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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″

31 octobre 2024 à 10:35

Les détails sur la future console ONEXFLY F1 Pro commencent a apparaitre et on apprend qu’elle proposera un materiel très haut de gamme… et très gourmand.

La ONEXFLY F1 Pro n’a pas encore été entièrement dévoilée mais on sait déjà pas mal de choses sur son fonctionnement. A commencer par son affichage puisqu’on apprend qu’elle proposera une diagonale de 7 pouces avec une dalle OLED et un rafraichissement de 144 Hz. C’est la même diagonale que le précédent modèle de la marque mais la technologie embarquée change puisqu’on passe d’une dalle IPS 1920 x 1080 pixels à une solution OLED dont on ne connait pas la définition.

Autre changement de taille, la puce embarquée. Toute une série de processeur sera proposée par la marque mais le modèle le plus puissant embarquera bien une puce Strix Point, un Ryzen AI 9 HX 370. Un processeur proposant 12 cœurs Zen5 (4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5c) , 24 Threads, 36 Mo de cache et surtout un circuit graphique Radeon 890M avec 16 cœurs RDNA 3.5. Un petit monstre qu’on s’attend plutôt a trouver dans un portable assez épais que dans une console portable.

Et pour cause, la puce consomme entre 15 et 54 watts de TDP pour fonctionner. Ce qui va commencer a poser un petit problème en terme de portabilité. Si la ONEXFLY F1 Pro se transforme en machine extrêmement performante dans le monde des consoles avec ce type de processeur, elle fera face à de lourdes problématiques de consommation et donc d’autonomie. Si on combine cela avec la dépense nécessaire à l’emploi d’un écran OLED, une technologie souvent assez gourmande également, la question du nombre d’heures de jeu réellement disponibles avec la console se posera rapidement.

Son prix sera également un problème. Pour vous faire une idée, l’actuelle console de la marque qui embarque un Ryzen 7 8840U débute avec un prix public de 940$ HT avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. A combien une version OLED + Strix Point sera proposée ? Le modèle actuel est livré avec une batterie de 48.5 Wh et atteint un poids de 599 grammes. On ne connait pas la batterie de la nouvelle version mais on connait son poids qui est quasi identique à 598 grammes. Ce qui laisse entendre un équipement quasi identique.

Deux scénarios me viennent à l’esprit. Le premier est une version « Benchmark » de la console ONEXFLY F1 Pro. Un modèle très haut de gamme sous Ryzen Strix Point avec un prix horriblement élevé et une autonomie très faible qui permettrait cependant à la marque de briller dans les tests. Ce type d’engin pourrait effacer la concurrence des podiums de benchs et provoquer des ventes sur le reste de la gamme. Second scénario, une console pensée pour un usage mixte. Un Ryzen AI 9 HX 370 qui se comporterait très différemment une fois sur secteur en déployant toute sa puissance et consommant jusqu’à 54 watts. Et la même puce sagement limitée à une consommation beaucoup plus faible sur batterie. Cela aurait également du sens pour un engin de jeu qui couvrirait à la fois le salon et la mobilité.

La vidéo de présentation de la console nous montre également qu’elle sera disponible en versions Ryzen 7 8840U, c’est à dire la même puce que le modèle actuel mais un passage à une dalle OLED et Ryzen AI 9 HX 365 (10 cœurs/20 Threads et Radeon 880M pour 15 à 54 Watts). 

Pas d’infos sur une date de sortie, pas de prix et pas de détails sur les autres fonctionnalités de la machine. Je suppose qu’après une relecture de la présentation de la première console ONEXFLY, vous ne serez pas trop dépaysé à l’annonce de la nouvelle. Les deux consoles devraient avoir énormément de points communs. On note tout de même des enceintes Harman, un travail sur les contrôles de jeu et l’emploi d’une surcouche logicielle « maison » par dessus un Windows 11.

A suivre.

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ONEXFLY F1 Pro : un Ryzen AI 9 HX 370 dans une console 7″ © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 30 octobre 2024MiniMachines.net

Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€

30 octobre 2024 à 11:59

Une petite batterie qui propose une charge en 65 Watts pour portable, tablette, smartphone, console ou autre. Ce modèle Power Delivery embarque 20 000 mAh de capacité et propose un câble USB Type-C soudé pour charger directement vos appareils ou recharge la batterie.

La batterie Baseus propose quatre sorties et deux entrées de charge. Le port USB Type-C permet la charge en 65 Watts, les autres fournissent, 30W, 20W et 15W avec deux ports USB type-A et un USB Type-C. Les protocoles prix en charge en plus du Power Delivery 3.0 sont nombreux avec notamment la norme Quick Charge 3.0 et le mode de charge rapide Samsung en 45 Watts.

Un petit écran LED permet de suivre la charge avec une information sur la tension et la puissance en temps réel. Il indique également le niveau de charge restant dans la batterie. Avec un chargeur 65W, il est possible de remettre la batterie d’aplomb en une 1H30. La présence d’un câble intégré est pratique pour ne pas avoir à chercher un câble compatible avec la charge maximale.

Le fait que l’on puisse recharger la batterie avec ou s’en servir pour alimenter un objet avec la Baseus est pratique. Il faudra cependant en prendre soin pour éviter de l’abîmer à l’usage. Un port USB Type-C non connecté permet de positionner ce câble en boucle afin d’éviter qu’il s’abîme au fond d’un sac.

 

L’objet mesure 15.2 cm de haut pour 6.8 cm de large et 2.8 cm d’épaisseur. Il pèse 420 grammes. La batterie est proposée sur Amazon à 69.99€ avec une case a cocher sur la page produit pour ne la payer que 36.99€

Voir la batterie sur Amazon

 

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Une batterie Baseus 20000 mAh 65W Power Delivery à 37€ © MiniMachines.net. 2024.

OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32

30 octobre 2024 à 11:18

Seeed Studio propose un nouveau produit très intéressant, le microscope portable OpenUC2 10x. Il s’agit d’une solution hautement adaptable qui combine une puce ESP-32-S3 pour l’analyse et un capteur OV2640 pour les images. Les deux reliés à une carte de développement XIAO et enfermés dans un robuste châssis métallique.

 

L’idée derrière ce OpenUC2 10x est non seulement d’avoir un microscope de terrain abordable, il est vendu 109$ HT, mais également une solution facile à manipuler et que l’on peut adapter à ses besoins. D’abord logiciellement puisque la partie code est confiée à une solution compatible Arduino et CircuitPython mais aussi matériellement avec la possibilité de modifier le projet et notamment choisir ses optiques.

Le OpenUC2 10x propose un examen d’échantillon sur lame, la lumière nécessaire pour la lecture est fournie par un éclairage externe comme une lampe de poche ou une LED, un petit bouton permet de régler la focale au micromètre et la vision de ce que vous cherchez à observer est ensuite transmis sans fil en Wi-Fi et en Bluetooth pour être lu sur un PC, une tablette ou un smartphone et sauvegardé.

La capture peut également être contrôlée de l’extérieur avec une application et un flux peut être créé, partagé avec plusieurs utilisateurs, en configurant le microscope en hotspot. Les données capturées peuvent également être sauvegardées sur une carte MicroSDXC et un timelapse de l’évolution de l’observation est configurable.

Le boitier mesure 15 cm de haut pour 10 cm de profondeur et 5 cm de large, il propose quelques GPIO pour  d’éventuelles évolutions et peut accepter d’autres capteurs que le module X10 livré de base. Il est même possible d’intégrer des optiques proposant un autofocus. Cette compacité est liée à l’exploitation d’une optique en miroir qui permet de réduire largement la hauteur de l’ensemble. Le design modulaire ouvre de nombreuses possibilités d’amélioration et le firmware permet également de prendre en charge ces éventuelles modifications. 

Réellement portable, le OpenUC2 10x peut être alimenté par une batterie externe en USB Type-C. Au delà du gadget amusant qui permet de jouer à observer avec un microscope – il existe des solutions plus accessibles pour cela en USB – ce projet est suffisamment puissant pour aller au delà. Il peut permettre des analyses poussées d’observations de la nature, d’échantillons et autres mais peut également rendre d’immenses services pour certaines populations. Pour analyser la contamination d’eau. Constater la présence ou l’absence de certains éléments dans le sol ou autres. C’est également un formidable outil d’examen et de partage avec sa fonction hotspot qui permettra à plusieurs utilisateurs de voir les éléments et d’en tirer des conclusions.

Le microscope est distribué par SeedStudio

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OpenUC2 10x : un microscope portable sous ESP-32 © MiniMachines.net. 2024.

Beth Deck : un kit de Console PC à partir d’une carte Framework

30 octobre 2024 à 10:25

Ce n’est pas le premier projet du genre mais le Beth Deck est une approche intéressante de l’exercice. En se basant sur les cartes mères des ordinateurs portables Framework, des machines évolutives dont on peut changer les entrailles pour les faire évoluer, le projet permet de construire une console mobile.

