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Automobile : pratiquez l’écoconduite pour économiser du carburant !

19 avril 2024 à 10:00
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Imaginez faire des économies notables sur votre budget carburant tout en adoptant un style de conduite qui respecte davantage l’environnement. L’écoconduite se révèle être une méthode efficace pour réduire vos dépenses et votre empreinte carbone.

Carburant : baisser un peu la vitesse va vous faire économiser !

Réduire votre vitesse de seulement 10 km/h sur autoroute peut vous faire économiser jusqu’à 4,5 litres de carburant sur 500 km. Cette pratique, recommandée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), affecte à peine le temps de trajet. Par exemple, sur un trajet Lyon-Paris, cela représente seulement 18 minutes supplémentaires, un petit sacrifice pour une économie conséquente à réaliser.

Le démarrage en douceur est très important, surtout lors des premiers kilomètres où le moteur est encore froid. Poussez votre moteur trop rapidement peut augmenter sa consommation de carburant de 45 % au premier kilomètre. L’Ademe suggère d’éviter les accélérations brusques et de ne pas faire chauffer le moteur à l’arrêt, une habitude encore commune, mais inutile avec les véhicules modernes.

Couper le moteur : quand et pourquoi ?

Arrêter le moteur lors d’arrêts de 10 à 20 secondes, comme dans les bouchons, peut économiser 10 à 15 % de carburant. Avec l’introduction des systèmes « Stop & Start » sur les véhicules récents, cette pratique est devenue automatique, réduisant le gaspillage de carburant et les émissions polluantes sans effort supplémentaire de la part du conducteur.

Maintenir une vitesse constante et éviter les à-coups sont des méthodes éprouvées pour réduire la consommation de carburant jusqu’à 20 %. Anticiper les ralentissements et utiliser efficacement le frein moteur améliorent l’économie de carburant, mais aussi la sécurité et le confort de conduite. De plus, des pneus bien gonflés et sans surcharge inutile contribuent à une meilleure efficacité énergétique. Au total, toutes ces pratiques peuvent vous faire économiser environ 500 euros par an !

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Hydrogène : Hysetco prends les devants avec 200 millions d’euros ?

11 avril 2024 à 15:16
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HysetCo, la start-up française spécialisée dans les transports urbains à hydrogène, vient de franchir une étape décisive pour le développement de ses activités grâce à une levée de fonds de 200 millions d’euros, menée par Hy24, son principal actionnaire.

Hy24 investi 200 millions d’euros sur HysetCo

HysetCo s’inscrit comme un acteur prépondérant dans le paysage de la mobilité durable urbaine (VTC, transport de personnes à mobilité réduite) parisienne, et son principal actionnaire, Hy24, compte bien l’aider à passer à la vitesse supérieure. Ce dernier vient de lui accorder un financement à hauteur de 200 millions d’euros. Cette initiative financière reflète une confiance marquée dans le potentiel de l’hydrogène à redéfinir les normes de la mobilité urbaine. « En seulement trois ans et demi d’existence opérationnelle, HysetCo s’est positionné en chef de file de la mobilité hydrogène, un secteur lui-même en hypercroissance », affirme Loïc Voisin, président de HysetCo.

« Avec l’entrée d’un actionnaire majoritaire partageant notre vision, nous sommes confortés dans notre ambition et obtenons les moyens de réussir notre développement », a tenu à souligner Loïc Voisin. L’investissement de Hy24 permettra ainsi à Hysetco de déployer 10 nouvelles stations d’hydrogène d’ici à 2025 en Île-de-France (4 existantes pour le moment) avant de s’étendre dans d’autres grandes villes françaises.

Produire et rendre l’hydrogène plus accessible

HysetCo s’engage également dans la production d’hydrogène renouvelable issu de biométhane. Pour ce faire, la start-up a annoncé l’installation d’électrolyseurs, notamment à la station de la Porte de Saint-Cloud. Cette orientation est stratégique pour l’entreprise, qui cherche à minimiser son impact environnemental tout en rendant sa technologie plus accessible. « Compte tenu des accompagnements de l’État, le kilo d’hydrogène coûte 18 euros, ce qui permet de parcourir une centaine de kilomètres. Nous visons un prix autour des 10 euros du kilogramme », explique Luc Voisin, PDG d’HysetCo.

