Vue normale
Beyond the Horizon
Knights in Tight Spaces
PROJECT WRAITH devient WRAITH OPS et dévoile du gameplay
Après une vidéo plutôt encourageante en février dernier, Grassrootz, le studio derrière le développement de PROJECT WRAITH, a été convié au Galaxies Gaming Showcase 2025. Durant l’événement, un nouveau trailer a été diffusé pour rappeler que le nom de leur jeu est devenu officiellement WRAITH OPS et montrer du gameplay dynamique à la Call of des années 2010. En effet, l’action a l’air plutôt rapide et nerveuse, avec un gunplay qui s’est largement amélioré. Il faut dire que l’on était pas spécialement emballé par la proposition des devs, mais force est de constater que WRAITH OPS pourrait être une expérience intéressante au final.
Également, suite la mise à jour de la page Steam, on apprend un peu plus sur le synopsis du jeu, à savoir que vous devrez choisir entre deux factions (Aegis Industries et Volga Battalion) ayant pour objectif retrouver et récupérer les vestiges du mystérieux Project Wraith. Outre le customisation d’équipements et les quatre modes de jeu vus et revus, il est mentionné un système météorologique dynamique et de dégâts réalistes pour récompenser le skill.
Les devs ont initialement prévu une sortie pour 2025, mais la page Steam du jeu n’en fait nullement mention. En attendant plus de précisions sur la date de sortie du jeu, vous pouvez ajouter WRAITH OPS à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes emballé.
COVENANT, le FPS soulslike coop et PVP, revient avec une nouvelle bande-annonce
Découvert en fin d’année dernière, COVENANT, développé par le studio Legion composé d’anciens devs ayant travaillé sur les licences telles qu’Apex Legends, Call of Duty, Halo, Destiny, Battlefield, et même DOOM, refait parler de lui à l’occasion du Galaxies Gaming Showcase 2025. Dans ce nouveau trailer, on y voit surtout un succession de panoramiques des divers environnements que nous pourrons explorer, et quelques extraits de gameplay. Dans cet univers sombre, vous incarnerez un messenger, un ange guerrier envoyé par les Composers pour découvrir la vérité derrière la disparition de l’un des vôtres, Malach, et d’une entité nommée la Creation.
En sa qualité de soulslike, la difficulté sera relevée avec des ennemis et des boss aux coups dévastateurs. Vous risquez donc de mourir un nombre incalculable de fois si vous êtes néophyte dans ce genre de jeu. Pour les autres, ce sera une partie de « plaisir » jusqu’à atteindre la satisfaction orgasmique d’avoir déboîté un boss. La direction artistique est toujours très marquée dark fantasy et semble plutôt pas mal, espérons qu’autant d’attention sera portée au gunfeel.
Le développement de COVENANT ayant à peine débuté, aucune date de sortie n’est prévue pour le moment. En attendant de nouvelles news, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Leçon de team building dans la dernière bande-annonce FBC: Firebreak
Invité au Galaxies Gaming Showcase 2025, le studio Remedy Entertainment a profité de l’occasion pour dévoiler une nouvelle bande-annonce de FBC: Firebreak, un FPS coopératif se déroulant dans l’univers du jeu Control. Bien que vous pourrez jouer seul (si vos amis sont des boulets), il est question ici de rappeler l’importance de la synergie d’une équipe. Par exemple, l’un des joueurs pourra utiliser son arme pour libérer son coéquipier de l’emprise de post-it ou d’une masse rose envahissante, voire éteindre des feux. Il est également intéressant de constater que l’on pourra interagir avec l’environnement meurtrier (blizzard, radiation, pièges en tout genre…), que ce soit en tirant dans le sprinkler ou en profitant des flammes émanant d’énormes ventilos.
Vous l’aurez compris, trouvez vite des amis pour former une équipe au risque que la situation dégénère vite. Sinon, FBC: Firebreak est toujours prévu pour l’été 2025 et si vous souhaitez en apprendre davantage, un live dispensé par les devs est programmé pour le 24 avril.
En attendant de nouvelles infos, vous pouvez ajouter FBC: Firebreak à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store, s’il vous intéresse. Il sera aussi disponible dans le Xbox Game Pass.
