoire à Florent Grizaud (Peugeot RCZ Racing Cup #7 GPA Racing). Le lendemain, il prenait sa revanche en s’imposant pour 1 seconde… après avoir dû effacer une pénalité de 10 secondes consécutive à un contact. Deuxième le samedi, Daniel Saunier (Peugeot RCZ Racing Cup #45 GM Sport) terminait cette fois au troisième rang.

Avec plusieurs pilotes se partageant le volant d’une Renault Clio Cup IV, les chances étaient grandes d’avoir des vainqueurs différents en TCA-2. Jacky Gautier (#5 Touzery Compétition) s’imposait dans l’obscurité du premier soir face à Adrien Penot (#71 GM Sport) et Olivier Touzery (#59 Touzery Compétition). Le lendemain, le rallyman Styve Juif (#9 GM Sport) affichait aussi de solides aptitudes sur circuit en dominant les débats face à Julien Paget (qui se retrouvait à son tour au volant de la #71 GM Sport) et Enzo Carvalhido (#36 Sport Auto Racing).

@SRO / FFSA GT

Enfin, en TCA-Light, Viny Beltramelli (#10 Ropars Racing Team-Motors Legend) et Xavier Harbon (#509 GM Sport) se sont partagé les victoires dans la catégorie regroupant les Peugeot 208 RC. Nettement plus rapide et vainqueur samedi, Viny Beltramelli a perdu toute chance de réaliser le doublé en se plantant pendant quelques minutes dans un bac à graviers lors de la Course 2. Il reste néanmoins largement en tête du championnat.

Après le Circuit Paul Armagnac de Nogaro et le Circuit de Nevers Magny-Cours, le Championnat de France FFSA Tourisme proposera encore un décor tout à fait différent du 4 au 6 juin avec sa troisième épreuve dans le cadre du célèbre Grand Prix d’Albi.

Les résultats de la Course 2 sont ICI 

Retour sur le meeting Sprint Cup by Funyo de Magny-Cours

10 mai 2021 à 17:28

Communiqué de presse

Après un début de saison riche en émotions lors des Coupes de Pâques, les pilotes de la Sprint CUP by Funyo, se sont donnés RDV sur le circuit de Nevers Magny-Cours à l’occasion du Fanatec GT World Challenge Europe powered by AWS.

L’animation était au beau fixe dès les essais. En effet Jonathan Dessens (AMGV), Ewen Hachez (HMC Racing), Benoît Eveillard (Belt Racing), Christian Camboulive (HMC Racing) ou encore Edouard Héry (Belt Racing) nous offraient de sublimes bagarres aux avant-postes. Plusieurs nouveaux venus à Magny Cours, les pilotes de l’Endurance CUP by Funyo Julien Charitour, Guillaume Yaouanc ou encore Benoît Steck-Ridel (HMC Racing) ne se sont pas laissé impressionner par leur 1ère course en Sprint CUP 2021. Tout comme Sébastien Viale (HMC Racing) qui a fait son grand retour après une saison d’absence. À noter également la performance de Julien Devaux qui découvrait la course en Sprint. Le pilote ANS Motorsport s’est retrouvé rapidement en haut du classement. Une très belle entrée en matière pour ce pilote prometteur coaché par Nicolas Schatz.

Cette saison, une seconde séance d’essais qualificative est introduite permettant au pôle man d’obtenir un point supplémentaire. Tout comme à Nogaro, Jonathan Dessens persiste et signe une nouvelle fois les 2 pôles du meeting.

Si Benoît Eveillard s’est envolé lors de la Course 1. De belles bagarres avec Ewen Hachez nous ont tenu en haleine tout au long du weekend pour la plus haute marche du podium. Derrière la lutte fut également intense ! La 3ème place était très convoitée par Jonathan Dessens, Edouard Héry et Christian Camboulive qui ont réussi tour à tour à se hisser sur la dernière marche du podium général. Guillaume Yaouanc, Ethan Bernard (E-brid), Olivier Gauclère (HMC Racing), Sosthène Rousseau (AVP), Jean Claude Rolland (HMC Racing), Bruno Fretin (HMC Racing) et Sébastien Viale s’en sont rapprochés et sont venus bouleverser la hiérarchie du top 10. Des luttes passionnantes que nous avons pu suivre en direct sur Youtube !

Photo Paulo Maria / DPPI

La catégorie Gentleman n’a pas connu une seconde de répit.

En effet, si Edouard Hery et Christian Camboulive restent en tête de ce classement, d’autres pilotes sont venus tirer leurs épingles du jeu. 

Ainsi Olivier Gauclère et Frank Lefèvre (HMC Racing) signent leur 1er podium de la saison. Première victoire pour Jean Claude Rolland (HMC Racing) lors de la course 3. Claude Chaumot (AVP) vient compléter le top 5 de la catégorie. Les prestations de ces pilotes expérimentés prouvent le niveau de pilotage en Sprint CUP by Funyo et nous montrent que rien n’est joué jusqu’au drapeau à damiers !

Dans la catégorie “Espoirs – DMA Armatures” Ewen Hachez le jeune pensionnaire de la Filière Endurance GT & Proto, confirme sa pointe de vitesse et la maîtrise absolue de sa Funyo. Il signe également les 4 meilleurs tours en course en s’octroyant 4 points supplémentaires. En remportant 3 des 4 courses du weekend, le jeune Rennais repart en tête du championnat. À tout juste 17 ans, Ethan Bernard ne cesse de progresser et de terminer ses courses avec un excellent rythme. Le travail fut payant avec une 4ème place au classement général en course 4. Le plus jeune pilote du plateau monte crescendo dans le classement et jouera très rapidement aux avants postes.

Photo Paulo Maria / DPPI

À l’issue du second meeting de la saison 2021, les cartes sont de nouveau redistribuées, Ewen Hachez (195 points) repart en tête suivi par Benoît Eveillard (176 points) et Jonathan Dessens (161 points). Maintenant, cap sur le Grand Prix d’Albi du 5 au 7 juin prochain ou nous espérons retrouver le public albigeois si passionné. 

