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Reçu aujourd’hui — 3 novembre 2025Actualités numériques

The Curious Case of the Bizarre, Disappearing Captcha

Par :msmash
3 novembre 2025 à 19:25
Captchas have largely vanished from the web in 2025, replaced by invisible tracking systems that analyze user behavior rather than asking people to decipher distorted text or identify traffic lights in image grids. Google launched reCaptcha v3 in 2018 to generate risk scores based on behavioral signals during site interactions, making bot-blocking technology "completely invisible" for most users, according to Tim Knudsen, a director of product management at Google Cloud. Cloudflare followed in 2022 by releasing Turnstile, another invisible alternative that sometimes appears as a simple checkbox but actually gathers data from devices and software to determine if users are human. Both companies distribute their security tools for free to collect training data, and Cloudflare now sees 20% of all HTTP requests across the internet. The rare challenges that do surface have become increasingly bizarre, ranging from requests to identify dogs and ducks wearing various hats to sliding a jockstrap across a screen to find matching underwear on hookup sites.

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[Bon plan] Intel Core i5-12400F à 89,90€ livré

Les temps sont durs pour ceux qui veulent se monter une configuration premier prix avec des performances décentes. Il y a encore quelques mois de cela, on pouvait se tourner vers un AMD Ryzen 5 5600(X) ou un Intel Core i5-12400F vers 100 ou 110 €, y ajouter 32 Go de DDR4 pour 55 €  et une carte mère...

Maps de Battlefield 6 vs autres Battlefield : y a que la taille qui compte ?

Il y a quelques jours, nous vous faisions état d'un bad buzz de Battlefield REDSEC sur Steam à cause principalement des acheteurs de Battlefield 6 qui se sentaient floués par ce dernier. En cause, hormis une ressemblance avec Warzone, la taille des maps plus grandes qui permettent un jeu à 100 joueu...

Studio Ghibli, Bandai Namco, Square Enix Demand OpenAI Stop Using Their Content To Train AI

Par :msmash
3 novembre 2025 à 18:57
An anonymous reader shares a report: The Content Overseas Distribution Association (CODA), an anti-piracy organization representing Japanese IP holders like Studio Ghibli and Bandai Namco, released a letter last week asking OpenAI to stop using its members' content to train Sora 2, as reported by Automaton. The letter states that "CODA considers that the act of replication during the machine learning process may constitute copyright infringement," since the resulting AI model went on to spit out content with copyrighted characters. Sora 2 generated an avalanche of content containing Japanese IP after it launched on September 30th, prompting Japan's government to formally ask OpenAI to stop replicating Japanese artwork. This isn't the first time one of OpenAI's apps clearly pulled from Japanese media, either -- the highlight of GPT-4o's launch back in March was a proliferation of "Ghibli-style" images. Altman announced last month that OpenAI will be changing Sora's opt-out policy for IP holders, but CODA claims that the use of an opt-out policy to begin with may have violated Japanese copyright law, stating, "under Japan's copyright system, prior permission is generally required for the use of copyrighted works, and there is no system allowing one to avoid liability for infringement through subsequent objections."

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Windows 7 Squeezed To 69MB in Proof-of-Concept Build

Par :msmash
3 novembre 2025 à 18:16
A developer operating under the handle @XenoPanther has stripped Windows 7 down to 69MB. The OS boots but runs almost nothing because critical files like common dialog boxes and common controls are missing. @XenoPanther described the project on X as "more of a fun proof of concept rather than something usable." The desktop appears and the genuine check remains intact.

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arXiv Changes Rules After Getting Spammed With AI-Generated 'Research' Papers

Par :msmash
3 novembre 2025 à 17:21
An anonymous reader shares a report: arXiv, a preprint publication for academic research that has become particularly important for AI research, has announced it will no longer accept computer science articles and papers that haven't been vetted by an academic journal or a conference. Why? A tide of AI slop has flooded the computer science category with low-effort papers that are "little more than annotated bibliographies, with no substantial discussion of open research issues," according to a press release about the change. arXiv has become a critical place for preprint and open access scientific research to be published. Many major scientific discoveries are published on arXiv before they finish the peer review process and are published in other, peer-reviewed journals. For that reason, it's become an important place for new breaking discoveries and has become particularly important for research in fast-moving fields such as AI and machine learning (though there are also sometimes preprint, non-peer-reviewed papers there that get hyped but ultimately don't pass peer review muster). The site is a repository of knowledge where academics upload PDFs of their latest research for public consumption. It publishes papers on physics, mathematics, biology, economics, statistics, and computer science and the research is vetted by moderators who are subject matter experts.

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Vous trouvez la PlayStation 5 grosse et moche ? Métamorphosez-la en Tiny PS5 Redux !

