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EU To Boost Satellite Defences Against GPS Jamming, Defence Commissioner Says
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JONSBO TK-4, du verre trempé avec ou sans bois à côté

Autre nouveauté chez JONSBO, le TK-4. Un boitier compatible ATX et Micro-ATX en back connector qui a la particularité de se décliner en version WOOD avec un peu de bois sur la partie supérieure et en façade, mais seulement avec un coloris noir à côté. Si on opte pour du blanc, point de bois ! Avec son large panneau en verre trempé courbé qui vient recouvrir la façade, voilà un nouveau venu qui a un joli style, tout en laissant de belles possibilités pour les composants, avec notamment la possibilité d'installer onze ventilateurs : deux 92 mm à l'arrière, trois 120 mm ou 140 mm en haut, trois en bas et trois autres le long de la carte mère. Bon point, ces derniers sont décalés par rapport au plateau, ce qui permet d'installer également un radiateur sans venir limiter la carte graphique, qui dispose d'un maximum de 460 mm. […]
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Chat Control : l'union européene voudrait une IA qui analyse... toutes vos communications
Arrivée initialement en 2022 à la Commission Européenne sous une présidence de la Suède, le Règlement établissant des règles en vue de prévenir et de combattre les abus sexuels sur enfants — que nous appellerons Chat Control par la suite, vous devinerez rapidement pourquoi — est un proposition de ré...
Americans Are Having Less Sex Than Ever
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Le PS veut doubler la taxe GAFAM pour alimenter son « contre-budget »

Le Parti socialiste a proposé le 30 aout un « contre-budget », face à celui présenté par Français Bayrou et décrit par le parti comme un « budget de souffrance ». Bien que plusieurs mesures majeures soient envisagées pour alimenter les caisses de l’État, le PS propose également de doubler la taxe sur les services numériques.
Le Parti Socialiste a profité de son université d’été à Blois pour présenter sa feuille de route budgétaire, a rapporté notamment Challenges. Le plan d’origine était de ne le dévoiler qu’en novembre, mais l’arrivée du vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre pour François Bayrou, accélère les opérations.
Face à un plan d’austérité du Premier ministre jugé trop abrupt et qualifié de « budget de souffrance », le PS a présenté une approche plus douce et plus étalée, qui consiste à réduire la voilure également et à puiser ailleurs des sources de financement. Sans grande surprise, la principale mesure est la fameuse « taxe Zucman », du nom de l’économiste qui l’a proposée : une contribution de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Elle pourrait rapporter 15 milliards d’euros, selon le PS.
Parmi les autres leviers envisagés, on trouve également une refonte de la fiscalité sur les dividendes et les plus-values. Elle permettrait un apport de 3,8 milliards d’euros dans les caisses de l’État. La lutte contre la fraude fiscale et sociale rapporterait 3,2 milliards d’euros. Le PS envisage en outre une taxe sur les très grandes successions, avec à la clé un autre milliard d’euros. Le passage de la dette sous les 3 % du PIB n’interviendrait qu’en 2032, contre 2029 dans les plans de François Bayrou.
Doubler la taxe GAFAM
Entre autres mesures plus « chocs », le PS table aussi sur un doublement de la taxe GAFAM. De son vrai nom « taxe sur les services numériques », elle consiste à taxer à hauteur de 3 % les recettes générées par le ciblage publicitaire. Elle ne concerne pas les sites de commerce en ligne ni la fourniture de services numériques (malgré son nom), pas plus que les services de communication, de paiement ou financiers.
La taxe rapporterait aujourd’hui autour de 400 millions d’euros. Depuis sa mise en place, elle a suscité de très nombreuses critiques. La principale est qu’elle s’applique presque exclusivement aux entreprises américaines, les paliers de déclenchement étant de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le monde et de 25 millions en France. Donald Trump, en représailles, avait instauré une taxe de 25 % sur les vins français et autres produits de luxe. Même en France, la Cour des Comptes critiquait l’absence d’évaluation solide de l’impact économique et une navigation « à l’aveugle » sur le dossier.
