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Les IA de Politico ont violé les règles d’éthique éditoriale journalistique de Politico

15 décembre 2025 à 10:28
There is no IAlternative
Les IA de Politico ont violé les règles d’éthique éditoriale journalistique de Politico

Le syndicat des journalistes de Politico a remporté une « victoire majeure », qui devrait faire jurisprudence aux États-Unis, en matière de recours à l’IA dans les médias. Leurs rédacteurs en chef avaient plaidé, en vain, que les contenus générés par IA ne devraient pas être soumis aux normes éthiques et éditoriales, au motif qu’elles étaient développées par des ingénieurs, et non par des journalistes.

PEN Guild, le syndicat des journalistes états-uniens de Politico et E&E News (sa filiale dédiée aux actualités liées à l’énergie et l’environnement) vient d’annoncer une « victoire majeure » contre la direction de Politico concernant l’introduction « unilatérale » par l’entreprise d’outils d’intelligence artificielle qui « contournaient les garanties négociées et portaient atteinte aux normes journalistiques fondamentales ».

L’an passé, la PEN Guild avait en effet ratifié une convention collective (.pdf) comportant « certaines des dispositions les plus strictes du secteur en matière d’intelligence artificielle ». La convention obligeait notamment la direction de Politico à donner un préavis de 60 jours et à engager des négociations « de bonne foi » avant d’introduire de nouveaux outils d’IA susceptibles d’avoir un « impact significatif » sur les tâches professionnelles, ou qui pourraient entraîner des licenciements.

L’accord exigeait également que toute IA utilisée dans la collecte d’informations soit conforme aux normes éthiques de Politico et fasse l’objet d’une supervision humaine, afin de « garantir que tout contenu généré par l’IA respecte les mêmes normes éthiques et éditoriales que les reportages rédigés par des humains ».

Or, en juillet 2025, le syndicat avait accusé Politico d’avoir enfreint ces dispositions à deux reprises, avant de lancer une pétition et un recours. Il lui reprochait les faits suivants :

  • la couverture en direct, générée par une IA nommée LETO, d’événements politiques majeurs, effectuée sans notification syndicale ni révision humaine. PEN Guild déplorait notamment que l’IA ait évoqué des expressions telles que « immigrant illégal » ou « migrants criminels », que Donald Trump avait bien employées, comme l’avait alors rapporté Politico, mais dont la reprise sans contextualisation est proscrite par le guide de style (Stylebook) de la rédaction. L’IA avait aussi généré des erreurs factuelles, qui avaient en outre été « discrètement supprimées, contournant les protocoles de correction éditoriale standard ». Ces derniers prévoient que la rédaction soit transparente quant à ses mises à jour, corrections et rétractations.
  • le lancement unilatéral d’un outil d’IA, Report Builder, développé par la start-up Capitol.ai, que les abonnés pouvaient utiliser pour générer des rapports de 500 mots « sur n’importe quel sujet, [mais] sans aucun contrôle ni modification de la part du personnel de Politico pour s’assurer de leur véracité ». Or, le syndicat y avait là aussi trouvé de « nombreuses erreurs factuelles majeures ». L’outil aurait notamment affirmé que l’arrêt Roe v. Wade restait en vigueur (alors que c’était précisément Politico qui avait révélé son annulation). Il aurait aussi « halluciné » les combats menés par des groupes de lobbying inexistants, tels qu’une soi-disant « Ligue des plombiers gauchers », comme Semafor l’avait alors révélé.

« L’IA doit être au service du journalisme, et non lui nuire »


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Les Core Ultra 200K Plus fuitent déjà en boutique, alors qu'ils ne sont pas officiels...

15 décembre 2025 à 09:46

Décidément, les boutiques ont parfois la langue bien pendue. Cette fois, c'est le revendeur indien Prime ABGB qui a visiblement vendu la mèche un peu trop tôt, en laissant apparaître sur son site les fiches techniques de plusieurs processeurs Intel Core Ultra 200K Plus. Des modèles encore non annoncés, mais qui confirment clairement l'existence d'un Arrow Lake-S Refresh qui devrait être annoncé au prochain CES de Las Vegas. Jusqu'ici, les Core Ultra 9 290K Plus, Core Ultra 7 270K Plus et Core Ultra 5 250K Plusavaient surtout fait parler d'eux via des apparitions dans des benchmarks. Cette fuite va plus loin, car nous avons le droit aux fiches techniques complètes, mais aussi au visuel des boites. […]

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Copilot débarque sur les TV LG… et vous n'avez rien demandé, merci Microsoft

15 décembre 2025 à 09:21

Vous pensiez que Microsoft Copilot était déjà suffisamment envahissant sur Windows 11, mais visiblement, ce n'était qu'un début. Désormais, l'assistant IA de Microsoft s'invite aussi dans le salon. Selon plusieurs témoignages relayés sur Reddit, une récente mise à jour de webOS installe automatiquement une application Copilot sur certaines TV LG… sans offrir la moindre possibilité de la supprimer. Officiellement, rien n'oblige l'utilisateur à s'en servir. Officieusement, le message est plutôt limpide, l'IA soit s'imposer, même là où personne ne l'a demandée. À ce stade, difficile de savoir à quoi sert réellement Copilot sur un téléviseur, surtout que les TV ne proposent pas réellement de processeurs capables de distiller des TOPs. […]

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La PREDATOR BiFrost Radeon RX 9070 XT White d'ACER est trouvable en Europe !