En principe, l’intérêt d’une console par rapport à un PC réside dans sa simplicité : une interface pensée pour la manette, et un matériel qu’il n’est pas nécessaire de toucher. Mais bien sûr, certains n’aiment pas faire simple quand ils peuvent faire compliqué... [Tout lire]

Perturbations d’internet : un trimestre très agité selon Cloudflare

3 novembre 2025 à 16:35
Welcome to Texas yeah !
Perturbations d’internet : un trimestre très agité selon Cloudflare

Dans son dernier rapport consacré aux perturbations d’Internet, Cloudflare confirme les tendances observées : de nombreuses et importantes coupures ont lieu un peu partout. Mais les causes peuvent être multiples, entre décisions politiques, facteurs techniques et jusqu’aux catastrophes naturelles.

Cloudflare est dans une position assez unique, puisque ses protections sont utilisées par 20 % du web. Un étalement suffisamment vaste pour que l’entreprise publie régulièrement des rapports sur ce qu’elle voit passer depuis sa tour d’observation. Chaque trimestre, elle publie ainsi un rapport sur les perturbations d’internet. Elles sont nombreuses et proviennent de causes très variées, parfois improbables, comme on peut le voir dans sa dernière publication.

Coupures politiques

Les perturbations entrainées par des décisions politiques sont souvent les plus visibles : Soudan, Syrie, Vénézuéla, Irak ou encore Afghanistan ont tous eu des coupures consécutives à des ordres du gouvernement.

Selon Cloudflare, les raisons peuvent largement varier. Au Soudan par exemple, les coupures enregistrées pourraient correspondre à une période d’examens scolaires, et donc à une mesure extrême pour empêcher les sujets de circuler. Cette manière de procéder correspond à des observations déjà faites par le passé, notamment en 2021 et 2022.

Même chose en Syrie, avec cette fois un message officiel du ministère syrien de l’Éducation sur Telegram, avertissant que des réseaux de triche ont été découverts. D’importantes perturbations ont donc été constatées sur les jours d’examen correspondant aux périodes des certificats d’études élémentaires et d’études secondaires, en juin et juillet principalement.

L’Irak a pris des décisions semblables. Le gouvernement du Kurdistan irakien a ainsi décrété une suspension complète d’internet tous les samedis, lundis et mercredis entre le 23 aout et le 8 septembre.

Il y a bien sûr la grosse coupure en Afghanistan survenue il y a quelques semaines et dont nous nous étions fait l’écho. « Cette mesure a été prise pour prévenir le vice », affirmait alors le responsable d’une province du Nord mi-septembre. Les répercussions avaient été multiples, empêchant notamment des milliers d’étudiants de suivre leurs cours en ligne. Le Monde avait rapporté les inquiétudes de l’ONU, qui évoquait des conséquences « extrêmement graves », avec notamment des répercussions sur le système bancaire et le trafic aérien. Lors du retour des connexions, « des scènes de liesse parmi la population, notamment dans la capitale afghane », avaient été observées.

Dégâts sur la fibre optique : entre travaux et soupçons de sabotage

L’autre grande cause dans les coupures, ce sont bien sûr les dégâts sur les grands câbles de fibre optique qui courent au fond des mers et des océans. Début juillet par exemple, en République dominicaine, la société Claro avertissait sur X de dégâts sur deux câbles de fibre optique coup sur coup, causés par des entreprises différentes (intervenant sur l’eau et l’électricité).

Situation similaire en Angola, avec des travaux routiers ayant entrainé « qui ont affecté les interconnexions nationales par fibre optique ». L’opérateur Unitel Angola avait subi une baisse de 95 % de son trafic, témoin de l’ampleur de la coupure. Comme le signale Cloudflare toutefois, ces explications ont été contestées par des ONG, car la panne est survenue durant un mouvement de protestation contre la hausse des prix des carburants.

Citons les cas du Pakistan et des Émirats arabes unis que nous avions abordés dans nos colonnes. L’accident s’est produit dans les eaux du Yémen, ce qui faisait dire à l’expert en câbles sous-marins Roderick Beck qu’avec une profondeur de 100 mètres seulement, il s’agissait probablement d’une cause liée à un bateau, par la pêche ou par une ancre. La rupture avait causé des ralentissements au Pakistan et aux Émirats arabes unis. La piste de l’attaque volontaire n’était pas écartée.

Plus improbable en revanche, un câble de fibre optique a été rompu au Texas le 26 septembre à cause… d’une balle perdue. Les conséquences ont cependant été limitées, avec des problèmes circonscrits à la région de Dalles et n’ayant entrainé qu’une baisse du trafic de 25 % pendant environ deux heures.

