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Ma chaise de travail, l’Autonomous Ergochair Pro (MAJ BF)

21 novembre 2024 à 11:50

Mise à jour : Les chaises Ergochair Core sont à 246.94€ pour quelques pièces seulement pour le Black Friday !

Cela a commencé par une demande d’un de mes copains sur twitter qui réclamait de connaitre les diverses solutions employées par les autres confinés pour s’asseoir en ces temps difficiles. Éloignés des bureaux où certains ont droit à des solutions ergonomiques de grande qualité pour travailler, de nombreuses personnes ont fini par ressentir un sacré mal de dos à force de se retrouver dans des postures très inconfortables. Des postures souvent liées aux chaises employées. J’ai donc conseillé la chaise sur laquelle j’était assis, la Ergochair 2 en vente sur le site Autonomous et je vais vous expliquer pourquoi.


J’ai commencé à parler de la solution que j’ai choisie il y a plusieurs mois. De la même manière qu’on avait pu me la conseiller auparavant. J’ai fait confiance à des gens qui la possédaient et je l’ai commandée. Je l’ai reçue et je n’ai pas été déçu. La chaise de bureau Ergochair 2 correspondait exactement à mon besoin alors. Cela fait désormais un peu moins de 6 mois que je travaille avec cette solution dédiée à un usage de bureau et je n’ai jamais regretté mon investissement une seule seconde. Imposante, lourde et pas vraiment donnée, cette chaise est une véritable Rolls dans le genre. Elle participe pour beaucoup à mon confort au quotidien. Un point à ne pas négliger quand on passe littéralement sa journée devant son ordinateur.

Markus

Mais avant d’aller plus loin dans les points positifs de cette Ergochair 2, je voudrais mettre un peu de perspective dans mon choix… Avant la solution d’Autonomous  j’utilisais une très agréable Ikea Markus comme celle ci-dessus1. Une chaise que l’on peu trouver dans leur catalogue aux pages entreprises. Pas donnée non plus par rapport à une chaise lambda que l’on trouve à 40€ en grande surface, cette solution coûtait 189€. J’appréciais son confort, son siège réglable et son dossier en maille qui laissait passer l’air frais. Elle a fait un temps… avant de rendre l’âme. J’ai ensuite opté pour une solution un peu plus design avec une chaise, toujours chez Ikea, proposant un dos en bois courbe assez joli. Un choix plus esthétique qu’ergonomique. Un choix que je n’ai pas regretté d’ailleurs mais une solution qui m’a fait prendre conscience que je n’utilisais en rien les fonctions dites « ergonomiques » de la chaise précédente. Je m’asseyais de la même façon sur l’une comme sur l’autre sans profiter d’aucune manière des éléments censés reposer mes épaules, ma nuque et mon dos. 

Bois

Non pas par masochisme mais bien parce que ces éléments n’étaient adaptés ni à ma taille, ni à ma morphologie. Jusqu’en Décembre dernier donc, je cherchais une solution sur mesures, quelque chose de plus reposant pour mon usage intensif de la position assise. 

gaming
Et j’en ai essayé des trucs. Notamment des « fauteuils Gaming ». Ces chaises aux look futuristico-bagnolesques que l’on voit partout. J’en ai testé peut être une douzaine de « différents ». Enfin de « différents »… Entre ces solutions, il n’y a en vérité pas grand chose qui se démarque. A une époque, j’ai longuement discuté avec un vendeur de ce type de solution qui me sollicitait pour distribuer un fauteuil « Minimachines ». C’est à dire le même fauteuil que tous les autres du marché avec les options de mon choix. Petit coussin en faux cuir supplémentaire ou non, support pour les jambes, mécanismes de réglages variés, roulettes or not roulettes, accoudoirs optionnels ou plus ou moins rembourrés et, évidemment, un joli logo posé dessus.

Chaise Gaming nonameChaise Gaming nonameChaise Gaming noname

Pas dupe, j’ai vite compris que ma chaise serait la même que tout le monde mais avec des éléments d’une couleur différente et un logo imprimé dans un coin. J’ai donc discuté avec le « fabricant » pour comprendre. L’ensemble de son travail consistait à proposer à de petites structures comme moi ou à des entreprises moyennes une gamme de fauteuils à leur image. L’astuce étant de vendre finalement toujours le même modèle de base et de faire imprimer des coussins avec le logo de la société visée dessus. Un coussin qui ne coûte que quelque dollars et que l’on peut faire faire en très petite quantité pour des clopinettes. Si la commande du client final vient de la part de la marque X, on colle le coussin X dans le carton. Si elle vient de la part de la marque Y on ajoute les accoudoirs et le coussin Y au packaging… Tout le monde se retrouve donc en réalité avec la même chaise tout juste maquillée de façon différente. Si cela n’est pas fait en Europe, ce sera fait de toutes façons en Asie où les véritables fabricants de ces sièges sont finalement très très peu nombreux.

Mais surtout surtout, dans ces solutions, j’en ai trouvé très peu de véritablement ergonomiques. Non pas inconfortables mais bien adaptées à leur usage. Certaines, parmi les moins chères, autour des 149€ étaient finalement plus agréables que les fauteuils les plus haut de gamme. Ces derniers, couverts d’options se révélaient pas aussi adaptés qu’espéré. Pire, ces solutions gaming additionnaient les accessoires pour étoffer leur fiche produit sans prendre de recul sur le côté ergonomique nécessaire à leur emploi. On était souvent plus dans la justification illusoire d’un tarif élevé plutôt que dans le réel gain à l’usage.

Chères chaises
Et c’est peut être cela le pire, les fauteuils « gamer » que j’ai pu repérer à ce moment là, j’ai fini par les voir partout. Sur des scènes de sport électronique où des équipes de joueurs s’affrontent, dans des vidéos, sur des salons… Et, comme à chaque fois que l’on apprend comment fonctionne quelque chose, je me suis surpris à repérer les modèles ou leur cousins germains en essayant de les identifier. Sur la plupart des solutions que j’ai pu observer, la majorité était issue de la même famille de produits entrée de gamme. La plupart avaient d’ailleurs vu leur usage détourné ou étaient mal employées. Des petites piles de coussins en faux cuir déposés dans un coin derrière la scène lors d’un affrontement « e-sport » parce que cela gênait trop les joueurs. Des coussins pour la nuque finalement descendus au niveau des reins… Des accoudoirs inamovibles positionnés de manière à ne pas trop entraver les mouvements au lieu de porter les bras. Un festival de modifications ou d’altérations qui ne dévoilaient finalement qu’une seule chose, beaucoup de ces modèles étaient des gadgets inutiles et non pas des solutions pilotées par des ergonomes.

