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Aujourd’hui — 29 mai 2024Actualités numériques

Mémoire : la (LP)DDR6 se dévoile, la CAMM2 veut éliminer les vis

29 mai 2024 à 09:55
Des Gb et des Go en pagaille
DDR mémoire ordinateur

Synopsys annonce la finalisation de la norme de la DDR6 pour le deuxième trimestre 2025, et donne quelques détails au passage sur les performances et le fonctionnement attendue. Le JEDEC en profite pour revenir sur le format CAMM2, prévu pour remplacer la LPDDR soudée aux cartes mères, qu’il souhaite faire évoluer pour se débarrasser des vis.

Dans nos PC, deux types de mémoire se côtoient : la DDR (Double data rate) utilisée par les applications et le CPU, ainsi que la GDDR (Graphics DDR) pour la carte graphique. La première est actuellement à la cinquième génération (DDR5), tandis que la seconde est déjà à la sixième génération (GDDR6). La septième se prépare activement.

La DDR5 est passée à 8,8 Gb/s…

Le JEDEC, chargé d’établir les normes de la DDR, dévoilait le mois dernier une mise à jour de la DDR5 (JESD79-5C), avec « des fonctionnalités conçues pour améliorer la fiabilité et la sécurité, et améliorer les performances dans un large éventail d’applications ».

Il était notamment question d’une augmentation de la bande passante maximale de 6,8 à 8,8 Gb/s. Il est toujours possible d’aller au-delà, mais il s’agit ici que des spécifications définies par le JEDEC.

… La DDR6 grimpe à 17,6 Gb/s

Il y a quelques jours, Videocardz donnait quelques détails sur la future DDR6, en se basant sur des slides de la société Synopsys, publiées par Darkmont sur X. Cette prochaine génération devrait au minimum se placer au niveau de la DDR5 du mois dernier pour commencer, avec une bande passante comprise entre 8,8 Gb/s et 17,6 Gb/s. Il est question d’une possible montée jusqu’à 21 Gb/s.

Plusieurs points sont encore à régler selon nos confrères, notamment savoir si la DDR6 passerait à la modulation d’amplitude d’impulsion (PAM, et si c’est le cas avec quel niveau ?) ou resterait en NRZ (non-return-to-zero), avec a priori une préférence pour la seconde approche pour le moment. Nous avons pour rappel déjà expliqué la différence entre les deux dans cette actualité sur le PCIe 7.0 et celle-ci sur la GDDR7.

Toujours selon les documents, le JEDEC devrait dévoiler un brouillon de la norme DDR6 cette année, puis la version définitive au deuxième trimestre 2025.

De 28,4 à 38,4 Go/s pour la LPDDR6, sur 24 bits

Passons à la LPDDR6 (LP pour Low Power), qui prendra donc le relai de la LPDDR5. Les dernières annonces des fabricants sont à 10,7 Gb/s. La norme de son côté se limite à 9,6 Gb/s. Selon nos confrères, la LPDDR6 devrait proposer une bande passante de 10,7 Gb/s pour commencer, puis de 14,4 Gb/s par la suite.

Mais ce n’est pas tout. La LPDDR6 devrait aussi passer sur des canaux de 24 bits (2x 12 bits) au lieu des 16 bits (2x 8 bits) actuels, de quoi augmenter encore les performances. À 10.667 Gb/s, la LPDDR6 est capable d’atteindre 28,4 Go/s sur un bus de 24 bits. Détaillons un peu le calcul.

Chaque mémoire est composée de 256 bits de données et de 32 bits supplémentaires, soit 288 bits transférés pour un total de 256 bits « utiles ». La bande passante est ainsi de 10.667 x (256/288) x 24 bits, soit 227,56 Gb/s ou encore 28,5 Go/s, sur un bus de 24 bits. On double sur 48 bits, on double encore sur 96 bits, etc.

Avec de la LPDDR6 à 14,4 Gb/s, on obtient 38,4 Go/s sur 24 bits avec le même calcul. Synopsys parle de 32 Go/s pour la LPDDR6, ce qui donnerait une bande passante de 12 Gb/s.

