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Résultats du concours NoFrag S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl
Enfin ! Voici les résultats du concours pour gagner des clefs de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Le choix n’a pas été aisé, car vous avez tous rivalisé de talents pour produire des œuvres d’art qui feraient pâlir d’envie l’agence de communication de GSC Game World. Nous avons eu 16 participants, mais 18 propositions. Notre main impartiale a tranché, et comme il y avait une égalité, on a dû improviser. Voici les gagnants :
En première position : jipe47 remporte une édition Utlimate
En deuxième position ex æquo : karibou remporte une édition Deluxe
En deuxième position ex æquo : XoBaR remporte une édition Deluxe
Et enfin, en deuxième position ex æquo : gothax remporte une édition Deluxe
Bravo à eux, et à tous les autres participants, qui n’ont pas démérité !
Si vous n’avez pas gagné, vous pouvez toujours vous consoler en nous regardant causer de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl pendant plus de deux heures et demie :
Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm, Google Podcasts, Pocket Casts, RadioPublic et Breaker.
On vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouveau NoScope !
- NoFrag
- [TEST] MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.AL.K.E.R. 2 : une nouvelle couleur, mais du matos éprouvé
[TEST] MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.AL.K.E.R. 2 : une nouvelle couleur, mais du matos éprouvé
À l’occasion de la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, MSI a réalisé une série de produits en collaboration avec GSC Game World, à l’effigie du jeu. Ils proposent une carte graphique RTX 4070Ti, une manette compatible Xbox, un clavier mécanique et une souris. Ils nous ont gentiment contactés pour réaliser une collaboration, ce qui nous permet de vous proposer aujourd’hui un test de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.AL.K.E.R. 2. Malheureusement, elle ne semble plus disponible à l’achat en Europe pour le moment. Mais en commençant à rédiger l’article, je me suis rendu compte que c’était le même modèle qu’avait testé notre illustre nounourss en 2021, avec une couleur différente. Je vais donc suivre la même procédure pour voir comment elle a évolué. On aurait également bien aimé tester le clavier, mais malheureusement, il n’est pas prévu pour le marché français. Cependant, il semble disponible sur Amazon.de pour un peu moins de 90 € avec les frais de port.
Nous avons reçu la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 il y a un peu plus d’une semaine, et je l’ai utilisée pour jouer à S.T.A.L.K.E.R. 2, rédiger des articles, et glander sur le net. On remercie d’ailleurs chaleureusement MSI qui nous a permis d’obtenir une clef du jeu via l’éditeur, pour commencer à le tester dès la sortie.
Caractéristiques
La MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless ne pèse que 9 grammes de plus que la version filaire, soit 74 g pour une taille de 130,1 x 67 x 38,3 mm. Elle est donc très légère : à peine plus lourde que ses concurrentes la SteelSeries Aerox 3 Wireless (68 g) ou la Corsair KATAR Elite Wireless (69 g), dans la même gamme de prix. Elle embarque toujours le capteur PixArt PAW 3370 qui monte jusqu’à 20 000 DPI avec un polling rate allant jusqu’à 1000 Hz.
Quelques mesures
J’ai repris les mêmes procédures suivies par nounourss lors de ses tests précédents. J’ai d’abord voulu vérifier si la souris était capable de maintenir le polling rate à 1000 Hz, puis la valeur réelle du DPI par rapport à la valeur logicielle et enfin, s’il était possible de la faire décrocher avec des mouvements rapides.
Réponse de la Clutch GM41 Lightweight Wireless aux différents polling rate
Comme il y a trois ans, le polling rate est stable dans toutes les configurations : de 125 à 1000 Hz avec un DPI de 1200.
Réponse de la Clutch GM41 Lightweight Wireless à différentes vitesses de mouvement
J’ai effectué des mouvements lents ou rapides du poignet de type aller-retour. Comme vous pouvez le voir, à aucun moment la souris ne décroche, ce qui correspondra aux situations dans la plupart des FPS, même rapides. J’ai effectué les relevés à 800 DPI, 1200 DPI (mon réglage), 1600 DPI et 3200 DPI.
Tentative de décrochage
Enfin, j’ai voulu vérifier s’il y avait un décrochage de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless en effectuant le mouvement le plus rapide possible sur toute la longueur de mon tapis, là encore à plusieurs valeurs de DPI. Toujours aucun souci de tracking.
