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La voiture solaire est encore un échec : Aptera en mauvaise posture à son tour

8 novembre 2024 à 06:48

Après l’échec de Sono Motors et Lightyear, la voiture électrique solaire d’Aptera a continué son petit bout de chemin. Elle pourrait entrer en phase de production, mais l’argent risque de manquer -- une impression de déjà-vu.

La voiture solaire est définitivement un flop : Aptera en mauvaise posture à son tour

8 novembre 2024 à 06:45

Après l’échec de Sono Motors et Lightyear, la voiture électrique solaire d’Aptera a continué son petit bout de chemin. Elle pourrait entrer en phase de production, mais l’argent risque de manquer -- une impression de déjà-vu.

Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique

4 novembre 2024 à 13:47

Le Mudita Kompakt est un projet en financement participatif sur Kickstarter et qui a une approche assez originale de son rôle de smartphone. L’idée est de se débarrasser des fonctions « envahissantes » de ces appareils afin de pouvoir rester concentré. Avec un écran à encre électronique et malgré un moteur Android, l’engin n’est pas capable de faire tourner d’applications externes. Il a été dé-Googlisé.

L’idée est de conserver un appareil avec des fonctions de base, déconnecté des réseaux sociaux et des applications débilitantes. On pourra passer des appels avec son Mudita Kompakt, envoyer des SMS, prendre des notes, regarder la météo, faire des calculs, écouter de la musique, enregistrer des notes vocales et lire des documents texte.  Mais on ne pourra pas aller sur Instagram, Facebook ou TikTok. Pas plus qu’on ne pourra surfer en ligne, télécharger de jeu ou autre mange-temps.

L’écran de 4.3″ n’est pas bien gros, il est entouré par ce qui semble être un océan de bordures face aux smartphones modernes. Les boutons de navigation sont extérieurs et la dalle à encore numérique tactile se concentre donc sur l’affichage. La définition n’est pas folle puisqu’il s’agit d’un 800 x 480 pixels. Ce sera suffisant pour lire du texte mais on imagine que la lecture de documents techniques avec des graphiques devrait être quelque peu difficile.

Derrière cet affichage, le Mudita Kompakt propose un SoC assez peu véloce, un MediaTek Helio A22. Une solution quadruple cœur cadencée à 2 GHz en Cortex-A53 . Sa partie graphique est confiée à une puce Imagination GE8300. Pas le circuit le plus véloce du marché mais une offre qui correspond bien aux aspirations de l’objet. Aucun jeu ne tournera sur cet engin, les usages sont légers. La mémoire vive est de 3 Go et le stockage de base est confié à 32 Go de eMMC qui pourront être complétés avec un lecteur de cartes MicroSD.  Ce lecteur fait également office de lecteur de cartes SIM, en plus d’un second lecteur de SIM dédié et d’une fonction eSIM.

Les fonctions secondaires ne sont pas inintéressantes pour ce modèle avec un lecteur d’empreintes mais aussi une charge sans fil. La batterie de 3300 mAh offrira 6 jours de veille à l’engin. Sa connexion au réseau sera assez complète puisqu’on retrouvera un module Wi-Fi, du Bluetooth, une connexion VoLTE, un module NFC et une connexion 4G adaptée aux réseaux Européens2. Un module GPS est également présent avec une compatibilité Galiléo et Glonass. Ce qui ne veut pas dire qu’une application soit disponible.

Un port Jack est présent pour brancher un casque, un capteur photo avec une double LED flash permettra de prendre des clichés en 8 mégapixels même si leur affichage en niveau de gris à cette définition ne sera pas fameux. Enfin un bouton permettra de couper les accès du smartphone au monde : plus de réseaux mais également un micro et une webcam déconnectés.

L’engin n’est pas donné, 325€ pièce en financement participatif pour un prix de vente en boutique attendu à 439€… A se demander si, outre l’écran e-Ink, il ne serait finalement pas plus efficace d’installer une application de limitation des usages sur un smartphone classique.

