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À partir d’avant-hierAuto

Panciatici, White et Vannelet sur la Bentley de CMR

2 avril 2021 à 17:32

CMR engagera une Bentley Continental GT3 en GT World Challenge Europe Endurance Cup cette saison. Champion Pilotes mais aussi Equipes en AM en 2020, l’équipe s’alignera cette fois-ci en Pro-Am en 2021.

Nelson Panciatici est le seul pilote de l’équipage à connaître la Bentley. Il sera rejoint par Stuart White, pilote sud-africain qui découvre le GT World Challenge Europe cette année après quelques courses de F4. Gilles Vannelet complète l’équipage, il connait très bien le sport automobile et a une grande expérience de la course. L’écurie aura un seul objectif : la couronne en Pro-Am Cup.

Stuart White @CMR

Les 24 Heures Motos annulées !

2 avril 2021 à 17:52

Certes, ce n’est pas de l’Endurance sur quatre roues, mais sur deux ! Cependant, cela concerne le circuit du Mans. L’Automobile Club de l’Ouest et la Préfecture de la Sarthe, en accord avec la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM), la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) et Eurosport Events, promoteur du Championnat du Monde FIM EWC, ont pris la décision d’annuler la 44e édition des 24 Heures Motos qui étaient programmées les 17 et 18 avril prochains.

Le contexte sanitaire actuel, qui engendre une forte tension hospitalière, ne permet pas la tenue de l’épreuve dans les conditions de sécurité nécessaires. L’ACO travaille actuellement sur la possibilité de reporter l’épreuve à une date ultérieure.

Certes, on est loin du mois d’août, mais on espère tous que les 24 Heures du Mans autos pourront avoir lieu avec l’accueil du public même si le nombre doit en être limité…


Début de saison chargé pour Graff, équipage confirmé pour Le Mans

3 avril 2021 à 19:06

Graff va avoir des meetings bien chargés en European Le Mans Series cette année en particulier lors des deux première manches à Barcelone et Red Bull Ring. En effet, l’équipe de Pascal Rauturier va couver quatre autos comme il nous l’explique. « Nous sommes ravis de reprendre le chemin des compétitions ELMS avec les 4 Heures de Barcelone (18 avril). Nous allons voir une belle saison devant nous, elle sera bien chargée pour l’écurie. Nous avons nos deux équipages LMP3 qui sont compétitifs (Sébastien Page, Eric Trouillet, David Droux sur la Ligier JS P320 #8 et Matthias Kaiser, Rory Penttinen sur la Ligier JS P320 #9) et fondons de bons espoirs en LMP2 Pro Am avec Vincent Capillaire et les frères Robin, Maxime et Arnold. En plus, nous aurons l’engagement de SRT41 de Frédéric Sausset (soutien technique). Je ne vais pas m’ennuyer sur les premiers meetings. »

Du côté des 24 Heures du Mans, la LMP2 de l’équipe sera alignée toujours avec So24 (comme en ELMS d’ailleurs). « L’objectif du début de saison ELMS est de bien préparer les 24 Heures du Mans, ce seront les trois mêmes pilotes sur notre ORECA 07 à savoir Vincent Capillaire, Maxime et Arnold Robin. » Ce sera la 12e participation de la structure française en Sarthe, la première remontant à 1986 avec une Rondeau M482.

Nogaro, Course 2 : Castelli et Wallgren (Mirage Racing) doublent la mise

5 avril 2021 à 16:53

D’après le site FFSA GT

Les fans de sport automobile se sont régalés devant leur petit écran en ce lundi pascal ! Lors d’un meeting des Coupes de Pâques organisé pour la première fois à huis-clos, pour les raisons que l’on connait tous, les pilotes n’ont pas ménagé leurs efforts pour offrir un spectacle de toute beauté à tous les passionnés du Championnat de France FFSA GT.

  • Castelli et Wallgren assurent le doublé après un final haletant
  • Victoire et leadership au championnat pour Hasse-Clot et Leroux
  • Une grande première pour Rédélé et Coubard en Am Cup

Le début de course avait pourtant été assez calme avec le poleman Jim Pla s’échappant pendant que son équipier Simon Gachet, sur l’autre Mercedes-AMG GT4 de l’équipe AKKA-ASP, parvenait à se faufiler jusqu’à la deuxième place. Malheureusement pour Simon, un problème de suspension sur la voiture qu’il partage avec Éric Debard mettait un terme aux ambitions du duo.

Après avoir relayé Jim Pla, Jean-Luc Beaubelique reprenait la piste avec une dizaine de secondes d’avance sur Rodolphe Wallgren. Et si l’Alpine A110 GT4 #222 que le Montpelliérain partage avec Gaël Castelli revenait peu à peu sur la Mercedes-AMG de tête, la sortie de piste de Nicolas Gomar (Aston Martin Vantage AMR GT4 #89 – AGS Events) provoquait une neutralisation qui allait dynamiter la fin de course. Lorsque la voiture de sécurité s’effaçait, Jean-Luc Beaubelique défendait sa position avec hargne face à un Rodolphe Wallgren très incisif, mais le pilote de l’Alpine Mirage Racing parvenait à s’infiltrer dans un trou de souris au prix d’une attaque très osée. Déjà vainqueurs dimanche, Gaël Castelli et Rodolphe Wallgren ont ainsi quitté Nogaro avec le maximum de points !

Derrière, Jean-Luc Beaubelique et Jim Pla ont sauvé les points de la 2e place en Pro-Am, la troisième position revenant à Vincent Beltoise et Romano Ricci (Alpine A110 GT4 #13 – Mirage Racing). Après leur deuxième place la veille, Nicolas Prost et Rudy Servol (Alpine A110 GT4 #36 – CMR) marquent une fois de plus des points importants en terminant au pied du podium devant Thomas Drouet et Fabien Barthez (Mercedes-AMG GT4 #16 – AKKA-ASP).

@FFSA GT

Silver Cup : Hasse-Clot et Leroux prennent les commandes

En Silver Cup aussi la course s’est jouée dans les tous derniers instants. Après un très bon début de course de son équipier Valentin Hasse-Clot, parti depuis la pole position avec l’Aston Martin Vantage AMR #007 d’AGS Events, le jeune Romain Leroux (18 ans) a parachevé le travail pour aller chercher une première victoire dès son premier week-end de course en GT. Pourtant, Stéphane Lémeret n’a pas ménagé ses efforts en fin de course. Après des problèmes techniques samedi, le duo qu’il forme avec Matéo Herrero (Alpine A110 GT4 #110 – CMR) s’est offert un premier podium cette fois.