Mesure du réglage d’usine du capteur
Si la précision du capteur semble correcte lorsque l’on monte en DPI, les réglages d’usine pouvant différer de la réalité, qu’en est-il de sa valeur réelle ? Dans le cas de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless, les réglages d’usine sont très bons avec une marge d’erreur de 1 à 2 %, comme en 2021.
À l’usage
Habitué à une Logitech G502 Hero filaire et ses 121 grammes, la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless, toute S.T.A.L.K.E.R. 2 qu’elle soit, est vraiment légère. Si je craignais de perdre en sensations et d’avoir l’impression d’avoir un jouet dans les mains, il s’avère finalement que j’apprécie beaucoup en jeu. La plupart d’entre vous sont déjà passés au sans-fil, et c’est effectivement agréable. D’autant plus que la différence avec le filaire est absolument imperceptible en termes de temps de réaction. Ceux qui ne seraient pas convaincus n’ont qu’à regarder ce qu’utilisent les progamers sur Counter-Strike 2. Mais revenons-en à notre souris. Elle ne propose que 5 boutons, dont 2 sous le pouce, et une molette non débrayable. Un bouton additionnel est présent sous la souris pour régler le DPI. L’emplacement est certes un peu étrange, mais on s’en fiche un peu, quel esprit malade irait changer son DPI à la volée en plein jeu ? Côté esthétique, elle arbore une décoration plutôt sympathique pour les fans de S.T.A.L.K.E.R., et possède toujours son éclairage RGB. La texture sur les côtés, qui fait penser à du caoutchouc, est très agréable au toucher, mais accroche facilement les poussières, comme vous pouvez le voir sur les photos. D’autre part, le reste est parfaitement lisse, contrairement à la souris de base, ce qui laisse apparaître rapidement les traces de doigts. Une petite chiffonnette aurait pu être une bonne idée à glisser dans la boîte. Bien que les boutons supplémentaires soient placés sur le côté gauche, la souris est symétrique, ce qui lui permet donc d’être utilisée sans problème par un gaucher.
Côté autonomie, MSI annonce 80 heures de batterie avec une seule charge. Pendant toute la semaine, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de le vérifier, car j’ai dû l’utiliser en mode filaire au milieu de la semaine, ce qui l’a rechargée en quelques minutes. Même si l’autonomie est un peu inférieure – nounourss avait estimé environ 60 heures sur la version d’il y a trois ans –, le socle, qui fait à la fois rallonge USB pour le dongle et prise de recharge, permet de ne jamais être à court : il suffit d’y poser la souris un soir de temps en temps, et c’est reparti pour la semaine.
Étant habitué à la molette débrayable de chez Logitech (MX Master au travail, G502 Hero à la maison), je ne peux pas me résoudre à utiliser la MSI Clutch GM41 dans les tâches quotidiennes. D’autre part, il lui manque quelques boutons pour qu’elle soit réellement adaptée à mon utilisation (modification du volume, notamment). Mais j’ai vraiment pris plaisir à l’utiliser en jeu, son environnement de prédilection.
Logiciel
S’il existait deux logiciels il y a trois ans, seul MSI Center a reconnu la souris cette fois-ci. Le skin S.T.A.L.K.E.R. 2, d’une parfaite inutilité dans un soft que l’on ne lancera qu’une fois, est tout de même une attention sympathique pour les fans hardcore. Dommage qu’ils n’aient pas porté plus d’attention à la présentation, toujours très sommaire et austère. D’autre part, la méthode d’attribution des boutons semble avoir été développée pour montrer comment ne surtout pas concevoir une interface. Il faut dérouler plusieurs menus pour sélectionner ses fonctions, ce qui n’est ni intuitif ni pratique. En revanche, du côté du choix des DPI, c’est beaucoup mieux, puisqu’on peut régler chacun des cinq seuils proposés très facilement, et que la sélection de la précision du capteur est bien visible. De plus, le petit point d’interrogation vient décrire précisément chaque fonction, ce qui manquait cruellement dans le logiciel il y a trois ans. Un très bon point, donc.
