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Reçu aujourd’hui — 9 décembre 2025Actualités numériques

☕️ Bruxelles soupçonne Google de pratiques anticoncurrentielles concernant l’IA

9 décembre 2025 à 14:33

La Commission européenne a ouvert une enquête sur les pratiques de Google sur le marché de l’IA qui pourraient être considérées comme anticoncurrentielles.

Dans un communiqué publié sur son site, elle explique que « l’enquête examinera notamment si Google fausse la concurrence en imposant des conditions générales abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, ou en s’octroyant un accès privilégié à ce contenu, désavantageant ainsi les développeurs de modèles d’IA concurrents ».

Sont notamment concernés les résumés d’AI Overviews (accessibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France) et l’utilisation des vidéos postées sur YouTube.

La Commission pointe le fait que Google se sert de contenus publiés sur le web pour son service AI Overviews et pour le mode IA de son moteur de recherche « sans rémunération appropriée pour les éditeurs et sans leur offrir la possibilité de refuser une telle utilisation de leurs contenus ». Elle explique qu’elle va enquêter pour déterminer dans quelle mesure ces outils de Google s’appuient sur ces contenus.

En juillet dernier, le réseau nommé « Alliance internationale des éditeurs indépendants » portait plainte devant la Commission contre Google pour ces mêmes raisons.

Mais la Commission va aussi chercher à savoir si Google utilise les vidéos uploadées par les utilisateurs de YouTube pour entrainer ses modèles d’IA sans leur consentement et sans compensation.

« Google ne rémunère pas les créateurs de contenu YouTube pour leur contenu et ne leur permet pas non plus de télécharger leur contenu sur YouTube sans autoriser Google à utiliser ces données. Parallèlement, les développeurs concurrents de modèles d’IA sont empêchés par les politiques de YouTube d’utiliser le contenu YouTube pour entraîner leurs propres modèles d’IA », affirme l’institution.

« Si elles sont avérées, les pratiques faisant l’objet de l’enquête pourraient enfreindre les règles de concurrence de l’UE qui interdisent l’abus de position dominante », prévient Bruxelles.

« Une société libre et démocratique repose sur la diversité des médias, le libre accès à l’information et un paysage créatif dynamique. Ces valeurs sont au cœur de notre identité européenne », affirme Teresa Ribera, commissaire européenne à la Concurrence. « L’IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises à travers l’Europe, mais ces progrès ne peuvent se faire au détriment des principes qui sont au cœur de nos sociétés », ajoute-t-elle.

Se prononçant sur la plainte des éditeurs, Google affirmait à Reuters que celle-ci « risque d’étouffer l’innovation dans un marché plus concurrentiel que jamais ». C’est toujours la même excuse servie par les géants américains quand il s’agit de régulation européenne.

« Google a rompu le pacte qui sous-tend l’Internet. L’accord prévoyait que les sites web seraient indexés, récupérés et affichés lorsqu’ils étaient pertinents par rapport à une requête. Tout le monde avait sa chance », proclame de son côté Tim Cowen, l’avocat des éditeurs, à l’agence de presse. « Aujourd’hui, Google donne la priorité à son IA Gemini et ajoute l’insulte à l’injure en exploitant le contenu des sites web pour entraîner Gemini. Gemini est le jumeau maléfique de Search », ajoute-t-il.

☕️ Bruxelles soupçonne Google de pratiques anticoncurrentielles concernant l’IA

9 décembre 2025 à 14:33

La Commission européenne a ouvert une enquête sur les pratiques de Google sur le marché de l’IA qui pourraient être considérées comme anticoncurrentielles.

Dans un communiqué publié sur son site, elle explique que « l’enquête examinera notamment si Google fausse la concurrence en imposant des conditions générales abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, ou en s’octroyant un accès privilégié à ce contenu, désavantageant ainsi les développeurs de modèles d’IA concurrents ».

Sont notamment concernés les résumés d’AI Overviews (accessibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France) et l’utilisation des vidéos postées sur YouTube.