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Mudita Kompakt : un simplephone sous encre numérique © MiniMachines.net. 2024.

JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter

25 octobre 2024 à 06:37

JetKVM met dans la balance trois éléments intéressants. D’abord un aspect pratique avec une fonction KVM over IP qui offre à son propriétaire une connexion sécurisée de tout type de machine en un instant. Ensuite un design original et bien exécuté. Enfin une approche Open Source et ouverte aux extensions. Le tout est proposé à un tarif de précommande abordable.

Evidemment, le design du JetKVM comme les annonces de ses capacités sont à prendre avec tout le recul nécessaire aux financements participatifs.  Il ne s’agit pour le moment que de belles promesses. Cependant, si le projet est bien tenu, l’offre est assez intéressante. On retrouve ici un KVM physique que l’on connectera à un PC de manière traditionnelle avec un port USB 2.0 type-C et un port HDMI. L’appareil se connecte ensuite au réseau via un port Fast Ethernet et permet de prendre la main sur la machine sur laquelle on l’a connecté comme si on avait un écran et un duo clavier et souris sous les yeux.

A travers un tunnel logiciel sécurisé fourni avec JetKVM, on peut donc piloter un ordinateur, un serveur ou de tout type de solution matérielle dès son démarrage. Pas de soucis de compatibilité puisque le JetKVM traduit les éléments des deux côtés de la procédure. Depuis la machine de contrôle il transfère vos ordres clavier et souris en USB. Depuis l’ordinateur contrôlé, il capture et diffuse le signal HDMI de l’engin directement vers la session sécurisée mise en place en ligne. On peut donc aussi bien accéder au BIOS que lancer l’installation d’un système à distance.

Mieux encore, le petit appareil propose également un port RJ11 qui ouvre des perspectives originales. Totalement documenté ce port, permet de construire des extensions supplémentaires. On retrouve par exemple la possibilité de démarrer physiquement une machine à distance. Comme si on appuyait sur son bouton physique avec un montage probablement assez simple. D’autres usages peuvent être mis en place comme une surveillance de température ou l’accès à une console de surveillance pour un diagnostic sur un serveur. Le code du KVM est écrit en Golang (Que je ne connais pas du tout.) et l’ensemble est annoncé comme étant Open Source : L’image système, le code de fonctionnement du KVM et l’interface graphique et l’API exploitée par la partie Cloud. Il sera donc possible d’adapter l’ensemble de la chaine JetKVM à vos besoins. Possible par exemple pour une entreprise de faire apparaitre un logo sur le logiciel de contrôle ou de proposer des services clé en main.

La face avant du JetKVM propose également un petit écran qui devrait pouvoir afficher les données de son choix. Par défaut, il propose le nom du produit un petit logo, le nombre d’utilisateurs connectés et l’adresse IP et adresse MAC à entrer dans le logiciel pour piloter la machine. On retrouve également un rappel des éléments branchés dessus : USB et HDMI. De quoi avoir sous les  yeux l’ensemble des éléments nécessaires pour se servir le plus simplement du monde de l’objet sans pouvoir faire d’erreur. L’objet mesure 6 cm de profondeur, pour 3.1 cm de haut en face avant et 2.4 cm sur la partie arrière.

Sa largeur est de 4.3 cm. Suffisamment compact pour venir se loger aussi bien au dessus d’un PC dans laboratoire de recherche dont on doit relancer les calculs en pleine nuit. Ou sur l’écran d’un professionnel en déplacement constant pour récupérer des données oubliées et évidemment dans une salle serveur. A 69$, c’est même assez facile d’imaginer des usages secondaires moins classiques. Par exemple piloter une ferme d’impression 3D. De prendre la main sur un petit serveur de téléchargement et de stockage décentralisé ou autre.