Conclusion
Ce test de la MSI Clutch GM41 Lightweight Wireless S.T.A.L.K.E.R. 2 montre que la souris d’origine de 2021 était très bien à l’époque et qu’elle l’est toujours aujourd’hui. La version classique, proposée à un tarif conseillé de 69,99 €, actuellement en promo à 65 €, représente une très bonne souris sans fil moyen de gamme, qui se caractérise par sa légèreté et son importante autonomie. Elle est agréable à utiliser en jeu, et suffisamment précise pour la majorité des joueurs. Son logiciel de configuration est toujours un peu faible, mais le réglage des seuils de DPI est désormais beaucoup plus facile à ajuster. Cependant, la version S.T.A.L.K.E.R. 2 ne semble malheureusement plus disponible dans nos contrées, et seul le magasin US a l’air d’en proposer actuellement, au tarif de $99.
Take a woke on the wild side
Flight Simulator 2024
[TEST] S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl : rendez-vous en terrain connu
Cela fait 14 ans que l’on attend la suite de la série S.T.A.L.K.E.R., initiée en 2007 par Shadow of Chernobyl. Un monument de l’eurojank, adoré aussi bien pour ses qualités que ses défauts, qui nous plongeait dans un RPG survival-horror, au beau milieu de la zone de Tchernobyl, touchée par une seconde catastrophe a priori nucléaire. Après un Clear Sky mettant l’accent sur les guerres de territoire dans la Zone et un Call of Pripyat, véritable retour aux sources, seule la communauté avait entretenu la flamme en travaillant sur des mods parfois aussi incroyables que le matériau de base. Des fanatiques aussi exaltés que les membres du Monolithe, qui craignaient une suite très édulcorée pour plaire au plus grand nombre. Qu’ils se rassurent, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl s’inscrit bien dans la droite lignée de ses illustres ancêtres, que ce soit pour la prise en main, l’ambiance, ou son charme grâce à ses mécaniques parfois un peu cassées.
Genre : Survival, RPG et vodka | Développeurs : GSC Game World | Éditeur : GSC Game World | Plateforme : Steam, GoG, Epic Games Store, Game Pass | Prix : 59,99 € | Langues : Ukrainien ou anglais, sous titres en français | Date de sortie : 20/11/2024 | Durée : de 50 heures à l’infini
Test effectué sur une version Steam fournie par l’éditeur grâce à MSI.
Comme un air de déjà-vu
S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est que 14 ans après, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est le véritable successeur de S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat. Dans la zone, on apprend à jouer à la dure, en rechargeant sa sauvegarde rapide après une énième mort. Et cela commence dès le tuto, qui nous met aux prises avec une sangsue, alors que l’on ne possède qu’une AK pourrie. Alors que je voulais tenter l’aventure en vétéran, j’ai vite diminué la difficulté en « Stalker » (mode normal), tout en pestant contre le nombre ahurissant de balles nécessaires pour tuer les mutants. Depuis, un patch salvateur est venu réduire les points de vie de ces petites bébêtes, ce qui est beaucoup plus agréable. Mais revenons à notre héros, Skif, en quête de réponses après avoir vu son logement détruit par un artefact anormalement actif en dehors de la zone. Il est difficile de faire un résumé sans trop dévoiler les intrigues, d’autant plus que chaque mission, qu’elle soit principale ou secondaire, offre de vrais choix. Cet aspect RPG est l’une des principales forces du jeu. Si l’on préfère piller les caches d’un stalker plutôt que de les ravitailler en vodka, rien ne nous en empêche, sauf peut-être notre conscience, ou l’espérance d’une meilleure récompense. Et peut-être que l’on recroisera ce personnage plus tard dans l’aventure au détour d’une autre mission, pour nous prêter main forte, ou au contraire, nous balancer du plomb dans la figure. Les dialogues, entièrement doublés en ukrainien, sont vraiment immersifs. Dommage que la caméra fixe sur le visage de notre interlocuteur nous renvoie deux décennies en arrière. Mais la Zone, elle, est bien dans le présent, car on peut maintenant se balader librement dans cet open-world, sans aucun temps de chargement.