Vers une évolution du format CAMM2 ?

Dans cet autre document, le JEDEC revient sur un nouveau format de mémoire : CAMM2. Il s’agit d’apporter de la modularité à la LPDDR5(X) soudée sur la carte mère. Il était auparavant développé par Dell sous le nom CAMM (Compression Attached Memory Module) puis récupéré par le JEDEC, qui l’a alors appelé CAMM2.

Après un rappel des avantages et inconvénients (déjà détaillés dans une précédente actualité), le JEDEC évoque l’avenir de ce format.

Il est ainsi prévu d’avoir de la LPDDR6 CAMM2, avec les avantages de la DDR6 (la bande passante de 14,4 Gb/s par exemple), mais aussi de réfléchir à une nouvelle méthode de fixation des modules mémoires, sans outils ni vis.

Il s’agit de trouver un moyen de mettre le PCB de la mémoire en « compression » sur la carte mère, sans déformation. Aucune approche n’est avancée pour le moment, ce n’est qu’une piste de travail.

☕️ DSA : la Commission européenne envisagerait une enquête sur Telegram

29 mai 2024 à 09:42
Drapeaux de l’Union européenne

Selon Bloomberg, la Commission européenne réfléchit à ouvrir une enquête à l’encontre de Telegram. L’instance s’intéresserait en particulier aux contenus illicites qui circuleraient plus ou moins librement sur la plateforme. Autre point d’accroche : la manière dont Telegram calcule le nombre de ses utilisateurs.

Le DSA (Digital Services Act) entre en action dès qu’un service atteint les 45 millions d’utilisateurs. Telegram en aurait 41 millions, selon les chiffres fournis par l’entreprise à l’Europe. La Commission douterait de ce chiffre. Selon un porte-parole, elle s’apprête à demander des détails sur la méthode de calcul.

L’appel à une supervision plus stricte de Telegram est une demande régulière. Kaja Kallas, Premier ministre de l’Estonie, a ainsi déclaré : « Nous pensons que Telegram est une plateforme suffisamment importante pour que des obligations similaires à celles de Facebook, X et YouTube s’appliquent à elle. Elle devrait être considérée comme une très grande plateforme en ligne ».

Dans le cas d’un nouveau calcul et d’une soumission de Telegram au DSA, la messagerie rejoindrait la liste comprenant actuellement dix-sept très grandes plateformes en ligne (VLOP) et de deux très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE), dont la liste est consultable sur le site de la Commission européenne.

Mémoire : la (LP)DDR6 se dévoile, la CAMM2 veut éliminer les vis

29 mai 2024 à 09:55
Des Gb et des Go en pagaille
DDR mémoire ordinateur

Synopsys annonce la finalisation de la norme de la DDR6 pour le deuxième trimestre 2025, et donne quelques détails au passage sur les performances et le fonctionnement attendue. Le JEDEC en profite pour revenir sur le format CAMM2, prévu pour remplacer la LPDDR soudée aux cartes mères, qu’il souhaite faire évoluer pour se débarrasser des vis.

Dans nos PC, deux types de mémoire se côtoient : la DDR (Double data rate) utilisée par les applications et le CPU, ainsi que la GDDR (Graphics DDR) pour la carte graphique. La première est actuellement à la cinquième génération (DDR5), tandis que la seconde est déjà à la sixième génération (GDDR6). La septième se prépare activement.

La DDR5 est passée à 8,8 Gb/s…

Le JEDEC, chargé d’établir les normes de la DDR, dévoilait le mois dernier une mise à jour de la DDR5 (JESD79-5C), avec « des fonctionnalités conçues pour améliorer la fiabilité et la sécurité, et améliorer les performances dans un large éventail d’applications ».

Il était notamment question d’une augmentation de la bande passante maximale de 6,8 à 8,8 Gb/s. Il est toujours possible d’aller au-delà, mais il s’agit ici que des spécifications définies par le JEDEC.