Esteban Garcia (Realteam Racing) : “Le LMP2 est une sacrée marche”

11 mai 2021 à 12:00

Esteban Garcia débute en LMP2 et le pilote suisse a décidé de s’attaquer directement au WEC ! Il roule sur l’Oreca 07 #70 de Realteam Racing qui est couvée par TDS Racing, la structure de Xavier Combet et Jacques Morello. Il est entouré de deux “top guns” de la discipline, Loïc Duval et Norman Nato. Endurance-Info a pu rencontrer ce pilote afin de faire plus amples connaissances avec lui.

Les amateurs d’Endurance vous connaissent peu. Comment êtes-vous arrivé en sport automobile et en WEC en particulier ?

« J’ai débuté en Formule Renault avec des amis gentlemen drivers. Nous avons fait quelques courses en VdeV puis en Ultimate Cup Series. A partir de 2018, j’ai commencé à rouler en LMP3 dans ces deux même championnats. J’ai alors décidé de passer en ELMS, toujours en LMP3, en 2019 et 2020 avec David Droux. L’an dernier, nous avons fini 3e de notre catégorie, raison pour laquelle je me suis dit que cette saison je devais passer à l’étape supérieure et viser le Graal, c’est-à-dire les 24 Heures du Mans. Pour être certain d’y participer, je suis passé en LMP2 ce qui représente une vraie marche pour moi. Je me suis dit, tant qu’à faire autant disputer le WEC ! »   

Pourquoi ne pas être passé par l’étape LMP2 en ELMS avant de basculer en WEC ?

« J’y pensais déjà depuis un certain temps. Il y a encore quatre ou cinq mois, nous ne savions pas si nous allions disputer l’ELMS ou le WEC. Cela s’est fait au gré de mes rencontres. J’ai parlé avec des pilotes professionnels et ai rencontré Norman et Loïc. J’avais aussi pas mal discuté avec TDS Racing. Je me suis alors dit que j’avais les hommes et la structure pour faire le WEC. Nous avons essayé de tout mettre bout à bout pour que cela nous amène naturellement sur le WEC. »

Comment se passent vos premiers pas en LMP2 ?

«On m’a toujours dit qu’une LMP2 était plus facile à piloter qu’une LMP3. Je me disais, c’est bien gentil tout cela, mais cela va quand même beaucoup plus vite, il y a plus de chevaux et plus d’aéro aussi. En même temps quand on a suivi la filière aéro Formule Renault / LMP3, il est assez logique de finir en LMP2. Mes premiers pas ont été positifs, nous avons fait des essais concluants à Barcelone. Les écarts que j’avais avec les pilotes pros étaient plutôt bons et encourageants. C’est à ce moment là que je me suis dit que je devais confirmer le WEC. Nous avons refait d’autres entrainements, deux fois à Barcelone, une fois à Portimao. Cela m’a aidé à engranger de l’expérience avec la LMP2 car il est vrai que c’est une sacrée marche par rapport à la LMP3. » 

(les trois hommes sont montés sur le podium Pro Am pour leur première course WEC ensemble)

Changement de têtes donc autour de vous. David Droux ne roule plus mais il est par contre pilote de réserve…

« Tout à fait ! J’ai eu une superbe expérience avec David. Nous avons roulé en LMP3 pendant deux ans. Cela s’est très bien passé avec, en plus, cette 3e place au championnat ELMS. Nous avons remporté la manche du Castellet 240. Ce fut vraiment un moment magique. Maintenant, place à la LMP2, au WEC et les 24 Heures du Mans. La question s’est aussi posée sur cette course. Pour participer et faire un résultat, avoir deux pilotes débutants aux 24 Heures (Esteban et David, ndlr), cela pouvait être un peu plus compliqué ! C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de construire l’équipe de Realteam Racing avec deux pilotes confirmés. D’un côté Loïc (Duval), son palmarès parle pour lui ! Il a disputé neuf fois les 24 Heures du Mans et il les a gagnées. Norman a aussi de l’expérience en LMP1 avec Rebellion Racing et il a fait trois fois Le Mans. C’est un avantage pour moi, ils m’apportent énormément car ils partagent toute leur expérience. David sera donc pilote de réserve car je ne l’oublie pas. Après, s’il arrive quoique ce soit à l’un des pilotes, il est important d’avoir quelqu’un qui connait déjà l’Oreca 07 de l’équipe et qui roule bien. C’est un pilote émérite. Donc longue vie à Realteam Racing et on verra bien ce qui se passera dans les années futures.»  

Justement, Loïc et Norman, sur quels points / secteurs insistent-ils auprès de vous ?  

« Le premier, c’est le sens de l’humour (rire). Un de nos paramètres est qu’aucun d’entre nous ne se prend au sérieux. C’est aussi quelque chose que j’apprécie, une certaine humilité chez ces champions. Cela donne une belle cohésion entre nous, l’énergie passe et c’est important »

© Clément Marin

Vous parlez beaucoup des 24 Heures du Mans. Que représente cette course pour vous ?

« C’est un rêve d’enfant pour moi et c’est aussi la course que tout pilote rêve de gagner. J’ai 50 ans, il était temps, je pense, de passer à cette étape. C’est un objectif que je me suis fixé il y a longtemps, déjà lorsque j’ai commencé la Formule Renault. On m’a souvent découragé : on me disait que cela allait être compliqué, que si je voulais vraiment disputer les 24 Heures du Mans, il vaudrait mieux les faire en GTE Am et non en LMP2. Je suis heureux de constater que l’ACO a franchi une étape en créant ce championnat Pro Am en LMP2. »

Sur l’aile de requin de votre Oreca 07, il est écrit Hydrogène. Pourquoi ?

« C’est aussi un rêve, je rêve que d’ici une dizaine d’années on roule tous en hydrogène. On fait un sport qui n’est malheureusement pas durable, qui n’est pas très vert. On s’est posé la question. Nous avons dans notre ADN l’idée d’être le plus durable possible. Dans la société que je gère, il y avait la possibilité soit de ne pas faire de sport automobile car ce n’est pas durable, soit d’en faire et de s’engager dans une voie qui parait excellente, la voie du futur : la filière hydrogène. Je pense que c’est une technologie qui pourra être emmenée aux 24 Heures du Mans. Comme nous sommes une écurie de course, je pense qu’il est aussi important que des équipes s’inscrivent pour motiver les autres à passer le pas, à franchir certaines étapes avant de pouvoir assimiler cette nouvelle énergie que peut être l’hydrogène pour la course automobile. Il faut rendre notre sport durable et faire en sorte que nous puissions continuer malgré les implications énergétiques que nous pouvons avoir pour le futur. »

Meyer Shank Racing compte bien se rapprocher des meilleurs dès ce week-end !