Depuis quelques temps, un écosystème bouillonnant d’idées s’est ouvert autour des cartes Framework. Comme le constructeur s’est mis à les vendre en direct, à parfois les brader et surtout comme des clients de Framework se sont mis à les acheter pour remplacer celles-existantes dans leurs portables par de nouveaux modèles. De nombreuses cartes de ce type se sont retrouvées sur le marché. Toujours fonctionnelles mais sans châssis pour les embarquer. De là, certains se sont mis à concevoir leurs propres plans de portables, de tablette, de MiniPC et autres machines mobiles. Le projet Beth Deck fait partie de cette dernière catégorie.

L’idée ici est toujours la même, on prend la carte mère et on l’intègre dans un châssis différent. Ici une solution au format Console PC, imprimé en 3D, qui va porter la carte et permettre de lui ajouter un écran de 8 pouces de diagonale tactile. Le choix de l’affichage est libre et vous pouvez choisir tout type d’écran, si le concepteur a embarqué une solution 1280 x 800 pixels IPS tactile, il est possible d’imbriquer l’affichage de votre choix. Le reste est classique, des composants pour piloter les joysticks et boutons issus d’une manette de jeu, un hub USB et une batterie. Ici le choix d’un modèle de batterie de portable également vendu par Framework semblait bien adapté.

Tous les éléments sont disponibles sur le site Printables et une liste précise des composants nécessaires a été publiée. Que vous soyez intéressé par la construction du Beth Deck ou que vous ayez envie de détourner ce type de carte vous même, la lecture des différents éléments de ce projet restera intéressante.

Le nom du projet Beth Deck vient du nom de sa créatrice, Beth Le, et je dois avouer que le travail entrepris comme la qualité et la simplicité de son assemblage sont remarquables.

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Beth Deck : un kit de Console PC à partir d’une carte Framework © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€

29 octobre 2024 à 14:29

Le RUPA HSI-N100 est un MiniPC d’aspect très classique avec un équipement entrée de gamme. On est sur une solution Intel N100 accompagnée de 8 Go de mémoire vive DDR4 et 256 Go de stockage SSD. Rien de furieusement nouveau mais un engin qui a quand même son petit intérêt.

Le RUPA HSI-N100 est vendu 119.99€, un prix au raz des pâquerettes pour une minimachine qui saura tout de même rendre de grands services. Pour parvenir à ce tarif, la recette n’est pas compliquée. On prend un processeur très accessible, l’Intel N100, et on l’entoure du minimum syndical. On manque d’infos  sur cette référence avec bien peu de détails sur la configuration. On sait qu’il est épaulé par 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage, sans plus de précision. Je suppose qu’il s’agit de DDR4 au vu du prix de l’engin et il est fort possible qu’elle soit soudée directement à la carte mère. Pour le SSD, c’est probablement une solution SATA 3.0 puisque c’est actuellement sur ces références que les prix sont les moins chers. Difficile de savoir si il s’agit d’un 2280 ou d’un 2242, par contre.

Rien de bien original donc mais l’engin cache tout de même des surprise dans sa connectique. On retrouve en effet un assemblage original. En façade rien si ce n’est un bouton de démarrage illuminé d’une LED. Sur la partie arrière on retrouve un double port Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et l’entrée d’alimentation en 12 volts. A gauche du châssis pas moins de trois USB 3.0 Type-A et à droite un triple ports HDMI pour piloter trois écrans. 

Le T8 Pro

C’est pour cela que je dis que le design n’est pas étranger à ce que l’on a connu. Si vous oubliez la coque de ce modèle, on retrouve l’équipement d’un MiniPC que l’on a déjà rencontré, le T8 Pro. Une machine qui était vendue également à des prix très bas en 8/256 Go en mai de l’année dernière. Je ne serais pas surpris de voir ici une mise à jour de ce design.

L’ensemble de l’équipement de cette machine entre dans un boitier de 9 cm de large pour autant de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. Le T8 Pro mesurait quand à lui 8.94 cm de large et 4.35 cm d’épaisseur. Là encore on est assez proche. Sur ce nouveau modèle le châssis est en plastique, décoré de manière… enfin décoré quoi. Et équipé d’une antenne interne pour laisser passer les signaux d’un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le RUPA HSI-N100 est livré avec un câble HDMI, une alimentation et un support VESA. Un détail important car comme vous pouvez vous en rendre compte, l’engin aura un effet « pieuvre » avec des câbles sur trois côtés sur quatre. Posé sur un bureau il encombrera forcément un peu celui -ci d’une manière ou d’une autre à moins de placer des dongles sans fil sur ses ports USB. L’idéal est donc peut être d’installer ce genre d’engin derrière un écran où il n’aura pas cet impact. Le câble HDMI ira se brancher derrière l’écran, le câble Ethernet pendouillera de manière classique comme le câble du casque audio. Les USB seront sur le côté droit et le bouton de démarrage facilement accessible au dessus.

 

Le RUPA HSI-N100 pour quoi faire ?

C’est le type de question que je reçois en général après la présentation de ce type d’engin. Le prix alléchant est tel que cela donne des envies. Je vais être très clair, cette machine est parfaitement exploitable pour un usage classique. C’est suffisant pour de la bureautique, pour du web léger et même pour de la lecture multimédia. Les usages plus lourds de traitement d’image, la collection d’onglets de navigateurs et autres seront prix en charge mais il y aura sans doute un rappel assez rapide de la part de votre système que l’engin n’est équipé que de 8 Go de mémoire vive. Si vous cherchez un engin vraiment souple à l’usage, je vous conseille tout de même de choisir une version N100 avec 16 Go de mémoire vive. Ou un modèle qui peut évoluer sur ce poste.

Mais, si le MiniPC est limité par sa mémoire pour un usage classique, il saura tout de même faire des choses originales et intéressantes à ce niveau de prix. Le double port Ethernet Gigabit est par exemple tout à fait exploitable et la machine pourra tout à fait piloter une solution réseau Linux. La triple sortie HDMI permet également d’envisager une utilisation de type kiosque. Cette puce est par ailleurs apte à prendre en charge des outils comme une ou plusieurs imprimantes 3D, une graveuse laser ou autre.

Récemment j’ai conseillé une association qui a déployé douze MiniPC Intel N100 de ce genre sur douze écrans 24″ basiques. Tous accrochés au dos de ceux-ci avec autant de clavier et de souris. C’est une association d’alphabétisation et d’aide à l’apprentissage des outils numériques. Le budget était très serré et au final en comptant sur le monde Linux pour la partie logicielle, le devis n’a pas été bien lourd. Leurs engins ne feront pas de miracles mais l’ensemble est supervisé sans soucis et les machines répondent suffisamment bien pour piloter aussi bien un navigateur qu’une suite office. 

Voilà donc, ne comptez pas sur le RUPA HSI-N100 pour devenir la machine haut de gamme en remplacement d’un PC classique, cela peut largement suffire à un maigre utilisateur mais guère plus. Si vous voulez plus de confort, privilégiez plutôt un N100 avec 16 Go de mémoire vive au moins comme le BMax B4 Plus à moins de 130€ en ce moment ou, si vous voulez une meilleure garantie, un Beelink Mini S12 Pro en 16Go/500Go avec 2 ans de garantie chez Amazon à 189€.

Mais si vous cherchez avant tout le meilleur prix possible pour un usage basique/secondaire, ce nouveau modèle est à 119€ avec le code NNNFRRN100 depuis un stock Chinois  de Geekbuying.

Voir l’offre chez Geekbuying.

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RUPA HSI-N100 : un MiniPC N100 8/256 Go à 120€ © MiniMachines.net. 2024.

Onyx Boox Note Air 4C : une liseuse 10.3″ couleur sous Android

28 octobre 2024 à 16:34

Avec une encre numérique sur une dalle de 10.3 pouces couleur E Ink Kaleido 3 Carta 1200, cette liseuse haut de gamme est pilotée par un système Android modifié pour coller aux besoins de base de ses usages spécifiques. 

On retrouve toujours à bord de la Onyx Boox Note Air 4C un SoC Qualcomm Snapdragon et, comme pour les autres modèles, son identité précise n’est pas mentionnée. C’est une puce huit cœurs avec un gain de 50% de performances par rapport à l’ancien modèle de liseuse de la marque. A ses côtés, on retrouve 6 Go de mémoire vive et son stockage de base est confié à un UFS 2.2 de 64 Go. On pourra également compter sur un lecteur de cartes MicroSDXC qui acceptera des modules de 2 To.