… La DDR6 grimpe à 17,6 Gb/s

Il y a quelques jours, Videocardz donnait quelques détails sur la future DDR6, en se basant sur des slides de la société Synopsys, publiées par Darkmont sur X. Cette prochaine génération devrait au minimum se placer au niveau de la DDR5 du mois dernier pour commencer, avec une bande passante comprise entre 8,8 Gb/s et 17,6 Gb/s. Il est question d’une possible montée jusqu’à 21 Gb/s.

Plusieurs points sont encore à régler selon nos confrères, notamment savoir si la DDR6 passerait à la modulation d’amplitude d’impulsion (PAM, et si c’est le cas avec quel niveau ?) ou resterait en NRZ (non-return-to-zero), avec a priori une préférence pour la seconde approche pour le moment. Nous avons pour rappel déjà expliqué la différence entre les deux dans cette actualité sur le PCIe 7.0 et celle-ci sur la GDDR7.

Toujours selon les documents, le JEDEC devrait dévoiler un brouillon de la norme DDR6 cette année, puis la version définitive au deuxième trimestre 2025.

De 28,4 à 38,4 Go/s pour la LPDDR6, sur 24 bits

Passons à la LPDDR6 (LP pour Low Power), qui prendra donc le relai de la LPDDR5. Les dernières annonces des fabricants sont à 10,7 Gb/s. La norme de son côté se limite à 9,6 Gb/s. Selon nos confrères, la LPDDR6 devrait proposer une bande passante de 10,7 Gb/s pour commencer, puis de 14,4 Gb/s par la suite.

Mais ce n’est pas tout. La LPDDR6 devrait aussi passer sur des canaux de 24 bits (2x 12 bits) au lieu des 16 bits (2x 8 bits) actuels, de quoi augmenter encore les performances. À 10.667 Gb/s, la LPDDR6 est capable d’atteindre 28,4 Go/s sur un bus de 24 bits. Détaillons un peu le calcul.

Chaque mémoire est composée de 256 bits de données et de 32 bits supplémentaires, soit 288 bits transférés pour un total de 256 bits « utiles ». La bande passante est ainsi de 10.667 x (256/288) x 24 bits, soit 227,56 Gb/s ou encore 28,5 Go/s, sur un bus de 24 bits. On double sur 48 bits, on double encore sur 96 bits, etc.

Avec de la LPDDR6 à 14,4 Gb/s, on obtient 38,4 Go/s sur 24 bits avec le même calcul. Synopsys parle de 32 Go/s pour la LPDDR6, ce qui donnerait une bande passante de 12 Gb/s.

Vers une évolution du format CAMM2 ?

Dans cet autre document, le JEDEC revient sur un nouveau format de mémoire : CAMM2. Il s’agit d’apporter de la modularité à la LPDDR5(X) soudée sur la carte mère. Il était auparavant développé par Dell sous le nom CAMM (Compression Attached Memory Module) puis récupéré par le JEDEC, qui l’a alors appelé CAMM2.

Après un rappel des avantages et inconvénients (déjà détaillés dans une précédente actualité), le JEDEC évoque l’avenir de ce format.

Il est ainsi prévu d’avoir de la LPDDR6 CAMM2, avec les avantages de la DDR6 (la bande passante de 14,4 Gb/s par exemple), mais aussi de réfléchir à une nouvelle méthode de fixation des modules mémoires, sans outils ni vis.

Il s’agit de trouver un moyen de mettre le PCB de la mémoire en « compression » sur la carte mère, sans déformation. Aucune approche n’est avancée pour le moment, ce n’est qu’une piste de travail.

☕️ DSA : la Commission européenne envisagerait une enquête sur Telegram

29 mai 2024 à 09:42
Drapeaux de l’Union européenne

Selon Bloomberg, la Commission européenne réfléchit à ouvrir une enquête à l’encontre de Telegram. L’instance s’intéresserait en particulier aux contenus illicites qui circuleraient plus ou moins librement sur la plateforme. Autre point d’accroche : la manière dont Telegram calcule le nombre de ses utilisateurs.

