Vue normale

Reçu aujourd’hui — 9 décembre 2025Actualités numériques

Une page va se tourner chez Moore Threads dans 10 jours !

Moore Threads, ce n'est pas forcément cette chaine YouTube souvent fantaisiste, ou la seconde génération de la "loi" de Moore, mais bel et bien un constructeur chinois de GPU. Son fleuron, le MTT S80 sorti en 2022 a connu des débuts difficiles, les équipes de développement ont appris à leurs dépends...

India's Aviation Crisis Is All About Too Big to Tame

Par :msmash
9 décembre 2025 à 14:01
India's dominant airline IndiGo has cancelled roughly 3,000 flights since last week after new pilot fatigue regulations collided with technical issues and the seasonal schedule shift, stranding more than half a million passengers and forcing aviation authorities to reverse course on the safety rules they had just implemented. InterGlobe Aviation, IndiGo's parent company, told regulators that stricter requirements for night flying and weekly rest periods created an acute crew shortage. The Airline Pilots Association of India called the regulatory rollback a "dangerous precedent," noting that management had known about the requirements since early last year. IndiGo controls 65.6% of India's domestic aviation market as of October 2025 and briefly became the world's most valuable airline in April. The crisis arrives as India's second-largest carrier, Air India, remains under investigation following a June crash that killed 241 passengers and crew. Authorities have imposed temporary price caps to prevent gouging.

Read more of this story at Slashdot.

Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (?)

9 décembre 2025 à 13:32

Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro 1920 x 1080 pixels natif – écran de 40 à 100″ – 600 lumens ANSI – décodage UktraHD – Certification GoogltTV avec prise en charge Netflixx – HBO – Prime Vidéo – Disney+ – Youtube – Mise au point et correction trapézoïdale automatique – zoom numérique 50/100% – optique hermétique – 2 haut parleurs 10W – Module Wi-Fi5 et Bluetooth  – fonction Chromecast + contrôle à la voix via la télécommande – Entrée HDMI – Port USB – sortie audio Jack + entrée AV.

ETOE E3 Pro

ETOE E3 Pro

Le ETOE E3 Pro est un petit vidéoprojecteur simple à utiliser, de préférence en soirée ou rideaux tirés. Parfait pour des projections streaming classiques ou pour piloter des films sur une clé USB. Très bien pour le film de Noël avec toute la famille et pour toute l’année : pour regarder un match tranquille dans une autre pièce, un film dans sa chambre ou un dessin animé un dimanche trop pluvieux. 

code promo ETOE E3 Pro

Geekbuying stocke le ETOE E3 Pro en Pologne pour une livraison sous une semaine, largement avant Noël donc. Le vidéoprojecteur est proposé à 159€ mais baisse à 129€ avec le code NNNFRE3P.

Voir l’offre sur Geekbuying

Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

9 décembre 2025 à 13:00
La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

9 décembre 2025 à 13:00
La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

Science Journal Retracts Study On Safety of Monsanto's Roundup

Par :BeauHD
9 décembre 2025 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from the Guardian: The journal Regulatory Toxicology and Pharmacology has formally retracted a sweeping scientific paper published in 2000 that became a key defense for Monsanto's claim that Roundup herbicide and its active ingredient glyphosate don't cause cancer. Martin van den Berg, the journal's editor in chief, said in a note accompanying the retraction that he had taken the step because of "serious ethical concerns regarding the independence and accountability of the authors of this article and the academic integrity of the carcinogenicity studies presented." The paper, titled Safety Evaluation and Risk Assessment of the Herbicide Roundup and Its Active Ingredient, Glyphosate, for Humans, concluded that Monsanto's glyphosate-based weed killers posed no health risks to humans -- no cancer risks, no reproductive risks, no adverse effects on development of endocrine systems in people or animals. Regulators around the world have cited the paper as evidence of the safety of glyphosate herbicides, including the Environmental Protection Agency (EPA) in this assessment (PDF). [...] In explaining the decision to retract the 25-year-old research paper, Van den Berg wrote: "Concerns were raised regarding the authorship of this paper, validity of the research findings in the context of misrepresentation of the contributions by the authors and the study sponsor and potential conflicts of interest of the authors." He noted that the paper's conclusions regarding the carcinogenicity of glyphosate were solely based on unpublished studies from Monsanto, ignoring other outside, published research. "The retraction of this study is a long time coming," said Brent Wisner, one of the lead lawyers in the Roundup litigation and a key player in getting the internal documents revealed to the public. Wisner said the study was the "quintessential example of how companies like Monsanto could fundamentally undermine the peer-review process through ghostwriting, cherrypicking unpublished studies, and biased interpretations." "This garbage ghostwritten study finally got the fate it deserved,â Wisner added. "Hopefully, journals will now be more vigilant in protecting the impartiality of science on which so many people depend."

