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Reçu aujourd’hui — 13 juillet 2025De tout et de rien

Talon: "Did you know that Microsoft just turns Copilot writing assist on for webpages in Microsoft Edge?" - The Dragon's Cave

13 juillet 2025 à 12:44
Dans le navigateur Edge de Microsoft, il semblerait que Microsoft ait activé CoPilot pour vous aider à remplir les formulaires. Ce qui veut dire que MICROSOFT REÇOIT EN TEMPS RÉEL CE QUE VOUS TAPEZ DANS N'IMPORTE QUEL FORMULAIRE, sur n'importe quel site web.
Je ne comprends pas que la CNIL ne descende pas immédiatement Microsoft en flammes pour violation directe du RGPD.
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Womanizer : l’ère du techno plaisir !

13 juillet 2025 à 05:17

Vibros, consolateurs, godemichés et autres sex-toys : si les objets servant à l’épanouissement sexuel n’ont pas attendu le XXIe siècle pour entrer dans les gens, ce n’est que très récemment qu’ils sont entrés dans les mœurs.

À l’heure d’Internet, de l’intelligence artificielle, des smartphones qui font à peu près tout, sauf le café, et des voitures qui se conduisent toutes seules, il eût été fort surprenant que les techniques pour prendre son pied restent coincées au stade préhistorique (d’ailleurs le plus ancien godemiché connu a 28 000 ans. Il était en pierre et servait aussi à casser du silex — probablement pas simultanément en revanche).

Mais la révolution clitoridienne du XXIe siècle, c’est le Womanizer. Finies les vibrations style machine à laver (un appareil qui, lui, n’a pas fait que libérer la femme), désormais les nouvelles technologies permettent de jouir avec de l’air : « un appareil qui aspire le clitoris, crée des mouvements d’ondes électriques et génère autant de vibrations qui conduisent à l’orgasme».

La femme de son inventeur, Mickaël Lenke, un ingénieur allemand, a dû tester tous les prototypes (on salue son sens du sacrifice) avant de valider la machine qui allait apparemment lutter contre une injustice sociale dont on ne parle pas assez : le « fossé masturbatoire entre les genres ». Selon l’entreprise Womanizer, il concerne 62% des femmes. Une infamie probablement imputable au patriarcat, ou aux néonicotinoïdes, à moins que ce ne soit une question de charge mentale ou de barbecue, on s’y perd. Bref…

Le Womanizer n’est pas juste un sex-toy ; c’est un objet technologique de précision capable, contrairement à tout un tas d’hommes, de garantir un orgasme d’une efficacité chirurgicale en un temps record, et ce autant de fois que nécessaire et sans se plaindre. C’est un moyen d’automatiser le plaisir mais aussi de le libérer des contraintes affectives et sexuelles. Il s’inscrit dans le sillage des objets offerts par la révolution technologique qui nous permettent de nous détacher des autres, au même titre que le smartphone et les écouteurs (à la différence qu’on n’a pas encore signalé d’utilisatrice qui en ferait profiter tout le monde avec le son à fond dans les transports en commun. Pour l’instant.)

Les mots et la chose

J’approfondis

Prendre le contrôle de son plaisir grâce aux progrès technologiques, c’est aussi un argument pour certaines féministes qui y voient une manière de se détacher un peu plus des hommes grâce à la machine. C’est aussi un moyen de s’éloigner du stigmate englué à la pratique depuis la nuit des temps.

Prendre son pied, c’était pas mieux avant

Si les Romains ne voyaient pas malice à s’amuser avec divers objets pour s’envoyer en l’air, seul ou à plusieurs (jetez un œil au « cabinet secret » du musée archéologique de Naples pour admirer certains objets retrouvés dans les ruines pompéiennes dont la destination laisse peu de place au doute), et que les Grecs utilisaient des olisbos, des phallus de cuir rembourrés de crin qui, selon Aristophane, occupaient les femmes en l’absence de leurs maris (ils nous ont laissé suffisamment d’œuvres graphiques pour savoir qu’elles n’étaient pas les seules à s’en servir), au Moyen-Âge, en Occident, le plaisir solitaire devient brusquement un péché mortel sanctionné par des peines longues et dures.