Le DSA (Digital Services Act) entre en action dès qu’un service atteint les 45 millions d’utilisateurs. Telegram en aurait 41 millions, selon les chiffres fournis par l’entreprise à l’Europe. La Commission douterait de ce chiffre. Selon un porte-parole, elle s’apprête à demander des détails sur la méthode de calcul.

L’appel à une supervision plus stricte de Telegram est une demande régulière. Kaja Kallas, Premier ministre de l’Estonie, a ainsi déclaré : « Nous pensons que Telegram est une plateforme suffisamment importante pour que des obligations similaires à celles de Facebook, X et YouTube s’appliquent à elle. Elle devrait être considérée comme une très grande plateforme en ligne ».

Dans le cas d’un nouveau calcul et d’une soumission de Telegram au DSA, la messagerie rejoindrait la liste comprenant actuellement dix-sept très grandes plateformes en ligne (VLOP) et de deux très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE), dont la liste est consultable sur le site de la Commission européenne.

Et si la GeForce RTX 5090 n'était pas la brique tant redoutée ?

Les rumeurs vont bon train, surtout à l'approche du Computex. kopite7kimi, souvent juste quand il s'agit de fuites concernant les produits NVIDIA, affirme que la future RTX 5090 n'occupera que 2 slots, alors que la tendance était plutôt à la carte quad slot. Il faut dire que cette rumeur d'un ventir...

SILVERSTONE SUGO 17 : Le boitier ITX compatible Micro-ATX !!!

29 mai 2024 à 09:52

En vidéo aujourd'hui, encore un boitier pour nos composants, mais un petit boitier. Ce dernier se nomme SUGO 17, il provient de chez Silverstone et pourra accueillir de l'ITX, du DTX ou du Micro ATX, ainsi qu'une grosse CG en 4 slots et 400 mm de profondeur, le tout dans 26 litres de volume interne seulement. On trouve aussi trois ventilateurs de 120 mm de base et une architecture en Reverse. Son prix, 200 euros. En partenariat avec GVGMALL : Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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Modding : un PC bien caché dans un bureau réglable en hauteur

29 mai 2024 à 09:49

La chaîne DIY Perks nous propose une vidéo sur la réalisation d'une prouesse technique impressionnante. Ils ont décidé de cacher un ordinateur dans une planche de bureau afin que le PC ne soit plus visible lorsqu'il n'est pas utilisé. Et comme ils ne font pas les choses à moitié, ce bureau intègre carrément un écran de 45 pouces et une GeForce RTX 4090 sous eau. Un travail de longue haleine pour un résultat ultra satisfaisant, à voir en vidéo. […]

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YEYIAN GAMING lance le AVANCE 27 QHD : un écran 180 Hz pour 185 U+20AC;

29 mai 2024 à 09:53

YEYIAN nous propose aujourd'hui un nouvel écran avec le AVANCE 27 QHD, équipé d'une dalle de 27 pouces de type IPS capable de monter jusqu'à 180 Hz avec une définition QHD (2560 x 1440). YEYIAN annonce également la prise en charge de l'AMD FreeSync ainsi que du G-Sync Compatible d'NVIDIA jusqu'à 180 Hz, avec un temps de réponse de 5 ms. La dalle affiche 16,7 millions de couleurs, couvrant 85 % de l'espace NTSC, 99 % du DCI-P3, 120 % du sRGB et 105 % de l'Adobe RGB, avec un taux de contraste de 1000:1 et une certification HDR 10. […]

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Intel Makes One Line Tweak To GCC To Fix A "Random Performance Penalty"

29 mai 2024 à 10:00
Coming up on my radar today is a commit made to the GNU Compiler Collection (GCC) for adjusting the loop alignment with Intel's generic tuning path. In turn this should address "some random performance penalty in benchmarks" with coping better around cache lines...