4 fois la même chaise mais des options différentes
L’industriel qui m’avait approché a fini par cracher le morceau. Certaines usines ne s’embêtaient pas vraiment à recruter un ergonome. Elles prenaient simplement une chaise de bureau existante et l’adaptaient à leur idée de ce que devait être une chaise gaming. En regardant des photos sur internet le plus souvent pour suivre les « tendances ». Rajouter un peu de mousse par ici, un accoudoir par là, du faux cuir rouge et noir… et voilà ! Pire encore, d’autres marques finissaient par copier leurs propres copies. Comme la demande de sièges de ce type a explosé, les fabricants ont eu de plus en plus de contrats pour des solutions « originales ». Comprenez « différentes des autres esthétiquement parlant ». Du coup les constructeurs ont fait dégénérer leur propre production. En copiant leur première copie, en exacerbant les effets « gaming » des modèles, en multipliant les ajouts inutiles, les nouvelles chaises ont noyé leur code génétique déjà pas bien brillant au départ. Elles ont perdu absolument tout intérêt ergonomique.

nope
Un point qui m’a finalement convaincu de ne pas craquer pour ces fauteuils a été la discussion avec un spécialiste du mobilier d’entreprise. Pas un vendeur mais plutôt quelqu’un qui conseille les grands groupes dans leurs investissements de ce type : du bureau à la cloison acoustique en passant par les chaises ergonomiques et autres système de positionnement pour matériel informatique. Et il m’a ouvert les yeux sur pas mal de points. Notamment sur un très important : le confort illusoire donné par ces chaises de « grande distribution ». Comme il le dit lui même, une chaise de bureau doit être confortable, c’est important pour l’acheteur. Si il ne se sent pas à l’aise dedans, cela ne sera jamais un bon produit. Mais il ne faut pas confondre le confort d’une position de travail et celui provoqué par un relâchement total dans son fauteuil. Et c’est pourtant comme cela que sont testées les chaises Gaming. On s’assoit et on se vautre, en relâchant tout effort musculaire pour s’abandonner aux capitons en skaï. Alors, oui, c’est très confortable au final. On est vautré dans un fauteuil complètement conçu pour vous accueillir comme cela. Mais ce n’est pas le but recherché d’un bon fauteuil de travail. 

Une solution avec une bonne ergonomie ne va pas vous laisser aller à n’importe quelle posture mais plutôt vous inciter à adopter la bonne. Pas celle qui va tasser vos vertèbres et laisser vos épaules crispées à porter vos bras tout en laissant votre colonne dans une position extravagante. Elle ne sera jamais aussi confortable qu’un sofa parce que ce n’est pas son rôle. Tout le problème et une bonne partie du secret de ces chaises gaming est là dedans. Confondre confort immédiat et satisfaisant obtenu en 5 minutes de test dans un endroit où on se pose avec celui que doit procurer un outil de travail. Un outil peut être moins confortable au premier abord mais bien meilleur pour votre posture. On essaye une chaise gaming en magasin ou chez un copain pendant 5 minutes et on se dit que, quand même, c’est largement plus confortable que la chaise de bureau à 30€ qu’on a sous les fesses d’habitude… C’est vrai, mais ce n’est pas pour autant la bonne solution. Il vaut mieux une chaise qui vous amènera à adopter la bonne posture tout au long de la journée.

Attention, je ne dis pas que toutes les chaises gaming sont médiocres. Je ne les ai pas toutes testées et je suppose que certaines marques proposent de très bons produits sur ce segment. Malheureusement, ce sont les marques aux ergonomies les plus hésitantes qui sont souvent les plus efficaces en marketing. Proposer une chaise qui coûte en tout et pour tout une quarantaine d’euros à un tarif de 200, 250 ou 300€… cela permet de dégager des marges très confortables. Ce qui offre le luxe d’avoir un marketing assez agressif. Ce sont ces marques nonames que l’on voit pousser dans le dos des « influenceurs » en tout genre. Les véritables fabricants classiques ont du mal à jouer à armes égales avec elles car leurs marges sont bien souvent inférieures.

Chaise premier prix

Cette longue introduction donc pour vous parler de la Ergochair 2 d’Autonomous. Je l’ai conseillée à ce copain et depuis j’ai reçu pas mal de messages privés et de demandes d’informations. Je me suis rendu compte que de nombreux lecteurs, contacts et amis souffraient en ce moment du fait de devoir télétravailler  sur des solutions inadaptées. Des chaises à 30€, comme celle ci dessus, dont le seul avantage ergonomique est dans la possibilité de choisir la hauteur de l’assise. C’est déjà un gros plus par rapport à un simple tabouret mais, à vrai dire, c’est également une très bonne manière de se faire mal au dos. Le truc c’est que ces chaises ont été achetées par beaucoup d’utilisateurs pour des sessions de quelques heures au maximum par semaine. Pour rédiger un courrier, lire ses emails et autres activités du genre. Mais pas du tout pour télétravailler plusieurs heures par jour et 5 jours d’affilée comme en ce moment. Elles ne sont pas du tout au niveau pour une telle utilisation. 

Ergochair 2

La Autonomous Ergochair 2

La grosse différence ressentie avec la Ergochair 2 pour quelqu’un comme moi qui télétravaille depuis plus de 10 ans, ça a été dans le repos musculaire ressenti en fin de journée. La chaise est très confortable avec un dos et une assise qui respirent beaucoup. Le dossier est construit dans un maillage de fibres tissées à la fois solide et très aérien. L’assise est portée par une mousse dense et souple qui supporte bien le corps sans s’écraser. 