La Commission pointe le fait que Google se sert de contenus publiés sur le web pour son service AI Overviews et pour le mode IA de son moteur de recherche « sans rémunération appropriée pour les éditeurs et sans leur offrir la possibilité de refuser une telle utilisation de leurs contenus ». Elle explique qu’elle va enquêter pour déterminer dans quelle mesure ces outils de Google s’appuient sur ces contenus.

En juillet dernier, le réseau nommé « Alliance internationale des éditeurs indépendants » portait plainte devant la Commission contre Google pour ces mêmes raisons.

Mais la Commission va aussi chercher à savoir si Google utilise les vidéos uploadées par les utilisateurs de YouTube pour entrainer ses modèles d’IA sans leur consentement et sans compensation.

« Google ne rémunère pas les créateurs de contenu YouTube pour leur contenu et ne leur permet pas non plus de télécharger leur contenu sur YouTube sans autoriser Google à utiliser ces données. Parallèlement, les développeurs concurrents de modèles d’IA sont empêchés par les politiques de YouTube d’utiliser le contenu YouTube pour entraîner leurs propres modèles d’IA », affirme l’institution.

« Si elles sont avérées, les pratiques faisant l’objet de l’enquête pourraient enfreindre les règles de concurrence de l’UE qui interdisent l’abus de position dominante », prévient Bruxelles.

« Une société libre et démocratique repose sur la diversité des médias, le libre accès à l’information et un paysage créatif dynamique. Ces valeurs sont au cœur de notre identité européenne », affirme Teresa Ribera, commissaire européenne à la Concurrence. « L’IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises à travers l’Europe, mais ces progrès ne peuvent se faire au détriment des principes qui sont au cœur de nos sociétés », ajoute-t-elle.

Se prononçant sur la plainte des éditeurs, Google affirmait à Reuters que celle-ci « risque d’étouffer l’innovation dans un marché plus concurrentiel que jamais ». C’est toujours la même excuse servie par les géants américains quand il s’agit de régulation européenne.

« Google a rompu le pacte qui sous-tend l’Internet. L’accord prévoyait que les sites web seraient indexés, récupérés et affichés lorsqu’ils étaient pertinents par rapport à une requête. Tout le monde avait sa chance », proclame de son côté Tim Cowen, l’avocat des éditeurs, à l’agence de presse. « Aujourd’hui, Google donne la priorité à son IA Gemini et ajoute l’insulte à l’injure en exploitant le contenu des sites web pour entraîner Gemini. Gemini est le jumeau maléfique de Search », ajoute-t-il.

Microsoft Excel Turns 40, Remains Stubbornly Unkillable

Par :msmash
9 décembre 2025 à 14:41
Microsoft Excel, the 40-year-old spreadsheet application that helped establish personal computers as essential workplace tools and contributed to Microsoft's current valuation of nearly $4 trillion, has weathered both the rise of cloud computing and the current AI boom largely unscathed. In its most recent quarter, commercial revenue for Microsoft 365 -- the bundle including Excel, Word, and PowerPoint -- increased 17% year over year, and consumer revenue rose 28%. The software traces its origins to a 1983 Microsoft offsite under the code name Odyssey, where engineers set out to clone Lotus 1-2-3. That program had itself cloned VisiCalc, the first computerized spreadsheet, created by Dan Bricklin for the Apple II in the late 1970s. Bricklin never patented VisiCalc. "Financially it would have been great if we'd have been able to patent it," he told Bloomberg. "And there would be a Bricklin Building at MIT, instead of a Gates Building." Excel now counts an estimated 500 million paying users. The Pentagon pays for 2 million Microsoft 365 licenses. Google's free Sheets product, launched in 2006, captured casual use cases like potluck sign-ups but failed to dislodge Excel from enterprise work. AI chatbots present the latest challenge, but venture capitalists say nearly every AI spreadsheet startup they meet builds on top of Excel rather than replacing it.