Une intelligence artificielle à deux vitesses
L’IA des mutants est clairement à chier : contrairement aux précédents S.T.A.L.K.E.R., lorsque l’on se met hors de portée de leurs attaques – sur un gros caillou, par exemple –, ils vont juste chercher à se cacher et ne plus bouger. Mais parfois, tel votre petit neveu de trois ans, ils iront derrière un abri laissant apparaître la moitié de leur corps, permettant de vider notre chargeur dans leur arrière-train. Heureusement, depuis le rééquilibrage des points de vie des mutants, de telles méthodes ne sont plus vraiment nécessaires. Pensez tout de même à conserver un bon nombre de kits de soins au cas où.
Contrairement à ce qu’on a pu entendre à gauche et à droite, l’IA des soldats pendant les phases de combat est globalement réussie : ils cherchent à attaquer à plusieurs en même temps, et se déplacent de couverts en couverts. Cela ne paraît pas si exceptionnel ? Eh bien c’est pourtant sans doute le seul FPS depuis bien des années qui propose quelque chose d’aussi évolué. Et si certains fragiles se plaignent de recevoir trop de grenades en pleine poire, on leur conseillera d’arrêter de faire caca derrière leur caisse. C’est clairement une mécanique pour forcer le joueur à changer régulièrement de position, dynamiser les affrontements et les rendre plus crédibles. Par contre, les phases d’infiltration, et notamment en milieu relativement ouvert, sont ratées : nos adversaires sont nyctalopes et nous détectent comme en plein jour. On se rabat finalement assez vite sur la méthode bourrin, mais un petit ajustement ne serait pas de trop, surtout que nous, on n’y voit rien. Cela pose notamment problème dans certains complexes souterrains, dans lesquels notre lampe-torche n’éclaire pas assez loin pour distinguer les ennemis, alors qu’eux nous avoinent sans ménagement.
Des mécaniques éprouvées, mais efficaces
À peine le jeu sorti, qu’une floppée de mods débarquait sur ModDB et NexusMods. Amélioration du framerate, suppression du lissage de la souris, ou réduction du poids des objets dans le sac à dos ? Tout est possible.
De leur côté, les armes procurent un bon feeling. Ce n’est pas extraordinaire, mais tout de même assez bon pour bien s’amuser. Il y a un peu de recul, un sound design très correct, et les ennemis humains réagissent aux impacts. Les plus gros mutants, beaucoup moins, mais un nuage de sang vient au moins valider les touches. Les fusils à pompe sont très jouissifs à utiliser, d’autant plus depuis le rééquilibrage du premier patch. Alors qu’à la sortie du jeu, la partie réparation était très onéreuse et un peu frustrante, c’est désormais plus raisonnable. Comme on gagne maintenant plus d’argent, il n’est plus nécessaire de se trimbaler avec des armes qui s’enrayent toutes les dix balles parce qu’on n’avait pas assez pour tout remettre en état. Il est également possible d’installer des améliorations afin de booster certaines caractéristiques : réduction du recul, pénétration des balles, temps pour mettre en joue, etc. Pareil pour les armures, qui proposent chacune leurs particularités, comme des protections à certains effets environnementaux. Ces dernières peuvent être équipées d’artefacts à trouver près de certaines anomalies, qui procurent des bonus plus ou moins intéressants. De manière générale, un effet bénéfique (augmenter la capacité à porter de l’équipement, par exemple) est contrebalancé par une radiation qui vient empoisonner notre personnage petit à petit. Il est possible de faire avec, en prenant régulièrement de la vodka ou des médicaments antirad, mais certains artefacts n’ont comme seuls bonus de réduire la radiation. Au bout de quelques dizaines d’heures, vous aurez sans doute trouvé quelques combinaisons d’effets intéressantes. Ces mécaniques ne sont pas originales, puisqu’issues des premiers opus, mais tout fonctionne très bien, et est agréable à utiliser.
A-Life 0.2
Teasé pendant tout le développement du premier S.T.A.L.K.E.R., l’A-Life est un système légendaire qui aurait dû permettre aux IA de faire leur vie partout dans la Zone, et même de finir le jeu à votre place si vous aviez attendu assez longtemps. En vérité, victimes de leurs ambitions, les développeurs avaient dû revoir leur copie afin de bricoler des événements permettant de voir les différentes factions s’affronter lorsqu’on passait dans le coin. Pour S.T.A.L.K.E.R. 2, c’est à peu près pareil, mais encore plus cassé : dans l’état actuel, ce ne sont que des scripts qui se déclenchent à des endroits prédéfinis, ou lorsque vous venez de nettoyer une zone. Il n’est pas rare de débarrasser une ferme d’une meute de chiens, pour voir arriver trois stalkers (amis ou ennemis) à une dizaine de mètres, à la seconde où vous vous retournez. D’après certains dataminers, le système A-Life 2.0 est bien présent dans le jeu, et les développeurs ont promis de le faire fonctionner lors d’un prochain patch. Mais ne vous attendez pas à une révolution, on restera a priori sur un ensemble de scripts, mais sans doute avec des spawns à des distances un peu plus importantes et de manière plus régulières.