15 décembre 2025 à 09:17

ACER dévoile ses cartes PREDATOR BiFrost Radeon RX 9070 et RX 9070 XT en version white. On découvre logiquement un carénage blanc, ainsi que des ventilateurs de la même couleur, les ailettes du refroidissement et le PCB sont dans une teinte plus foncée. Le refroidissement est assuré par trois ventilateurs Frostblade 4.0, le central tourne dans le sens inverse des deux autres. Les cartes mesurent 29,7 centimètres de long, 12 centimètres de haut et affichent une épaisseur de 5,2 centimètres. ACER annonce des TDP de 245 W et 340 W pour les RX 9070 et RX 9070 XT. […]

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Mangmi Pocket Max : une nouvelle console plus ambitieuse

15 décembre 2025 à 10:36

La Mangmi Pocket Max est annoncée. Si on ne connait pas les détails techniques de cette nouvelle console, elle ne devrait pas suivre la voie de la Mangmi Air X.

Mangmi Pocket Max

Mangmi Pocket Max

La marque a annoncé le 12 décembre sa Mangmi Pocket Max, une nouvelle solution qu’elle veut plus puissante et capable aussi bien de lancer des jeux que de faire d’autres tâches. Si on retrouve une interface assez classique de prime abord avec boutons, joysticks, gâchettes et croix directionnelle, cette nouvelle venue ne donne aucun détail sur ses entrailles.

Je ne relaie pas les annonces de ce type d’habitude, avoir une image et quelques éléments de langage du type « libérez votre imagination » n’est pas réellement une information sur laquelle s’appuyer. Mais avec le profil particulier de Mangmi, le cocktail pourrait être très intéressant.

L’actuelle console de la marque, la Mangmi Air X a fait un pari intéressant. Là où la concurrence a joué sur les performances, la marque a préféré parier sur le prix. Il ne s’agit donc pas de la console du siècle en termes de design ou de performances, mais d’une solution basique avec trois idées assez simples en tête. Proposer, pour 89.99$, une minimachine capable de faire tourner des jeux Android, de l’émulation et des jeux en streaming. Pour y parvenir, la marque a réduit les composants au minimum indispensable. Pas de fioritures, pas de fonctions spécifiques, mais juste les éléments nécessaires. Et, ça marche ! La Mangmi Air X fait le job.

La fichetech de la Mangmi Air X

La fichetech de la Mangmi Air X

Plusieurs lecteurs ont craqué et l’utilisent notamment sous Moonlight pour streamer des jeux depuis un PC classique. Sous GeForce Now pour jouer avec des titres en streaming en ligne ou tout simplement pour lancer des jeux Android ou des émulateurs. Ce n’est pas le meilleur écran, ce n’est pas le meilleur processeur non plus, mais les contrôles sont bons, la machine ne chauffe pas outre mesure. Cela fonctionne globalement bien aux dires des retours que je peux avoir. C’est en tout cas excellent d’un point de vue tarif. A 89.99$, il est difficile de lui reprocher son prix.

Powered by imagination.
Driven by performance.

🎮Pocket Max is #MANGMI’s answer to what true creativity and performance should look like.
Built not only for gaming—
but for opening up every world you want to explore

Unleash your imagination
Coming soon

La communication évasive de Mangmi autour de sa future console

La Mangmi Pocket Max comme PC « x86 » ou comme solution Android ?

C’est pour cela que la Mangmi Pocket Max m’intrigue. Est-ce que la marque va lancer une console sur le même segment que ses concurrents ? Ou une alternative ? Ce qui l’intrigue le plus c’est le côté « pas uniquement réservé aux jeux » ce qui sous-entend explicitement une possibilité productive. Je vois ici deux scénarios possibles.

Le premier serait une solution « x86 » low-cost. C’est-à-dire une console typiquement sous puce Intel N150 ou équivalente capable de lancer une distribution Linux capable de tirer parti de jeux via Proton et Steam tout en continuant son approche émulation et streaming. Avec une connectique suffisante pour pouvoir lancer d’autres logiciels et donc se comporter comme un ordinateur de poche une fois branchée à un clavier et une souris. Bien entendu, une version Windows serait également possible, mais cela impliquerait d’autres dépenses. Ce que la marque semble chercher à éviter.

2019-12-06 14_18_53-minimachines.net

Un autre scénario serait l’emploi d’une puce ARM plus puissante et des rumeurs courent autour d’un Snapdragon 865. Un Soc pas tout jeune mais qui permettrait de conserver un prix abordable. Ce qui pourrait lui apporter du souffle et en faire une bonne console milieu de gamme sous Android. Mais ce scénario n’explique pas réellement l’emphase sur les possibilités productives de l’engin. 

Pas de date de commercialisation pour le moment, je ne serais pas surpris d’une communication en janvier 2026 autour du CES.

Mangmi Air X : une console Android parfaite pour le streaming ?

Mangmi Pocket Max : une nouvelle console plus ambitieuse © MiniMachines.net. 2025

☕️ Les faux comptes d’actualités, un business à part entière sur TikTok

15 décembre 2025 à 09:56

Utiliser l’IA pour créer des contenus à la chaîne et obtenir de l’argent de géants numériques, voilà une dynamique que nous couvrons régulièrement chez Next, en particulier du côté de Google. 
Sur TikTok, dans une dynamique similaire, des internautes s’appuient sur des images et vidéos d’illustrations et des voix-off générées par IA pour créer de faux contenus d’actualité.

Le but : faire le buzz, monétiser les clips, et ainsi obtenir des rémunérations.

Auprès de l’Agence France Presse (AFP), Victor, 29 ans, affirme par exemple gagner entre 1 500 et 4 500 euros bruts par mois.