À l’époque des Lumières et de l’avènement de la science, la masturbation devient carrément dangereuse pour la santé, « cause d’une infinité de maladies très graves, le plus souvent mortelles » peut-on lire dans L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Comme quoi, on a beau jeu de mettre la mortalité sur le dos des famines, guerres, maladies et autres fléaux : l’explication était peut-être beaucoup plus simple.

Pas touche !

J’approfondis

Le XIXe siècle – misère – est à la fois celui d’une violente répression masturbatoire (à l’aide de diverses ceintures, mécanismes à pointes voire mutilation génitale) et de la mécanisation des jouets sexuels. Alors qu’il cherchait simplement à soulager les douleurs musculaires, un certain Dr Granville invente sans faire exprès (le hasard fait bien les choses) le tout premier vibromasseur. Jusqu’aux années 1920, ce type d’appareil électrique sera utilisé par les médecins pour « soigner » les femmes hystériques (maladie à la très large définition qui va des crampes aux mains au cancer en passant par la vulgarité du langage, les nausées et les sautes d’humeur).

Le tout premier sex-shop ouvre en Allemagne (décidément) en 1962. Et depuis l’arrivée salvatrice d’Internet, il n’est désormais plus nécessaire de rentrer discrètement dans une boutique interlope à la vitrine opaque pour se procurer un sex-toy : les magasins de plaisir ont désormais vibro sur rue et font de la publicité jusque dans le métro. La pratique masturbatoire s’est démocratisée et s’astiquer le totem n’est désormais plus tabou.

La chasteté par les corn-flakes

J’approfondis

Le sexe, une valeur en chute libre ?

Selon une enquête de Grand View Research, le marché mondial des sex-toys tournait autour de 35,2 milliards de dollars en 2023 et devrait atteindre rien moins que 62,7 milliards d’ici 2030. Cet essor correspond non seulement à un déclin de la natalité, mais aussi à un désintérêt des jeunes générations pour le jeu de la bête à deux dos. Selon une étude Ifop pour LELO (réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus), chez les moins de 35 ans, 52% des hommes ont déjà évité un rapport sexuel pour se masturber avec un sex-toy (et 22% des femmes). Chez ces jeunes, 50% des hommes ont déjà évité un rapport sexuel pour regarder une série ou un film (41% des femmes), pour aller sur les réseaux sociaux (48% pour les hommes contre 19% pour les femmes), et les jeux vidéo ont déjà été une bonne raison pour 53% des hommes de refuser une partie de jambes en l’air (contre 43% des femmes).

Une autre enquête conduite par l’Inserm en 2023 révèle que davantage de femmes admettent se masturber (elles étaient 42,2% en 1992, 72,9% en 2023). L’activité sexuelle et la fréquence des rapports ont diminué pour les deux sexes et dans tous les groupes d’âge :

Comment expliquer cette chasteté nouvelle ? Le développement du virtuel, particulièrement depuis la pandémie de Covid qui a également fait naître chez de nombreux jeunes la peur du corps de l’autre, potentiellement contaminant (sans compter le risque de se prendre un râteau) ? La vague #metoo est une explication : si elle a à la fois libéré la parole des femmes et entrouvert les oreilles des hommes, elle décourage aussi les prises d’initiatives chez certains qui craignent d’être perçus comme des agresseurs par des jeunes femmes convaincues par des voix médiatiques ou politiques que tous les mâles sont toxiques. N’oublions pas qu’un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel, comme l’affirme sans preuve et sans vergogne Caroline de Haas, qui propose de lucratives formations aux entreprises pour débusquer les prédateurs qu’elles emploient.

La génération Instagram a cela de paradoxal que s’y côtoient des adolescentes hypersexualisées et une nouvelle forme de pruderie et de jugement moral vis-à-vis du cul et des parades nuptiales humaines (autrefois appelées « drague »). Avec le sommeil et l’alimentation, le sexe est une activité animale par excellence et les tentatives de « déconstruction » en vogue au sein d’une certaine jeunesse tournant délibérément le dos aux attitudes des générations précédentes conduisent à des comportements d’abstinence ou de virtualité dont le potentiel d’épanouissement reste à prouver.

Si la révolution technologique a permis de libérer l’orgasme, reste encore à libérer la tête.

