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À partir d’avant-hierLinuxFr.org : les dépêches

Nouveautés de juillet 2024 de la communauté Scenari

8 juillet 2024 à 09:41

Scenari est un ensemble de logiciels open source dédiés à la production collaborative, publication et diffusion de documents multi-support. Vous rédigez une seule fois votre contenu et vous pouvez les générer sous plusieurs formes : site web, PDF, OpenDocument, diaporama, paquet SCORM (Sharable Content Object Reference Model)… Vous ne vous concentrez que sur le contenu et l’outil se charge de créer un rendu professionnel accessible et responsive.

À chaque métier/contexte son modèle Scenari :

  • Opale pour la formation
  • Dokiel pour la documentation
  • Optim pour les présentations génériques
  • Topaze pour les études de cas

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🖥️ Prochain mini-webinaire : « Tour d’horizon des astuces de l’éditeur Scenari » 16 juillet

La session aura lieu le mardi 16 juillet de 17h à 18h heure de Paris, à l’adresse https://scenari.org/visio/miniwebinaire.

Pour préparer la session, tu peux participer à ce fil de discussion sur le forum.

Les sessions précédentes sont sur la page dédiée de scenari.org et dans notre canal peertube.

Pour proposer des sujets, rends-toi sur ce fil de discussion.

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📣 Statistiques du forum Scenari sur l'année écoulée

99 nouvelles inscriptions (-33%)
463 nouveaux sujets (+7%)
2700 nouveaux messages (-5%)
66 nouvelles personnes contributrices (+0%)

Le rythme de nouvelles inscriptions ralentit, mais il y a un peu plus d'activité.

Fun fact, les termes les plus recherchés sur le forum sont : Parcours, Scorm, Styler, Batch, Latex, AMC, Moodle, PDF.

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📣 Les utilisateur⋅rice⋅s les plus apprécié⋅e⋅s du forum

On souhaite mettre en valeur les personnes qui, lors de l'année qui s'est écoulée, ont le plus contribué à la vivacité du forum.

Plus de cœurs reçus :
* Sam champion incontesté (163) 🥇comme les deux années précédentes
* Spi (36) 🥈comme les deux années précédentes
* Tha (26) 🥉 Anp détrôné

Hors bureau de l'association & Kelis :
* CoursEnLigne (15) 🥇
* Mecamic (13) 🥈
* Duquenoy (11) 🥉

Comme toujours un gros apport de l'équipe Kelis à la communauté via le forum. Bravo et merci à tou⋅te⋅s !

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📣 Les utilisateur⋅rice⋅s les plus actif⋅ve⋅s du forum

Plus de sujets créés pendant l'année qui s'est écoulée :

Mecamic (42) 🥇
Sam (35) 🥈 comme l'année dernière
Noémie (14) 🥉

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MyScenari est passé à Scenari 3. Privilège pour les membres de l'asso : cette nouvelle version inclue Opale 24 et Optim 24 (les numéros de version de principaux modèles suivent maintenant l'année de sortie) avant leur sortie officielle.

Des version de maintenance de Scenari 6.0, 6.1 et 6.2 sont sorties. Il s'agit de corrections sécuritaires dans le cœur et qui concernent les solutions serveur.

La première version stable de SCENARI 6.3 (6.3.9) est maintenant disponible. Elle reste compatible avec tous les modèles documentaires conçus pour SCENARI 6.0, 6.1 & 6.2. Elle apporte de nombreuses d’améliorations dans l'utilisabilité, l’administration et la modélisation. Voir les notes de version pour plus de détails.Bon à savoir : SCENARIchain-desktop 6 et SCENARIclient 6 doivent automatiquement proposer la mise à jour vers cette nouvelle version.

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📣 Résultats enquête « 10 ans de l'association, qu'est-ce qui vous a marqué ? »

Si tu as été parmi nous aux Rencontres Scenari 2024 en juin à Toulouse, tu as pu les découvrir en avant-première.

Voici les jalons qui ont le plus marqué en 10 ans de communauté Scenari :

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✨ Le savais-tu ?

Sur les versions serveur Scenari 6.3 (comme pour les chanceux qui sont adhérents à l'association et ont accès à MyScenari), il est désormais possible de transformer un atelier dérivé en atelier de référence.

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Très pratique quand on travaille sur la traduction d'un contenu tantôt dans une langue tantôt dans l'autre.

Très pratique aussi quand on est prof et qu'on travaille sur le programme de l'année suivante (dans un atelier dérivé) pendant l'année courante : à la fin de l'année ce programme devient la nouvelle référence (et devient l'atelier de référence), et ainsi de suite.

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Interviews lors des RPLL - « Libre à vous ! » du 25 juin 2024 - Podcasts et références

Deux-cent treizième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • Sujet principal : Série d’interviews d’entreprises du logiciel libre réalisée dans le cadre des Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre du 10 juin à Lyon.

  • la chronique « À coeur vaillant, la voie est libre » de Laurent et Lorette Costy, sur le thème de « Cyberstructure et le piège de la peau de phoque dans le boyau »

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Mardi 9 juillet 2024, notre sujet principal portera sur « Le 2ème texte : la parité dans les communs littéraires ». Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les mettre en commentaires de cette dépêche.

Il s'agira de la dernière émission avant la pause estivale. Nous vous donnons rendez-vous le 3 septembre 2024 pour démarrer la 8e saison de « Libre à vous ! ».

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Revue de presse de l’April pour la semaine 27 de l’année 2024

Par : echarp
8 juillet 2024 à 14:30

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Le Monde.fr] Après Microsoft, Google voit ses émissions de CO₂ bondir à cause de l'IA (€)

✍ Alexandre Piquard, le samedi 6 juillet 2024.

En raison des besoins en calcul informatique de l’intelligence artificielle, le groupe a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de 13 % en un an et de 48 % en cinq ans.

[www.usine-digitale.fr] Cyberattaques sur la supply chain logicielle, talon d'Achille des grandes entreprises

✍ Yoann Bourgin, le samedi 6 juillet 2024.

Une étude révèle une augmentation des attaques sur la supply chain logicielle auxquelles les entreprises sont très vulnérables. Cette “chaîne d’approvisionnement” numérique regroupe l’ensemble des composants nécessaires au développement, à la création et à la publication de logiciels. Au cours des deux dernières années, six grandes entreprises sur dix ont été visées par une cyberattaque de ce type.

[Silicon] Les logiciels libres entrés au SILL au deuxième trimestre 2024

✍ Clément Bohic, le mercredi 3 juillet 2024.

D’AgentJ à YesWiki, voici les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).

[Le Monde Informatique] Alternatives à VMware: les vertus de l'open source

✍ Enix, le mardi 2 juillet 2024.

Au moment où les effets de son rachat par Broadcom se concrétisent, l’hégémonie de VMware pourrait être remise en cause par l’essor de solutions alternatives. Certaines entreprises décident de la remplacer à iso-fonctionnalités par d’autres solutions propriétaires, type Nutanix, Citrix ou Microsoft. D’autres, échaudées par le système du vendor lock-in et des tarifs souvent élevés, ne souhaitent pas reproduire le même modèle de dépendance technologique et financière, et se tournent vers des technologies open source comme Proxmox VE ou XCP-NG. De quels atouts l’open source peut-il se prévaloir sur le marché de la virtualisation? En quoi pourrait-il répondre à la nouvelle donne introduite par le rachat de VMware par Broadcom? Quelles alternatives open source considérer?

[clubic.com] Les meilleures alternatives aux services de Google en 2024

✍ Guillaume Belfiore, le mardi 2 juillet 2024.

Vous êtes trackés. Tous. Oui, malgré ses beaux discours sur la sécurité, Google vous piste. Inlassablement. C’est un secret de polichinelle, la majorité des revenus de Google est basée sur la publicité. Alors pour la rendre plus pertinente, cette dernière doit être attractive et répondre aux besoins précis de l’internaute. Comment y parvenir? Tout simplement en multipliant les techniques pour pister ce dernier.

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? Les journaux LinuxFr.org les mieux notés de juin 2024

Par : Florent Zara
8 juillet 2024 à 19:42

LinuxFr.org propose des dépêches et articles, soumis par tout un chacun, puis revus et corrigés par l’équipe de modération avant publication. C’est la partie la plus visible de LinuxFr.org, ce sont les dépêches qui sont le plus lues et suivies, sur le site, via Atom/RSS, ou bien via partage par messagerie instantanée, par courriel, ou encore via médias sociaux.

Bannière LinuxFr.org

Ce que l’on sait moins, c’est que LinuxFr.org vous propose également de publier directement vos propres articles, sans validation a priori de lʼéquipe de modération. Ceux-ci s’appellent des journaux. Voici un florilège d’une dizaine de ces journaux parmi les mieux notés par les utilisateurs et les utilisatrices… qui notent. Lumière sur ceux du mois de juin passé.

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Projets Libres! Episode 29 : Fedora et la communauté Fedora-Fr

Pour ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de la communauté Fedora-Fr et l'association Borsalinux-fr, qui fête ses 20 ans cette année !

Avec Guillaume Kulakowski (Llaumgui) et Charles-Antoine Couret (Renault), nous abordons les thèmes suivants :

  • la naissance et les grandes étapes du développement de Fedora
  • les débuts de la communauté Fedora-Fr et de l'association Borsalinux-fr
  • les relations de l'association avec Red Hat
  • un retour sur les 20 ans de la communauté Fedora-fr
  • les évolutions du packaging
  • les défis à venir

Bonne écoute !

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Malakoff et le logiciel libre - « Libre à vous ! » du 2 juillet 2024 - Podcasts et références

Deux-cent quatorzième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • Sujet principal : La mairie de Malakoff, de la longue veille active et opérationnelle sur les logiciels libres dans les services publics (outils éditeurs, applications métier) au big bang des outils collaboratifs
  • Rediffusion d’une « Pituite de Luk » sur les « Dark Pattern »
  • la chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame, intitulée : « La cause du peuple »

Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

La dernière émission avant la pause estivale était le 9 juillet 2024. Reprise le mardi 3 septembre 2024.

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Sauvegardes (encore !) et restitution

Ben oui, ce sujet m’intéresse car je suis motivé par la préservation de ce que je considère comme précieux dans les données que je crée ou récupère sur mon PC. En tant que bidouilleur j’ai moi aussi créé un outil pour cela. Il correspond à mon besoin et j'en suis satisfait. Voici mon cheminement.

J’ai fait une recherche sur LinuxFR.org avec le mot sauvegarde et j’ai trouvé des articles et des réactions toutes très intéressantes. Les besoins, les solutions, les mises en œuvre sont très variées. Chacun choisit ou crée selon son ressenti et finit par être satisfait de ce qu’il fait. Chacun partage son expérience, en espérant qu’elle profitera à d’autres. À mon tour.

Le meilleur outil de sauvegarde est celui qu’on utilise et en lequel on a confiance.

tape-drive

Je te propose un jeu : demande à un utilisateur de PC, smartphone… si la destruction inopinée de son appareil entraînerait des pertes de fichiers irrémédiables qui pourraient l’affecter (photos familiales, documents…). Demande ensuite s’il fait des copies et/ou des sauvegardes. Pour beaucoup, tu seras catalogué comme vilain geek alarmiste. Il y a du travail de prise de conscience !

    Sommaire

    Notion de sauvegarde

    Une analyse très courte de la fonction sauvegarde serait « ranger quelque part des données qui permettront de restituer ce que je considère comme précieux ».
    Les mots clés sont « ranger » « quelque part » « données » « restituer » « précieux ».
    On a deux verbes « ranger » « restituer », deux localisations de données « quelque part » « ce qui est précieux », et une notion de filtrage dans le mot « précieux ».

    Un autre point de vue serait de dire qu’une information précieuse doit résider en deux endroits, pour que la défaillance de l’un puisse être compensée par l’autre. Une des conséquences consiste à doubler les archivages : la libération des espaces précieux par la suppression de données inactives doit être précédée de l’archivage des données à supprimer vers deux supports distincts. Une autre conséquence est d’utiliser un média spécifique pour recevoir les sauvegardes (autre que celui où sont les données à sauver).

    La défaillance peut être de plusieurs origines : matérielle, corruption du média, utilisateur qui efface/écrase…

    Que demande-t-on à un outil de sauvegarde ?

    Si je rédigeais un cahier des charges pour un outil de sauvegarde, je ferais les listes suivantes. Je suis dans mon contexte de PC isolé, ayant accès éventuellement à un petit serveur sur le réseau local.

    Fonctionnalités de base :

    • sauver juste ce qui a été modifié depuis la sauvegarde précédente => opération rapide,
    • compression des fichiers archives => prend peu de place sur l’espace de sauvegarde,
    • facile à lancer et rapide en exécution => sera lancé souvent => sécurisation accrue,
    • filtrage => possibilité de conserver dans les espaces sauvés des fichiers qui n’encombreront pas les sauvegardes,
    • robuste => confiance.

    Fonctionnalités nécessaires :

    • vérification de l’intégrité des fichiers archives engendrés,
    • restitution facile malgré le grand nombre de fichiers archives à exploiter,
    • restitution qui permette de régénérer (ailleurs) l’espace sauvegardé dans le même état que ce qu’il était au moment d’une des opérations de sauvegarde (accès aux états antérieurs),
    • recherche/extraction de fichiers dans le grand nombre de fichiers archives obtenus,
    • traçage pour vérifier le bon déroulement des opérations.