L’écran tactile affichera 4096 couleurs et proposera 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleurs, le standard actuel de ce type d’encre numérique. Compatible avec les stylets actifs, il permettra de surligner des documents, de prendre des notes et de faire tout ce que les applications disponibles sur le Google Store vous laisseront faire. La compatibilité de la  Boox Note Air 4C avec Android 13 autorisera la majorité des usages classiques d’une tablette avec toutefois la limitation de l’écran à encre numérique et les spécifications du SoC embarqué. Onyx intègre ici la quatrième version de son logiciel de gestion de liseuse pour le système de Google. Un outil qui permet la prise de notes, le dessin, des outils de générations de cartes mentales et autres.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est intégré pour se connecter aux réseaux, on retrouve également des enceintes stéréo, un micro, un capteur d’empreintes, un gyroscope,  et une batterie 3700 mAh avec une charge 15 watts via l’unique port USB type-C.

La liseuse est vendue avec son stylet, des pointes de rechange et une protection magnétique à 549.99€ sur Amazon France. Cela en fait un concurrent assez intéressant aux solutions Kindle Scribe. Avec la couleur et l’ouverture vers Android en plus.

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Onyx Boox Note Air 4C : une liseuse 10.3″ couleur sous Android © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum EliteMini Ai370 : le MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 à 949€

28 octobre 2024 à 12:11

Annoncé début octobre, le EliteMini Ai370 est la nouvelle minimachine de Minisforum construite autour de la génération de puces Strix Point d’AMD. Avec un Ryzen Ai 9 HX 370 à bord, il fait partie de cette nouvelle génération de machines haut de gamme comme les Beelink SER9 et le Aoostar GEM10 370.

La machine est désormais en vente sur le site Français de la marque. Il est listé aujourd’hui à 949€ avec le code AI370. Au passage, Minisforum m’a envoyé un nouveau « Media Kit » plus complet pour détailler l’engin.

On retrouve donc une solution haut de gamme construite autour de la puce d’AMD. Le Ryzen AI 9 HX 370 et ses 12 cœurs pour 24 Threads. Sa construction est établie sur une base de quatre cœurs Zen 5 extrêmement puissants et 8 cœurs Zen 5C moins rapides mais également moins gourmands en énergie. Un mix qui permet au processeur de rester assez sagement dans une enveloppe thermique entre 15 et 54 watts. Ces cœurs tourneront de 2 à 5.1 GHz suivant leurs capacités et la demande du système. La mémoire cache embarquée totalise 36 Mo et le circuit graphique est confié à un circuit Radeon 890M très performant. Celui-ci embarque 16 cœurs en RDNA 3.5 à une fréquence maximale de 2.9 GHz. La partie IA qui est venue se greffer au nom du modèle est liée à l’ajout d’un NPU XDNA 2 avec 50 TOPS de capacité de calcul spécialisé. 

 

C’est une puce qui offrira des capacités de calcul assez énormes et au niveau de ce que l’on demande à une station de travail ou de jeu portable aujourd’hui. Bien entendu, découplée d’un circuit graphique secondaire, cela ne donnera pas le même niveau de performance qu’une solution épaulée d’une puce Nvidia ou AMD. Mais les capacités de calcul de l’engin et son circuit graphique seront tout de même au rendez-vous pour de nombreux usages.

Autour de cette puce, on retrouve 32 Go de mémoire vive de type LPDDR5X-7500 soudés sur la carte mère et un stockage interne de 1 To en NVMe installé sur un des des deux ports M.2 2280 PCIe 4.0 x4 de l’engin. Une configuration suffisante en mémoire pour la majorité des usages même si on peut regretter l’absence d’évolution de ce poste. Certains utilisateurs qui auraient voulu passer à 64 Go, par exemple, vont passer leur chemin, ils ne sont pas nombreux mais si leurs logiciels exigent ce genre de configuration, c’est un point d’achoppement qui ne pourra pas être oublié. 

Pour le reste, c’est un dispositif assez classique dans le haut de gamme. La connectique est très complète avec en façade un port USB4 proposant un DisplayPort 1.4, un Power Delivery 18W et bien sur un transfert de données 40 Gbit/s.  A ses côtés, un jack audio combo 3.5 mm et deux USB 3.2 Type-A. Un bouton avec un léger relief est également visible.

Sur la face arrière, on retrouve deux autres USB 3.2 Type-A, un duo de sorties vidéo HDMI 2.1 et DisplayPort 2.0, un double port Ethernet 2.5 Gigabit et un port Antivol type Kensington Lock. A noter le choix de positionner la connectique au dessus de l’extraction d’air qui n’est pas très heureuse encore une fois. On retrouve ici un dispositif complet de refroidissement avec un double caloduc qui prend en charge la mémoire et le processeur pour amener la chaleur à une ailette refroidie par un ventilateur aspirant l’air par le dessous de l’engin.

Mais le fait de positionner ces ailettes sous la connectique va faire barrage à l’évacuation de l’air chaud. Il faudra donc veiller à bien positionner les câbles et éventuellement à les regrouper sur les côtés de la machine avec des colliers de serrage.

Je penche pour un boitier en plastique plutôt qu’en aluminium

Le SSD a également droit à une ventilation spécifique avec un deuxième dispositif dédié sur la partie supérieure du boitier. Minisforum assure que l’ensemble est « silencieux » sans pour autant annoncer d’autres mesures qu’un « 35 dB » sans préciser les circonstances de cette « mesure ».

Pour le reste, on retrouve un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 monté en M.2 2242 sous un des deux SSD. Le châssis n’est pas spécialement détaillé et on ne sait pas si il est réalisé en aluminium ou en plastique pour le moment. Il mesure 13 cm de large pour 12.7 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur et il est livré avec une licence préinstallée de Windows 11 Pro.

La carte mère montre une disposition assez classique où il n’est fait absolument aucune mention d’un fabricant. Ni Minisforum, ni aucune autre marque, les différents codes inscrits dessus ne remontent aucune donnée pour le moment. Cela n’a l’air de rien mais cela peut vouloir dire qu’à terme cette carte pourrait se retrouver dans d’autres solutions.

Proposé à 949€ aujourd’hui, l’engin devrait remonter à 1199€ dès demain. Pour autant, je ne suis pas sur que ce prix de 1199€ puisse tenir très longtemps face à un Beelink SER9 proposé officiellement à un tarif public de 32Go/1To (999$ HT) mais qui a d’excellents retours et un excellent refroidissement. La concurrence sur ce segment risque de faire rage et la clientèle sera sans doute assez exigeante au vu du positionnement tarifaire de ces machines. 

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Minisforum EliteMini Ai370 : le MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 à 949€ © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum HX99G : Le MiniPC Ryzen 9 6900HX et RX 6600M à 579€

25 octobre 2024 à 12:51

Mise à jour du 25/10/2024 : Le Minisforum HX99G est à nouveau en baisse. L’engin est désormais proposé à 759€ sur Minisforum France dans une version 32Go DDR5 et 1 To de SSD NVMe PCIe 4.0. Il propose toujours un duo de processeurs AMD Ryzen 9 6900HX avec un circuit graphique secondaire AMD Radeon RX 6600M doté de 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée et une licence de Windows 11 Pro. Ce modèle était proposé à 1239€ à sa sortie l’année dernière. A noter que la version barebone sans stockage ni mémoire mais avec la solution graphique Radeon est proposée à 579€ désormais. 

Billet du 14/01/2023 : Pas grand chose de neuf, le Minisforum HX99G est vraiment une copie conforme du précédent modèle si ce n’est un changement de puce. Pas un si gros travail de la part de la marque puisque les deux puces partagent des TDP quasiment identiques. Les deux modèles auront donc le même comportement technique même si le plus récent sera plus rapide.

A vrai dire le Ryzen 9 6900HX du Minisforum HX99G profite de quelques optimisations. Il est notamment gravé en TSMC 6nm FinFET contre la technologie 7 nano du fondeur. Il sera donc encadré dans un TDP nominal de 45 watts contre 45+ watts pour le précédent. Un petit bénéfice technique donc qui va s’ajouter aux avancées de performances apportées par la nouvelle puce. 

Autre élément qui évolue dans ce nouveau modèle, le circuit graphique indépendant. Le Minisforum HX99G emploie un Radeon 6600M prévu pour les machines mobiles tandis que son prédécesseur embarquait un Radeon RX 6650M. Une puce un peu moins rapide pour le nouveau venu donc avec une fréquence légèrement inférieure mais surtout un TDP en baisse. On passe de 120 watts à 100 watts et on peut donc imaginer moins de travail de dissipation pour ce PC. Les deux circuit graphiques embarquent les mêmes fonctionnalités avec la même architecture RDNA2 et toujours 8 Go de GDDR6. 