Vainqueurs dimanche en Silver Cup, Timothé Buret et Paul Evrard (Mercedes-AMG GT4 #88 – AKKA ASP) s’élançaient cette fois depuis la 21e place sur la grille de départ. Au prix d’une attaque de tous les instants, les deux hommes arrachaient les points de la troisième place dans le tout dernier tour. Au championnat, ils ne pointent ainsi qu’à trois points de Valentin Hasse-Clot et Romain Leroux.

Sur le podium dimanche, Benoit Castagné et Nelson Lukes passaient juste à côté d’une nouvelle 3e place avec la Ginetta G55 du K-Worx Racing, mais ils devançaient Antoine Potty et Erwan Bastard, à nouveau 5e en Silver Cup sur la Toyota GR Supra GT4 de CMR.

@FFSA GT

Am Cup : la première de Rédélé-Coubard

Ce lundi de Pâques restera marqué dans l’histoire du Championnat de France FFSA GT. Car voir un Rédélé remporter une victoire de classe au volant d’une Alpine est forcément un moment émouvant. Fils de Jean Rédélé, fondateur de la marque au A fléché, Jean-Charles Rédélé est venu très tard au sport automobile. Avec son comparse Laurent Coubard, ils avaient terminé cinquième de la Am Cup l’an dernier. Cette fois, les représentants de l’équipe Bodemer Auto se sont montrés très performants tout le week-end. Un souci technique les avait repoussés à la 7e place de la course 1, mais ils ont pris une fantastique revanche ce lundi avec un premier succès !

L’Alpine A110 GT4 #76 est venue à bout des vainqueurs de la veille, Christophe Hamon et Pascal Huteau (Audi R8 LMS GT4 #5 – Team Fullmotorsport). Avec leur deuxième place, ces deux-là arriveront toutefois en solides leaders du championnat dans cinq semaines à Magny-Cours. Avec une deuxième place dimanche et une médaille de bronze ce lundi, Christophe Carrière et Didier Dumaine (Aston Martin Vantage AMR GT4 #161 – AGS Events) ont très bien débuté leur saison et confirment qu’il faudra aussi compter avec eux dans la course au titre. Leurs équipiers Stéphane Desbrosse et Lauris Nauroy (sur l’Aston Martin #79) terminaient au pied du podium devant les Libanais Jihad Aboujaoudé et Shahan Sarkissian (Mercedes-AMG GT4 #4 – CD Sport).

@FFSA GT

Après cette première très réussie, le Championnat de France FFSA GT vivra son deuxième rendez-vous sur le Circuit de Nevers-Magny-Cours du 7 au 9 mai prochains lors d’un véritable festival du sport automobile qui comprendra aussi, entre autres, le Championnat de France FFSA Tourisme et le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS.

Le résultat de la Course 2 est ICI

TC France, Nogaro : des débuts en forme de feu d’artifice !

5 avril 2021 à 20:45

D’après le site officiel du TC France

  • Ricardo van der Ende premier vainqueur de l’histoire du FFSA Tourisme
  • Steven Palette récupère la victoire en course 2 et la tête du championnat
  • Jacob-Cano (TCA 1), la paire Carli-Maio (TCA 2) et Beltramelli (TCA Light) réalisent le doublé dans leur catégorie

Des bagarres intenses, des dépassements sur le fil, quelques touchettes et… énormément de spectacle ! Le Championnat de France FFSA Tourisme a fait une apparition remarquée dans le paysage du sport automobile français ce week-end lors des Coupes de Pâques de Nogaro. Même si le nouveau venu ne manquera pas d’évoluer et de mûrir au fil des courses, les passionnés ont retrouvé tout ce qui fait le charme des courses pour voitures de tourisme.

Avec 22 voitures sur la grille de départ de ce meeting inaugural, la Fédération Française du Sport Automobile et SRO Motorsports Group ont en tout cas réussi un premier pari : celui de remettre « le tourisme » à l’avant-plan sur les circuits de l’Hexagone.

Comprenant 12 voitures de trois marques différentes, la classe TC a proposé un festival avec quatre BMW M2 CS Racing luttant face à sept Peugeot 308 RC et une Alpine A110 Cup. Grâce à une Balance de Performance bien équilibrée pour une première, le match a bien eu lieu avec huit voitures dans la même seconde lors des premiers essais qualificatifs, dimanche matin. Auteur de la pole position, Ricardo van der Ende devenait le premier vainqueur de la saison sur la BMW M2 CS Racing de L’Espace Bienvenue. Après un beau duel face à Steven Palette (BMW M2 CS Racing – VSF Sport – Amplitude Automobile), Florian Briché parvenait à intercaler sa Peugeot 308 RC sur la deuxième marche du podium.

@SRO

Le lendemain, Florian s’offrait la pole position, mais le pilote de la Peugeot de JSB Compétition devait s’incliner au départ face à Ricardo van der Ende. Durant toute la première partie de la course, le pilote d’Amiens maintenait la pression… jusqu’à un contact envoyant Ricardo van der Ende en tête-à-queue à deux tours de l’arrivée. Florian Briché était donc le premier à passer sous le drapeau à damier, devant son ami Kevin Ropars (Peugeot 308 RC – Ropars Racing Team-Motors Legend). Après une enquête approfondie des commissaires sportifs, Florian était toutefois pénalisé après l’arrivée suite à l’incident avec Ricardo van der Ende. C’était aussi le cas de Kevin Ropars, jugé coupable d’un contact avec Steven Palette. La victoire revenait donc à celui-ci, qui prend du même coup la tête du championnat devant Ricardo van der Ende, finalement classé 4e de cette course 2.

@SRO

D’autres pilotes se sont distingués comme Xavier Guyonnet (Peugeot 308 RC – TSM Racing by GM Sport), cinquième puis troisième des deux courses. Deux des outsiders du championnat ont par contre vécu un week-end à oublier au plus vite. Déjà contraints à l’abandon dimanche, Fred Caprasse (Peugeot 308 RC – JSB Compétition) et Lucas Frayssinet (Alpine A110 Cup – Chazel Technologie Course) avaient tous les deux le potentiel pour viser le podium, mais la panne de frein du premier – qui percutait bien malencontreusement le deuxième – a provoqué un spectaculaire accrochage et l’abandon des deux protagonistes.