Un trailer, mais toujours pas de date pour le puzzle-game ChromaGun 2: Dye Hard
À l’occasion du Galaxies Gaming Showcase 2025, Pixel Maniacs, le studio derrière ChromaGun et sa suite ChromaGun 2: Dye Hard, a dévoilé un court trailer mélangeant gameplay et cinématiques avec une touche d’humour. Contrairement au premier épisode, le studio a désormais l’appui de l’éditeur PM Studios et il sera toujours question d’un puzzle game, dont les énigmes se résoudront avec un pistolet tirant des balles de peintures. À la rédac, durant le Steam Neo Fest de février dernier, on avait bien apprécié la démo qui est d’ailleurs toujours disponible depuis la page Steam du jeu, si vous souhaitez occuper votre temps libre du week-end de Pâques.
Hormis cela, la bande-annonce ne nous apprend pas grand chose et on aurait pu penser qu’une date de sortie serait révélée. Rappelant fortement la franchise Portal, la direction artistique du jeu a l’air plutôt originale surtout lors de l’exploration des mondes parallèles. Quant au gameplay, il semble très intéressant avec la résolution d’énigmes plus tordues les unes que les autres.
Prévu pour courant 2025 et attendant l’annonce d’une date de sortie, vous pouvez toujours ajouter ChromaGun 2: Dye Hard à votre liste de souhaits Steam et jouer à la démo, si vous êtes intéressé.
OMG OMG OMG ! Nouveau scam en vue avec Scary Cargo
Il y a quelques jours, le trailer de Scary Cargo est apparu sur la toile, avec un titre de vidéo plutôt évocateur : « Gameplay Reveal ». Mais si cette vidéo recèle la moindre once de gameplay, alors je suis le pape. Ce n’est qu’une cinématique de bout en bout, avec de prétendus joueurs simulant une partie et criant « OH MY GOD » toutes les 4,4 secondes en moyenne (on a compté). Parce qu’en plus, n’allez pas imaginer que le concept est original : c’est uniquement un rip-off de Lethal Company ou R.E.P.O. Si quelques observateurs ne sont pas dupes, la plupart des messages sous la vidéo sont désolants de stupidité. Ils s’extasient sur le fait que le jeu fait peur ou que c’est beau, et ont l’air très impatients de jeter leur argent au premier développeur solo opportuniste. D’après les messages sur Steam, il semblerait qu’il soit Chinois, mais même son pseudo sur la fiche Steam est louche : il a choisi le nom d’un homme d’affaires turc.
Depuis qu’il a révélé son « jeu », plus de 21 000 personnes l’ont wishlisté, ce qui nous conforte dans l’idée que l’humanité est vouée à sa perte. Le problème, c’est qu’il est maintenant motivé à réellement faire son machin pourri. Croisons les doigts pour qu’il ne fasse pas d’accès anticipé, ou pire, de campagne Kickstarter.
L’étrange immersive & walking sim Militsioner nous montre 10 minutes de gameplay
Cela fait maintenant quatre ans que l’on suit le développement de Militsioner, un jeu à la frontière entre le walking sim et l’immersive sim. La semaine dernière, les développeurs ont partagé, via IGN, une séquence presque ininterrompue d’une dizaine de minutes pour nous montrer quelques possibilités d’interactions. Pour rappel, le but du jeu est de fuir une petite ville des pays de l’Est, placée sous la surveillance d’un policier géant. A priori, son humeur influera sur l’environnement et nos capacités d’action, et il faudra donc discuter avec lui pour qu’il soit dans les meilleures dispositions possibles.
Dans cette séquence, on découvre qu’on sera guidé dans nos actions, grâce à une sorte d’arborescence indiquant les chemins possibles. Cela met bien en valeur l’aspect immersive sim, avec des choix vraiment différents pour atteindre les objectifs. On était déjà enthousiastes avec les précédentes présentations, cette dernière ne fait que conforter notre sentiment. Visuellement, c’est très correct, mais le framerate est un peu limite, ce qui laisse craindre une optimisation pas encore au top. D’un autre côté, aucune date de sortie n’a encore été annoncée, ils ont peut-être encore le temps de se pencher dessus. Par contre, Militsioner a maintenant un éditeur : c’est Critical Reflex, le même que pour les walking sim horrifiques THRESHOLD et Mouthwashing, notamment.
