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Factures d’énergie : le prix du gaz va encore augmenter

15 mai 2024 à 11:13
Factures d’énergie : le prix du gaz va encore augmenter

En juin 2024, les utilisateurs de gaz naturel en France subiront une augmentation de leurs factures. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une hausse du prix repère, après une période de baisse. Cet ajustement impacte directement les ménages, particulièrement ceux qui utilisent le gaz pour le chauffage et la cuisson.

Gaz : pourquoi une nouvelle hausse pour les consommateurs ?

En juin 2024, le prix repère moyen TTC du gaz naturel, essentiel pour les consommateurs, connaît une hausse significative de 1,8 % par rapport à mai 2024. Il s’établit à 0,089 €/kWh pour le chauffage et à 0,091 €/kWh pour la cuisson et l’eau chaude. Cette augmentation découle d’une légère remontée des prix du marché de gros du gaz naturel, qui avait pourtant connu une baisse depuis la fin de 2023.

Cette hausse, bien que modeste, a des implications directes pour les 11 millions de Français qui dépendent du gaz pour leur quotidien. La part variable TTC, qui comprend le coût de l’énergie hors taxes et les taxes elles-mêmes, augmente de 2,00 €/MWh pour tous les types de consommation. Pour les ménages, cela signifie une augmentation directe sur les factures de juin.

Choisir le bon fournisseur 

Pour les consommateurs, cette hausse est une mauvaise nouvelle, surtout après une série de baisses en début d’année 2024. Pour comprendre l’impact, prenons l’exemple d’un couple avec enfants. Le prix pour un abonnement type « chauffage » reste stable à 257,18 € par an, mais la consommation variable augmente. La CRE a annoncé que la part variable hors taxes augmente de 1,66 €/MWh. Cela signifie que le coût moyen par MWh consommé passe à 113,19 €, contre 111,19 € le mois précédent.

Face à cette hausse, les consommateurs ont plusieurs options. Premièrement, vérifiez si votre contrat est indexé sur le prix repère ou si vous avez un tarif fixe. Les abonnements à prix fixe peuvent vous protéger contre de telles augmentations pendant leur durée. Ensuite, comparez les offres. Selon les données de la CRE, les offres les moins chères pour un couple avec enfants varient de 25 € à 46 € par mois, en fonction du fournisseur. Il est aussi judicieux de considérer le service client et le taux de litiges d’un fournisseur avant de faire un choix. Une offre moins chère peut sembler attrayante, mais un bon support client et une faible propension aux problèmes sont essentiels pour éviter les mauvaises surprises.

 

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Nucléaire : EDF investit 8 milliards d’euros pour ses réacteurs EPR2

26 avril 2024 à 11:13
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EDF s’engage dans l’avenir de l’énergie nucléaire avec Framatome par un contrat monumental de 8 milliards d’euros destiné à équiper les nouveaux réacteurs EPR2. Ce partenariat stratégique souligne l’ambition de la France de renforcer sa capacité énergétique et sa souveraineté.

EDF : un contrat astronomique pour préparer le terrain de ses réacteurs EPR2

EDF et Framatome ont signé un contrat historique de 8 milliards d’euros pour les équipements des réacteurs EPR2. Ce partenariat illustre la volonté d’EDF de préparer le terrain pour une transition énergétique durable. Ces investissements comprennent l’acquisition de six cuves et de générateurs de vapeur essentiels à la production d’énergie. Ces composants, qui sont au cœur de la production nucléaire, jouent un rôle vital dans l’efficacité et la sécurité des nouvelles installations.

L’annonce de ce contrat a été accueillie avec enthousiasme par les syndicats et les travailleurs. Selon Alexandre Crétiaux de la CFDT à Les Échos, cette commande garantit une activité soutenue pour les usines de Framatome pour les deux prochaines décennies, rappelant le dynamisme des années 1980. Ce projet devrait également stimuler des investissements significatifs et des recrutements au sein de la supply chain nucléaire, renforçant ainsi l’écosystème industriel français dans ce secteur stratégique.

Un fort engagement dès 2024

Les générateurs de vapeur seront produits dès mai 2024 à Saint-Marcel, tandis que les cuves démarreront en novembre 2024 au Creusot. Cette anticipation technique montre la capacité de Framatome à planifier et à exécuter des projets d’envergure. Cela est essentiel pour respecter les délais de mise en service des réacteurs tout en garantissant les standards de sécurité les plus stricts.