Les doublés de Jacob-Cano, de la paire Carli-Maio et de Beltramelli

Poleman de la course 2 et vainqueur des deux confrontations, Julien Jacob-Cano (Peugeot RCZ Racing Cup – Runner For Ever) a quitté Nogaro en tête du championnat devant Christian Philippon (Peugeot RCZ Racing Cup – Espace Racing). Le doyen de la compétition (59 ans) a montré que ce Championnat de France FFSA Tourisme convient décidément aux pilotes de tous les âges ! Se partageant la RCZ #40 de Cap Racing by Espace Racing, Dorian Duthil et Julien Nougaret sont tous les deux montés sur le podium. On a aussi retrouvé dans le top 5 Jonathan Boutboul (Espace Racing) et Florent Grizaud (GPA Racing).

@SRO

En TCA 2, Julien Carli a profité d’un léger problème technique de son jeune rival Enzo Carvalhido (Sport Auto Racing) pour imposer sa Renault Clio Cup IV de GM Sport lors de la première course. Le lendemain, le patron-pilote Guillaume Maio prenait lui-même le volant et il parvenait à égaler son équipier en devançant à son tour le jeune Enzo.

@SRO

Avec des pilotes ayant entre 16 et 21 ans, le TCA Light faisait la part belle à la jeunesse ce week-end à Nogaro. Au volant de leurs Peugeot 208 RC chaussées de pneumatiques Pirelli de série, les trois représentants du Ropars Racing Team-Motors Legend ont disputé les deux courses roues dans roues, non sans assurer leur part de spectacle. Le tiercé final était à chaque fois le même : Viny Beltramelli s’imposait devant Sacha Maguet et Jonas Venier.

Après ces débuts intéressants à plus d’un titre à Nogaro, le Circuit de Nevers Magny-Cours proposera un profil tout à fait différent du 7 au 9 mai prochains. Pour tous les protagonistes du Championnat de France FFSA Tourisme, le rendez-vous est déjà pris dans la Nièvre.

@SRO

Les résultats de la course 1 sont ICI, ceux de la course 2 LA

24 Heures du Mans 2021 : un programme intense en préparation !

6 avril 2021 à 09:26

Communiqué de presse

Reprogrammée les 21 et 22 août 2021, la 89e édition des 24 Heures du Mans, 4ème manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA WEC, qui verra pour la première fois les Hypercars entrer en lice sur le tracé Sarthois, sera articulée autour d’un programme intense. Au menu : 1 journée test, 4 courses support et 5 jours intenses de compétition  !

La 89e édition des 24 Heures du Mans se déroulera selon un programme intense.

Le vendredi 13 août 2021 débuteront les vérifications administratives et techniques, sur le circuit. Ces vérifications techniques permettront de couvrir à la fois la Journée Test, fixée au dimanche 15 août, et la course. 

Afin de faciliter le travail des équipes, le format des essais a lui aussi évolué. La première séance d’essais libres est fixée au mercredi 18 août à 14h, tandis que l’Hyperpole se déroulera le jeudi soir, entre 21h et 21h30. Cette séance spectaculaire laissera 24 concurrents rivaliser sur les 13,626 km du circuit, en pleine recherche de la vitesse pure, et sans contrainte de trafic, au coucher du soleil.   

Le public bénéficiera également d’un programme exceptionnel sur les courses support. Au nombre de 4 cette année, ces évènements permettront de consolider un programme dense, riche en diversité. Les deux plateaux Road to Le Mans (2 courses) et Porsche Sprint Challenge France (1 course) seront complétés par deux nouveaux évènements : l’Endurance Racing Legends (2 courses) verra des voitures ayant participé au Mans dans les années 90 et 2000 s’affronter en piste, tandis qu’une course Fun Cup de 5 heures permettra pour la première fois à des amateurs de participer à une épreuve d’endurance sur le Circuit des 24 Heures du Mans, le vendredi 20 août.

Point d’orgue de ce programme exceptionnel, le départ des 24 Heures du Mans aura lieu à 16h, le samedi 21 août. 

Afin de proposer ce programme exceptionnel au public, le Circuit des 24 Heures du Mans sera activé à partir du mercredi 18 août 8h, jusqu’au dimanche soir, sans interruption. Cette décision a été prise en accord avec la Préfecture, les collectivités locales, les associations de riverains et les autorités publiques, afin de permettre la tenue d’un évènement contribuant à l’activité touristique de la ville, du département de la région. Ce dispositif innovant, qui permet entre autre l’accès à la ZAC du Cormier mercredi, jeudi et vendredi la semaine de l’épreuve, est le fruit de discussions ouvertes dès janvier avec toutes les parties prenantes.

Dans le contexte actuel, l’ACO met tout en oeuvre pour proposer un évènement sûr, conforme aux règles sanitaires et intense en émotions. Les éléments concernant le format détaillé de l’évènement, les conditions d’accueil du public et la billetterie feront l’objet d’une communication ultérieure, courant mai.

Pierre Fillon, Président de l’Automobile Club de l’Ouest : “Cette 89 édition des 24 Heures du Mans s’annonce incroyable. Les 62 voitures engagées pour l’épreuve vont bénéficier d’un programme adapté à la situation, facilitant les conditions de travail des équipes, tout en permettant au public de vivre cinq jours intenses. Je tiens à remercier les autorités, les riverains et commerces qui nous permettent d’utiliser cette année le circuit sur une plage étendue. Le public pourra ainsi vivre un évènement exceptionnel, incroyablement dense.”

Dominique Le Mèner, Président du Syndicat Mixte du Circuit des 24 Heures du Mans : “La période que nous vivons nécessite de sans cesse se réinventer. Afin de vivre une 89e édition des 24 Heures du Mans conforme aux souhaits des organisateurs, nous avons procédé à quelques ajustements. L’ACO peut ainsi proposer aux concurrents, spectateurs ainsi qu’à l’ensemble des personnes mobilisées sur l’évènement un programme cohérent, dense, que nous avons tous hâte de vivre.”

Christophe Nail, Président du Club d’Entreprises des Hunaudières : “Les 24 Heures du Mans sont le poumon économique de la ville. L’ACO étant fortement impacté par la crise actuelle, il était logique de faire tout ce qui était en notre pouvoir afin de proposer un format inédit pour cette épreuve internationale. Nous sommes heureux que ces discussions constructives ont permis d’aboutir à cet accord.”

