HDD de 40 To et plus : Toshiba monte à 12 plateaux… mais il y a un mais
Vivement le retour de Quantum avec ses Bigfoot !

Toshiba va passer à 40 To dans un disque dur de 3,5 pouces, d’ici 2027. Le fabricant utilise des plateaux MAMR pour augmenter la densité, mais comme ce n’est visiblement pas suffisant, il joue à Tetris en ajoutant encore une ligne. Le HDD disposera de 12 plateaux, un de plus que Western Digital et deux de plus que le standard actuel. Mais… il y a un « mais ».
Western Digital pousse les murs pour arriver à 11 plateaux
Il y a un an quasiment jour pour jour, Western Digital annonçait l’expédition de ses premiers disques durs avec 11 plateaux, une première mondiale alors que le standard de l’époque – et encore aujourd’hui – est de 10 plateaux. De quoi augmenter la capacité de 10 % avec les plateaux actuellement disponibles.
Pour réussir ce tour de force, le fabricant a réduit l’espace entre les plateaux, modifié les bras, têtes de lecture et d’écriture, diminué l’épaisseur de la partie basse du châssis (sans sacrifier la rigidité) et modifié le PCB (circuit imprimé). Pour Western Digital, « il s’agissait littéralement d’économiser quelques microns d’espace dans des zones ciblées » pour libérer assez de place pour rentrer au chausse-pied un plateau supplémentaire.
En 2019, un technicien de Seagate nous expliquait que, « en hélium, on arrive à 9 plateaux, mais à mon avis 10 plateaux, je ne suis pas sûr que ça se fasse ». Non seulement 10, c’est désormais fait, mais aussi 11 et maintenant 12 plateaux ? C’est en tout cas ce qu’annonce Toshiba. Il y a un an, Seagate nous expliquait qu’il n’allait pas rentrer dans la course aux plateaux et restait à 10. Cela n’empêche pas le fabricant d’expédier ses premiers HDD de 40 To au début de l’été.
Toshiba « valide la technologie d’empilement de 12 disques »
Revenons à Toshiba, qui revendique être « la première entreprise du secteur du stockage à valider la technologie d’empilement de 12 disques pour disques durs haute capacité (HDD) ». Notez un point important : la technologie est validée, mais il n’est pas question de disque dur et encore moins d’échantillons aux partenaires.