Read more of this story at Slashdot.

Legion Pro Rollable : après le vertical, Lenovo déroule à l'horizontale

Jusqu’à présent, les ordinateurs portables imposent de choisir entre le confort d’utilisation d’un grand écran et la compacité d’un plus petit modèle. Un renoncement forcé que Lenovo souhaite définitivement ringardiser avec le Legion Pro Rollable... [Tout lire]

Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

9 décembre 2025 à 11:16
Stop the machine
Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

Plus de 230 organisations de défense de l’environnement appellent le Congrès des États-Unis à prendre un moratoire sur le développement de nouveaux centres de données dans le pays.

« Alimentée par l’intelligence artificielle générative (IA) et le boom des cryptos », l’expansion du secteur est présentée dans la lettre ouverte de ces entités comme « l’une des plus grandes menaces environnementales et sociales de notre génération. » 

Greenpeace, les Amis de la Terre, Food & Water Watch et des dizaines de groupes locaux se sont réunis pour demander à leurs parlementaires de mettre une pause au développement de ces entrepôts, dont les besoins en énergie et en eau « aggravent les impacts significatifs et préoccupants de l’IA sur la société, notamment les pertes d’emplois, l’instabilité sociale et la concentration économique ».

Au total, plus de 230 organisations signent la lettre ouverte, dont l’appel au « moratoire » fait écho à celui demandé à plusieurs reprises par l’industrie de l’IA elle-même, cette fois au motif qu’une potentielle « superintelligence » risquait d’émerger.

Freins aux Accords de Paris et enjeux de santé publique

L’appel au moratoire se fait dans un contexte dans lequel l’industrie des centres de données, tirée par celle de l’intelligence artificielle, est aussi accusée d’empêcher d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En France, le Shift Project considérait par exemple en octobre que les autorités nationales comme européennes « manquaient d’anticipation » des risques posés par la filière.

Si les États-Unis se sont retirés à nouveau des accords de Paris dès le retour de Donald Trump à la tête du pays, cela n’empêche pas que l’industrie des data centers soit régulièrement décrite comme participant à accroître la détérioration de l’environnement. La multiplication de centres de données refroidis à l’eau, notamment dans des zones subissant déjà des stress hydriques, comme la Californie, fait par exemple régulièrement débat.

Mais les préoccupations varient selon les lieux d’implantation. À Memphis, les générateurs du supercalculateur de xAI sont par exemple accusés d’aggraver la pollution de l’air déjà subie dans les quartiers les plus pauvres, majoritairement habités par des populations noires, de la ville. Dans le comté de Morrow, dans l’Oregon, la multiplication d’hyperscalers d’Amazon est accusée d’amplifier la pollution de l’eau aux nitrates et nitrites déjà provoquée par l’implantation de grands acteurs agricoles et agroalimentaires.

Début 2025, des chercheurs des universités UC Riverside et Caltech estimaient que le coût global de la filière sur la santé publique états-unienne s’élevait à 5,4 milliards de dollars sur les cinq années précédentes.

De l’énergie fossile (et chère) avant tout

L’enjeu est tel que des personnalités politiques de bords opposés se sont emparées du sujet, relève the Guardian, comme Bernie Sanders à gauche et Marjorie Taylor Greene à l’extrême droite. Dans la mesure où Donald Trump nie la réalité de la crise climatique et qualifie les énergies propres d’ « arnaques » (parmi les décrets pris lors de son retour au pouvoir, l’un visait explicitement à « revigorer la belle industrie américaine du charbon propre »), ces derniers pointent plus spécifiquement les effets de l’IA sur le coût de la vie, notamment par l’intermédiaire de l’accès à l’énergie.