Pour le reste pas grand chose, le boitier est identique, on est sur une solution mesurant 20.5 cm de large pour 20.3 cm de profondeur et 6.93 cm d’épaisseur. Un format 2.9 litres posé sur un pied pour tenir le châssis en hauteur et ainsi maximiser la ventilation de l’ensemble. A l’intérieur du châssis un système complexe de 7 caloducs transmettent la chaleur des composants vers un dissipateur a ailette ventilé. Deux slots SODIMM permettront de monter jusqu’à 64 Go de DDR5, un port M.2 2280 NVMe sera occupé par le SSD d’origine et un second en M.2 2280 NVMe et SATA3 pourra accueillir un SSD supplémentaire.

Quelque chose de très classique donc. Le constructeur emploie à nouveau un système de contact entre le processeur et le dissipateur à base de métal liquide. Un détail qui avait fait polémique à une époque sur les machines de la marque parce que les exemplaires envoyés à la presse avaient été mal préparés. Des gouttelettes de ce « métal » se retrouvaient dans le châssis des engins et pouvaient provoquer des courts circuits. Depuis, plus de nouvelles et après une an de commercialisation sur plusieurs modèles nous n’avons pas eu de plaintes concernant ce type de machines, le processus d’application de ce dispositif est sans doute mieux maitrisé. 

Le constructeur propose quatre sorties vidéo en UltraHD, la présence d’un Ethernet 2.5 GbE et des configurations disponibles sur la même gamme que le modèle actuel : de la version barebones à des engins en 16/512Go, 32/512Go et même 32Go/1To. Le modèle HX99G propose deux DisplayPort et deux HDMI, deux USB4, deux prises jack, un USB 3.1 Type-A, trois USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 3.2 Gen1 Type-C et un Ethernet 2.5 Gigabit.

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Minisforum HX99G : Le MiniPC Ryzen 9 6900HX et RX 6600M à 579€ © MiniMachines.net. 2024.

Meenhong JX5 : un autre MiniPC avec écran 5.5″ et Intel N100

25 octobre 2024 à 12:38

Le Meenhong JX5 vous rappellera sans doute les anciennes productions de la marque. Les JX1 et JX2 qui proposaient déjà cette idée d’un MiniPC avec un écran intégré. Principale différence entre ces solutions et le JX5, la puce embarquée.

Le Meenhong JX5 propose un Intel N100, une puce qui a sonné le renouveau de l’entrée de gamme chez Intel et qui couvre quasiment tous les usages d’une machine classique aujourd’hui sans soucis. Les anciens modèles étaient intéressants mais fonctionnaient avec un Celeron N5105 bien moins performant. Ce changement de puce ouvre beaucoup de perspectives et si le prix s’en ressent quelque peu, cela reste pour moi une excellente solution pour de nombreuses utilisations.

L’idée de base de ce MiniPC est simple. On intègre sur le châssis haut de l’engin, un écran IPS de 5.5″ en FullHD tactile. Cela permet de le piloter sans avoir besoin de clavier ou de souris pour des taches variées. Avec des dimensions très compactes, 16.1 cm de large pour 9.2 cm de profondeur et 26 mm d’épaisseur, on peut positionner ce MiniPC dans son salon pour piloter films et musique en le connectant à son ampli et son téléviseur. Mais on peut également en faire un outil de contrôle domotique complet et autonome en l’accrochant à un mur, un pilote de machines externes comme une graveuse laser ou une imprimante 3D. Le processeur est refroidi par un petit ventilateur classique, ses 6 watts de consommation ne demandent pas beaucoup d’efforts pour.

Autour de ce N100, le Meenhong JX5 propose 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudés à la carte mère et 128 Go de stockage au format M.2 2242 et probablement en SATA 3.0. Le module sans fil est un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et la connectique est assez large.

On retrouve sur l’arrière et la gauche de l’engin un ensemble constitué d’un port Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, un USB 3.1 Type-C avec DisplayPort et PowerDelivery, un USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un microphone et une sortie vidéo HDMI 2.1. Au total, en comptant son écran de 5.5″ intégré, l’appareil pourra piloter trois écrans simultanément. 

Dans les petits détails qui font également la différence, on retrouve une enceinte intégrée qui sera parfaite pour des alarmes variées par exemple, mais égalament une batterie 1500 mAh qui servira plus d’onduleur que de moyen d’utilisation loin d’une prise de courant. Un gyroscope est également intégré pour pouvoir utiliser l’affichage en mode portrait ou paysage à sa guise.

Le Meenhong JX5 est désormais proposé à 239.99€ sur Geekbuying depuis un stock Chinois et il passe à 224.99€ avec le code NNNFRMJX5 à entrer dans votre panier. Cet engin a été annoncé il y a quelques mois mais sur catalogue uniquement, c’est la première fois que je le vois vraiment en stock. Son tarif est raisonnable, c’est plus cher que les JX1 et JX2 de la marque que l’on a vu tomber jusqu’à 150€ à une époque. Mais c’est beaucoup moins cher que le SZBox S7 annoncé cet été et vendu encore plus de 350€ avec 130€ de frais de port. Comme pour le Minix Z100 qui fonctionne avec la même puce N100 sans faire de bruit grâce à un châssis qui dissipe à lui seul le processeur et qui est vendu 299€, il s’agit d’un produit un peu plus spécialisé, ce qui explique son tarif. 

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Meenhong JX5 : un autre MiniPC avec écran 5.5″ et Intel N100 © MiniMachines.net. 2024.

Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4

25 octobre 2024 à 10:41

Avec une telle diagonale d’écran, la Onyx Boox Note Max veut permettre à l’utilisateur du format A4 traditionnel de retrouver ses marques facilement. Cette liseuse tactile et compatible avec un stylet actif sera aussi utile pour la lecture de documents que pour leur annotation ou la prise de notes.

Annoncée à 699.99€ pièce, ce n’est clairement pas la moins chère des liseuses du marché. Mais la proposition de cet écran grand format associé à ce stylet actif et une dalle E Ink Carta 1300 proposant une densité de 300 pixels par pouce en font un produit très intéressant pour de nombreux usages. Pilotée par un Android 13 largement modifié, la Boox Note Max embarque un SoC non spécifié développant huit cœurs cadencés à 2.8 GHz et 6 Go de mémoire vive. Son stockage interne est de 128 Go.

On manque pour le moment d’informations complémentaires importantes sur ce produit. La possibilité ou non d’y adjoindre une carte MicroSDXC pour étendre ses capacités de stockage par exemple, la nature de sa connexion au réseau n’est pas non plus détaillée. On ne sait pas non plus si on aura la possibilité d’aller piocher les applications de son choix sur le Google Play Store. Mais on connait le format de sa dalle et le travail qui y a été effectué. La liseuse bénéficie d’un rafraichissement super rapide et d’un traitement de sa surface pour rappeler la sensation du papier lorsqu’on utilise le stylet. Pas d’éclairage frontal à priori et aucune info pour le moment sur l’autonomie de l’engin. Onyx a juste donné l’information de son épaisseur qui est de 4.6 mm seulement sans préciser ses autres dimensions ni son poids global.

Vendue avec un stylet et la possibilité de lui adjoindre un clavier magnétique, la Boox Note Max n’a pas encore de date de commercialisation.

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Onyx Boox Note Max : une liseuse géante au format A4 © MiniMachines.net. 2024.

Le dock Beelink EX Docking Station devient Open Source

25 octobre 2024 à 10:05

De nombreux fabricants de MiniPC ont sorti ces derniers temps des dock graphiques permettant de piloter une carte externe depuis un MiniPC en USB4, Thunderbolt ou en OCuLink. Beelink est de la partie avec un EX Docking Station qui a choisi une voie alternative.

Ces docks permettent de retrouver un port PCIe externe facilement ce qui permet de brancher, par exemple, une carte graphique. Le EX Docking Station de Beelink reprend cette idée sans beaucoup d’originalité mais avec des fonctions intéressantes. C’est un dock en PCIe x16 avec sa propre alimentation 600 watts et sur lequel on pourra brancher les connecteurs ATX 8 broches nécessaires aux cartes les plus gourmandes.

Beelink a choisi avec ce dock une voie intéressante. La marque a préféré intégrer un port sous un de ses MiniPC qui permettait de connecter directement le dock. Cette solution, moins chère que les connexions filaires, permet également de ne pas subir de goulet d’étranglement des données. Le dock étant finalement une sorte de Riser alimenté.

Parmi les autres particularités du produit, un port M.2 2280 PCIe 4.0 x1 qui permet d’ajouter un SSD PCIe supplémentaire ou une solution Wi-Fi. Des ports d’antennes sont d’ailleurs disponibles sur la coque.

La lettre de déclaration Open Source

Cette libération Open Source du dock peut donc permettre à n’importe quel industriel de fabriquer ce type de produit en copiant la recette pour son compte. Sans avoir à verser de royalties. C’est évidemment une bonne nouvelle car cela gomme le cout de recherche et développement du produit et peut permettre à des constructeurs de vendre ce type de dock moins cher.