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Reçu hier — 12 juillet 2025De tout et de rien

Bridge returned error 0! (20281)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
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File: lib/http.php
Line: 184

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#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
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#20 lib/http.php(184)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-06-03 (git.master.354cea0)
OS: Linux
PHP: 8.2.28

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mruac

Votre frigo consomme plus d’électricité que 3 milliards de personnes

12 juillet 2025 à 05:17

En 2013, Todd Moss fait ses courses dans un magasin d’électroménager. Sur l’étiquette énergétique de son nouveau réfrigérateur, un chiffre le frappe : 459 kWh par an. Le déclic est immédiat : son frigo familial va consommer plus d’électricité que la plupart des Africains. Pour Todd Moss l’urgence est là : aucun pays n’est jamais sorti de la pauvreté sans avoir accès à une énergie abondante. Plutôt que de faire des leçons de morale aux pays en développement, assurons-nous qu’ils aient accès à suffisamment d’électricité stable et bon marché.

Les chiffres donnent le vertige. 3,3 milliards de personnes vivent encore aujourd’hui dans des régions où la consommation électrique par habitant est inférieure à celle d’un réfrigérateur américain standard. 4 personnes sur 10 sur cette planète appartiennent à ce que l’on pourrait appeler le « monde débranché ». Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, la consommation moyenne n’est que de 172 kWh par personne et par an. Si l’on exclut l’Afrique du Sud, la consommation d’énergie par habitant en Afrique subsaharienne n’est que de 180 kWh par an – la même que celle d’un frigo de nouvelle génération. À titre de comparaison, un Français consomme en moyenne 7 000 kWh par an, un Américain plus de 12 000.

La pauvreté énergétique en Afrique se traduit par des drames humains quotidiens. 3,8 millions de personnes meurent prématurément chaque année à cause de la pollution de l’air intérieur, selon l’Organisation mondiale de la santé. La cause ? Les 2,6 milliards d’individus qui cuisinent encore au bois, au charbon ou aux excréments d’animaux dans des espaces confinés.

L’énergie abondante, clé du développement humain

Hans Rosling, le regretté statisticien suédois, estimait que 5 milliards de personnes portent aujourd’hui des vêtements lavés à la main. Cela signifie que 2,5 milliards de femmes et de filles passent une partie de leur temps à frotter du linge dans des bassines plutôt qu’à étudier ou travailler.

L’impact de l’électrification sur l’éducation féminine est spectaculaire. Au Bangladesh, une étude a montré que le taux d’alphabétisation des femmes était 31% plus élevé dans les villages électrifiés que dans ceux qui ne l’étaient pas. Chaque heure passée au lavoir est une heure perdue en classe.

Au Nigeria, le réseau électrique national ne fonctionne que 7 heures par jour. Les entreprises subissent en moyenne 32 coupures par mois, chacune durant près de 12 heures. Au Ghana les black-outs sont si fréquents que les Ghanéens ont inventé un argot spécial pour désigner les délestages sauvages. Les entreprises sont contraintes de renvoyer leurs employés chez eux, de licencier leur personnel le plus coûteux et de suspendre leur production.

L’instabilité chronique s’enracine aussi dans les manipulations politiques qui transforment l’électricité en outil de pouvoir. Avant certaines échéances électorales, un phénomène troublant se répète : les coupures diminuent miraculeusement et les dirigeants revendiquent leurs “succès” énergétiques. Cette stabilisation artificielle, financée à coups d’investissements de dernière minute et de renflouements d’urgence, s’évapore sitôt les urnes fermées. Au Gabon des coupures massives ont même été dénoncées comme des sabotages politiques visant à discréditer l’opposition.

Résultat ? Dans les rues de Lagos ou d’Abuja, une symphonie assourdissante de générateurs diesel empoisonne l’air jour et nuit. 71% des entreprises nigérianes possèdent un générateur, tout comme près de la moitié des ménages. Les restaurants et hôtels ne peuvent plus garantir la réfrigération de leurs denrées et doivent régulièrement jeter leur stock. Les épiceries ferment boutique dès que l’électricité s’interrompt.

L’engrenage fatal des prix artificiellement bas de l’électricité en Afrique

J’approfondis

Comme le résume Todd Moss : « Il n’existe pas de pays riche avec une faible consommation d’énergie. » L’électricité alimente les cuisines, les hôpitaux, les systèmes d’assainissement, les pompes à eau, les usines, les écoles, les machines des entreprises, la climatisation. Elle est un carburant indispensable du développement humain.