Le financement de ces infrastructures majeures est assuré par les fonds propres d’EDF, avec un engagement initial de près de 2 milliards d’euros. L’engagement total atteindra 3 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année 2024. Ces chiffres soulignent l’importance de l’autofinancement dans les stratégies à long terme d’EDF.

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Chèque énergie 2024 : un million de bénéficiaires oubliés par erreur !

5 avril 2024 à 09:30
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Le chèque énergie 2024 n’a pas été reçu par un million de bénéficiaires. La cause ? Un incident administratif qui transforme tout cela en casse-tête.

Chèque énergie : un oubli de mise à jour et tout s’annule

Le lancement du chèque énergie 2024, attendu comme chaque année par 5,6 millions de foyers français au mois d’avril, a connu un faux départ. Une erreur administrative a empêché la mise à jour de la liste des bénéficiaires, laissant environ un million de foyers dans l’embarras. Habituellement, cette aide, qui soutient les ménages modestes dans le paiement de leurs factures d’énergie, était attribuée automatiquement. Une simplicité vantée par le gouvernement. Or, cette année, la suppression de la taxe d’habitation et l’oubli de la mise à jour des dossiers a rompu cela, entraînant un besoin urgent de réclamation pour les oubliés.

L’absence de mise à jour a suscité l’inquiétude des associations de consommateurs dès début février 2024. Elles ont tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’elles ont qualifié de « carence de l’administration », craignant que près d’un million de nouveaux éligibles ne soient pas identifiés. Le gouvernement, sous la pression, a dû admettre l’existence du problème. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a promis un dispositif de réclamation pour s’assurer que « personne ne soit perdant ».

Un guichet de réclamation pas avant l’été 2024 ?

Pour corriger le tir, un nouveau projet de décret a été élaboré, introduisant un guichet de réclamation en ligne. Cependant, celui-ci ne sera pas disponible avant la fin de la période d’envoi automatique des chèques, soit pas avant mai 2024.  Les associations et les élus locaux seront, une fois de plus, en première ligne pour accompagner tous les ménages dans ces démarches.

L’annonce de cette aide a été brouillée par une communication gouvernementale jugée insuffisante, notamment sur l’identification des nouveaux bénéficiaires. Les critiques se sont multipliées quant à la clarté des informations fournies et à la mise en place effective du dispositif de réclamation.

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Réacteurs nucléaires : la cadence infernale que promet EDF

22 mars 2024 à 17:18
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EDF, par la voix de son PDG, annonce la construction de deux réacteurs par an dès 2030.

L’Europe se rallie au nucléaire : une aubaine pour EDF

L’Europe renoue de plus en plus avec l’énergie nucléaire. Luc Rémont, PDG d’EDF, voit dans cet élan un signal fort pour accélérer la production d’électricité nucléaire. Avec l’objectif de déployer deux réacteurs annuellement après 2030, EDF souhaite tirer parti de son expertise pour répondre efficacement à cette demande grandissante. Mais au-delà de l’ambition, le groupe français se heurte à un défi de taille : maîtriser les coûts tout en garantissant la fiabilité de ses installations.

Le nucléaire reste un terrain miné par les incertitudes financières. Luc Rémont admet qu’aucun chiffrage précis n’est encore arrêté pour les futurs réacteurs. Toutefois, il maintient que le développement du nucléaire reste économiquement viable, malgré une dette conséquente et des dépassements budgétaires sur les projets en cours.

Le chantier de Flamanville a pris du retard 

Le programme nucléaire d’EDF repose en grande partie sur la technologie EPR, conçue pour marquer le renouveau du secteur en Europe. Malgré les retards et les surcoûts, notamment illustrés par le chantier de Flamanville, Luc Rémont reste confiant. Il évoque les succès passés et la capacité d’EDF à relever de tels défis. Cependant, l’heure est à la rationalisation : pour tenir ses promesses, EDF mise sur l’optimisation et la standardisation de ses fameux réacteurs EPR2.

En visant une production accélérée, EDF ne se positionne pas seulement comme un acteur majeur en France, mais ambitionne aussi de renforcer la présence du nucléaire en Europe. La collaboration avec d’autres pays et la concurrence sur des appels d’offres internationaux témoignent de l’ambition globale du groupe.

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Gaz : un prix en baisse en avril 2024

13 mars 2024 à 12:30
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En avril 2024, les 11 millions de foyers français abonnés au gaz peuvent souffler : la Commission de régulation de l’énergie annonce une baisse importante des tarifs.