    On peut ajouter aussi :

    • algorithme ouvert et source fourni,
    • qui s’accommode de tous types de support de stockage,
    • qui utilise des formats standard,
    • qui a toutes ses fonctionnalités accessibles en ligne de commande.

    Le dernier point permettra d’utiliser l’outil comme une commande classique. On pourra le lancer dans un script bash qui adaptera l’usage au besoin spécifique du moment (ajout de montage/démontage du média de sauvegarde, rsync réseau des fichiers générés…). C’est une commodité qui me manque quand je suis coincé dans l’usage d’un outil cliquodrome.

    Un script shell écrit sur un coin de table (au début)

    J’ai rencontré le shell lors de mon premier contact avec Unix, en 1987. Au début j’ai eu le sentiment de régresser par rapport à la syntaxe COM des Vax/VMS. Depuis, j’ai appris à apprécier le bash, bien plus commode que ses ancêtres sh csh. Une des philosophies du shell est de combiner des commandes simples et robustes pour en faire une réponse à un besoin. Par exemple ls | wc -l renvoie le nombre de fichiers/répertoires du répertoire courant. Toutefois, il y a des cas sournois où le résultat est faux, on verra plus loin ce que je qualifie de pièges.

    Avec les pipelines, les redirections, les variables, les traitements de chaînes de caractères, et tout le reste, on peut construire à l’infini des séquences d’opérations qui s’appuient sur des commandes simples à lancer mais puissantes (genre outil de compression, outil de parcours d’une arborescence de fichiers…). Beaucoup des fonctionnalités du système GNU sont construites comme cela. Un bidouilleur système ne peut pas ignorer le bash. En plus, emacs permet un accès très commode aux man. Je n’ai jamais eu de projet ou de besoin qui me pousse à maîtriser Perl ou Python. Je pense qu’ils sont encore plus puissants que bash.

    Comme j’aime bien bidouiller, à la fin du 20e siècle j’avais dans l’idée de faire un outil de sauvegarde basique qui s’appuie sur un pipeline : une commande find qui sélectionne les fichiers modifiés, tar pour les copier et gzip pour compresser. J’ai fait divers essais. En 2021, je m’y suis mis sérieusement et j’ai découvert beaucoup de subtilités du bash.

    Un des problèmes des sauvegardes incrémentales est de deviner si un fichier doit être sauvé, sans avoir à comparer son contenu avec la version sauvée dernièrement (ça coûte trop cher). Il faut se baser sur les paramètres du système de fichiers. Il faut bien choisir ces paramètres (on surveille leur changement), au risque de rater certains fichiers ou alors d’en sélectionner trop. Je me suis arrêté sur la date de modification du statut et le numéro d'inode.

    Scripts bash tzsauv

    Je pense être arrivé au bout des spécifications avec l’outil tzsauv que j’ai écrit en bash. Il est disponible sur mon site.
    Je m’en sers quotidiennement. Selon les jours, j’envoie les fichiers archives sur le 2ᵉ disque ou sur clé USB. Je fais aussi un miroir du répertoire disque des fichiers archives vers GoogleDrive (ceinture et bretelles). Je fais aussi une sauvegarde à longue périodicité (six mois) sur une clé USB dédiée (double ceinture).

    Les opérations principales utilisent les commandes standard find sed tar zstd md5sum, le bash sert à enchaîner tout ça et sert aux dialogues. Pour installer, il suffit de copier deux scripts sur le média de sauvegarde (SauverTZ_ProjXY_01.bash tzsauv.bash, total 96k, ajouter éventuellement l’aide Alire.txt), et modifier quelques paramètres dans l’un des scripts (le script lanceur SauverTZ_*.bash). Le lancement peut se faire en ligne de commande ou via l’explorateur de fichiers par Clic-Droit/Actions/LancerDansKonsole.

    L’interprétation du bash prend des ressources, mais je pense qu’elles sont négligeables par rapport à celles prises par les E/S et les commandes standard citées ci-dessus. Le compresseur zstd semble être très performant, en temps et en taux de compression. De plus, il est multithread, ce qui lui permet de tirer avantage des processeurs actuels qui gagnent en puissance en augmentant le nombre de cœurs. Le paramétrage de tzsauv permet de choisir parmi plusieurs formats d’archives.

    Pour la sauvegarde vers le 2e disque, j’ai copié sur le Bureau le lanceur de Konsole, puis j’ai renommé la copie et dans ses Propriétés/Application j’ai modifié l’argument (-e ./SauverTZ_ProjXY_01.bash) et le dossier de travail. Du coup, avec juste un double-clic je lance la sauvegarde en mode interactif (-> question « … TOTALE o/n/q ? »). Elle est pas belle la vie ?

    Subtilités et pièges

    Je fais régulièrement des petits programmes bash pour explorer des détails de fonctionnement soit du bash, soit des commandes. Les man ont beau être détaillés, ils ne peuvent pas tout dire. Pour un bug de tar je suis allé jusqu’à consulter le source C, le corriger par plaisir et vérifier que c’était OK. La remontée du bug n’a pas abouti (personne n’utilise l’option -u de tar ! C’est de la tétrapilectomie, je suis xyloglotte mais pas encore alopécique).

    Si tu lances sous bash ls | wc -l puis touch -- 'a'$'\n''b' puis de nouveau ls | wc -l, le nombre renvoyé aura augmenté de deux alors que tu n’as ajouté qu’un seul fichier. C’est normal car le nom du fichier ajouté tient sur deux lignes ! Solution : ls -q | wc -l ou ls --zero | tr '\n\0' '\0\n' | wc -l. Pour voir le résultat de ls -q envoyé à wc -l via le pipeline, entrer ls -q | cat.

    Les deux seuls caractères interdits dans les noms de fichiers/répertoires *unix* sont « / » et « \0 » (à méditer).

    Je t’invite à créer sous bash un fichier piège par echo "abcd" > $' xyza\x01b\x02c\x03d\x04e\x05f\x06g\x07h\x08i\x09j\x0ak\x0bl\x0cm\x0dn\x0eo\x0fESC\x1bDEL\x7f\x80\xff\x26\x22\x27\x60\x5c SPC ', à le sauver avec ton outil, puis à le restituer. Tu verras si ça passe et si le nombre de fichiers est correct. Pour le détruire rm -i *xyza* devrait convenir.
    Essaye aussi avec un sous-répertoire mkdir $' xyzp\x01b\x02c\x03d\x04e\x05f\x06g\x07h\x08i\x09j\x0ak\x0bl\x0cm\x0dn\x0eo\x0fESC\x1bDEL\x7f\x80\xff\x26\x22\x27\x60\x5c SPC '. Mets-y un fichier, puis fais une sauvegarde totale, modifie le fichier et fais une incrémentale. Ensuite fais un essai de restitution. Joue aussi à modifier le nom du répertoire parent du sous-répertoire piège.
    Pour jouer avec ces choses dangereuses, je te conseille de faire une zone à part, ne fais pas courir de risque à ta production. Sur ma Mageia9.2-official, le navigateur Dolphin n’arrive pas à détruire le répertoire piège. Je passe par la ligne de commande.

    J’ai rencontré tout plein de pièges et j’en ai imaginé d’autres : un fichier de nom -f, un répertoire de nom -, comment détruire le fichier ? Comment faire un cd vers le répertoire ?
    Solutions : rm -f -- -f et cd -- -/ et si le nom du répertoire est dans la variable var cd -- "${var%/}/" (prévoir le cas où var="/").
    J’ai découvert que zstd en mode filtre lancé par tar, se met en erreur s’il existe un sous-répertoire de nom - dans le répertoire courant (c’est très particulier, en effet). L’examen des sources de tar et de zstd m’a confirmé le problème, la solution m’a parue simple (inverser l’ordre de deux tests dans le source de zstd) mais la remontée de bug n’a pas abouti. Ce n’est pas grave, je sais maintenant qu’il ne faut pas utiliser tar ... --zstd ..., et je mets plutôt zstd -c[d] dans un pipeline.

    J’en raconte un maximum dans le fichier notes01.bash. Toute cette expérience me permet de créer des scripts bash robustes.

    Conclusion

    Ton outil de sauvegarde est le meilleur, car il te convient.
    Fais-toi une idée claire

    • de tous tes espaces contenant des fichiers précieux à tes yeux,
    • de tous tes espaces de sauvegarde,
    • des mécanismes de sauvegarde et de restitution.

    Cela participe à la confiance.

    N’oublie pas de faire de temps en temps un contrôle d’intégrité des archives et un exercice de restitution. C’est un peu de travail, juste pour vérifier qu’une mise à jour, ou une donnée inhabituelle, ou autre chose, n’a pas mis en défaut la capacité à restituer comme tu l’entends.

    Si la restitution est rendue impossible, c’est comme si tu n’avais jamais sauvegardé !

    La confiance, en informatique ça se surveille du coin de l’œil
    L’informatique est une science exacte pour la machine, pas pour l’homme ; il compense par l’humilité et l’empirisme

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    Fête des Possibles : une occasion à saisir pour sensibiliser de nouveaux publics au logiciel libre !

    Une nouvelle édition de la Fête des Possibles, projet impulsé et coordonné par le Collectif pour une Transition Citoyenne (CTC), aura lieu du 13 septembre au 13 octobre 2024. Des centaines d’évènements seront organisés partout en France et en Belgique pour rendre visibles les initiatives citoyennes qui contribuent à construire un avenir plus durable et solidaire. Le logiciel libre a toute sa place dans cette dynamique ! Ainsi, l’April, partenaire de la Fête des Possibles, encourage les organisations locales de promotion du logiciel libre et de la culture libre en général, à proposer un voire plusieurs rendez-vous dans le cadre de cette initiative.

    Modèle d'affiche Fête des Possibles

    La Fête des Possibles aspire à faire prendre conscience à un maximum de citoyens et de citoyennes que des solutions existent pour vivre en meilleure santé, pour moins polluer, pour mieux vivre ensemble. C’est aussi l’occasion de montrer à de nouveaux publics que « c’est possible » d’utiliser au quotidien des logiciels respectueux de nos libertés.

    Le site de la Fête des Possibles propose de nombreuses ressources pour organiser au mieux son rendez-vous. Parmi les guides et cahiers pratiques, citons par exemple : « Toucher hors de nos réseaux », « Communiquer par le storytelling », « Organiser un événement inclusif ». De plus, plusieurs formations thématiques sont accessibles sur la chaîne PeerTube du Collectif pour une Transition Citoyenne, retrouvez tous les liens sur le site de la Fête des Possibles.

    Si vous avez déjà prévu un événement autour du logiciel libre ou de la culture libre entre le 13 septembre et le 13 octobre 2024, pensez à l’ajouter sur le site de la Fête des Possibles, en indiquant la thématique « Vivre et faire autrement ». Vous pouvez aussi proposer un rendez-vous ad hoc pour la Fête des Possibles ; dans ce cas, n’hésitez pas à l’inscrire dès que vous connaissez la date, il sera toujours possible d’affiner la présentation plus tard. Vous pouvez, sans doute aussi, vous « greffer » à un événement déjà prévu, en proposant à l’organisation de prévoir de la place pour de la sensibilisation au logiciel libre : vérifiez sur la carte des rendez-vous si des événements sont déjà programmés près de chez vous.

    Les rendez-vous pour 2024 peuvent d’ores et déjà être inscrits sur le site de la Fête des Possibles. Pour permettre à l’April de mettre en valeur la contribution des organisations autour du Libre, nous vous invitons à inscrire votre événement également sur l'Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé fete-des-possibles-2024.

    Préparez dès maintenant votre événement, et rendez-vous du 13 septembre au 13 octobre 2024 pour agir avec la Fête des Possibles !

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    Linus Torvalds: comment éviter que RISC-V ne reproduise les erreurs du passé?

    Lors de leur keynote à l'Open Source Summit 2024, Linus Torvalds et Dirk Hohndel ont échangé sur l’avenir des architectures matérielles libres, en particulier RISC-V. Linus, avec son franc-parler habituel, a partagé ses craintes et ses espoirs concernant l’évolution de RISC-V et le rôle crucial que peuvent jouer les communautés open source pour éviter les erreurs passées, notamment dans le développement des plateformes comme ARM et x86.

    Linus estime qu’il existe un risque majeur que RISC-V répète les erreurs commises par les architectures précédentes, comme lorsqu’ARM est devenu une plateforme serveur et a ignoré en partie les leçons apprises lors du développement de l’architecture x86, notamment en matière de sécurité. Cependant, il reconnaît également que grâce à l’expérience accumulée, ces erreurs ont été corrigées plus rapidement. La question cruciale est à présent de savoir si RISC-V saura tirer parti de cette expérience collective pour éviter ces écueils ou s’il devra traverser les mêmes cycles d’apprentissage douloureux.

    Leçons du passé et rôle des logiciels libres

    Les erreurs évoquées par Linus sont multiples. Il parle notamment des problèmes de compatibilité et d’interopérabilité qui ont compliqué l’adoption de nouvelles architectures matérielles. Il mentionne également le manque de communication entre les concepteurs de matériel et les développeurs de logiciels, créant un fossé qui ralentit l’innovation et entraîne des inefficacités. Enfin, il rappelle que les délais nécessaires pour corriger les erreurs matérielles sont bien plus longs que pour les logiciels, ce qui peut freiner l’évolution des nouvelles technologies.