Les besoins du secteur des centres de données sont tels, rappellent en effet les signataires de la lettre ouverte au Congrès, que leurs impacts sur les factures d’électricité de la population se font déjà sentir. À Columbus, dans l’Ohio, la facture moyenne a ainsi augmenté de 27 dollars, tandis qu’à Philadelphie, en Pennsylvanie, elle a grimpé de 17 dollars.

Aux États-Unis, plus de la moitié de l’électricité est par ailleurs créée par la consommation d’énergie fossile : en 2023, le gaz naturel représentait plus de 43 % de l’électricité créée, le charbon plus de 16 %, et différents dérivés de pétrole plus de 0,4 %. Les sources renouvelables fournissaient 21,4 % de l’énergie disponible, et le nucléaire, 18,6 %, d’après l’agence étatique de l’information sur l’énergie.

Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

9 décembre 2025 à 11:16
Stop the machine
Data centers : des centaines d’organisations environnementales demandent aux US de ralentir

Plus de 230 organisations de défense de l’environnement appellent le Congrès des États-Unis à prendre un moratoire sur le développement de nouveaux centres de données dans le pays.

« Alimentée par l’intelligence artificielle générative (IA) et le boom des cryptos », l’expansion du secteur est présentée dans la lettre ouverte de ces entités comme « l’une des plus grandes menaces environnementales et sociales de notre génération. » 

Greenpeace, les Amis de la Terre, Food & Water Watch et des dizaines de groupes locaux se sont réunis pour demander à leurs parlementaires de mettre une pause au développement de ces entrepôts, dont les besoins en énergie et en eau « aggravent les impacts significatifs et préoccupants de l’IA sur la société, notamment les pertes d’emplois, l’instabilité sociale et la concentration économique ».

Au total, plus de 230 organisations signent la lettre ouverte, dont l’appel au « moratoire » fait écho à celui demandé à plusieurs reprises par l’industrie de l’IA elle-même, cette fois au motif qu’une potentielle « superintelligence » risquait d’émerger.

Freins aux Accords de Paris et enjeux de santé publique

L’appel au moratoire se fait dans un contexte dans lequel l’industrie des centres de données, tirée par celle de l’intelligence artificielle, est aussi accusée d’empêcher d’atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris. En France, le Shift Project considérait par exemple en octobre que les autorités nationales comme européennes « manquaient d’anticipation » des risques posés par la filière.

Si les États-Unis se sont retirés à nouveau des accords de Paris dès le retour de Donald Trump à la tête du pays, cela n’empêche pas que l’industrie des data centers soit régulièrement décrite comme participant à accroître la détérioration de l’environnement. La multiplication de centres de données refroidis à l’eau, notamment dans des zones subissant déjà des stress hydriques, comme la Californie, fait par exemple régulièrement débat.

Mais les préoccupations varient selon les lieux d’implantation. À Memphis, les générateurs du supercalculateur de xAI sont par exemple accusés d’aggraver la pollution de l’air déjà subie dans les quartiers les plus pauvres, majoritairement habités par des populations noires, de la ville. Dans le comté de Morrow, dans l’Oregon, la multiplication d’hyperscalers d’Amazon est accusée d’amplifier la pollution de l’eau aux nitrates et nitrites déjà provoquée par l’implantation de grands acteurs agricoles et agroalimentaires.

Début 2025, des chercheurs des universités UC Riverside et Caltech estimaient que le coût global de la filière sur la santé publique états-unienne s’élevait à 5,4 milliards de dollars sur les cinq années précédentes.

De l’énergie fossile (et chère) avant tout

L’enjeu est tel que des personnalités politiques de bords opposés se sont emparées du sujet, relève the Guardian, comme Bernie Sanders à gauche et Marjorie Taylor Greene à l’extrême droite. Dans la mesure où Donald Trump nie la réalité de la crise climatique et qualifie les énergies propres d’ « arnaques » (parmi les décrets pris lors de son retour au pouvoir, l’un visait explicitement à « revigorer la belle industrie américaine du charbon propre »), ces derniers pointent plus spécifiquement les effets de l’IA sur le coût de la vie, notamment par l’intermédiaire de l’accès à l’énergie.