Des défauts parfois gênants
Si la durabilité des armes, le coût de réparation, les gains d’argent pour les missions, et quelques autres points étaient frustrants la semaine de la sortie, tous ces points ont été retravaillés lors du patch 1.0.1. C’est maintenant tout à fait acceptable.
- Pour aller sur le point d’une mission, on doit parfois courir pendant plusieurs minutes, et il ne se passe rien : il n’y a pas de mutants, pas d’IA, sauf si l’on passe par des points d’intérêt (bâtiment, tunnel, etc).
- Entre deux points de mission, alors qu’on est chargé comme un âne (donc plus lent), on ne trouve aucun endroit accessible sans perdre des dizaines de minutes pour revendre des trucs, réparer ses armes ou acheter des munitions, ce qui est très frustrant.
- On trouve énormément de loot : il est impossible de ne pas se retrouver avec une trentaine de kits de soins, 56 bandages et 6 kg de pain à la moindre mission. Ce qui fait que la survie n’est clairement pas un problème. Pour certains, cela pourrait réduire l’immersion. Pour d’autres, cela permet de ne pas avoir à trop se préoccuper de cet aspect là.
- Le HDR (High Dynamic Range), qui permet d’ajuster la luminosité automatiquement en fonction de l’éclairage, est beaucoup trop violent, ce qui fait que lorsque l’on rentre dans un bâtiment et qu’il fait jour, l’intérieur des pièces semble complètement noir pendant un peu trop longtemps. De l’extérieur, il est quasiment impossible de discerner quoi que ce soit.
- Le cycle jour/nuit est très court.
- Le pop-in (apparition soudaine) des arbres lorsque l’on court est un peu agaçant.
Beau comme un camion
Alors qu’on s’attendait à une catastrophe au niveau de l’optimisation des bugs, il s’avère finalement que ça tient tout de même à peu près la route. Attention, on ne dit pas que ça tourne au poil, mais il est possible de jouer dans des conditions correctes dans 80 % des cas. Alors oui, dans certains camps peuplés, même avec ma RTX 4090 et mon 7800x3D, il faut la framegen pour dépasser les 60 PFS – en 4K, DLAA, tout à fond. Mais avec mon PC portable doté d’une 4060 et d’un i5 13500H, l’aventure est parfaitement appréciable en 1080p et en moyen, DLSS qualité et framegen, avec un framerate oscillant entre 70 et 90 FPS. Des conditions qui ne seront pas forcément aussi bonnes chez les possesseurs d’AMD ou d’anciennes générations de Nvidia, car la méthode du FSR produit un rendu moins réussi globalement, et particulièrement raté sur les viseurs holographiques. La bonne surprise, c’est qu’on ne rencontre que très peu de stutters, ce qui est pourtant plutôt commun sur les titres utilisant l’Unreal Engine 5.
Et enfin, il faut le dire : S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est vraiment beau. D’autant plus lorsqu’on a la possibilité de le faire tourner avec les réglages au maximum. Quel que soit le temps, on ne peut qu’être impressionné par le rendu de la lumière, particulièrement lorsque le soleil est rasant. Les tempêtes elles aussi sont très crédibles, avec ces feuilles volant dans tous les sens et la pluie battante. D’ailleurs, on se croirait en plein mois d’août en Bretagne : en quelques heures, vous pourrez voir une alternance entre ciel dégagé, orage, ciel gris et bourrasques de vent… En intérieur, c’est un peu plus classique, mais bien habillé avec des éléments tout droit sortis des années 80, notamment dans les complexes militaires ou les laboratoires d’expérimentation. Les couloirs sombres et souterrains font lorgner le titre du côté de l’horreur, ça fonctionne parfaitement. De manière générale, la direction artistique est magistrale, participant en grande partie à l’ambiance, que l’on pourrait qualifier de personnage central du titre. Il se dégage une certaine mélancolie, une tristesse, et une sorte de fatalité face aux événements dramatiques qui se déroulent dans la Zone. L’immersion est excellente, malgré plein d’éléments qui nous en font sortir régulièrement – notamment les bugs.
