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Reçu aujourd’hui — 5 juillet 2025De tout et de rien

NVIDIA is full of shit - Sebin's Blog

5 juillet 2025 à 05:54
Une critique très remontée contre NVidia.
(Choix de technologies tape-à-l'oeil (DLSS4) sans réelle remontée des performances, raréfaction artificielle lors de mises en vente pour faire monter les prix, marché utilisateurs snobé pour tout investir dans l'IA et les datacenters, pilotes de mauvaise qualité, coeurs GPU livrés des unités de calcul manquantes, électronique mal conçue qui fait fondre les connecteurs, technologies fermées (DLSS/CUDA/NVenc/GSync) là où toute la concurrence faire des technologie ouvertes (AMD/Intel), etc.)

Et on pourrait à ajouter à tout ça le fait qu'ils ne font pas vraiment d'efforts pour Linux (et aucune ouverture du code de leurs pilotes, contrairement à son concurrent AMD).
(Et j'avoue que je trouve l'antialiasing TAA absolument dégeulasse.)
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Reçu hier — 4 juillet 2025De tout et de rien

Le capitalisme va-t-il éradiquer le travail des enfants ?

4 juillet 2025 à 22:03

Cela ne va pas assez vite, mais le monde avance vers la fin du travail des enfants. Le capitalisme et la mondialisation, souvent coupables dans l’imaginaire collectif, œuvrent pourtant à sa disparition. Car derrière l’image glaçante des jeunes forçats des mines, se cache une réalité plus vaste et plus ancienne : celle de millions d’enfants courbés dans les champs.

Il y a plusieurs façons de regarder notre monde, au point que des vérités antagonistes coexistent. L’une nous rappelle que le monde peut être terrible. La preuve ? Aujourd’hui encore, 138 millions d’enfants sont astreints au travail. L’autre témoigne de l’amélioration de ce même monde : ils sont 100 millions de moins qu’au début de siècle. Mais ce progrès n’est ni suffisant, ni conforme aux promesses lancées : il y a dix ans, la communauté internationale s’était promis d’éradiquer l’exploitation des enfants en 2025.

Côté pile, le travail des enfants recule à nouveau, après avoir augmenté pour la première fois depuis deux décennies entre 2016 et 2020, selon les chiffres de l’OIT (Organisation internationale du travail) et de l’UNICEF. Un revers historique, lié à l’instabilité politique de certaines régions, notamment en Afrique sub-saharienne. La fermeture des écoles pendant la pandémie a aggravé la situation. Des millions d’enfants ont été renvoyés dans des familles brutalement plongées dans la précarité. Mais cet état de fait n’a pas perduré et le monde a fait preuve d’une résilience qui a surpris tous les observateurs. Côté face, pour que le travail des enfants appartienne définitivement au passé à la fin de la décennie, il faudrait que les progrès aillent onze fois plus vite. 

Réjouie ou affligée, notre vision du monde vaut moins que la compréhension de son fonctionnement et des mécanismes qui permettent de l’améliorer. Et sur ce sujet, il y a comme un malentendu, qui prend sa source dans l’Europe industrielle du XIXe siècle et se jette dans les mines de Cobalt de la République Démocratique du Congo d’aujourd’hui.

Petites mains pour grandes machines

Il y a deux cents ans, lorsqu’au Royaume-Uni les premières usines sortent de terre, les enfants sont partout. Disponibles, bon marché et dociles, ils sont une aubaine pour l’industrie naissante. Leurs salaires, aussi maigres soient-ils, constituent une ressource que la misère familiale ne peut se permettre de refuser. On les emploie dans les filatures et les mines, parfois dès 5 ou 6 ans. Leur petite taille est utile pour ramper sous les métiers à tisser ou dans les boyaux des galeries. Ce n’est pas pour eux un passage de l’oisiveté au travail : ils aidaient déjà leurs parents dans les fermes ou dans les ateliers familiaux.

Il faudra attendre 1833 pour voir les premières restrictions apparaître. Le parti libéral Whig fait adopter le Factory Act, qui interdit le travail des enfants de moins de neuf ans dans les manufactures textiles. Pour les plus âgés, la journée est limitée à huit heures, et deux heures de scolarité deviennent obligatoires.

Anthony Ashley-Cooper, premier abolitionniste

J’approfondis

En 1870, l’Education Act marque un tournant : l’école primaire devient gratuite et obligatoire jusqu’à dix ans (puis jusqu’à quatorze ans en 1918). Peu à peu, les enfants sont écartés du monde du travail. Le phénomène ne disparaîtra pourtant véritablement que dans les années 1930 à 1950. La transformation économique et l’enrichissement qui l’accompagne rendent leur travail tout simplement inutile. La France suivra un chemin similaire, avec quelques années de retard.