À noter par ailleurs que la force d’Hysetco réside dans son modèle économique « vehicle as a service ». Celui-ci offre ainsi un service complet à ses clients, qui sont principalement des artisans taxis. Une approche innovante qui vise à réduire l’empreinte carbone de ce type de transport urbain et qui est « réplicable dans toutes les grandes agglomérations qui souhaitent basculer vers des modèles de transports propres et efficaces », comme a tenu à le souligner Pierre-Etienne Franc, co-fondateur et directeur général de Hy24. « Les convertir à l’hydrogène permettrait ainsi d’économiser entre 650.000 et 700.000 tonnes de CO2 par an en Île-de-France ».

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Carburant à 1,50 euro max : la pétition lancée par 40 millions d’automobilistes

11 avril 2024 à 10:30
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Face à l’envolée des prix du carburant, l’association “40 millions d’automobilistes” prend les devants en lançant une pétition pour un plafond de 1,50 euro par litre. Elle interpelle aussi directement l’État sur la nécessité d’une réforme fiscale urgente.

Carburant : l’association exige aussi une réforme sur la fiscalité 

« Un surcoût insupportable pour les ménages », voici comment l’association “40 millions d’automobilistes” décrit la flambée des prix du carburant depuis le début de l’année 2024. En réponse, elle lance une pétition exigeant de l’État une action immédiate : le plafonnement du prix du carburant à 1,50 euro le litre. Ce mouvement trouve un écho particulier chez les conducteurs français, pour qui le tarif actuel du sans-plomb et du gazole pèse lourd sur le budget familial. La pétition en ligne sur le site de l’association témoigne de l’urgence de la situation et du désir collectif d’une mobilité plus abordable.

La démarche de “40 millions d’automobilistes” n’est pas sans rappeler le succès retentissant de la pétition de Priscillia Ludosky en 2018, véritable catalyseur du mouvement des Gilets jaunes. À l’époque, la contestation contre la hausse du prix du carburant avait mobilisé la signature de plus d’un million de Français et avait significativement impacté le débat public.

Le contexte géopolitique n’aide pas à la hausse des prix

Derrière cette hausse des prix, plusieurs facteurs clés ne font qu’aggraver la situation comme une surconsommation américaine et les répercussions économiques de la guerre en Ukraine. Ces éléments contribuent à une volatilité des prix qui affecte directement le quotidien des automobilistes français.

L’appel à une réforme de la fiscalité sur les carburants lancé par “40 millions d’automobilistes” soulève une question fondamentale : quelles alternatives peuvent être envisagées pour garantir à la fois la mobilité des Français et la soutenabilité environnementale ?

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Pourquoi Leclerc ne vendra plus de carburant à prix coûtant ?

27 mars 2024 à 13:00
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Les fluctuations du prix des carburants alimentent les tensions entre géants. Michel-Édouard Leclerc pointe du doigt TotalEnergies pour expliquer l’arrêt de la vente à prix coûtant dans ses stations, une décision qui secoue le portefeuille des automobilistes français.

 

Leclerc accuse TotalEnergies

Depuis pas mal de temps désormais, les prix des carburants jouent les montagnes russes. Forcément, cela pèse lourd sur le budget des Français. Dernier rebondissement en date, Leclerc, le géant de la distribution, met fin à sa politique de carburant à prix coûtant. Un choix que Michel-Édouard Leclerc a défendu bec et ongles sur BFMTV le 24 mars 2024. Il a rappelé l’engagement de son groupe pendant toute la fin de l’année 2023, suite à un appel d’Elisabeth Borne, encore Première ministre. Mais pourquoi ce revirement ? La réponse semblerait tenir en un nom : TotalEnergies.

Au cœur de la controverse, TotalEnergies. Leclerc accuse directement le fournisseur d’être à l’origine de cette décision. « Des résultats extraordinaires » chez TotalEnergies, mais pas de baisse de tarif pour Leclerc qui, faute de conditions d’approvisionnement avantageuses promises, se voit contraint d’ajouter une marge sur chaque litre vendu. Une pilule amère pour les consommateurs habitués à faire des économies à la pompe chez Leclerc.