12 mai 2021 à 08:05

Dane Cameron et Olivier Pla, les deux pilotes réguliers de Meyer Shank Racing, vont aborder ce week-end l’Acura Sports Car Challenge à Mid-Ohio en quatrième position du classement DPi après être montés sur le podium aux 12 Heures de Sebring avec Juan Pablo Montoya, aligné en Michelin Endurance Cup.

Mike Shank est optimiste quant aux chances de son équipe avant le début de la saison Sprint du championnat IMSA WeatherTech SportsCar. Les choses commencent à se mettre en place après une intersaison resserrée et un retour en catégorie reine. Ce ne sera que la 3e épreuve disputée pour l’Acura ARX-05 #60 alors que l’équipe de l’Ohio reste sur quatre ans passées avec des Acura NSX GT3 en catégorie GTD.

“Nous sommes en retard avec la voiture en général et nous essayons de nous rattraper aussi vite que possible”, a admis Mike Shank à Sportscar365. “Nous le reconnaissons, nous voyons sur quoi nous devons travailler et essayons de nous rapprocher, même si nous venons de traverser un temps extrêmement court. Le 15 novembre, nous avons reçu ces voitures. Nous devions être à Daytona deux semaines plus tard pour notre premier test. Ça a été incroyable. Je donne beaucoup de crédit à HPD et à nos partenaires de Wayne Taylor Racing aussi. Je pense que nous travaillons tous très bien ensemble pour obtenir tout ce dont les deux équipes avaient besoin pour réussir. Ils ont connu le succès aux 24 Heures de Daytona, ce qui a été une grande chose pour la marque Acura. Vous verrez un niveau de performance continu de notre part à partir de Mid-Ohio. Même si cette voiture n’a plus que cette saison et la saison prochaine “de vie”, nous allons l’emmener aussi loin que possible et essayer de dépasser ce que Dane a pu faire avec elle chez Penske.”

Meyer Shank Racing vient d’effectuer un test à Mid-Ohio à la fin du mois dernier, que Dane Cameron a jugé bénéfique avant la course à domicile de l’équipe ce week-end. “Je pense qu’il s’agit simplement de régler tous les détails”, a déclaré le pilote américain. ” Nous continuons simplement à accentuer notre compréhension de la voiture. De toute évidence, l’intersaison a été assez difficile et compacte, l’équipe a dû faire face à de nombreuses difficultés pour passer de la catégorie GTD au DPi et se restructurer comme elle l’a fait. La voiture est arrivée à maturité dans son développement, mais c’est tout nouveau pour tout le monde ici. Je pense que nous avons montré une très bonne vitesse à différents moments. Nous essayons juste de comprendre un peu mieux la voiture et de découvrir les petits détails. Nous nous rapprochons de plus en plus et nous sommes de plus en plus forts à chaque fois que nous la faisons rouler. Il y a beaucoup de très bons circuits à venir pour la voiture et pour Olli et moi, donc beaucoup de choses à attendre avec impatience alors que nous entrons dans le cœur de la saison ici avec le début des courses sprint.”

Dane Cameron

Michael Shank a ajouté : “Il était important pour nous d’avoir Dane dans toute cette transaction parce qu’il a passé beaucoup de temps et fait beaucoup de développement avec cette voiture. Je n’ai pas peur de vous dire que je pense que nous sommes un peu en retard sur la voiture. Notre dernière expérience en prototypes remontait à 2016 et nous n’étions pas revenus depuis quatre ans. Je dois admettre que c’était probablement un retour en arrière un peu plus important que je ne le pensais puisque nous avons passé tellement de temps en GTD. Les voitures ont tellement changé. Cela nous a pris un peu de temps. Je peux vous dire que nous travaillons dur pour combler cet écart et nous faisons de gros progrès. C’est un défi particulier pour nous, c’est sûr.”

Ricky Taylor : “Aller au Mans avec notre propre structure et le soutien d’Acura serait une toute autre histoire”

12 mai 2021 à 12:00

Ricky Taylor est de retour dans le giron familial en IMSA. Sur l’Acura ARX-05 #10 de Wayne Taylor Racing, il a très bien débuté la saison offrant à Acura ses toutes premières 24 Heures de Daytona. Depuis, l’Américain a signé une 4e place aux 12 Heures de Sebring puis s’est rendu en Europe pour y disputer la première manche ELMS à Barcelone. L’homme, qui se fait très rare sur le Vieux Continent, nous a accordé un entretien… 

Une nouvelle victoire aux 24 Heures de Daytona (avec Alexander Rossi, Filipe Albuquerque et Helio Castroneves) pour vous. Est-ce la plus importante, la plus dure ?

« Ce fut une course extrêmement difficile en effet. L’intensité a été très élevée tout au long de l’épreuve. Je ne pense pas que nous avions la voiture la plus rapide, la Cadillac de Chip Ganassi Racing était plus forte que nous. Tous les quatre, nous étions vraiment tendus, nous n’étions pas en mesure de faire des triples relais comme eux. Notre auto était plus difficile à emmener si bien qu’après un ou deux relais, nous étions épuisés. Donc c’est vrai que gagner la course dans ces conditions rend ce succès très spécial. »

Et encore plus spécial car votre frère Jordan remporte le GTLM…

« Tout à fait, ce fut tout simplement incroyable. Ce n’est pas souvent que nous sommes dans deux voitures différentes et que chacun l’emporte dans sa catégorie. Donc il est vrai que gagner tous les deux le même week-end et en plus une course comme Daytona, ce fut tout simplement fantastique. Nous ne sommes pas forcément la seule famille dans le paddock et il est rare que tout le monde soit content le même jour. Gagner Daytona la même année, mon père, mon frère et moi et pas sur la même auto a fait que tout le monde était content dans la famille (rire) ! » 

