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Aujourd’hui — 3 juin 2024Actualités numériques

Ticketmaster : une fuite de données de 560 millions d’utilisateurs

3 juin 2024 à 15:27
Hacked out

La semaine dernière, le groupe de pirates ShinyHunters a revendiqué la récupération de données de 560 millions d’utilisateurs de Ticketmaster. Vendredi, le leader mondial de la vente de billets a confirmé auprès des autorités américaines avoir été victime d’une « activité non autorisée ».

Mardi 28 mai, le média Hackread a repéré l’annonce du piratage des données de Ticketmaster par le groupe ShinyHunters. Celui-ci revendiquait avoir récupéré les données de 560 millions d’utilisateurs de la plateforme de vente de billets (1, 3 Téraoctet de données) et proposait de les revendre pour 500 000 dollars.

Dans cette base de données volée se trouveraient, selon ShinyHunters, des données privées comme les noms, prénoms, adresses, emails, numéro de téléphone, les billets et le détail des concerts et autres événements des utilisateurs de Ticketmaster. Mais elle contiendrait aussi des informations partielles sur la carte de paiement utilisée dont les quatre derniers chiffres du numéro de la carte et la date d’expiration.

Confirmation à la SEC

Vendredi 31 mai, Live Nation, l’entreprise propriétaire de Ticketmaster, a signalé une fuite de données à la Securities and Exchange Commission (SEC), confirmant ainsi au moins partiellement la revendication de ShinyHunters, explique le Time.

L’entreprise y explique avoir identifié une « activité non autorisée dans un environnement de base de données tiers dans le cloud contenant des données de l’entreprise ». Elle affirme avoir lancé à ce moment-là une enquête avec des spécialistes de la sécurité.

Mais Live Nation ne va pas jusqu’à confirmer l’authenticité des données mises en ventes par ShinyHunters : « le 27 mai 2024, un acteur criminel a mis en vente sur le dark web ce qu’il prétendait être des données d’utilisateurs de l’entreprise. Nous nous efforçons de réduire les risques pour nos utilisateurs et pour l’entreprise, et nous avons informé les forces de l’ordre et coopérons avec elles », déclare-t-elle aux autorités américaines.

Live Nation ose même expliquer à la SEC qu’ « à la date du présent document, l’incident n’a pas eu, et nous ne pensons pas qu’il soit raisonnablement susceptible d’avoir, un impact significatif sur l’ensemble de nos activités, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation. Nous continuons à évaluer les risques et nos efforts de remédiation sont en cours ».

Si la fuite est d’ampleur aussi importante que ce que revendique ShinyHunters, elle pourrait tout de même avoir des conséquences significatives pour Ticketmaster et Live Nation.

Ticketmaster en position de monopole

D’autant qu’elle arrive alors que le ministère de la Justice américain vient de les attaquer en justice mardi 23 mai dernier, les accusant d’avoir créé un monopole sur la vente de tickets en ligne.

« Du fait de leur comportement, les fans de musique aux États-Unis sont privés de l’innovation en matière de billetterie et contraints d’utiliser une technologie dépassée tout en payant leurs billets plus cher que les fans d’autres pays », explique le communiqué du ministère :

« Dans le même temps, Live Nation-Ticketmaster exerce son pouvoir sur les artistes, les salles et les promoteurs indépendants d’une manière qui nuit à la concurrence. Live Nation-Ticketmaster impose également des barrières à la concurrence qui limitent l’entrée et l’expansion de ses rivaux. »

La plainte du ministère affirme qu’aux États-Unis, « en 2022, Ticketmaster représentait au moins 70 % de la valeur faciale totale associée à tous les billets vendus dans les grandes arènes et amphithéâtres. Aucun autre concurrent n’a vendu plus de 14 % des billets ».

Enquête en cours en Australie

Concernant le piratage de Ticketmaster, une enquête a déjà été lancée en Australie dès le mercredi 29 mai, expliquait le site Cyberdaily. Elle rejoint les nombreuses enquêtes internationales sur le groupe ShinyHunters.

En août 2022, trois français avaient été accusés par le FBI de faire partie de ce groupe. L’un d’eux, Sébastien Raoult, extradé aux États-Unis depuis le Maroc, a été condamné en janvier dernier à trois ans de prison et à rembourser cinq millions de dollars (4,5 millions d’euros) aux sociétés victimes.