Maxime, 19 ans, qui vient de se lancer dans ce type d’activité, a de son côté récupéré l’accès au programme de monétisation et 60 euros après le buzz d’un deepfake de la dirigeante italienne Georgia Meloni, en novembre.

Ce type de vidéos contrevient normalement aux règles du « Creator Rewards Program », qui permet aux comptes de plus de 10 000 abonnés, cumulant 100 000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d’une minute d’être monétisées.

À l’AFP, TikTok assure d’ailleurs prendre des mesures « contre la désinformation ».

Mais du côté du public, les contenus présentant de faux faits divers ou évoquant de faux couvre-feux pour les mineurs après 23 h attirent énormément de commentaires, partages et réactions, autant d’indicateurs qui permettent de faire grimper les potentielles rémunérations.

iRobot et son Roomba déposent le bilan, rachetés par leur sous-traitant chinois

15 décembre 2025 à 09:17
Roy Lewis aurait apprécié
iRobot et son Roomba déposent le bilan, rachetés par leur sous-traitant chinois

iRobot Corporation, maison-mère des célèbres robots aspirateurs, a annoncé dimanche se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. Cette démarche doit donner le temps au groupe de finaliser l’acquisition de l’intégralité de son capital par le sous-traitant chinois qui fabriquait pour son compte les fameux robots Roomba.

Écrasé par ses dettes et face à des ventes en berne, iRobot a fini par capituler. Le groupe a annoncé dimanche s’être placé sous la protection du fameux Chapter 11 de la loi américaine sur les faillites. Il dispose ainsi de quelques semaines de répit pour finaliser une opération de sauvetage, qui conduira les célèbres robots aspirateurs Roomba à, demain, battre pavillon chinois.

iRobot, jusqu’ici coté à Wall Street, sortira en effet du marché, et passera sous contrôle du groupe Picea, basé à Hong Kong. Ce dernier n’est pas précisément un inconnu dans le monde de la robotique domestique : c’est en effet lui qui produit les robots de marques telles que iRobot ou Roborock via sa filiale PICEA Robotics, installée à Shenzhen.

Reprise à la barre du tribunal

La direction actuelle assure que l’activité d’iRobot sera maintenue pendant cette étape intermédiaire, nécessaire pour que le tribunal valide le plan de restructuration proposé :

« Afin de maintenir la continuité de ses activités, iRobot a déposé auprès du tribunal une série de requêtes habituelles qui permettront à la société de fonctionner normalement, notamment de respecter ses engagements envers ses employés et d’effectuer en temps voulu le paiement intégral des sommes dues aux fournisseurs et autres créanciers avant, pendant et après la procédure supervisée par le tribunal. »

L’entreprise affirme encore qu’à l’issue de cette procédure, elle sera mieux armée « pour mettre en œuvre sa stratégie d’innovation à long terme sous la direction de Picea ». Les actionnaires d’iRobot en seront cependant pour leurs frais : telle qu’elle est envisagée, la faillite ne prévoit aucune compensation, et l’entreprise n’est pas en position de négocier des contreparties.

Son dernier formulaire 10Q, déposé (PDF) le 6 novembre dernier auprès du gendarme de la bourse aux États-Unis (la SEC) montre en effet qu’iRobot était très lourdement endettée, notamment vis-à-vis de son fournisseur Picea. « Au 31 octobre 2025, nous devions à notre principal sous-traitant, Picea, 158,3 millions de dollars pour la fabrication de nos produits, dont 29,1 millions de dollars étaient en souffrance », y déclare l’entreprise.

Poids de la dette, frais de douane et ventes en berne

Pour justifier cette défaillance, l’entreprise invoque plusieurs facteurs. Elle estime par exemple à 18 millions de dollars sur l’année 2025 l’impact négatif des droits de douane décidés par Donald Trump. Elle rappelle par ailleurs qu’elle affronte des vents contraires sur son marché de prédilection, avec une activité en baisse qui s’incarne au travers de ses résultats financiers trimestriels.

Sur les trois mois clos au 27 septembre dernier, iRobot annonçait ainsi un chiffre d’affaires de 145,8 millions de dollars, à comparer aux 193,4 millions de dollars enregistrés un an plus tôt. À cette occasion, l’entreprise indiquait avoir enregistré un recul de l’activité de 33 % sur son marché domestique, les États-Unis, de 13 % sur la zone EMEA et de 9 % au Japon.

Outre ces performances commerciales en baisse qui affectent la trésorerie disponible, iRobot accuse enfin le poids d’une dette significative, contractée pendant que l’entreprise négociait les conditions de son rachat par Amazon pour 1,7 milliard de dollars. Problème : la transaction n’est pas allée à son terme, en partie à cause de l’opposition manifestée par la Commission européenne, ce qui avait conduit Amazon à jeter l’éponge début 2024.

Picea, qui produisait donc les produits iRobot dans ses usines de Chine et du Vietnam, revendique près de 7 000 employés, un portefeuille de plus de 1 600 brevets, 3 700 m² de laboratoires dédiés à la recherche et développement et 200 000 m² d’usines en activité. Fondé en 2016, cet OEM a commencé à développer des produits sous sa propre marque, 3i, à partir de 2022. Son S10 Ultra, vendu aux alentours de 800 euros en France, se présente comme une alternative directe au Roomba Max 705 Combo d’iRobot.