Ergochair 2
L’ensemble accueille une posture adaptée à un travail de bureau. La hauteur du siège est réglable de 46 à 51 cm et il mesure 51 cm de large comme de profondeur. Le dos est guidé dans une position confortable et enveloppante. La nuque se pose naturellement sur un appuie-tête bien construit et tout aussi aéré. L’ensemble des éléments est adaptable avec une assise qui peu se régler et basculer jusqu’à 20° en arrière et un support de siège qui peut également se positionner vers l’avant. 

Les accoudoirs peuvent être relevés pour porter vos bras de telle sorte que vos paumes se posent sans effort sur les repose-poignets de votre clavier. Ils peuvent être réglés en hauteur comme en largeur et même être descendus très bas d’une simple pression sur un petit loquet afin de ne pas vous gêner au besoin. Je ne suis pas fan des accoudoirs pour jouer, par exemple. Il est d’ailleurs tout a fait possible de ne pas les assembler à réception de l’ensemble, même si je vous le conseille franchement.

Ergochair 2
L’assemblage de la Ergochair 2 est du reste assez simple, en plus des accoudoirs il faut visser l’assise sur un support et glisser le tout sur les 5 branches de son pied à roulettes. Toute la visserie est évidemment fournie. Le tout est assez lourd, pas moins de 22 Kilos. Les matériaux employés sont solides et la taille de la solution est conséquente. La chaise mesure 74 cm de large comme de long et de 117 à 127 cm de haut. Ce n’est pas un « petit » meuble et il faut bien en avoir conscience avant de la commander.

Ergochair 2

Les coloris sont variés avec des options de noir, de gris, de noir et blanc mais aussi de vert, de rouge et de bleu. Néanmoins, le gabarit de la chaise réclame de la place et, si comme beaucoup vous avez installé votre bureau dans un endroit partagé, il faudra également assumer ce design assez « entreprise ». 

Ergochair 2

L’ensemble des éléments permettant de piloter les points ergonomiques sont accessibles facilement. De la manivelle aux différents loquets de manutention pour faire ses réglages et même le levier situé sur l’arrière du dossier. Tout est facilement manipulable en quelques gestes. On pourra, par exemple, coincer le dossier avec un petit loquet situé à gauche ou le débloquer pour prendre une pause semi allongé très confortablement. Dans le même esprit, un levier arrière permet de bloquer ou de débloquer le support des lombaires lors de l’appui sur le dossier. Avec le support des lombaires une charnière se libère et le dossier vous accompagne totalement. Sans ce suivi du dossier, on bascule plus mais le support change de place. Le premier cas est parfait pour suivre attentivement un événement à l’écran, le second idéal pour s’offrir un quart d’heure de détente ou une petite sieste.

Ergochair 2

La Ergochair 2 est certifiée par le BIFMA, un organisme certificateur qui note et valide le mobilier pour son ergonomie. Je ne connais pas cet organisme mais ma propre expérience valide sans conteste les bénéfices du produit. 

Autonomous

Les chaises sont garanties 2 ans par Autonomous, il vous est possible de les tester 30 jours avant de les renvoyer si elles ne vous correspondent pas. Leur site est bien fichu avec de nombreuses informations sur les produits. La livraison est gratuite même si il m’a fallu attendre une vingtaine de jours pour recevoir ma commande depuis le stock européen de la marque. 

Tout cela a un prix, la Ergochair 2 n’est pas donnée. La chaise coûte tout de même 463€ TTC avec le code promo MINIMA21. Ce n’est pas anodin mais si vous télétravaillez ou si vous vous apprêtez à devoir le faire pour une longue période, cela peut avoir du sens pour vous d’investir dans un outil de ce type. Ce serait d’ailleurs une bonne idée que votre entreprise investisse dans des chaises de bureau à votre place. Soit pour chez vous, soit directement sur votre lieu de travail. A vrai dire si vous passez plusieurs heures par  jour assis devant un PC, en réunion ou pour toute autre raison, ce type de solution sera un vrai soulagement pour vos lombaires. Cela augmentera d’autant votre productivité et votre assiduité.

Ergochair

Mais surtout, si vous envisagez d’acheter une chaise gaming, quelque soit son prix, jetez un oeil à ce que propose la concurrence et essayez de déterminer si le modèle que vous voulez acheter ne ressemble pas comme deux gouttes d’eau à 15 autres modèles concurrents. Si c’est le cas, passez votre chemin. Si vous préférez l’ambiance faux cuir et le look siège baquet, laissez vous au moins aller à choisir un bon fauteuil de ce type. Mais si vous comptez rester longtemps devant votre bureau, pour travailler, pour jouer ou pour toute autre activité chronophage, penchez vous sur le sujet des vrais fauteuils ergonomiques. Chez Autonomous avec cette Ergochair 2 (Ergochair Pro désormais) par exemple ou chez n’importe quel autre fournisseur sérieux. Le mal du dos est un mal pernicieux et il n’y a rien de mieux qu’un mauvais outil que l’on croit bénéfique pour le faire empirer.

La chaise Ergochar Core est à 246.94€ pour quelques pièces seulement 

Vous pourrez utiliser le code promo « MINIMA21 » si le moteur vous le laisse entrer dans votre panier pour bénéficier d’une remise sur votre commande dans tout le catalogue du site. Mais certains prix promos ne donnent pas droit à cette remise 

Pour être totalement transparent avec vous, ce code a été négocié avec Autonomous qui me proposait au choix, soit 10% d’affiliation pour le blog ou un partage d’affiliation au choix entre les lecteurs et le site. J’ai donc choisi un partage 5%/5%. ce qui fait que pour chaque commande que vous ferez grâce à ce code, Minimachines recevra presque la même chose que ce que vous économiserez.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Ma chaise de travail, l’Autonomous Ergochair Pro (MAJ BF) © MiniMachines.net. 2024.

Une nouvelle manette Steam Controller pour verrouiller la stratégie SteamOS

21 novembre 2024 à 11:07

Rumeur, mais suite logique de l’aventure SteamOS, Ibex serait une manette de jeu dans la suite du premier Steam Controller chez Valve. 