AMD : Zen 5 à tous les étages (Ryzen AI, 9000, Epyc), roadmap des GPU Instinct jusqu’en 2026

3 juin 2024 à 15:35
Instinct de survie

Après NVIDIA, c’est au tour d’AMD de présenter ses nouveautés. Cette fois-ci, le mot d’ordre est Zen 5, avec les processeurs Ryzen 9000 et Epyc de 5ᵉ génération, ainsi que les Ryzen AI 300 pour des portables Copilot+. AMD dévoile aussi sa feuille de route jusqu’en 2026 sur les GPU Instinct pour entrainer les IA, à commencer par le MI325X cette année, avec 288 Go de HBM3e.

On attaque tout de suite avec les processeurs grand public. AMD a présenté deux nouvelles gammes de CPU Ryzen exploitant la nouvelle architecture : les AI 300 pour des PC portables « Copilot+ » ainsi que les Ryzen 9000 pour les ordinateurs de bureau.

Zen 5 : circulez, il n’y a (presque) rien à voir

Tous deux profitent de la nouvelle architecture Zen 5, avec « 50 % de mémoire cache L3 sur puce supplémentaire par rapport aux processeurs Zen 4 de la génération précédente pour les portables fins et légers ».

Si le Computex est l’occasion d’annoncer les premiers processeurs Zen 5, AMD ne donne pas vraiment de détail sur cette nouvelle architecture. Comme on peut le voir sur les captures ci-dessous, il est notamment question d’une meilleure prédiction de branche, d’une bande passante améliorée entre les différents niveaux de cache et de meilleures performances avec le jeu d’instructions AVX-512.

Dans sa présentation sur les ordinateurs de bureau (Ryzen 9000), AMD annonce que Zen 5 propose « des performances moyennes sur l’IPC [instructions par cycle d’horloge, ndlr] de 16 % supérieures à celles de la génération précédente Zen 4 ». On grimpe jusqu’à 35 % sur Geekbench 5.4 et on dépasse les 20 % sur League of Legends et Blender (toujours sur l’IPC seulement).

Ryzen AI 300 pour des ordinateurs portables Copilot+


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Ticketmaster : une fuite de données de 560 millions d’utilisateurs

3 juin 2024 à 15:27
Hacked out

La semaine dernière, le groupe de pirates ShinyHunters a revendiqué la récupération de données de 560 millions d’utilisateurs de Ticketmaster. Vendredi, le leader mondial de la vente de billets a confirmé auprès des autorités américaines avoir été victime d’une « activité non autorisée ».

Mardi 28 mai, le média Hackread a repéré l’annonce du piratage des données de Ticketmaster par le groupe ShinyHunters. Celui-ci revendiquait avoir récupéré les données de 560 millions d’utilisateurs de la plateforme de vente de billets (1, 3 Téraoctet de données) et proposait de les revendre pour 500 000 dollars.

Dans cette base de données volée se trouveraient, selon ShinyHunters, des données privées comme les noms, prénoms, adresses, emails, numéro de téléphone, les billets et le détail des concerts et autres événements des utilisateurs de Ticketmaster. Mais elle contiendrait aussi des informations partielles sur la carte de paiement utilisée dont les quatre derniers chiffres du numéro de la carte et la date d’expiration.

Confirmation à la SEC

Vendredi 31 mai, Live Nation, l’entreprise propriétaire de Ticketmaster, a signalé une fuite de données à la Securities and Exchange Commission (SEC), confirmant ainsi au moins partiellement la revendication de ShinyHunters, explique le Time.

L’entreprise y explique avoir identifié une « activité non autorisée dans un environnement de base de données tiers dans le cloud contenant des données de l’entreprise ». Elle affirme avoir lancé à ce moment-là une enquête avec des spécialistes de la sécurité.

Mais Live Nation ne va pas jusqu’à confirmer l’authenticité des données mises en ventes par ShinyHunters : « le 27 mai 2024, un acteur criminel a mis en vente sur le dark web ce qu’il prétendait être des données d’utilisateurs de l’entreprise. Nous nous efforçons de réduire les risques pour nos utilisateurs et pour l’entreprise, et nous avons informé les forces de l’ordre et coopérons avec elles », déclare-t-elle aux autorités américaines.