☕️ Les faux comptes d’actualités, un business à part entière sur TikTok

15 décembre 2025 à 09:56

Utiliser l’IA pour créer des contenus à la chaîne et obtenir de l’argent de géants numériques, voilà une dynamique que nous couvrons régulièrement chez Next, en particulier du côté de Google. 
Sur TikTok, dans une dynamique similaire, des internautes s’appuient sur des images et vidéos d’illustrations et des voix-off générées par IA pour créer de faux contenus d’actualité.

Le but : faire le buzz, monétiser les clips, et ainsi obtenir des rémunérations.

Auprès de l’Agence France Presse (AFP), Victor, 29 ans, affirme par exemple gagner entre 1 500 et 4 500 euros bruts par mois.

Maxime, 19 ans, qui vient de se lancer dans ce type d’activité, a de son côté récupéré l’accès au programme de monétisation et 60 euros après le buzz d’un deepfake de la dirigeante italienne Georgia Meloni, en novembre.

Ce type de vidéos contrevient normalement aux règles du « Creator Rewards Program », qui permet aux comptes de plus de 10 000 abonnés, cumulant 100 000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d’une minute d’être monétisées.

À l’AFP, TikTok assure d’ailleurs prendre des mesures « contre la désinformation ».

Mais du côté du public, les contenus présentant de faux faits divers ou évoquant de faux couvre-feux pour les mineurs après 23 h attirent énormément de commentaires, partages et réactions, autant d’indicateurs qui permettent de faire grimper les potentielles rémunérations.

iRobot et son Roomba déposent le bilan, rachetés par leur sous-traitant chinois

15 décembre 2025 à 09:17
Roy Lewis aurait apprécié
iRobot et son Roomba déposent le bilan, rachetés par leur sous-traitant chinois

iRobot Corporation, maison-mère des célèbres robots aspirateurs, a annoncé dimanche se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. Cette démarche doit donner le temps au groupe de finaliser l’acquisition de l’intégralité de son capital par le sous-traitant chinois qui fabriquait pour son compte les fameux robots Roomba.

Écrasé par ses dettes et face à des ventes en berne, iRobot a fini par capituler. Le groupe a annoncé dimanche s’être placé sous la protection du fameux Chapter 11 de la loi américaine sur les faillites. Il dispose ainsi de quelques semaines de répit pour finaliser une opération de sauvetage, qui conduira les célèbres robots aspirateurs Roomba à, demain, battre pavillon chinois.

iRobot, jusqu’ici coté à Wall Street, sortira en effet du marché, et passera sous contrôle du groupe Picea, basé à Hong Kong. Ce dernier n’est pas précisément un inconnu dans le monde de la robotique domestique : c’est en effet lui qui produit les robots de marques telles que iRobot ou Roborock via sa filiale PICEA Robotics, installée à Shenzhen.

Reprise à la barre du tribunal

La direction actuelle assure que l’activité d’iRobot sera maintenue pendant cette étape intermédiaire, nécessaire pour que le tribunal valide le plan de restructuration proposé :

« Afin de maintenir la continuité de ses activités, iRobot a déposé auprès du tribunal une série de requêtes habituelles qui permettront à la société de fonctionner normalement, notamment de respecter ses engagements envers ses employés et d’effectuer en temps voulu le paiement intégral des sommes dues aux fournisseurs et autres créanciers avant, pendant et après la procédure supervisée par le tribunal. »

L’entreprise affirme encore qu’à l’issue de cette procédure, elle sera mieux armée « pour mettre en œuvre sa stratégie d’innovation à long terme sous la direction de Picea ». Les actionnaires d’iRobot en seront cependant pour leurs frais : telle qu’elle est envisagée, la faillite ne prévoit aucune compensation, et l’entreprise n’est pas en position de négocier des contreparties.

Son dernier formulaire 10Q, déposé (PDF) le 6 novembre dernier auprès du gendarme de la bourse aux États-Unis (la SEC) montre en effet qu’iRobot était très lourdement endettée, notamment vis-à-vis de son fournisseur Picea. « Au 31 octobre 2025, nous devions à notre principal sous-traitant, Picea, 158,3 millions de dollars pour la fabrication de nos produits, dont 29,1 millions de dollars étaient en souffrance », y déclare l’entreprise.

Poids de la dette, frais de douane et ventes en berne

Pour justifier cette défaillance, l’entreprise invoque plusieurs facteurs. Elle estime par exemple à 18 millions de dollars sur l’année 2025 l’impact négatif des droits de douane décidés par Donald Trump. Elle rappelle par ailleurs qu’elle affronte des vents contraires sur son marché de prédilection, avec une activité en baisse qui s’incarne au travers de ses résultats financiers trimestriels.

Sur les trois mois clos au 27 septembre dernier, iRobot annonçait ainsi un chiffre d’affaires de 145,8 millions de dollars, à comparer aux 193,4 millions de dollars enregistrés un an plus tôt. À cette occasion, l’entreprise indiquait avoir enregistré un recul de l’activité de 33 % sur son marché domestique, les États-Unis, de 13 % sur la zone EMEA et de 9 % au Japon.

Outre ces performances commerciales en baisse qui affectent la trésorerie disponible, iRobot accuse enfin le poids d’une dette significative, contractée pendant que l’entreprise négociait les conditions de son rachat par Amazon pour 1,7 milliard de dollars. Problème : la transaction n’est pas allée à son terme, en partie à cause de l’opposition manifestée par la Commission européenne, ce qui avait conduit Amazon à jeter l’éponge début 2024.

Picea, qui produisait donc les produits iRobot dans ses usines de Chine et du Vietnam, revendique près de 7 000 employés, un portefeuille de plus de 1 600 brevets, 3 700 m² de laboratoires dédiés à la recherche et développement et 200 000 m² d’usines en activité. Fondé en 2016, cet OEM a commencé à développer des produits sous sa propre marque, 3i, à partir de 2022. Son S10 Ultra, vendu aux alentours de 800 euros en France, se présente comme une alternative directe au Roomba Max 705 Combo d’iRobot.