Voici une petite liste de ceux que j’ai pu rencontrer pendant ma cinquantaine d’heures jusqu’à présent :
- retour Windows sans raison particulière (2 fois, avant patch)
- certaines sauvegardes font crasher le jeu, il faut en reprendre une un peu plus tôt. Heureusement, les sauvegardes automatiques sont relativement régulières (3 fois, avant et après patch)
- il n’est plus possible de courir après un rechargement de sauvegarde, il faut en reprendre une précédente (1 fois, après patch)
- des armes apparaissent de nulle part dans nos main et dans notre sac à dos, nous clouant parfois au sol si l’on était déjà un peu chargé (5 ou 6 fois, avant et après patch)
- des alliés ou ennemis apparaissent dans notre dos, alors qu’on vient de parcourir un canyon désert en courant (une dizaine de fois, avant et après patch)
- des chutes catastrophiques de framerate sur mon PC portable, nécessitant de recharger une sauvegarde (3 fois, après patch)
Jeu de l’année
S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est exceptionnel. Comme ses prédécesseurs, il ne fait pas de cadeaux et n’est pas facile à appréhender, mais son ambiance incroyable ne peut que séduire n’importe quel joueur. C’est difficile, même en normal, et certains pourraient être frustrés par les morts à répétition. La Zone, maintenant un open-world, est très belle, malgré une optimisation à la ramasse, grâce à une direction artistique très réussie. On prend vraiment plaisir à traverser ces endroits dévastés, empreints de tristesse et de mélancolie. Les affrontements sont également très bons, malgré des IA parfois un peu trop précises, ou des mutants récalcitrants. Tout n’est évidemment pas parfait, comme les réglages – temporaires, je l’espère – du système A-Life 2.0 permettant de dynamiser un peu les rencontres pendant les trajets parfois un peu longuets, et la présence de pas mal de bugs. Ils ne sont heureusement pas bloquants (merci aux premiers patchs), et d’aucuns diraient que c’est ce qui fait son charme. On est très loin de la catastrophe de Cyberpunk 2077 à sa sortie. À la rédaction, les vétérans comme les petits nouveaux de la Zone ont été totalement conquis. Néanmoins, si vous hésitez, peut-être qu’il est sage d’attendre encore quelques patchs, histoire d’être sûr d’en profiter dans les meilleures conditions.
S’il vous intéresse, notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 20 % sur les trois éditions (Standard, Deluxe et Ultimate) avec le code promo NOFRAGSTALKER jusqu’au 31 décembre.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
À plusieurs, l’aventure est plus fun dans la prochaine mise à jour de Forever Skies
Après avoir reporté la fin de l’accès anticipé à début 2025, le studio Far From Home, en charge de Forever Skies, a publié un billet de blog Steam pour annoncer l’arrivée de la mise à jour coop le 9 décembre prochain. Bien que vous pouviez avoir un animal de compagnie tout mimi, il faut avouer que votre périple manquait cruellement de chaleur humaine. Vous pourrez enfin briser cette solitude en invitant jusqu’à trois compagnons qui vous aideront dans votre tâche ardue. Pour rappel, la Terre est complétement ravagée par une catastrophe écologique et vous avez pour mission de trouver un remède contre un virus mortel. Il faudra vous coordonner pour explorer divers environnements, effectuer des recherches ou construire et améliorer le dirigeable. De plus, cette mise à jour apportera de nouveaux outils, ennemies, ressources et des améliorations sur le gameplay. Si vous souhaitez avoir plus détails et participer à la bêta test, vous pouvez consulter le long billet de blog Steam en anglais.
Si vous êtes intéressé, Forever Skies est actuellement en promotion à -25 % jusqu’au 4 décembre sur Steam, soit moins de 22 €.