Mieux grandir grâce à la croissance

Mais cette prospérité ne s’est-elle pas construite, à son tour, sur l’exploitation des enfants du tiers-monde ? Comme en Europe un siècle plus tôt, ils ont commencé à être employés dans les mines africaines ou les manufactures du Bengale. Pourtant, là aussi, la croissance a fini par changer les choses — et plus vite qu’au XIXe siècle. En 2008, une personne sur cinq vivait sous le seuil de pauvreté ; elles ne sont plus qu’une sur 26 aujourd’hui. Le travail des enfants a suivi la même voie : un sur 32 est encore exploité, contre près d’un sur 8 à l’époque. 

En Asie, 27 millions d’enfants sont encore obligés de travailler. Au Bangladesh ou au Pakistan, par exemple, dans l’industrie textile et dans la myriade de petits métiers informels qui gravitent autour d’elle. En Inde, dans la récupération de matériaux issus des déchets électroniques. Mais c’est en Afrique subsaharienne où la situation reste la plus préoccupante. Le continent a réduit sa pauvreté ces vingt dernières années, mais sa population a crû plus vite encore. Résultat, de nombreux enfants doivent travailler très tôt : les deux tiers ont moins de 12 ans. Mais, à rebours des images d’Épinal, ces enfants ne sont pas majoritairement employés par l’industrie occidentale ni sur des chantiers asiatiques. En réalité, 70 % d’entre eux travaillent dans l’agriculture, 22 % dans les services. Deux fois sur trois, ils œuvrent directement pour leur famille : dans les champs, à la fabrication d’objets du quotidien, ou pour la construction de leur propre maison. Ces tâches ne sont pas forcément moins éprouvantes ni moins dangereuses. Certains manipulent des objets dangereux ou des produits toxiques, ploient sous des charges lourdes, ou s’épuisent à des corvées harassantes.

Au pays du désespoir, l’enfer est la seule chance 

Deux facteurs majeurs expliquent la persistance du travail des enfants : le faible développement économique et la vacance des États. Plus d’un enfant sur cinq est employé dans des zones de conflit. Traite, enrôlement forcé, exploitation sexuelle… Les pires formes d’exploitation y sont légion, et souvent absentes des statistiques. 

Le Vénézuela, ce pays en paix où les écoles ferment

J’approfondis

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le travail des enfants dans les mines se concentre en République démocratique du Congo. Économie dévastée sous Mobutu, puis théâtre de la guerre la plus meurtrière depuis 1945, la RDC est aujourd’hui l’un des États les plus fragiles du monde. C’est notamment là que des enfants extraient le cobalt, indispensable à nos batteries. Si les grandes entreprises comme Glencore, Umicore ou BHP assurent 80 % de la production, le reste provient d’exploitations artisanales, souvent informelles. Près de 200 000 “creuseurs” y risquent leur vie, sans équipement, avec des outils rudimentaires. Beaucoup souffrent de maladies pulmonaires ou de graves problèmes de peau. Pour soigner leur image, certains grands groupes renoncent à se fournir auprès de ces filières. Mais pour de nombreuses ONG, cela ne ferait qu’aggraver la situation locale. Le travail des enfants est certes interdit en RDC — mais une loi sans moyens d’application reste lettre morte. Et dans ces régions, l’exploitation minière est souvent la seule option de survie.

Là-bas comme ailleurs, ce ne sont ni le capitalisme ni la mondialisation qui ont mis les enfants au travail. La misère l’a fait bien avant eux. Mais en apportant croissance et développement, ils peuvent, dans les États qui respectent les droits fondamentaux, les sortir des usines et des champs. Pour enfin avoir la chance d’aller à l’école et apprendre un métier plus décent. À notre échelle, il est urgent de revoir notre regard sur le monde. Et notamment de ne plus voir les sociétés traditionnelles comme des havres de paix où des enfants s’accomplissent en toute liberté. Car bien souvent, ce sont au contraire les premiers lieux d’exploitation et de coercition silencieuse.

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Thoughts.

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Thoughts.

Quoted post from Tristan K. @tristankamin.bsky.social:
Plus largement : raisonner sur la notion de "renouvelable" pour moi c'est être resté dans les années 70-80. Où la préoccupation énergétique majeure était la perspective d'épuisement des ressources fossiles et le besoin de trouver une alternative plus pérenne.