Live Nation ose même expliquer à la SEC qu’ « à la date du présent document, l’incident n’a pas eu, et nous ne pensons pas qu’il soit raisonnablement susceptible d’avoir, un impact significatif sur l’ensemble de nos activités, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation. Nous continuons à évaluer les risques et nos efforts de remédiation sont en cours ».

Si la fuite est d’ampleur aussi importante que ce que revendique ShinyHunters, elle pourrait tout de même avoir des conséquences significatives pour Ticketmaster et Live Nation.

Ticketmaster en position de monopole

D’autant qu’elle arrive alors que le ministère de la Justice américain vient de les attaquer en justice mardi 23 mai dernier, les accusant d’avoir créé un monopole sur la vente de tickets en ligne.

« Du fait de leur comportement, les fans de musique aux États-Unis sont privés de l’innovation en matière de billetterie et contraints d’utiliser une technologie dépassée tout en payant leurs billets plus cher que les fans d’autres pays », explique le communiqué du ministère :

« Dans le même temps, Live Nation-Ticketmaster exerce son pouvoir sur les artistes, les salles et les promoteurs indépendants d’une manière qui nuit à la concurrence. Live Nation-Ticketmaster impose également des barrières à la concurrence qui limitent l’entrée et l’expansion de ses rivaux. »

La plainte du ministère affirme qu’aux États-Unis, « en 2022, Ticketmaster représentait au moins 70 % de la valeur faciale totale associée à tous les billets vendus dans les grandes arènes et amphithéâtres. Aucun autre concurrent n’a vendu plus de 14 % des billets ».

Enquête en cours en Australie

Concernant le piratage de Ticketmaster, une enquête a déjà été lancée en Australie dès le mercredi 29 mai, expliquait le site Cyberdaily. Elle rejoint les nombreuses enquêtes internationales sur le groupe ShinyHunters.

En août 2022, trois français avaient été accusés par le FBI de faire partie de ce groupe. L’un d’eux, Sébastien Raoult, extradé aux États-Unis depuis le Maroc, a été condamné en janvier dernier à trois ans de prison et à rembourser cinq millions de dollars (4,5 millions d’euros) aux sociétés victimes.

Monthly Drop Hints That China's CO2 Emissions May Have Peaked in 2023

Par : msmash
3 juin 2024 à 16:03
CarbonBrief: China's carbon dioxide (CO2) emissions fell by 3% in March 2024, ending a 14-month surge that began when the economy reopened after the nation's "zero-Covid" controls were lifted in December 2022. The new analysis for Carbon Brief, based on official figures and commercial data, reinforces the view that China's emissions could have peaked in 2023. The drivers of the CO2 drop in March 2024 were expanding solar and wind generation, which covered 90% of the growth in electricity demand, as well as declining construction activity. Oil demand growth also ground to a halt, indicating that the post-Covid rebound may have run its course. A 2023 peak in China's CO2 emissions is possible if the buildout of clean energy sources is kept at the record levels seen last year.

Read more of this story at Slashdot.

Asus ProArt PZ13 : une tablette haut de gamme sous Snapdragon

3 juin 2024 à 15:16

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

C’est tout de même difficile de ne pas voir un peu de magie dans un engin de ce type. Le ProArt PZ13 d’Asus ressemble beaucoup à l’image fantasmée d’un ordinateur de science fiction d’il y a quelques dizaines d’années seulement.

On est parfois un peu blasé devant toutes les annonces faites de mois en mois de nouvelle machines. Avec de nouvelles fonctionnalités, des capacités en hausse, des possibilités toujours plus complètes. On a du mal a prendre du recul sur ces annonces. Pourtant cette image – probablement retouchée dans tous les sens – a pour une fois bien fonctionné sur moi. Elle m’a justement fait prendre du recul.

Ce que propose le Asus ProArt PZ13 ici c’est ce qu’imaginaient les auteurs de SF il n’y pas si longtemps. Un engin portable permettant de travailler partout, de piloter des applications et de communiquer. Mais aussi de  lui donner des ordres vocaux de manière naturelle. Toute ces barrières sont aujourd’hui tombées.