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LIAN LI SX1200P : du très bon bloc Platinum en 140 mm

5 décembre 2025 à 14:55
LIAN LI revient avec de nouvelles alimentations via une nouvelle gamme : les SX Series. Au programme, trois blocs en 850 watts, 1000 watts et 1200 watts, tous certifiés 80 Plus Platinum et surtout compatibles ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1. C’est la version 1200 watts que nous testons ce jour. Une alimentation qui propose un rendement pouvant grimper jusqu’à 92 %, un rail +12 V haute intensité, des condensateurs 100 % japonais 105 °C, un connecteur PCIe Gen 5.1 12V-2x6 capable d’envoyer 600 W directement à votre GPU, le tout dans un bloc de 140 mm intégrant un ventilateur semi-passif. Le tout bénéficie d’une garantie de 10 ans et le tarif annoncé est de 159,99 euros.

LIAN LI SX1200P : du très bon bloc Platinum en 140 mm

9 décembre 2025 à 14:39

Notre second test porte sur un bloc d'alimentation, signé LIAN LI, il s'agit du SX1200P, 1200 Watts donc, pourvu d'un rail 12 Volts, d'un ventilateur de 140 mm, semi-passif et au format full modulaire. Alors que penser de ce bloc d'alimentation certifié 80 Plus Platinum, compatible ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1, proposé au tarif de 159.99 euros ?Réponse ici : LIAN LI SX1200P ou sur la source. […]

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La RTX 5090 ROG Matrix nécessitait une petite amélioration, mais ses livraisons reprennent

En début de mois, nous faisions état de livraisons retardées pour la RTX 5090 ROG Matrix ; une carte graphique pourtant fer de lance de la marque et qui faisait office de cadeau d'anniversaire pour ses 30 ans. Plusieurs clients allemands et suédois non servis rapportaient que leur détaillant favori les avait informés d’un ajournement causé par un « problème de qualité »... [Tout lire]

Une page va se tourner chez Moore Threads dans 10 jours !

Moore Threads, ce n'est pas forcément cette chaine YouTube souvent fantaisiste, ou la seconde génération de la "loi" de Moore, mais bel et bien un constructeur chinois de GPU. Son fleuron, le MTT S80 sorti en 2022 a connu des débuts difficiles, les équipes de développement ont appris à leurs dépends...

India's Aviation Crisis Is All About Too Big to Tame

Par :msmash
9 décembre 2025 à 14:01
India's dominant airline IndiGo has cancelled roughly 3,000 flights since last week after new pilot fatigue regulations collided with technical issues and the seasonal schedule shift, stranding more than half a million passengers and forcing aviation authorities to reverse course on the safety rules they had just implemented. InterGlobe Aviation, IndiGo's parent company, told regulators that stricter requirements for night flying and weekly rest periods created an acute crew shortage. The Airline Pilots Association of India called the regulatory rollback a "dangerous precedent," noting that management had known about the requirements since early last year. IndiGo controls 65.6% of India's domestic aviation market as of October 2025 and briefly became the world's most valuable airline in April. The crisis arrives as India's second-largest carrier, Air India, remains under investigation following a June crash that killed 241 passengers and crew. Authorities have imposed temporary price caps to prevent gouging.

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Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (?)

9 décembre 2025 à 13:32

Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro 1920 x 1080 pixels natif – écran de 40 à 100″ – 600 lumens ANSI – décodage UktraHD – Certification GoogltTV avec prise en charge Netflixx – HBO – Prime Vidéo – Disney+ – Youtube – Mise au point et correction trapézoïdale automatique – zoom numérique 50/100% – optique hermétique – 2 haut parleurs 10W – Module Wi-Fi5 et Bluetooth  – fonction Chromecast + contrôle à la voix via la télécommande – Entrée HDMI – Port USB – sortie audio Jack + entrée AV.

ETOE E3 Pro

ETOE E3 Pro

Le ETOE E3 Pro est un petit vidéoprojecteur simple à utiliser, de préférence en soirée ou rideaux tirés. Parfait pour des projections streaming classiques ou pour piloter des films sur une clé USB. Très bien pour le film de Noël avec toute la famille et pour toute l’année : pour regarder un match tranquille dans une autre pièce, un film dans sa chambre ou un dessin animé un dimanche trop pluvieux. 

code promo ETOE E3 Pro

Geekbuying stocke le ETOE E3 Pro en Pologne pour une livraison sous une semaine, largement avant Noël donc. Le vidéoprojecteur est proposé à 159€ mais baisse à 129€ avec le code NNNFRE3P.