Pannes de courant, catastrophes naturelles, incendies, cyberattaques…

Les pannes de courant peuvent avoir des conséquences importantes sur la disponibilité d’internet. En République tchèque par exemple, la chute d’un câble électrique le 4 juillet a entrainé une vaste panne de courant. Celle-ci a eu un effet très concret sur la disponibilité du réseau pendant approximativement 6 heures, entrainant une baisse de trafic de 32 % à l’échelle du pays.

Des pannes d’électricité expliquent des perturbations similaires dans des îles comme Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Curaçao, ou encore à Gibraltar, où une entreprise a sectionné trois câbles à haute tension par erreur, avec à la clé une chute de 80 % du trafic dans le pays pendant environ 7 heures. Selon Cloudflare toutefois, c’est Cuba qui connait le plus de coupures de ce type, avec de très nombreuses pannes d’électricité. Le 10 septembre par exemple, une panne a entrainé une chute de 60 % du trafic pendant plus de 24 heures.

Côté catastrophes, la seule référencée par le rapport est l’impressionnant séisme ayant eu lieu dans la province du Kamchatka en Russie. Avec une magnitude de 8,8 sur l’échelle de Richter, ses puissantes secousses ont déclenché des alertes au tsunami dans plusieurs régions, notamment au Japon ou dans les États américains de l’Alaska et d’Hawaï. Si le trafic a chuté de 75 % dans la province juste après le tremblement de terre, Cloudflare indique toutefois qu’il s’est très vite rétabli. Notez que le rapport de Cloudflare était déjà bouclé au moment de l’ouragan Melissa et de son impact catastrophique en Jamaïque.

Le Yémen fait en outre partie des pays revenant le plus souvent dans le rapport. D’abord parce que le pays est le seul référencé sur les trois derniers mois à avoir subi une cyberattaque d’ampleur, suffisante pour entrainer une perturbation à l’échelle du pays, avec une baisse significative du trafic chez le fournisseur d’accès YemenNet. Ensuite car le Yémen, comme le Soudan, a été largement touché par la panne de Starlink en juillet. Pendant environ 2h30, le trafic a chuté de moitié dans ces pays, de même qu’au Zimbabwe ainsi qu’au Tchad, interrogeant sur la dépendance à un prestataire unique. Cloudflare signale d’ailleurs une autre panne de Starlink pendant une heure le 15 septembre. La société indique que Starlink avait initialement reconnu la panne, avant de supprimer son message sur X.

Diversifier pour résister

Les tendances observées dans les précédents rapports se renforcent, notamment sur les coupures décidées par les gouvernements, en pleine recrudescence selon Cloudflare. La pratique est controversée mais tend à se normaliser dans certaines régions. Si leur nombre augmente, leur portée varie considérablement d’un pays à l’autre cependant, de même que les causes, tout du moins officiellement.

De même, si les accidents et les catastrophes peuvent survenir n’importe où, la résilience affiche d’importantes disparités selon les régions. Sans surprise, celles ayant un nombre plus élevé de fournisseurs d’accès et de chemins alternatifs pour la connectivité sont moins touchées par les pannes et récupèrent souvent plus vite.

Dans l’ensemble, quelles que soient les causes des coupures, les conséquences sont presque toujours les mêmes, avec un impact économique et social, qu’il s’agisse d’étudiants ne pouvant plus suivre leurs cours, des coupures dans les services financiers voire bancaires, le commerce électronique ou encore la télémédecine. Selon Cloudflare, la seule solution est d’accentuer la résilience et la diversité des infrastructures pour minimiser les coupures.

États-Unis : reconnaissances biométriques sans échappatoire pour les contrôles d’identité

3 novembre 2025 à 16:06
ICEtagram
États-Unis : reconnaissances biométriques sans échappatoire pour les contrôles d’identité

L’ICE, la police de l’immigration états-unienne, utilise une application de reconnaissance faciale pour vérifier l’identité des personnes qu’elle contrôle dans la rue. Selon des documents du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, il ne serait pas possible de refuser le scan de son visage.

Les agents de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens, ont maintenant à leur disposition une application de reconnaissance faciale. Celle-ci leur permet de vérifier l’identité de personnes qu’ils arrêtent dans la rue sans qu’elles ne puissent refuser. Depuis des mois, plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux, montrant que les agents de l’ICE n’hésitent pas à s’en servir pour contrôler des jeunes en vélo, des personnes dans leur voiture ou à pieds.

Cet été, 404 Media révélait que les agents de l’ICE pouvaient utiliser via leur smartphone une application dédiée : Mobile Fortify.

Celle-ci permet aux utilisateurs de vérifier l’« identité biométrique en temps réel grâce à la capture d’empreintes digitales sans contact et d’images faciales », deux fonctionnalités directement disponibles sur le smartphone fourni par l’ICE à ses agents, expliquait un email interne de l’ICE qu’ont pu obtenir nos confrères.