☕️ X : La géolocalisation des comptes attaquée devant la CNIL

15 décembre 2025 à 08:30

En novembre, le réseau social X a affiché une nouvelle information sur le profil de ses utilisateurs : leur géolocalisation. Si elle a semé le doute à propos de l’origine de certains comptes influents, certains utilisateurs se plaignent de la divulgation d’informations qui serait contraire au RGPD.

Ainsi, comme le rapporte l’Informé, l’avocat Jérémy Roche a adressé une plainte à la CNIL. « Cette divulgation est effectuée sans consentement préalable, sans information claire et préalable, et par défaut sans possibilité de refus initial », affirme-t-il dans le document envoyé à l’autorité que notre confrère, Marc Rees, a pu consulter.

Selon l’avocat, le traitement de la géolocalisation de l’utilisateur par X serait illicite puisqu’il ne s’appuierait pas sur une des bases légales d’autorisation de traitement des données.

X n’a pas explicitement demandé le consentement de ses utilisateurs avant de mettre en place cette fonctionnalité. Si le réseau social pourrait plaider l’intérêt légitime, celui-ci doit être étudié en balance avec les droits des utilisateurs de la plateforme qui doivent être protégés. Or l’avocat met en avant « le risque pour un utilisateur d’être repéré lorsqu’il est en vacances dans un pays étranger ». Enfin, si X s’appuie sur la base légale du contrat, Jérémy Roche considère que la fonctionnalité « ne fait pas partie de la prestation contractuelle fondamentale » puisque le réseau social a fonctionné sans pendant des années.

Puisque le siège social européen de X est situé en Irlande, la CNIL devrait transmettre cette plainte à la Data Protection Commission du pays.

☕️ X : La géolocalisation des comptes attaquée devant la CNIL

15 décembre 2025 à 08:30

En novembre, le réseau social X a affiché une nouvelle information sur le profil de ses utilisateurs : leur géolocalisation. Si elle a semé le doute à propos de l’origine de certains comptes influents, certains utilisateurs se plaignent de la divulgation d’informations qui serait contraire au RGPD.

Ainsi, comme le rapporte l’Informé, l’avocat Jérémy Roche a adressé une plainte à la CNIL. « Cette divulgation est effectuée sans consentement préalable, sans information claire et préalable, et par défaut sans possibilité de refus initial », affirme-t-il dans le document envoyé à l’autorité que notre confrère, Marc Rees, a pu consulter.

Selon l’avocat, le traitement de la géolocalisation de l’utilisateur par X serait illicite puisqu’il ne s’appuierait pas sur une des bases légales d’autorisation de traitement des données.

X n’a pas explicitement demandé le consentement de ses utilisateurs avant de mettre en place cette fonctionnalité. Si le réseau social pourrait plaider l’intérêt légitime, celui-ci doit être étudié en balance avec les droits des utilisateurs de la plateforme qui doivent être protégés. Or l’avocat met en avant « le risque pour un utilisateur d’être repéré lorsqu’il est en vacances dans un pays étranger ». Enfin, si X s’appuie sur la base légale du contrat, Jérémy Roche considère que la fonctionnalité « ne fait pas partie de la prestation contractuelle fondamentale » puisque le réseau social a fonctionné sans pendant des années.

Puisque le siège social européen de X est situé en Irlande, la CNIL devrait transmettre cette plainte à la Data Protection Commission du pays.

Are Warnings of Superintelligence 'Inevitability' Masking a Grab for Power?