Philippe Leclerc, Président de l’association de Défense des Riverains Principalement Intérieur du Circuit : “Après une édition à huis clos, l’ACO prépare le retour des spectateurs pour les 24 Heures du Mans. En tant qu’association de riverains particulièrement intégrée géographiquement au site, nous avons pris part, comme d’autres associations, aux discussions entamées dès le mois de janvier afin de faciliter le travail des organisateurs. Nous espérons désormais que cette 89e édition des 24 Heures du Mans se déroulera le plus conformément possible aux souhaits de tous.”

Marco Wittmann chez Walkenhorst Motorsport

6 avril 2021 à 12:46

La participation de Walkenhorst Motorsport en DTM a déjà été annoncée il y a quelque temps déjà. C’est maintenant au tour du nom du pilote d’être dévoilé : il s’agit du double champion DTM, Marco Wittmann, l’un des hommes les plus performants dans ce championnat ces dernières années. Il sera au volant d’une BMW M6 GT3 alignée par Walkenhorst Motorsport.

Lors des 130 courses DTM auxquelles il a participé jusqu’à présent, Marco Wittmann a remporté 15 victoires et signé 14 pole positions. Le pilote de Fürth, près de Nuremberg, a remporté le titre Pilotes en 2014 et 2016. “Je suis vraiment impatient de piloter avec Walkenhorst Motorsport en DTM. Il y a de nouveaux défis à relever pour nous, notamment l’utilisation de la BMW M6 GT3 en format course sprint. Néanmoins, en tant qu’équipe, nous donnerons tout pour que le projet soit une réussite. Tous ceux qui me connaissent savent à quel point le DTM est important pour moi .” a déclaré le pilote allemand…

Ferrari va s’appuyer sur l’expertise de la F1 pour son programme LMH

6 avril 2021 à 14:00

Ferrari a récemment annoncé son engagement en Le Mans Hypercar avec un programme qui permettra à la marque de Maranello de participer, pour la première fois officiellement depuis 1973, au Championnat du Monde d’Endurance et aux 24 Heures du Mans.

Le directeur du département Competizione GT de Ferrari, Antonello Coletta, estime que le projet impliquera du personnel de différents secteurs du groupe et qu’il sera possible de s’appuyer sur l’expertise de l’équipe de Formule 1 pour le développement de l’Hypercar qui devrait entrer en piste au printemps prochain et disputer une première course en 2023.

Le personnel travaillant actuellement sur les projets GT de Ferrari sera évidemment fortement impliqué tandis que les membres de l’équipe de F1 et du département des voitures de route sont également prêts à apporter leurs compétences et à créer un lien entre les trois programmes de motorisation hybride.

@Ferrari

L’introduction par la Formule 1 d’un plafond budgétaire pour la saison 2021 a permis à Ferrari de transférer une partie de son personnel de ce programme vers son nouveau projet phare en Endurance. Cependant, la réduction du budget de l’équipe de F1 à 145 millions de dollars cette année n’a pas influencé la décision du conseil d’administration de Ferrari d’approuver un programme LMH.

« Si nous partageons (nos compétences) avec la F1, c’est bon pour nous », a déclaré Antonello Coletta. « Si nous pouvons avoir certaines personnes du département F1, pourquoi pas ? Mais la décision de faire du LMH a été prise pour une question stratégique et non comme une conséquence des nouvelles règles de la F1. Bien sûr, l’expertise du département F1 est cohérente et sera une opportunité pour nous. Ferrari est une entreprise et il est normal que nous partagions toute l’expérience que nous avons dans notre usine. C’est normal pour nous, mais pas parce que nous sommes en LMH. En GTE, c’est exactement la même chose alors que nous n’avons pas l’hybride. Dans tous les cas, nous partageons toute l’expérience que nous avons. »

@Ferrari

Il a également expliqué que la composition de l’équipe LMH de Ferrari était en cours et que l’entreprise n’est pas encore prête à divulguer les personnes qui dirigeront l’aspect technique du projet. De plus en plus de personnes issues des programmes GT vont travailler sur le LMH, associées à du personnel apportant une bonne expérience d’autres départements. « Il est possible que nous soyons sous le même toit et que Ferrari n’en soit qu’un. Avec les nouvelles règles en F1, cela devrait signifier que nous aurons certaines personnes du département F1. »

La décision de Ferrari de réintégrer l’Endurance, via le prototype, a été prise d’un point de vue stratégique car cela donne la possibilité de se battre pour la victoire au général dans des événements comme les 24 Heures du Mans avec une voiture qui offre un lien identifiable avec sa gamme de voitures de route. Ce désir a contribué à faire pencher la balance en faveur de la LMH plutôt que de la plateforme mondiale LMDh qui, bien que moins chère, aurait empêché Ferrari de produire une véritable voiture à part entière en la contraignant à choisir l’un des quatre constructeurs de châssis LMP2 désignés.

Interrogé sur les facteurs qui ont rendu le LMH financièrement viable, Coletta a indiqué que le plafonnement du budget de la F1 est venu comme une coïncidence et que d’autres raisons ont pris le dessus. « Année après année, ce sera plus ou moins la même chose que le GTE ou pas plus cher. Lorsque nous décidons d’aller de l’avant, nous prenons en compte l’économie actuelle et l’économie future. La différence la plus importante est que le coût est vraiment inférieur que celui du LMP1. Dans tous les cas, la décision n’est pas prise en fonction de l’économie, elle est stratégique. »

@Ferrari

Ferrari n’a pas encore confirmé le type de voiture LMH qu’elle développera, Coletta refusant de préciser si le constructeur utilisera un produit de route comme base ou si il créera un pur prototype présentant des éléments de style de modèle de route. Toyota et Peugeot produisent des voitures LMH selon ce dernier ensemble de règles pour 2021 et 2022, respectivement. Le projet Aston Martin Valkyrie, qui a été annulé, devait être basé sur une voiture de route.

Lorsqu’on lui a demandé quel sous-ensemble de règles techniques LMH Ferrari allait suivre, Coletta a répondu : « Je préfèrerai répondre à cette question plus tard. Nous considérons les deux idées. Honnêtement – dans ma tête – la solution est claire. Mais pour le moment, je préfère garder cette décision confidentielle. »

Ferrari s’est fixé comme objectif de faire ses débuts en course début 2023. Son premier essai sur piste pourrait avoir lieu en avril ou mai 2022, mais cela dépendra de la façon dont la pandémie de Coronavirus se déroulera. Selon Coletta, les restrictions liées à la crise sanitaire ont coûté à Ferrari “deux à trois mois” de travail dans les premières étapes de son programme, mais il est convaincu que la voiture sera prête à courir dès la première épreuve de 2023.