En attendant d’avoir une fenêtre de sortie, vous pouvez toujours ajouter Militsioner à votre liste de souhaits depuis sa page Steam s’il vous intéresse.
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NoFrag
- La démo de Deadzone: Rogue n’est finalement pas si nulle et l’accès anticipé débutera le 29 avril
La démo de Deadzone: Rogue n’est finalement pas si nulle et l’accès anticipé débutera le 29 avril
On avait découvert Deadzone: Rogue lors de la sortie de sa démo en novembre dernier. Les développeurs de Tribes 3: Rivals, nous proposaient une variante roguelite de son feu extraction shooter pourri Starsiege: Deadzone. Mais malgré un feeling correct, l’IA de merde et les niveaux un peu nuls ne nous avaient pas convaincus. Malgré tout, il y a une dizaine de jours, les créateurs ont annoncé la sortie de l’accès anticipé pour le 29 avril prochain. Mais une chose a retenu notre attention dans ce billet de blog : « fort de plus de 100 000 whishlists et d’une note de plus de 90 % ». Comment est-ce possible pour une démo aussi pourrave ? Les gens ont-ils toujours plus un goût de merde ?
Par déontologie journalistique (promis, ce n’est pas une insulte), nous avons voulu vérifier si l’expérience avait été retravaillée. Surprise, c’est bien le cas. Alors oui, les ennemis sont toujours des putains de robots, mais ils sont maintenant beaucoup plus vifs, et il y a rapidement un certain challenge. Pareil pour les environnements : ce n’est toujours pas très inspiré, mais ça fonctionne plutôt bien au final. Et il semble que le feeling se soit également légèrement amélioré, alors qu’il n’était déjà pas trop mal. D’autre part, l’aspect roguelite avec les armes de différents niveaux de puissance et effets aléatoires, associées à des augmentations de capacités temporaires, accroche immédiatement. Enfin, cerise sur le gâteau, il apparaît qu’il soit possible de jouer en coopération. On n’irait pas jusqu’à dire que c’est un sans faute, mais force est de constater que c’est une bien meilleure expérience qu’il y a six mois. Et vu le nombre de wishlist, il est fort probable que le titre ait son petit succès lors de sa sortie. Il sera proposé à 20 € pendant deux semaines, puis à 25 €.
En attendant le 29 avril pour le lancement de l’accès anticipé, vous pouvez toujours tester la démo de Deadzone: Rogue en vous rendant sur sa page Steam.
The Research – part one, la nouvelle mise à jour de Gloomwood est sortie
Après la sortie de la dernière mise à jour de décembre 2024, les devs du jeu Gloomwood sont restés bien silencieux depuis, et ce n’est que dans le courant de la semaine que ces derniers ont publié un billet de blog Steam pour annoncer le déploiement d’une nouvelle mise à jour, The Research. Désormais, vous pouvez vous transformer en Goatman, Bat Barber ou Crowman,et bénéficier de leurs capacités. Pour ce faire, il vous faut au préalable user de votre scie à os sur le cadavre de ces créatures pour récupérer les parties nécessaires à la création d’un sérum. En dehors de ça, vous disposez également d’un journal de bord répertoriant moult informations (carte, recettes de sérum, état de santé…).
Avec cette nouvelle mise à jour, l’action prime davantage sur la discrétion et vous permet d’abattre avec moins de difficulté vos ennemis. Il semblerait même que vos semblables monstrueux vous rejoignent durant vos confrontations. Les devs ont d’ores et déjà annoncé que de nouvelles transformations arriveront plus tard, dont des créatures de plus petites tailles.
Actuellement, Gloomwood est toujours en accès anticipé et bénéficie d’une réduction de -25 % dans le cadre des Lovecraftians Days de Steam, soit un peu moins de 15 €, si vous êtes intéressé.