Voir l’offre sur Geekbuying

Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

9 décembre 2025 à 13:00
La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

9 décembre 2025 à 13:00
La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

Science Journal Retracts Study On Safety of Monsanto's Roundup

Par :BeauHD
9 décembre 2025 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from the Guardian: The journal Regulatory Toxicology and Pharmacology has formally retracted a sweeping scientific paper published in 2000 that became a key defense for Monsanto's claim that Roundup herbicide and its active ingredient glyphosate don't cause cancer. Martin van den Berg, the journal's editor in chief, said in a note accompanying the retraction that he had taken the step because of "serious ethical concerns regarding the independence and accountability of the authors of this article and the academic integrity of the carcinogenicity studies presented." The paper, titled Safety Evaluation and Risk Assessment of the Herbicide Roundup and Its Active Ingredient, Glyphosate, for Humans, concluded that Monsanto's glyphosate-based weed killers posed no health risks to humans -- no cancer risks, no reproductive risks, no adverse effects on development of endocrine systems in people or animals. Regulators around the world have cited the paper as evidence of the safety of glyphosate herbicides, including the Environmental Protection Agency (EPA) in this assessment (PDF). [...] In explaining the decision to retract the 25-year-old research paper, Van den Berg wrote: "Concerns were raised regarding the authorship of this paper, validity of the research findings in the context of misrepresentation of the contributions by the authors and the study sponsor and potential conflicts of interest of the authors." He noted that the paper's conclusions regarding the carcinogenicity of glyphosate were solely based on unpublished studies from Monsanto, ignoring other outside, published research. "The retraction of this study is a long time coming," said Brent Wisner, one of the lead lawyers in the Roundup litigation and a key player in getting the internal documents revealed to the public. Wisner said the study was the "quintessential example of how companies like Monsanto could fundamentally undermine the peer-review process through ghostwriting, cherrypicking unpublished studies, and biased interpretations." "This garbage ghostwritten study finally got the fate it deserved,â Wisner added. "Hopefully, journals will now be more vigilant in protecting the impartiality of science on which so many people depend."

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Legion Pro Rollable : après le vertical, Lenovo déroule à l'horizontale

Jusqu’à présent, les ordinateurs portables imposent de choisir entre le confort d’utilisation d’un grand écran et la compacité d’un plus petit modèle. Un renoncement forcé que Lenovo souhaite définitivement ringardiser avec le Legion Pro Rollable... [Tout lire]

Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

9 décembre 2025 à 11:16
Stop the machine
Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

Plus de 230 organisations de défense de l’environnement appellent le Congrès des États-Unis à prendre un moratoire sur le développement de nouveaux centres de données dans le pays.

« Alimentée par l’intelligence artificielle générative (IA) et le boom des cryptos », l’expansion du secteur est présentée dans la lettre ouverte de ces entités comme « l’une des plus grandes menaces environnementales et sociales de notre génération. » 

Greenpeace, les Amis de la Terre, Food & Water Watch et des dizaines de groupes locaux se sont réunis pour demander à leurs parlementaires de mettre une pause au développement de ces entrepôts, dont les besoins en énergie et en eau « aggravent les impacts significatifs et préoccupants de l’IA sur la société, notamment les pertes d’emplois, l’instabilité sociale et la concentration économique ».

Au total, plus de 230 organisations signent la lettre ouverte, dont l’appel au « moratoire » fait écho à celui demandé à plusieurs reprises par l’industrie de l’IA elle-même, cette fois au motif qu’une potentielle « superintelligence » risquait d’émerger.

Freins aux Accords de Paris et enjeux de santé publique

L’appel au moratoire se fait dans un contexte dans lequel l’industrie des centres de données, tirée par celle de l’intelligence artificielle, est aussi accusée d’empêcher d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En France, le Shift Project considérait par exemple en octobre que les autorités nationales comme européennes « manquaient d’anticipation » des risques posés par la filière.