    Cependant, l’open source présente une opportunité unique pour surmonter ces obstacles. Une architecture matérielle ouverte comme RISC-V permet une transparence totale, où les développeurs de logiciels peuvent intervenir dès les premières phases de conception pour s’assurer que les erreurs du passé ne se reproduisent pas. Cette collaboration précoce entre développeurs matériels et logiciels est essentielle pour anticiper et résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent des obstacles majeurs.

    L’open source a déjà prouvé sa valeur dans le domaine des logiciels en offrant une flexibilité et une adaptabilité incomparables. Cette même philosophie appliquée au matériel peut accélérer l’innovation et permettre de répondre plus rapidement aux besoins du marché. De plus, une communauté ouverte permet de partager les connaissances et les meilleures pratiques, réduisant ainsi les risques de répéter les erreurs passées.

    Sécurité et architecture matérielle open source

    Un point crucial soulevé par Linus concerne la sécurité, en particulier les défis posés par les failles matérielles et les attaques par canal auxiliaire. Ces vulnérabilités résultent souvent des optimisations dans le silicium, comme l'exécution spéculative, qui peuvent être exploitées pour compromettre la sécurité des systèmes.

    Linus a exprimé sa frustration face à la nature secrète des processus de gestion des failles de sécurité dans le domaine du matériel. Il a souligné que cette opacité empêche de travailler en toute transparence sur ces problèmes intéressants et techniques. Une architecture matérielle open source, comme RISC-V, pourrait potentiellement atténuer ces frustrations en permettant une collaboration ouverte dès le début, facilitant ainsi la détection et la correction rapide des vulnérabilités.

    L’open source offre également un modèle de confiance basé sur la transparence et la vérification par les pairs. Dans le contexte de la sécurité, cela signifie que les failles peuvent être identifiées et corrigées plus rapidement grâce à une surveillance continue et à une coopération étroite entre les développeurs de matériel et de logiciels.

    La vision d’un avenir open source pour le hardware

    L’un des points forts de l’open source est sa capacité à démocratiser l’accès à la technologie. Avec des projets comme RISC-V, il est possible de voir émerger des solutions matérielles qui ne sont pas seulement le produit de quelques grandes entreprises, mais le fruit d’une collaboration globale. Cela peut mener à des avancées significatives non seulement en termes de performances, mais aussi de coûts et d’efficacité énergétique, en offrant des alternatives viables aux architectures propriétaires.

    Linus Torvalds a également évoqué l’évolution des pratiques du développement du matériel. Il y a dix ans, il était difficile de passer de x86 à une autre plateforme, mais aujourd’hui, grâce à l’open source, la transition est beaucoup plus fluide. Les utilisateurs finaux ne se soucient plus de savoir si leur serveur fonctionne sur un processeur Intel, AMD ou ARM ; ce qui compte, c’est que l’infrastructure logicielle soit solide et interopérable.

    Pour que RISC-V réalise pleinement son potentiel, il est donc crucial que les communautés du logiciel et du matériel libres continuent de favoriser une culture de partage et de collaboration. Les développeurs de logiciels doivent être encouragés à s’impliquer dans le processus de conception matérielle, et vice versa. En travaillant ensemble, ils peuvent s’assurer que les erreurs du passé ne se reproduisent pas et que les nouvelles technologies répondent aux besoins réels du marché.

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    Agenda du Libre pour la semaine 29 de l'année 2024

    Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 11 événements (France: 10, internet: 1) est en seconde partie de dépêche.

    Sommaire

    [FR Sévérac] Camp CHATONS 2024 - Du jeudi 11 juillet 2024 à 14h00 au lundi 15 juillet 2024 à 14h00.

    Le quatrième Camp CHATONS, le Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents Ouverts Neutres et Solidaires, se déroulera du jeudi 11 au lundi 15 juillet 2024 à l’Antenne, Sévérac (44). 

    Le Camp CHATONS est un moment de convivialité qui rassemble une fois par an et pendant quelques jours des membres du collectif et d’autres personnes intéressées par les sujets du numérique libre au sens large.

    Le programme de ces camps est élaboré par les participant·e·s, sur le principe des BarCamp.

    Ce cadre d’autogestion permet à chacun·e de s’impliquer à sa manière, et de mieux appréhender les questionnements autour de la raison d’être du collectif et de son activité: une fois inscrit·e, n’importe qui peut faire des propositions pour le programme de l’événement.

    Le lieu qui nous accueille est un très bel endroit accessible (quasiment intégralement) aux personnes à mobilité réduite, avec plusieurs possibilités d’hébergement: 6 dortoirs de 12 lits, 4 chambres doubles, un espace camping et véhicules aménagés jusqu’à 130 personnes.

    Nous avons apporté des précisions sur l’accessibilité du site dans le formulaire - par exemple, l’accessibilité des espaces de sommeil est précisée dans la section dédiée.

    Attention, les chiens ne sont pas autorisés sur le site.

    Une cantine végane et locavore (Marine <3) nous préparera l’ensemble des repas, sauf pour le repas du jeudi soir qui sera en mode « auberge espagnole » (chaque participant·e apporte un plat et une boisson typique de sa région).

    Inscription obligatoire -> https://framaforms.org/inscriptions-camp-chatons-2024-1702987684

    Vous recevrez un mail de confirmation dans les jours qui suivent l’enregistrement du formulaire.

    [internet] Mini-webinaire Scenari « Tour d’horizon des astuces de l’éditeur Scenari » - Le mardi 16 juillet 2024 de 17h00 à 18h00.

    On fera un tour d’horizon des différents trucs & astuces de l’éditeur Scenari pour produire des contenus plus vite et plus efficacement.

    [FR Grenoble] Install Party + Rencontre FairPhone - Le mardi 16 juillet 2024 de 19h00 à 21h00.

    La Guilde vous propose deux ateliers en une soirée : install party ET rencontre Fairphone à la Turbine.coop.

    Vous en avez assez d’être dépendants des OS et logiciels propriétaires ? (Android, etc ?) Cet atelier est pour vous ! Repartez à la fin de la soirée avec votre propre machine fonctionnant sous un nouveau système d’exploitation, correctement installé, configuré et agrémenté de nombreux logiciels (essentiellement libres !).

    C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs de FairPhone de partager leurs expériences. Ce mois-ci, un Fairphone 3, un Fairphone 4 et un Fairphone 5 avec /e/OS installé seront disponibles pour démonstration.

    Merci de sauvegarder vos données si vous apportez votre machine !

    [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 17 juillet 2024 de 12h30 à 17h00.

    Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

    Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

    Planning des réservations consultable ici.

    [FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 17 juillet 2024 de 18h00 à 20h00.

    Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

    C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

    [FR Lyon] Les meetups Python de l’été - Le mercredi 17 juillet 2024 de 18h00 à 21h00.

    L’été, pas de présentation !

    C’est le moment de se retrouver autour d’un verre pour papoter Python ou autre et toujours dans le respect de la charte de l’AFPy !

    [FR Annecy] OpenStreetMap Carto-Party - Le jeudi 18 juillet 2024 de 18h18 à 21h00.

    Groupe Local OSM Annecy

    Réunion mensuelle sur le terrain sous forme de « Carto Party »

    Rdv Quartier Valin-Fier à côté de la Piscine-Patinoire des Fins, rue Lucie Aubrac vers le magasin Mondes Fantastiques.

    [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le vendredi 19 juillet 2024 de 13h30 à 17h30.

    Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

    Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

    Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

    Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

    N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

    [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L - été 2024 - Le vendredi 19 juillet 2024 de 20h00 à 23h59.

    L’AGU3L Logiciels Libres à Annecy, votre association, se réunit tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin.

    Entrée par le côté, entre les deux bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

    ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

    Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

    Digression possible, voire probable.

    Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier: Exemples: Libre Office les listes à puces, recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques, démo sur un logiciel libre que vous venez de pratiquer et souhaitez partager, etc.

    Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
    De la bonne humeur et un brin de Liberté.

    Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

    Besoin d’une installation Linux ?

    Pas de problème ! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

    C’est install party à la demande !

    [FR Fourmies] Donnez une seconde vie à vos ordinateurs - Le samedi 20 juillet 2024 de 09h15 à 13h00.

    L’association CLX Club LinuX Nord-Pas de Calais, organise chaque 3ᵉ samedi de chaque mois une install party.

    C’est le moment convivial ou chacun peut installer Linux, passer progressivement ses logiciels privateurs vers du libre ou tout simplement se faire aider à l’entretien de son ordinateur.

    C’est un moment convivial où on est pas obligé d’avoir un PC à réparer pour venir discuter !

    [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 20 juillet 2024 de 15h00 à 18h00.

    Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence.

     Nous vous proposons :

    • de vous faire découvrir Linux et les logiciels libres
    • de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable,
    • de vous informer sur l’utilisation de votre version de
    • de voir avec vous les problèmes rencontrés

    Pour plus d’informations sur l’association voir notre site.

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    Open Source Experience : Appel à conférence et à stand pour le village associatif #OSXP2024

    Rebelote pour 2024. Même nom, même lieu mais nouvel attelage pour cette quatrième édition du salon Open Source Experience (#OSXP pour les intimes) qui divorce du SIDO Paris pour se remarier avec DevOpsRex qui renaît de ses cendres. Cette dernière est une conférence francophone autour du DevOps, 100% retour d’expérience. Elle se tenait au Rex, puis à la Villette avant que la Covid ne passe par là. Les deux événements sont combinés et c’est toujours au Palais des Congrès, porte Maillot à Paris. Côté dates, réservez cette fois vos 4 et 5 décembre 2024.

    Bannière du salon OSXP24

    Notez que deux appels sont en cours :

    • l’appel à conférences (ou CFP, Call For Paper, pour les anglophones), ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59. Cette année, le programme sera davantage axé sur les cas d’utilisation et retours d’expérience (influence de DevOps Rex ?), et recentré sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.
    • l’appel à stands pour les associations du Libre afin de reformer notre sympathique, tout autant qu’éphémère, village du Libre. L’appel est ouvert jusqu’au 25 août à 23h59 ; si vous êtes une entreprise ou que vous avez des sous, des stands sont aussi commercialisés 🤑.

    Plus de détails dans la suite de la dépêche.

    Présentation de l’événement

    Pour les anciennes et les anciens, Open Source Experience (aka OSXP) est l’événement qui a remplacé le Paris Open Source Summit, qui lui-même était la fusion de l’Open World Forum et Solutions Linux (qui était l’ancien Linux Expo) !

    Dans la continuité de ses prédécesseurs, OSXP se veut un événement européen professionnel sur l’Open Source, le Libre et le Numérique ouvert, combinant une grande partie exposition, dans laquelle nous retrouverons toutes les entreprises du secteur ainsi que le village des associations, mais aussi un cycle d’une centaine de conférences, tables rondes et ateliers sur les deux jours.

    Et il sera de nouveau accolé au retour du DevOps Rex, série de conférences et talks sur les applications concrètes de la méthodologie devops en entreprise, ses bénéfices, mais aussi ses contraintes et ses limites. Il y a aussi une partie exposition dédiée.

    L’inscription gratuite ouvre l’accès à la partie exposition conjointe et aux conférences d’Open Source Experience. L’accès au cycle de conférences de DevOps REX est quant à lui payant.

    📢 Appel à stands pour le village associatif

    Le village associatif rempile de nouveau cette année. Mais au vu de la réorganisation cette année, il y a un peu moins de place pour la partie exposition et donc seulement six à huit stands sont disponibles pour le village cette année. Pour obtenir un stand, il faut répondre aux critères ci-dessous et postuler sur le formulaire dédié avant le 25 août 2024 à 23h59 :

    • être une fondation ou une association à but non lucratif et non adossé à une entreprise (pour les entreprises, c’est sur cette page) ;
    • œuvrer pour l’Open Source et le Logiciel Libre (🦉 O RLY?) ;
    • à vocation nationale 🇫🇷 ou internationale 🇺🇳 (vers l’infini et au-delà) ;
    • disposer d’un important réseau de contacts permettant de relayer l’événement en amont (📊 sortez vos stats) ;
    • s’engageant à se mobiliser sur le stand sur une ou deux journées (fini les stands vides 😉). En effet, au vu du nombre limité de places, il sera possible de partager temporellement le stand si vous n’êtes disponible qu’une seule journée.

    Les organisateurs présélectionneront huits associations répondant le mieux aux critères de sélection. Seront privilégiées les associations indépendantes de toute organisation privée, disposant de moyens financiers limités. Soyez rassurés, Bookynette est encore et toujours impliquée dans l’organisation de ce village. Un grand merci à elle !

    LinuxFr cochant toutes les cases, nous avons postulé 🤞. Nous verrons si nous pouvons encore vous faire gagner des Raspberry Pi, livres, abonnements, bières, Fairphone, Legos, etc. comme les années passées lors de notre animation façon Burger Quizz.

    Le stand Linuxfr tirage au sort sur le stand
    Grand quiz à l’OSXP 2021, la scène Grand quizz à l’OSXP 2021, le public

    Appel à conférences

    Comme indiqué précédemment, pour cette quatrième édition, le programme privilégiéra les retours d’expérience centrés sur les problématiques rencontrées par l’utilisateur et comment il y a répondu. Bref, un recentrage sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.

    L’open source est abordé sous 3 angles :

    • la mise en œuvre des outils et solutions ;
    • le business et la gestion de l’open source ;
    • les enjeux de la filière et des technologies.