Entre nostalgie et nouveautés, Painkiller dévoile son arsenal
Cette semaine s’est déroulée le Galaxies Gaming Showcase 2025 et de nombreuses annonces plus ou moins intéressantes ont été faites. Parmi elles, on retrouve une vidéo de Painkiller nouvelle génération, un FPS coopératif où vous devrez détruire du démon à la chaîne pour mériter votre place au paradis. Pour les nostalgiques et les néophytes de la licence, le trailer vous spoile sans remord presque toutes les armes qui seront présentes dans le jeu. Hormis les armes de poing, tout le reste sont les pétoires iconiques du jeu avec des tirs alternatifs. Dans l’ensemble, le gunfeel a l’air pas mal, même si c’est encore joué à la manette.
On notera également que le gatling/rocket gun permet de tirer des projectiles auto-guidés, ceci va ravir nos amis consoleux adeptes de l’aide à la visée. En somme, les devs ne prennent pas trop de risques en jouant la carte de la nostalgie. C’est bien dommage que plus de dix ans après Painkiller Hell & Damnation, il n’y ait pas l’introduction de nouvelles armes plus inventives et impactantes pour marquer le coup.
Sinon, Painkiller est toujours prévu pour l’automne prochain. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.
Découvrez les armes expérimentales de Mouse P.I. For Hire
Dans le courant de la semaine, Fumi Games, le studio derrière le développement du rétro-FPS Mouse P.I. For Hire, a publié une vidéo pour dévoiler quelques armes du jeu. Catégorisées comme expérimentales, ces dernières comprennent :
- The COOL-D permettant de geler vos adversaires et les briser en mille morceaux pour en faire des glaçons apéritifs,
- NO MORE LUKEWARM SODA transformant quiconque touché par un projectile en liquide,
- CLEAN-D projetant de l’acide pour dissoudre la chair de vos ennemis et ne laissant que leur squelette,
- MIND-D faisant exploser n’importe quelle tête grâce à des ondes
Les animations de mort qui s’en suivent sont plutôt marrantes et permettent profiter de la puissance de chaque arme. Le jeu a l’air toujours aussi fun, que ce soit dans sa direction artistique ou son gameplay. Pour rappel, vous incarnerez une souris détective luttant contre la pègre ayant corrompu la ville de Sourisville. En parallèle de la distribution de plombs, vous devrez mener une enquête pour découvrir la vérité derrière la présence de ces gangs tous aussi loufoques les uns que les autres.
La date de sortie est toujours prévue courant 2025. En attendant une annonce plus précise, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
[TEST] Kingdom Come: Deliverance II : de prince à roi, il n’y a qu’un pas
pres un Kingdom Come: Deliverance qui aveiet convencut les joeors, malgré une realisation dung aultres temps & des combats très rigoureus, les Polonais de Warhorse Studios sont retornés sur la suite artiser, Kingdom Come: Deliverance II, mais avecques des deniers bien plus encores. Cela se senteit sur tout du coste de la communication, qui moltepliait les anonces & representations avecques les comediens pris comme essamples por le gieu. Por autant, on nestoit points soucieux sur ço que la compaignee estoit capable de produire, a veüt de lor parcours. Il ne restoit plus qu’à croisier les deitz por que les grosses lacunes du premiers opus söent corrigiées, tot en conservant à moins les qualités descripture. Mais plus on sapprochieit de la date de publication, plus on estoit confiants. Certes, il y a encores des soucis menors, mais cest indubitable : Kingdom Come: Deliverance II est une excellente oevre, & sans dote le meillor gieu de role à la première persone jamais realisé.
Genre : RPG | Développeurs : Warhorse Studios | Éditeur : Deep Silver (Embracer Group) | Plateforme : Steam, GoG, Epic Games Store | Prix : 60 € | Configuration recommandée : i7-13700K, 7800X3D, 32 Go de RAM, RTX 4070, RX 7800 XT | Langues : Tchèque, Français, Anglais… | Date de sortie : 04/02/2025 | Durée de jeu : jusqu’à 120 h
Test effectué sur une version Steam fournie par notre partenaire Gamesplanet.