On va peut être également découvrir des variations autour de ce concept en se servant de cette base comme marchepied pour ajouter des fonctions. Le EX Docking Station pourrait signer l’arrivée de docks de moins en moins chers.

Deux liens a suivre :

Les éléments techniques du dock :  url.bee-link.cn/QcUh  
Ses cotes techniques :
url.bee-link.cn/usqF

Source : Beelink

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Le dock Beelink EX Docking Station devient Open Source © MiniMachines.net. 2024.

JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter

25 octobre 2024 à 06:37

JetKVM met dans la balance trois éléments intéressants. D’abord un aspect pratique avec une fonction KVM over IP qui offre à son propriétaire une connexion sécurisée de tout type de machine en un instant. Ensuite un design original et bien exécuté. Enfin une approche Open Source et ouverte aux extensions. Le tout est proposé à un tarif de précommande abordable.

Evidemment, le design du JetKVM comme les annonces de ses capacités sont à prendre avec tout le recul nécessaire aux financements participatifs.  Il ne s’agit pour le moment que de belles promesses. Cependant, si le projet est bien tenu, l’offre est assez intéressante. On retrouve ici un KVM physique que l’on connectera à un PC de manière traditionnelle avec un port USB 2.0 type-C et un port HDMI. L’appareil se connecte ensuite au réseau via un port Fast Ethernet et permet de prendre la main sur la machine sur laquelle on l’a connecté comme si on avait un écran et un duo clavier et souris sous les yeux.

A travers un tunnel logiciel sécurisé fourni avec JetKVM, on peut donc piloter un ordinateur, un serveur ou de tout type de solution matérielle dès son démarrage. Pas de soucis de compatibilité puisque le JetKVM traduit les éléments des deux côtés de la procédure. Depuis la machine de contrôle il transfère vos ordres clavier et souris en USB. Depuis l’ordinateur contrôlé, il capture et diffuse le signal HDMI de l’engin directement vers la session sécurisée mise en place en ligne. On peut donc aussi bien accéder au BIOS que lancer l’installation d’un système à distance.

Mieux encore, le petit appareil propose également un port RJ11 qui ouvre des perspectives originales. Totalement documenté ce port, permet de construire des extensions supplémentaires. On retrouve par exemple la possibilité de démarrer physiquement une machine à distance. Comme si on appuyait sur son bouton physique avec un montage probablement assez simple. D’autres usages peuvent être mis en place comme une surveillance de température ou l’accès à une console de surveillance pour un diagnostic sur un serveur. Le code du KVM est écrit en Golang (Que je ne connais pas du tout.) et l’ensemble est annoncé comme étant Open Source : L’image système, le code de fonctionnement du KVM et l’interface graphique et l’API exploitée par la partie Cloud. Il sera donc possible d’adapter l’ensemble de la chaine JetKVM à vos besoins. Possible par exemple pour une entreprise de faire apparaitre un logo sur le logiciel de contrôle ou de proposer des services clé en main.

La face avant du JetKVM propose également un petit écran qui devrait pouvoir afficher les données de son choix. Par défaut, il propose le nom du produit un petit logo, le nombre d’utilisateurs connectés et l’adresse IP et adresse MAC à entrer dans le logiciel pour piloter la machine. On retrouve également un rappel des éléments branchés dessus : USB et HDMI. De quoi avoir sous les  yeux l’ensemble des éléments nécessaires pour se servir le plus simplement du monde de l’objet sans pouvoir faire d’erreur. L’objet mesure 6 cm de profondeur, pour 3.1 cm de haut en face avant et 2.4 cm sur la partie arrière.

Sa largeur est de 4.3 cm. Suffisamment compact pour venir se loger aussi bien au dessus d’un PC dans laboratoire de recherche dont on doit relancer les calculs en pleine nuit. Ou sur l’écran d’un professionnel en déplacement constant pour récupérer des données oubliées et évidemment dans une salle serveur. A 69$, c’est même assez facile d’imaginer des usages secondaires moins classiques. Par exemple piloter une ferme d’impression 3D. De prendre la main sur un petit serveur de téléchargement et de stockage décentralisé ou autre.

Le prix est étonnant car de nombreux concurrents existent mais sont en général beaucoup plus chers. La raison est probablement à chercher autour des composants employés et du code. Avec un système Linux sur mesure et OpenSource mais surtout un SoC basique et uniquement attaché à faire les tâches demandées, le JetKVM évite l’écueil d’embarquer du matériel sur-compétent. On retrouve ici un SoC RockChip RV1106G3, une puce quadruple cœur Cortex A7 cadencée à 1 GHz dont le principal mérite est de savoir encoder en temps réel des flux vidéo en H264 et H265 matériellement. C’est elle qui capturera la source HDMI de la machine a piloter et l’enverra en streaming à distance avec une latence annoncée de 30 à 60 ms. La mémoire vive est légère avec 256 Mo de DDR3L, le stockage est un maigre 8 Go en eMMC qui suffira à absorber le système et ses modifications. L’écran est une solution IPS de 1.69 pouces en 240 x 280 tactile et capacitive qui permettra une mise en place de l’appareil facile et sans avoir à sortir le moindre accessoire.

Le projet n’a rien de techniquement révolutionnaire ou de fou, il est simplement construit sur le papier de manière optimisée et intelligente. Ce qui permettrait sans doute de tenir le prix très bas annoncé. C’est typiquement un produit qui bénéficie de technologie désormais assez « mûres » pour  parvenir à réussir à changer totalement de prix.

Un moule d’injection pour la coque du produit.

Reste qu’il s’agit d’un financement participatif et donc d’une entreprise à risque. Cela parait presque trop beau quand on connait le prix de ce type de KVM over IP pro. Pour rassurer l’investisseur de passage l’équipe s’affiche tout sourire sur la page du projet et montre également un élément critique dans la construction de ce genre d’objet. Son moule pour assurer la fabrication de la coque. Cela parait fou mais il est bien plus couteux aujourd’hui de fabriquer ce genre de moule que de fabriquer des séries de circuit imprimé. Il y a beaucoup moins de concurrence sur ce poste et il est impossible de faire faire un moule de ce type pour une petite série alors qu’il est possible de sortir 5, 10 ou 50 circuits imprimés sans problèmes d’une chaine de montage automatisée en quelques jours.

Les 69$ sont à prendre avec les pincettes de rigueur. Il s’agit du prix HT et hors frais de port de l’objet. Comptez 20$ pour vous faire livrer en France (Comme en Suisse, en Belgique ou au Luxembourg d’ailleurs.) et ensuite les frais de douanes et taxes inhérents à ce genre d’aventure. Entre 82 et 100€ au bas mot donc pour ce joujou. Mais j’ai bon espoir que les deux compères derrière ce produit ne finissent par trouver des partenaires et arrivent à proposer ce produit au marché. J’avoue qu’il a tout pour plaire même si il faudra évidemment surveiller la sécurité et la robustesse logicielle de l’ensemble.

J’avoue être autant surpris que séduit par cet engin que m’a signalé Biou.

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JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum 790S7 et 129i7 : des minimachines ITX Low Profile

24 octobre 2024 à 14:55

Il est assez amusant de voir que les Minisforum 790S7 et Minisforum 129i7 reprennent dans les petites largeurs le format des PC classiques développés depuis des années par des marques  comme HP, Lenovo ou Dell. Des formats que l’on rencontre souvent en entreprise et qui sont construits pour accueillir un peu plus que les simples composants d’un portable classique.

Le Minisforum 790s7

Avec une hauteur de presque 30 cm (29.8 cm) pour une profondeur de 22.5 cm et 9.5 cm de large, on est plus proche du format d’un PC SFF que d’un engin habituellement proposé par la marque. Mais la raison de ce développement de format est assez simple, le boitier est conçu pour embarquer une carte graphique PCIe low-profile. Si il existe assez peu de ces cartes sur le marché, certaines marques se sont mises à développer ce format pour ajouter des compétences de calcul supplémentaires à des engins compacts. Avec un format 7 litres, ce boitier peut être disposé en hauteur ou à plat et délivrera des performances assez larges pour tout  types d’usages.

Le constructeur compte bien tirer partie de ce format particulier en proposant non seulement des barebones mais également des versions complètes, équipées de ce type de cartes. On retrouve ainsi sur le magasin français le Minisforum 790S7 avec un processeur AMD Ryzen 9 7940HX à partir de 499€ en version nue. Le même modèle en version 32 Go de DDR5 et avec un SSD NVMe de 1 To associé à une solution graphique Nvidia GeForce RTX 4060 low-profile est proposé à 1039€. Un tarif qui peut venir se frotter à des offres de PC Mini-ITX plus classiques mais avec probablement plus de difficultés d’évolution. Le format low-profile étant plus rare et souvent plus cher .