Mobile Fortify s’appuie sur la base de données de photos prises aux douanes des États-Unis par la CBP (Customs and Border Protection), l’autre agence de l’immigration états-unienne.

Impossible de refuser

Mais, selon des documents officiels du département de la Sécurité intérieure des États-Unis récemment obtenus par 404 Media, il serait impossible pour les personnes contrôlées de refuser la reconnaissance faciale effectuée par Mobile Fortify. L’agence a donné très peu d’informations sur cette application.

En septembre dernier, explique le Chicago Sun Times, neuf sénateurs démocrates ont écrit [PDF] au directeur de l’ICE pour avoir plus d’informations sur cette application qui « permettrait aux agents de pointer un smartphone vers le visage ou les empreintes digitales d’une personne et de l’identifier grâce à une comparaison biométrique avec plusieurs bases de données fédérales ». Le média de l’Illinois explique d’ailleurs qu’elle n’est qu’une partie d’« un arsenal croissant » d’outils biométriques de vérification d’identité et de statut, citant aussi la reconnaissance de l’iris, l’utilisation de lecteurs de plaques d’immatriculation et la comparaison des empreintes digitales dans les diverses bases de données de police et de services d’immigration.

Les documents obtenus par 404 Media confirment que Mobile Fortify utilise la base de données du « service de vérification des voyageurs » du CBP mais aussi d’autres bases de données pour chercher une correspondance avec le visage de la personne interpelée parmi 200 millions d’images.

Des données stockées pendant 15 ans

Selon l’un des documents, les données de n’importe quelle personne peuvent être collectées : « bien que l’application Mobile Fortify ait pour objectif d’identifier les étrangers susceptibles d’être expulsés des États-Unis, les utilisateurs peuvent l’utiliser pour collecter des informations identifiables sur des individus, indépendamment de leur citoyenneté ou de leur statut d’immigration. Il est concevable qu’une photo prise par un agent à l’aide de l’application mobile Mobile Fortify puisse être celle d’une personne autre qu’un étranger, y compris un citoyen américain ou un résident permanent légal ». D’ailleurs, comme le fait remarquer ArsTechnica, dans cette vidéo où l’agent de l’ICE demande de scanner le visage de la personne, celle-ci affirme être un citoyen américain et avoir déjà montré sa carte d’identité.

Les photos pourront ensuite être utilisées par le CBP pendant des années : « le CBP enregistre les nouvelles photographies et empreintes digitales, prises à l’aide de Mobile Fortify […] et les conserve pendant 15 ans ». Si l’application est censée servir en priorité aux agents de l’ICE, 404 Media note que les documents prévoient que les agents du CBP assignés à des tâches de l’ICE peuvent aussi l’utiliser. Et nos confrères soulignent que des dizaines de milliers d’agents ont été réassignés à l’ICE récemment.

« Les responsables de l’ICE nous ont dit qu’une correspondance biométrique apparente établie par Mobile Fortify constituait une détermination « définitive » du statut d’une personne et qu’un agent de l’ICE pouvait ignorer les preuves de citoyenneté américaine, y compris un certificat de naissance, si l’application indiquait que la personne était un étranger », explique l’élu démocrate à la Chambre des représentants, Bennie G. Thompson interrogé par Arstechnica. Selon lui, cette application est « dangereuse » et constitue une « attaque inconstitutionnelle contre les droits et libertés des Américains ».

« Nous aurions dû interdire l’utilisation de la reconnaissance faciale par le gouvernement lorsque nous en avions l’occasion, car elle est dangereuse, invasive et constitue une menace inhérente aux libertés civiles », s’est lamenté Matthew Guariglia de l’Electronic Frontier Foundation auprès de 404 Media.

Perturbations d’internet : un trimestre très agité selon Cloudflare

3 novembre 2025 à 16:35
Welcome to Texas yeah !
Perturbations d’internet : un trimestre très agité selon Cloudflare

Dans son dernier rapport consacré aux perturbations d’Internet, Cloudflare confirme les tendances observées : de nombreuses et importantes coupures ont lieu un peu partout. Mais les causes peuvent être multiples, entre décisions politiques, facteurs techniques et jusqu’aux catastrophes naturelles.

Cloudflare est dans une position assez unique, puisque ses protections sont utilisées par 20 % du web. Un étalement suffisamment vaste pour que l’entreprise publie régulièrement des rapports sur ce qu’elle voit passer depuis sa tour d’observation. Chaque trimestre, elle publie ainsi un rapport sur les perturbations d’internet. Elles sont nombreuses et proviennent de causes très variées, parfois improbables, comme on peut le voir dans sa dernière publication.