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Cette manette Ibex – c’est un nom de code – dont on n’a pour le moment que le nom et une idée de son existence, reprendrait le format de celui proposé par la console Steam Deck et permettrait donc la même approche ergonomique que celle-ci avec un autre appareil.

En proposant une simple manette, Valve permettrait à tout un chacun de transformer un PC en console de jeu sous SteamOS. L’installation du système d’exploitation sur d’autres matériels étant de plus en plus facile et performant au gré des mises à jour, cette stratégie serait évidemment positive pour la marque.

Comparé à un PC classique, le Steam Deck à surtout pour lui d’embarquer des composants très homogènes. Le ratio entre les capacités de la puce AMD interne, la mémoire vive et l’affichage est très bien calculé. Mais il n’est pas difficile de se rendre compte que la puissance générée est essentiellement optimisée dans ce schéma. Si on la compare à celle d’un PC de jeu classique, même assez ancien, il n’y a rien de vraiment ébouriffant dans la console. Si on pousse un SteamOS bien optimisé sur un PC muni d’une carte graphique, on retrouvera probablement des performances supérieures à celles de la console.

Minimachines.net

En 2015 le comportement en jeu de Steam OS 2.0 n’arrivait pas à concurrencer l’offre Microsoft.

En proposant une manette Ibex avec la même configuration de contrôle que la console, Steam a une botte secrète pour s’immiscer dans tous les foyers. C’était exactement la volonté de Valve lors de la sortie du Steam Controller premier du nom en 2015. Mais à l’époque, l’éditeur comptait sur un relais de la part d’autres acteurs de ce marché. Des fabricants qui annonçaient des PC sous un système d’exploitation SteamOS balbutiant développé par Valve. L’éditeur n’a pas rencontré de succès dans cette opération. La faiblesse de son offre logicielle alors et le peu de soutien des marques ayant tenté l’aventure – et goûté aux joies d’un échec retentissant – ont très vite jeté l’éponge.

Steam Deck

Aujourd’hui, le Steam Deck a largement servi d’ambassadeur pour Steam OS et les particuliers font déjà l’effort de l’installer eux-mêmes sur leurs machines. Si demain Valve lance une manette de jeux pour piloter SteamOS aussi bien sur PC classique que sur sa console, je ne doute pas d’un renouveau de son système.

Steam Machines

Et si ?

Puisqu’on est dans la rumeur, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer si aujourd’hui, 9 ans après la sortie du premier Steam Controller, Valve proposait un MiniPC sur une base Ryzen. De petites structures « noname » arrivent à commander et distribuer des MiniPC de tous types et à les commercialiser partout sur la planète. Une structure comme Valve pourrait faire de même, et probablement beaucoup mieux. En proposant un MiniPC de salon, format console, Valve pourrait trouver un public supplémentaire à son marché Steam Deck. La solution pourrait être plus abordable que celle proposée dans un format portable ou, en gardant le même niveau tarifaire, être encore plus performante pour proposer au moins un FullHD jouable2.

Les entrailles du premier PC de Valve : la Steam Machine envoyée aux bêta-testeurs

La problématique de Valve avec la première version de son système était liée à la jeunesse de Steam OS. Pour avoir un niveau de jeu correct, il fallait alors sortir l’artillerie lourde. Un PC complet, gourmand en ressources, dispendieux en énergie et un peu leste sur la ponction du compte en banque de la personne intéressée. Avec une grosse carte graphique et des composants alors très onéreux, il n’était pas, par définition, accessible à tous.

Avec le Steam Deck et les évolutions de Steam OS, Valve a cerné un niveau de jeu bien plus léger. Qu’il était possible de fabriquer un engin beaucoup moins encombrant et gourmand. L’arrivée d’outils comme le FSR permettant également de proposer un bon niveau de jeu plus facilement. Si demain Valve sortait un duo manette de jeu Ibex et MiniPC de jeu sous Steam OS, je ne doute pas vraiment de son succès.

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Une nouvelle manette Steam Controller pour verrouiller la stratégie SteamOS © MiniMachines.net. 2024.

[Maj] Thermaltake The Tower 250, enfin du Mini-ITX !

21 novembre 2024 à 11:00

A la Ferme, nous aimons bien le format Mini-ITX, même quand le boitier est plutôt imposant à l'image du dernier The Tower 250 de Thermaltake. Il faut dire qu'avec des dimensions de 506 x 300 x 281 mm, il est assez proche du The Tower 300 en Micro-ATX et de ses 551 x 342 x 281 mm. Mais les quelques millimètres de différences peuvent faire la différence sur un bureau encombré, tandis que le refroidissement est logiquement revu à la baisse : exit le radiateur de 420 mm, on passe ici à du 360 mm maximum sur le côté droit. De quoi satisfaire des configurations exigeantes. […]

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Une cartographie des entrepôts de données de santé en France

21 novembre 2024 à 11:00
Il est où mon rein ?
Une cartographie des entrepôts de données de santé en France

En tant que régulateur des données personnelles, la CNIL a observé l’augmentation des projets d’entrepôts de données de santé. Son laboratoire de recherche, le LINC, a entrepris de lister tous les entrepôts de données de santé situés en France pour les étudier et comprendre les dynamiques en cours. Il partage ses travaux via une carte permettant de les « matérialiser ».

Le laboratoire de la CNIL, le LINC vient de publier sa carte des entrepôts de données de santé (EDS) français. Celle-ci permet de voir la distribution géographique de ses entrepôts, mais aussi d’accéder à certains détails qui les caractérisent.

La CNIL rappelle, dans son communiqué à propos de cette carte, son rôle de régulateur des données personnelles en général. Mais, parmi ces données, celles concernant la santé sont reconnues particulièrement sensibles par le législateur via différentes lois.

On peut citer la loi sur le secret médical, la loi Informatique et Libertés, celle sur l’hébergement des données de santé, la mise à disposition des données de santé ou encore les interdictions de constitution et d’utilisation ou de cessions à des fins de prospection ou de promotion commerciales de certaines informations médicales.