Ce que propose le ProArt PZ13 c’est avant tout un format tablette. Un écran 13.3 pouces qui affichera en 2880 x 1800 pixels et en 16/10 grâce à une dalle OLED 60 Hz. Une dalle certifiée 100% DCI-P3 et Dolby Vision pour une colorimétrie maitrisée et protégée par un verre Gorilla Glass de Corning. Tactile avec 10 points de contact, elle proposera également un support de stylet tactile Asus Pen 2.0 pour dessiner ou prendre des notes même si ce dernier sera optionnel.

Le tout entre dans un format de 9 mm d’épaisseur pour 850 grammes. Une combinaison parfaite pour des déplacements de terrain qui pourra se combiner avec un clavier amovible façon Microsoft Surface pour une utilisation plus classique de portable 13″.

Sous le capot on retrouvera une combinaison taillée autour des Snapdragon X de Qualcomm et de 16 Go de mémoire vive LPDDR5x-8400 et embarquera jusqu’à 1 To de stockage interne NVMe PCIe. A noter que si la machine peut fonctionner de manière passive elle proposera un ventilateur intégré pour mieux assumer les tâches les plus exigeantes.

A noter la très bonne idée de la marque d’intégrer un lecteur de cartes SDXC UHS-II dans cette interface. Un détail qui rend l’image d’illustration plus crédible, on pourra utiliser la carte de son appareil photo Reflex numérique directement sur sa machine. Deux ports USB4 permettront aussi bien de recharger l’engin que de déporter son signal ou de partager des données. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 est également de la partie ainsi qu’une batterie 70 Wh.

Deux webcams sont intégrées avec en frontal une solution 5 Mégapixels avec infrarouge et au dos un module de 13 mégapixels. Deux enceintes Dolby Atmos et un ensemble de 3 micros permettront de suivre des contenus multimédia. Il sera également possible d’utiliser la Asus ProArt PZ13 pour de la vidéo conférence ou d lui donner des ordres à l’oral.

Prix de base pour ce beau joujou ? Il faudra compter 1299€ pour l’engin sans clavier ni stylet. Pas donné mais plus raisonnable que Microsoft avec ses Surface Pro 11 Snapdragon dont le ticket d’entrée OLED est à 1799€. 

Asus ProArt PZ13 : une tablette haut de gamme sous Snapdragon © MiniMachines.net. 2024.

[Bon plan] ASUS Radeon RX 7800 XT DUAL OC + jeu Like a Dragon: IW à 468,65 € (après ODR)

Si les offres de remboursement différé (ODR) ne vous font pas peur, voici une très belle affaire sur une AMD Radeon RX 7800 XT qui vous revient finalement à seulement 468,65 €, avec un jeu offert en plus : Like a Dragon: Infinite Wealth. La carte en question est la ASUS Radeon RX 7800 XT DUAL OC, un...

NYSE Investigating 'Technical Issue' That Showed Berkshire Hathaway Share Price Dropping 99%

Par : msmash
3 juin 2024 à 14:55
The New York Stock Exchange said Monday it was investigating a "technical issue" that was leading to large fluctuations in the prices of certain stocks including Warren Buffett's Berkshire Hathaway. From a report: According to a notice posted on its website, the issue involved "limit up, limit down bands," which are designed to limit volatility. Some 50 stocks were affected, the website indicated, and trades in those companies was halted. NYSE trading data incorrectly showed so-called Class A shares of Berkshire down 99% from its price above $620,000 a share.

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CEO of Zoom Wants AI Clones in Meetings

Par : msmash
3 juin 2024 à 14:47
Zoom's CEO Eric Yuan predicts that AI will significantly transform the workplace, potentially ushering in a four-day workweek, he told The Verge in an interview. Yuan said Zoom is transitioning from a videoconferencing platform to a comprehensive collaboration suite called Zoom Workplace. He believes AI will automate routine tasks such as attending meetings, reading emails, and making phone calls, enabling employees to dedicate time to more creative and meaningful work. The Verge adds: The Verge: I'm asking you which meetings do you look at and think you would hand off? Yuan: I started with the problem first, right? And last but not least, after the meeting is over, let's say I'm very busy and missed the meeting. I really don't understand what happened. That's one thing. Another thing for a very important meeting I missed, given I'm the CEO, they're probably going to postpone the meeting. The reason why is I probably need to make a decision. Given that I'm not there, they cannot move forward, so they have to reschedule. You look at all those problems. Let's assume AI is there. AI can understand my entire calendar, understand the context. Say you and I have a meeting -- just one click, and within five seconds, AI has already scheduled a meeting. At the same time, every morning I wake up, an AI will tell me, "Eric, you have five meetings scheduled today. You do not need to join four of the five. You only need to join one. You can send a digital version of yourself." For the one meeting I join, after the meeting is over, I can get all the summary and send it to the people who couldn't make it. I can make a better decision. Again, I can leverage the AI as my assistant and give me all kinds of input, just more than myself. That's the vision.