Un premier résultat d’un Ryzen 9000 Zen 5 montre un gros écart avec Zen 4 en single thread

Nous vous parlons de l’architecture CPU Zen 5 depuis plusieurs mois ; entre processeurs laptop Strix et Ryzen 9000 desktop « Granite Ridge », la manière dont AMD va organiser son portefeuille grand public est désormais assez claire – l’entreprise en dévoilera davantage à l’occasion du Computex. Néanmoins, jusqu’ici, en matière de performance pure, il n’y a pas eu grand-chose à se glisser sous le silicium... [Tout lire]

BoostR : un dock GPU sous Radeon RX 7600M XT en crowdfunding

29 mai 2024 à 09:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les plus attentifs d’entre vous auront réalisé immédiatement que ce BoostR n’est autre qu’une version rebadgée d’un GPD G1 annoncé en avril 2023 par la marque éponyme. Il s’agit ici de donner une nouvelle chance au produit au travers d’un autre type de commercialisation… le financement participatif.

Lorsque GPD annonce le G1, le constructeur le fait très tôt en exposant des prototypes qui ne seront pas tout de suite mis en vente et sur un marché encore peu habitué à ce type de produit. En 2024, tout cela a changé et l’arrivée du BoostR pourrait redonner une chance au produit. Sur le papier pas de changement, on garde un même circuit Radeon 7600M XT avec 32 CU et 6 Go de mémoire. La connexion vers un PC se fera en USB4 ou en OCuLink pour un maximum de compatibilité avec le marché.

La connectique du GPD a été modifiée avec des connecteurs différents disponibles sur le boitier pour jouer son rôle de dock : un seul port USB 3.0 Type-A, un port Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes SDXC mais surtout quatre sorties vidéo au total. Deux en DisplayPort et deux en HDMI. Des choix différents de GPD qui avait misé sur 3 USB 3.2 Type-A, le même lecteur de cartes, deux DP 1.4a et un HDMI 2.1.

Un support M.2 2280 sous le dock permettra également de lui adjoindre le SSD NVMe de votre choix. L’alimentation du BoostR ne se fera plus en direct grâce à une prise tripolaire et un transformateur interne de type GaN comme sur le GPD mais via un bloc secteur externe et une entrée jack classique.

L’objet propose la même fonction de réglage d’alimentation vidéo. On retrouve avec un mode classique qui offrira 100 watts de consommation pour le circuit graphique et un interrupteur pour le passer à 120 watts. Une fonction utile pour « booster » une session de travail ou de jeu. Chez GPD, le choix avait été différent puisque le fonctionnement normal laissait la puce graphique tourner à 60 watts mais le mode Turbo enclenché par le bouton ne la poussait qu’à 100 watts au lieu de 120… Difficile de savoir les conséquences positives comme négatives de ce nouveau réglage sur la vitesse de jeu comme sur la chauffe du châssis. A ce propos, le dock proposera une solution de ventilation complète avec une « Vapor Chamber » – sorte de caloduc géant – surmonté d’un dissipateur en cuivre ventilé activement.

Un prototype du BoostR 01 testé par ETA Prime

Le BoostR devrait être mis en vente sous Indiegogo avec un prix de base de… 499$ (HT et hors frais de port et de dédouanement…). Un prix très attractif mais qui cache comme d’habitude une accroche commerciale très spécifique. On ne connait pas le nombre de BoostR qui seront mis en vente à ce prix. Il est fort possible que cela corresponde à un « Super Early Price » limité à 10 unités par exemple avant que le tarif ne remonte à un prix plus élevé très rapidement. Pour info le dock GPD G1 se négocie à 749€ en import et 830€ sur Amazon aujourd’hui.

Source : Notebookcheck

BoostR : un dock GPU sous Radeon RX 7600M XT en crowdfunding © MiniMachines.net. 2024.

Une vaste fuite mettrait en lumière le fonctionnement de la recherche Google

29 mai 2024 à 08:40
Plic, ploc
fenêtre de recherche sur Google au sujet du coronavirus

2 500 pages de documentation auraient atterri entre les mains d’un spécialiste du SEO, Rand Fishkin. On y trouve de nombreuses informations sur le fonctionnement du moteur de recherche, dont les données utilisées pour l’ordre des résultats et la possible utilisation des informations recueillies dans Chrome.