    Ces angles se matérialisent dans les 5 thématiques du programme :

    • IA, Machine Learning, Data ;
    • Cloud, infra, IoT ;
    • Cyber & sécurité ;
    • Solutions d’entreprise ;
    • Business & Enjeux.

    L’appel à conférences est ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59.

    Informations pratiques

    • 💶 Entrée gratuite sur pré-inscription ;
    • 📍 Lieu : Palais des Congrès – 2 Place de la Porte Maillot – 75017 Paris ;
    • 📅 Dates et heures :
      • mercredi 4 décembre de 9h00 à 18h00 ;
      • jeudi 5 décembre de 9h00 à 18h00 ;
    • Transports en commun :
      • 🚇 métro : Ligne 1, Station Porte Maillot – sortie 3 ;
      • 🚋 RER Ligne C, Station Neuilly – Porte Maillot ;
      • 🚙 Voiture (évitez si vous pouvez, c’est blindé de travaux) : 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris. Parking Indigo Porte Maillot ;
      • 🚌 Bus : Lignes 43 73 82 244 PC ;
      • 🚲 Station Vélib’ à proximité.

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    Revue de presse de l’April pour la semaine 28 de l’année 2024

    Par : echarp
    15 juillet 2024 à 11:08

    Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

    [Silicon] L'avenir de l'IA passe par l'open source

    ✍ Jan Wildeboer, le jeudi 11 juillet 2024.

    Les lignes de code source ouvertes permettent aux utilisateurs de comprendre et de contrôler comment les algorithmes d’IA fonctionnent et quelles sources sont exploitées, ce qui renforce la confiance dans la technologie.

    [ZDNET] Linuxfr.org a 26 ans: bon anniversaire à une belle communauté du Libre

    ✍ Thierry Noisette, le jeudi 11 juillet 2024.

    117.000 contenus et 1,91 million de commentaires ont été mis en ligne dans le quart de siècle plus un an que vient de passer ce très utile site dédié aux logiciels libres et sujets proches.

    [cio-online.com] IA générative Open Source: méfiez-vous des imitations

    ✍ Reynald Fléchaux, le mercredi 10 juillet 2024.

    Nombre de modèles d’IA se revendiquent ouverts. Mais ce qualificatif masque des réalités très différentes, souligne une étude.

    [Le Monde Informatique] Plagiat de code: Une plainte contre GitHub Copilot en partie déboutée

    ✍ Jacques Cheminat, le mardi 9 juillet 2024.

    Dans l’action collective menée par des développeurs contre l’assistant Copilot de GitHub, un juge a rejeté l’accusation principale de violation des termes des licences open source. Il laisse par contre la porte ouverte à deux autres charges à étayer.

    [Alliancy] Open source pour réduire l'obsolescence matérielle

    ✍ Rémy Marrone, le lundi 8 juillet 2024.

    Les entreprises et les utilisateurs finaux se saisissent encore peu ou mal de l’open source. Les règles sont parfois mal connues et les clichés encore nombreux

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    Une histoire de formats : il n’y a pas que la taille qui compte

    Dans cette nouvelle excursion dans le temps et dans l’espace du Transimpressux, nous allons rendre une rapide visite à Théotiste Lefevbvre (1798 - 1887) prote d’imprimerie et à quelques-uns de ses confrères ainsi que dans les magasins de quelques bibliothèques. Nous passerons aussi, un grand moment du côté de la Silicon Valley et de Redmond dans l’État de Washington, bien obligé puisqu’on parlera beaucoup de formats numériques, sans oublier d’aller dire bonjour à Donald Knuth, Tim Berners-Lee et John Gruber. On terminera notre exploration quelque part dans les archives numériques de la Bibliothèque nationale de France (BnF).

    La climatisation du Transimpressux a été entièrement révisée et le bar rechargé en boissons fraîches et glaces en tous genres. On vous souhaite un bon voyage.

    Le transimpressux

    Sommaire

    Préambule

    Cette dépêche ne se veut pas exhaustive sur les formats en tous genres ni très technique sur les formats informatiques. Pour les formats d’image, qui ne sont pas traités ici, je vous renvoie à l’excellente dépêche de Tanguy Ortolo qui a fait le tour de la question et au journal de Glandos sur l’intégration du JPEG XL dans les navigateurs.

    Les formats matériels, entre coût et rangement

    Encore aujourd’hui, le format matériel d’un document, spécialement, s’il s’agit d’un livre, est important pas uniquement pour des questions de coût. Mais aussi à cause d’eux. C’est parce que le papier coûtait cher qu’Alde Manuce a créé l’italique au début du 16e siècle. L’italique prenant moins de place que les autres styles de caractères, il devenait possible d’imprimer des livres en petit format qui pouvaient ainsi être achetés par une clientèle impécunieuse.

    Une pile de livres
    Des différences de taille et de tailles. Image retravaillée avec le filtre « Pencil Portrait » de Q’mic-Qt (et un peu Inkscape).

    Les rouleaux, volumen ou rotulus

    La taille de ces rouleaux varie beaucoup. Ils peuvent atteindre plusieurs mètres de long (ou de large, selon le sens de lecture). Témoin cette remarque d’Auguste Molinier, chartiste et bibliothécaire, en 1892 :

    On a étudié récemment la longueur des volumina antiques. En Égypte, elle paraît avoir été illimitée ; un rouleau trouvé à Thèbes a 43 m. 50, ce qui est excessif ; il est vrai que le moyen âge a eu des rouleaux de parchemin, plus solides, mais encore plus lourds et infiniment plus longs. Pour les œuvres littéraires grecques et latines, un érudit moderne, M. Birt, a évalué à 12 mètres la longueur extrême des volumina.1

    Ces longueurs démesurées ne sont pas propres aux Égyptiens. Les Archives nationales de Paris possèdent un parchemin d’une longueur d’une vingtaine de mètres. Daté de 1307, ce rouleau consigne les aveux, obtenus sous la torture, de cent-trente-huit Templiers. Il va sans dire que leur longueur et leur ancienneté rend les rouleaux très difficiles à manipuler, une difficulté que la numérisation élimine.

    Des formats des livres

    Les noms des formats des livres en imprimerie traditionnelle sont liés au nombre de pages que l’on imprimait sur une feuille. Le mot « format » lui-même pourrait venir des châssis, ou « formes » dans lesquels on plaçait les pages à imprimer. Ce procédé s’appelait l’imposition.

    Les formats les plus usuels, du plus grand au plus petit :

    • in-folio : soit quatre pages par feuille, la taille la plus grande de livre,
    • in-quarto, huit pages,
    • in-octavo, seize pages,
    • in-douze, vingt-quatre pages,
    • in-dix-huit, trente-six pages.

    La répartition des pages sur la feuille était à la fois importante et délicate puisqu’une fois imprimée, la feuille était pliée. Il fallait donc veiller non seulement à la bonne répartition des pages sur la feuille, mais aussi à leur sens. Dans son Guide pratique du compositeur d’imprimerie, Théotiste Lefebvre consacre plus d’un quart de son livre (119 pages sur 440) à cette délicate question. Dans son petit guide sur la Typographie, Charles-Félicien Huart y consacre aussi plusieurs pages.

    Un exemple de répartition des pages2 pour un volume in-douze, « côté de première » indique le recto, « côté de seconde », le verso. La feuille est pliée en trois dans le sens de la hauteur et deux dans la largeur.

    répartition
    Recto : deux séries de pages tête en bas, pages 12, 13, 16 et 9 (1re série) et 8, 17, 20 et 5 (2e série) et, en dessous pages 1, 24, 21 et 4. Verso : deux séries de pages tête en bas, pages 10, 15, 14 et 11 (1re série) et 6, 19,18 et 7 (2e série) et 3, 22, 23 et 2 en dessous.

    Cette différence de tailles peut amener les bibliothèques dont le fond n’est pas directement accessible au public à opter pour un classement matériel des livres basés sur le format. On aura ainsi des côtes du genre « in12-numéro d’inventaire ». C’est un système très efficace et qui évite d’avoir un petit livre (littéralement) perdu au milieu de livres nettement plus grands.

    Les formats actuels, livre et papier

    L’indication de format à partir du nombre de pages imprimées sur une feuille ne donne pas d’information précise sur la taille effective des livres. Il faut signaler que les dimensions changent en fonction de celles de la feuille d’origine. Les appellations actuelles, côté édition, du style Livre de poche (environ 10,5 cm x 17,5 cm), livre broché ou encore grand format, utilisées en lieu et place d’in-folio, in-octavo, etc. réservés plutôt au livre ancien ne sont pas plus précises.

    En, revanche, la taille des feuilles de papier les plus utilisées a fait l’objet d’une norme, la norme ISO 216. Elle concerne les formats A, dont le fameux A4 qui est celui des feuilles standard des imprimantes de bureau et le format B. Le principe : plus le numéro est élevé, plus la feuille est petite. La numérotation commence à 0 qui fait un mètre carré (84,1 cm x 118,9 cm) pour le format A. La taille de la feuille du numéro supérieur devant être égale à la moitié de celle du numéro inférieur qui la précède. En d’autres termes : le format A3 égal deux fois le format A4 qui, lui-même, est deux fois plus grand que le format A5. Il en va de même avec le format B. Cela explique au passage pourquoi le format A4 mesure 21 x 29,7 cm et pas 21 x 30 cm.

    Les formats de texte

    Jusque dans les années 1990, il y avait un nombre très important d’outils et de formats de textes. Writer de LibreOffice, d’après mes comptes, peut ouvrir jusqu’à quarante-quatre formats de fichier différents, hors modèles et hors web, mais n’enregistre que dans des formats qui sont ceux encore utilisés à l’heure actuelle. Ce qui réduit la liste à treize formats incluant les modèles et l’HTML.

    Sur cette frise chronologique, on a, en haut, des formats de texte avec leur date de naissance plus ou moins approximative et, en dessous, des langages de balisage avec leur date de naissance également.

    Formats de texte et langages de balisage
    Les formats de texte : 1977 Texte brut, 1987-2007 RTF, 1990-2007 DOC, 2005 ODT, 2007 DOCX. Ils ont été choisis parce qu’ils sont les plus connus, voire, les plus utilisés. Dans cette liste deux formats ne sont plus maintenus, les formats RTF et DOC. Mais il existe encore des amas de fichiers dans ces deux formats.

    Le texte brut, .txt

    Le texte brut, nait à une date imprécise. Probablement vers la fin des années 1950 ou au début des années 1960. Le premier RFC3 qui définit un standard de protocole pour des messages en texte brut (Standard for the Format of Arpa Network Text Messages) date de 1977, il porte le numéro 733 et a été rédigé par l’agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA pour Defense Advanced Research Projects Agency).

    Au début, le format n’acceptait que l’Ascii, à savoir les vingt-six lettres de l’alphabet, les chiffres, les ponctuations de base et les caractères de commande Ascii. Ce qui en fait un format simple, mais très pauvre. L’Ascii est codé sur 7 bits, ce qui ne permet d’avoir que cent-vingt-huit caractères, en fait quatre-vingt-dix imprimables et trente-huit pour les codes de commande4. Il accepte, depuis, l’Unicode. Depuis quand ? Difficile à préciser, mais la première mention d’Unicode qui figure sur le site rfc-editor remonte à juillet 1994 (en), RFC 1641, à titre expérimental. On peut supposer, en tout cas, que le consortium Unicode qui réunit la fine fleur de l’informatique a dû très tôt faire en sorte que son standard puisse être accepté dans le format texte brut.

    Ce format se révèle assez vite insuffisant de part sa simplicité même, confinant à la pauvreté : pas d’enrichissement typographique, pas de notion de style ni de hiérarchie des paragraphes, pas de possibilité d’avoir des images. Il est, de fait, plutôt inférieur à ce que l’on peut avoir sur du papier. Il reste néanmoins très utilisé et par toutes les applications qui traitent du texte : éditeurs de texte, bureautique, etc. Il a pour lui l’avantage d’être simple, léger et interopérable. C’est le format, par exemple, avec lequel la BnF Gallica délivre les documents « bruts de numérisation » (il faut copier-coller le texte ailleurs pour le garder et le retravailler), et c’est, bien évidemment, celui des RFC.

    Il y a des personnes qui recommandent de conserver le texte en texte brut, compte tenu des limitations du format, ce n’est pas franchement conseillé pour des documents un peu complexes étant donné qu’il y aura énormément de pertes d’information.

    Le RTF

    En 1987, Microsoft lance le Rich Text Format (RTF) qui permettait d’avoir du texte « enrichi » avec des attributs : gras, italique, souligné et de dépasser le cadre du texte brut. C’est un format qui a été pendant un certain temps, un standard d’échange de fait pour ce type de fichiers. Il était au moins lu par beaucoup de logiciels sur nombre de systèmes d’exploitation. C’était un format pratique d’échange, notamment à une époque où le PDF n’était pas encore un format ouvert et ne pouvait être généré que via le (cher) logiciel d’Adobe. Et aussi parce que c’était l’époque de la « grande démocratisation » de l’informatique, et, qu’à vrai dire, les utilisateurices finaux ne savaient pas trop comment, surtout sous quelle forme et ce qui se passait quand on échangeait des fichiers.

    Aussi pratique que soit le format RTF, outre son absence de légèreté, il était néanmoins très limité : pas de texte structuré autrement que sur un plan purement visuel, par exemple. Microsoft arrêtera de le maintenir en 2008 (il aura tenu vingt ans tout de même !). C’est donc un format mort.