Le colonialisme vert, nouvelle forme d’oppression

Pourtant, au moment où l’Afrique tente de combattre sa pauvreté énergétique, une nouvelle forme de paternalisme émerge : ce que certains appellent le « colonialisme vert ». Cette doctrine consiste pour les pays riches à imposer leurs priorités climatiques aux nations pauvres, reproduisant des schémas coloniaux sous couvert d’écologie. En 2017, la Banque mondiale a annoncé qu’elle cesserait de financer les projets pétroliers et gaziers. 20 pays riches, dont la Norvège, se sont engagés à arrêter tout financement de projets fossiles à l’étranger d’ici 2025.

L’ironie est cruelle. La Norvège, qui tire 41% de ses exportations du pétrole et du gaz, explique aux Africains qu’ils doivent se contenter de panneaux solaires et de « micro-réseaux intelligents ». Comme l’écrit l’économiste Vijaya Ramachandran dans Foreign Policy en 2021, le message implicite est : « Nous resterons riches, nous vous empêcherons de vous développer, et nous vous enverrons un peu de charité tant que vous maintiendrez vos émissions à un niveau bas. »

Cette approche n’est pas seulement hypocrite, elle est mortelle. Quand les institutions internationales découragent l’usage du gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour la cuisine sous prétexte qu’il s’agit d’un combustible fossile, elles condamnent de facto des millions de femmes et d’enfants africains à continuer de s’intoxiquer avec la fumée de leurs foyers traditionnels.

Pour les experts en santé publique comme Nigel Bruce de l’Université de Liverpool, la réalité est pourtant limpide : le GPL reste pour les 10 à 20 prochaines années le seul combustible propre qui coche toutes les cases pour l’Afrique. Il est populaire, répond aux besoins des ménages, facile à stocker et transporter, et surtout disponible dès maintenant dans les quantités nécessaires.

Critiquer l’usage du gaz naturel en Afrique au nom du climat relève de l’aveuglement. Si l’Afrique subsaharienne triplait sa production électrique en utilisant uniquement du gaz, cela ne représenterait que 0,6% des émissions mondiales supplémentaires. Et l’énergie domestique au GPL émet 60% de gaz à effet de serre en moins que la cuisson traditionnelle au bois.

L’abondance énergétique pour tous

Todd Moss est catégorique : son graphique du réfrigérateur n’est pas « un graphique d’austérité » mais  « un graphique d’opportunité manquée ». Le problème n’est pas que les Occidentaux consomment trop d’énergie, mais que des milliards d’êtres humains n’en consomment pas assez.

L’objectif ne devrait pas être de réduire la consommation suédoise ou américaine, mais d’amener chaque personne à au moins 1 000 kWh par personne par an à court terme, puis 5 000 à 10 000 kWh à moyen et long terme. Si le Nigeria, le Libéria, le Sénégal ou Haïti atteignaient le niveau de consommation électrique de la Suède, ce ne serait pas un cauchemar climatique mais un succès humanitaire retentissant. Un monde d’égalité énergétique n’est pas un monde de pauvreté forcée, mais un monde d’abondance universelle.

Pour les nations développées, l’enjeu majeur réside dans un double défi énergétique : décarboner leur production électrique tout en l’accroissant substantiellement pour accompagner l’électrification du chauffage et des transports. L’écart demeure saisissant entre les 6 000 kWh largement décarbonés que consomme annuellement un Français et cette même consommation chez un Allemand, où charbon et gaz fossiles conservent une emprise prépondérante sur le mix électrique.

La nécessaire transition énergétique à l’échelle mondiale ne doit toutefois pas faire l’impasse sur le besoin fondamental d’énergie stable et abondante pour tous. Les aides à destination de l’Afrique doivent inclure toutes les technologies disponibles : renouvelables, fossiles et nucléaires. L’objectif est d’offrir à chaque être humain ce que nous tenons pour acquis dans les pays riches : une électricité toujours disponible et à bon marché. N’oublions jamais que l’accès à l’énergie n’est pas qu’une question technique ou climatique, mais avant tout une question de dignité humaine.

Cet article est inspiré de « Why The Fridge Continues to Resonate » de Todd Moss, publié le 23 février 2023 sur Substack.