Si les États-Unis se sont retirés à nouveau des accords de Paris dès le retour de Donald Trump à la tête du pays, cela n’empêche pas que l’industrie des data centers soit régulièrement décrite comme participant à accroître la détérioration de l’environnement. La multiplication de centres de données refroidis à l’eau, notamment dans des zones subissant déjà des stress hydriques, comme la Californie, fait par exemple régulièrement débat.

Mais les préoccupations varient selon les lieux d’implantation. À Memphis, les générateurs du supercalculateur de xAI sont par exemple accusés d’aggraver la pollution de l’air déjà subie dans les quartiers les plus pauvres, majoritairement habités par des populations noires, de la ville. Dans le comté de Morrow, dans l’Oregon, la multiplication d’hyperscalers d’Amazon est accusée d’amplifier la pollution de l’eau aux nitrates et nitrites déjà provoquée par l’implantation de grands acteurs agricoles et agroalimentaires.

Début 2025, des chercheurs des universités UC Riverside et Caltech estimaient que le coût global de la filière sur la santé publique états-unienne s’élevait à 5,4 milliards de dollars sur les cinq années précédentes.

De l’énergie fossile (et chère) avant tout

L’enjeu est tel que des personnalités politiques de bords opposés se sont emparées du sujet, relève the Guardian, comme Bernie Sanders à gauche et Marjorie Taylor Greene à l’extrême droite. Dans la mesure où Donald Trump nie la réalité de la crise climatique et qualifie les énergies propres d’ « arnaques » (parmi les décrets pris lors de son retour au pouvoir, l’un visait explicitement à « revigorer la belle industrie américaine du charbon propre »), ces derniers pointent plus spécifiquement les effets de l’IA sur le coût de la vie, notamment par l’intermédiaire de l’accès à l’énergie.

Les besoins du secteur des centres de données sont tels, rappellent en effet les signataires de la lettre ouverte au Congrès, que leurs impacts sur les factures d’électricité de la population se font déjà sentir. À Columbus, dans l’Ohio, la facture moyenne a ainsi augmenté de 27 dollars, tandis qu’à Philadelphie, en Pennsylvanie, elle a grimpé de 17 dollars.

Aux États-Unis, plus de la moitié de l’électricité est par ailleurs créée par la consommation d’énergie fossile : en 2023, le gaz naturel représentait plus de 43 % de l’électricité créée, le charbon plus de 16 %, et différents dérivés de pétrole plus de 0,4 %. Les sources renouvelables fournissaient 21,4 % de l’énergie disponible, et le nucléaire, 18,6 %, d’après l’agence étatique de l’information sur l’énergie.

Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

9 décembre 2025 à 11:16
Stop the machine
Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

Plus de 230 organisations de défense de l’environnement appellent le Congrès des États-Unis à prendre un moratoire sur le développement de nouveaux centres de données dans le pays.

« Alimentée par l’intelligence artificielle générative (IA) et le boom des cryptos », l’expansion du secteur est présentée dans la lettre ouverte de ces entités comme « l’une des plus grandes menaces environnementales et sociales de notre génération. » 

Greenpeace, les Amis de la Terre, Food & Water Watch et des dizaines de groupes locaux se sont réunis pour demander à leurs parlementaires de mettre une pause au développement de ces entrepôts, dont les besoins en énergie et en eau « aggravent les impacts significatifs et préoccupants de l’IA sur la société, notamment les pertes d’emplois, l’instabilité sociale et la concentration économique ».

Au total, plus de 230 organisations signent la lettre ouverte, dont l’appel au « moratoire » fait écho à celui demandé à plusieurs reprises par l’industrie de l’IA elle-même, cette fois au motif qu’une potentielle « superintelligence » risquait d’émerger.

Freins aux Accords de Paris et enjeux de santé publique

L’appel au moratoire se fait dans un contexte dans lequel l’industrie des centres de données, tirée par celle de l’intelligence artificielle, est aussi accusée d’empêcher d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En France, le Shift Project considérait par exemple en octobre que les autorités nationales comme européennes « manquaient d’anticipation » des risques posés par la filière.