Le prix est étonnant car de nombreux concurrents existent mais sont en général beaucoup plus chers. La raison est probablement à chercher autour des composants employés et du code. Avec un système Linux sur mesure et OpenSource mais surtout un SoC basique et uniquement attaché à faire les tâches demandées, le JetKVM évite l’écueil d’embarquer du matériel sur-compétent. On retrouve ici un SoC RockChip RV1106G3, une puce quadruple cœur Cortex A7 cadencée à 1 GHz dont le principal mérite est de savoir encoder en temps réel des flux vidéo en H264 et H265 matériellement. C’est elle qui capturera la source HDMI de la machine a piloter et l’enverra en streaming à distance avec une latence annoncée de 30 à 60 ms. La mémoire vive est légère avec 256 Mo de DDR3L, le stockage est un maigre 8 Go en eMMC qui suffira à absorber le système et ses modifications. L’écran est une solution IPS de 1.69 pouces en 240 x 280 tactile et capacitive qui permettra une mise en place de l’appareil facile et sans avoir à sortir le moindre accessoire.

Le projet n’a rien de techniquement révolutionnaire ou de fou, il est simplement construit sur le papier de manière optimisée et intelligente. Ce qui permettrait sans doute de tenir le prix très bas annoncé. C’est typiquement un produit qui bénéficie de technologie désormais assez « mûres » pour  parvenir à réussir à changer totalement de prix.

Un moule d’injection pour la coque du produit.

Reste qu’il s’agit d’un financement participatif et donc d’une entreprise à risque. Cela parait presque trop beau quand on connait le prix de ce type de KVM over IP pro. Pour rassurer l’investisseur de passage l’équipe s’affiche tout sourire sur la page du projet et montre également un élément critique dans la construction de ce genre d’objet. Son moule pour assurer la fabrication de la coque. Cela parait fou mais il est bien plus couteux aujourd’hui de fabriquer ce genre de moule que de fabriquer des séries de circuit imprimé. Il y a beaucoup moins de concurrence sur ce poste et il est impossible de faire faire un moule de ce type pour une petite série alors qu’il est possible de sortir 5, 10 ou 50 circuits imprimés sans problèmes d’une chaine de montage automatisée en quelques jours.

Les 69$ sont à prendre avec les pincettes de rigueur. Il s’agit du prix HT et hors frais de port de l’objet. Comptez 20$ pour vous faire livrer en France (Comme en Suisse, en Belgique ou au Luxembourg d’ailleurs.) et ensuite les frais de douanes et taxes inhérents à ce genre d’aventure. Entre 82 et 100€ au bas mot donc pour ce joujou. Mais j’ai bon espoir que les deux compères derrière ce produit ne finissent par trouver des partenaires et arrivent à proposer ce produit au marché. J’avoue qu’il a tout pour plaire même si il faudra évidemment surveiller la sécurité et la robustesse logicielle de l’ensemble.

J’avoue être autant surpris que séduit par cet engin que m’a signalé Biou.

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JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

La solution TECNO Pocket Go débute son financement participatif

21 octobre 2024 à 11:27

Si la TECNO Pocket Go est une proposition originale, même si on a déjà vu des PC intégrés dans une manette, la bonne question à se poser est peut être de savoir si cette intégration a vraiment un intérêt.

La TECNO Pocket Go est désormais lancée sur Kickstarter. Il s’agit d’une manette de jeu classique dans laquelle ont été intégrés les entrailles d’un MiniPC classique. Un processeur mobile AMD Ryzen 7 8840HS, une puce 8 cœurs Zen 4 associée à un excellent Radeon 780M pour la partie graphique. Ce processeur sera exploitable dans différentes configurations avec la possibilité de le faire varier de 10 à 30 watts de TDP suivant les besoins.

16 Go de mémoire vive DDR5-6400 double canal et 512 Go à 1 To de stockage M.2 2230 en NVMe PCIe 4.0 Gen3 sont également intégrés. Le reste de la manette est completé avec un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.2 Type-C proposant Power Delivery et et Displayport. Enfin un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.21 permettra une liaison sans fil au réseau comme de brancher clavier et souris sur l’engin. Le tout entre dans un boitier de manette de 550 grammes, soit 200 grammes de plus qu’une manette XBox Series et 110 de moins qu’un Steam Deck.