    Le .doc, un format propriétaire incontournable

    Quand Microsoft lance sa suite bureautique dans les années 1990 (la date sur la chronologie n’est pas tout à fait exacte), il adopte pour le traitement de texte, Word, l’extension .doc qui avait été aussi celle de WordPerfect. Word avait pour lui de montrer le rendu du texte immédiatement : le fameux WYSIWYG pour « What you see is what you get » (ce que vous voyez est ce que vous obtenez).

    La suite finit par devenir quasiment incontournable et le format DOC de Word devenir un « standard de fait ». Microsoft abandonnera le DOC en 2007 pour le DOCX basé sur l’OpenOfficeXML. On produira encore longtemps après des fichiers en .doc en vertu du « tout le monde n’a pas la version de MsOffice 2007 ». On trouve encore sur internet des modèles de fichiers à ce format à télécharger.

    Il était reproché au format son poids, lourd, des problèmes de confidentialité (on pouvait, par exemple, retrouver du texte effacé avant l’enregistrement ou le modèle de l’imprimante5) et sa faiblesse devant les virus. Et, bien entendu, c’était un format propriétaire et pas interopérable. Un autre défaut majeur du format était qu’il était modifié à chaque nouvelle version de Word ce qui impliquait de devoir acheter la nouvelle version du logiciel pour pouvoir travailler sur les nouveaux fichiers en .doc.

    Microsoft délivrera les sources du format en 2006, mais les spécifications semblent ne plus figurer sur le site de la firme. Le code source de la version d’origine de Word, quant à lui, a été rendu public et versé musée américain de l’histoire de l’ordinateur (en).

    Le .doc peut encore être ouvert et travaillé d’un grand nombre de logiciels. Abiword par exemple ouvre les .doc mais pas les .docx. En revanche, il est de moins en moins possible de générer des fichiers à ce format, et c’est une bonne chose. On ne saurait que trop vous suggérer de transformer tous les fichiers en .doc qui traîneraient encore dans vos ordinateurs en ODT (ou de faire le ménage). Il en va de même pour le format de modèle .dot.

    L’ODT : un format ouvert

    En 2005 apparaît un format bien intéressant : le format ODT, qui est une des composantes du plus général OpenDocument Format (ODF) avec le O d’Open, le D de Document et le T de Texte, l’extension OTT étant pour les modèles avec le premier T pour Template (modèle en anglais). L’ODF est géré par le consortium OASIS, pour Organization for the Advancement of Structured Information Standards (Organisation pour l’avancement des normes d’informations structurées).

    OASIS est une structure à but non-lucratif autorisée par l’ISO (International Standard Organization, l’organisation dont l’objectif social est l’élaboration et la publication de normes mondiales de produits et services), à publier des standards dont les spécifications sont publiquement disponibles sans passer par les fourches caudines de l’ISO. Le consortium a été créé en 1993, il s’appelait à l’époque SGML Open. Il était constitué de fournisseurs et d’utilisateurs d’outils informatique, son but était le développement de lignes directrices pour l’interopérabilité de logiciels utilisant le langage de balisage SGML. Il change de nom en 1998 pour devenir OASIS qui reflète mieux les travaux du consortium. Parmi les cent-seize membres (l’adhésion est payante) : à peu près toutes les grandes entreprises de l’informatique américaine et quelques chinoises ou japonaises (Alibaba, Hitachi, Huawei, Fujitsu…) mais aussi des organismes tels que le Parlement européen, l’Office des publications européennes, le Ministère français de l’Intérieur, le FBI, des universités (Brno, Milan, Luxembourg, Oslo, Westminster, MIT, etc.), la Biblioteca del Congreso Nacional du Chili, TheDocumentFoundation, etc. Il existe en outre une fondation européenne à but non lucratif OASIS Open Europe (en) affiliée au consortium et dont l’objectif est de soutenir le rôle de l’Europe dans le développement de l’open source et des normes ouvertes.

    La version 1.0 du format OpenDocument (ODF) pour les applications bureautiques a été approuvée le 1er mai 2005 à l’unanimité des soixante-dix-huit membres ayant voté. La version 1.0 des directives pour l’accessibilité du format ODF, quant à elle a été approuvée à l’unanimité des onze membres ayant voté le 1ᵉʳ mai 2008. La dernière version du format ODF est la 1.3 (en), approuvée le 27 avril 2021. LibreOffice l’a intégré à partir des versions 7, pratiquement à la sortie de la norme, c’est le format d’enregistrement par défaut. La norme ODF 1.3 a mis notamment l’accent sur la signature et le chiffrage des documents.

    Le format ODF est basé sur le XML. C’est un fichier « compressé » qui en contient plusieurs6 :

    • le fichier meta.xml contient des informations au sujet du document (l’auteur, la date de la dernière sauvegarde),
    • le fichier styles.xml contient les styles utilisés dans le document,
    • le fichier content.xml contient le contenu principal du document (texte, tableaux, éléments graphiques…),
    • le fichier settings.xml, en général spécifique à une application, contient certains paramètres tels que l’imprimante sélectionnée…,
    • les fichiers META-INF/manifest.xml contiennent des informations supplémentaires sur les autres fichiers (comme le type MIME ou le chiffrement).

    Plus des dossiers : Pictures, Thumbnails, etc.

    Ce format est le format natif notamment de LibreOffice, OpenOffice7, Calligra, Collabora Online, GoogleDocs, Zoho, il est aussi ouvert, travaillé et enregistré par des logiciels tels que MsOffice depuis 2007 (2016 pour la version pour MacOS), Office365, OnlyOffice ou AbiWord (listes non limitatives).

    L’une de ses très grandes forces est, qu’à l’instar du format HTML, toute la mise en forme repose sur des styles. Ce qui rend très évolutifs et adaptables les documents au format ODT (pour peu qu’ils le soient avec un logiciel qui le gère bien).

    En France, le format ODF est le seul format bureautique recommandé par le référentiel général d’interopérabilité. Le format ODT étant mentionné comme format à privilégier par nombre d’administrations de par le monde.

    Le format DOCX et son OOXML

    L’année 2007 est celle qui « révolutionne » la suite bureautique de Microsoft. En effet, la firme abandonne les vieux formats pour en adopter des nouveaux basés sur le XML d’où le X de l’extension. Mais pas n’importe quel XML, le XML maison appelé OfficeOpenXML (OOXML pour faire court). Il est fort probable que, ce faisant, l’idée était de court-circuiter le standard ODF. Microsoft a d’ailleurs livré une guerre féroce pour que son OOXML soit accepté par l’ISO en s’y reprenant à deux fois. La norme, adoptée le 17 aout 2008, porte le numéro ISO/IEC DIS 29500. Il est possible (probable ?) également que, Word étant ce qu’il est, se baser sur le XML de l’ODT aurait vraisemblablement nécessité un grand travail de refonte du logiciel. Il existe deux « variantes » de DOCX, le premier, celui de la version 2007 et celui de 2010. En effet, la norme ISO/IEC DIS 29500 n’est pas compatible avec Office 2007.

    Sur le plan technique, il est reproché à l’OOXML sa complexité qui en rend difficile la mise en œuvre. À tel point qu’il se dit que Microsoft lui-même ne l’implémente pas correctement. La dernière version d’OOXML est actuellement la référence ISO/IEC 29500-1:2016 (en) de novembre 2016 (elle fait 5024 pages).

    Sur le plan juridique, le caractère libre de la norme est flou, il en ressort une certaine instabilité sur ce plan. Avec les spécifications, Microsoft a distribué :

    un document promettant de ne pas poursuivre les auteurs de l’utilisation d’Office Open XML dans un autre logiciel que ceux de Microsoft. Cette promesse de non-poursuite elle-même laisse certains flous, notamment :
    • s’appliquant à la norme ECMA en l’état, s’applique-t-elle à une éventuelle version finale de l’ISO ?
    • s’applique-t-elle à tous les brevets logiciels nécessaires à la mise en œuvre de la norme ?
    • s’applique-t-elle également aux extensions du format OOXML ?
    La licence d’utilisation de OpenXML est incompatible avec les programmes sous la licence GPL.8

    À l’instar des fichiers ODF, le DOCX est un fichier compressé qui en contient plusieurs. On en trouvera l’anatomie (en) par exemple sur le site Office Open XML (en).9

    Il est actuellement ouvert, voire travaillé et enregistré, de la plupart des suites bureautiques.

    Des langages de balisages

    Parler des formats de texte sans évoquer les langages de balisage serait assez inepte puisque les formats modernes sont basés dessus. Pour rappel, un langage de balisage est un langage servant à définir et à structurer les informations dans un document.

    Il en existe de nombreux, mais on n’évoquera que ceux qui semblent les plus connus ou les plus utilisés.

    TeX le grand ancien

    TeX fait figure de grand ancien, puisque la première version du langage de balisage date de 1978. Cela dit, on devrait peut-être plutôt parler « d’écosystème » car c’est à la fois un format, le langage de balisage utilisé par LaTeX et un logiciel libre de composition. TeX a été créé par Donald E. Knuth, professeur émérite à l’Université de Stanford et considéré comme l’un des pionniers de l’algorithmique. L’objectif de Donald E. Knuth en créant TeX était d’avoir des documents scientifiques et techniques de bonne qualité typographique, ce qu’il n’était pas possible d’obtenir avec les logiciels d’édition de l’époque. Le principe du langage TeX est la séparation du contenu de et la forme, ce qui était innovant.

    TeX est complété par LaTeX qui est « un ensemble de macros permettant de faire beaucoup de choses »10, et, bien sûr, par le langage de composition de polices vectorielles Metafont. LaTeX a été développé par Leslie Lamport. La première version est sortie en 1983.

    Ce n’est pas un traitement de texte, l’idée étant que l’auteur ou l’autrice :

    puisse mettre son énergie à rédiger le contenu sans être distrait par l’apparence de son document. En écrivant en langage LaTeX, l’utilisateur doit donc définir sémantiquement le contenu de son document plutôt que visuellement. DMS, Université de Montréal.

    On peut générer des fichiers TeX soit directement avec un éditeur de texte, soit avec des logiciels comme Lyx ou encore Overleaf qui est un éditeur LaTeX en ligne et collaboratif. Mais, pour en voir le rendu, il faudra soit faire un PDF, si on utilise un éditeur de texte, soit passer par le visualiseur, quand il existe, dans un logiciel tel que Lyx.

    À ma connaissance la plupart des suites bureautiques ne l’acceptent pas, pas plus que Calibre d’ailleurs.

    La dernière version de TeX, 3,143.141592653 date de janvier 2021. Le format est géré par le groupe des utilisateurs de TeX ou TUG (en). LaTeX quant à lui est géré par le projet LaTeX (en). La dernière version date de juin 2024.

    Le SGML et ses petits

    Le SGML, S pour Standard, G pour Generalized, M pour Markup et L pour Langage (langage de balisage généralisé normalisé) possède le numéro de norme ISO 8879:1986. 1986 étant l’année d’obtention du numéro ISO, la première version du SGML étant sortie en 1978. Produit de l’industrie de l’édition, il a adopté, comme TeX, le principe de la séparation complète du fond et de la forme. C’est, en fait, une norme permettant de définir des langages de balisage génériques pour des documents. SGML sera, dès 1984, le format standard des publications officielles des Communautés européennes.

    Ce qui caractérise un document SGML : il doit posséder une « définition du type de document » (DTD ou doctype en anglais). Cette DTD sert à indiquer la structure du document. Et, évidemment le système de balises que l’on va retrouver chez les membres de la famille.

    HTML, sans lequel, possiblement, LinuxFr.org ne serait pas

    Le langage HTML, pour HyperText Markup Language, est un langage de balisage pour l’hypertexte, cette fonctionnalité qui permet de naviguer sur internet. Il a été créé, ou plutôt lancé au début des années 1990 par Tim Berners-Lee qui en a profité pour concevoir au passage la forme des adresses Web que nous connaissons (les URL) et le protocole de communication HTTP.

    Le format HTML est géré par le World Wide Web Consortium (W3C) fondé en 1994 par Tim Berners-Lee. L’objectif du W3C : émettre des normes et des recommandations pour le web.

    La première version de HTML était très limitée : cela n’allait pas plus loin que la structure du texte avec les balises de titres et de listes, et les liens hypertexte.

    En 1999, sort la version 4 (en) qui deviendra une norme ISO en 2000. La norme HTML 4 supporte pleinement le langage de mise en forme CSS (Cascading Style Sheet ou feuilles de style en cascade). Le HTML 4 existe en trois variantes, si on peut dire :

    • le HTML strict qui exclut les éléments de « présentation » puisque qu’il revient au CSS de faire le travail de mise en forme,
    • le HTML transitionnel accepte quelques balises de présentation obsolètes héritées du HTML 3,
    • frameset qui normalise les jeux de cadre, les «frames ».

    La dernière version de HTML est le HTML 5 publié en 2012. Il ne remplace pas le HTML 4.1 : les deux standards coexistent. HTML 5 apporte en plus des fonctionnalités d’animations complexes, multimédia avec de l’audio et de la vidéo, etc. jusque-là assurées notamment par le logiciel privateur Flash. HTML 5 s’est aussi éloigné du SGML.