Vous arrivez à Mid Ohio ce week-end pour la 3e manche IMSA. Pour le reste de la saison Sprint, vous avez un solide équipage avec Filipe (Albuquerque). On imagine bien que vous visez le titre…

« Nous avons plusieurs courses qui vont s’enchainer et nous voulons vraiment les gagner. Depuis que la saison a débuté, nous avons marqué de gros points (victoire à Daytona, 4e aux 12 Heures de Sebring). Nous menons le championnat (avec huit points d’avance sur Harry Tincknell et Oliver Jarvis, Mazda #55, ndlr), et le titre est clairement l’objectif de l’équipe. Cela fait longtemps que le Wayne Taylor Racing roule en IMSA, mais deux courses nous a toujours échappés : Road America et justement Mid-Ohio qui arrive ce week-end. A l’intérieur de l’écurie, ces deux courses sont très importantes ! »

D’une certaine manière, vous avez amené Acura dans le clan Wayne Taylor Racing (Ricky est pilote officiel de la marque). On imagine que vous êtes ravi de cette association ?

« Les trois dernières années passées chez Acura Team Penske ont été formidables. Les gens de chez HPD sont totalement investis dans ce programme, dans notre quête de victoires et de titres. Quand l’opportunité s’est présentée de pouvoir associer Acura à l’équipe familiale, on n’a pas hésité. Les deux parties ont déjà lié de très fortes relations… »

Et cela vous met dans une bonne position avec Acura qui s’engage en LMDh…

« Je me sens vraiment chanceux d’être associé à un constructeur qui est tellement engagé. Acura a été l’une des premières marques à annoncer son arrivée en LMDh. Etre impliqué dans le processus de développement d’une nouvelle voiture, comme ce fut le cas avec la Cadillac DPI, c’est juste fantastique. Nous arrivons dans une nouvelle ère de l’endurance qui s’annonce comme l’une des plus incroyables. Je me sens vraiment privilégié d’en faire partie ! »         

Votre père dit souvent que l’un de ses derniers objectifs serait d’aller aux 24 Heures du Mans avec sa propre équipe…

« Je n’ai aucune confirmation de la part d’Acura sur le fait qu’ils pourraient aller aux 24 Heures du Mans (rire). Je l’espère, c’est certain. Aller au Mans dans la catégorie reine et, en plus, avec notre propre structure serait la chance de ma vie. Je suis toujours allé aux 24 Heures du Mans en tant que troisième pilote, c’est à dire que j’ai toujours complété un équipage (5 participations, 4 en LMP2, une en GTE Pro, ndlr) d’un programme déjà constitué. Y aller avec notre propre structure, avec un soutien officiel d’Acura, serait une toute autre histoire. En plus, un package 100% américaine au Mans, ce serait incroyable et tellement motivant. »

Vous êtes venu faire une pige chez DragonSpeed en ELMS en avril à Barcelone (abandon). Pourquoi ?

« J’ai été en contact avec Elton Julian depuis de nombreuses années. Nous cherchions l’opportunité pour rouler ensemble, faire quelques courses. Elle s’est présentée suite à des complications de voyage liées à la Covid, à des pilotes impliqués dans d’autres championnats. Quand Elton m’a demandé de venir sur ce week-end ELMS, j’ai accepté. Après Barcelone, il n’y a rien de prévu pour moi chez DragonSpeed, mais la relation avec lui est vraiment bonne. Peut être pourrons-nous travailler sur quelque chose dans le futur, on ne sait jamais ! »

Vous reverra-t-on en Europe cette année ? Aux 24 Heures du Mans ?

« Je pense que Barcelone était ma seule venue en Europe cette année. Je n’ai rien pour le moment en vue des 24 Heures du Mans. »

L’IMSA et l’ACO se sont rapprochés, on imagine que c’est une bonne nouvelle pour vous ?

« Plus on peut faire de courses, plus on peut faire rouler la voiture sur des circuits différents, mieux c’est ! Nous avons eu de belles bagarres par le passé en IMSA, mais vous voulez toujours avoir l’opportunité de pouvoir rouler partout dans le monde et d’avoir de nouveaux concurrents en face de vous. Je pense que c’est une vraie chance d’être impliqué en Endurance en ce moment et dans les dix prochaines années avec le retour de tous ces constructeurs. Tous les pilotes sont motivés pour gagner de grosses courses comme Daytona, Sebring ou Le Mans. Ils veulent aussi battre les meilleurs, mais pour cela il faut que tout le monde dispute les mêmes courses pour pouvoir s’affronter. Et depuis quelques temps, de grands noms sont de retour, c’est très motivant ! »  

Gustas Grinbergas chez InterEuropol Competition

13 mai 2021 à 09:31

Encore un nouveau changement chez InterEuropol Competition pour ce week-end aux 4 Heures du Red Bull Ring, 2e manche de l’ELMS. Après l’annonce de l’arrivée d’Ulysse de Pauw et de Mateusz Kaprzyk sur les deux LMP3 de l’équipe polonaise, Gustas Grinbergas, 18 ans, a été appelé pour remplacer son compatriote lituanien Julius Adomavicius sur la Ligier JS P320 #14. En effet, ce dernier a été testé positif à la COVID19…

Pour Gustas Grinbergas, c’est un retour dans le paddock de l’ELMS pour la troisième fois en un an après des apparitions ponctuelles chez BHK Motorsport et RLR MSport en 2020 ! On l’a aussi vu en Asian Le Mans Series en 2019 chez Rick Ware Racing (LMP2).

Red Bull Ring, Essais Collectifs 1 : Racing Team Turkey à l’aise sur piste humide

13 mai 2021 à 10:34

Des essais collectifs sont organisés aujourd’hui en vue des 4 Heures du Red Bull Ring. Lors de la première séance de trois heures qui s’est déroulée sur une piste très humide, l’Oreca 07 #34 de Racing Team Turkey a été la plus rapide des LMP2 et de la catégorie Pro Am en même temps. Logan Sargeant, le remplaçant d’Harry Tinknell retenu en IMSA, s’est montré le plus vite en 1:22.063.

Il a devancé l’Aurus 01 #26 de G-Drive Racing de 0.242 seconde ainsi que les Oreca 07 #30 de Duqueine Team, #22 de United Autosports et #65 de Panis Racing.