L’essence augmente de nouveau

Quelles sont les répercussions pour les automobilistes ? Une hausse, même légère, se fait sentir. Michel-Édouard Leclerc assure pourtant que ses stations restent compétitives avec un gazole à 1,79 € en moyenne. Un argument qui peine à consoler ceux ayant vu le prix de l’essence frôler les 1,90 €/L récemment. La fin de l’année 2023 avait été marquée par cette initiative de carburant à prix coûtant, vue comme un geste de solidarité envers les consommateurs. Sa disparition inquiète de nombreux automobilistes.

Le prix du baril augmente, il a pris 1,7 dollar lors de la semaine du 18 mars 2024, atteignant ainsi 86 dollars. Évidemment, les prix à la pompe augmentent. Le SP95-E10 a vu son prix monter de 2,1 centimes, pour une moyenne de 1,8619 €/L. Pour le gazole, le prix moyen était de 1,7871 €/L, en hausse de 0,8 centime par rapport à la semaine d’avant.

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Énergie : le verdict est tombé, les aides sont mal ciblées

21 mars 2024 à 12:00
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La Cour des Comptes alerte : les dispositifs d’aide face à la crise énergétique de l’État n’ont pas été assez ciblées.

Aides de l’État : elles ont été utiles mais…

Depuis l’automne 2021, l’État déploie un arsenal de 25 mesures pour contrer la crise énergétique. Elle a autant touché les ménages que les professionnels. Pourtant, le 15 mars 2024, un rapport de la Cour des Comptes révèle que ces aides n’ont pas été assez ciblées. 90% de ces aides sont sans distinction de revenus et ne filtrent pas les bénéficiaires. Pour l’électricité, le tarif moyen sans TVA a augmenté de 7,4 % de 2021 à 2022, et pourrait grimper de 18,5 % en 2023. Sans le bouclier tarifaire, cette hausse aurait été bien plus sévère : près de 40 % en 2022 et plus de 50 % en 2023.

L’impact financier de ces mesures est colossal, frôlant les 72 milliards d’euros. Si la réduction des prix de l’électricité, du gaz et des carburants a effectivement tempéré l’augmentation des factures, la méthode employée soulève des inquiétudes. L’absence de plafonds de consommation et la généralisation des aides augmentent paradoxalement les émissions de CO2, contrairement aux ambitions décarbonées de la France. En 2022, la consommation de carburant a grimpé de 2,2 % par rapport à 2021.

Baisse de tarifs pour les intermédiaires : vraiment appliqué ?

La Cour pointe également du doigt l’incertitude autour de la réelle application des baisses de tarifs par les intermédiaires, comme les fournisseurs d’énergie. Ce flou réglementaire et le manque de contrôle sur la répercussion effective des aides aux consommateurs remet en question l’efficacité des dispositifs.

Dans ce contexte critique, la Cour des Comptes recommande une sortie stratégique des boucliers tarifaires pour redéfinir les politiques tarifaires de l’énergie. L’objectif ? Intégrer les coûts environnementaux et encourager une consommation plus sobre. Alors que la régulation du marché de l’électricité est en question, la nécessité d’un dispositif aligné sur les coûts de production nationaux devient plus pressante, en vue de garantir des tarifs justes sans alourdir les finances publiques.

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Superéthanol : un leasing disponible pour le boitier de conversion

14 mars 2024 à 12:00
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Le Superéthanol-E85 se présente comme une alternative économique séduisante pour les automobilistes. Grâce à une nouvelle formule de leasing pour les boitiers, il devient encore plus accessible.

 

 

Superéthanol : une économie substantielle dès le premier plein

Avec un coût initial pouvant freiner certains, l’option de location avec option d’achat (LOA) pour le boîtier E85 change la donne. Pour un loyer mensuel de 25 à 50 euros, selon le système d’injection de votre véhicule, rouler au Superéthanol devient immédiatement rentable. Cette formule, proposée par FFED, permet une économie substantielle dès le premier plein, rendant l’investissement initial plus digeste et accessible à tous.