Evidemment, l’étroitesse de l’objet oblige à un refroidissement actif et une ventilation sera donc intégrée dans l’engin pour permettre au système d’évacuer la chaleur des composants. Trois caloducs et un traditionnel ensemble d’ailettes permettra de gérer les besoins des composants.

La manette TECNO Pocket Go se recharge en USB avec une fonction de charge rapide 65 watts. Une solution de batterie remplaçable de 50 Wh est proposée, il sera possible de changer de batterie pour retrouver plus d’autonomie mais aucun relais interne ne permettra de changer la batterie à chaud. La marque ne précise à aucun endroit l’autonomie réelle de l’engin. Aucune mention du nombre d’heures de jeu n’est faite par TECNO.

L’autre gros point fort de la proposition est la présence optionnelle d’une paire de lunettes écran qui viendra se brancher sur la manette pour l’utiliser librement. Avec des dalles Micro-OLED, elle offriront un affichage FullHD 60 Hz permettant de simuler un écran de 215 pouces d’après le fabricant. Les lunettes permettent le suivi des mouvements de la tête et donc de modifier le point de vue de l’utilisateur dans les jeux compatibles2. Les lunettes peuvent diffuser également du son pour ne pas avoir à porter un casque.

Les prix des diverses options.

Les contrôles sont complets avec des joysticks et gâchettes analogiques. Une croix directionnelle et des boutons ainsi qu’une prise en main qualifié d’ergonomique par le fabricant. Le tout est vendu à 496€ HT pour la manette, soit presque 600€ sans les frais de dédouanement. Les lunettes sont annoncées à 322€ HT soit 386€ avec 20% de TVA. En tant qu’investissement dans un projet en financement participatif, aucune garantie légale n’existe mais la marque annonce une garantie commerciale de 12 mois. L’expédition des produits est annoncée pour décembre 2024.

Jouer dans son jardin ? Vraiment ?

L’idée globale de la TECNO Pocket Go est intéressante, elle propose un engin de jeu totalement indépendant. Maintenant il faut peut être regarder le besoin et l’usage.

Pour le besoin, je ne suis pas certain du tout de la pertinence de l’objet. Je vois mal le scénario où cet ensemble aurait du sens dans la durée. On nous présente la solution dans un salon où un utilisateur va jouer sur son canapé. Pourquoi pas mais j’ai du mal à voir l’intérêt réel de ce type de dispositif dans ces conditions. Une fois passé le côté immersif de l’écran FullHD qui va évidemment jouer. Est-ce qu’il sera agréable d’avoir une manette d’un demi kilo et qui chauffe dans les mains pour jouer sur le moyen terme ? Amènera t-on sa manette en déplacement pour jouer n’importe où ? Dans les transports ? A l’hôtel ?

Je ne crois pas trop à ce scénario pour une raison assez simple, l’usage de l’objet est fortement lié au jeu. Hors, ce que l’on recherche en général avec un PC va au delà du jeu. Lorsque je suis en mobilité, j’apprécie d’avoir un ordinateur portable pour tout un tas de raisons. Si je veux pouvoir jouer avec, soit je me contente de son interface de base clavier-souris, soit j’emporte une manette sans fil. Si vraiment je pars longtemps et dans des conditions de confort qui le permettent, j’emporte également un câble HDMI pour me connecter sur un écran plus grand. Comme cela je peux travailler, regarder des films, jouer et faire toutes ces choses que l’on demande à un PC. Avec cette manette-PC, l’ensemble de ces usages se réduit à un seul, le jeu. Et dans quel confort ? Avec un Windows 11 installé, les problématiques rencontrées avec les autres Console-PC du marché risquent d’être les mêmes. L’obligation d’ajouter parfois un clavier ou une souris, par exemple. Mais dans l’inconfort d’un système où la vue est bouchée par des lunettes, cela risque d’être un peu compliqué. Les Consoles-PC ont au moins l’avantage de proposer un écran tactile pour pianoter mots de passe et autres éléments pour les jeux pas entièrement compatibles à la manette.