C’est justement cette taxe que le PS voudrait doubler, évoquant des recettes qui grimperaient à 800 millions d’euros. La taxe passerait donc à 6 % et pourrait avoir davantage de conséquences. Les entreprises avaient en effet répercuté tout ou partie du cout sur leurs produits.
Un contexte politique très tendu
La taxe d’origine a déjà provoqué la colère de Donald Trump à la fin de son premier mandat. Or, depuis que le magnat de l’immobilier est de retour à la Maison-Blanche, une doctrine Monroe 2.0 règne aux États-Unis. Et le président américain a été très clair : seules des lois américaines peuvent affecter des sociétés américaines.
La Maison-Blanche, qui a déjà dans le collimateur des textes européens comme le DSA et le DMA, n’accepte pas non plus que des taxes puissent affecter ses grandes entreprises. Le nom « taxe GAFAM » n’est d’ailleurs pas un hasard, tant elle semble avoir été affutée dans ce but précis. Aux États-Unis, elle a déjà été qualifiée de « discriminatoire ».
Dans tous les cas, cette taxe cessera d’exister quand la taxe européenne harmonisée sur le numérique sera là. Mais sa gestation est complexe, notamment car sa création réclame l’unanimité des 27. Or, certains pays (notamment scandinaves) ne sont pas d’accord sur son fonctionnement. Dans sa version actuelle, elle imposerait d’un minimum de 15 % les revenus nets des entreprises, chaque pays récoltant le fruit de cette taxe selon les ventes sur son propre marché.
Le PS veut doubler la taxe GAFAM pour alimenter son « contre-budget »

Le Parti socialiste a proposé le 30 aout un « contre-budget », face à celui présenté par Français Bayrou et décrit par le parti comme un « budget de souffrance ». Bien que plusieurs mesures majeures soient envisagées pour alimenter les caisses de l’État, le PS propose également de doubler la taxe sur les services numériques.
Le Parti Socialiste a profité de son université d’été à Blois pour présenter sa feuille de route budgétaire, a rapporté notamment Challenges. Le plan d’origine était de ne le dévoiler qu’en novembre, mais l’arrivée du vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre pour François Bayrou, accélère les opérations.
Face à un plan d’austérité du Premier ministre jugé trop abrupt et qualifié de « budget de souffrance », le PS a présenté une approche plus douce et plus étalée, qui consiste à réduire la voilure également et à puiser ailleurs des sources de financement. Sans grande surprise, la principale mesure est la fameuse « taxe Zucman », du nom de l’économiste qui l’a proposée : une contribution de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Elle pourrait rapporter 15 milliards d’euros, selon le PS.
Parmi les autres leviers envisagés, on trouve également une refonte de la fiscalité sur les dividendes et les plus-values. Elle permettrait un apport de 3,8 milliards d’euros dans les caisses de l’État. La lutte contre la fraude fiscale et sociale rapporterait 3,2 milliards d’euros. Le PS envisage en outre une taxe sur les très grandes successions, avec à la clé un autre milliard d’euros. Le passage de la dette sous les 3 % du PIB n’interviendrait qu’en 2032, contre 2029 dans les plans de François Bayrou.
Doubler la taxe GAFAM
Entre autres mesures plus « chocs », le PS table aussi sur un doublement de la taxe GAFAM. De son vrai nom « taxe sur les services numériques », elle consiste à taxer à hauteur de 3 % les recettes générées par le ciblage publicitaire. Elle ne concerne pas les sites de commerce en ligne ni la fourniture de services numériques (malgré son nom), pas plus que les services de communication, de paiement ou financiers.
La taxe rapporterait aujourd’hui autour de 400 millions d’euros. Depuis sa mise en place, elle a suscité de très nombreuses critiques. La principale est qu’elle s’applique presque exclusivement aux entreprises américaines, les paliers de déclenchement étant de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires dans le monde et de 25 millions en France. Donald Trump, en représailles, avait instauré une taxe de 25 % sur les vins français et autres produits de luxe. Même en France, la Cour des Comptes critiquait l’absence d’évaluation solide de l’impact économique et une navigation « à l’aveugle » sur le dossier.