Le Minisforum 129i7 reprend quant à lui la même formule avec un processeur Intel Core i9-12900HK, mais il n’est pour le moment qu’annoncé à 419€ en version barebone sans option pour l’avoir équipé d’une carte graphique sur le magasin français de la marque.

Le Minisforum 790s7 AMD

Pour le reste beaucoup d’éléments sont communs mais il y a de petites nuances techniques importantes entre les machines. Ainsi le Minisforum 790S7 AMD est clairement devant sur bien des postes. On retrouve par exemple une interface PCIe 5.0 x16 quand la version Intel est en PCIe 4.0 x8. Sa mémoire vive est en double canal DDR5-5200 au format SODIMM quand le modèle Intel est toujours en DDR4-3200 mais au format de bureau UDIMM classique !

Le Minisforum 129s7 Intel

Le Minisforum 790S7 propose un stockage sur deux M.2 2280 PCIe 4.0 quand le modèle Intel fait d’autres choix avec un M.2 2280 PCIe 4.0, un second en PCIe 3.0 et deux brochages SATA 3.0.

Le Minisforum 790s7 AMD

Enfin la connectique se distingue également avec des nuances. Le Minisforum 790S7 propose une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, un USB 3.2 Type-C avec DisplauyPort, trois USB 3.2 Type-A, trois USB 2.0 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et des prises jack audio 3.5 mm séparées. Un équipement typique pour ce genre de format 7 litres.

Le Minisforum 129s7 Intel

La version Intel 129s7 quant à elle propose une version dégradée de ces caractéristiques avec par exemple une sortie vidéo HDMI moins performante en 1.4, un DisplayPort 1.4 et un VGA. On retrouve les trois USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A et un USB 2.0 Type-C. Un Ethernet Gigabit et le même quatuor de prises jack 3.5 mm. Dans les deux cas l’alimentation est une 400 watts calibrée pour encaisser les besoins du circuit de base et de la carte graphique Low-Profile.

La grande différence entre ces modèles et les PC Mini-ITX vient bien entendu des composants embarqués. Si les cartes graphiques low-profile sont les mêmes le Minisforum 790S7 comme le Minisforum 129s7 emploient des puces de portables soudées directement sur la carte mère. Un détail important face à une solution d’assembleur qui embarquera un processeur de PC de bureau sur un socket. Des éléments qui pourront donc être éventuellement remplacés à terme.

Le Minisforum 790S7 m’apparait ici comme une solution assez intéressante à suivre, sa puce est performante, ses possibilités sont assez larges et des possibilités d’évolutions existent. 

  MINISFORUM 790S7 MINISFORUM 129s7
Processeur AMD Ryzen 9 7940HX + Radeon 610M Intel Core i9-12900HK + Intel Iris Xe
Dimensions  29.8 x 22.5 x 9.5 cm
Carte d’extension PCIe 5.0 x16
Low Profile sur Riser (fourni)

PCIe 4.0 x8
Low Profile sur Riser (fourni)

Mémoire vive 2 slots SODIMM DDR5-5200
Maximum 64 Go
2 slots UDIMM DDR4-3200
Maximum 64 Go
Stockage 2 ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 1 port M.2280 NVMe PCIe 4.0 x4
1 port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 x4
2 baies SATA 3.0
Connectique 1 x HDMI 2.1
1 x DisplayPort 1.4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C avec DisplayPort
3 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
3 x USB 2.0 Type-A
1 x Ethernet 2.5 Gigabit
1 x entrée micro
1 x entrée ligne
1 x sortie ligne
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x HDMI 1.4
1 x DisplayPort 1.4
1 x VGA
3 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x USB 2.0 Type-C
1 x Ethernet Gigabit
1 x entrée micro
1 x entrée ligne
1 x sortie ligne
1 x jack audio combo 3.5 mm
Alimentation Interne – 400W

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Minisforum 790S7 et 129i7 : des minimachines ITX Low Profile © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi distribue également des SSD M.2 2230

24 octobre 2024 à 14:08

On n’arrête plus la marque, après son évolution pas à pas d’une fondation vers une société classique, elle recherche de la croissance et construit un véritable écosystème autour de son idée de base. Suite aux extensions les plus variées, les cartes mémoire et les nouvelles extensions AI, voici le temps des SSD M.2 2230. 

Le marché est déjà riche en références de SSD mais Raspberry Pi se penche sur les solutions NVMe 1.4 PCie Gen 3 dans un format M.2 2230 adapté à ses cartes d’extension. Ces produits développés en 256 et 512 Go sont au format PCIe 3.0 et vont probablement jouer sur le succès de la marque pour trouver du volume. Ils sont annoncés en précommande sur Kubii à 33.90€ pour le 256 Go et à 51€ pour le modèle 512 Go.

Raspberry a probablement trouvé ici un moyen d’augmenter son chiffre d’affaire à peu de frais, beaucoup de professionnels aiment remplir leurs carnet de commande avec le minimum de paperasse possible et limiter leurs fournisseur. Proposer des cartes de développement, des kits d’extension pour SSD et des SSD est un bon moyen de les séduire en faisant une offre globale plus simple à gérer. La marque assurera en prime une production garantie jusqu’à janvier 2032 au minimum. Ce qui permet d’être certain de trouver des pièces de remplacement en cas d’emploi dans un produit industriel certifié.

Des cartes MicroSDXC optimisées chez Raspberry Pi

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Raspberry Pi distribue également des SSD M.2 2230 © MiniMachines.net. 2024.

BMAX B9 Power : un MiniPC Core i9-12900H en approche

24 octobre 2024 à 13:44

Prévu pour le début novembre, le BMAX B9 Power est la nouvelle machine du fabricant en série. Equipée d’un Core i9-12900H, elle vise un segment assez large d’utilisateurs allant du MiniPC familial à la solution de jeu légère en passant par tous les usages productifs et créatifs.

Une baie 2.5″ apparait dans les images du fabricant mais pas dans la fiche technique

Le Core i9-12900H est une puce Alder Lake qui se positionnait clairement dans le haut de gamme à sa sortie en 2022. Présente dans des portables de jeu comme  dans des stations de travail c’était un des processeur les plus puissant du marché mobile à l’époque. Toujours aussi performant deux ans plus tard, il apparait désormais dans un MiniPC qui sera proposé sous les 500€. Il s’agit d’un processeur 14 cœurs développant 20 Threads tournant de 3.8 à 5 GHz. Il propose 24 Mo de mémoire cache dans un TDP oscillant de 45 à 115 Watts en mode Turbo. Son circuit graphique est un Intel Iris Xe avec 96 EU. Un ensemble très complet et capable de nombreuses tâches même assez gourmandes.

Dans ce BMAX B9 Power il est entouré de 24 Go de mémoire vive double canal en LPDR5-4400 qui seront soudés directement sur la carte mère et associés à un SSD M.2 2280 NVMe PCIE Gen4 x4 de 1 To. Une baie 2.5″ SATA 3.0 est également visible sur les images même si elle n’est pas mentionnée dans le descriptif. L’ensemble fournira de très bonnes performances pour tous types d’usages même en jeu, à condition de rester sagement dans une définition FullHD.

La consommation du processeur, et sa dépense thermique, sont encadrés par un système de dissipation complet. Un double caloduc, des ailettes de refroidissement et un ventilateur transportent et repoussent la chaleur en dehors du boitier. Pour avoir eu un prototype d’un MiniPC relativement similaire et des portables avec la même puce, les 115 watts du processeurs ne sont pas spécialement inquiétants. Cette consommation « hors norme » est liée à un mode Turbo qui ne dure vraiment que quelques micro instants et très rarement. En pratique, le Core i9-12900H est plus souvent cantonné à ses 45 watts qu’autre chose. La ventilation ici est assurée par un modèle assez épais et large et les prises d’aspiration d’air frais sont nombreuses. Sur les côtés pour assurer un refroidissement des composants mais aussi sur le dessus avec une ouverture sur le pourtour de la coque.

La connectique est classique, pas de vraie surprise sur ce poste. On retrouve un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pour le sans fil et un ensemble de connecteurs avec en façade :  un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C avec gestion du DisplayPort et du Power Delivery, deux USB 3.2 Type-A et le bouton de démarrage. A l’arrière, un Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4. Les ailettes d’extraction d’air chaud sont placées au dessus des connecteurs pour une meilleure évacuation.

Compatible avec Windows 11 et Linux, l’engin ne semble pas livré avec un système d’exploitation par défaut. Il est possible que la marque propose une « version d’essai » de Windows qu’il faudra activer en vous procurant une clé. Le recours à une distribution Linux pouvant également être une solution aussi économique qu’efficace.