Coupures politiques

Les perturbations entrainées par des décisions politiques sont souvent les plus visibles : Soudan, Syrie, Vénézuéla, Irak ou encore Afghanistan ont tous eu des coupures consécutives à des ordres du gouvernement.

Selon Cloudflare, les raisons peuvent largement varier. Au Soudan par exemple, les coupures enregistrées pourraient correspondre à une période d’examens scolaires, et donc à une mesure extrême pour empêcher les sujets de circuler. Cette manière de procéder correspond à des observations déjà faites par le passé, notamment en 2021 et 2022.

Même chose en Syrie, avec cette fois un message officiel du ministère syrien de l’Éducation sur Telegram, avertissant que des réseaux de triche ont été découverts. D’importantes perturbations ont donc été constatées sur les jours d’examen correspondant aux périodes des certificats d’études élémentaires et d’études secondaires, en juin et juillet principalement.

L’Irak a pris des décisions semblables. Le gouvernement du Kurdistan irakien a ainsi décrété une suspension complète d’internet tous les samedis, lundis et mercredis entre le 23 aout et le 8 septembre.

Il y a bien sûr la grosse coupure en Afghanistan survenue il y a quelques semaines et dont nous nous étions fait l’écho. « Cette mesure a été prise pour prévenir le vice », affirmait alors le responsable d’une province du Nord mi-septembre. Les répercussions avaient été multiples, empêchant notamment des milliers d’étudiants de suivre leurs cours en ligne. Le Monde avait rapporté les inquiétudes de l’ONU, qui évoquait des conséquences « extrêmement graves », avec notamment des répercussions sur le système bancaire et le trafic aérien. Lors du retour des connexions, « des scènes de liesse parmi la population, notamment dans la capitale afghane », avaient été observées.

Dégâts sur la fibre optique : entre travaux et soupçons de sabotage

L’autre grande cause dans les coupures, ce sont bien sûr les dégâts sur les grands câbles de fibre optique qui courent au fond des mers et des océans. Début juillet par exemple, en République dominicaine, la société Claro avertissait sur X de dégâts sur deux câbles de fibre optique coup sur coup, causés par des entreprises différentes (intervenant sur l’eau et l’électricité).

Situation similaire en Angola, avec des travaux routiers ayant entrainé « qui ont affecté les interconnexions nationales par fibre optique ». L’opérateur Unitel Angola avait subi une baisse de 95 % de son trafic, témoin de l’ampleur de la coupure. Comme le signale Cloudflare toutefois, ces explications ont été contestées par des ONG, car la panne est survenue durant un mouvement de protestation contre la hausse des prix des carburants.

Citons les cas du Pakistan et des Émirats arabes unis que nous avions abordés dans nos colonnes. L’accident s’est produit dans les eaux du Yémen, ce qui faisait dire à l’expert en câbles sous-marins Roderick Beck qu’avec une profondeur de 100 mètres seulement, il s’agissait probablement d’une cause liée à un bateau, par la pêche ou par une ancre. La rupture avait causé des ralentissements au Pakistan et aux Émirats arabes unis. La piste de l’attaque volontaire n’était pas écartée.

Plus improbable en revanche, un câble de fibre optique a été rompu au Texas le 26 septembre à cause… d’une balle perdue. Les conséquences ont cependant été limitées, avec des problèmes circonscrits à la région de Dalles et n’ayant entrainé qu’une baisse du trafic de 25 % pendant environ deux heures.

Pannes de courant, catastrophes naturelles, incendies, cyberattaques…

Les pannes de courant peuvent avoir des conséquences importantes sur la disponibilité d’internet. En République tchèque par exemple, la chute d’un câble électrique le 4 juillet a entrainé une vaste panne de courant. Celle-ci a eu un effet très concret sur la disponibilité du réseau pendant approximativement 6 heures, entrainant une baisse de trafic de 32 % à l’échelle du pays.

Des pannes d’électricité expliquent des perturbations similaires dans des îles comme Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Curaçao, ou encore à Gibraltar, où une entreprise a sectionné trois câbles à haute tension par erreur, avec à la clé une chute de 80 % du trafic dans le pays pendant environ 7 heures. Selon Cloudflare toutefois, c’est Cuba qui connait le plus de coupures de ce type, avec de très nombreuses pannes d’électricité. Le 10 septembre par exemple, une panne a entrainé une chute de 60 % du trafic pendant plus de 24 heures.

Côté catastrophes, la seule référencée par le rapport est l’impressionnant séisme ayant eu lieu dans la province du Kamchatka en Russie. Avec une magnitude de 8,8 sur l’échelle de Richter, ses puissantes secousses ont déclenché des alertes au tsunami dans plusieurs régions, notamment au Japon ou dans les États américains de l’Alaska et d’Hawaï. Si le trafic a chuté de 75 % dans la province juste après le tremblement de terre, Cloudflare indique toutefois qu’il s’est très vite rétabli. Notez que le rapport de Cloudflare était déjà bouclé au moment de l’ouragan Melissa et de son impact catastrophique en Jamaïque.