Le passage au Superéthanol-E85 promet des économies non négligeables. Par exemple, une Renault Clio essence équipée d’un boîtier E85 peut économiser plus de 42 euros par plein par rapport à l’essence traditionnelle. Ces économies s’accentuent avec des véhicules de plus grande cylindrée, comme le montre l’exemple de la Renault Arkana ou du Ford Kuga. Ainsi, l‘installation d’un boîtier E85 s’avère rapidement rentable, surtout pour les gros rouleurs.

Les démarches administratives simplifiées

FFED assure également une garantie de 5 ans sur ses boîtiers. De plus, grâce à des partenariats comme celui avec Certimat, les démarches administratives pour la modification du certificat d’immatriculation sont grandement simplifiées. Cette approche clé en main vise à encourager davantage d’automobilistes à franchir le pas vers une mobilité plus économique et écologique.

Opter pour le Superéthanol-E85, c’est faire un choix conscient pour son portefeuille et pour la planète. Avec un prix du litre toujours inférieur à 1 € en ce début d’année 2024, le Superéthanol-E85 se positionne comme le carburant le plus abordable sur le marché. La formule de LOA proposée par FFED représente une opportunité pour tous de réduire leur budget carburant tout en contribuant à la réduction des émissions de CO2. C’est une solution gagnant-gagnant pour les automobilistes, l’environnement et les acteurs de la filière.

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Décarbonation : Singapour accélère le pas dans le secteur aérien

19 février 2024 à 14:39
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Singapour souhaite s’imposer comme un pionnier dans la lutte contre le changement climatique en ciblant l’un des secteurs les plus difficiles à décarboner : l’aviation. Le ministre des Transports, Chee Hong Tat, a annoncé, lors du salon de l’aéronautique de Singapour, la prochaine obligation, pour l’ensemble des compagnies aériennes opérant sur son sol, d’intégrer dans le réservoir de leurs avions un taux minimal de carburant durable, aussi appelé SAF.

 

SAF : Singapour en première ligne de la décarbonation aérienne

 

L’engagement de Singapour vers les carburants durables (SAF) est un signal fort envoyé au monde entier. Le ministre Chee Hong Tat a précisé que les compagnies aériennes opérant depuis Singapour devront, à partir de 2026, incorporer un minimum de 1% de SAF dans leur carburant, avec l’objectif d’atteindre entre 3 et 5% d’ici 2030. Cette politique vise non seulement à réduire l’empreinte carbone du secteur, mais aussi à stimuler le marché des carburants alternatifs. « Cette décision constituera un signal important pour les producteurs de carburant et les incitera à investir dans de nouvelles installations de production de SAF », a souligné Chee Hong Tat.

 

Le principal obstacle à l’adoption généralisée du SAF réside en effet dans son coût de production qui est actuellement trois à cinq fois supérieur à celui du kérosène fossile. Pour pallier cette problématique, Singapour envisage d’introduire une taxe sur les billets d’avion, dont le montant variera en fonction de la distance parcourue et de la classe de voyage.

 

 

L’Europe suit-elle le rythme ?

 

L’Europe n’est pas en reste dans l’effort de décarbonation de l’aviation. Avec l’adoption de la législation Refuel EU par le Parlement européen en septembre 2023, l’UE impose une incorporation progressive de SAF dans le kérosène, débutant à 2 % en 2025 pour atteindre 70 % en 2050. Cette législation, saluée comme « le plus gros mandat d’incorporation au monde de SAF » par Matteo Mirolo de Transport & Environment (T&E), positionne l’Europe en leader de la transition énergétique dans l’aviation. En outre, cette législation met l’accent sur les carburants de synthèse, ou e-kérosènes, qui devront constituer 35 % du mix en 2050.

La transition vers les SAF et les e-kérosènes représente par conséquent un investissement financier considérable pour les compagnies aériennes qui ne pourront, de facto, pas toutes suivre le pas de la décarbonation. Air France, par exemple, a déjà investi 100 millions d’euros pour incorporer 1 % de SAF en 2022, et estime que la facture pour atteindre les 10 % en 2030 pourrait s’élever à 1 milliard d’euros.

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