Si les États-Unis se sont retirés à nouveau des accords de Paris dès le retour de Donald Trump à la tête du pays, cela n’empêche pas que l’industrie des data centers soit régulièrement décrite comme participant à accroître la détérioration de l’environnement. La multiplication de centres de données refroidis à l’eau, notamment dans des zones subissant déjà des stress hydriques, comme la Californie, fait par exemple régulièrement débat.

Mais les préoccupations varient selon les lieux d’implantation. À Memphis, les générateurs du supercalculateur de xAI sont par exemple accusés d’aggraver la pollution de l’air déjà subie dans les quartiers les plus pauvres, majoritairement habités par des populations noires, de la ville. Dans le comté de Morrow, dans l’Oregon, la multiplication d’hyperscalers d’Amazon est accusée d’amplifier la pollution de l’eau aux nitrates et nitrites déjà provoquée par l’implantation de grands acteurs agricoles et agroalimentaires.

Début 2025, des chercheurs des universités UC Riverside et Caltech estimaient que le coût global de la filière sur la santé publique états-unienne s’élevait à 5,4 milliards de dollars sur les cinq années précédentes.

De l’énergie fossile (et chère) avant tout

L’enjeu est tel que des personnalités politiques de bords opposés se sont emparées du sujet, relève the Guardian, comme Bernie Sanders à gauche et Marjorie Taylor Greene à l’extrême droite. Dans la mesure où Donald Trump nie la réalité de la crise climatique et qualifie les énergies propres d’ « arnaques » (parmi les décrets pris lors de son retour au pouvoir, l’un visait explicitement à « revigorer la belle industrie américaine du charbon propre »), ces derniers pointent plus spécifiquement les effets de l’IA sur le coût de la vie, notamment par l’intermédiaire de l’accès à l’énergie.

Les besoins du secteur des centres de données sont tels, rappellent en effet les signataires de la lettre ouverte au Congrès, que leurs impacts sur les factures d’électricité de la population se font déjà sentir. À Columbus, dans l’Ohio, la facture moyenne a ainsi augmenté de 27 dollars, tandis qu’à Philadelphie, en Pennsylvanie, elle a grimpé de 17 dollars.

Aux États-Unis, plus de la moitié de l’électricité est par ailleurs créée par la consommation d’énergie fossile : en 2023, le gaz naturel représentait plus de 43 % de l’électricité créée, le charbon plus de 16 %, et différents dérivés de pétrole plus de 0,4 %. Les sources renouvelables fournissaient 21,4 % de l’énergie disponible, et le nucléaire, 18,6 %, d’après l’agence étatique de l’information sur l’énergie.

Elle arrive, elle va se montrer dans deux jours, Lara !

Depuis 2018 et le lancement de Shadow of the Tomb Raider, les joueurs sont en attente d'un nouvel épisode. Cela fait donc plus de 7 ans que l'on attend et il faut dire que les informations que nous avons eu sur un éventuel nouvel opus ont été depuis ces années plus que parcimonieuses. Techniquement,...

Bug-Catching "Smatch" Static Analysis On The Linux Kernel Under Threat Due To Funding Gap

9 décembre 2025 à 11:17
For the past 15 years the Smatch static analysis tool has been routinely run for uncovering countless bugs within the Linux kernel. Dan Carpenter who authored Smatch and has been routinely analyzing the Linux kernel with it has authored more than 5,568 patches over the years to become one of the top bug fixers for the kernel. But his funding at Linaro has been cut and the project's future now in question...

Lenovo Legion Pro : un portable à écran étirable en largeur

9 décembre 2025 à 11:50

Pas d’informations exactes sur la taille de cette dalle, le Lenovo Legion Pro peut aussi bien proposer un affichage entre 14 et 16 pouces. Son atout majeur est dans la possibilité d’étendre l’affichage sur les côtés avec un écran souple. Une idée que la marque avait déjà développée à la verticale.