L’autorité de contrôle doit donc particulièrement faire attention à l’utilisation de ces données de santé. Mais, si cette utilisation est très encadrée, elle est indispensable, notamment pour suivre les patients, faire de la recherche, administrer des institutions de soin, par exemple. Les « entrepôts de données de santé » permettent de stocker et de gérer ces données. « Ils peuvent être constitués tant par des acteurs publics (comme un établissement public de soin) que privés (comme un courtier de données ou une startup), sous réserve de respecter le cadre juridique applicable », explique la CNIL.

Une augmentation des projets

Elle explique avoir observé leur multiplication ces derniers temps ainsi que des organismes souhaitant en constituer (voir les deux graphiques ci-dessous). Son laboratoire, le LINC, a donc pris l’initiative de créer un outil « permettant à la fois de comprendre les dynamiques à l’œuvre et d’améliorer la transparence de l’usage des données de santé dans le cadre de la recherche ».

Dans une note plus détaillée, le LINC analyse un peu plus ce développement dont le début a été « assez lent, avec peu de projets sur les deux premières années (2017 – 2018) » mais qui a ensuite connu une « accélération à partir de 2020 avec une prépondérance des acteurs publics et un fort développement des entrepôts « généralistes » ». Le laboratoire de la CNIL explique aussi qu’à partir de 2022, il constate une « diversification des acteurs et des projets ».

Le LINC explique que cette diversification a été « facilitée notamment par la publication du référentiel entrepôt de données de santé l’année précédente (et donc la possibilité de se déclarer conforme), le secteur public se renforçant via des appels à projets et des mises en réseau ».

Il souligne aussi le cas de la plateforme AgorIA d’accès simplifié et sécurisé à de multiples Données de Santé en Vie Réelle (DSVR), qualifié de « notable puisque les co-responsables sont deux entreprises pharmaceutiques, une entreprise de conseil et d’innovation dans le secteur de la santé et une entreprise du secteur numérique, soit une co-responsabilité de quatre acteurs distincts pour un même entrepôt ».

Le laboratoire tient aussi à souligner un changement du côté des entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) en citant le rapport de la HAS [PDF] sur le sujet : « Les premiers EDSH ont été conçus pour faciliter la construction de l’information hospitalière pour le financement ou le pilotage des établissements et pour des usages proches du soin. C’est aujourd’hui la finalité de recherche qui motive la construction et le développement des EDSH ».

Une concentration sur Paris peu étonnante

Le LINC souligne qu’à la mi-2024, « les acteurs responsables d’EDS en France sont localisés à 48,5% dans la région Ile-de-France, portée notamment par une présence plus grande d’acteurs privés (les sièges sociaux d’entreprises) et d’acteurs privés à but non lucratif (les sièges sociaux d’associations, de Centres de lutte contre le cancerCLCC, etc.). Le secteur public y représente par ailleurs moins d’un tiers (27%), quand il représente pourtant 48% à l’échelle nationale ».

L’Auvergne-Rhône-Alpes vient en deuxième position, mais loin derrière, avec 9,5 %, « porté par des organisations privées à but non lucratif, composé de réseaux de recherche (Groupe Français de Pneumo-Cancérologie, Lymphoma Academic Research Organisation, Réseau des urgences de la vallée du Rhône) et du secteur public (CHU de Grenoble, Lyon et le CH d’Annecy Genevois) ». Il remarque que les tendances et répartitions sur le territoire « changent finalement assez peu au fil du temps, l’importance de la région parisienne se renforçant au fil du temps » et note l’absence du sud de la France.

Sur la carte de la CNIL, sont donnés, en plus de la localisation géographique du dépôt :

  • le nom et une description de l’acteur gérant l’entrepôt ;
  • le statut de l’acteur (public, privé ou privé à but non lucratif) ;
  • le nom et une description de ou des entrepôts géré(s) par cet acteur ;
  • la date de l’autorisation ou de déclaration de conformité de l’entrepôt (si applicable).

Un « rappel méthodologique et de lecture de la cartographie » est aussi fourni par le laboratoire.

☕️ Plusieurs députés ont cliqué sur un lien frauduleux et vu leur compte Telegram compromis

21 novembre 2024 à 09:20
Plusieurs députés ont cliqué sur un lien frauduleux et vu leur compte Telegram compromis

Les responsables de la sécurité informatique de l’Assemblée ont adressé aux députés un e-mail, consulté par POLITICO, les alertant de plusieurs « compromissions de compte » Telegram.

Plusieurs députés auraient, en effet, cliqué sur un lien frauduleux leur proposant notamment de visionner des photos « de votre professeur d’école primaire ». La compromission toucherait « tous les groupes politiques », explique à POLITICO un député, qui précise avoir vu plusieurs de ses collègues « faire la queue au comptoir du numérique de l’Assemblée », en charge d’aiguiller les élus sur leurs pratiques numériques.

Il leur a été recommandé de changer leur mot de passe et d’activer la double authentification pour accéder à leur compte.

La semaine passée, La Lettre avait par ailleurs révélé que Matignon avait donné pour consigne aux membres du gouvernement et à leurs cabinets de privilégier la messagerie chiffrée Signal. Les services du ministère de l’Intérieur ont en outre invité les conseillers ministériels à désinstaller Telegram de leurs téléphones.

Ces voltefaces interviennent alors qu’il y a un an, une circulaire avait obligé les cabinets ministériels à migrer sur Olvid en une semaine seulement. La circulaire, signée par Élisabeth Borne, avait depuis été balayée lorsque Gabriel Attal l’avait remplacée. La Lettre ne précise pas si les services de Michel Barnier ont émis des recommandations pour ce qui est de l’utilisation de la messagerie sécurisée française Olvid.

☕️ Le ministère de la Justice américain demande officiellement la vente de Chrome

21 novembre 2024 à 07:45

Dans un document déposé [PDF] auprès de la Cour américaine du district de Columbia, le ministère de la Justice américain a demandé officiellement mercredi 20 novembre que Google soit obligé de vendre son navigateur Chrome. Celui-ci avantagerait trop la position de son moteur de recherche, alors que l’entreprise a été reconnue coupable d’abus de position dominante, comme nous l’expliquions en début de semaine.