Gaz : une importante baisse des prix entre mars et avril 2024

Depuis le début de l’année 2024le prix du gaz ne cesse de diminuer, offrant un répit bienvenu aux ménages français. En avril, 2024, cette tendance se confirme avec une baisse de 4,5% pour les consommateurs de type chauffage. Cette diminution, fruit d’une gestion efficace et d’un marché favorable, marque le quatrième mois consécutif de baisse, soulignant un effort constant pour alléger la charge financière des particuliers.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) joue un rôle clé en publiant mensuellement un prix repère du gaz depuis juin 2023. Ce dernier, bien qu’indicatif, sert de boussole pour les 11 millions d’abonnés désireux de comparer les offres. En avril 2024, le kWh pour le chauffage est estimé à 0,08792 euro TTC.

Bien aidée par la baisse continue du prix de gros

Les fournisseurs d’énergie, libres de fixer leurs tarifs, ont une responsabilité envers leurs clients. La CRE les incite à proposer des offres justes, adaptées à chaque consommation. Malgré l’absence d’obligation, la tendance à la baisse du prix repère est souvent suivie par les acteurs du marché.

L’année 2024 a commencé avec une augmentation des taxes sur le gaz, mais la baisse continue du prix de gros offre un contrepoids significatif. Les consommateurs bénéficient ainsi d’une réduction notable sur leur facture, une évolution positive qui souligne l’importance de rester informé et de comparer les offres pour optimiser ses dépenses énergétiques.

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Énergie thermique des mers : Global OTEC lance un nouveau projet de conversion

11 mars 2024 à 15:04
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Après la mise à l’arrêt du projet NEMO, développé par Naval Energies et Akuo Energy en 2018, un groupe de sept entreprises européennes, réuni derrière Global OTEC, lance un nouveau projet de conversion d’énergie thermique des mers (ETM) aux îles Canaries.

 

Le nouveau projet d’ETM de Global OTEC aux îles Canaries

 

Dans l’archipel des Canaries, une révolution énergétique prend forme sous les traits d’une unité flottante de conversion de l’énergie thermique des mers (ETM). Ce projet  ambitieux, porté par un consortium de sept entreprises européennes, et nommé PLOTEC, promet de transformer la chaleur des océans en une source d’électricité propre et inépuisable. Cette innovation repose sur le principe de l’énergie thermique des mers (ETM). Elle exploite la différence de température entre les eaux chaudes en surface, qui atteignent environ 25°C dans cette zone, et les eaux froides des profondeurs pour produire de l’électricité. Cela se fait grâce à un processus thermodynamique qui utilise de l’ammoniac comme fluide de travail.

La construction de cette nouvelle centrale électrique offshore a débuté sur l’île de Grande Canarie, à 3 km de sa côte, avec une coque cylindrique conçue pour braver les conditions météorologiques les plus extrêmes, notamment les ouragans et les typhons. Ce prototype, a déjà prouvé sa résilience lors d’essais à Londres en mai 2023. La livraison de sa coque cylindrique, construite par Hidramar, et de son tube de colonne montante, développé par AGRU, une société autrichienne, est prévue d’ici à juin 2024, sur le site d’essais Plocan. Ce prototype vise non seulement à démontrer sa capacité à produire de l’électricité de manière continue, mais aussi à affiner les procédures de connexion et déconnexion en mer, essentielles au rapatriement de la structure en cas d’évènement climatiques extrêmes. L’objectif des ETM est d’assurer une souveraineté énergétique aux états insulaires, toujours fortement dépendants des énergies fossiles.

 

La revanche du projet NEMO 

Lancé en 2010, le projet NEMO, porté en Martinique par Naval Energies, pionnier en la matière, et Akuo Energy, fut le premier projet de centrale électrique offshore exploitant l’ETM en France. Celui-ci avait pour ambition de produire 10,7 MW, soit l’équivalent de l’alimentation de 35 000 foyers en électricité.

Malgré les avancées et les espoirs, le coût de développement (450 millions d’euros), les défis techniques (système de pompage d’eau en grande profondeur), et les risques environnementaux, dus au problème de stockage de l’ammoniac, ont amené l’Assemblée de Martinique à mettre à l’arrêt le projet NEMO en 2018. Le projet PLOTEC, fort de ce consortium, pourrait bien marquer la revanche du projet NEMO dans le développement des ETM.

 

 

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