@Ferrari

La date de cette première course pourrait dépendre de l’IMSA, à savoir si l’organisateur américain autorisera ou non les voitures LMH à concourir dans sa catégorie reine. La saison de l’IMSA commence généralement par les 24 Heures de Daytona en janvier, plusieurs semaines avant le début du WEC. Il semble que Ferrari souhaite vivement que les voitures LMH soient acceptées à la fois en WEC et en IMSA.

Du lourd chez Proton Competition !

6 avril 2021 à 16:33

La première manche de l’European Le Mans Series 2021 arrive à grands pas. Elle aura lieu à Barcelone le 18 avril prochain. A moins de 15 jours de la course, Proton Competition vient de dévoiler les équipages de ses deux Porsche 911 RSR qui rouleront en GTE.

Sur la #77, on trouvera le patron / pilote, Christian Ried, accompagné de Gianmaria Bruni, pilote officiel Porsche, et Jaxon Evans qui n’est autre que le champion de la Porsche Carrera Cup France en titre (avec Lechner Racing). Un équipage à surveiller pour le titre !

Sur la #93, l’acteur d’Hollywood, Michael Fassbender sera associé à Felipe Laser et à un autre pilote officiel Porsche, Richard Lietz. Il s’agit du même équipage que l’an dernier.

42 voitures attendues pour la première manche à Barcelone

6 avril 2021 à 18:15

La liste des engagés des 4 Heures de Barcelone, première manche de l’European Le Mans Series (ELMS) 2021, vient d’être publiée. Elle comprend 42 voitures soit une de moins que sur la liste des engagés à l’année. Les voitures sont réparties de la façon suivante : 16 LMP2 dont 7 en Pro Am (équipage comprenant un pilote Bronze), 16 LMP3, 9 LMGTE et 1 Voiture Innovante. 29 nations différentes représentées sur la grille de départ venues d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie.

En LMP2, pas de gros changements par rapport à ce que nous avons déjà annoncé. United Autosports remettra ses titres en jeu avec deux Oreca 07-Gibson dont la #22 confiée au champion en titre, Phil Hanson, rejoint par Tom Gamble, champion LMP3 2020, et Jonathan Aberdein. On trouve de grands noms comme Harry Tincknell, Robert Kubica, Pietro Fittipaldi, Nyck de Vries, Patrick Pilet ou encore Nicolas Lapierre.

En LMP3, la Ligier JS P320 #16 de BHK Motorsport, qui devait être pilotée par Alessandro Bracalente, ne sera pas du voyage en Espagne. A noter que l’on trouve 14 Ligier JS P320 contre deux Duqueine M30-D08. Titrée aussi dans cette catégorie, l’écurie United Autosports visera un quatrième titre consécutif. Les champions en titre Wayne Boyd et Rob Wheldon sont rejoints par le Français Edouard Cauhaupé vainqueur en Michelin Le Mans Cup en 2020.

En GTE, on voit avec plaisir le retour d’une Aston Martin Vantage GTE (de TF Sport, équipe victorieuse de la catégorie LMGTE Am aux 24 Heures du Mans 2020) qui va amener un peu de diversité dans le duel Porsche / Ferrari. On trouve d’ailleurs seulement deux 911 RSR face à six 488 GTE, mais Proton Compétition peut compter sur des équipages solides. On ne connaissait pas encore le trio sur la Ferrari 488 GTE #66 de JMW Motorsport. C’est désormais chose faite avec le champion ELMS 2017 de la catégorie, Jody Fannin, associé à Andrea Fontana et Rodrigo Sales.

Du côté des voitures innovantes, on trouve la présence de l’Oreca n°84 de l’Association SRT41, qui fera courir deux pilotes handicapés : le Japonais Aoki Takuma et le Belge Nigel Bailey. Ils seront associés au Français Pierre Sancinena. Ce projet est l’œuvre de Frédéric Sausset, devenu en 2016 le premier quadri-amputé à disputer et à terminer les 24 Heures du Mans. Cette équipe disputera les 24 Heures du Mans dans le 56e Stand.

CLIQUEZ ICI pour découvrir la liste des engagés des 4 Heures de Barcelone. 

La 400e Lamborghini Huracán sortie des chaînes de production !

7 avril 2021 à 07:06

Au début du mois de mars 2021, la 400e Huracán de course a quitté la chaîne de production du siège de Lamborghini à Sant’Agata Bolognese, ville se situant juste à côté de Bologne. Un objectif important non seulement pour Squadra Corse, le département du sport automobile de Lamborghini, mais aussi pour toute l’entreprise. Le président et CEO Stephan Winkelmann, le Chief Technical Officer, Maurizio Reggiani, le Chief Manufacturing Officer, Ranieri Niccoli, et le responsable motorsport Giorgio Sanna, ainsi que les techniciens qui construisent chaque jour l’une des voitures GT les plus rapides du monde, ont assisté à l’événement (voir photo de Une).

Dans le monde des courses GT, aucune voiture n’a atteint un niveau de succès et de popularité aussi fulgurant que celui de la Lamborghini Huracán. Beaucoup de pilotes et les équipes sont attirés par l’étonnante auto. Avec son puissant moteur V10, son système anti-patinage, son système de freinage ABS et ses pneus Pirelli spécialement conçus, la Huracán est devenue l’une des pièces les plus recherchées dans le sport automobile.

L’histoire de Lamborghini dans le domaine de la course automobile est relativement jeune, puisqu’elle n’a commencé qu’en 2013. La Squadra Corse a été créée au sein du siège de Sant’Agata Bolognese d’Automobili Lamborghini et a très vite commencé à obtenir d’excellents résultats sur piste.

L’Huracán Super Trofeo et l’Huracán GT3 sont toutes deux construites et réalisées dans l’usine de Sant’Agata Bolognese sur la même ligne de production que les véhicules routiers. Des techniciens spécialisés de Lamborghini Squadra Corse sont présents à chaque poste de la chaîne. L’Huracán a remplacé le modèle Gallardo, qui avait été utilisé à la fois dans la série mondiale GT3 et dans la série Super Trofeo à un seul coup.