C’est justement cette taxe que le PS voudrait doubler, évoquant des recettes qui grimperaient à 800 millions d’euros. La taxe passerait donc à 6 % et pourrait avoir davantage de conséquences. Les entreprises avaient en effet répercuté tout ou partie du cout sur leurs produits.
Un contexte politique très tendu
La taxe d’origine a déjà provoqué la colère de Donald Trump à la fin de son premier mandat. Or, depuis que le magnat de l’immobilier est de retour à la Maison-Blanche, une doctrine Monroe 2.0 règne aux États-Unis. Et le président américain a été très clair : seules des lois américaines peuvent affecter des sociétés américaines.
La Maison-Blanche, qui a déjà dans le collimateur des textes européens comme le DSA et le DMA, n’accepte pas non plus que des taxes puissent affecter ses grandes entreprises. Le nom « taxe GAFAM » n’est d’ailleurs pas un hasard, tant elle semble avoir été affutée dans ce but précis. Aux États-Unis, elle a déjà été qualifiée de « discriminatoire ».
Dans tous les cas, cette taxe cessera d’exister quand la taxe européenne harmonisée sur le numérique sera là. Mais sa gestation est complexe, notamment car sa création réclame l’unanimité des 27. Or, certains pays (notamment scandinaves) ne sont pas d’accord sur son fonctionnement. Dans sa version actuelle, elle imposerait d’un minimum de 15 % les revenus nets des entreprises, chaque pays récoltant le fruit de cette taxe selon les ventes sur son propre marché.
'Why Do Waymos Keep Loitering in Front of My House?'
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Our Preoccupation With Protein Intake
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Geekom GeekBook X14 Pro, un 14″ OLED sous Intel Arrow Lake
Réalisé dans une coque en alliage égal de magnésium et d’aluminium, le GeekBook X14 Pro de Geekom promet un bon niveau de performances dans une enveloppe minimaliste.
L’engin propose une coque de 1.69 cm d’épaisseur, 31.17 cm de large et 21.54 cm de profondeur. Ultraportable, le GeekBook X14 Pro se place tout juste sous le kilo avec 999 g. Il embarque deux puces Arrow Lake avec un Core Ultra 5 225H associée à un circuit graphique Intel Arc 130 T ou, pour le modèle le plus puissant, un Core Ultra 9 285H sous Arc 140T. Jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5-7500 et un stockage M.2 2280 NVMe Gen4 x4 de 1 To. Dans les deux cas, le TDP maximal sera de 35 watts. Le constructeur promet une dissipation efficace et un engin silencieux qui sera adapté à de nombreuses tâches.
L’écran 14 pouces est de type OLED avec une définition de 2800 x 1880 pixels, en 16:10 et une couverture colorimétrique à 100% de la norme DCI-P3. On retrouve à bord un clavier 78 touches à rétro-éclairage blanc, un large et profond pavé tactile. Un bouton de démarrage qui embarque un lecteur d’empreintes. Une webcam 2 MP avec œilleton de confidentialité, une paire d’enceintes stéréo supportant le DTS : X Ultra et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.4.
La batterie est une 70 Wh qui se rechargera en USB Type-C avec un chargeur GAN 65 Watts Power Delivery. Le constricteur précise que le chargeur fournira une prise USB Type-C femelle et que le câble livré fera 1.8 m. Le reste de la connectique comprend une sortie vidéo HDMI 2.0, deux USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un port USB 3.2 Type-A. Pas de date ni de prix pour le moment pour ce GeekBook X14 Pro, des infos seront disponibles à l’IFA.
La marque annonce également le GeekBook X16 Pro sur le même modèle en version 16 pouces. Une version plus grande autour d’une dalle 2560 x 1600 pixels IPS en 100% sRGB. Ce second modèle se basera sur les mêmes puces Intel et autant de mémoire tout en proposant un double stockage avec un M.2 2280 NVMe et un second emplacement toujours en NVMe mais en M.2 2230.