Les besoins du secteur des centres de données sont tels, rappellent en effet les signataires de la lettre ouverte au Congrès, que leurs impacts sur les factures d’électricité de la population se font déjà sentir. À Columbus, dans l’Ohio, la facture moyenne a ainsi augmenté de 27 dollars, tandis qu’à Philadelphie, en Pennsylvanie, elle a grimpé de 17 dollars.

Aux États-Unis, plus de la moitié de l’électricité est par ailleurs créée par la consommation d’énergie fossile : en 2023, le gaz naturel représentait plus de 43 % de l’électricité créée, le charbon plus de 16 %, et différents dérivés de pétrole plus de 0,4 %. Les sources renouvelables fournissaient 21,4 % de l’énergie disponible, et le nucléaire, 18,6 %, d’après l’agence étatique de l’information sur l’énergie.

Elle arrive, elle va se montrer dans deux jours, Lara !

Depuis 2018 et le lancement de Shadow of the Tomb Raider, les joueurs sont en attente d'un nouvel épisode. Cela fait donc plus de 7 ans que l'on attend et il faut dire que les informations que nous avons eu sur un éventuel nouvel opus ont été depuis ces années plus que parcimonieuses. Techniquement,...

Bug-Catching "Smatch" Static Analysis On The Linux Kernel Under Threat Due To Funding Gap

9 décembre 2025 à 11:17
For the past 15 years the Smatch static analysis tool has been routinely run for uncovering countless bugs within the Linux kernel. Dan Carpenter who authored Smatch and has been routinely analyzing the Linux kernel with it has authored more than 5,568 patches over the years to become one of the top bug fixers for the kernel. But his funding at Linaro has been cut and the project's future now in question...

Lenovo Legion Pro : un portable à écran étirable en largeur

9 décembre 2025 à 11:50

Pas d’informations exactes sur la taille de cette dalle, le Lenovo Legion Pro peut aussi bien proposer un affichage entre 14 et 16 pouces. Son atout majeur est dans la possibilité d’étendre l’affichage sur les côtés avec un écran souple. Une idée que la marque avait déjà développée à la verticale.

Le Lenovo ThinkBook Plus Gen 6

Le Lenovo ThinkBook Plus Gen 6

Le Lenovo Legion Pro Rollable serait en effet le second portable doté de cette technologie chez le constructeur. En juin dernier, le ThinkBook Plus Gen 6 était annoncé sur le marché. Cet engin qui ressemblait plus à un prototype – chose qu’il était depuis 2022 – qu’à une solution commerciale avec un prix de lancement situé à 3499$ pour la configuration entrée de gamme. L’idée pour Lenovo alors était de déployer l’écran du portable dans la hauteur pour augmenter la diagonale de 14 à 17 pouces. Cela ne m’a guère paru être la solution la plus intelligente qui soit. L’ajout d’un écran secondaire étant plus pertinent en termes d’affichage et de prix.

Lenovo Legion Pro Rollable

Lenovo Legion Pro Rollable

Le nouveau Lenovo Legion Pro Rollable tel que présenté par Windowslatest reprendrait donc cette idée mais à l’horizontale pour proposer cette fois-ci un écran plus large. Pourquoi pas, mais je doute encore une fois fort de la pertinence financière et pratique de l’offre. L’idée de base est sympathique, on passe d’une dalle qui peut permettre de jouer et de regarder des contenus vidéo à un affichage en « cinémascope » encore plus large qui va ouvrir d’autres possibilités. Le jeu toujours mais en plus immersif, le montage vidéo et, dans l’absolu, tout usage qui demandera d’afficher des écrans côte à côte. 

Lenovo Legion Pro Rollable : mauvais timing pour les gadgets

Reste que si la version verticale coutait une fortune, la version horizontale devrait avoir le même défaut. La période étant compliquée d’un simple point de vue composants, le prix de cet engin devrait être totalement hors sol. Avec un matériel évidemment haut de gamme pour ce modèle qui servira de fer de lance pour le reste des machines de la marque, on devrait être sur la tranche très haute des futures propositions gaming du constructeur.

Le souci est que cet engin troque un service secondaire dont tout le monde s’est toujours passé contre de la performance. Il est donc plutôt simple de deviner ce qu’un joueur va préférer. Surtout dans cette période compliquée pour le matériel informatique : entre un engin de ce genre et une machine surpuissante pour le même tarif, les chances de trouver un public sont plutôt minces.