Evidemment, on pourra brancher sa TECNO Pocket Go à un écran externe, un téléviseur ou un vidéoprojecteur mais alors quel intérêt d’investir dans cette solution plutôt qu’une Console PC parfaitement autonome ou un portable qui ouvrira plus de possibilités et qu’on accompagnera éventuellement d’un paddle ?

Autre questionnement, la manette est en général un outil qui souffre. Par son utilisation mécanique, par son format plus susceptible d’être beaucoup plus malmené qu’un ordinateur, ce genre de périphérique peut vieillir prématurément. Quand il s’agit d’une manette classique, ce n’est pas trop grave. On la considère comme une sorte de consommable. Mais pour une manette qui va couter 500€ HT cela pose un autre problème. Faire tomber sa console du canapé au sol peut suffire à abîmer l’appareil, à désaxer le ventilateur par exemple. Ce qui posera alors un souci de bruit et de refroidissement.

Un outil portable pour un usage sédentaire ?

Au final, je ne suis pas certain de la pertinence de cette offre. La page Kickstarter de cette TECNO Pocket Go met en avant les avis dithyrambiques de testeurs qui ont pu essayer – gratuitement – la console. Et encore une fois la première prise en main d’un tel objet doit avoir son petit effet ébouriffant. De quoi être surpris et probablement sous le charme de la compacité de cette offre. Mais à l’usage est-ce que cet appareil à du sens ? Je ne vois pas trop dans quel scénario ce serait le cas. Une ConsolePC ou un ordinateur portable ont à mon avis beaucoup plus de potentiel.

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La solution TECNO Pocket Go débute son financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

StuckAtPrototype transforme son Kickstarter en projet OpenSource

17 octobre 2024 à 14:58

StuckAtPrototype est un vidéaste qui sévit sur Youtube depuis 2022. Quand je dis « sévit » ce n’est pas tout à fait vrai, ce n’est pas quelqu’un de prolifique, il n’a publié que neuf vidéos en tout et pour tout. En plus il est sympathique, didactique et ses vidéos sont agréables.

Il y a un an, StuckAtPrototype avait tenté un financement participatif sur Kickstarter, une petite voiture que l’on pouvait piloter avec une manette ou un smartphone. Ce projet n’a pas séduit et il a été mis au placard. Un an après, il est ressorti de ce placard pour être mis à jour et proposé en Open Source.

Et je trouve l’idée de transformer la frustration autour d’un projet qui n’a pas abouti faute de financement en idée partagée et commune vraiment excellente. Non seulement le projet devient totalement OpenSource mais il est en plus amélioré et optimisé pour couter moins cher et être plus efficace.

Le résultat est une petite voiture à imprimer en 3D, qui utilise quatre petits moteurs pour se propulser et se diriger, piloté par un ESP32 et capable d’une foule de choses. L’ensemble de la documentation est sur Github où vous trouverez les informations nécessaires pour fabriquer votre petit bolide. Les éléments à intégrer ne sont pas des plus simples, il faut de bonnes connaissance en électronique et d’encore meilleures en soudure. Il est également possible de se faire aider par un service en ligne pour préparer les circuits nécessaires. Mais c’est un super projet qui peut donner des idées pour en créer d’autres grâce à la proposition de base et sa documentation.

Ce genre d’attitude est vraiment bénéfique. De nombreux projets collaboratifs, échoués ou non, devraient proposer ce genre de licence Open Source à terme.

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StuckAtPrototype transforme son Kickstarter en projet OpenSource © MiniMachines.net. 2024.

What’s up Dock : Aurora20-in-1, un dock monstrueux doublé d’un onduleur

8 octobre 2024 à 13:29

C’est Popol, un vieux lecteur du blog qui m’informe de l’existence de ce Dock assez particulier et en financement participatif qu’est le Aurora20-in-1. 

D’un point de vue format, le Aurora20-in-1  a plus de rapport avec un meuble qu’avec un dock classique. On retrouve un objet qui, posé sur un bureau, aura besoin de beaucoup d’espace. L’objet mesure 120 cm de large pour 22 cm de profondeur et 15 cm de haut… Oui, vous avez bien lu, c’est un objet imposant sur lequel vous pourrez poser un écran sans problèmes.