Laurents Horr sur la Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering est la plus en vue des LMP3 ce matin devant les Ligier JS P320 #15 de RLR MSport et #7 de Nielsen Racing.

En GTE, Giorgio Sernagiotto a signé le meilleur temps au volant de la Ferrari 488 GTE #60 d’Iron Lynx. Les Ferrari #80 et #83 suivent, ce qui nous donne les trois 488 d’Iron Lynx aux trois premières places. Les deux Porsche 911 RSR de Proton Competition ferment la marche de la catégorie.

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La 2e séance débutera à 13 heures…

Red Bull Ring, Collectifs 2 : Racing Team Turkey remet cela

13 mai 2021 à 15:11

Comme ce matin, on retrouve les trois mêmes leaders de catégorie. En LMP2, l’Oreca 07 #34 de Racing Team Turkey a de nouveau été la plus rapide de ces essais privés en vue des 4 Heures du Red Bull Ring qui se dérouleront dimanche (départ à 11 heures). Avec un 1’22”06, Logan Sargeant devance à nouveeau l’Aurus 01 #26 de G-Drive Racing de 0.041s et l’Oreca 07 #37 de Cool Racing (à 0.176s). Cette dernière a signé le meilleur temps des Pro Am.

Les Oreca 07 #41 de Team WRT et #22 de United Autosports se classent 4e et 5e.

La Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering (Laurents Horr) est à nouveau au somment de la hiérarchie LMP3. Le pilote allemand devance les Ligier JS P320 #8 de Graff et #15 de RLR MSport.

En GTE, doublé des Ferrari 488 GTE d’Iron Lynx, la #60 devant la #83 de l’équipage féminin. Le top 3 est complété par la Ferrari #55 de Spirit f Race. Comme lors de la séance matinale, les Porsche 911 RSR-19 ne font pas à la fête.

A noter plusieurs drapeaux rouges dont l’un pour la Ligier JS P320 #3 de United Autosports, un autre pour l’Oreca 07 #28 d’IDEC Sport et le dernier pour l’Oreca 07 #24 d’Algarve Pro Racing.

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Place au début du meeting demain avec la première séance d’essais libres à 13 heures et le Bronze Test.

Red Bull Ring : les premières brèves du meeting…

13 mai 2021 à 19:00
  • Le soleil n’a pas accueilli les concurrents. Il a beaucoup plu hier, aujourd’hui pas de gouttes, mais un ciel menaçant. Pas mal d’incertitudes au niveau des prévisions météo du week-end demeurent. Aucun pilote n’a été en mesure de nous annoncer la même chose. Il faut rappeler que c’est la première fois que l’ELMS vient au Red Bull Ring en mai. Les autres fois, c’était en juillet !
  • Les premiers tours de roues lors des Essais collectifs ont surtout permis aux concurrents de prendre leurs marques ou de les reprendre pour certains. Pour rappel, l’ELMS n’est plus revenu au Red Bull Ring depuis 2018. Pas de gros incidents à noter, mais beaucoup de têtes à queue, freinages tardifs et autres sorties larges…
  • Pas de Michelin Le Mans Cup en Autriche ce week-end, place à la Porsche Carrera Cup Benelux que l’on a déjà pu voir il y a 15 jours aux 6 Heures de Spa-Francorchamps WEC. Les vérifications techniques ont eu lieu cet après midi et on a peu voir quelques livrées originales.
  • Après avoir roulé en équipage père et fils, Jacques Nicolet sera seul au volant de la Ligier JS P4 #33 de l’équipe Les Deux Arbres. Une chose est sûre : on mouille le maillot chez les Nicolet pour la Ligier European Series !
  • Trois pilotes autrichiens seront en piste dès demain pour le début du meeting : Ferdinand Habsburg (Algarve Pro Racing), René Binder (Duqueine Team) en LMP2 et Richard Lietz (Proton Competition) en GTE. Par contre, pas d’équipe autrichienne en ELMS !
  • Le rail et le grillage ont été étendus jusqu’au point de corde (d’une quinzaine de mètres) dans le Virage n°3 suite aux demandes de la Dorna, organisateur du Moto GP. En 2020, lors du Grand Prix d’Autriche de Moto GP, un terrible accident a eu lieu impliquant entre autres le Français Johann Zarco (voir vidéo)
  • Dans l’équipe M Racing qui roule en Ligier European Series, tout le monde met la main à la patte que ce soit le patron lui-même, Yvan Muller, ou son neveu et récent champion du monde WTCR, Yann Ehrlacher.
  • On note la présence de Patrice Lafargue sur l’une des deux Ligier JS P4 de l’équipe Les Deux Arbres. COOL Racing aligne, de son côté, une 2e Ligier JS 2R, la #13 pour Maurice Smith que l’on voit régulièrement en Michelin Le Mans Cup.
  • Jean-Philippe Dayrault est annoncé sur la Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering en LMP3. Il sera associé à Laurents Hörr et Leonard Weiss. Le Français compte une participation aux 24 Heures du Mans, c’était en 2001 sur la Viper GTS-R de l’Equipe de France…
  • Un buste de Jochen Rindt, pilote autrichien et champion du monde de Formule 1 à titre posthume, trône tout près du paddock. Il faut rappeler qu’il compte aussi quatre participations aux 24 Heures du Mans dont une victoire en 1965 sur une Ferrari 250 LM du North American Racing Team avec Masten Gregory
  • Julien Fébreau, commentateur de la Formule 1 sur Canal+, roulera ce week-end sur la Ligier JS2 R #25 d’Orhes Racing en Ligier European Series.
  • La particularité de l’entrée du bâtiment principal où se trouve, entres autres, la salle de presse est la présence d’une petite dizaine de voitures / motos dont la Honda de Marc Marquez, la Red Bull RB16 de Max Verstappen (2020) ou encore une Sauber C14 de 1995 sur laquelle a roulé un certain Jean-Christophe Boullion qui compte treize participations aux 24 Heures du Mans.