    XML le futur du HTML

    C’est, en tout cas, ainsi que s’intitulait en 1998 un article (en) de Todd Freter (en) directeur de programme chez Sun Microsystem. Défini comme un sous-ensemble de SGML, « le XML a été conçu pour être facile à mettre en œuvre et interopérable avec SGML et HTML »11. De fait il y a un tronc commun de balises entre HTML et XML. L’une des différences fondamentales entre les deux est qu’il est possible de définir ses propres balises avec XML, mais pas avec HTML.

    XML (eXtensible Markup Language) a été développé par un groupe de travail piloté par le W3C à partir de 1996, avec, comme président, Jon Bosak (en) de Sun Microsystems. Les objectifs, à sa sortie en 1998, étaient les suivants selon la Recommandation du W3C du 10 février 1998 :

    1. XML devrait pouvoir être utilisé sans difficulté sur Internet ;
    2. XML devrait soutenir une grande variété d’applications ;
    3. XML devra être compatible avec SGML ;
    4. Il devrait être facile d’écrire des programmes traitant les documents XML ;
    5. Le nombre d’options dans XML doit être réduit au minimum, idéalement à aucune ;
    6. Les documents XML devraient être lisibles par l’homme et raisonnablement clairs ;
    7. La conception de XML devrait être préparée rapidement ;
    8. La conception de XML sera formelle et concise ;
    9. Il devrait être facile de créer des documents XML ;
    10. La concision dans le balisage de XML est de peu d’importance.

    Qu’en est-il aujourd’hui de ces principes ?

    En fonction de la syntaxe XML du document, s’il est transmis avec le type MIME text/html, il est vu par les navigateurs comme un fichier HTML. En revanche, s’il est transmis avec un type XML MIME, il sera traité comme un document XML. Dans le deuxième cas de figure, des erreurs de syntaxe même mineures empêcheront un document étiqueté XML d’être correctement restitué alors qu’elles seraient ignorées dans la syntaxe HTML. L’objectif 1, n’est donc pas atteint et XML ne remplace définitivement pas HTML. En revanche, XML est effectivement très utilisé : outre les formats ODF et OOXML, c’est le langage sur lequel est basé le format SVG (Scalable Vector Graphics, ou, en français graphique vectoriel adaptable) et c’est le format de référence pour l’échange de données. Mais, pour ce qui est de la lisibilité du format par des yeux humains, elle n’est pas toujours au rendez-vous.

    XML est maintenu par le W3C. La dernière version (en) porte le numéro 1.1, elle est sortie le 29 septembre 2006.

    Langages de balisage léger

    Les langages de balisage léger sont conçus pour être facile à utiliser avec un éditeur de texte. La syntaxe en est simple.

    Le MarkDown, peut-être le plus connu d’entre eux, a été créé en 2004 par le programmeur américain John Gruber; aidé d’Aaron Swartz. Il n’a pas subi d’évolution importante depuis. En revanche, il en existe des variantes. John Gruber le définit comme :

    un outil de conversion de texte en HTML destiné à la rédaction Web. Markdown vous permet d’écrire en utilisant un format de texte brut facile à lire et à écrire, puis de le convertir en XHTML (ou HTML) structurellement valide. Daring Fireball (en).

    Pour en savoir plus sur la syntaxe MarkDown, on peut, très profitablement, se référer au wiki de LinuxFr.org.

    Il en existe d’autres comme txt2tags créé en 2001 ou encore AsciiDoc (en) dont la première version date de 2002.
    Txt2tags est est un logiciel générateur de documents écrit en Python et qui utilise un langage de balisage léger comme source. Quand à AsciiDoc il se veut un langage particulièrement adapté à la rédaction de documentations techniques. Il existe aussi le langage de balisage du CMS ( gestion de contenu web) SPIP, né en 2001.

    L’archivage et la conservation des textes

    Il est ici, évidemment question des formats d’archivage des textes, avec ou sans images, tableaux, formules de mathématiques, etc. Avant d’aborder cette question : une définition s’impose. Il ne s’agit pas des formats dits d’archives de type .zip, .rar, .tar etc. Archiver les textes c’est, dans ce contexte, pouvoir les conserver et y accéder sans avoir besoin de l’application qui a servi à les générer. Et ce soit en conservant la mise en page d’origine, comme pour le PDF, soit en laissant à l’outil de lecture la main pour la mise en page. Chaque format a ses spécificités. Mais de toute façon :

    un bon format de préservation, c’est un bon format tout court. Outils open source nombreux, métadonnées internes bien foutues, démarche collective de normalisation… Bertrand Caron, archiviste numérique à la BnF, janvier 2024.

    EPUB

    L’EPUB, pour Electronic PUBlication, est un format de document numérique qui n’est pas destiné à l’impression. L’une de ses spécificités est, notamment, de laisser à l’utilisatrice ou l’utilisateur le choix du rendu du fichier. Il existe, toutefois, un mode « fixed-layout » qui fige la mise en forme de l’EPUB. Ce mode a été conçu pour les publications qui nécessitent que la mise en page soit respectée, comme certaines publications scolaires. Mais cela réclame une mise en page adaptée aux tailles des écrans des appareils de lecture.

    EPUB a succédé au format OeB (Open eBook). Au départ, géré par l’International Digital Publishing Forum (IDPF) qui sera intégré au W3C en 2017. La première version sort en 2007, suivie, en 2010 par l’EPUB2 et, en 2011, par l’EPUB3. Il a été très vite adopté. Aujourd’hui les deux versions coexistent, l’EPUB2 prédominant encore sur l’EPUB3. Le format est basé sur XML et sur HTML. Un fichier EPUB est un fichier zip qui contient plusieurs fichiers et répertoires dont un dossier META-INF qui contient un fichier container.xml, ce dossier n’apparait pas quand on génère un fichier à partir de Sigil d’ailleurs. Les fichiers de texte sont au format XHTML.

    Qu’apporte l’EPUB3 par rapport à l’EPUB2 ? Les évolutions concernent principalement l’accessibilité et l’intégration de contenus audio ou vidéo. Ainsi les formules de mathématiques qui, en EPUB2 sont converties en images, donc illisibles sans yeux, sont gardées en tant que telles avec EPUB3. Les liseuses ne supportent pas forcément toutes les fonctions, notamment multimédias.

    Il est possible d’y ajouter différents types de marquage ou de verrous : les DRM Adobe, chères et complexes, les DRM LCP, très pratiques pour le prêt des livres en bibliothèque ou encore des filigranes qui n’imposent aucune limitation aux EPUB. L’apposition d’une DRM a un EPUB est, en principe, une décision éditoriale. Il semble néanmoins que certaines librairies éprouvent le besoin d’en rajouter. Il convient donc d’être vigilant quand on achète un EPUB si on veut éviter d’avoir un livre avec une DRM. Le livre numérique représente 10,1 % du chiffre d’affaires de l’édition française en 2023, ce qui inclut les EPUB et les PDF.

    La version la plus récente du format EPUB et l’EPUB3.3 sortie en mai 2023. Elle est devenue une Recommandation W3C (en).

    PDF

    L’objectif du format PDF a contrario de celui de l’EPUB est le respect de la mise en page du fichier qui a servi à le générer. De ce fait, il n’est pas très lisible sur une liseuse ou sur un téléphone.

    La naissance du PDF remonte à 1991 et elle est due à John Warnock cofondateur d’Adobe. La première version de ce format est sortie en 1992. À l’époque c’était assez fou de pouvoir accéder à un fichier avec sa mise en page d’origine sans qu’il soit nécessaire d’avoir l’application qui avait servi à le générer. Il deviendra un standard ouvert géré par l’ISO en 2008, numéro ISO 32000.

    En fait il n’existe pas un, mais plusieurs formats PDF dont :

    • PDF/A pour l’archivage,
    • PDF/E pour les documents techniques,
    • PDF/X pour l’impression,
    • PDF/UA pour l’accessibilité universelle,
    • ou encore des formulaires FDF.

    La version PDF/A-3 permet d’incorporer le fichier d’origine au PDF : dans l’export PDF de LibreOffice, cela s’appelle un PDF hybride. Cela donne un fichier qui pèse deux fois plus lourd, grosso modo, minus le poids des polices embarquées, que le PDF « simple ». Et, si on ouvre le PDF à partir de l’application qui a servi à le créer, ou si on clique sur « Cliquer pour les afficher » (ou équivalent) dans un lecteur de PDF qui le permet, ici Okular, on ouvre le fichier d’origine. Mais, évidemment, quand on le modifie ça ne modifie pas le PDF. Il faut soit générer un nouveau PDF soit l’écraser.

    À savoir, il n’y a que quatorze polices standard PDF, en fait seulement cinq fontes différentes avec leurs variantes, gras, italiques : Courrier, Helvetica, Times Roman, Symbol et Zapf Dingbats. Il est donc très important, quand on génère un PDF d’incorporer les polices au fichier à condition que cela soit permis par la licence des polices. Pour ne pas alourdir le fichier, il est suggéré de n’incorporer que les polices utilisées dans le document. Avec LibreOffice, vous pouvez configurer cela soit en générant le PDF, soit, de préférence, la première fois que vous enregistrez le fichier, c’est dans l’onglet « Police » des propriétés dudit fichier. Si vous utilisez un modèle, la case peut avoir été cochée dans le modèle et il ne sera pas nécessaire de le faire.

    Kurinto une histoire de chasses

    La chasse, en typographie, est l’encombrement d’un caractère : largeur plus approche (espace autour). Pour un même corps de caractère (sa hauteur), elle peut varier selon les polices, ce qui, évidemment, peut changer, voire, chambouler, complètement un document créé avec une police et pour lequel on a changé la typographie. La collection de polices Kurinto (en) a été dessinée à la fois pour couvrir un large éventail de langues et de systèmes d’écriture et dans l’optique de pouvoir remplapcer les polices Microsoft avec des glyphes qui ont la même chasse.

    Si vous cherchez des polices au dessin élégant pour remplacer des fontes comme le couple Arial/Times New Roman, avoir aussi des typographies à chasse fixe ou légèrement fantaisie, l’ensemble de polices Kurinto est un bon choix qui offre en prime une bonne cohérence entre les diverses polices. Elles sont sous licence SIL.

    Déclinaison des noms des polices Kurinto permettant de voir leurs chasses respectives

    Les textes et documents qui ont servi à alimenter cette dépêche

    Les références sont données à peu près dans leur ordre d’apparition dans le texte. Ils sont tous accessibles en ligne et, de préférence, en français. Volontairement, il y a un minimum de références à Wikipédia. Ce n’est pas tout à fait exhaustif, mais ça vous fera déjà pas mal de lecture. Par exemple, je n’ai pas cité le blog de Stéphane Bortzmeyer qui m’a bien servi à défricher le terrain.

    Les formats matériels

    • Sur les rouleaux notamment leur rangement. Le site Rotulus est consacré aux rouleaux médiévaux.
    • Guide pratique du compositeur d’imprimerie, Théotiste Lefèvre, un guide considéré longtemps comme une, si pas LA, référence en matière de typographie et d’imprimerie. Paru en 1855, il fera l’objet de multiples éditions, les dernières en 2000. Aujourd’hui encore, ses pages sur la typographie peuvent servir de références. Théotiste Lefèvre était le fils d’un apprenti compositeur. Il commencera comme ouvrier en imprimerie pour devenir une figure clé du secteur. Sa fille deviendra correctrice. La version du guide donnée en téléchargement sur le site archive.org est d’assez mauvaise qualité. De toute façon, avec le texte brut ou la piètre qualité de la reconnaissance des caractères on perd absolument tout ce qui fait l’intérêt du livre qui donne beaucoup d’exemples.
    • Sur les formats A. Le site donne les dimensions des feuilles de papier en centimètres et en pixels.

    Les formats numériques (texte et archivage)

    La police

    Postambule

    La prochaine dépêche de la série devrait être moins longue (pas difficile) et portera sur le code avant Unicode. Elle parlera donc aussi de football. Comme toujours, vos suggestions sont appréciées.


    1. MOLINIER A. « Les manuscrits et les miniatures », BnF Gallica: Librairie Hachette, 1892. Disponible sur : BnF Gallica en PDF ou en texte brut. 

    2. L’exemple est reproduit à partir du petit guide de Charles-Lucien Huard La Typographie

    3. Pour rappel, un RFC (Request For Comments) est un document qui définit les normes techniques sur les lesquelles s’appuient le réseau Internet

    4. ANDRÉ Jacques, « Caractères, codage et normalization. De Chappe à Unicode », Document numérique, 2002/3-4 (Vol. 6), p. 13-49. DOI : 10.3166/dn.6.3-4.13-49.

    5. Les formats de texte, archives. 

    6. Wiki de LibreOffice

    7. À noter qu’OpenOffice, compte tenu de son absence d’évolution ne supporte pas la norme ODF 1.3

    8. Office Open XML – Définition

    9. Pour tout dire, mon gestionnaire d’archives Engrampa est incapable d’ouvrir un fichier .docx et l’explication du site, qui n’est pas un site officiel, me semble très touffue. 

    10. Littéralement : « set of macros to let you do many things ».What is the difference between TeX and LaTeX? (en)

    11. Langage de balisage extensible (XML) 1.0, Recommandation du W3C, 10 février 1998. 

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    L’Union Européenne doit poursuivre le financement des logiciels libres

    16 juillet 2024 à 21:50

    De nombreux projets de logiciel libre (*) bénéficient du programme de financement européen Next Generation Internet (NGI). Or celui-ci est en danger. Pour prendre conscience de l'effet éventuel, il suffit de se rappeler que ce programme est fréquemment mentionné dans de nombreuses conférences du Libre, associé à de nombreux projets communautaires et relié à des éléments libres essentiels (voir l'étiquette next_generation_internet et la liste des signataires).