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Arm Targets 50% of Windows PC Market Share in Five Years, CEO Says

Par : msmash
3 juin 2024 à 14:06
British chip designer Arm expects to capture more than half of the Windows PC market within the next five years, CEO Rene Haas said in an interview. The company's optimism comes as Microsoft and its hardware partners gear up to introduce a new generation of AI-powered PCs running on Arm-designed chips, potentially reshaping the Intel-dominated industry. Haas attributed Microsoft's commitment to supporting Arm's technology through enhanced developer tools as a key factor in the anticipated market shift.

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Project G-Assist, l’assistant IA de NVIDIA pour les joueurs désemparés

l’occasion du Computex 2024, NVIDIA n’a pas présenté de nouveaux produits à proprement parler – excluons le label SFF-Ready, qui délimite des conceptions de cartes graphiques ; l’entreprise a surtout concentré ses efforts sur la composante software de son matériel. Elle a notamment officialisé le Project G-Assist : son poisson d’avril de 2017 remis au goût du jour récemment, et dont la recette est maintenant connue... [Tout lire]

Européennes : les dons des Big Tech favorisent les candidats libéraux

3 juin 2024 à 13:49
Follow the money
Drapeaux de l’Union européenne

En amont des élections législatives européennes, les géants numériques financent les partis libéraux.

Les élections européennes commenceront le 6 juin aux Pays-Bas et se poursuivront jusqu’au 9 juin, mais les géants de la tech sont déjà sur les rangs pour se trouver des soutiens.

Selon les données de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes, Google, Apple et Microsoft ont tous versé des dons aux principaux think-tanks politiques, voire aux partis politiques européens eux-mêmes. Cumulées, ces dons font de la tech l’industrie qui a le plus contribué en amont des élections parlementaires, relève Politico.

L’alliance des libéraux et démocrates et son think tank, principaux bénéficiaires

Dans le détail, c’est l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) et son think tank European Liberal Forum (ELF) qui ont attiré le plus de financement. Microsoft et Qualcomm (via sa branche française) ont respectivement versé 18 000 euros, soit le maximum légal, à l’ALDE. L’ELF a reçu 5 000 euros supplémentaires de Microsoft et 18 000 euros d’Apple et de la branche irlandaise de Google respectivement.

Autre bénéficiaire : le Wilfried Martens Centre du Parti populaire européen (PPE) a reçu 8 000 euros de la branche belge de Google ainsi que d’Intel et d’Apple.

Lobbying par financement

Si ces dons sont parfaitement légaux, ils restent une manière d’influencer le champ politique européen. Divers travaux, dont l’ouvrage The Misinformation Age de Cailin O’Connor et James Weatherall (Yale University, 2019), ont souligné à répétition la propension des grandes entreprises en général – et des géants du numérique en particulier – à influencer la recherche académique et les décisions politiques par la simple orientation de leurs moyens financiers.

Une autre manière de faire, toujours en s’aidant de fonds, consiste à utiliser des relais locaux. En mars, l’association Corporate Europe Observatory regrettait ainsi publiquement que des start-ups européennes comme Mistral AI ou Aleph Alpha aient, chacune, œuvré pour orienter la rédaction de l’AI Act en faveur des intérêts des géants états-uniens.

En amont des élections parlementaires européennes, Corporate Europe Observatory a d’ailleurs publié un guide à destination des candidats aux européennes pour les aider à identifier et manœuvrer le lobbying des grandes entreprises.

Européennes : les dons des Big Tech favorisent les candidats libéraux

3 juin 2024 à 13:49
Follow the money
Drapeaux de l’Union européenne

En amont des élections législatives européennes, les géants numériques financent les partis libéraux.