Quelle descoverte !
ingdom Come: Deliverance II n’est pas comme les autres RPG. C’est un long périple, quelquefois fastidieux, mais extrêmement attachant. Quel jeu peut se vanter de toujours surprendre le joueur après une centaine d’heures, au détour d’un chemin, à la vue d’un panorama d’une crédibilité incroyable ? Le CryEngine a repris du service pour ce deuxième volet, mais on sent que l’équipe artistique s’est démenée pour en tirer le meilleur. Les performances sont admirables, et le rendu est parfois extraordinaire, surtout en pleine nature, grâce à une modélisation superbe et une gestion de la lumière magistrale. À de très nombreuses reprises, alors que je voyageais à cheval entre deux villages, j’ai mis pied à terre pour admirer la composition. Quelques arbres par-ci, un bosquet par-là, le tout sur un terrain aux reliefs très réalistes, qui font inévitablement penser à nos campagnes, même si l’action se déroule ici beaucoup plus à l’est, en Bohème. On sera également amenés à visiter des places fortes, des châteaux et une grande cité, tous admirablement réalisés. On sent que les développeurs ont énormément apporté d’attention aux détails, alors qu’ils ont tout de même créé un vaste monde ouvert, divisé en deux cartes. Ils l’ont peuplé de personnages qui font globalement illusion et apportent de la vie à l’univers, bien qu’ils ne brillent pas spécialement par leur « intelligence ». Il est assez facile d’exploiter leurs faiblesses, et leur comportement est typique du jeu vidéo, mais ce n’est pas choquant, ni réellement gênant.
Une belle estoire
a narration est sans doute la pièce maîtresse de Kingdom Come: Deliverance II. L’histoire débute a priori quelques jours ou semaines après les événements du premier épisode – dont je n’avais fait que l’introduction de quatre heures. Pas d’inquiétude, tout est compréhensible même si vous débutez par cet épisode. Il vous manquera uniquement quelques références peu importantes. La quête principale comporte son lot de rebondissements et de cinématiques de très bonne facture, et nous met rapidement dans une position classique du jeu vidéo : on a tout perdu, et il faut remonter la pente. Si cette aventure est très bien réalisée, la myriade de quêtes secondaires est peut-être la plus grande réussite du titre. Ce qui le différencie de la quasi-totalité de la production vidéoludique, c’est qu’il y a quasiment toujours un imprévu, même pour la moindre des rencontres. C’est bien écrit et j’ai souvent été surpris par les retournements de situations. Les dialogues sont pleins d’humour, mais ce n’est pas trop lourd – en tout cas, à mon goût. J’ai vraiment été transporté, et j’ai pris plaisir à incarner notre héros Henry. J’ai été tiraillé par des choix à faire ou révolté par certains événements. Certes, on voit qu’on est dans un jeu vidéo : les animations ne sont pas parfaites, les échanges dans les dialogues manquent parfois de naturel ou sont un peu trop hachés, et on ne peut pas toujours choisir la nuance que l’on voudrait. Mais on s’y croit quand même et on ressent réellement des émotions.
Des combats de grande arduité
Il est encouragé de parcourir Nexusmods pour façonner l’aventure à sa guise. J’ai par exemple utilisé le mod permettant de supprimer l’animation insupportable pour ramasser les plantes.