Le Lenovo ThinkBook Plus Gen 6

Le Lenovo ThinkBook Plus Gen 6

Le Lenovo Legion Pro Rollable serait en effet le second portable doté de cette technologie chez le constructeur. En juin dernier, le ThinkBook Plus Gen 6 était annoncé sur le marché. Cet engin qui ressemblait plus à un prototype – chose qu’il était depuis 2022 – qu’à une solution commerciale avec un prix de lancement situé à 3499$ pour la configuration entrée de gamme. L’idée pour Lenovo alors était de déployer l’écran du portable dans la hauteur pour augmenter la diagonale de 14 à 17 pouces. Cela ne m’a guère paru être la solution la plus intelligente qui soit. L’ajout d’un écran secondaire étant plus pertinent en termes d’affichage et de prix.

Lenovo Legion Pro Rollable

Lenovo Legion Pro Rollable

Le nouveau Lenovo Legion Pro Rollable tel que présenté par Windowslatest reprendrait donc cette idée mais à l’horizontale pour proposer cette fois-ci un écran plus large. Pourquoi pas, mais je doute encore une fois fort de la pertinence financière et pratique de l’offre. L’idée de base est sympathique, on passe d’une dalle qui peut permettre de jouer et de regarder des contenus vidéo à un affichage en « cinémascope » encore plus large qui va ouvrir d’autres possibilités. Le jeu toujours mais en plus immersif, le montage vidéo et, dans l’absolu, tout usage qui demandera d’afficher des écrans côte à côte. 

Lenovo Legion Pro Rollable : mauvais timing pour les gadgets

Reste que si la version verticale coutait une fortune, la version horizontale devrait avoir le même défaut. La période étant compliquée d’un simple point de vue composants, le prix de cet engin devrait être totalement hors sol. Avec un matériel évidemment haut de gamme pour ce modèle qui servira de fer de lance pour le reste des machines de la marque, on devrait être sur la tranche très haute des futures propositions gaming du constructeur.

Le souci est que cet engin troque un service secondaire dont tout le monde s’est toujours passé contre de la performance. Il est donc plutôt simple de deviner ce qu’un joueur va préférer. Surtout dans cette période compliquée pour le matériel informatique : entre un engin de ce genre et une machine surpuissante pour le même tarif, les chances de trouver un public sont plutôt minces.

On note également que l’on retrouve un mécanisme activé par des moteurs, ce qui laisse entendre un déploiement lent à l’ouverture comme à la fermeture de l’appareil. Ainsi qu’une source de panne supplémentaire. Des détails qui ne collent pas forcément avec tous les usages et qui va amener des craintes sur la durée. Un bouton de déploiement pousserait la machine à dérouler la dalle souple depuis les bordures latérales de l’écran. À quelle vitesse ? Avec quel risque pour la solidité de l’ensemble ? 

Je pense que le timing de ce Lenovo Legion Pro est très mauvais. Avec la hausse du prix des composants, le public va se recentrer sur l’essentiel. Si on peut se douter que la marque visera ici uniquement des acheteurs qui ne sont pas du genre à regarder à la dépense, le reste des clients potentiels risque de voir ce genre de gadget comme contreproductif.

J’écrivais il y a quelques jours que le marché informatique classique n’avait pas su se réinventer. Que ses formules de mise à jour dépendaient surtout du travail des fournisseurs de puces : AMD, Intel et Nvidia. Qu’au delà de quelques gadgets plus ou moins utiles, les machines se ressemblaient toutes et n’invitaient plus vraiment à évoluer autrement que par leur obsolescence. Dans un billet sur la Steam Machine, j’évoquais ces écrans déroulants mis en avant comme un porte-étendard technologique alors que ce sont uniquement des gadgets finalement peu pratiques. 

Le constructeur annoncera probablement ce Lenovo Legion Pro au CES 2026 et réussira ainsi son vrai pari : faire tourner des têtes sur son stand avec un défilé de journalistes pour mitrailler l’engin en photo. Mais dans la vraie vie, ce genre de solution n’aura absolument aucun impact. Les joueurs en 2026 seront plus occupés à faire leurs comptes pour espérer une mise à jour de leur machine avec au moins autant de mémoire vive qu’en début 2025 qu’à être tentés par des gadgets. 

Lenovo Legion Pro : un portable à écran étirable en largeur © MiniMachines.net. 2025

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