On note également que l’on retrouve un mécanisme activé par des moteurs, ce qui laisse entendre un déploiement lent à l’ouverture comme à la fermeture de l’appareil. Ainsi qu’une source de panne supplémentaire. Des détails qui ne collent pas forcément avec tous les usages et qui va amener des craintes sur la durée. Un bouton de déploiement pousserait la machine à dérouler la dalle souple depuis les bordures latérales de l’écran. À quelle vitesse ? Avec quel risque pour la solidité de l’ensemble ? 

Je pense que le timing de ce Lenovo Legion Pro est très mauvais. Avec la hausse du prix des composants, le public va se recentrer sur l’essentiel. Si on peut se douter que la marque visera ici uniquement des acheteurs qui ne sont pas du genre à regarder à la dépense, le reste des clients potentiels risque de voir ce genre de gadget comme contreproductif.

J’écrivais il y a quelques jours que le marché informatique classique n’avait pas su se réinventer. Que ses formules de mise à jour dépendaient surtout du travail des fournisseurs de puces : AMD, Intel et Nvidia. Qu’au delà de quelques gadgets plus ou moins utiles, les machines se ressemblaient toutes et n’invitaient plus vraiment à évoluer autrement que par leur obsolescence. Dans un billet sur la Steam Machine, j’évoquais ces écrans déroulants mis en avant comme un porte-étendard technologique alors que ce sont uniquement des gadgets finalement peu pratiques. 

Le constructeur annoncera probablement ce Lenovo Legion Pro au CES 2026 et réussira ainsi son vrai pari : faire tourner des têtes sur son stand avec un défilé de journalistes pour mitrailler l’engin en photo. Mais dans la vraie vie, ce genre de solution n’aura absolument aucun impact. Les joueurs en 2026 seront plus occupés à faire leurs comptes pour espérer une mise à jour de leur machine avec au moins autant de mémoire vive qu’en début 2025 qu’à être tentés par des gadgets. 

Lenovo Legion Pro : un portable à écran étirable en largeur © MiniMachines.net. 2025

IA : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus »

9 décembre 2025 à 10:24
« Abstraction, panique, adaptation »
IA : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus »

Dans quelle mesure l’IA remet-elle en question le métier de développeur ? Risque-t-elle d’entrainer une dépendance ? Un nivellement des compétences ? Nous avons posé ces questions à Horacio Gonzalez, responsable des relations développeurs chez Clever Cloud.

À la BDX I/O qui s’est tenue au Palais des Congrès de Bordeaux le 7 novembre, Horacio Gonzalez donnait une conférence sur l’avenir du métier de développeur. Il y évoquait l’évolution du métier de développeur et voulait répondre surtout à une question revenant sans cesse : avec le renforcement constant des modèles et l’explosion des agents, les LLM (grands modèles de langage) vont-ils remplacer les développeurs ?

Grimper dans l’abstraction

Avec un certain humour, Horacio Gonzalez s’était amusé à donner une série d’exemples des dernières décennies, en prenant le contrepied des peurs actuelles : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus ».

Il citait par exemple le cas de Fortran : « Ce n’est pas un vrai langage ! Tout le monde va pouvoir copier ! Le métier est mort ! à quoi ça sert tout ce qu’on a fait ? ça va casser le travail de réflexion, on va tout écrire à la volée. Le métier de développeur est mort ». Plusieurs autres exemples fusaient, comme celui du Java : « Quel langage stupide, on va être remplacés par des gars qui ont fait un boot camp de trois semaines ». Les approches low code et no code ? « On va être remplacés par des gars qui font des boites et des flèches ».

Dans son exposé, Horacio Gonzalez montrait ainsi que chacune de ces cassures signalait une élévation du niveau d’abstraction dans le métier de développeur. Chaque étape signifiait la fin d’au moins une partie des tâches considérées comme rébarbatives, avant que les nouvelles technologies ne dévoilent leurs propres tâches rébarbatives. Le niveau d’automatisation a ainsi grimpé régulièrement, entrainant systématiquement des craintes sur la mort de la profession.

Selon le responsable de Clever Cloud, cette automatisation a déplacé à chaque fois l’expertise vers des zones que les outils précédents ne pouvaient pas atteindre. Une vision qu’il a depuis développée dans une version plus détaillée de son intervention à travers une série de billets sur son blog (en anglais).