Etat des lieux et futur du LMP2 par Sarah Abadie et Olivier Panis

14 mai 2021 à 10:01

On ne vous apprendra rien en vous disant que le début de l’année en LMP2 a été quelque peu mouvementé avec certaines nouvelles règles qui ont fait grincer des dents. Sarah Abadie et Olivier Panis de Panis Racing (Oreca 07 #65) sont directement concernés avec leur présence en ELMS. Endurance-Info les a rencontrés et a échangé avec eux sur le présent et leur vision du futur de la catégorie LMP2…

Les derniers changements de règlement (Sarah Abadie) : « Une lettre a été écrite aux teams et on a mis deux sujets sur la table : le changement de pilote et le kit aéro Le Mans. Une chose est à préciser : quand le règlement sort, il doit y avoir l’unanimité des équipes pour pouvoir modifier les règles. Notre erreur a été que lorsque la lettre a été rédigée, il aurait fallu dissocier les deux thèmes. Ce qui est gênant dans cette histoire de kit aéro (finalement abandonnée), de poids, de réduction de puissance, de pneus avec des caractéristiques différentes donc moins perfo, etc, c’est que nous sommes toujours mis au courant à la dernière minute ! Pourtant, on savait que ce sujet allait arriver un jour sur la table depuis la création de l’Hypercar.

Dans l’idée générale, on comprend que l’Hypercar, le LMP2, le GT (ou LMP3) doivent cohabiter telles qu’elles sont. Nous avons déjà eu des réunions avec l’ACO et la FIA, mais nous sommes mis devant le fait accompli, il faut trouver des solutions. L’une d’entre elles était de baisser la puissance, mais ne pourrait-on pas prendre plus en considération les investisseurs privés, les pilotes dans le cadre des concertations ? Malgré un plateau complet et hyper dynamique, la LMP2 doit souvent faire preuve d’adaptation ! On comprend qu’il faille attirer des constructeurs en Endurance, c’est important, c’est la vitrine, mais il ne faut pas que la LMP2 en pâtisse pour autant. Nous sommes partie prenante tant sur le plan financier, que sur l’aspect du spectacle et de l’intérêt sportif. Il n’y a pas de catégorie plus importante que d’autres, nous sommes complémentaires ! Si l’Hypercar était seul, il n’y aurait que cinq voitures ! »

Les changements de règlement (Olivier Panis) : « Là on change, on enlève des chevaux, on met des pneus moins performants, du poids en plus, ça ne coûte plus le même prix pour nos clients. C’est ce qui nous dérange vis-à-vis d’eux. Je ne voudrais pas qu’ils s’ennuient et se fassent peur en piste. Il ne faut pas oublier que les pilotes ne sont pas tous des pros. Je suis prêt à discuter avec le législateur pour expliquer les problématiques d’une équipe privée comme Panis Racing.

L’arrivée de l’Hypercar (Olivier Panis) : « Lancer l’Hypercar est certainement une bonne chose pour l’avenir, mais quand on fait le LMDh en même temps, je pense, qu’à un moment donné, il se peut que ça devienne conflictuel. »

Les futurs LMP2 (Sarah Abadie) : « On est dans la crise Covid depuis plus d’un an, on n’a pas encore vu les effets de la crise financière et les contre coups vont arriver bientôt, c’est à dire en 2022 / 2023. Je pense que ce ne sera pas plus facile de trouver des budgets que ce ne l’était en 2019 avant la pandémie. Peut-être qu’il serait opportun de se dire que l’on va retarder un peu les nouvelles homologations. Au début de la crise, nous avons dû faire des PGE en France pour nos écuries, nous avons aussi des crédits sur nos investissements qu’il va falloir rembourser. Alors s’il faut réinvestir pour acquérir une nouvelle auto plus les pièces détachées, à savoir 600 000€, je ne vois pas comment on va faire ! Une moitié de plateau a besoin d’investissement bancaire, l’autre a des investisseurs privés. Nous sommes dans la première catégorie ! Comme chacun sait, la démarche globale de l’ensemble des entreprises est à la prudence ! »

Les préconisations (Sarah Abadie) : « Il serait bienvenu de retarder d’au moins une année supplémentaire la nouvelle homologation de la LMP2 pour nous donner de l’air après ces deux années de Covid. »

Les tests Covid (Olivier Panis) : « Nul n’aurait pu anticiper les coûts induits par les protocoles nationaux obligeant l’ensemble du personnel à réaliser des tests sur site. Cette dépense reste intégralement à la charge des équipes et, à ce jour, je ne sais pas si l’ACO a prévu de participer à cette charge supplémentaire. »

L’idée de représentants d’équipes et de pilotes (Sarah Abadie) : « Avec mon frère, nous faisons partie des dirigeants d’écuries favorables à des tables rondes régulières afin de participer à l’amélioration du championnat en tenant compte des contraintes de chacun. Pourquoi ne pas faire une élection en bonne et due forme de représentants de teams et de pilotes afin que ces représentants soient intégrés aux discussions et soient force de propositions aux décisions nous concernant tous. » 

Les coûts (Sarah Abadie) : « Il y a des dossiers à attaquer en urgence comme l’allongement de l’homologation de vie de la LMP2 actuelle. C’est une voiture qui peut tenir, aller loin dans le temps. Actuellement, on se dirige plutôt vers une formule monotype. Cela ne nous pose aucun problème, mais si on pense monotype, dans ce cas on doit penser réduction des coûts ! 

Nous avons appris par la lecture du règlement sportif en décembre que nous avions une journée de test supplémentaire le jeudi des week-ends de course. Une concertation aurait peut-être abouti à ce que certains demandent l’annulation de cette journée. »

Le greenwashing / l’écologie (Sarah Abadie) : « Ce n’est pas uniquement l’essence que nous mettons dans nos voitures qui n’est pas « écologiquement correct » il y a également entre autres le carbone qui n’est pas recyclable ou réutilisable. Il est vrai que désormais nous ne sommes plus dans une démarche de performance technique absolue. Il faudrait trouver un autre axe. Pour information, nous jetons des pneus pour lesquels une taxe est à payer, or parfois par manque de place nous les laissons sur site et s’ajoute une taxe supplémentaire d’évacuation.