Comprendre comment fonctionne la recherche Google, c’est savoir comment pousser son site et passer devant les autres. Le moteur de recherche, qui servait initialement d’annuaire, est vite devenu le mètre-étalon de la visibilité. « C’est tout un art », pourrait-on dire. Au point que savoir référencer correctement un site sur Google est devenu depuis longtemps un métier à part entière. Il n’y a pas d’obligation, seulement un lot de règles pour « optimiser » la visibilité.

Mais aux côtés de ces recommandations, il existerait tout un lot de règles obscures, non publiques et régulièrement niées par Google. C’est ce qui ressort des renseignements publiés par Rand Fishkin, qui dit avoir reçu d’une source, le 5 mai, 2 500 pages de documents. Leur véracité aurait été assurée par d’anciens employés de Google, qui n’ont pas non plus été nommés. L’ensemble reste donc à prendre avec des pincettes.

Navboost dans la ligne de mire

Une partie des informations publiées par Fishkin ont trait à Navboost. Cet algorithme a été révélé durant le procès antitrust de Google en fin d’année dernière, comme le racontait notamment Julien Gourdon en mars. L’objectif de Navboost est de renforcer la qualité des résultats en intégrant les données d’utilisation des internautes. Tout ce qui est fait sur les pages – clics, temps passé sur chaque page, requêtes saisies… – est ainsi comptabilisé pour rendre compte de la qualité d’un site.

Selon la « fuite », la création de Navboost et la volonté de récolter des informations sur le parcours de navigation auraient été les principales motivations à la création de Chrome. Ce dernier permettrait à Google de savoir précisément où et quand un internaute clique sur les différentes parties d’un site. Ce serait particulièrement le cas avec les liens internes dans les pages, dont le nombre d’utilisations alimenterait la popularité et donc le classement des sites dans les résultats.

Navboost examinerait d’autres aspects, le contexte de l’action, par exemple quand les actions sont des clics sur des images et des vidéos. Les clics et l’engagement pendant et après la requête principale seraient également pris en compte. Par exemple, quand on effectue une recherche et qu’on la modifie, les résultats n’offrant pas satisfaction.

Toujours selon les documents, Navboost tiendrait compte de l’emplacement géographique et de l’utilisation d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, ce qui n’a rien d’étonnant. Il distinguerait aussi les clics longs des clics courts, c’est-à-dire du temps passé sur la page que l’on vient d’ouvrir via un clic.

Comportements divers et variés

Les documents indiquent que Google disposerait de trois niveaux de qualité pour son index de liens, pour lequel les données des clics seraient particulièrement précieuses. Google créerait en outre des listes blanches dans certains contextes sensibles, dont les élections, les autorités sanitaires locales pendant la pandémie de Covid-19 ou encore les sites de voyages.

L’E-E-A-T, en revanche, ne compterait pas autant qu’imaginé. L’expertise apparait ainsi une fois dans les documents, mais pas les autres éléments. Google se servirait bien des Quality Raters dans son système de recherche, l’entreprise disposant a priori d’une plateforme d’évaluation de la qualité, nommée EWOK.

Les documents pointent en outre que Google serait capable de reconnaître les auteurs des contenus, alors traités comme des entités à part entière. La visibilité d’une personne influencerait donc directement celle de ses publications.

On note d’autres éléments intéressants, notamment l’importance des liens. Les documents évoquent par exemple de nombreux facteurs pour rendre compte de l’importance des liens dans une page : niveau d’indexation des pages sources, pics de spams, examen des 20 dernières versions des liens, PageRank et note de confiance de la page d’accueil ou encore taille de la police.

Google ne répond pas

Sans surprise, Google n’a souhaité répondre jusqu’à présent à aucune demande de réaction, dont celle de The Verge.