Le patron de Lamborghini Squadra Corse et ancien pilote d’essai de Lamborghini, Giorgio Sanna, a déclaré après avoir donné à la Huracán son premier shakedown en 2014 : “C’est un moment très spécial. J’ai suivi la phase de développement étape par étape à Sant’Agata Bolognese, et nous sommes tous enthousiastes à l’idée de ce moment très important. La nouvelle Huracán Super Trofeo assurera à Lamborghini un rôle clé dans le sport automobile international.”

Et Sanna ne s’est pas trompé. La Huracán s’est rapidement imposée comme l’une des voitures GT les plus dynamiques, les plus populaires et les plus réussies, et le Super Trofeo a joué un rôle important. Au fil des ans, le Super Trofeo a été représenté en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient, chaque championnat produisant des courses de grande qualité et un mélange sain de gentlemen drivers compétitifs et de futures stars de la scène GT.

La Huracán ST (et sa jumelle Evo introduite pour la saison 2019), a été un rouage crucial dans le succès de la Squadra Corse, non seulement dans la série monotype, mais aussi sur la voiture GT3 Evo qui utilise une grande partie de la technologie et de l’innovation d’abord utilisées sur la machine Super Trofeo. Bien qu’elle ne soit arrivée sur la scène qu’en 2013, la Huracán a déjà remporté quelques-unes des victoires les plus convoitées comme les prestigieuses 24 Heures de Daytona en 2018, 2019 et 2020, ainsi que la victoire aux 12 Heures de Sebring en 2018 et 2019, à chaque fois en GTD.

La Squadra Corse a également réalisé une “triple couronne” historique non officielle en GT World Challenge Europe, en remportant les titres très convoités du classement général, de la Sprint Cup et de l’Endurance Cup avec Andrea Caldarelli, Marco Mapelli et Dennis Lind pour l’équipe FFF Racing. C’est la deuxième fois que Lamborghini remporte un titre en GT World Challenge, après avoir conquis le titre Endurance Cup en 2017, à l’époque où l’épreuve était connue sous le nom de Blancpain GT Series. Ces titres ont de nouveau mis en évidence non seulement la vitesse et la régularité de l’Huracán au cours de la saison, mais aussi les compétences des ingénieurs et des concepteurs de Lamborghini Squadra Corse, faisant de la voiture un équilibre parfait entre aérodynamisme et performance, respectant les règles FIA GT3 et restant l’une des voitures les plus compétitives en GT.

Des annonces sur la règlementation LMP2 qui font grincer des dents (part 1)

7 avril 2021 à 10:02

La semaine dernière, le couperet est tombé. Il a été annoncé qu’afin d’harmoniser les performances entre les catégories Hypercar et LMP2, le comité FIA WEC et l’Automobile Club de l’Ouest décidaient d’effectuer un ajustement au niveau des LMP2. Le but ? Stabiliser les niveaux de performance entre les deux catégories.

Décision était donc prise de :

  • diminuer la puissance du moteur Gibson, passant de 450kW à 400kW.
  • ajout de 20kg pour atteindre 950kg.
  • configuration aéro ‘Le Mans’ obligatoire sur toute la saison.

Ces décisions prises quelques jours seulement avant le début de saison ont été plus ou moins bien perçues. Les réactions n’ont pas tardé au sein du paddock. Tout le monde a bien compris la situation et qu’il fallait réagir. Le couac est surtout sur le coût occasionné par ces changements à quelques jours du début de saison. Il faut aussi mesurer le tout avec une situation sanitaire qui reste compliquée et une saison 2020 qui s’est terminée très tard.

« Nous avons fait pas mal de tests que ce soit à Barcelone pour les essais pneus Goodyear et sur un autre circuit pendant deux jours » , a confié un patron d’équipe à Endurance-Info. « Là, on nous met 20 kilos en plus, on nous retire de la puissance et on nous oblige maintenant à rouler avec le kit Le Mans, ce qui oblige à tout recommencer ! On ne sait pas quand les cartographies moteur vont être modifiées. Il faut donc oublier tous ces essais faits avec cette ancienne configuration. »

Même son de cloche du côté d’un team manager évoluant en FIA WEC : « Cela soulève quand même quelques questions. Comment allons-nous payer pour tous les essais de pré-saison effectués avec de mauvais pneus et un mauvais kit aéro. Nous avons dépensé plus de 100 000 euros cette année en essais. Qui va payer la facture ?!?! »

Le premier cité renchérit en pointant du doigt le fait que toutes les équipes ne disposent pas de kit aréo Le Mans et que cela demande de remettre la main à la poche à quelques jours du coup d’envoi de l’ELMS. « C’est une mauvaise nouvelle pour les écuries qui ne font pas les 24 Heures du Mans, ce qui est notre cas. Ce n’est pas un kit Le Mans qu’il nous faut, mais deux car si on n’a pas tout en double (un capot avant et un capot arrière de rechange), ce n’est pas la peine. Tout est multiplié par deux, je viens de recevoir le devis, on parle d’une facture de plusieurs milliers d’euros ! » 

Dans une autre équipe, on est un peu plus mesuré. « L’ELMS a appelé tous les teams individuellement vendredi dernier. Nous n’avons pas le choix, nous n’avons pas grand-chose à dire là-dessus. Ils ont besoin de trouver un équilibre entre l’Hypercar, le LMP2 et le LMP3. »  Le team manager impliqué en FIA WEC préfère, quant à lui, ironiser sur la situation. « C’est drôle qu’ils aient besoin de rendre les voitures plus lentes, on parle bien là d’une LMP2 avec un pilote amateur obligatoire contre des équipes Hypercar professionnelles ! »

Les pneumatiques comme point de départ de cette décision

Tout a commencé avec un écart trop faible entre les performances des nouvelles Hypercar et des LMP2 actuelles. La FIA et l’ACO ont dans un premier temps ralenti les LMP2 en diminuant la puissance (moins 30kW), mais aussi par le biais des performances des pneumatiques Goodyear version 2021. Finalement, comme le dit laconiquement le communiqué officiel, « il a été décidé de continuer avec les pneumatiques ayant déjà fait leurs preuves en termes de performance et de fiabilité. » « Comme certaines personnes pourraient le croire, nous ne revenons pas aux gommes de 2020. Nous allons avoir des spécifications C, ils avaient même imaginé faire des D et des E, qui sont bien moins vite que l’année dernière » nous explique-t-on.