Également, les creux entre ancien et nouveau nucléaire, couplés à la non-garantie de pouvoir faire toutes ces prolongations et à la probable hausse fu...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Également, les creux entre ancien et nouveau nucléaire, couplés à la non-garantie de pouvoir faire toutes ces prolongations et à la probable hausse future de la consommation, tout ceci explique pourquoi on a besoin de davantage d'éolien, de solaire, de bioénergies, et de stockage/flexibilité avec.

Au passage, ces courbes sont un rappel de pourquoi on a besoin de nouveau nucléaire même si les réacteurs n'arrivent pas avant 15 ans. La planificatio...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Au passage, ces courbes sont un rappel de pourquoi on a besoin de nouveau nucléaire même si les réacteurs n'arrivent pas avant 15 ans. La planification énergétique ne peut pas se réduire à une projection à 2030 ou 2035.

Pour un recouvrement plus stable, il faudrait que tout le parc atteigne 60 ans, voire 70. Et ne pas prendre trop de retard sur le nouveau nucléaire, é...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Pour un recouvrement plus stable, il faudrait que tout le parc atteigne 60 ans, voire 70. Et ne pas prendre trop de retard sur le nouveau nucléaire, évidemment.

Courbe sur le même principe que la précédente, mais où les réacteurs de 900 MW sont prolongés à 60 ans et les autres ) 70 ans. Alors le cumul de puissance entre l'ancien et le nouveau nucléaire, toujours partant de 60 GW, ne s'effondre pas complètement : il chute à 50 GW de 2040 à 2045, avant de remonter à 60 GW dès 2050 (et même un peu plus, avant de redescendre et se stabiliser à 60).

Avec un rythme de construction de nouveaux réacteurs déjà ambitieux (au maximum des scénarios de RTE, construction dès 2027 et jusqu'à 14 chantiers en...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Avec un rythme de construction de nouveaux réacteurs déjà ambitieux (au maximum des scénarios de RTE, construction dès 2027 et jusqu'à 14 chantiers en parallèle en 2045-2050), cette prolongation ne suffira pas à assurer le recouvrement entre la deuxième et la troisième génération.

Même graphique que précédemment complété d'une courbe de puissance installée du "nouveau nucléaire", avec une trajectoire de construction type "scénario RTE N03". La puissance cumulée de l'ancien et du nouveau nucléaire chute de 60 GW en 2025 à 20 GW en 2040, y stagne jusqu'en 2045, et commence à remonter lentement pour retrouver 60 GW en 2075 seulement.

Deux graphiques pour rebondir sur cette info (je rappelle au passage que l'avis générique de l'ASNR ne prévaut pas à l'avis qui devra être rendu réact...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Deux graphiques pour rebondir sur cette info (je rappelle au passage que l'avis générique de l'ASNR ne prévaut pas à l'avis qui devra être rendu réacteur par réacteur).

Courbe de puissance installée du parc nucléaire en supposant que les réacteurs de 900 MW sont arrêtés à 50 ans et les autres à 40 ans (trajectoire avant l'avis rendu par l'ASNR cette semaine, donc). L'effondrement de la puissance installée commence en 2029 et accélère en 2035 et se stabilise à une valeur très basse entre 2041 et 2050 avant de tomber quasiment à 0.
Même graphique que le précédent, mais en prolongeant tous les réacteurs à 50 ans. L'effondrement démarre toujours en 2029 mais ralentit un peu à partir de 2035. La stabilisation à une valeur basse recule à 2045 et l'affaissement total à 2052.

Quoted post from Numerama @numerama.com:
C’est officiel : 20 réacteurs nucléaires français se préparent à repartir pour 10 ans

numerama.com
(l.numerama.com) Une étape clé vient d’être franchie. L'ASNR vient de donner son feu vert à la perspective d'une prolongation de la durée de vie des 20 réacteurs de 1 300 MWe au-delà de leur quatrième réexamen périodique, c'est-à-dire après 40 ans. Des travaux seront toutefois nécessaires, qui s'étaleront de 2026 à 2040. C'est

Stop Killing Games : la pétition atteint le million de signatures, et maintenant ? - Next

4 juillet 2025 à 15:23
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« Reste une inconnue : les éditeurs de jeu vidéo tiendront-ils compte de cet élan de mobilisation avant même une éventuelle réponse législative ou réglementaire en adaptant leurs pratiques ? »
Probablement que non. Et je pense qu'on va se passer de leur avis. Alors je peux vous dire que j'ai fait mon choix : J'archive les jeux vidéos (dé-DRMisés).
(Permalink)
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