La mise à jour Reinforcement de No More Room In Hell 2 est sortie
Après un début catastrophique pour la sortie en accès anticipé, les devs du studio Torn Banner ne se sont pas laissés abattre et ont retroussé leurs manches pour redorer le blason de No More Room In Hell 2. La semaine dernière, ils ont déployé la mise jour 0.2.0 Reinforcement, qui apporte pas mal de correctifs et quelques nouveautés. Désormais, l’impact des coups portés et des dégâts environnementaux sur nos amis les zombies ont été améliorés. Le putain de crawler bouffe enfin la poussière après s’être fait passer à tabac. Du côté des survivants, vous disposez de deux nouvelles armes (le fusil d’assaut M7A1 et le pistolet M1911) et avez la possibilité de personnaliser votre HUD pour améliorer l’immersion. Également, un scénario alternatif est disponible dans la mission de la centrale électrique. Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.
Si vous n’êtes pas refréné par les bugs post-apocalyptiques de No More Room In Hell 2, ce dernier en accès anticipé est en promotion à -20 % sur Steam, soit un peu moins de 24 € jusqu’au 4 décembre.
Nos recommandations culture pour décembre 2024
La Grille de Maîtresse Paule Cul n° 461
- NoFrag
- Suprise ! Le patch 1.0.1 de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl ne casse pas les sauvegardes
Suprise ! Le patch 1.0.1 de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl ne casse pas les sauvegardes
Les développeurs avaient prévenu la semaine dernière : un premier patch pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl a été déployé hier. Mais cela ne plaira sans doute pas aux fans hardcore de la série. En effet, contrairement à la grande tradition de patchs sur S.T.A.L.K.E.R., celui-ci ne casse pas du tout les sauvegardes. Quelle ne fut pas notre surprise de pouvoir reprendre notre partie d’une bonne cinquantaine d’heures sans aucun message d’erreur ni retour Windows ! Plus sérieusement, ce patch d’un peu moins de 14 Go corrige beaucoup de bugs – 600, d’après les devs –, notamment sur l’IA, d’ajuster les points de vie des mutants et l’économie du jeu. Par ailleurs, des bugs bloquants dans certaines quêtes principales devraient avoir été corrigés. A priori, il y aurait également un peu d’optimisation, mais difficile de s’en rendre compte en quelques heures de jeu, dans des zones que l’on n’avait pas forcément explorées auparavant. On ne va pas tout détailler, on vous laisse consulter le patch note sur le billet de blog Steam dédié.
Edit : une seconde mise à jour avec d’autres corrections a été déployée ce midi : patch 1.0.2.
Le test est en cours de rédaction, on essaye de le publier au plus vite.
Vous pouvez retrouver S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl sur GoG, Steam, Epic Games Store et le Game Pass. On vous remet également la promo que propose notre partenaire Gamesplanet : avec le code promo NOFRAGSTALKER, vous bénéficiez de –20 % sur toutes les éditions du jeu (standard, deluxe, ultimate).
C’est encore le Black Friday pour les bons plans NoFrag du week-end
Le Black Friday, c’est officiellement aujourd’hui, même si ça fait plus d’une semaine que ça a commencé. Les bons plans NoFrag du week-end continuent à en profiter en dévalisant les rayons de notre partenaire Amazon. Leurs vitres sont tellement sales qu’on ne voit plus à travers. Un petit robot pour nettoyer tout ça sera parfait. Il faudra aussi prendre un peu de scotch au cas où. Tiens, une enceinte connectée et sa prise intelligente ! Super pour écouter de la bonne musique sur leur nouvelle platine. Et pour la sieste, ce bandeau incroyable. Par contre, pour les tours en vélo, mieux vaut avoir les oreilles dégagées et les pieds au chaud. Retour dans le bureau avec cette sonnette connectée, idéale pour savoir quand ouvrir et récupérer un ravitaillement en Kronenchips. Et pour la déco ? Une batterie de cuisine. Parce qu’ils sont de vrais gamers, quelques Lego à thème feront très bien l’affaire à côté de cet objet étrange, mais design. On termine avec l’inévitable sorbetière ainsi que ce siège auto, pour bricoler un setup simu et accompagner cet ensemble volant, pédales et levier de vitesse. Et voilà, encore un Black Friday réussi !