Un autre team manager implanté depuis plusieurs saisons en ELMS résume très bien ce qu’il s’est passé : « Il a été demandé à Goodyear de perdre beaucoup trop de temps. Quand nous sommes allés faire des essais pneumatiques Goodyear à Barcelone au mois de mars, nous avons essayé les « spec » A et C. La première était bien mais se dégradait trop vite, après trois tours, on perdait sept secondes ! On nous a fait tester des D aussi et certaines équipes les E, mais là, c’était dramatique. En rentrant de ces essais, nous avons suggéré plus une prise de poids et une perte de chevaux plutôt que de continuer à pousser sur le pneu. Cela créait un déséquilibre trop important sur la voiture. On se retrouvait avec des gommes ultra dures qui ne redémarraient pas après des safety car ou des Slow Zones. Les pilotes ne prenaient pas du tout de plaisir et c’était en plus limite. Et je ne parle même pas de la nuit aux 24 Heures du Mans où cela aurait été catastrophique. Je ne mentionne pas non plus le coût général plus élevé car il aurait fallu chauffer plus les freins. Nous avons donc suggéré une baisse de chevaux et du poids supplémentaire. Par contre, nous n’étions pas au courant pour le kit Le Mans, mais je préfère encore cela à des pneus durs. Ce dernier est vraiment très bien et je ne pense pas que nous allons avoir une énorme perte de performance. »

Qu’en sera-t-il des performances ?

Justement, concrètement, avec du poids en plus, des chevaux en moins, un kit aéro à faible trainée et des gommes de type C de Goodyear, à quoi peut-on s’attendre en termes de réduction des performances ? On nous l’explique : « On va avoir moins de charge aéro, mais ce qui était important c’était de garder des pneus suffisamment tendres pour les relances de safety car et pour Le Mans. A force de vouloir réduire la performance par les pneus, nous étions arrivés à une limite et il était nécessaire de ne pas aller au-delà. Quand les gommes sont trop dures, les relances sont dangereuses. Il ne faut pas oublier qu’une LMP2 est agréable car elle a de bonnes gommes. On ne va quand même pas mettre des pneus en LMP2 plus mauvais que ceux utilisés en LMP3 ! Donc qu’ils limitent la gamme de pneus, c’est moins un casse-tête pour nous, ce n’est pas plus mal. Je pars du principe que c’est bien de simplifier les choses. Un manufacturier unique sur des choses comme cela, cela limite les coûts sur des formules comme celle-ci. La voiture coûte déjà suffisamment cher comme cela. Maintenant, on aura moins de charge aéro, on va gérer, on sait le faire en LMP3.» Nous avons même pu avoir des pertes au tour chiffrées : « A Barcelone c’était un peu difficile à voir, mais je pense que nous serons trois à quatre secondes des temps de l’an dernier. A mon avis, il n’y aura pas plus. »

A suivre…

Trois vainqueurs en quatre courses, la Sprint CUP by Funyo démarre fort !

7 avril 2021 à 11:34

Communiqué de presse

C’est lors des traditionnelles Coupes de Pâques que la saison 2021 du championnat Sprint CUP by Funyo a débuté. Un grand ciel bleu et des températures quasi-estivales accueillaient les membres de la famille Funyo.

Avec l’arrivée de nouveaux pilotes et le retour de certains, nous nous attendions à un meeting spectaculaire et ce fut le cas !

3 vainqueurs venant de 3 teams différents remportent une des 4 courses au programme.

Le meeting avait plutôt bien commencé pour Edouard Hery (Team Belt Racing) qui s’adjugeait les meilleurs chronos lors des deux séances d’essais libres, cependant c’est Jonathan Dessens (Team AMGV) qui s’octroyait la Pôle-position des 2 séances de qualifications.

Dimanche, Benoît Eveillard (Team Belt Racing) remporte la toute première course de la saison Funyo 2021 et par la même occasion ouvre son compteur de victoire en Sprint CUP by Funyo.

En Leader, Jonathan Dessens s’offrira les victoires des courses 2 et 3 ainsi que les points du meilleur tour en course et ce à 3 reprises.

Après avoir gravi, une à une, toutes les marches des podiums le jeune pensionnaire de la Filière Endurance Prototype & GT : Ewen Hachez (Team HMC Racing) a conclu son week-end de la plus belle des manières en remportant sa toute 1ère victoire au scratch lors de l’ultime course du meeting et en dominant la catégorie Espoir dans les 4 courses du weekend.

Notons des retours aux avant-postes pour Eric Soares (Team HMC Racing) ainsi que pour les coéquipiers de Jonathan Dessens dans le team AMGV : Dominique Arnoux et Étienne Champetier de Ribes. Notons aussi une belle montée en puissance durant tout le meeting de Bruno Fretin (HMC Racing) un habitué des Rallyes. 

Photo Gregory Lenormand / DPPI

Une Catégorie Gentleman au diapason

Les Coupes de Pâques ont été riches en rebondissements dans la catégorie Gentleman, avec là aussi, 3 vainqueurs différents en 4 courses ! Si le très rapide Christian Camboulive (Team HMC Racing) remporte la 1ère place de la catégorie lors des courses 1 et 3, il s’offrira aussi la 3ème marche du podium du classement général !

Après avoir pris un départ « stratosphérique » en course 2, la victoire Gentleman revient à Michel Vassal (Team RV Compétition). Édouard Héry (Team Belt Racing) obtient quant à lui une victoire bien méritée dans la dernière course. Christian Camboulive repart du Gers en tête de la catégorie Gentlemen.

Si ces pilotes expérimentés nous ont offert un spectacle intense à chaque tour, la lutte fut intense pour toutes les places d’honneur. Jean-Claude Rolland et Olivier Gauclère (Team HMC Racing) ou encore Claude Chaumot (Team AVP) ont réalisés un très bon début de meeting.

Éric Darné et Sébastien Guignard partageaient le volant de la Funyo N°2 (Team AVP) et découvraient la discipline en progressant tout au long du week end de Pâques avec plusieurs TOP10. Un autre binôme composé de Frank Lefèvre et Rémy Brouard (HMC Racing) à également fait ses débuts en Sprint CUP, Rémy Brouard montera même sur la 3ème marche du podium Gentleman à l’issue de la course 3.

Sosthène Rousseau (Team AVP) nous a offert une des plus belles batailles du weekend avec Michel Vassal (Team RV Compétition) lors de la course 4.