Ne pourrions-nous pas réfléchir à de nouvelles solutions ? Comme par exemple des voitures plus légères, moins sophistiquées et avec des éléments de carrosserie dans d’autres matières ? Pour autant il faut garder la partie sécurité car les progrès ont été salvateurs. Il est vrai que l’opinion politique tend à imposer le « green », et qu’à terme notre sport devra s’adapter. L’hydrogène est peut-être une bonne voie, mais la technologie n’est pas encore totalement aboutie. Si, au final, on se dirige vers du monotype, on peut imaginer simplifier les technologies embarquées, cela pourrait permettre la valorisation des pilotes et des équipes. Les Américains ont ouvert la voie en proposant des shows à succès avec certains championnats proposant des règlementations moins sophistiquées.

Si on veut aller encore plus dans le sens de l’écologie, il faut enlever du poids et non en rajouter. On peut aussi penser à « maigrir » dans les équipes, mais à ce moment-là, comme je l’ai dit, il faut enlever de la technologie. Aujourd’hui, on ne peut pas faire rouler une LMP2 à moins de deux ingénieurs minimum, généralement, un troisième est nécessaire pour monter tous les capteurs. Simplifions les règles, trouvons des solutions pour que tout le monde s’allège car les années qui sont devant nous vont être plus compliquées pour différentes raisons : crise économique, greenwashing, et ce côté « bien pensant » qui va nous faire beaucoup de mal. A nous de prendre les devants et d’anticiper plutôt que d’attendre que cela nous tombe dessus. Bien sûr que les amoureux du sport et du sport auto sont conscients des préoccupations écologiques, mais ils savent aussi que notre sport n’a qu’un impact minime à l’échelle mondiale. Mais, pour autant, il ne faudrait pas que les nouvelles technologies gâchent leur plaisir ! »

L’avenir de l’endurance (Olivier Panis) : « Il faut se battre pour ces beaux championnats que sont l’ELMS et le WEC. Les 24 Heures du Mans, c’est le graal, mais on ne peut pas laisser le pouvoir aux seuls constructeurs. L’ACO doit rester maître des décisions. Lorsqu’Audi et Porsche ont quitté le LMP1, cela a eu des graves conséquences pour le plateau. J’aime Le Mans, c’était le cas en tant que pilote, et ça l’est aussi en tant que team principal. Il ne faudrait pas que l’histoire se répète avec l’Hypercar et le LMDh.»

Red Bull Ring, Libres 1 : United Autosports aux commandes !

14 mai 2021 à 13:00

La première séance d’essais libres des 4 Heures du Red Bull Ring vient de se terminer. Après 1 h 30 de séance sous un joli soleil retrouvé, l’Oreca 07 #22 de United Autosports a signé le meilleur temps en 1’22”051 grâce à Phil Hanson.

La voiture championne en titre devance l’Aurus 01#26 de G-Drive Racing (Nyck de Vries) de 0.056s et l’Oreca 07 #21 de Dragonspeed (Ben Hanley) de 0.058s. Cette dernière a été la plus rapide des Pro Am. L’Oreca #37 de Cool Racing (Nicolas Lapierre) est 4e et la #41 de Team WRT (Yifei Ye) complète le Top 5. A noter que les écarts sont très serrés, 12 LMP2 se trouvant dans la même seconde !

Encore une fois, après les deux meilleurs temps hier en Essais Collectifs, la Duqueine M30-D08 #4 de DKR Engineering (Laurents Hörr) a été la plus rapide des LMP3. Elle devance les deux Ligier JS P320 de United Autosports, la #2 et la #3.

Ferrari est toujours plus rapide que Porsche en Autriche pour le moment. Cett fois-ci, c’est la 488 GTE #88 AF Corse de Manu Collard, François Perrodo et Alessio Rovera (l’auteur du temps) qui a été la plus en vue des GTE. Deux autres autos italiennes suivent, les deux Iron Lynx, la #60 devant la #80…

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La 2e séance d’essais libres aura lieu demain matin à 10 heures avant de laisser place aux qualifications…

Yifei Ye (WRT) : “Je veux uniquement me concentrer sur l’ELMS et les 24 Heures du Mans”

14 mai 2021 à 13:34

Yifei Ye n’est pas encore très connu du grand public et même de certains amateurs d’Endurance. Pourtant, il va falloir retenir ce nom. Le Chinois ne compte que cinq courses dans la discipline et en a déjà remporté 3 ! Il a été sacré champion Asian Le Mans Series cet hiver et a gagné les 4 Heures de Barcelone sur l’Oreca 07 #41 de Team WRT. Il faisait équipe avec Louis Delétraz et Robert Kubica. Afin d’en savoir davantage sur ce jeune pilote, Endurance-Info a pu le rencontrer…

Yifei Ye a d’abord roulé en Formule 4 France (titre en 2016 avec 14 victoires sur 23 épreuves) avant de passer en Formule Renault en 2017 et 2018, la dernière année étant synonyme de 3e place au championnat avec deux victoires et dix podiums. Il passe ensuite tout naturellement en Formule 3 chez Hitech Grand Prix en 2019. L’année suivante, il dispute et domine littéralement l’Euroformula Open car il est titré avec 11 victoires, 16 podiums en 18 courses ! Cependant, après ce sacre, il oriente sa carrière vers l’endurance et le LMP2. « Je pense avoir eu une bonne trajectoire en monoplace. Y faire sa place n’est pas facile, il faut toujours que vous prouviez que vous avez la vitesse, le talent. Si vous n’avez pas la bonne opportunité, c’est parfois piégeux. Si vous voulez aller dans un top team en F3 ou F2, le budget demandé est vraiment élevé. De plus, il y a peu de places. Certains pilotes ont fait une année, terminant à la même place que moi au championnat, mais ont pu en faire une seconde au sein d’un top team. Parfois, la performance et les résultats sur le papier ne montrent pas vraiment comment se déroulent les choses. J’ai déjà 20 ans, il a fallu que je réfléchisse à mon futur, fallu prendre une décision. Je n’avais pas le soutien financier nécessaire pour aller dans les plus grosses équipes. J’ai alors commencé à regarder du côté de l’endurance car c’est l’avenir. Beaucoup de constructeurs s’y intéressent et plusieurs ont déjà annoncé leur arrivée en catégorie reine. Neel Jani, qui est mon manager et qui connait très bien l’endurance, ainsi que son père, m’ont aidé. Je suis en LMP2 chez Team WRT en ELMS, c’est une bon départ pour moi, il fallait que j’essaie ! J’ai eu d’autres propositions mais j’ai choisi celle de Vincent Vosse… »