ien que je n’aie pas pu le constater par moi-même, la réputation d’avoir des combats catastrophiques précédait Kingdom Come: Deliverance. Aussi, j’appréhendais un peu cette mécanique, d’autant plus que Warhorse persistait à les définir comme « historically acurate ». Finalement, il s’avère que j’ai énormément apprécié. Au lieu des six possibilités d’attaque du premier, on retrouve trois ou quatre angles – selon le type d’arme –, et c’est donc fatalement moins difficile de contrer les assauts adverses. Les animations et l’impact des coups sur les ennemis donnent une très bonne impression de puissance, et les combats singuliers peuvent parfois durer quelques minutes, avec des entrechoquements de lames aussi exaltants que dans un film de chevaliers. On est dans un RPG, c’est en forgeant qu’on devient forgeron – au sens propre, comme au sens figuré. Les combats sont donc difficiles au début, surtout lorsqu’il y a plus d’un adversaire. Mais ils deviennent assez rapidement gérables, et on peut utiliser des préparations pour augmenter sa force ou son endurance afin d’avoir de meilleures chances. D’autre part, il est possible d’user de discrétion pour assassiner les cibles qui ne nous ont pas remarqué et ainsi réduire leur nombre avant un assaut frontal. Les armes de jet sont également difficiles à manier au début de l’aventure, et il faudra beaucoup pratiquer pour maitriser l’arc, l’arbalète et même le canon à main. Mais si l’on a parcouru le monde pour les quêtes secondaires avant de suivre la trame principale, on explose très facilement tout le monde, même à cinq ou six contre un, ce qui peut parfois briser un peu l’immersion. Cela dit, c’est parfois bien utile d’avoir augmenté ses capacités, notamment en infiltration, puisqu’une séquence obligatoire nécessite de se balader dans un château sous le nez des gardes. Un passage plutôt frustrant, heureusement unique dans l’aventure.
Cest dens les vielz pots…
mpossible de se tromper, Kingdom Come: Deliverance II est un RPG pur jus, en droite lignée du précédent jeu : on a des dizaines de compétences que l’on améliore en pratiquant, en étudiant des livres, ou en apprenant auprès de PNJ. Il y en a de globales, comme la force, l’agilité ou l’éloquence, et d’autres plus spécifiques, comme le maniement de l’épée, la fabrication ou l’alchimie. Tous les deux niveaux, on gagne un bonus supplémentaire, souvent situationnel. On aura, par exemple, un gain d’endurance au combat, plus de chances d’impressionner ses interlocuteurs, ou encore, permettre à son chien de chasser. Cette mécanique fonctionne bien : on est toujours impatient de découvrir quelle nouvelle capacité on va pouvoir choisir. Malgré un peu plus de 120 heures de jeu, je n’ai pas pu monter l’ensemble des stats. Cependant, certaines arrivent rapidement au niveau max – notamment celle de l’épée –, ce qui facilite grandement quelques phases de gameplay.
ingdom Come: Deliverance II propose plusieurs activités qui peuvent s’apparenter à des mini-jeux : les dés, l’alchimie et le forgeage. Je ne vais pas vous expliquer le principe des dés, donc passons directement à l’alchimie. Il s’agit d’une méthode très sympa pour réaliser des potions, et j’ai passé pas mal de temps à en fabriquer. Le but est de suivre une recette détaillée dans notre livre, et il faut suivre les instructions. Deux poignées d’ortie, on fait bouillir pendant un sablier, puis on ajoute de la camomille broyée… Vous voyez le principe. A priori, c’est une mécanique reprise du précédent opus, et c’est une très bonne idée, car ça fonctionne parfaitement. Par contre, j’ai beaucoup moins apprécié le travail à la forge, que j’ai trouvé plus répétitif, puisque, je vous le donne en mille, il faut taper à de nombreuses reprises avec son marteau sur la pièce à forger, préalablement chauffée à blanc.
lle aussi reprise du précédent titre, l’interface est un modèle du genre. La carte est magnifique et l’inventaire est très bien réalisé. Il est à la fois esthétique et compréhensible. D’autre part, les objets que l’on peut ramasser font apparaître un petit label en parchemin, qui n’a évidemment aucun sens du point de vue réalisme, mais qui s’intègre à merveille dans le gameplay.