15 décembre 2025 à 08:34
Superintelligence has become "a quasi-political forecast" with "very little to do with any scientific consensus, emerging instead from particular corridors of power." That's the warning from James O'Sullivan, a lecturer in digital humanities from University College Cork. In a refreshing 5,600-word essay in Noema magazine, he notes the suspicious coincidence that "The loudest prophets of superintelligence are those building the very systems they warn against..." "When we accept that AGI is inevitable, we stop asking whether it should be built, and in the furor, we miss that we seem to have conceded that a small group of technologists should determine our future." (For example, OpenAI CEO Sam Altman "seems determined to position OpenAI as humanity's champion, bearing the terrible burden of creating God-like intelligence so that it might be restrained.") The superintelligence discourse functions as a sophisticated apparatus of power, transforming immediate questions about corporate accountability, worker displacement, algorithmic bias and democratic governance into abstract philosophical puzzles about consciousness and control... Media amplification plays a crucial role in this process, as every incremental improvement in large language models gets framed as a step towards AGI. ChatGPT writes poetry; surely consciousness is imminent..." Such accounts, often sourced from the very companies building these systems, create a sense of momentum that becomes self-fulfilling. Investors invest because AGI seems near, researchers join companies because that's where the future is being built and governments defer regulation because they don't want to handicap their domestic champions... We must recognize this process as political, not technical. The inevitability of superintelligence is manufactured through specific choices about funding, attention and legitimacy, and different choices would produce different futures. The fundamental question isn't whether AGI is coming, but who benefits from making us believe it is... We do not yet understand what kind of systems we are building, or what mix of breakthroughs and failures they will produce, and that uncertainty makes it reckless to funnel public money and attention into a single speculative trajectory. Some key points: "The machines are coming for us, or so we're told. Not today, but soon enough that we must seemingly reorganize civilization around their arrival..." "When we debate whether a future artificial general intelligence might eliminate humanity, we're not discussing the Amazon warehouse worker whose movements are dictated by algorithmic surveillance or the Palestinian whose neighborhood is targeted by automated weapons systems. These present realities dissolve into background noise against the rhetoric of existential risk..." "Seen clearly, the prophecy of superintelligence is less a warning about machines than a strategy for power, and that strategy needs to be recognized for what it is... " "Superintelligence discourse isn't spreading because experts broadly agree it is our most urgent problem; it spreads because a well-resourced movement has given it money and access to power..." "Academic institutions, which are meant to resist such logics, have been conscripted into this manufacture of inevitability... reinforcing industry narratives, producing papers on AGI timelines and alignment strategies, lending scholarly authority to speculative fiction..." "The prophecy becomes self-fulfilling through material concentration — as resources flow towards AGI development, alternative approaches to AI starve..." The dominance of superintelligence narratives obscures the fact that many other ways of doing AI exist, grounded in present social needs rather than hypothetical machine gods. [He lists data sovereignty movements "that treat data as a collective resource subject to collective consent," as well as organizations like Canada's First Nations Information Governance Centre and New Zealand's's Te Mana Raraunga, plus "Global South initiatives that use modest, locally governed AI systems to support healthcare, agriculture or education under tight resource constraints."] "Such examples... demonstrate how AI can be organized without defaulting to the superintelligence paradigm that demands everyone else be sacrificed because a few tech bros can see the greater good that everyone else has missed..." "These alternatives also illuminate the democratic deficit at the heart of the superintelligence narrative. Treating AI at once as an arcane technical problem that ordinary people cannot understand and as an unquestionable engine of social progress allows authority to consolidate in the hands of those who own and build the systems..." He's ultimately warning us about "politics masked as predictions..." "The real political question is not whether some artificial superintelligence will emerge, but who gets to decide what kinds of intelligence we build and sustain. And the answer cannot be left to the corporate prophets of artificial transcendence because the future of AI is a political field — it should be open to contestation. "It belongs not to those who warn most loudly of gods or monsters, but to publics that should have the moral right to democratically govern the technologies that shape their lives."

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La pénurie de DDR5 frappe fort : Framework annonce une hausse de prix de 50 %

15 décembre 2025 à 09:05

Framework vient de publier un billet officiel sur son blog pour annoncer une décision qui va faire grincer des dents, à savoir une augmentation de 50 % du prix de la DDR5 proposée en option sur les configurations Framework Laptop DIY Edition. La société joue la carte de la transparence et explique clairement que cette hausse est la conséquence directe de l'explosion des coûts imposés par ses fournisseurs et distributeurs de mémoire. Framework précise qu'elle n'est tout simplement plus en mesure d'absorber seule ces augmentations tarifaires. Une partie de la hausse doit donc être répercutée sur le consommateur final. […]

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ASUS passe ses RTX 5060 (Ti) en Dual EVO

15 décembre 2025 à 08:27

ASUS passe ses RTX 5060 et RTX 5060 Ti à la sauce Dual EVO. Les deux gammes partagent u de design commun, sobre, exempt de leds et n'ayant recours qu'à une teinte de couleur. Les cartes disposent de deux ventilateurs, de type axial, à double roulement à bille, d'une backplate, qui propose une large découpe afin de faciliter le dégagement de la chaleur via les ailettes en aluminium. Les Dual RTX 5060 et 5060 Ti EVO mesurent 225 x 120 x 42 mm, ont besoin d'un unique connecteur 8-pin (ASUS recommande une alimentation de 550 Watts), proposent des sorties vidéos HDMI 2.1b (x1) et DisplayPort 2.1b (x3). Les cartes excédent légèrement les 2 slots d'occupation et chaque gamme est proposée en version classique et OC d'usie. ASUS Dual RTX 5060 EVO (OC) : GPU : GB206 Fréquence : 2280 MHz Fréquence boost : 2527 MHz (OC à 2565 Mhz) Mémoire : 8 Go GDDR7 Fréquence mémoire : 1750 MHz Bus : 128 bits Interface : PCIe 8X Gen 5 CUDA Cores : 3840 RT Cores : 30 (4th Gen) Tensor Cores : 120 (5th Gen) Rops : 48 […]

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Votre clé Windows à seulement 11 U+20AC ! Activation officielle et support garanti par GVGMall

15 décembre 2025 à 08:09

A l'approche des fêtes de fin d'année, achetez une clé Windows 11 Pro pour 21 U+20AC.Et donc, pourquoi pas un nouvel OS pour Noël ? En plus, vous le savez, Microsoft a officiellement mis fin au support de Windows 10. Il est donc plus que temps de passer à Windows 11. Bonne nouvelle : grâce à notre partenaire GVGMALL, pas besoin de vous ruiner pour obtenir une licence authentique, ni d'endurer le fameux message Windows non activé en bas de l'écran. Pourquoi ? Parce que GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs ultra-avantageux : - Windows 11 dès 21 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC Avec le code promo CCVIP, profitez en plus de -30 % de réduction sur vos achats. Et malin : pour économiser quelques euros supplémentaires, vous pouvez aussi acheter une licence Windows 10 puis faire l'upgrade gratuit vers Windows 11. Offres spéciales avec le code promo CCVIP Voici les meilleurs deals disponibles chez GVGMALL : - Windows 11 Pro OEM Lifetime - 21 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime - 16 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime - 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime - 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime - 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime - 52 U+20AC - Windows 10 Enterprise LTSC 2021 - 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 - 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 - 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus - 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus - 87 U+20AC […]

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La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

15 décembre 2025 à 08:05
Chérie ça va couper !
La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

Au dernier décompte, il restait encore 2,66 millions de cartes SIM 2G seulement en service, dont 1,57 million dans des terminaux pour des services de type voix, SMS et Internet mobile. Dans trois ans, ce sera au tour de la 3G, encore utilisée par 2,99 millions de terminaux.