Logo de Google Chrome

« La propriété et le contrôle par Google de Chrome et d’Android – des méthodes clés pour la distribution des moteurs de recherche aux consommateurs – posent un défi important pour mettre en œuvre une mesure corrective », affirme le ministère. Il ajoute que, « pour relever ces défis, Google doit se défaire de Chrome ».

Google a répondu rapidement via un billet de blog, qualifiant cette position de « programme interventionniste radical qui nuirait aux Américains et au leadership technologique mondial de l’Amérique ». L’entreprise estime que « la proposition largement excessive du ministère de la Justice va bien au-delà de la décision de la Cour ».

Rappelons que c’est le juge Amit P. Mehta, chargé du dossier, qui prendra la décision finale. Il a prévu une audience en avril sur les différents changements à apporter et devrait rendre son avis final en aout 2025. L’entreprise a d’ores et déjà affirmé vouloir faire appel de la décision du juge.

☕️ Cœurs CPU Oryon : Qualcomm sauterait de la 1ʳᵉ à la 3ᵉ gen pour les ordinateurs portables

21 novembre 2024 à 07:31

Avec ses nouvelles puces Snapdragon X Plus et Elite, Qualcomm est revenu en force sur le marché des ordinateurs portables. Ce n’est pas sa première tentative, mais elle porte cette fois ses fruits. Ces puces utilisent des cœurs CPU maison Oryon (architecture Arm).

Il y a tout juste un mois, Qualcomm annonçait son SoC Snapdragon 8 Elite pour les smartphones, avec là encore des cœurs Oryon. Le fabricant précisait qu’il s’agissait de cœurs de seconde génération, sans plus de détails.

Lors de sa journée Investor Day, Qualcomm a parlé de sa troisième génération de cœur Oryon, de nouveau pensé pour les ordinateurs portables… Ce qui n’est pas des plus simples à suivre et promet quelques mélanges entre les cœurs « Oryon » pour smartphones et ceux pour ordinateurs.

Quoi qu’il en soit, cette troisième génération (mais qui serait la seconde itération pour les ordinateurs portables) devrait être présentée en fin d’année prochaine lors du Snapdragon Summit. Elle pourrait s’appeler Snapdragon X Elite Gen 2, sauf si Qualcomm décide encore une fois de chambouler ses gammes…

Selon cette capture partagée par ComputerBase, les performances de la 2e génération des cœurs Oryon seraient 30 % supérieures à consommation égale et la consommation en baisse de 57 % à performances égales, le tout sur Geekbench avec un seul cœur actif. Mais ce n’est pas ce cœur qu’on devrait retrouver dans les Snapdragon X Elite Gen 2, mais bien la troisième génération qui devrait encore améliorer les choses.

Qualcomm devrait aussi continuer de décliner ses puces vers l’entrée de gamme, et prévoit des machines à partir de 600 dollars. Cet été, le fabricant a pour rappel lancé son premier SoC Snapdragon X Plus avec 8 cœurs seulement, au lieu de 10 auparavant.

Une cartographie des entrepôts de données de santé en France

21 novembre 2024 à 11:00
Il est où mon rein ?
Une cartographie des entrepôts de données de santé en France

En tant que régulateur des données personnelles, la CNIL a observé l’augmentation des projets d’entrepôts de données de santé. Son laboratoire de recherche, le LINC, a entrepris de lister tous les entrepôts de données de santé situés en France pour les étudier et comprendre les dynamiques en cours. Il partage ses travaux via une carte permettant de les « matérialiser ».

Le laboratoire de la CNIL, le LINC vient de publier sa carte des entrepôts de données de santé (EDS) français. Celle-ci permet de voir la distribution géographique de ses entrepôts, mais aussi d’accéder à certains détails qui les caractérisent.

La CNIL rappelle, dans son communiqué à propos de cette carte, son rôle de régulateur des données personnelles en général. Mais, parmi ces données, celles concernant la santé sont reconnues particulièrement sensibles par le législateur via différentes lois.

On peut citer la loi sur le secret médical, la loi Informatique et Libertés, celle sur l’hébergement des données de santé, la mise à disposition des données de santé ou encore les interdictions de constitution et d’utilisation ou de cessions à des fins de prospection ou de promotion commerciales de certaines informations médicales.

L’autorité de contrôle doit donc particulièrement faire attention à l’utilisation de ces données de santé. Mais, si cette utilisation est très encadrée, elle est indispensable, notamment pour suivre les patients, faire de la recherche, administrer des institutions de soin, par exemple. Les « entrepôts de données de santé » permettent de stocker et de gérer ces données. « Ils peuvent être constitués tant par des acteurs publics (comme un établissement public de soin) que privés (comme un courtier de données ou une startup), sous réserve de respecter le cadre juridique applicable », explique la CNIL.

Une augmentation des projets

Elle explique avoir observé leur multiplication ces derniers temps ainsi que des organismes souhaitant en constituer (voir les deux graphiques ci-dessous). Son laboratoire, le LINC, a donc pris l’initiative de créer un outil « permettant à la fois de comprendre les dynamiques à l’œuvre et d’améliorer la transparence de l’usage des données de santé dans le cadre de la recherche ».

Dans une note plus détaillée, le LINC analyse un peu plus ce développement dont le début a été « assez lent, avec peu de projets sur les deux premières années (2017 – 2018) » mais qui a ensuite connu une « accélération à partir de 2020 avec une prépondérance des acteurs publics et un fort développement des entrepôts « généralistes » ». Le laboratoire de la CNIL explique aussi qu’à partir de 2022, il constate une « diversification des acteurs et des projets ».

Le LINC explique que cette diversification a été « facilitée notamment par la publication du référentiel entrepôt de données de santé l’année précédente (et donc la possibilité de se déclarer conforme), le secteur public se renforçant via des appels à projets et des mises en réseau ».

Il souligne aussi le cas de la plateforme AgorIA d’accès simplifié et sécurisé à de multiples Données de Santé en Vie Réelle (DSVR), qualifié de « notable puisque les co-responsables sont deux entreprises pharmaceutiques, une entreprise de conseil et d’innovation dans le secteur de la santé et une entreprise du secteur numérique, soit une co-responsabilité de quatre acteurs distincts pour un même entrepôt ».