Les élections européennes commenceront le 6 juin aux Pays-Bas et se poursuivront jusqu’au 9 juin, mais les géants de la tech sont déjà sur les rangs pour se trouver des soutiens.

Selon les données de l’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes, Google, Apple et Microsoft ont tous versé des dons aux principaux think-tanks politiques, voire aux partis politiques européens eux-mêmes. Cumulées, ces dons font de la tech l’industrie qui a le plus contribué en amont des élections parlementaires, relève Politico.

L’alliance des libéraux et démocrates et son think tank, principaux bénéficiaires

Dans le détail, c’est l’Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE) et son think tank European Liberal Forum (ELF) qui ont attiré le plus de financement. Microsoft et Qualcomm (via sa branche française) ont respectivement versé 18 000 euros, soit le maximum légal, à l’ALDE. L’ELF a reçu 5 000 euros supplémentaires de Microsoft et 18 000 euros d’Apple et de la branche irlandaise de Google respectivement.

Autre bénéficiaire : le Wilfried Martens Centre du Parti populaire européen (PPE) a reçu 8 000 euros de la branche belge de Google ainsi que d’Intel et d’Apple.

Lobbying par financement

Si ces dons sont parfaitement légaux, ils restent une manière d’influencer le champ politique européen. Divers travaux, dont l’ouvrage The Misinformation Age de Cailin O’Connor et James Weatherall (Yale University, 2019), ont souligné à répétition la propension des grandes entreprises en général – et des géants du numérique en particulier – à influencer la recherche académique et les décisions politiques par la simple orientation de leurs moyens financiers.

Une autre manière de faire, toujours en s’aidant de fonds, consiste à utiliser des relais locaux. En mars, l’association Corporate Europe Observatory regrettait ainsi publiquement que des start-ups européennes comme Mistral AI ou Aleph Alpha aient, chacune, œuvré pour orienter la rédaction de l’AI Act en faveur des intérêts des géants états-uniens.

En amont des élections parlementaires européennes, Corporate Europe Observatory a d’ailleurs publié un guide à destination des candidats aux européennes pour les aider à identifier et manœuvrer le lobbying des grandes entreprises.

L'AM5 parti pour durer autant que l'AM4

Lors de la présentation des projets d'AMD lors du Computex par Lisa Su, une information a été donnée, sans qu'elle soit particulièrement précise. Mais elle revêt une importance capitale pour quiconque veut basculer sur l'AM5. En effet, alors qu'il a été introduit en 2022, l'AM5 était donné pour une...

Un nouveau patch pour le jeu Senua's Saga: Hellblade II

3 juin 2024 à 13:44

Le studio Ninja Theory vient de publier un nouveau patch pour son jeu Senua's Saga: Hellblade II, le téléchargement vous sera automatiquement proposé à l'ouverture de votre launcher, sauf si vous avez désactivé la mise à jour automatique de votre titre. L'équipe annonce un avertissement sur les conséquences irrémédiables du lancement d'une nouvelle partie, diverses corrections de bugs et une amélioration de la qualité globale de la technologie FSR3 d'AMD. […]

Lire la suite

Le jeu Dragon's Dogma 2 se met à jour et accueille la génération d'images de NVIDIA

3 juin 2024 à 13:30

Le studio Capcom vient de publier un billet sur la mise à jour de son jeu Dragon's Dogma 2. Le patch apporte le support de la génération d'images de la technologie DLSS de NVIDIA, la correction de divers bugs et problèmes, ainsi qu'une évolution significative de la capacité des coffres. […]

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European Hardware Awards 2024, les gagnants sont connus !

3 juin 2024 à 13:29

L'European Hardware Association (EHA) est fière de conclure sa dixième cérémonie de remise de prix annuelle au Courtyard Marriott de Nangang, marquant une décennie de célébration du meilleur de la technologie PC. Organisé à la veille du Computex 2024, cet événement prestigieux a rassemblé plus de 200 leaders de l'industrie pour honorer l'innovation et l'excellence dans le secteur technologique. Créé en 2015, l'EHA est passé d'un petit rassemblement au sein du Taiwan International Convention Center, soutenu par le Conseil de Développement du commerce Extérieur de Taiwan (TAITRA), à un événement industriel majeur. Cette croissance significative met en évidence le dévouement et la passion qui animent l'industrie technologique, non seulement en Europe mais aussi dans le monde entier. Le dixième anniversaire des EHA Awards a été rendu mémorable grâce à la collaboration et au soutien de partenaires de tout le secteur et des organismes commerciaux de Taiwan, qui démontrent tous l'unité et la force de cette incroyable communauté technologique mondiale. […]