La 2G est en train de vivre ses derniers instants. À partir de mars 2026, elle sera progressivement éteinte par Orange. Bouygues Telecom et SFR feront de même à partir de fin 2026. Free ne communique pas officiellement sur la 2G, mais l’opérateur n’a pas de réseau en propre (il en a eu un pendant cinq mois seulement fin 2022), il passe par un contrat d’itinérance (renouvellé à plusieurs reprises) avec Orange.

Alors que la tension monte entre les usagers (santé, ascenseurs, alarmes, voitures…) d’un côté et les opérateurs de l’autre, l’Arcep a mis en place un Observatoire trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux compatibles avec la 2G et la 3G uniquement.

L’Arcep compte les cartes SIM 2G et 3G… sauf celles dans les véhicules

Le premier observatoire a été publié en septembre, sur des données de juin 2025. Il restait alors encore 5,9 millions de terminaux en circulation, dont 2,8 millions seulement en 2G et donc en fin de vie dans un an maximum. Aujourd’hui, il en reste encore respectivement 5,61 millions, soit une baisse de 4,8 % en trois mois (285 000 de moins), et 2,66 millions (140 000 de moins en trois mois).

L’Arcep distingue deux cas de figure. D’un côté les terminaux pour des usages voix, SMS et Internet mobile (en particulier des téléphones mobiles et des tablettes de clients). De l’autre, les cartes SIM pour des services Machine to Machine (MtoM)… mais à l’exception des « cartes SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules » qui ne sont donc pas comptabilisées.

Voici le bilan :

  • Cartes SIM 2G seulement (voix/SMS/internet) : 1,57 million (- 60 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (voix/SMS/internet) : 1,05 million (- 20 000 en trois mois)
  • Total (voix/SMS/internet) : 2,62 millions (- 80 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G (MtoM) : 1,09 million (- 130 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (MtoM) : 1,90 million (- 70 000 en trois mois)
  • Total (MtoM) : 2,99 millions (- 200 000 en trois mois)

« À l’aune des calendriers annoncés d’extinction de la technologie 2G sur les réseaux des opérateurs, il est attendu que la dynamique de décroissance de ces parcs s’intensifie dans les prochains mois », explique (ou espère ?) le régulateur des télécoms.

Il ajoute qu’il sera attentif « aux actions mises en œuvre par les opérateurs pour accélérer la transition vers des terminaux compatibles avec les technologies 4G ou 5G à l’approche des échéances d’extinction des technologies 2G puis 3G ». L’Arcep propose une page dédiée à la fermeture des réseaux 2G et 3G ici.

Rendez-vous fin 2028 pour l’extinction de la 3G

L’Arcep explique que, fin septembre, « le nombre de cartes SIM dans des terminaux pour des services Machine to Machine compatibles uniquement avec les technologies 2G et 3G est de 3 millions d’unités », ce qui représente environ 12 % « du parc des cartes SIM dans ce type de terminal ».

En France, la 3G a droit à un sursis, mais son acte de décès est déjà prononcé. Orange et SFR arrêteront cette technologie à partir de fin 2028, tandis que Bouygues Telecom a pour le moment l’intention de pousser plus loin, jusqu’à fin 2029.

De son côté, Free arrête à partir d’aujourd’hui sa 3G. Comme nous l’avons déjà expliqué, l’opérateur indique désormais sur sa fiche standardisée d’information : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ».

Free passe donc par Orange pour la 2G et la 3G, lui permettant ainsi de réaffecter une partie de ses fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G… au grand dam de Bouygues Telecom qui était encore une fois vent debout contre la prolongation de l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange.

☕️ Orange signe un accord engageant pour racheter les 50 % manquants de MasOrange

15 décembre 2025 à 07:07

Il y a un peu plus d’un mois, Orange annonçait avoir conclu un accord non engageant pour racheter au fonds britannique Lorca les 50 % qu’il détient de l’opérateur espagnol MasOrange. Orange passe la seconde, avec un accord engageant cette fois.

Les conditions financières pour récupérer les 50 % manquants du « premier opérateur sur le marché espagnol en nombre de clients » sont les mêmes, à savoir 4,25 milliards d’euros en numéraire. Pour Orange, l’Espagne est le deuxième marché en Europe, après la France.

La finalisation de cette transaction est maintenant prévue pour le premier semestre 2026. Orange deviendra alors le propriétaire exclusif de l’opérateur espagnol aux 31 millions de clients sur le mobile et 7,1 millions de clients sur le fixe.

Ce rachat s’inscrit dans la nouvelle stratégie « Lead the future » lancée il y a trois ans. Son objectif : se recentrer sur son cœur de métier en Europe, à savoir les télécoms et la cyberdéfense.

MasOrange y contribue, notamment avec l’arrivée de l’ex-patron de l’ANSSI Guillaume Poupard comme Chief Trust Officer chargé de la « confiance et souveraineté ».

La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

15 décembre 2025 à 08:05
Chérie ça va couper !
La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

Au dernier décompte, il restait encore 2,66 millions de cartes SIM 2G seulement en service, dont 1,57 million dans des terminaux pour des services de type voix, SMS et Internet mobile. Dans trois ans, ce sera au tour de la 3G, encore utilisée par 2,99 millions de terminaux.