Le Yémen fait en outre partie des pays revenant le plus souvent dans le rapport. D’abord parce que le pays est le seul référencé sur les trois derniers mois à avoir subi une cyberattaque d’ampleur, suffisante pour entrainer une perturbation à l’échelle du pays, avec une baisse significative du trafic chez le fournisseur d’accès YemenNet. Ensuite car le Yémen, comme le Soudan, a été largement touché par la panne de Starlink en juillet. Pendant environ 2h30, le trafic a chuté de moitié dans ces pays, de même qu’au Zimbabwe ainsi qu’au Tchad, interrogeant sur la dépendance à un prestataire unique. Cloudflare signale d’ailleurs une autre panne de Starlink pendant une heure le 15 septembre. La société indique que Starlink avait initialement reconnu la panne, avant de supprimer son message sur X.

Diversifier pour résister

Les tendances observées dans les précédents rapports se renforcent, notamment sur les coupures décidées par les gouvernements, en pleine recrudescence selon Cloudflare. La pratique est controversée mais tend à se normaliser dans certaines régions. Si leur nombre augmente, leur portée varie considérablement d’un pays à l’autre cependant, de même que les causes, tout du moins officiellement.

De même, si les accidents et les catastrophes peuvent survenir n’importe où, la résilience affiche d’importantes disparités selon les régions. Sans surprise, celles ayant un nombre plus élevé de fournisseurs d’accès et de chemins alternatifs pour la connectivité sont moins touchées par les pannes et récupèrent souvent plus vite.

Dans l’ensemble, quelles que soient les causes des coupures, les conséquences sont presque toujours les mêmes, avec un impact économique et social, qu’il s’agisse d’étudiants ne pouvant plus suivre leurs cours, des coupures dans les services financiers voire bancaires, le commerce électronique ou encore la télémédecine. Selon Cloudflare, la seule solution est d’accentuer la résilience et la diversité des infrastructures pour minimiser les coupures.

États-Unis : reconnaissances biométriques sans échappatoire pour les contrôles d’identité

3 novembre 2025 à 16:06
ICEtagram
États-Unis : reconnaissances biométriques sans échappatoire pour les contrôles d’identité

L’ICE, la police de l’immigration états-unienne, utilise une application de reconnaissance faciale pour vérifier l’identité des personnes qu’elle contrôle dans la rue. Selon des documents du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, il ne serait pas possible de refuser le scan de son visage.

Les agents de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens, ont maintenant à leur disposition une application de reconnaissance faciale. Celle-ci leur permet de vérifier l’identité de personnes qu’ils arrêtent dans la rue sans qu’elles ne puissent refuser. Depuis des mois, plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux, montrant que les agents de l’ICE n’hésitent pas à s’en servir pour contrôler des jeunes en vélo, des personnes dans leur voiture ou à pieds.

Cet été, 404 Media révélait que les agents de l’ICE pouvaient utiliser via leur smartphone une application dédiée : Mobile Fortify.

Celle-ci permet aux utilisateurs de vérifier l’« identité biométrique en temps réel grâce à la capture d’empreintes digitales sans contact et d’images faciales », deux fonctionnalités directement disponibles sur le smartphone fourni par l’ICE à ses agents, expliquait un email interne de l’ICE qu’ont pu obtenir nos confrères.

Mobile Fortify s’appuie sur la base de données de photos prises aux douanes des États-Unis par la CBP (Customs and Border Protection), l’autre agence de l’immigration états-unienne.

Impossible de refuser

Mais, selon des documents officiels du département de la Sécurité intérieure des États-Unis récemment obtenus par 404 Media, il serait impossible pour les personnes contrôlées de refuser la reconnaissance faciale effectuée par Mobile Fortify. L’agence a donné très peu d’informations sur cette application.

En septembre dernier, explique le Chicago Sun Times, neuf sénateurs démocrates ont écrit [PDF] au directeur de l’ICE pour avoir plus d’informations sur cette application qui « permettrait aux agents de pointer un smartphone vers le visage ou les empreintes digitales d’une personne et de l’identifier grâce à une comparaison biométrique avec plusieurs bases de données fédérales ». Le média de l’Illinois explique d’ailleurs qu’elle n’est qu’une partie d’« un arsenal croissant » d’outils biométriques de vérification d’identité et de statut, citant aussi la reconnaissance de l’iris, l’utilisation de lecteurs de plaques d’immatriculation et la comparaison des empreintes digitales dans les diverses bases de données de police et de services d’immigration.