LLM, une étape de plus ?

Le point de vue d’Horacio Gonzalez est que les développeurs se sont adaptés à chaque fois. Chaque nouvelle technologie a entrainé des changements profonds dans son apprentissage, faisant apparaître des besoins pour de nouvelles compétences.

Dans cette optique, l’arrivée des LLM n’est qu’une nouvelle cassure dans les habitudes et une remise en cause des acquis. Les savoirs et savoir-faire évolueraient en conséquence vers de nouveaux horizons : lecture critique du code, l’expression claire des idées pour créer des prompts précis, le repérage des erreurs dans les réponses générées, reconnaitre les situations où l’automatisation n’est pas nécessaire (notamment pour des questions éthiques et de confiance), être assez rigoureux pour savoir remettre en question le résultat, etc.

Selon le responsable, la pratique change avec les questions que l’on se pose. Avec les LLM par exemple, l’abstraction remplace progressivement la question « Comment écrire cette fonction ? » vers une autre interrogation : « Que devrait accomplir cette fonction ? ». Dans une relation de négociation avec la machine, il donne plusieurs analogies : de constructeur à conducteur de travaux, de musicien à chef d’orchestre, voire à compositeur.

Il évoque cependant les dangers de cette approche, qui relèvent pour beaucoup de « l’overtrust », quand on fait trop confiance à l’IA : les LLM, à cause de leur conception, produiront toujours des hallucinations, même si des techniques permettent de les limiter. À force de négocier la machine et d’utiliser des machines toujours plus performantes, le risque n’est plus tant que le LLM écrive du mauvais code, mais que le développeur ne sache plus comprendre la réponse.

L’IA remet également en question l’apprentissage, notamment chez les développeurs juniors. Horacio Gonzalez y voit un rôle renforcé pour les séniors et une nouvelle organisation tripartite entre junior, sénior et IA. L’accent devrait être mis selon lui sur la lecture critique du code, la conception des prompts et le débogage des résultats, dans une sorte de co-création guidée. Il estime d’ailleurs que l’apprentissage du développement par l’IA devient une nouvelle discipline en soi, les LLM ne pouvant pas être considérés comme un simple outil de plus dans la besace des développeurs, mais bien comme un nouveau point de bascule.

C’est cette dimension que nous avons voulu creuser avec Horacio Gonzalez, notamment les dangers pour les développeurs juniors et leur intégration dans les entreprises.

>> Dans quelle mesure l’IA influence-t-elle l’intégration des juniors ?


Il reste 70% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

Samsung envisagerait d'augmenter sa production de DRAM grand public, mais ce n'est pas par générosité...

Samsung aurait-il "pitié" des pauvres consommateurs que nous sommes, acculés par la montée des prix de la DDR5 et alors que les cartes graphiques devraient également voir leurs tarifs augmenter d'ici peu à cause de leur VRAM ? Évidemment que non, ce genre de considérations n'a guère sa place par les...

Evidence That Humans Now Speak In a Chatbot-Influenced Dialect Is Getting Stronger