Le laboratoire tient aussi à souligner un changement du côté des entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) en citant le rapport de la HAS [PDF] sur le sujet : « Les premiers EDSH ont été conçus pour faciliter la construction de l’information hospitalière pour le financement ou le pilotage des établissements et pour des usages proches du soin. C’est aujourd’hui la finalité de recherche qui motive la construction et le développement des EDSH ».

Une concentration sur Paris peu étonnante

Le LINC souligne qu’à la mi-2024, « les acteurs responsables d’EDS en France sont localisés à 48,5% dans la région Ile-de-France, portée notamment par une présence plus grande d’acteurs privés (les sièges sociaux d’entreprises) et d’acteurs privés à but non lucratif (les sièges sociaux d’associations, de Centres de lutte contre le cancerCLCC, etc.). Le secteur public y représente par ailleurs moins d’un tiers (27%), quand il représente pourtant 48% à l’échelle nationale ».

L’Auvergne-Rhône-Alpes vient en deuxième position, mais loin derrière, avec 9,5 %, « porté par des organisations privées à but non lucratif, composé de réseaux de recherche (Groupe Français de Pneumo-Cancérologie, Lymphoma Academic Research Organisation, Réseau des urgences de la vallée du Rhône) et du secteur public (CHU de Grenoble, Lyon et le CH d’Annecy Genevois) ». Il remarque que les tendances et répartitions sur le territoire « changent finalement assez peu au fil du temps, l’importance de la région parisienne se renforçant au fil du temps » et note l’absence du sud de la France.

Sur la carte de la CNIL, sont donnés, en plus de la localisation géographique du dépôt :

  • le nom et une description de l’acteur gérant l’entrepôt ;
  • le statut de l’acteur (public, privé ou privé à but non lucratif) ;
  • le nom et une description de ou des entrepôts géré(s) par cet acteur ;
  • la date de l’autorisation ou de déclaration de conformité de l’entrepôt (si applicable).

Un « rappel méthodologique et de lecture de la cartographie » est aussi fourni par le laboratoire.

☕️ Ubuntu : Canonical corrige les failles de needrestart

21 novembre 2024 à 10:45

L’équipe sécurité de Canonical indique avoir publié des mises à jour de sécurité dédiées à deux paquets présents dans les différentes variantes d’Ubuntu, mais aussi de Debian et d’autres distributions : needrestart et libmodule-scandeps-perl.

Elles corrigent un ensemble de cinq vulnérabilités (CVE-2024-48990, CVE-2024-48991, CVE-2024-48992, CVE-2024-11003, CVE-2024-10224), découvertes par l’éditeur Qualys, grâce auxquelles un attaquant disposant d’un accès local (au moyen par exemple d’un malware ou d’un compte utilisateur compromis) serait en mesure d’obtenir des droits administrateur sur la machine visée.

« Dans deux des vulnérabilités, CVE-2024-48990 et CVE-2024-48922, l’attaquant local peut définir une variable d’environnement (PYTHONPATH ou RUBYLIB), puis exécuter un script pour attendre que needrestart s’exécute et l’amener à utiliser l’environnement de l’attaquant pour exécuter du code arbitraire », illustre l’éditeur.

Certains y verront sans doute une forme d’ironie : needrestart est l’utilitaire chargé de déterminer si un service doit être redémarré après l’application d’une mise à jour.

Toutes les versions actuellement maintenues d’Ubuntu sont concernées par la mise à jour, de la 16.04 à la récente 24.10.

Thermaltake lance le Tower 250, un boitier ayant le look du Tower 300 et l'encombrement du Tower 200

Thermaltake a fait un mélange des genres. Dans son catalogue Tower mini tour, on trouve deux références : le Tower 200 qui est mini-ITX mais qui a de la place en hauteur, et le Tower 300, un boitier mini-ITX / µATX que nous avons par ailleurs déjà testé dans nos colonnes. Avec son Tower 250, Thermal...

NASA Wants SpaceX and Blue Origin To Deliver Cargo To the Moon

Par : BeauHD
21 novembre 2024 à 11:00
An anonymous reader quotes a report from The Verge: After asking both SpaceX and Blue Origin to develop cargo landers for its Artemis missions, NASA has announced plans to use those landers to deliver heavy equipment to the Moon. The agency wants Elon Musk's SpaceX to use its Starship cargo lander to deliver a pressurized rover to the Moon "no earlier" than 2032, while Jeff Bezos' Blue Origin will be tasked with delivering a lunar surface habitat no sooner than 2033. Both launches will support NASA's Artemis missions, which aim to bring humans back to the Moon for the first time in over 50 years. Both companies are developing human landing systems for Artemis missions -- SpaceX for Artemis III and Blue Origin for Artemis V. NASA later asked both companies to develop cargo-hauling variants of those landers, capable of carrying 26,000 to 33,000 pounds of equipment and other materials to the Moon. NASA says it will issue proposals to SpaceX and Blue Origin at the beginning of next year.

Read more of this story at Slashdot.

☕️ 20 ans après… FreeCAD passe en version 1.0

21 novembre 2024 à 10:04

Publiée le 18 novembre dernier, la dernière version en date du modeleur 3D open source FreeCAD corrige un problème historique du logiciel. Pour l’occasion, le logiciel bascule dans une branche stable, et se voit affublé d’une version 1.0, plus de vingt ans après la sortie de sa première version, en 2002.

FreeCAD, distribué sous licence LGPL et disponible sous Windows, macOS ou Linux, appartient pour mémoire à la famille des outils de CAO 3D open source. Il se destine principalement à la conception d’objets « réels » de toute taille, de la mécanique de précision à l’ingénierie d’un bâtiment.

 Et si FreeCAD passe finalement en version 1.0, c’est parce que l’équipe en charge du projet indique avoir enfin corrigé l’un des défauts historiques du logiciel, son « problème de dénomination topologique ».