Aucun de ces documents ne constitue en l’état une preuve. La source semble crédible, mais Google n’en dit rien pour l’instant. La situation de l’entreprise pourrait être délicate : si les informations sont exactes, il ne fait aucun doute que de nombreux experts du référencement vont se lancer dans des tests. Les résultats obtenus, dans les jours et semaines qui suivront, pourraient confirmer indirectement les informations publiées par Rand Fishkin.

Le timing de la fuite est également intéressant. Google est la cible de nombreuses critiques suite à l’intégration de la fonction AI Overview dans ses résultats. Il semble aisé de faire dire des énormités à ces résumés générés par IA, alors même que des accusations récurrentes de baisse de qualité ciblent le moteur de recherche.

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

Une vaste fuite mettrait en lumière le fonctionnement de la recherche Google

29 mai 2024 à 08:40
Plic, ploc
fenêtre de recherche sur Google au sujet du coronavirus

2 500 pages de documentation auraient atterri entre les mains d’un spécialiste du SEO, Rand Fishkin. On y trouve de nombreuses informations sur le fonctionnement du moteur de recherche, dont les données utilisées pour l’ordre des résultats et la possible utilisation des informations recueillies dans Chrome.

Comprendre comment fonctionne la recherche Google, c’est savoir comment pousser son site et passer devant les autres. Le moteur de recherche, qui servait initialement d’annuaire, est vite devenu le mètre-étalon de la visibilité. « C’est tout un art », pourrait-on dire. Au point que savoir référencer correctement un site sur Google est devenu depuis longtemps un métier à part entière. Il n’y a pas d’obligation, seulement un lot de règles pour « optimiser » la visibilité.

Mais aux côtés de ces recommandations, il existerait tout un lot de règles obscures, non publiques et régulièrement niées par Google. C’est ce qui ressort des renseignements publiés par Rand Fishkin, qui dit avoir reçu d’une source, le 5 mai, 2 500 pages de documents. Leur véracité aurait été assurée par d’anciens employés de Google, qui n’ont pas non plus été nommés. L’ensemble reste donc à prendre avec des pincettes.

Navboost dans la ligne de mire

Une partie des informations publiées par Fishkin ont trait à Navboost. Cet algorithme a été révélé durant le procès antitrust de Google en fin d’année dernière, comme le racontait notamment Julien Gourdon en mars. L’objectif de Navboost est de renforcer la qualité des résultats en intégrant les données d’utilisation des internautes. Tout ce qui est fait sur les pages – clics, temps passé sur chaque page, requêtes saisies… – est ainsi comptabilisé pour rendre compte de la qualité d’un site.

Selon la « fuite », la création de Navboost et la volonté de récolter des informations sur le parcours de navigation auraient été les principales motivations à la création de Chrome. Ce dernier permettrait à Google de savoir précisément où et quand un internaute clique sur les différentes parties d’un site. Ce serait particulièrement le cas avec les liens internes dans les pages, dont le nombre d’utilisations alimenterait la popularité et donc le classement des sites dans les résultats.

Navboost examinerait d’autres aspects, le contexte de l’action, par exemple quand les actions sont des clics sur des images et des vidéos. Les clics et l’engagement pendant et après la requête principale seraient également pris en compte. Par exemple, quand on effectue une recherche et qu’on la modifie, les résultats n’offrant pas satisfaction.

Toujours selon les documents, Navboost tiendrait compte de l’emplacement géographique et de l’utilisation d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, ce qui n’a rien d’étonnant. Il distinguerait aussi les clics longs des clics courts, c’est-à-dire du temps passé sur la page que l’on vient d’ouvrir via un clic.

Comportements divers et variés

Les documents indiquent que Google disposerait de trois niveaux de qualité pour son index de liens, pour lequel les données des clics seraient particulièrement précieuses. Google créerait en outre des listes blanches dans certains contextes sensibles, dont les élections, les autorités sanitaires locales pendant la pandémie de Covid-19 ou encore les sites de voyages.