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Le jeu Bodycam aura le droit à un Early Access

3 juin 2024 à 13:20

Le jeu Bodycam se dévoile un peu plus, grâce à une longue vidéo de gameplay, elle dure 37 minutes, les prouesses du moteur Unreal Engine 5 sont indéniables et le jeu promet des phases d'actions immersives avec ce point de vue de caméra poitrine ! Bodycam n'a pas de date de sortie. Bodycam est un jeu de tir à la première personne multijoueur ultra-réaliste conçu à l'aide des dernières technologies du moteur de jeu nouvelle génération Unreal Engine 5. Développé par deux passionnés français de jeux vidéo âgés de 17 et 20 ans, le jeu a été conçu pour repousser les limites du réalisme et du photoréalisme. Bodycam agit comme un jeu de type deathmatch où deux équipes s'affrontent pour être la dernière équipe en vie. […]

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[Édito] IA : il nous faut un traitement plus nuancé

3 juin 2024 à 12:37
IA quoi ?

Alors que la machine médiatique participe à amplifier le buzz autour de l’intelligence artificielle, Next se demande comment traiter le sujet à sa juste mesure.

Comment parler correctement d’intelligence artificielle ? Il y a quelques semaines, auprès de la BBC, le professeur d’intelligence artificielle à la Liverpool Hope University David Reid déclarait : « je situerais la couverture médiatique de l’IA quelque part autour de 2 sur 10 ». Sa critique principale : le monde médiatique parle du champ comme d’une entité unique, alors qu’il ne l’est pas. Et d’appeler à une couverture plus nuancée.

La critique n’est ni neuve, ni cantonnée au monde britannique. À en croire Emily Bell, directrice du Tow Center for Digital Journalism de l’Université de Columbia, aux États-Unis, elle peut même s’expliquer par l’accélération du cycle de l’actualité, qui rend plus complexe, encore, la couverture de l’explosion de l’IA générative que ne l’a été celle de l’explosion d’internet en 2000 ou celle des smartphones en 2007.

Quoi qu’il en soit, les chiffres sont là : au Royaume-Uni, 60 % des articles relatifs à l’intelligence artificielle concernaient en 2018 des produits, des initiatives et des annonces de l’industrie technologiques. 33 % des sources identifiables venaient du secteur privé, soit deux fois plus que celles issues du monde académique. Pour certains chercheurs cités par le Reuters Institue, une partie du traitement du domaine s’apparente carrément à une « épidémie de mésinformation », dans laquelle les médias se contentent d’amplifier un buzz alimenté par les constructeurs.

La problématique se traduit, aussi, dans le type de sources relevées dans les articles de presse tech comme généralistes : dans l’ultra-majorité des cas, il s’agit d’une poignée d’informaticiens, d’entrepreneurs et de politiciens aux positions quasi unanimes, en faveur du développement et du déploiement de ces technologies.

Sauf qu’au Canada comme ailleurs, les liens entre intérêts universitaires, industriels et politiques, en matière d’IA, sont finement intriqués, les premiers cherchant financement chez les deux autres, qui interagissent par ailleurs pour la création d’un écosystème favorable à la promotion de l’IA. Ce qu’il manque, dans tout cela, ce sont les voix de ceux qui s’intéressent au reste, aux externalités sociales, environnementales, aux effets concrets et présents de l’expansion de cette industrie.

Côté francophone, on trouve des chiffres sur le succès médiatique du champ technologique : depuis 2022, selon la plateforme de veille Tagaday, le volume d’articles relatifs à l’IA a été multiplié par trois, sachant qu’au 1er trimestre 2023, un article sur 100 était consacré au sujet. Selon l’entreprise, une telle visibilité médiatique a quelque chose de comparable… « au conflit Israël – Hamas ». Si bien qu’entre 70 % et 80 % de la population interrogée par le Reuters Institute dans six pays (dont la France) a entendu parler de l‘IA générative… alors qu’à peine 15 % des Français utilisent un outil comme ChatGPT au moins une fois par mois.