Les documents obtenus par 404 Media confirment que Mobile Fortify utilise la base de données du « service de vérification des voyageurs » du CBP mais aussi d’autres bases de données pour chercher une correspondance avec le visage de la personne interpelée parmi 200 millions d’images.

Des données stockées pendant 15 ans

Selon l’un des documents, les données de n’importe quelle personne peuvent être collectées : « bien que l’application Mobile Fortify ait pour objectif d’identifier les étrangers susceptibles d’être expulsés des États-Unis, les utilisateurs peuvent l’utiliser pour collecter des informations identifiables sur des individus, indépendamment de leur citoyenneté ou de leur statut d’immigration. Il est concevable qu’une photo prise par un agent à l’aide de l’application mobile Mobile Fortify puisse être celle d’une personne autre qu’un étranger, y compris un citoyen américain ou un résident permanent légal ». D’ailleurs, comme le fait remarquer ArsTechnica, dans cette vidéo où l’agent de l’ICE demande de scanner le visage de la personne, celle-ci affirme être un citoyen américain et avoir déjà montré sa carte d’identité.

Les photos pourront ensuite être utilisées par le CBP pendant des années : « le CBP enregistre les nouvelles photographies et empreintes digitales, prises à l’aide de Mobile Fortify […] et les conserve pendant 15 ans ». Si l’application est censée servir en priorité aux agents de l’ICE, 404 Media note que les documents prévoient que les agents du CBP assignés à des tâches de l’ICE peuvent aussi l’utiliser. Et nos confrères soulignent que des dizaines de milliers d’agents ont été réassignés à l’ICE récemment.

« Les responsables de l’ICE nous ont dit qu’une correspondance biométrique apparente établie par Mobile Fortify constituait une détermination « définitive » du statut d’une personne et qu’un agent de l’ICE pouvait ignorer les preuves de citoyenneté américaine, y compris un certificat de naissance, si l’application indiquait que la personne était un étranger », explique l’élu démocrate à la Chambre des représentants, Bennie G. Thompson interrogé par Arstechnica. Selon lui, cette application est « dangereuse » et constitue une « attaque inconstitutionnelle contre les droits et libertés des Américains ».

« Nous aurions dû interdire l’utilisation de la reconnaissance faciale par le gouvernement lorsque nous en avions l’occasion, car elle est dangereuse, invasive et constitue une menace inhérente aux libertés civiles », s’est lamenté Matthew Guariglia de l’Electronic Frontier Foundation auprès de 404 Media.

Les RX 9070 XT s'affichent enfin à 599 dollars aux US !

3 novembre 2025 à 15:39

Les RX 9070 XT s'affichent enfin à 599 dollars aux US ! Rappelons qu'il s'agit du tarif MSRP, indiqué par AMD en mars 2025, il ne faut donc jamais désespérer, à l'approche des fêtes de Noël, le tarif semble pouvoir être plus clément, espérons que cela perdure... Rappelons que lla RX 9070 XT n'est jamais sortie en version MBA, il appartenait donc, exclusivement, aux partenaires tiers de tout mettre en oeuvr pour respecter le MSRP. En France, la situation est encore plus avantageuse (si l'on prend en compte la conversion et la TVA), avec des cartes proposées à 599 euros, telle que cette ASRock AMD Radeon RX 9070 XT Challenger 16 Go OC, chez Infomax ! […]

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PHILIPS Evnia 49M2C8900 : 49 pouces qui transforment votre bureau en cockpit

3 novembre 2025 à 14:33

Après la vidéo, il est temps de découvrir le test complet du moniteur Evnia 49M2C8900 de Philips et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il impressionne par sa taille ! L'écran est ultra-wide, doté dune dalle QD-Oled, alors on craque ou pas ? La réponse ici : PHILIPS Evnia 49M2C8900 : 49 pouces qui transforment votre bureau en cockpit ou sur la source. […]

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Palantir Thinks College Might Be a Waste. So It's Hiring High-School Grads.

Par :msmash
3 novembre 2025 à 16:41
Palantir launched a fellowship that recruited high school graduates directly into full-time work, bypassing college entirely. The company received more than 500 applications and selected 22 for the inaugural class. The four-month program began with seminars on Western civilization, U.S. history, and leaders including Abraham Lincoln and Winston Churchill. Fellows then embedded in client teams working on live projects for hospitals, insurance companies, defense contractors, and government agencies. CEO Alex Karp, who studied at Haverford and Stanford, said in August that hiring university students now means hiring people engaged in "platitudes." The program wraps up in November. Palantir executives said they had a clear sense by the third or fourth week of which fellows were succeeding in the company environment. Fellows who perform well will receive offers for permanent positions without college degrees.