Doulce musique & belles interpretations
ors de la publication des premières previews, quelques semaines avant la sortie du jeu, la presse et les influenceurs francophones avaient été unanimes : le doublage était à chier. Assez rapidement, l’éditeur Plaion (qui possède Deep Silver) avait indiqué qu’un nouvel enregistrement était en cours, et qu’il serait proposé en partie à la sortie du jeu, puis complètement dans un patch ultérieur. D’un naturel moqueur, j’étais donc plutôt enthousiaste de découvrir la catastrophe le jour de la sortie. Mais j’ai été assez déçu : finalement, le doublage des quêtes du début du jeu avait été corrigé en priorité, et c’était déjà de très bonne qualité. Comme j’ai avancé plutôt lentement dans l’aventure, le patch complet est arrivé avant que je ne rencontre trop d’incohérences. Cependant, il reste quelques PNJ atrocement doublés, mais c’est tellement nul qu’il est difficile de savoir si c’est le produit d’une intelligence artificielle ou celui d’un aphasique sous Lexomil. Heureusement, c’est largement compensé par le très bon travail effectué sur tous les autres personnages, notamment les principaux, dont l’interprétation fait plaisir à voir. Les intonations sont pertinentes et collent parfaitement aux situations, c’est vraiment chouette. De son côté, la musique médiévale est également superbe. Certains morceaux restent en tête – surtout après 100 heures de jeu –, et il m’est souvent arrivé de siffloter quelques airs. On peut d’ailleurs trouver l’OST sur les différentes plateformes de streaming et sur YouTube.
Vive le roy !
ingdom Come: Deliverance II est une expérience incroyable. Le monde ouvert créé par Warhorse Studio est à la fois très crédible, mais aussi extrêmement beau, surtout en pleine nature, avec la lumière du crépuscule rasant les hautes herbes. Pour autant, il tourne plutôt bien et ne devrait pas poser trop de soucis de performances. Mais si on est attiré par ses atours, c’est pourtant bien sa narration qui nous retient : pleine de rebondissements, de surprises et d’humour, l’histoire nous emporte volontiers, même dans les nombreuses quêtes secondaires. Côté gameplay, on craignait que les mécaniques de combat soient un peu rugueuses, compte tenu de l’attachement des développeurs à la précision historique. Cependant, il s’avère que c’est très plaisant, voire exaltant en duel. Certes, on est dans un RPG, donc mieux vaut développer les compétences des domaines que l’on apprécie pour profiter au mieux du titre. L’inconvénient, c’est que certains passages pourront devenir un peu trop faciles après quelques dizaines d’heures, notamment les affrontements contre plusieurs adversaires, qui prennent une tournure parfois comique. L’immersion reste néanmoins très bonne, notamment grâce à la cohérence de l’univers, uniquement brisée de-ci, de-là par le comportement de quelques PNJ. Et les activités annexes que sont le forgeage et l’alchimie apportent des mécaniques intéressantes, voire amusantes. Tout cela se fait dans une ambiance musicale admirable, et avec des doublages français globalement très réussis, sauf rares exceptions. Si vous avez une centaine d’heures devant vous, n’hésitez pas, lancez-vous, même si vous n’avez pas fait le premier.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
Les bons plans NoFrag du week-end préparent Pâques
Dans quelques jours, les bons plans NoFrag du week-end fêteront Pâques. Mais si, vous savez, ce jour où les cloches volent et où les lapins chient des œufs, comme c’est écrit dans la Bible. Cette année, vous invitez, alors il faut bien se préparer. En apéritif, rien de mieux que des olives décorées, fichées sur de jolis pics, et accompagnées d’un petit Spritz. Pour l’entrée, proposez une petite terrine et des rondelles de saucisson, qui épateront à coup sûr vos convives. On passe à la volaille pour le premier plat, avec une recette mère & fille : « belle dinde fourrée à l’œuf dur et sa crème de champignons ». Le second plat est évidemment la recette père & fils : « paupiettes de veau au steak haché de taureau et leur sauce rouge, accompagnées de fines galettes de tubercules ». Vous aurez pris le soin de dresser la table avec des couverts de bon aloi. Vient ensuite le plateau de fromages. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Pour le dessert, on reste dans le thème du lapin, avec un carrot cake, agrémenté de quelques friandises. C’est pas le tout, il ne faut pas oublier de cacher des chocolats dans le jardin, sinon les enfants vont être déçus ! Alors ne lésinez pas sur la quantité. Et voilà, vous avez les ingrédients d’une journée inoubliable !
Les bons plans Amazon
Même en vacances, notre expert Gothax est allé explorer les rayons de notre partenaire Amazon pour vous proposer une petite sélection :
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- Le CPU AMD Ryzen 7 9800X3D à 532 €.
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- Ou le système de watercooling CORSAIR Nautilus 360 RS ARGB à 120 €.