L’E-E-A-T, en revanche, ne compterait pas autant qu’imaginé. L’expertise apparait ainsi une fois dans les documents, mais pas les autres éléments. Google se servirait bien des Quality Raters dans son système de recherche, l’entreprise disposant a priori d’une plateforme d’évaluation de la qualité, nommée EWOK.

Les documents pointent en outre que Google serait capable de reconnaître les auteurs des contenus, alors traités comme des entités à part entière. La visibilité d’une personne influencerait donc directement celle de ses publications.

On note d’autres éléments intéressants, notamment l’importance des liens. Les documents évoquent par exemple de nombreux facteurs pour rendre compte de l’importance des liens dans une page : niveau d’indexation des pages sources, pics de spams, examen des 20 dernières versions des liens, PageRank et note de confiance de la page d’accueil ou encore taille de la police.

Google ne répond pas

Sans surprise, Google n’a souhaité répondre jusqu’à présent à aucune demande de réaction, dont celle de The Verge.

Aucun de ces documents ne constitue en l’état une preuve. La source semble crédible, mais Google n’en dit rien pour l’instant. La situation de l’entreprise pourrait être délicate : si les informations sont exactes, il ne fait aucun doute que de nombreux experts du référencement vont se lancer dans des tests. Les résultats obtenus, dans les jours et semaines qui suivront, pourraient confirmer indirectement les informations publiées par Rand Fishkin.

Le timing de la fuite est également intéressant. Google est la cible de nombreuses critiques suite à l’intégration de la fonction AI Overview dans ses résultats. Il semble aisé de faire dire des énormités à ces résumés générés par IA, alors même que des accusations récurrentes de baisse de qualité ciblent le moteur de recherche.

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

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Le problème intrinsèque des packs, c'est l'obligation d'acquérir simultanément plusieurs produits alors qu'on n'a pas forcément l'intention à la base de tous les acheter. Ainsi, loin de nous l'idée de vous pousser à l'achat si un seul des deux périphériques du jour vous tente. Si, en revanche, le ha...

Test boitier PHANTEKS XT PRO ULTRA : de l'ATX avec tout ce qu'il faut ?

29 mai 2024 à 08:20

Ce matin, c'est donc boitier PC avec le tout nouveau PHANTEKS XT PRO, dans sa version ULTRA, donc avec 4 ventilateurs de 140 mm ARGB de base. Un boitier qui est BTF et Project Zero ready, qui est Airflow et qui est ULTRA accessible. Il est à découvrir ici même : Test boitier PHANTEKS XT PRO ULTRA ou sur la source. […]

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Le cache L3 est-il la solution pour booster les performances en Gaming avec les CPU Intel ?

29 mai 2024 à 07:56

On sait que la mémoire cache des processeurs à son importance pour les performances. Du moins, on le pense notamment depuis l'arrivée des processeurs X3D d'AMD qui se révèlent particulièrement performants, notamment en Gaming. La solution du gain en performances passe-t-elle donc par une augmentation du cache L3, notamment pour les processeurs des bleus ? Eh bien notre confrère Techspot tente de répondre à cette question ce jour et pour se faire, notre confrère nous propose un match en Gaming entre les 14600K, 14700K et 14900K, en 4 Cores, 6 Cores ou 8 Cores et le tout à la même vitesse d'horloge, 5.0 GHz, afin de savoir si le cache L3 joue un rôle sur l'architecture des bleus. […]

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Dragon's Dogma 2 s'est plutôt très bien vendu !

29 mai 2024 à 07:40

Et c'est donc le 24 mars prochain que sortira le prochain Dragon's Dogma de CAPCOM. Attendu par de nombreux joueurs, le jeu se décline d'ores et déjà en versions sur Steam avec une édition de base à et une édition Deluxe à . En bonus, un kit de camping, des cristaux, des objets et la bande originale. Mais surtout, nous avons maintenant deux configurations recommandées pour le jeu, tandis que la bande annonce, visible ici, promet de jolies choses ! De l'action, encore de l'action et des combats frénétiques dans des environnements désolés. […]

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