L’article Votre frigo consomme plus d’électricité que 3 milliards de personnes est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu avant avant-hierDe tout et de rien

Ils prétextent que la gestion des matières et déchets est illusoire pour pouvoir s'y opposer et bloquer les projets en espérant, de la sorte, prouver ...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Ils prétextent que la gestion des matières et déchets est illusoire pour pouvoir s'y opposer et bloquer les projets en espérant, de la sorte, prouver que c'est illusoire.

Quoted post from Cedra 52 - Stop Cigéo/Bure @cedra52.bsky.social:
Trois projets destinés à donner l’illusion de la gestion de l’aval de la filière #nucléaire, polluants, à hauts risques, extrêmement couteux, imposés aux populations !
Solidaires et sur tous les fronts contre une même industrie qui nous écrase et nous méprise !
#Cigéo #AvalDuFutur #Newcleo

Considérations artistiques sur le jeu | nota-bene.org

11 juillet 2025 à 06:57
Je ne peux qu'approuver : Pour moi, le jeu vidéo est une forme d'art.
D'ailleurs ces derniers temps sont sortis beaucoup d'expérience interactive ou expérimentales qu'on pourrait difficilement qualifier de "jeu vidéo" dans le sens habituel du terme.
Mais ce n'est pas un problème. Cela n'a pas forcément à être ludique mais à nous faire vivre une expérience particulière, d'autant plus impliquantes émotionnellement que nous ne somme jamais un simple spectateur passif, mais que nos actions agissent sur l'oeuvre et ont des conséquences.
(Permalink)

Measuring the Impact of Early-2025 AI on Experienced Open-Source Developer Productivity - METR

11 juillet 2025 à 06:55
Les boîtes qui vendent l'IA prétendent que leur produit va vous faire gagner énormément de temps en développement.
Une étude scientifique a été réalisée. Conclusion de cette étude : Les développeurs qui utilisent des IA mettent 19% de temps en PLUS à accomplir les tâches.
Effet psychologique intéressant : Les développeurs utilisant des IA (donc 19% plus lents) étaient persuadés d'être 20% plus rapides que les autres.
(Permalink)

Marchés publics : un rapport sénatorial dénonce un « recours massif » de l’Etat aux GAFAM - Public Sénat

11 juillet 2025 à 06:44
Extrait:
" « Pourquoi l’Etat recourt massivement aux GAFAM pour attribuer ses marchés publics ? » interroge le rapporteur de la commission d’enquête, en comparant les chemins pris par la police nationale et la gendarmerie sur la question. La police nationale a en effet fait le choix de Microsoft, qui proposait un prix d’appel inférieur à Linux.

Résultat, avec le passage à Windows 11, la police nationale doit remplacer l’ensemble de son parc informatique, même les appareils fonctionnant parfaitement, avec des coûts supplémentaires importants qui rendent le choix de Microsoft finalement plus coûteux que celui qu’a fait la gendarmerie en optant pour Linux. « Les firmes américaines démarrent leurs offres plus bas, mais elles génèrent des surcoûts une fois que vous êtes captifs de leurs offres. "

Des vendeurs de drogue, je vous dis. Ils vous donnent la première dose gratuitement ou "à prix d'ami", et une fois que vous êtes coincé⋅e dedans, ils vous font raquer.
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Bridge returned error 0! (20280)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 184

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#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(184)

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Anubis v1.20.0 is now available! | Anubis

11 juillet 2025 à 05:43
Anubis possède désormais un challenge qui ne nécessite pas Javascript, permettant aux clients sans Javascript (ou avec Javascript désactivé ou filtré) de passer avec succès le challenge. L'auteur a testé pas mal de navigateurs : Même les navigateurs en ligne de commande et le navigateur intégré à emacs passent.
Cela devrait réduire la quantité de clients bloqués.
(Permalink)

Brésil : violence, stop ou encore ?

11 juillet 2025 à 04:44

Dans l’imaginaire collectif, le Brésil, ce sont les plages de Copacabana, le football, le Festival de Rio, mais aussi les favelas et leur violence endémique, immortalisées par le film La cité de Dieu. Tout cela existe bel et bien. Pourtant, certaines parties du pays, dont plusieurs des quartiers les plus dangereux des grandes villes, connaissent un net recul de la criminalité, malgré de nombreuses zones d’ombres dans les chiffres de l’embellie.

Cela fait des décennies que le Brésil se débat avec un nombre d’homicides effrayants, souvent supérieurs à ceux de pays en guerre. Or, en une décennie, il a opéré une lente mais réelle bascule, voyant la violence nettement reculer, même si elle reste très élevée.