L’engin mesure 12.6 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 5.2 cm d’épaisseur pour un poids de 365 grammes. L’engin est en précommande sur Geekbuying à 499€ et tombe à 479€ avec le code promo NNNFRBMB9. C’est peu cher par rapport à la concurrence puisque le Geekom Mini IT12 32Go/1To est au moins à 100€ de plus en promo, mais j’avoue ne pas être trop emballé par ce modèle. Sa limitation drastique en évolution avec un seul slot M.2 2280 et sa mémoire soudée, sa connectique un peu chiche en USB avec encore deux USB 2.0 et l’absence de licence Windows par défaut ne sont pas forcément attirants. 

Je me demande si un Geekom Mini IT 12 déjà disponible en Core i7-12650H 32Go/1To à 519.20€ ne sera pas plus intéressant. Plus évolutif, avec une meilleure connectique (Ethernet 2.5 Gigabit, USB4, lecteur de MicroSDXC.) livré sous Windows 11 et garanti 3 ans, c’est une offre plus solide à mon sens. Il sera sans doute moins rapide dans des benchmarks avec un Core i7 au lieu d’un Core i9 mais pourrait finalement être plus pratique au jour le jour.

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BMAX B9 Power : un MiniPC Core i9-12900H en approche © MiniMachines.net. 2024.

La FTC prévoit des amendes de 50 000$ pour les faux avis en ligne

24 octobre 2024 à 10:42

51 744$ pour être précis, c’est l’amende maximale que prévoit désormais la loi aux US. La FTC vient de confirmer cette règle pour toute personne impliquée dans un trafic de faux avis en ligne.

De nombreuses personnes s’adonnent à cette pratique des faux avis. Pour des raisons financières en faisant le commerce de ceux-ci. Mais également pour se venger d’une entreprise ou pour des raisons de concurrence. Le nombre d’établissements récoltant des avis négatifs sur des sites de notation issus de leurs concurrents direct. De restaurants ayant un avis négatif forgé de toutes pièces par un client mécontent d’un détail de leur menu. Et évidemment, le nombre incroyable d’avis payés par des marques pour valoriser leurs produits sur les places de marché font qu’il est devenu difficile de faire confiance dans cette prose.

C’est surtout devenu l’arme que brandissent beaucoup de gens capricieux. Il n’est plus rare d’entendre des clients mettre dans la balance le nombre de leurs abonnés sur différents réseaux sociaux ou d’indiquer purement et simplement qu’il vont publier quelque chose sur telle ou telle plateforme concernant un établissement parce qu’il n’a pas cédé à leurs envies.

Un avis généré par IA. source : The Verge

Si la pratique de laisser un avis sur ces sites web est parfaitement légitime et tout à fait protégé par la sacro sainte liberté d’expression aux US. Laisser un faux avis est tout à fait différent. Désormais les personnes qui seront prises la main dans le sac pourront recevoir une amende allant jusqu’à 51 744$. Cette règle s’applique également aux marques qui encourageraient les internautes à laisser des avis positifs pour leurs achats. On se souvient de la guerre des étoiles pratiquée par certaines marques et qui avait poussé Amazon à réagir. Désormais, en plus du risque de se faire bannir des plateformes 1 il existera un risque d’amende. Les récentes apparitions d’avis générés par des IA sont également dans le collimateur de la FTC.

Il faut bien comprendre qu’il existe une mafia complète du faux avis en ligne. On m’a maintes fois sollicité pour en faire partie. Vous pouvez être payé d’assez fortes sommes pour écrire une note positive sur un produit que vous recevez gratuitement. Vous pouvez également être sollicité pour dire du mal d’un établissement : garage, restaurant, avocat, opticien, pharmacien ou école privée peuvent ainsi voir fleurir des messages mettant en scène des aventures fictives de toute pièces commanditées par des concurrents. Que ce soit le cas ou qu’elles soient rédigées par des clients mécontents, ces faux avis seront punissables d’une forte amende désormais.

Reste que je ne vois pas trop comment la justice va faire pour gérer cette énorme industrie. Si on imagine pouvoir faire tomber sur une entreprise qui monnaye des avis positifs comme négatifs, déterminer si un internaute a publié un faux avis sur un site de notation risque d’être un peu plus difficile. Et l’engorgement des tribunaux ne va pas s’améliorer si chaque restaurant, chaque hôtel, chaque entreprise se met à éplucher ses notes et à saisir la justice à la moindre détection d’un faux avis.

En France et en Europe, où ces mêmes faux avis pullulent, rien de nouveau semble prévu. C’est toujours la croix et la bannière pour faire entendre raison à une plateforme de notation qu’un client s’est simplement trompé d’établissement et a confondu votre restaurant avec un autre puisque les plats dont il parle ne sont pas sur votre carte. Il existe pourtant des lois mais il est difficile de les faire appliquer. Plusieurs lecteurs en ont fait les frais avec des dépôts de plaintes impossibles et des faux avis qui s’accumulent au fil des mois mettant en péril leur commerce. Pour rappel, se faire passer pour un consommateur, demander à d’autres d’écrire de faux avis ou de modifier des avis pour promouvoir ses produits est passible d’une amende de 300 000€ et peut aller jusqu’à 10% du CA moyen annuel. 

Disparition d’Aukey et Tacklife… Amazon et la guerre des étoiles

Source : Gizmodo

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Deux nouveaux AI HAT+ en 13 et 26 TOPS chez Raspberry Pi

24 octobre 2024 à 09:36

Les extensions AI HAT+ de Raspberry Pi  sont des modules classiques de la marque qui s’enfichent sur les broches des cartes de 5e génération et se relient à leur port PCIe. Ces nouvelles venues continuent d’employer un circuit de calcul signé Hailo mais changent de formulation.

Ce n’est donc pas la première carte du genre et Raspberry Pi avait déjà lancé un kit avec une puce de ce type. Première grosse différence entre la nouvelle gamme et l’ancienne, l’intégration de ces puces. Si la solution Hailo 8L du premier modèle est la même que sur cette nouvelle carte, une différence majeure est apparue avec la disparition du port M2 qui l’accueille. Sur le premier kit, la puce était montée sur un port permettant de la faire évoluer au besoin, sur le nouveau le composant est soudé directement sur la carte. La raison probable est économique mais il peut s’agir également d’une demande de la part de l’industrie qui n’apprécie pas trop les montages tarabiscotés. La robustesse de leur intégration en dépend.

Aucune différence de performances entre ce nouveau modèle intégré AI HAT+ Hailo-8L et l’ancien Kit, toujours 13 TOPS. Le prix est d’ailleurs identique avec un tarif affiché de 70$. Le second AI HAT+ Hailo-8 double les performances de calcul avec 26 TOPS et propose le même type d’intégration. Lui sera vendu 110$ pièce.

Cela fait donc quatre extensions dédiées à l’IA chez Raspberry Pi. Le kit original, ces deux extensions et le Raspberry Pi AI Camera qui emploie lui les fonctions d’IA intégrées au capteur Sony IMX500 et qui est vendu également à 70$.

L’installation est transparente avec une détection automatique de ces chipsets une fois installé si vous avez un Raspberry Pi OS à jour. Une documentation en ligne existe pour installer les extensions avec les petites entretoises de 16 mm fournies. La marque n’indique pas la consommation de ces extensions, juste qu’elles peuvent fonctionner de 0 à 50°C.

Une fois en place il ne vous reste plus alors qu’a vous  retrousser les manches pour utiliser cette puissance de calcul pour des usages variés. Il serait temps que les particuliers s’intéressent à cette technologie pour leurs propres usages et que des solutions soient déployées à leur profit. Il y a 1000 choses à faire avec ce type de dispositif, reste à les développer, les solidifier et les partager.

Le Raspberry Pi AI Kit offre 13 TOPS à votre RPi5

Source : Raspberry Pi

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Deux nouveaux AI HAT+ en 13 et 26 TOPS chez Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Anbernic, il y a une console RG Cube de trop dans cette ville

24 octobre 2024 à 07:17

La Anbernic RG CubeXX est une solution dérivée de sa grande sœur, la Anbernic RG Cube sortie en aout. Mais si les deux appareils se ressemblent, ils n’embarquent pas du tout les mêmes composants, le même système et ne sont pas au mêmes prix.

La Anbernic RG Cube sortie précédemment est une solution présentant un écran IPS de 3.95 pouces de diagonale. Un écran carré avec une définition de 720 pixels sur 720. Autour de cet écran des contrôles classiques avec joysticks et boutons, croix directionnelle et tout l’attirail de gâchettes et autres fonctionnalités habituelles. Elle tourne sous Android 13 grâce à une puce Unisoc T820 assez robuste et ventilée.