Le dock embarque en premier lieu une connectique complète exploitant un port Thunderbolt 3. De cette liaison avec votre ordinateur vous retrouverez en façade un jack audio 3.5 mm, deux ports Thunderbolt 3, deux USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et un double lecteur MicroSDCX et SDXC. 

A l’arrière, un port jack audio auxiliaire, deux USB 3.2 Type-A et deux USB 3.2 Type-C, deux sorties vidéo DisplayPort 1.4, deux autres en HDMI 2.1 et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Mais en plus de cette connectique de base, le Aurora20-in-1 propose de nombreuses autres fonctions internes.

A l’intérieur de la coque du boitier, on retrouve pas moins de 8 prises électriques qui vont permettre d’alimenter tout type d’appareil : écrans, imprimante, ampli ou autre. Les câbles seront alors rangés dans le dock et seule la partie nécessaire sera visible.

Mieux, une fonction d’onduleur et une batterie intégrée offriront entre 5 et 50 minutes de protection à vos appareils en cas de coupure de courant. Régulant et stabilisant ainsi l’alimentation de vos appareils.

C’est aussi un NAS avec la possibilité de monter pas moins de quatre disques mécaniques 3.5″ SATA 3.0 en plus de quatre ports M.2 compatibles du 2230 au 2280 NVMe. Capable de se configurer en RAID 0,1,5 ou 10, l’engin permettra d’accumuler jusqu’à 128 To de données au maximum.

Bref, un concept assez original et plusieurs finitions pour ajouter un ensemble de fonctions assez large à votre bureau. Plusieurs finitions sont disponibles et il est évidemment possible d’adapter le format des prises pour qu’il colle aux normes européennes. L’engin n’est pas donné avec un prix de base de 379$ HT et, j’imagine, des frais de port et de dédouanement assez douloureux. En plus du risque d’un financement participatif sur Kickstarter.

Cela peut, par contre, donner des idées à certains d’entre vous qui cherchent à intégrer ce genre d’usages dans un format un peu plus réussi que l’addition de divers objets : Enfermer dans une jolie boite un onduleur, un NAS, une prise et la connectique d’un dock peut être une solution originale.

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What’s up Dock : Aurora20-in-1, un dock monstrueux doublé d’un onduleur © MiniMachines.net. 2024.

Le GPD Duo double écran annoncé à partir de 1163€…

9 octobre 2024 à 10:16

Mise à jour du 09/10/2024 : La campagne du GPD Duo est désormais lancée sur Indiegogo. Vous pouvez donc financer l’engin à partir de 1163€ pour un modèle 16/512 Go sous Ryzen 7 8840U. Le premier prix pour le modèle Ryzen AI 9 HX 370 est de 1511€ en version 32 Go + 1 To de stockage. 

Billet du 20/09/2024 : Annoncé en juin dernier, le GPD Duo a maintenant une date de financement. La marque passera par Indiegogo et demandera un tarif de base de 1270$ pour son premier prix.

On connait désormais le détail des configurations avec l’emploi de puces AMD issues de deux gammes différentes. Le Ryzen 7 8840U pour l’entrée de gamme et le Ryzen AI 9 HX 370 pour le haut de gamme. La marque n’avait pas précisé de version 8840U à l’annonce de ce modèle.

La mémoire vive débutera à partir de 16 Go de LPDDR5x-6400 pour la version 8840U uniquement puis en 32 et 64 Go également soudés pour le modèle HX 370. Le stockage évoluera de la même manière avec 512 Go de base puis des modules en 1 et 2 To, tous en NVMe PCIe 4.0 x4 et tous avec un second slot du même type disponible pour une éventuelle évolution du stockage. 