    (*) ce n'est le cas de LinuxFr.org et cela ne change rien à notre propos.

    Pour tous les projets libres bénéficiant de ce précieux soutien, l'association LinuxFr signe la lettre publique ci-dessous, et vous invite à contacter vos parlementaires pour rappeler l'importance du programme et le pérenniser.

    Cette lettre a été publiée initialement par les petites singularités. Si vous souhaitez la signer, merci de la publier sur votre site et de compléter le tableau. Au moment de notre signature, il comprend les petites singularités, John Livingston, Inventaire, CryptPad, Acoeuro, Fedicat, Fidus Writer, French Data Network, Framasoft, Code for France, YunoHost, Deuxfleurs, Parinux, Club Linux Nord-Pas de Calais, OW2, Radically Open Security, multi, Spare Cores, Iloth, Tetaneutral.net, OpenStreetMap France, SocialHub ActivityPub Community, Interpeer Project, VerifAI project, WordPress Francophone (WPFR), Restoration.software, Librecast Project, Open Knowledge Foundation, NextGraph.

      Sommaire

      Lettre ouverte à la Commission Européenne

      Depuis 2020, les programmes Next Generation Internet (NGI), sous-branche du programme Horizon Europe de la Commission Européenne financent en cascade (notamment, via les appels de NLnet) le logiciel libre en Europe. Cette année, à la lecture du brouillon du Programme de Travail de Horizon Europe détaillant les programmes de financement de la commission européenne pour 2025, nous nous apercevons que les programmes Next Generation Internet ne sont plus mentionnés dans le Cluster 4.

      Les programmes NGI ont démontré leur force et leur importance dans le soutien à l'infrastructure logicielle européenne, formant un instrument générique de financement des communs numériques qui doivent être rendus accessibles dans la durée. Nous sommes dans l'incompréhension face à cette transformation, d'autant plus que le fonctionnement de NGI est efficace et économique puisqu'il soutient l'ensemble des projets de logiciel libre des plus petites initiatives aux mieux assises. La diversité de cet écosystème fait la grande force de l'innovation technologique européenne et le maintien de l'initiative NGI pour former un soutien structurel à ces projets logiciels, qui sont au cœur de l'innovation mondiale, permet de garantir la souveraineté d'une infrastructure européenne. Contrairement à la perception courante, les innovations techniques sont issues des communautés de programmeurs européens plutôt que nord-américains, et le plus souvent issues de structures de taille réduite.

      Le Cluster 4 allouait 27.00 millions d'euros au service de :

      • "Human centric Internet aligned with values and principles commonly shared in Europe" ;
      • "A flourishing internet, based on common building blocks created within NGI, that enables better control of our digital life" ;
      • "A structured eco-system of talented contributors driving the creation of new internet commons and the evolution of existing internet commons".

      Au nom de ces enjeux, ce sont plus de 500 projets qui ont reçu un financement NGI0 dans les 5 premières années d'exercice, ainsi que plus de 18 organisations collaborant à faire vivre ces consortia européens.

      NGI contribue à un vaste écosystème puisque la plupart du budget est dévolu au financement de tierces parties par le biais des appels ouverts (open calls). Ils structurent des communs qui recouvrent l'ensemble de l'Internet, du matériel aux applications d'intégration verticale en passant par la virtualisation, les protocoles, les systèmes d'exploitation, les identités électroniques ou la supervision du trafic de données. Ce financement des tierces parties n'est pas renouvelé dans le programme actuel, ce qui laissera de nombreux projets sans ressources adéquates pour la recherche et l'innovation en Europe.

      Par ailleurs, NGI permet des échanges et des collaborations à travers tous les pays de la zone euro et aussi avec les widening countries 1, ce qui est actuellement une réussite tout autant qu’un progrès en cours, comme le fut le programme Erasmus avant nous. NGI est aussi une initiative qui participe à l’ouverture et à l’entretien de relation sur un temps plus long que les financements de projets. NGI encourage également à l'implémentation des projets financés par le biais de pilotes, et soutient la collaboration au sein des initiatives, ainsi que l'identification et la réutilisation d'éléments communs au travers des projets, l'interopérabilité notamment des systèmes d'identification, et la mise en place de modèles de développement intégrant les autres sources de financements aux différentes échelles en Europe.

      Alors que les États-Unis d’Amérique, la Chine ou la Russie déploient des moyens publics et privés colossaux pour développer des logiciels et infrastructures captant massivement les données des consommateurs, l’Union Européenne ne peut pas se permettre ce renoncement. Les logiciels libres et open source tels que soutenus par les projets NGI depuis 2020 sont, par construction, à l’opposée des potentiels vecteurs d’ingérence étrangère. Ils permettent de conserver localement les données et de favoriser une économie et des savoirs-faire à l’échelle communautaire, tout en permettant à la fois une collaboration internationale. Ceci est d’autant plus indispensable dans le contexte géopolitique que nous connaissons actuellement. L’enjeu de la souveraineté technologique y est prépondérant et le logiciel libre permet d’y répondre sans renier la nécessité d’œuvrer pour la paix et la citoyenneté dans l’ensemble du monde numérique.

      Dans ces perspectives, nous vous demandons urgemment de réclamer la préservation du programme NGI dans le programme de financement 2025.


      1. Tels que définis par Horizon Europe, les États Membres élargis sont la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Les pays associés élargies (sous conditions d’un accord d’association) l’Albanie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, les Îles Féroé, la Géorgie, le Kosovo, la Moldavie, le Monténégro, le Maroc, la Macédoine du Nord, la Serbie, la Tunisie, la Turquie et l’Ukraine. Les régions élargies d’outre-mer sont: la Guadeloupe, la Guyane Française, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Les Açores, Madère, les Îles Canaries. 

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      ? Revue de presse — juillet 2024

      L’été est là, ainsi que la version estivale de vos magazines préférés. Voici donc un petit panorama, forcément subjectif et parti{e,a}l, de la presse papier sortie récemment.

      Image une de Journal

      Les nouveautés de juillet 2024 :

      • GNU/Linux Magazine France no 270 crée un émulateur avec l’API Libretro, que s’appelerio « cores » ; Ce numéro est aussi une nouvelle formule. Enfin plutôt un retour aux sources avec cette nouvelle devise en haut du magazine : « Le code est libre, le code est beau » qui devrait rappeler certains souvenirs aux plus vénérables d’entre nous. Et enfin l’arrivée de la coloration syntaxique dans les bouts de code publiés !
      • Linux Pratique no 144 audite la sécurité de votre système avec Lynis ;
      • MISC magazine no 134 contourne un mécanisme de supervision des EDR via les appels système directs et indirects ;
      • MISC hors-série no 29 s’intéresse à la sécurité d’un point de vue radiocommunications ;
      • Hackable no 55 vous propose de réaliser un ordinateur 8 bits complet en VHDL.

      Les sommaires des numéros sortis depuis la précédente revue de presse

      Mosaïque des couvertures GLMF 270 Mosaïque des couvertures LP144
      Mosaïque des couvertures MISC134 Mosaïque des couvertures HK55 Mosaïque des couvertures MISC HS 29

      GNU/Linux Magazine numéro 270

      Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

      • Trente ans d’open source… pour en arriver là ;
      • Créer un émulateur avec l’API Libretro ;
      • Le temps sous Linux - deuxième volet ;
      • Les codes fantastiques : rembourrage ;
      • NetBSD et Boot PVH : en cours d’étude…
      • Une histoire des piles et de leur protection.

      Linux Pratique numéro 144

      Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

      • JAN : tirez parti de votre IA open source ;
      • Écrire des tests unitaires orientés systèmes et services avec Testinfra ;
      • Réaliser un audit de sécurité avec Lynis ;
      • ntfy.sh : installez un service de notification pour suivre les événements de votre SI ;
      • Maintenance d’une instance PostgreSQL ;
      • Les commandes liées au temps ;
      • Comprendre jq, l’expert du traitement JSON.

      MISC Magazine numéro 134

      Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

      • 10 ans de NoLimitSecu
      • Contournement d’un mécanisme de supervision des EDR via les appels système directs et indirects ;
      • Démystification du reverse-engineering d’applications Android ;
      • Techniques des injections de prompt, un nouvel eldorado de menaces dirigées vers l’IA ;
      • CVE-2022-21340 : ou comment ouvrir les JAR sans en mettre partout ;
      • Comment débuter l’analyse d’une famille de malwares ;
      • Registre privé Docker : s’attaquer au cycle de développement d’une application ;
      • Délégation d'autorisation avec les jetons Biscuit.

      MISC hors‑série numéro 29

      Au sommaire de ce numéro hors-série de juin — juillet 2024 :

      • Entretien avec Martien Untersinger, auteur de « Espionner, mentir, détruire – Comment le cyberespace est devenu un champ de bataille »
      • Analyse des firmwares FortiGate
      • Dossier : Sécurité & Radiocommunications
        • Mon premier laboratoire de sécurité radio
        • Sécurité électromagnétique : panorama des modèles de menaces
        • Communication cachée via le champ magnétique émis par un ordinateur
        • À l’écoute des messages transmis par satellite en orbite basse : Iridium
      • Démystification de la gestion des risques avec EBIOS RM.

      Hackable numéro 55

      Au sommaire de ce numéro de juillet – août 2024 :

      • Alimentation de laboratoire ALIENTEK DP100 : petite, mais costaud ;
      • Un oscilloscope à pédale ;
      • Concevoir, mettre en place et bidouiller un environnement basé sur le protocole industriel Modbus ;
      • Mon premier projet FPGA : un ordinateur 8 bits complet en VHDL ;
      • Pimp my LED counter, les performances de l’addition ;
      • Asterisk, RTC, PPP, CPC 464… Surfons comme en 1989 !

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      Le deuxième texte - Médias hostiles - « Libre à vous ! » du 9 juillet 2024 - Podcasts et références

      Par : cioccolisa
      19 juillet 2024 à 13:58

      215ème «  Libre à vous !  » de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : Le deuxième texte : retranscrire, mettre en valeur et partager des textes de femmes via les communs numériques, avec Clara et Fil de l’association Le deuxième texte
      • la chronique « la pituite de Luk » sur le thème « Médias hostiles »
      • la chronique « Le libre et la sobriété énergétique » de Vincent Calame sur le thème « éloge de la lenteur ». Rediffusion de la chronique diffusée dans l’émission Libre à vous ! du 21 février 2023

      Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

      Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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      Agenda du Libre pour la semaine 30 de l'année 2024

      21 juillet 2024 à 05:03

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 7 événements (France: 7) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire

      [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 24 juillet 2024 de 12h30 à 17h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

      Planning des réservations consultable ici.

      [FR Paris] Votre nouvelle suite bureautique en ligne ? - Le mercredi 24 juillet 2024 de 19h00 à 21h00.

      Rejoignez-nous pour notre prochain meetup dédié aux suites bureautiques intégrables à Nextcloud. Cette session sera l'occasion idéale pour découvrir et discuter des diverses solutions de bureautique offertes par Nextcloud. C'est une excellente opportunité pour échanger des retours d'expérience et approfondir vos connaissances.

      • Les différentes propositions de Nextcloud: Notes, Tableau,…
      • Intégration avec les suites bureautiques complètes: nos retours d'expérience: Microsoft Office, Collabora Online, OnlyOffice, Nextcloud Office
      • Quels appareils compatibles: Nextcloud Desktop, sur ordiphone,…

      Une consommation est à prévoir pour agrémenter notre rencontre ; à régler sur place.

      Profitez de cette opportunité d'approfondir vos connaissances sur les suites bureautiques intégrées à Nextcloud et d'échanger avec d'autres utilisateurs passionnés. Inscrivez-vous dès maintenant et préparez-vous à une soirée riche en discussions et en découvertes !

      Nous avons hâte de vous y retrouver !

      [FR Toulouse] Atelier-formation soudure électronique - Le jeudi 25 juillet 2024 de 18h00 à 20h00.

      Par "soudure électronique", on entend soudure à l'étain/plomb (brasure pour les puristes) sur connecteurs, circuits imprimés à composants traversants, dans le but de réaliser une connexion électrique.

      Réparer, ça implique parfois de manier le fer à souder! Encadré-e-s par un bénévole des Repair Cafés ou des Café Bricol', venez apprendre à effectuer des soudures électroniques simples, c'est-à-dire des soudures sur connecteurs et circuits imprimés à composants traversants d'au moins 5mm.

      Inscription obligatoire sur https://framaforms.org/formation-soudure-2501-inscription-1704442730
      Gratuit

      [FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L - été 2024 - Le vendredi 26 juillet 2024 de 20h00 à 23h59.

      L'AGU3L Logiciels Libres à Annecy, votre association, se réunit tous les vendredis à partir 20h00 et jusque vers 1h00 du matin.

      Entrée par le côté, entre les deux bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

      ⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

      Le programme de la réunion, s'il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

      Digression possible, voire probable.

      Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier: Exemples: Libre Office les listes à puces, recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques, démo sur un logiciel libre que vous venez de pratiquer et souhaitez partager, etc.

      Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
      De la bonne humeur et un brin de Liberté.

      Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

      Besoin d'une installation Linux?

      Pas de problème! Laissez nous un petit message avant au cas où l'on soit pas dispo ce soir là.

      C'est install party à la demande!

      [FR Onnion] Initiation à Python et Bash - Du samedi 27 juillet 2024 à 09h30 au dimanche 28 juillet 2024 à 16h00.

      LesFousDuCode

      Pour continuer à casser la fracture numérique, nous continuons à initier tous ceux qui le veulent à s'initier aux codes en manière générale.

      Profiter des vacances pour toucher à des langages techniques pouvant être utile dans la vie de tous les jours ! S'initier à l'algorithme et faire des interfaces graphiques pour des applications de tous les jours.

      Samedi 27 - initiation au python (faire un petit programme, gérer ses mails, gérer ses documents, gérer l'humidité de ses plantes,…).

      Dimanche 28 - initiation au bash (faire un petit programme, lancer des programmes automatiquement, créer des jeux, télécharger des vidéos,…).

      Newbee, débutant, curieux ayant déjà pratiqué,… à partir de 14 ans.

      Fin septembre, nous organisons deux jours d'initiation à l'utilisation d'internet sans flicage ni gogole ni fa se bouk, il faudrait être tik tok pour faire autrement.

      Date à venir, mais préinscription possible en s'abonnant à notre profil framapiaf:

      https://framapiaf.org/@chiantsducode

      Tous nos codes à partager pour apprendre qui seront utilisés en partie les 27 et 28 juillet:

      https://www.gitlab.com/gaiac

      [FR Vandœuvre-lès-Nancy] Atelier libre - Monnaie locale sur OsmAnd - Le samedi 27 juillet 2024 de 10h00 à 10h00.

      Concept de l'Atelier libre

      Les usagers de la FCCL sont invités à partager leurs savoirs pour trouver ensemble, une solution à une problématique posée. Toute idée peut être proposée à l'occasion d'un atelier à condition bien sûr qu’elle soit cohérente avec la philosophie de la culture du libre.

      Thème du jour

      OsmAnd est une application de cartographie et de navigation sur ordiphones. Les cartes utilisées sont celles d'OpenStreetMap.

      L'atelier porte sur un projet consistant à implémenter sur OsmAnd l'information relative à la prise en charge des monnaies locales dans les commerces.

      Horaires

      Cette animation se déroule le matin, de 10 h à 12 h.

      Inscription aux ateliers

      Inscription possible depuis le site web.

      [FR Wintzenheim] Réunion du Club Linux - Le samedi 27 juillet 2024 de 13h00 à 13h00.

      Réunion du Club Linux

      Le samedi 27 juillet 2024 de 13h00 à 19h00.

      MJC du Cheval Blanc, 1 faubourg des Vosges, Wintzenheim, Grand Est

                    +     Leaflet | © OpenStreetMap Rencontre du Club Linux de la MJC du Cheval Blanc qui se réunit toutes les 3 semaines et accueille toutes les personnes qui souhaitent découvrir ou approfondir Linux et les Logiciels Libres. Aucune compétence n'est demandée.

      Pendant ces rencontres, informelles,

      • nous accueillons celles et ceux qui cherchent une réponse ou souhaitent découvrir Linux et les Logiciels Libres,
      • nous installons Linux sur des ordinateurs, la plupart des fois en "dual boot"(*), ce qui permet de conserver l’ancien système (par exemple Windows) et d’utiliser quand même Linux, en choisissant au démarrage,
      • nous partageons nos recherches (nos difficultés aussi) et nos découvertes, les nouveautés.

      Le Club Linux est également impliqué dans une démarche de libération des GAFAM (Google Apple Facebook Amazon Microsoft) et de promotion de solutions libres comme, entre autres, Wikipedia, OpenStreetMap, les Framatrucs (*), les C.H.A.T.O.N.S (*) et beaucoup d’autres.

      (*): mais on vous expliquera

       

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      Projets Libres! Episode 30 : designers UX/UI et logiciel libre

      Pour ce trentième épisode, nous parlons d'interface centrée utilisateur.

      Avec Maiwann, UX/UI Designer freelance et contributrice à différents projets, nous abordons les thèmes suivants :

      • son parcours
      • ses contributions dans le logiciel libre, en particulier Exodus Privacy, Contribulle et Framasoft
      • son arrivée dans le logiciel libre
      • les barrières rencontrés par les UX Designers dans le libre
      • ce qu'est la conception centrée utilisateur
      • le manque de connaissance des développeurs de la conception centrée utilisateur
      • sa manière de travailler
      • ses conseils pour les designers qui souhaitent intégrer le monde du libre

      Bonne écoute !

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      Revue de presse de l’April pour la semaine 29 de l’année 2024

      Par : echarp
      22 juillet 2024 à 17:34

      Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

      [clubic.com] Cette région française s'affranchit des GAFAM et opte pour des solutions maison

      ✍ Mélina Loupia, le vendredi 19 juillet 2024.

      Dans une démarche qui vise à regagner en autonomie et à réduire les coûts liés au fonctionnement de ses collectivités territoriales, une région française a décidé de remplacer les solutions des géants du numérique par des alternatives locales et open source.

      [L'OBS] Panne informatique mondiale de Microsoft: de nombreux aéroports touchés, Paris 2024 touché également, d'autres entreprises impactées

      ✍ Hendrik Schmidt, le vendredi 19 juillet 2024.

      Une panne informatique géante touche de nombreuses entreprises dans le monde, dont les aéroports. Le géant de la tech Microsoft a déclaré vendredi qu’il était en train de prendre des «mesures d’atténuation».

      [Next] La Dinum sous l'œil critique de la Cour des comptes

      ✍ Martin Clavey, le mercredi 17 juillet 2024.

      Cinq ans ou presque après sa création, la Cour des comptes se penche sur la Direction interministérielle du numérique. Elle demande la clarification de sa stratégie et de son budget pour évaluer ses dépenses convenablement. Elle pointe aussi le besoin d’une vigilance dans l’exercice de ses missions historiques que sont la promotion de la donnée publique, assurée par Etalab, et le réseau interministériel de l’État.

      Et aussi:

      [Developpez.com] La Suisse exige que tous les logiciels développés pour le gouvernement soient open source, avec divulgation du code source du logiciel

      ✍ Jade Emy, le mardi 16 juillet 2024.

      La Suisse impose la divulgation du code source des logiciels pour le secteur public, ce qui est une étape importante sur le plan juridique

      [Next] Neutralité du Net: aux États-Unis, une cour d'appel met en pause son retour

      ✍ Sébastien Gavois, le mardi 16 juillet 2024.

      La neutralité du Net aux États-Unis ressemble un peu au jeu du chat et de la souris avec la FCC. Elle a tout d’abord été instaurée sous la présidence de Barack Obama en 2015. Elle a ensuite été supprimée en 2018 lorsque Donald Trump était président et qu’il avait positionné Ajit Pai à la tête de la FCC.

      [ITRmanager.com] Logiciels libres dans l’enseignement scolaire: le CNLL salue une avancée du guide d’accompagnement du programme de technologie

      Le lundi 15 juillet 2024.

      Le Guide d’accompagnement du programme de technologie au cycle 4, daté de février 2024, recommande de “privilégier” les logiciels libres dans de nombreuses activités pédagogiques et technologiques. Stefane Fermigier, du CNLL, Conseil National du Logiciel Libre, se réjouit de cette avancée significative dans l’intégration des logiciels libres au sein des programmes éducatifs français. Toutefois, le CNLL regrette que cette évolution ait nécessité 12 ans et que les recommandations concernant les logiciels libres demeurent principalement confinées à l’enseignement technologique.

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      Arrêtons de (dé)tester nos applications web

      Dans ce billet, nous allons discuter d’un sujet crucial pour les développeurs et les testeurs : la pertinence des tests de bout en bout (ou end-to-end E2E) web.
      En effet, lorsqu’il s’agit de tester des applications web, les tests automatisés jouent un rôle vital, car ils peuvent être exécutés à plusieurs reprises sans effort et manuel supplémentaire. Parmi les tests automatisés, les tests bout en bout sont particulièrement importants, car ils simulent des cas d’utilisation réels. Cependant, il existe des pratiques courantes qui limitent la pertinence de ces tests.
      Nous allons ici examiner 3 mauvaises pratiques, ou erreurs courantes, qui limitent la pertinence de vos tests de bout en bout.

      • lien nᵒ 1 : UUV

      1. Écrire des tests centrés développement

      La première erreur courante que l’on peut citer est de rédiger des tests E2E centrés sur la personne qui développe.
      Pour comprendre ce que nous entendons par test E2E centré sur le développement, prenons un exemple.
      Imaginons que je souhaite écrire un test pour vérifier que le titre « Welcome to weather App » et le bouton « Get Started » sont bien présents sur la page web suivante :

      Application Weather App

      Avec un outil populaire comme Cypress (sous MIT), je peux écrire le test suivant :

      Test Développer centric

      Et ça marche ! Mais ce test a, au moins, les 2 limitations suivantes :

      • Il est écrit en Typescript : Il n’est donc pas facile à comprendre pour les personnes qui ne développent pas (on entend ici toute personne qui ne comprend pas du code de programmation), et c’est un peu dommage, car il est censé représenter un cas d’utilisation réel.
      • Utilisation de testId : les testIds sont des attributs ajoutés par les développeurs pour faciliter la localisation des éléments de la page lors des tests.

      Mais lorsqu’on les utilise dans nos tests, nous n’interagissons pas avec notre application comme un utilisateur final. Nos utilisateurs finaux ne connaissent pas les ID de test, ils connaissent les boutons, les liens, les champs de formulaire, ils connaissent tout ce qu’ils peuvent voir et/ou entendre.

      Alors, comme bonne pratique, adoptons une approche centrée sur la personne utilisatrice (user-centric), qui consiste à utiliser des éléments connus de la personne utilisatrice finale pour interagir comme elle le ferait avec notre application.
      Cet exemple montre le même test écrit avec la solution UUV.

      Test User centric

      Le nom et le rôle accessibles sont utilisés pour exprimer le cas d’utilisation dans un langage anglais simple.

      2. Oublier l’utilisation du clavier

      La seconde erreur courante est de négliger l’usage du clavier lors des tests. Les directives WCAG stipulent que tous les éléments interactifs doivent être accessibles via une interface clavier. Cela profite non seulement aux personnes ayant des handicaps visuels ou moteurs, mais aussi à ceux qui préfèrent utiliser le clavier pour des raisons de productivité.
      Pour remplir un formulaire comme celui-ci :

      Formulaire à remplir

      Les utilisateurs déplacent naturellement une souris pour naviguer, car c’est l’usage par défaut qui est enseigné pour manipuler un ordinateur. Les développeurs ont donc l’habitude de reproduire ce genre de scénario lors de tests E2E, comme sur cet exemple :

      Remplissage du formulaire à la souris

      Pour les plus expérimentés d’entre nous, la navigation au clavier est un excellent moyen d’augmenter la productivité. Ainsi lorsque nous testons nos applications, une bonne pratique est de vérifier l’usage du clavier. Pour cet exemple, il convient donc de vérifier le remplissage du formulaire au clavier. Voici un scénario écrit avec l’outil UUV pour le faire :

      Remplissage du formulaire au clavier

      La première partie est identique à la navigation à la souris. Ensuite, nous plaçons le focus sur le coin gauche de l’application. Puis nous déplaçons le focus lorsque nous appuyons sur la touche tabulation et nous vérifions que le focus est sur le lien nommé Weather App's Logo. Nous reproduisons ce mécanisme avant de le soumettre.

      3. Ignorer l’accessibilité (#a11y)

      Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les tests E2E sont un excellent contexte pour effectuer des vérifications d’accessibilité en utilisant des outils comme axe-core (sous MPL2) pour effectuer des contrôles de référence WCAG, ou en utilisant des bibliothèques comme uuv/a11y pour les vérifications RGAA. Il est important de garantir la non-régression de l’accessibilité lorsque l’on met à jour nos interfaces, surtout à une époque où l’intelligence artificielle prend de plus en plus de place.

      Voici un exemple de scénarios effectuant des vérifications d’accessibilité :

      Vérification d’accessibilité

      En résumé

      Commencer ou continuer à :

      • Écrire des tests centrés sur l’utilisation
      • Tester l’utilisation du clavier
      • Effectuer des vérifications d'accessibilité

      En adoptant ces pratiques, nous pouvons nous assurer que nos applications web sont robustes, accessibles et prêtes pour une utilisation réelle par tous nos utilisateurs.

      Mais au fait, qu’est-ce que UUV ?

      Logo UUV

      Pour faire simple, UUV est une solution opensource (MIT) qui facilite l’application des pratiques évoquées et de bien d’autres en matière de tests E2E.

      Disponible en tant que dépendance npm, UUV offre des phrases prêtes à l’emploi user-centric pour rédiger les tests E2E. Pour les développeurs, le plugin Jetbrains et l’extension VS Code facilite l’écriture des scénarios. De plus, l’assistant UUV, une application de bureau, permet de générer des scénarios de tests comme ceux pour vérifier la navigation au clavier, les interactions avec les boutons, et bien plus encore.

      Vous pouvez tester UUV directement sur vos projets ou à l'aide du Kata UUV E2E et contribuer à son développement sur GitHub.

      Merci pour votre lecture, n'hésitez pas à partager votre avis en commentaire !

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