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Avec un cœur Cortex-A76 cadencé à 2.7 GHz, trois cœurs Cortex-A76 à 2.3 GHz et quatre Cortex-A55 poussés à 2.1 GHz, elle embarque également un circuit graphique Mali-G57 huit cœurs. Le tout peut compter sur 8 Go de mémoire vive LPDDR4x et un stockage de base en UFS 2.2 en plus d’un lecteur de cartes MicroSDXC. La Anbernic RG Cube propose du Wi-Fi5 et du Bluetooth 5.0, dispose d’une paire d’enceintes stéréo, d’un jack audio 3.5 mm et s’alimente via un câble USB Type-C proposant une sortie vidéo DisplayPort. La console est annoncée comme ayant 7 heures d’autonomie en jeu grâce à une batterie 5200 mAh et nécessite 3 heures pour être rechargée.

Ce joujou, livré avec des émulateurs variés prenant en charge notamment la console Playstation 2 et la Nintendo Wii, est proposé à 169.99$ en importation. Elle a beaucoup de similarités avec la RG406V déjà vue il y a peu même si le format est différent.

Pour la RG CubeXX c’est l’inverse. Le format est le même mais les entrailles sont foncièrement différentes. Vendue 59.99$, elle n’embarque pas du tout les mêmes composants. Le SoC est Allwinner H700 qui ne joue pas dans la même cour que le Unisoc. Avec quatre cœurs Cortex-A53 cadencés à 1.5 GHz et un Mali G31 MP2, les performances ne seront pas les mêmes. La présence d’un seul Gigaoctet de mémoire vive LPDDR4 et un stockage sur une carte MicroSDXC de 32 Go finissent d’enfoncer le clou. Le système embarqué, un Linux maison, semble sauver les meubles en étant moins gourmand que l’Android 13, mais ce ne sera évidemment pas du même niveau.

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Cette illustration est présente sur la page des deux consoles RG Cube et RG CubeXX

Anbernic parle ici d’un modèle capable d’émuler des consoles type Dreamcast ou les jeux de la première Playstation. Elements qui pourront être stockés sur un second lecteur de cartes MicroSDXC disponible. Le reste est identique à quelques nuances près. Pas de LEDs RGB, de gyroscope ni de gâchettes analogiques sur la version RG CubeXX, un même Wi-Fi5 mais un Bluetooth 4.2 et une batterie de 3800 mAh proposant moins d’autonomie. 

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Evidemment, le prix s’en ressent puisque l’engin débute trois fois moins cher. Et c’est tout le pourquoi de ce billet. Cette nuit Jipé m’envoie un mail pour me signaler la promo du siècle avec une RG Cube à 59.99$ alors qu’elle était à 169.99$ il y a tout juste une semaine. Jipé était bien fatigué puisque quelques minutes plus tard il m’a envoyé un second email pour me signaler son erreur… Il a confondu les deux modèles suite à un mail promotionnel. Du coup, pour éviter tout souci, je me  suis dit qu’un petit récapitulatif ne ferait pas de mal.

Que vous soyez attiré par l’une ou par l’autre en fonction de vos envies, c’est une chose. Mais il serait dommage de commander la version entrée de gamme en croyant acheter le modèle haut de gamme. 

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Anbernic, il y a une console RG Cube de trop dans cette ville © MiniMachines.net. 2024.

Onyx Boox Palma 2, la liseuse de poche évolue

23 octobre 2024 à 14:20

Alors que nous nous interrogions sur les usages et l’intérêt de la toute nouvelle Boox P6, la Onyx Boox Palma 2 fait également son apparition. Dans la suite logique des précédents modèles, cette liseuse propose toujours un format smartphone avec un écran de 6.13 pouces embarquant une encre numérique.

On reste sur une technologie E Ink Carta 1200 avec 300 ppp et une dalle de verre tactile par dessus pour piloter un Android 13. La puce embarquée est toujours signée Qualcomm avec 8 cœurs mais semble être une version plus récente que l’ancien modèle. La dalle propose toujours du 1648 x 824 pixels et dispose d’un éclairage frontal dont on pourra ajuster la luminosité et la couleur en fonction des besoins. Un capteur de luminosité ambiante permet d’ailleurs d’ajuster automatiquement ce rétro éclairage.

Avec 6 Go de mémoire et 128 Go de stockage de base, la liseuse propose toujours un lecteur de cartes MicroSDXC compatible avec les cartes de 1 To. Le Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 sont identiques au modèle précédent et on retrouve l’unique port USB Type-C. La batterie reste une 3950 mAh et on retrouve les mêmes boutons de volume, de changement de page, de défilement ainsi qu’un bouton programmable.

Les différences avec le modèle P6 sont donc toujours les mêmes sur cette gamme : la présence d’un capteur photo 16 mégapixels qui ne sera pas formidablement affiché par la dalle en niveau de gris. La présence d’un microphone est également à noter sur ce modèle, cela ne permettra pas le passage d’appel mais il sera possible d’utiliser des outils vocaux. Un accès complet au Google Store est proposé pour télécharger les applications disponibles.

Quelles différences avec la Palma première du nom ? La Boox Palma 2 propose désormais un lecteur d’empreintes digitales pour authentifier l’utilisateur sous Android en plus de son SoC plus rapide. C’est à peu près tout avec les mêmes dimensions (159 x 80 x 8 mm) et le même poids total (170 grammes).

Annoncée au même prix que le précédent modèle, elle devrait accélérer la chute du prix de la Palma 1. En effet depuis hier, la liseuse est passée de 299.99€ à 265.99€ sur Amazon.

Bref, la Palma 2 devrait plaire autant à Brian qu’à Pierre (pardon).

Source : Onyx

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Onyx Boox Palma 2, la liseuse de poche évolue © MiniMachines.net. 2024.

Les Ryzen Z des consoles-PC vont être bousculés en 2025

23 octobre 2024 à 13:34

Actuellement nous connaissons les Ryzen Z de première génération, les Z1 annoncés en 2023 et qui équipent des solutions comme les Asus ROG Ally ou la Lenovo Legion Go. 

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Deux versions de ces Ryzen Z de première génération sont actuellement disponibles. Le Ryzen Z1 qui développe 4 cœurs RDNA 3 et le Ryzen Z1 Extreme qui embarque quant à lui 12 cœurs RDNA 3. D’après des fuites postées sur le réseau social BiliBili et retirées depuis et capturées par Tom’s Hardware, AMD prévoirait pas moins de trois nouvelles puces Ryzen Z2 pour 2025.

La première et la moins puissante serait la Ryzen Z2G qui développerait 12 cœurs mais de génération RDNA 2. La seconde serait le Ryzen Z2 tout court, toujours en 12 cœurs mais en RDNA 3. Et enfin la dernière, la plus performante, un Ryzen Z2E encore en 12 cœurs mais en RDNA 3.5. 

Avec un Z2 identique au Z1 Extreme, on peut s’attendre à des performances équivalentes entre les deux puces et ce rafraichissement de gamme ne devrait donc pas ébouriffer l’offre actuelle sur ce modèle milieu de gamme. Même si on imagine qu’AMD aura sans doute fait des modifications au niveau de ces cœurs Zen et peut être un optimisation de la consommation de l’ensemble. 

Le Z2G en RDNA 2 est plus étonnant puisqu’il s’agit d’un retour en arrière de la solution. A voir qui va vraiment être visé par cette puce, soit des Consoles PC plus abordables, soit d’autres minimachines. On a déjà croisé un MiniPC équipé d’un Ryzen Z1 sans savoir pour autant si il s’agissait d’un montage approuvé par AMD ou si il s’agissait d’une construction exécutée en faisant main basse sur des stocks de puces. Pour ma part, je signerais volontiers pour des Z2G à bas coût pour du streaming de jeu en ligne et des titres peu gourmands si les machines proposées sont vraiment plus abordables.

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Le Z2E est logiquement le modèle le plus puissant du lot. Avec l’emploi d’un RDNA 3.5 sur 12 cœurs, elle se présente comme équivalente à un Radeon 880M. Sur le papier du moins puisqu’il est vraisemblable qu’il y ait des différences techniques entre cette puce et un Ryzen 9 AI 365 « Strix Point » qui propose le même circuit graphique. En terme de bande passante, de fréquence et même de lignes PCI, il est probable que des aménagements aient été faits. Ne serait-ce que dans une volonté d’économie d’énergie puisque la cible logique de ces Ryzen Z est la console-PC. Le Ryzen 9 AI 365 consomme entre 15 et 54 Watts de TDP avec ses 10 cœurs Zen5 et Zen5c.

Difficile de se projeter plus avant à partir de cette simple rumeur, même si elle émane d’une source généralement très fiable. Il est logique que AMD rafraichisse son offre sur ce marché en 2025 après 2 ans d’existence. D’un point de vue performances mais aussi pour profiter de toute optimisation de consommation possible.  On verra bien ce que la marque nous aura concocté.

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Les Ryzen Z des consoles-PC vont être bousculés en 2025 © MiniMachines.net. 2024.

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