Du côté de la catégorie Espoir si Ewen Hachez (Team HMC Racing) s’impose, le tout jeune Ethan Bernard 16 ans (Team e-Brid) rempli parfaitement son contrat pour ses débuts, ramener la Funyo SP05 EVO intacte, progresser aux chronos et dans le classement du TOP10. Rappelons que la Funyo a déjà vu débuter de nombreux très jeunes pilotes comme Tom Lecoq (F4), Marc-Antoine Dannielou (LMP3), Jean-Baptiste Lahaye (LMP2), Julien Neveu (LMP3) ou encore Édouard Cauhaupé (LMP3) vainqueur à Pau en 2019.

Des Coupes de Pâques passionnantes, suivies par plus de 15 000 personnes lors des diffusions en direct live sur les réseaux.

Le rendez-vous est pris dans la Nièvre du 7 au 9 Mai sur le Circuit de Nevers Magny-Cours.

La Sprint CUP by Funyo persiste et signe : « Il se passe toujours quelque chose en Funyo ! »

Photo Gregory Lenormand / DPPI

Classement Général :

1- Jonathan Dessens (AMGV) 101 points

2- Ewen Hachez (HMC Racing) 93 points 

3- Benoit Eveillard (BELT Racing) 86 points 

Classement Gentleman :

1- Christian Camboulive (HMC Racing) 76 points 

2- Edouard Héry (BELT Racing) 70 points 

3- Michel Vassal (RV Compétition) 62 points

Classement Espoirs:

1- Ewen Hachez (HMC Racing) 93 points 

2- Ethan Bernard (Team e Brid) 51 points

31 voitures pour l’ouverture de la Michelin Le Mans Cup 2021

7 avril 2021 à 15:43

La Michelin Le Mans Cup 2021 s’ouvrira sur le Circuit de Barcelona-Catalunya le samedi 17 avril, avec la première course de deux heures de la saison. Le plateau comprendra 26 LMP3 et 5 GT3 : 23 équipes et 58 pilotes venus des quatre coins du monde représenteront 20 nations différentes.

LMP3

• A Barcelone, le plateau LMP3 sera composé de 26 voitures (Ligier JS P320, Duqueine M30-D08, Adess-03 EVO) engagées par 20 équipes différentes.

• Les champions 2020 DKR Engineering engagent une Duqueine à moteur Nissan et viseront un cinquième titre consécutif en Michelin Le Mans Cup.

• L’Allemand Finn Gehsitz va devenir le plus jeune pilote à disputer la Michelin Le Mans Cup. A 16 ans, il va faire ses débuts en LMP3 sur la Ligier n°5 de Phoenix Racing, associé à son compatriote Hamza Owega.

• Le plateau de la course de Barcelone présentera quatre voitures engagées de manière ponctuelle, qui ne seront donc pas habilitées à marquer des points au championnat : RLR MSport n°15/ Rinaldi Racing n°55/ R-Breizh Competition n°56/ TS Sport n°73.

• Quatre fois victorieux par le passé, Michael Benham fait sa rentrée en Michelin Le Mans Cup après une année d’absence. Victime en 2019 d’un gros accident en essais sur le circuit de Barcelone, le Britannique partagera le volant de la Ligier n°15 de RLR MSport avec son compatriote Tommy Foster.

• L’écurie espagnole CD Sport engagera une Ligier JS P320 pour sa course à domicile, avec au volant le Danois Michael Jensen et le pilote français Adam Eteki.

• Julien Gerbi sera le seul Espagnol en piste à Barcelone. Il pilotera aux côtés du pilote français Sacha Lehmann la Ligier n°16 de l’équipe polonaise Team Virage

GT3

• Le plateau GT3 présente cinq voitures (Ferrari 488 GT3, Porsche 911 GT3-R, Mercedes AMG GT3) engagées par quatre écuries.

• Le champion en titre Rino Mastronardi accueille un nouveau coéquipier pour la saison 2021 : il sera associé au très expérimenté Paolo Ruberti sur la Ferrari n°8 d’Iron Lynx.

• L’autre Ferrari d’Iron Lynx (n°9) sera pilotée par un équipage entièrement féminin. Agée de 17 ans et issue du programme Girls on Track de la FIA, Doriane Pin sera au côté de Manuela Gostner.

• La Porsche n°2 de Pzoberer Zürichsee by TFT sera cette année encore aux mains de Nicolas Leutwiler et Julien Andlauer, auteurs de deux victoires en 2020.

• 10Q Racing Team fera à Barcelone ses débuts en Michelin Le Mans Cup avec le Belge Wim Spinoy et l’Allemand Kenneth Heyer sur la Mercedes AMG GT3 n°93.

CLIQUEZ ICI pour découvrir la liste des engagés de la première manche de la Michelin Le Mans Cup 2021.

Un double programme pour Natan Bihel cette année !

7 avril 2021 à 19:25

Pas moins de 12 courses seront au calendrier de Natan Bihel cette saison. Après un hiver passé sur les pistes du Trophée e-Andros où il a terminé 3e du championnat Elite, la saison circuit du Lavallois tournera autour de deux axes : la Ligier JS Cup et la Ligier European Series. A chaque fois, ce sera avec la même auto, une Ligier JS 2R.

Pour rappel, la Ligier JS Cup se déroule uniquement en France avec des formats de courses d’Endurance de 4 ou 6 heures. Natan Bihel roulera sur la Ligier JS 2R #15 de l’équipe Mathias Beche Performance avec Romain Carton. En parallèle, il va continuer en Ligier European Series (qui se déroule en support de l’ELMS) avec M Racing, la structure d’Yvan Muller, avec laquelle il était déjà l’an dernier. « J’ai terminé vice-champion en 2020. Cette année, je remets cela et je n’aurai pas de coéquipier. Dans les deux championnats, que ce soit la Ligier JS Cup ou les Ligier European Series, mon ambition sera de gagner des courses et de remporter le titre ! » Cerise sur le gâteau, le jeune pilote de 21 ans va récupérer le numéro 53 en Europe, celui du département de la Mayenne, tout un symbole !

Première course en Ligier European Series les 16 et 17 avril à Barcelone, Espagne…

Un beau casque pour Nigel Bailly

7 avril 2021 à 19:59

Qui dit nouvelle saison et nouveau championnat, dit nouveau casque. C’est le cas de Nigel Bailly. Le Belge roulera sur l’Oreca n°84 de l’Association SRT41 (en catégorie voiture innovante), avec Aoki Takuma et Pierre Sancinena, lors des deux premières manches de l’European Le Mans Series.

Nigel Bailly et son coéquipier japonais disputeront ensuite les 24 Heures du Mans avec François Heriau.

Design: Adrien Paviot / Peinture: Mikovic Designs

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