De quoi s’agit-il ? Ce problème « fait référence au conséquences d’une forme qui change de nom interne après une opération de modélisation (protrusion, coupe, union, chanfrein, congé, etc.). Cela a pour conséquence la casse ou le calcul incorrect d’autres caractéristiques paramétriques dépendantes de cette forme », indique le wiki dédié au logiciel.

Pour corriger ce problème (inhérent à tous les logiciels de conception 3D), l’équipe indique avoir planché pendant plus d’un an à l’intégration d’un algorithme dédié. Elle salue par ailleurs la mémoire de Bradley McLean (bgbsww), l’un des principaux artisans de cette intégration, à qui est dédiée cette version 1.0.

FreeCAD 1.0 inaugure par ailleurs un nouvel atelier d’assemblage intégré, des améliorations au niveau de l’interface utilisateur, à commencer par l’affichage d’un indicateur de centre de rotation, ou de nouveaux filtres de sélection. Le logiciel s’orne également d’un nouveau logo.

Les notes de version détaillent la liste complète des changements, également analysée au travers de cette dépêche Linuxfr.

☕️ Plusieurs députés ont cliqué sur un lien frauduleux et vu leur compte Telegram compromis

21 novembre 2024 à 09:20
Plusieurs députés ont cliqué sur un lien frauduleux et vu leur compte Telegram compromis

Les responsables de la sécurité informatique de l’Assemblée ont adressé aux députés un e-mail, consulté par POLITICO, les alertant de plusieurs « compromissions de compte » Telegram.

Plusieurs députés auraient, en effet, cliqué sur un lien frauduleux leur proposant notamment de visionner des photos « de votre professeur d’école primaire ». La compromission toucherait « tous les groupes politiques », explique à POLITICO un député, qui précise avoir vu plusieurs de ses collègues « faire la queue au comptoir du numérique de l’Assemblée », en charge d’aiguiller les élus sur leurs pratiques numériques.

Il leur a été recommandé de changer leur mot de passe et d’activer la double authentification pour accéder à leur compte.

La semaine passée, La Lettre avait par ailleurs révélé que Matignon avait donné pour consigne aux membres du gouvernement et à leurs cabinets de privilégier la messagerie chiffrée Signal. Les services du ministère de l’Intérieur ont en outre invité les conseillers ministériels à désinstaller Telegram de leurs téléphones.

Ces voltefaces interviennent alors qu’il y a un an, une circulaire avait obligé les cabinets ministériels à migrer sur Olvid en une semaine seulement. La circulaire, signée par Élisabeth Borne, avait depuis été balayée lorsque Gabriel Attal l’avait remplacée. La Lettre ne précise pas si les services de Michel Barnier ont émis des recommandations pour ce qui est de l’utilisation de la messagerie sécurisée française Olvid.

[Maj-bis] Le plein de sièges OfficePal chez Sharkoon

21 novembre 2024 à 10:00

Nombreux ajouts à la série OfficePal chez Sharkoon avec pas moins de quatre nouvelles chaises qui viennent se placer à des tarifs plutôt agressifs. Pour le haut de gamme, le C40 se décline en deux versions avec une assise en mesh ou en tissu. Deux produits assez différents donc, avec un dossier qui reste en mesh dans tous les cas, y compris pour l'appui-tête installé par défaut. Les réglages se montrent nombreux avec un ajustement de la profondeur de l'assise et de la hauteur du dossier, tandis que le mécanisme est simplement de type bascule. A moins de 300 U+20AC et avec une charge maximale de 150 kg, voilà un siège qui semble intéressant sur le papier, et discret. […]

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Quel PC pour jouer à S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl ? 8 cartes testées

21 novembre 2024 à 09:37

DSO gaming nous propose un nouveau dossier portant sur la dernière création du studio CSC GameWorld, un certain S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Huit cartes ont affronté la zone contaminée : AMD Radeon RX580, RX Vega 64, RX 6900 XT, RX 7900 XTX, NVIDIA GTX 980 Ti, RTX 2080 Ti, RTX 3080 et RTX 4090. Les résultats sont consultables ici : STALKER 2 Benchmarks et PC Performance Analysis. En 1080p, la RX 6900 XT passe les 60 fps. En 1440p, il faut déjà une RX 7900 XTX franchir les 60 fps et en 2160p, aucune passe la marque symbolique. Le jeu nécessite pleinement l'utilisation des solutions d'upscaling, même si vous possédez une configuration haut de gamme. En termes de processeur, le meilleur compromis semble être un 8 cores et 8 threads. John Papadopoulos souligne la beauté du jeu et une IA innovante, même si certains défauts sont évidemment présents. […]

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GAMDIAS TALOS E3 CG, du verre trempé incurvé, mais...

21 novembre 2024 à 09:30

Petite mise à jour à venir pour le boitier TALOS E3 de GAMDIAS, qui sera prochainement de retour en version CG avec une façade en verre trempé incurvé. Pas de quoi permettre une vue plus complète sur les composants, on parle ici d'une façade classique avec une partie incurvée à gauche comme à droite. C'est joli, c'est bien réalisé, mais ça ne change pas le style fondamental du boitier. La partie basse reste ainsi en mesh, lui aussi incurvé sur les côtés, tandis que le verre dispose de découpes sur les côtés pour permettre à l'air de circuler un minimum. Simple et efficace finalement ? En blanc comme en noir, la recette devrait plaire. […]

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Victrix Pro KO Leverless Fight Stick, pour s'imposer facilement ?

21 novembre 2024 à 09:00

Décidément, la gamme Victrix de PDP ne cesse de prendre du volume et c'est au tour d'un fightstick compact d'être annoncé : le Pro KO Leverless. Décliné en versions PlayStation et Xbox, avec un pavé tactile pour ce premier et une compatibilité PC pour les deux, il s'affichage actuellement à 249.99 USD en précommande et vient donc se placer sur un segment plutôt haut de gamme. Et pour se différencier, PDP met en avant les matériaux et la personnalisation avec notamment une plaque en aluminium amovible et des boutons équipés de switches mécaniques CHERRY MX Speed Silver avec quelques emplacements disponibles pour modifier l'agencement, plus un éclairage personnalisable bouton par bouton. […]

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