Selon les derniers chiffres de l’Atlas da Violência publiés en mai 2025, le Brésil a enregistré en 2023 45 747 homicides, contre 57 396 en 2013, soit une baisse de 20,3 %. Encore plus frappant : depuis le sommet sanglant de 2017, où 65 602 personnes avaient été assassinées, la chute atteint 30,2 %. Le taux national passe à 21,2 homicides pour 100 000 habitants, son plus bas niveau en onze ans. Un chiffre à néanmoins relativiser, si on le compare à celui de la France, autour de 1,2 pour 100 000 habitants.

La géographie de la baisse

Pour comprendre cette transformation, il faut regarder au-delà de la moyenne nationale. Le site du Forum brésilien de la sécurité publique publie des cartes interactives révélant la disparité régionale. D’un côté, l’État de São Paulo affiche un taux d’homicides de 6,4 pour 100 000, comparable à celui de certains pays européens. De l’autre, Bahia, Amapá ou Amazonas atteignent encore plus de 40 voire 50 pour 100 000 habitants, des niveaux qui demeurent critiques.

Carte avec les villes brésiliennes. Plus la couleur est foncée, plus le taux d’homicides dans la ville est élevé. Crédit photo : FBSP. (Source interlira report)

Un visuel mis à jour par l’Igarapé Institute en avril 2025 montre une concentration des violences dans les États du Nord et du Nordeste, précisément là où les politiques publiques sont les plus fragmentées. À l’inverse, les États du Sud, notamment Santa Catarina, Paraná ou Rio Grande do Sul, suivent des trajectoires plus stables, largement grâce à des systèmes éducatifs et policiers mieux financés.

Moins de jeunes, moins de crimes ?

Plusieurs dynamiques expliquent cette décrue. D’abord, la transition démographique. Une donnée qui n’est pas exactement positive. Le Brésil est une nation vieillissante. Alors que dans les années 1960, on enregistrait un taux de plus de 6 enfants par femme, celui-ci s’est littéralement effondré, pour atteindre 1,62 aujourd’hui, signifiant la perspective d’une baisse de la population. Or, logiquement, ce sont les jeunes hommes qui sont statistiquement les plus impliqués dans les violences urbaines. Ce qui justifie une part de la décroissance des faits constatés. Cette évolution, déjà observée dans des pays comme le Mexique, a un impact direct et mécanique sur les taux d’homicides.

Mais ce recul de la criminalité s’explique aussi par un phénomène plus étonnant : la trêve entre factions criminelles. Depuis 2019, les deux grandes organisations du pays, le PCC (Primeiro Comando da Capital), implanté à São Paulo, et le Comando Vermelho, actif à Rio, auraient mis en place un pacte tacite de non-agression. Moins de guerres territoriales, donc moins de morts. Une paix froide, mafieuse, mais efficace pour faire baisser les chiffres et participer à restaurer une certaine paix.

Enfin et surtout, les politiques de sécurité évoluent. Dans l’État de São Paulo, la généralisation des caméras-piétons sur les policiers, les bases de données croisées et les interventions plus ciblées semblent avoir légèrement limité les bavures, tout en augmentant la capacité des forces de l’ordre à réagir avec efficacité.

À Fortaleza, la capitale du Ceará, au nord-est du pays, une étude de l’université fédérale locale montre que les « blitz » policiers (opérations rapides, massives, concentrées dans un temps et un espace réduits) ont fait baisser les violences de 35 % sans effet rebond dans les quartiers voisins. Quant à Rio, où des UPP (Unités de Police de Pacification) ont été introduites en 2008, la violence a sensiblement diminué dans certaines favelas. C’est ce que confirme une analyse de l’Université de Stanford portant sur les données géolocalisées des homicides et des morts imputées à la police entre 2005 et 2014. Grâce à elles, le nombre de confrontations mortelles entre forces de l’ordre et trafiquants a baissé, ainsi que le nombre de morts civils consécutifs à ces violences. Plus précisément, le rapport note qu’entre 2008 et 2012, les UPP ont permis une réduction notable des homicides dans les zones ciblées, souvent beaucoup plus accentuées que dans le reste de Rio. Elles ont également participé à diffuser une plus grande perception de sécurité parmi les habitants et à intégrer progressivement une part des favelas dans le tissu urbain. Hélas, les soubresauts de la politique brésilienne ont participé à les voir s’étioler au fur et à mesure.