Le reste de la configuration est commun avec un engin de 29.7 cm de large pour 21 cm de profondeur – le vrai format d’une feuille A4 donc – pour 24 mm d’épaisseur. Le poids grimpe à 2.2 Kg. Cette épaisseur et ce poids sont évidemment liés au fait que la machine propose deux écrans de 13.3″ OLED e 2880 x 1800 pixels. Des dalles en 16:10 qui sont superposées l’une sur l’autre.

Le GPD Duo proposera des écrans en 60 Hz avec une luminosité de 400 nits pouvant être poussée à 500 nits au besoin et des OLED plutôt bien calibrés. On retrouve un espace de couleur à 100% de la norme Adobe RGB et DCI-P3, 133% de la norme sRGB. Les dalles seront tactiles, capacitives, avec 10 points de contact et une prise en charge des stylets actifs Microsoft Pen. Le tout  est protégé par un verre Gorilla Glass de Corning.

La connectique est très large avec, pour commencer, un port OCuLink, un USB4 proposant 100W de charge à la norme Power Delivery. un USB 3.2 Type-C également compatible 100 Watts. Deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le sans fil sera pris en charge par un chipset inconnu à la norme Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. 

A noter la présence d’une entrée vidéo USB Type-C propre à l’écran secondaire qui pourra servir donc d’affichage pour le GPD mais également comme une solution pour présenter l’image d’un autre dispositif ayant une sortie DisplayPort,

De petits détails comme un lecteur d’empreintes digitales, une webcam en 2592 x 1944 pixels, un accéléromètre, des enceintes stéréo à la norme DTS:X Ultra et même un petit bouton pour ajuster la luminosité de l’affichage facilement. La batterie annoncée pour tous ces modèles est une 80W avec une charge rapide 100 watts. Aucune mention d’autonomie sérieuse n’est proposée, GPD parle de 30 heures d’autonomie en lecture vidéo sans mentionner les conditions de cette durée : nombre d’écrans employés, lecture vidéo locale ou en ligne etc. Je suppose qu’il s’agit du protocole avantageux classique des fabricants : machine déconnectée, luminosité limitée, un seul écran en action et lecture d’un film en boucle en mode économie d’énergie. La vraie question serait plutôt de combien de temps dispose l’utilisateur avec les deux écrans en fonction pendant qu’il cherche à travailler. La présence de deux dalles OLED pouvant largement impacter l’autonomie.

Venons en aux tarifs. L’entrée de gamme (Ryzen 7 8840U  16/512Go) sera proposé à 1270$ HT via Indiegogo pendant son financement. Il sera ensuite vendu au prix de 1425$ HT en magasin. Le modèle intermédiaire (Ryzen AI 9 HX 370 en 32Go/1To) à 1650$ HT sur Indiegogo et 1790$ HT en prix public. Le plus haut de gamme (Ryzen AI 9 HX 370 64Go/2To) à 1860$ HT en financement et 1971$ HT en magasin.

Le fait d’avancer votre argent, de perdre votre garantie en tant que client, d’être absolument sûr et certain que le transporteur ajoutera des frais de dédouanement à la TVA vous fera donc économiser 155$, 140$ ou 111$ Hors Taxes. Il va sans dire que l’économie réalisée ne vaut pas l’investissement au travers d’un financement de ce type sur Indiegogo. A la moindre promotion en magasin, vous serez absolument perdant d’un point de vue financier. Proposer un financement qui permet d’économiser 111$ sur 1860$ HT me parait compliqué quand on sait les effets secondaires de ce type d’achat. Si on ajoute là dessus les frais de port, le taux de change, la TVA et la prime que s’offre le transporteur pour « dédouaner » votre colis, la facture finale sera sans doute plus importante pendant le financement participatif qu’au moment où les engins seront véritablement en vente.

A vrai dire, les tarifs annoncés en magasin sont farfelus, on ne voit jamais de prix public de 1425$ ou 1971$ HT. Comme d’habitude avec GPD et très souvent avec le financement participatif en général, les prix magasin finissent par être équivalents aux prix de financement participatif au bout de quelques semaines.

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Le GPD Duo double écran annoncé à partir de 1163€… © MiniMachines.net. 2024.

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