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Microsoft AI Chief Says Only Biological Beings Can Be Conscious

Par :msmash
3 novembre 2025 à 16:02
Microsoft AI chief Mustafa Suleyman says only biological beings are capable of consciousness, and that developers and researchers should stop pursuing projects that suggest otherwise. From a report: "I don't think that is work that people should be doing," Suleyman told CNBC in an interview this week at the AfroTech Conference in Houston, where he was among the keynote speakers. "If you ask the wrong question, you end up with the wrong answer. I think it's totally the wrong question." Suleyman, Microsoft's top executive working on artificial intelligence, has been one of the leading voices in the rapidly emerging field to speak out against the prospect of seemingly conscious AI, or AI services that can convince humans they're capable of suffering.

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☕️ Les comptes Meta d’une sage-femme supprimés après avoir évoqué l’IVG

3 novembre 2025 à 16:02

Le 28 octobre, Pauline Dens-Arsène répondait à France 3 pour évoquer l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse. Alors que l’accès à l’IVG est très inégalitaire à travers le pays, la sage-femme explique proposer cet acte médical pour répondre à un manque visible dans l’Aisne.

Une fois le reportage diffusé, Pauline Dens-Arsène l’a publié sur sa page Facebook. « Une demi-heure après, mes comptes Facebook et Instagram étaient suspendus », explique-t-elle à Franceinfo.

Avant la suppression, la sage-femme explique avoir reçu des messages haineux, des insultes assimilant l’avortement à un meurtre, des discours proches de ceux des militants contre la liberté d’avorter.

Pour elle, c’est évident : la suppression de son compte est due à une campagne de signalement de masse. 


Après avoir fait appel de la décision auprès de Meta, la sage-femme apprend néanmoins que ses comptes sont définitivement supprimés, quand bien même les règle de communauté de Meta n’interdisent pas d’évoquer l’IVG. L’entreprise évoque des « dysfonctionnements » de sa modération.

Début 2025, alors que les géants du numérique se rapprochaient de Donald Trump nouvellement élu, les règles de modération de Meta ont largement évolué aux États-Unis. Des associations de défense des droits numériques et des droits des femmes se sont rapidement mobilisées pour dénoncer une censure de l’information dédiée aux droits reproductifs.

En France, le Planning Familial alerte depuis plusieurs années sur la désinformation que diffusent les militants anti-choix en ligne, et s’inquiète de voir ces mouvements prendre un espace croissant en ligne.

☕️ Les comptes Meta d’une sage-femme supprimés après avoir évoqué l’IVG

3 novembre 2025 à 16:02

Le 28 octobre, Pauline Dens-Arsène répondait à France 3 pour évoquer l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse. Alors que l’accès à l’IVG est très inégalitaire à travers le pays, la sage-femme explique proposer cet acte médical pour répondre à un manque visible dans l’Aisne.

Une fois le reportage diffusé, Pauline Dens-Arsène l’a publié sur sa page Facebook. « Une demi-heure après, mes comptes Facebook et Instagram étaient suspendus », explique-t-elle à Franceinfo.

Avant la suppression, la sage-femme explique avoir reçu des messages haineux, des insultes assimilant l’avortement à un meurtre, des discours proches de ceux des militants contre la liberté d’avorter.

Pour elle, c’est évident : la suppression de son compte est due à une campagne de signalement de masse. 


Après avoir fait appel de la décision auprès de Meta, la sage-femme apprend néanmoins que ses comptes sont définitivement supprimés, quand bien même les règle de communauté de Meta n’interdisent pas d’évoquer l’IVG. L’entreprise évoque des « dysfonctionnements » de sa modération.

Début 2025, alors que les géants du numérique se rapprochaient de Donald Trump nouvellement élu, les règles de modération de Meta ont largement évolué aux États-Unis. Des associations de défense des droits numériques et des droits des femmes se sont rapidement mobilisées pour dénoncer une censure de l’information dédiée aux droits reproductifs.

En France, le Planning Familial alerte depuis plusieurs années sur la désinformation que diffusent les militants anti-choix en ligne, et s’inquiète de voir ces mouvements prendre un espace croissant en ligne.

AMD Radeon AI PRO R9700 Offers Competitive Workstation Graphics Performance/Value

3 novembre 2025 à 15:20
Last week the AMD Radeon PRO R9700 officially began shipping for that new AI-minded workstation/professional graphics card built on RDNA4 and packing 32GB of RAM to accommodate large language models (LLMs) especially with multi-GPU configurations. While the focus of the product has been all about AI workloads, you may be wondering about the graphics capabilities of the Radeon AI PRO R9700 given the lack of any other "Radeon PRO 9000" series product at this point. In today's testing is a look at the workstation graphics capabilities for the AMD Radeon AI PRO R9700.
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