UPP : la promesse d’une paix par le haut

J’approfondis

Mais encore trop de violences policières

Certes les homicides reculent, y compris, comme nous l’avons vu, ceux imputables à la police, particulièrement là où les UPP ont été déployées. Mais leur nombre reste encore effrayant. Ainsi, en 2023, plus de 6 000 personnes ont été tuées par les forces de l’ordre, selon Amnesty International. Sans surprise, la majorité des victimes sont jeunes, noires et pauvres. Le massacre de Jacarezinho et ses 28 morts dont plusieurs civils sans arme, en mai 2021, reste dans toutes les mémoires.

À ce titre, dans un rapport publié en février 2025, Human Rights Watch dénonce une « stratégie d’exécution extrajudiciaire de facto » encore de mise dans certaines favelas de Rio et de Salvador, rarement suivie d’enquêtes et encore moins de poursuites. Le tout sans compter les actions morbides de nombreuses milices. Moins visibles que les gangs, mais tout aussi violentes, elles contrôlent désormais jusqu’à 60 % des quartiers périphériques de Rio, imposant leur loi, leurs taxes, leurs couvre-feux, se substituant dangereusement à l’État.

L’Amazonie : nouvel épicentre de la violence

Si la situation s’améliore progressivement dans certaines villes, hélas, la violence à tendance à se déplacer vers de nouvelles zones, à commencer par celles suivant les rives de l’Amazonie. Un rapport de l’Associated Press, publié en mai 2025, révèle que plus d’un tiers des municipalités de la région (260 sur 772) sont aujourd’hui sous influence de factions criminelles, principalement liées au PCC, au CV, ou à des groupes transfrontaliers opérant aussi au Pérou et en Colombie.

Dans ces zones isolées, la lutte pour le contrôle de l’orpaillage illégal, des pistes clandestines liées au trafic de drogue et des routes fluviales provoquent une montée spectaculaire de la violence, souvent ignorée par les médias du Sud. À Porto Velho, entre le 9 et le 13 janvier 2025, 13 personnes ont été tuées dans des affrontements entre police et groupes armés, rappelle le journal Globo. Le gouverneur de Rondônia a reconnu que son État « n’avait plus les moyens humains de contrôler l’intérieur amazonien ».

L’orpaillage : une criminalité ignorée

J’approfondis

En attendant un vrai contrat social

Au final, la décrue des homicides est indiscutable, mais relative, les raisons y présidant n’étant pas toujours liée à des phénomènes encourageants. Si elle mérite d’être saluée, elle ne saurait masquer les nouvelles formes de violence et leurs déplacements territoriaux, ni l’absence persistante de l’État et de ses prodigalités sociales, souvent remplacées par celles des gangs, dans de vastes territoires. À l’heure actuelle, elle dépend davantage du bon vouloir des cartels et de la performance policière que d’un contrat social restauré. C’est pourtant cette seule condition qui permettra à cette dynamique de prendre un virage structurel…

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nickmontfort/frag: Generate a text by using a Markov process on a specified file - Codeberg.org

10 juillet 2025 à 19:15
Un générateur de texte à base de chaînes de Markov tout simple en Python.

Utilisation:
- créez un fichier source.txt contenant un maximum de texte (des articles, par exemple).
- puis pour lui faire générer du gloubi-boulga :
./frag.py -n 1 -l 1000 source.txt
ou
./frag.py -n 2 -l 1000 source.txt

Sous le coude pour donner de la merde à bouffer aux IA.
(Permalink)

The Enclosure of the Open Web and the Open Internet Toll booth: What’s Behind Pay-By-Crawl - Digital Medusa

10 juillet 2025 à 13:55
Quand CloudFlare se propose de faire payer les boites d'IA qui parcourent les sites web, tout le monde applaudit, car on les déteste ces boîtes d'IA, hein ?
Sauf que la centralisation du web autour d'un acteur privé qui se pose en paywall du web n'est franchement pas quelque-chose de souhaitable (et comme le fait remarquer l'article, à l'opposé total de toute la politique de neutralité qu'a représenté CloudFlare par le passé).
Si on en arrivait là, ça serait probablement un jour très sombre pour le web ouvert.
(Permalink)
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