Le pilote chinois semble bien se plaire en Endurance et un retour en monoplace n’est pas d’actualité pour le moment. « De par mon budget, je ne peux faire que l’ELMS, je n’aurai donc pas de possibilité de rouler à nouveau en monoplace. Je fais cause commune avec Louis Delétraz et Robert Kubica, deux talentueux pilotes. Nous sommes tous les trois très impliqués dans ce programme et sommes focalisés sur la victoire. De plus, l’équipe a mis tellement d’efforts dans ce projet, nous avons aussi beaucoup de soutien. Je vais donc uniquement me concentrer sur ce programme European Le Mans Series et les 24 Heures du Mans. »

Avant de briller déjà en ELMS avec un premier succès dès sa première course à Barcelone, Yifei Ye a disputé « l’Asian Le Mans Series un peu plus tôt dans l’année et cela s’est bien passé (Aurus 01 G-Drive Racing) ! Pourtant, je n’avais fait aucun test de pré-saison comme beaucoup de pilotes le font. Donc je suis très content du résultat (titre avec deux victoires en quatre courses avec René Binder et Ferdinand Habsburg, ndlr). Cela m’a bien aidé pour rentrer chez WRT.»

Le jeune homme de 20 ans voit loin, bien plus loin que la saison ELMS 2021…« Je veux essayer d’engranger un maximum d’expérience cette saison ainsi que la suivante car le but est d’être pilote officiel ! En tant que pilote chinois, je pense qu’il pourrait y avoir de belles opportunités pour moi. D’abord, il faut que je prouve que j’ai le bon rythme car la nationalité ne fait pas tout ! Je l’ai déjà montré en Asian et il faudra aussi que ce soit le cas en ELMS. Ce championnat est plus relevé, il y a plus d’équipes, plus de bons pilotes. Mais avec les efforts de l’équipe, je pense que nous pouvons faire de belles choses cette année. Si tout se passe bien, je pense que cela pourrait jouer en ma faveur afin de m’associer avec un grosse équipe dans le futur. C’est mon objectif. »

Pour réussir dans son projet, il doit d’abord briller en ELMS. Il pourra compter, entre autres, sur Robert Kubica, l’un de ses coéquipiers et ancien pilote de Formule 1 avec 97 départs en Grand Prix à son compteur : « En termes de retours techniques et de compréhension de la voiture, Robert a beaucoup d’expérience, il a fait tellement de saisons en Formule 1. Il a énormément aidé l’équipe à connaitre et comprendre l’Oreca 07. Il a toujours un discours productif et aide à organiser les choses. J’ai beaucoup à apprendre de lui. Il m’aide à économiser des pneus, à être clair dans mes retours techniques, à mieux orienter l’équipe pour la faire avancer, c’est un vrai boost pour moi ! »

Yifei Ye s’est déjà bien adapté aux prototypes comme il le confirme : « Les LMP sont assez similaires et proches des monoplaces. Elles ont beaucoup d’appuis aéro, vous pouvez aider l’ingénieur à définir un meilleur set-up, avoir une bonne adhérence à l’avant, à l’arrière. C’est vraiment quelques chose de sympa, mais malheureusement, cette année, nous emmenons du poids supplémentaire et il y a une réduction de puissance d’environ 60 /70 chevaux, ce qui est assez conséquent. Le pilotage d’une LMP n’est pas si différent d’un F3 ou d’une F2. Il faut, par contre, gérer davantage les pneus pour pouvoir faire des doubles relais avec. Il faut aussi penser à ses coéquipiers et à ne pas détériorer la voiture pour le suivant, en particulier avec les vibreurs. Il y a un vrai esprit d’équipe en endurance par rapport à la monoplace. Il n’y a pas de souci d’égo de savoir qui est le plus rapide de l’équipage. On se pousse les uns les autres pour pouvoir signer le meilleur résultat. »

Avant de penser à l’Hypercar ou LMDh, un gros morceau attend notre pilote chinois, les 24 Heures du Mans. « J’ai commencé ma vie en Europe et en France. J’ai vécu au Mans pendant cinq ans donc y revenir pour y disputer les 24 Heures va être un moment vraiment spécial pour moi. Au Mans, il ne faut avoir que la vitesse. Il y a aussi le pilotage de nuit qui est loin de ce que j’ai l’habitude de faire. Je vais devoir rester concentré sur ce que je vais avoir à faire et sur certaines situations comme sortir en pneus froids, de longs Safety Cars, de longs Full Course Yellow. C’est bien plus dur que ce que les gens pourraient croire. Il y a pas mal de petites choses à préparer, mais je pense que l’équipe aura assez de temps ! Je suis certain que nous allons être compétitifs là bas ! »

@ Sergey Savrasov

Red Bull Ring, Qualifications : Jacopo Faccioni et Jacques Nicolet les plus rapides

14 mai 2021 à 15:21

Les essais qualificatifs de la Ligier European Series se sont déroulés cet après-midi sur le circuit du Red Bull Ring. Lors de la première séance qui définissait la grille de la Course 1 (11 h 50), Jacopo Faccioni a été, comme lors des Libres, le plus rapide du plateau sur sa Ligier JS P4 # 23 de HPRacing by Monzagarage. Il devance les deux autos de Les Deux Arbres, la #34 devant la #33…

Natan Bihel, sur la Ligier JS 2R #53 de M Racing a été le plus en vue de sa catégorie devant la #24 d’Orhes Racing et #95 de CTF Performance.

Photo Paulo Maria / DPPI

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Lors de la 2e séance qui donnait l’ordre de la grille de départ de la Course 2 (16 h), Jacques Nicolet a signé la pole position sur la JS P4 #33 de Les Deux Arbres. Jacopo Faccioni (HPRacing by Monzagarage) et Patrice Lafargue (Les Deux Arbres) suivent…

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En Ligier JS 2R, ce fut le contraire de la Qualif 1 avec le meilleur temps pour Olivier Pernaut (#24 Orhes Racing) devant la #53 de M Racing et la seconde auto de Orhes Racing, la #25…

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Place aux courses désormais demain…

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