La 2G est en train de vivre ses derniers instants. À partir de mars 2026, elle sera progressivement éteinte par Orange. Bouygues Telecom et SFR feront de même à partir de fin 2026. Free ne communique pas officiellement sur la 2G, mais l’opérateur n’a pas de réseau en propre (il en a eu un pendant cinq mois seulement fin 2022), il passe par un contrat d’itinérance (renouvellé à plusieurs reprises) avec Orange.

Alors que la tension monte entre les usagers (santé, ascenseurs, alarmes, voitures…) d’un côté et les opérateurs de l’autre, l’Arcep a mis en place un Observatoire trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux compatibles avec la 2G et la 3G uniquement.

L’Arcep compte les cartes SIM 2G et 3G… sauf celles dans les véhicules

Le premier observatoire a été publié en septembre, sur des données de juin 2025. Il restait alors encore 5,9 millions de terminaux en circulation, dont 2,8 millions seulement en 2G et donc en fin de vie dans un an maximum. Aujourd’hui, il en reste encore respectivement 5,61 millions, soit une baisse de 4,8 % en trois mois (285 000 de moins), et 2,66 millions (140 000 de moins en trois mois).

L’Arcep distingue deux cas de figure. D’un côté les terminaux pour des usages voix, SMS et Internet mobile (en particulier des téléphones mobiles et des tablettes de clients). De l’autre, les cartes SIM pour des services Machine to Machine (MtoM)… mais à l’exception des « cartes SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules » qui ne sont donc pas comptabilisées.

Voici le bilan :

  • Cartes SIM 2G seulement (voix/SMS/internet) : 1,57 million (- 60 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (voix/SMS/internet) : 1,05 million (- 20 000 en trois mois)
  • Total (voix/SMS/internet) : 2,62 millions (- 80 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G (MtoM) : 1,09 million (- 130 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (MtoM) : 1,90 million (- 70 000 en trois mois)
  • Total (MtoM) : 2,99 millions (- 200 000 en trois mois)

« À l’aune des calendriers annoncés d’extinction de la technologie 2G sur les réseaux des opérateurs, il est attendu que la dynamique de décroissance de ces parcs s’intensifie dans les prochains mois », explique (ou espère ?) le régulateur des télécoms.

Il ajoute qu’il sera attentif « aux actions mises en œuvre par les opérateurs pour accélérer la transition vers des terminaux compatibles avec les technologies 4G ou 5G à l’approche des échéances d’extinction des technologies 2G puis 3G ». L’Arcep propose une page dédiée à la fermeture des réseaux 2G et 3G ici.

Rendez-vous fin 2028 pour l’extinction de la 3G

L’Arcep explique que, fin septembre, « le nombre de cartes SIM dans des terminaux pour des services Machine to Machine compatibles uniquement avec les technologies 2G et 3G est de 3 millions d’unités », ce qui représente environ 12 % « du parc des cartes SIM dans ce type de terminal ».

En France, la 3G a droit à un sursis, mais son acte de décès est déjà prononcé. Orange et SFR arrêteront cette technologie à partir de fin 2028, tandis que Bouygues Telecom a pour le moment l’intention de pousser plus loin, jusqu’à fin 2029.

De son côté, Free arrête à partir d’aujourd’hui sa 3G. Comme nous l’avons déjà expliqué, l’opérateur indique désormais sur sa fiche standardisée d’information : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ».

Free passe donc par Orange pour la 2G et la 3G, lui permettant ainsi de réaffecter une partie de ses fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G… au grand dam de Bouygues Telecom qui était encore une fois vent debout contre la prolongation de l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange.

☕️ Orange signe un accord engageant pour racheter les 50 % manquants de MasOrange

15 décembre 2025 à 07:07

Il y a un peu plus d’un mois, Orange annonçait avoir conclu un accord non engageant pour racheter au fonds britannique Lorca les 50 % qu’il détient de l’opérateur espagnol MasOrange. Orange passe la seconde, avec un accord engageant cette fois.

Les conditions financières pour récupérer les 50 % manquants du « premier opérateur sur le marché espagnol en nombre de clients » sont les mêmes, à savoir 4,25 milliards d’euros en numéraire. Pour Orange, l’Espagne est le deuxième marché en Europe, après la France.

La finalisation de cette transaction est maintenant prévue pour le premier semestre 2026. Orange deviendra alors le propriétaire exclusif de l’opérateur espagnol aux 31 millions de clients sur le mobile et 7,1 millions de clients sur le fixe.

Ce rachat s’inscrit dans la nouvelle stratégie « Lead the future » lancée il y a trois ans. Son objectif : se recentrer sur son cœur de métier en Europe, à savoir les télécoms et la cyberdéfense.

MasOrange y contribue, notamment avec l’arrivée de l’ex-patron de l’ANSSI Guillaume Poupard comme Chief Trust Officer chargé de la « confiance et souveraineté ».

Un tweet, depuis supprimé, confirme l'arrivée prochaine de l'Intel Arc B770

15 décembre 2025 à 08:03

La future carte graphique des bleus, encore hypothétique, fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps. En effet, nous avons déjà vu la semaine dernière qu'une carte graphique en 300 watts se préparait chez Intel. Une information qui faisait elle-même suite à l'apparition d'une carte basée sur BMG-G31, aperçue en transit on ne sait trop où. Mais aujourd'hui, nous avons droit au sommet de la confirmation. Et le plus intéressant, c'est que celle-ci provient directement des bleus, même si la preuve a depuis disparu. […]

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