Dans le détail, on trouve aussi un nombre croissant d’articles sur le casse-tête que l’intelligence artificielle, générative ou non, pose dans les rédactions (pour, contre, ou les deux ? Quels types de modèles ? Pour quels types d’usages ? De la modération ? De l’enquête ? Du bâtonnage de dépêche chiffrée ?). Difficile, en revanche, de trouver une estimation claire de la manière dont ce type de technologie et son déploiement sont couverts. Tout juste Tagaday rapporte-t-elle, sur les plus de 162 000 articles ou sujets audiovisuels analysés, une surreprésentation très nette de ChatGPT parmi les noms de modèles génératifs évoqués.

En 2023, nous revenions aussi sur le travail des sociologues Anne Bellon et Julia Velkovska, qui rapportait une évolution globale du traitement de l’IA en France (moins d’utilisation du terme « robot » à partir de 2016, plus d’occurrence de l’expression « IA » depuis). Comme d’autres, elles soulignent qu’une petite poignée de personnalités (Yann Le Cun, Ray Kurzweil ou, plus franco-français, Cédric Villani) est très largement citée, dont certains présentent une expertise débattue. Ainsi de Stephen Hawking, qui n’était pas expert de l’IA, et surtout de Laurent Alexandre, cinquième personnalité la plus présente dans leur corpus.

Les enjeux sont multiples, pourtant, et les seuls représentants de l’industrie numérique ne permettront pas de les décortiquer avec la nuance nécessaire. Il y a à peine six mois, ces leaders appelaient eux-mêmes à une pause dans le développement de l’IA. De pause, il n’y a pas eu. À la place, pointe la journaliste Julia Angwin, nous voilà aux prises avec des technologies génératives instables, qui inondent le web de contenus de faible qualité, mais peinent à prouver leur utilité.

Ça n’est pas la première fois que le monde médiatique se fait avoir par les promesses délirantes des industriels de la tech. Avons-nous seulement appris du passé ? De la bulle internet ? De celle des cryptos ? Du métavers ?

Il ne s’agit pas de tout jeter. Les technologies déployées par le champ de l’intelligence artificielle sont multiples, pour certaines anciennes, et sont là pour rester. Il s’agit de reconnaître, en revanche, que les questions auxquelles il nous faut chercher des réponses sont multiples.

Sur les modèles eux-mêmes, pour commencer : GPT-4 a-t-il réellement réussi haut la main l’examen du barreau, comme le clamait OpenAI en mars 2023 ? Un réexamen du chercheur Eric Martínez laisse penser qu’il s’est plutôt trompé pour une question sur deux. Quid de la capacité de ces modèles à répondre à des questions simples ? En contexte médical, une étude de Stanford montre que si un médecin sur dix utilise déjà ChatGPT au quotidien aux États-Unis, le grand modèle de langage produit trop d’erreurs pour être utilisable.

Les cadrages économiques aussi demandent de la nuance : quand Emmanuel Macron promeut l’intelligence artificielle en France, quelles mesures proposent-ils concernant les emplois qui seront touchés, forcés à muter ? Quelle évolution des cadres de travail, outre la réduction de l’assurance-chômage ?

Dans un autre domaine, la conférence Vivatech fait le plein de tables rondes sur les intérêts du nucléaire. Le président de la République joue, lui aussi, de cet argument pour attirer les géants numériques. Et c’est vrai, l’électricité française peut se targuer d’être peu carbonée.

Mais quid des autres effets du numérique sur l’environnement ? Sur quels terrains seront construits les data centers ? Avec quelle eau les refroidira-t-on ? En cas de canicule, comment l’arbitrage entre les usages des entreprises et ceux des citoyens sera-t-il organisé ?

Chez Next, on essaie d’aborder l’intelligence artificielle en gardant ce type de questions en tête. On s’interroge aussi sur l’utilité des technologies que l’on croise avant de s’y attarder. Notre problème, évidemment, est qu’il est matériellement impossible de traiter la totalité des applications concrètes de l’IA. Chaque jour, il nous faut donc faire des choix.

Et vous, comment voudriez-vous entendre parler d’intelligence artificielle ?

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