Par :BeauHD
9 décembre 2025 à 10:00
Researchers and moderators are increasingly concerned that ChatGPT-style language is bleeding into everyday speech and writing. The topic has been explored in the past but "two new, more anecdotal reports, suggest that our chatbot dialect isn't just something that can be found through close analysis of data," reports Gizmodo. "It might be an obvious, every day fact of life now." Slashdot reader joshuark shares an excerpt from the report: Over on Reddit, according to a new Wired story by Kat Tenbarge, moderators of certain subreddits are complaining about AI posts ruining their online communities. It's not new to observe that AI-armed spammers post low-value engagement bait on social media, but these are spaces like r/AmItheAsshole, r/AmIOverreacting, and r/AmITheDevil, where visitors crave the scintillation or outright titillation of bona fide human misbehavior. If, behind the scenes, there's not really a grieving college student having her tuition cut off for randomly flying off the handle at her stepmom, there's no real fun to be had. The mods in the Wired story explain how they detect AI content, and unfortunately their methods boil down to "It's vibes." But one novel struggle in the war against slop, the mods say, is that not only are human-written posts sometimes rewritten by AI, but mods are concerned that humans are now writing like AI. Humans are becoming flesh and blood AI-text generators, muddying the waters of AI "detection" to the point of total opacity. As "Cassie" an r/AmItheAsshole moderator who only gave Wired her first name put it, "AI is trained off people, and people copy what they see other people doing." In other words, Cassie said, "People become more like AI, and AI becomes more like people." Meanwhile, essayist Sam Kriss just explored the weird way chatbots "write" for the latest issue of the New York Times Magazine, and he discovered along the way that humans have accidentally taken cues from that weirdness. After parsing chatbots' strange tics and tendencies -- such as overusing the word "delve" most likely because it's in a disproportional number of texts from Nigeria, where that word is popular -- Kriss refers to a previously reported trend from over the summer. Members of the U.K. Parliament were accused of using ChatGPT to write their speeches. The thinking goes that ChatGPT-written speeches contained the phrase "I rise to speak," an American phrase, used by American legislators. But Kriss notes that it's not just showing up from time to time. It's being used with downright breathtaking frequency. "On a single day this June, it happened 26 times," he notes. While 26 different MPs using ChatGPT to write speeches is not some scientific impossibility, it's more likely an example of chatbots, "smuggling cultural practices into places they don't belong," to quote Kriss again. So when Kriss points out that when Starbucks locations were closing in September, and signs posted on the doors contained tortured sentences like, "It's your coffeehouse, a place woven into your daily rhythm, where memories were made, and where meaningful connections with our partners grew over the years," one can't state with certainty that this is AI-generated text (although let's be honest: it probably is).

Read more of this story at Slashdot.

Test NuPhy Node 75 Low-profile : Un clavier simple et très efficace !

9 décembre 2025 à 09:17

Notre premier test du jour porte sur un clavier, un certain NuPhy Node 75 Low-profile, il s'agit d'un mécanique avec des touches peu hautes et un format compacte. On a le droit à des switchs Gateron hot-swapp, une connectique 2.4 GHz, USB et Bluetooth ! Est-ce un bon périphérique de frappe ?Réponse ici : NuPhy Node 75 Low-profile ou sur la source. […]

Lire la suite

☕️ Pub : Meta laissera le choix aux utilisateurs européens de partager moins de données

9 décembre 2025 à 08:22

Le contentieux entre Meta et la Commission européenne va déboucher sur un important changement. À partir du mois prochain (la date exacte reste à définir), Meta laissera le choix aux utilisateurs de l’Union européenne entre partager ses données personnelles pour obtenir des publicités ciblées et en partager moins pour des publicités plus génériques.

Le changement a été annoncé par la Commission européenne ce 8 décembre. Elle « reconnaît l’engagement de Meta à proposer aux utilisateurs de l’UE un choix alternatif de services Facebook et Instagram qui leur proposeraient des publicités moins personnalisées, afin de se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA). C’est la première fois qu’un tel choix est proposé sur les réseaux sociaux de Meta ».

Comme le rappelle la Commission, cette décision fait suite à la condamnation de Meta à une amende de 200 millions d’euros en avril dernier pour avoir enfreint le DMA.

En cause, la formule « Consentez ou payer », qui réclamait de payer pour supprimer les publicités personnalisées. C’était la réponse de Meta à l’obligation de laisser le choix sur le traitement des données personnelles pour personnaliser les publicités. Or, ces formules payantes (et rapidement onéreuses) ne répondaient pas aux exigences européennes, car elles ne garantissaient pas que les données personnelles n’étaient pas traitées, uniquement que les publicités n’apparaissaient plus.

Ces abonnements ne semblent pas avoir été populaires en Europe. En mai, The Verge rapportait ainsi le témoignage de l’un des responsables de Meta, John Hegeman. Selon lui, les internautes européennes n’avaient montré qu’un « très faible intérêt » pour ces formules, seuls 0,07 % des utilisateurs ayant choisi de payer.

La Commission rappelle cependant que l’enquête n’est pas close pour autant. Une fois ce changement en place, « la Commission sollicitera des retours et des preuves de Meta et d’autres parties prenantes concernées sur l’impact et l’adoption de ce nouveau modèle publicitaire ». Et de rappeler que les utilisateurs « doivent avoir un choix complet et efficace, ce qui est leur droit au titre de la DMA ».

❌