- La carte graphique Gigabyte GeForce RTX 5070 WINDFORCE OC à 654 €.
- Le SSD M.2 NVMe WD Blue SN580 2 To à 110 €.
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- Ou 32 Go de RAM DDR5 CORSAIR VENGEANCE 2x16Go 6000MHz CL30 à 120 €.
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Les bons plans Gamesplanet
On vous rappelle que DOOM: The Dark Ages, qui sort le 15 mai 2025, bénéficie toujours de 11 % de réduction sur ses précommandes avec le code promo DOOMFRAG. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 €. Mais il y a aussi de nombreuses promotions proposées par notre partenaire Gamesplanet :
- Le RPG français Clair Obscur: Expedition 33, qui sort le 24 avril prochain, bénéficie de 15 % de réduction, soit moins de 43 € pour la version standard et 51 € pour la version deluxe.
- Le très bon puzzle-game & rogue-lite Blue Prince est à –15 %, soit moins de 26 €.
- Stygian: Outer Gods, un jeu horrifique dans l’univers de Cthulhu, vient de sortir, et bénéficie de –20 % de réduction, ce qui le fait à 16 €.
- Le rétro-FPS Viscerafest vient d’arriver en 1.0, et est à –30 %, soit 14 €.
- Outer Wilds est à –50 %, soit moins de 12 €.
- Si vous aimez les chats, Stray est à –50 %, soit 14 €.
- Et si vous n’aimez pas les chats, Postal 2 est à –10 %, soit 9 €.
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Merci à tous pour votre soutien !
Vente à la découpe
Cataclismo
Le walking-sim horrifique Necrophosis sortira le 25 avril
On avait testé la démo de Necrophosis l’année dernière, et on avait trouvé ça plutôt sympa, bien qu’un peu décevant graphiquement. En effet, malgré la direction artistique assez particulière, inspirée de Zdzisław Beksiński, le manque de détails et les animations bancales ne nous avaient pas vraiment convaincus. À priori, ça n’a pas beaucoup évolué, comme on peut le voir dans la vidéo annonçant la sortie du jeu pour le 25 avril prochain.
Par contre, on espère que les puzzles seront un peu plus compliqués que dans la démo – toujours disponible –, car on ne peut pas dire qu’ils faisaient chauffer le cerveau. Ils étaient plus un prétexte pour explorer les lieux qu’une véritable mécanique de gameplay. Reste l’ambiance, qui semble plutôt réussie, pour tenter de nous transporter tout au long de l’aventure.
En attendant sa sortie la semaine prochaine, vous pouvez ajouter Necrophosis à votre liste de souhaits Steam s’il vous fait de l’œil.
Ad Mortem, un nouveau First Person Slasher dark fantasy
Alors qu’on vous parlait en début de mois de FIEFDOM, un nouveau jeu inspiré de Chivalry ou Mordhau, mais avec de la magie, un autre représentant des First Person Slashers a pointé le bout de son épée dans une sombre bande-annonce il y a quelques jours : Ad Mortem. Exit les sorts kikoolol, on est ici plongé dans les ténèbres avec une direction artistique que ne renierait pas votre petit cousin emo. À priori, c’est le premier jeu du studio britannique Head On Studio, tout de même composé d’une quinzaine de personnes, dont des « melee slasher veterans » et des développeurs expérimentés. Ils nous promettent un mode de jeu compétitif en 5v5, mais aussi de la coopération jusqu’à 5 joueurs avec une petite touche de roguelite en PvE.
Les développeurs bossent dessus depuis presque cinq ans et ce qu’on voit semble plutôt réussi. Espérons qu’ils maitrisent suffisamment l’Unreal Engine 5 pour qu’on ait une expérience fluide. Comme ses modèles, Ad Mortem a l’air de proposer un gameplay plutôt technique et exigent, ainsi que du gore et des démembrements assez amusants. On nous promet également du lore, des factions et différentes classes de guerriers, qu’on vous laissera consulter directement sur le site officiel. À noter qu’une campagne Kickstarter est prévue à une date ultérieure.
Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été évoquée. Mais en attendant d’en savoir plus, vous pouvez ajouter Ad Mortem à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.