Les bons plans Amazon
C’est bientôt la fin de la Black Friday week chez notre partenaire Amazon, et Gothax commence à ne plus trouver grand chose du côté des CPU et CGU. Mais il y a encore quelques trucs sympas :
- Le boîtier Thermaltake Ceres 350 MX à 110 €.
- L’alimentation MSI MPG A850G à 115 €.
- La carte mère GIGABYTE B650E A Elite X Ice à 233 €.
- Le CPU AMD Ryzen 5 9600X à 268 €.
- 32 Go de DDR5 CORSAIR VENGEANCE 2x16Go 6000MHz CL30 à 108 €.
- Ou si vous préférez un peu de couleur, 32 Go de DDR5 CORSAIR VENGEANCE RGB 2x16Go 6000MHz CL30 à 115 €.
- La carte graphique GIGABYTE RX7900 XT à 733 €.
- Le SSD M.2 NVMe WD Blue SN580 2 To à 100 €.
- Et pour les données, le SSD M.2 NVMe BX500 4To à 206 €.
- Pour éviter de tout flinguer au premier orage, l’onduleur Eaton de 850VA à 108 €.
- Pour éviter de se flinger le dos, un bureau FLEXISPOT Assis Debout Électrique à 2 Moteurs à 170 € en cochant le coupon.
- Et pour garder ses pieds au chaud (encore), les pantoufles TIESTRA à 21 €.
Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Un premier patch (qu’on espère d’une longue série) vient d’arriver pour l’incroyable S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Certes, il ne va pas régler tous les bugs, mais ça pourrait permettre de profiter presque complètement du titre. En attendant notre test (qui sera globalement positif), pourquoi ne pas craquer pour le jeu avec une petite promotion ? Le code promo NOFRAGSTALKER de chez notre partenaire Gamesplanet permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition standard à 48 €, l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.
Et sinon, ils préparent déjà Noël chez Gamesplanet (on a vérifié, ces jeux-là sont moins cher que sur Steam) :
- Le très bon jeu de stock car Wreckfest est à moins de 10 €.
- Le plutôt correct RoboCop: Rogue City est à 16 €.
- Le remake Age of Mythology: Retold semble conquérir le cœur des joueurs, et bénéficie de 35 % de réduction, ce qui le fait à 19,5 €.
- Le difficile, mais joli rogue-lite Returnal est à –53 %, soit 28 €.
- Marvel’s Spider-Man Remastered, qui a convaincu toute la sphère vidéoludique, est également à –53%, soit 28 €.
- Le chouette jeu de stratégie Total War: WARHAMMER III est à –62 %, soit 23 €.
- Le jeu de gestion Jurassic World Evolution 2 est à 16 €.
- Le franchement pas ouf, mais tout de même intéressant dans ses concepts Star Wars Republic Commando, est à moins de 2 €.
- Parce qu’on sait que vous aimez les simulateurs polonais dégueu, Gym Manager est à 6,25 €.
- Ghostrunner est à 7,75 €, et Ghostrunner II à 8,49 €.
- Control Ultimate Edition est à 7 €.
Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Merci à tous pour votre soutien !
Dead Man’s Promise, le DLC de Blood West, dévoile son arsenal
Après avoir dévoilé le DLC Dead Man’s Promise de Blood West, le studio Hyperstrange a diffusé récemment sur la chaine officielle YouTube de leur nouvel éditeur New Blood Interactive, une bande-annonce dévoilant l’arsenal présent dans cette nouvelle extension. En shaman qui se respecte, vous pourrez opter pour des armes exotiques telles qu’une poupée vaudou, une lance, divers bâtons enchantés et des pattes d’ours. Ces dernières peuvent maudire vos adversaires et vous infliger des malus ou bonus au passage. Mais si vous êtes plutôt de la vieille école, vous aurez également accès à des armes à feu, un arc, une sarbacane et des bâtons de dynamite. Pour en rajouter une couche, les devs terminent subtilement la vidéo avec une référence au sympathique Dusk.
En attendant plus d’infos sur la sortie du DLC, vous pouvez vous procurer Blood West en profitant de la promotion à -52 % sur Steam soit environ 12 € et à -45 % sur GoG soit moins de 13 € jusqu’au 4 décembre, ou payer plein pot sur l’Epic Games Store. Également, si vous avez un peu de temps libre, vous pouvez consulter le test de notre expert Stuka sur le jeu.