Le clavier est toujours rétroéclairé et évolue vers 98 touches avec un pavé numérique. Le chargeur passe à 65 watts et le poids de la machine grimpe à 1299 g. Les dimensions de ce modèle GeekBook X16 Pro sont de 35.45 cm de large pour 24.94 cm de profondeur et 1.19 cm d’épaisseur.
Geekom GeekBook X14 Pro, un 14″ OLED sous Intel Arrow Lake © MiniMachines.net. 2025
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- La Russie soupçonnée d’être derrière le brouillage GPS de l’avion d’Ursula von der Leyen
La Russie soupçonnée d’être derrière le brouillage GPS de l’avion d’Ursula von der Leyen
We're jammin', jammin'

Un avion transportant la présidente de la Commission européenne a été victime d’un brouillage GPS ce 31 août. Les représentants européens suspectent la Russie d’en être l’autrice.
Dimanche 31 août, un avion transportant la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen vers Plovdiv, en Bulgarie, s’est brusquement retrouvé privé de son système d’assistance électronique de navigation.
« Le GPS de toute la zone aéroportuaire s’est retrouvé éteint », explique un des trois fonctionnaires avec lesquels s’est entretenu le Financial Times. Après avoir fait des tours de l’aéroport pendant une heure, le pilote s’est retrouvé contraint à atterrir en s’aidant de cartes papier.
Opération d’interférence russe
L’incident a été traité d’office comme une opération d’interférence russe. Déformant, compliquant, voire empêchant d’accéder au système de navigation par satellite, le brouillage GPS est une opération traditionnellement utilisée par des services militaires ou de renseignements.
Elle est aussi de plus en plus fréquemment utilisée par des pays comme la Russie pour perturber la vie civile, relève Libération. Dans les pays d’Europe de l’Est et dans la mer Baltique, les cas de brouillage GPS touchant avions, bateaux ou civils ont ainsi nettement augmenté dans les dernières années.
Auprès du Financial Times, l’Autorité bulgare du trafic aérien souligne elle-même avoir relevé une augmentation nette des interférences GPS et des cas de spoofing (usurpation d’identité, notamment téléphonique) « depuis février 2022 ». En juillet, la Lithuanie accusait la Russie d’avoir multiplié les attaques de ce type.
L’Union européenne s’est déjà exprimée sur le sujet – un porte-parole de la Commission souligne qu’il s’agit de la région la plus touchée au monde par ce type d’activités. Pour le chef des forces armées allemandes, Carsten Breuer, la Russie y recourt pour « tester » les États membres de l’OTAN et leurs réactions.
Contexte tendu
Le brouillage survient dans un contexte de tensions notables entre l’Union européenne et la Russie. Alors que des frappes ont touché des bureaux de l’Union à Kyiv, ce jeudi, Ursula von der Leyen avait déclaré que le pays ne « recule devant rien » pour « terroriser » l’Ukraine.
La présidente de la Commission se rendait en Bulgarie pour y rencontrer le premier ministre Rosen Zhelyazkov, dans le cadre d’une tournée des états frontaliers de l’Union. Le but : leur signifier la « pleine solidarité » des 27 et discuter des efforts de guerre pour faire face à la Russie.
Ce 1er septembre, le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius indique que l’Union déploiera de nouveaux satellites en orbite basse pour renforcer ses défenses face à ce type d’interférences.
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- ☕️ Des failles corrigées dans iOS et WhatsApp pour bloquer une campagne de piratage
☕️ Des failles corrigées dans iOS et WhatsApp pour bloquer une campagne de piratage
Le 29 aout, Amnesty International indiquait sur son compte X que WhatsApp envoyait des messages pour prévenir certaines personnes qu’elles avaient fait l’objet d’une attaque au cours des 90 jours précédents.
Le même jour, TechCrunch donnait des précisions. On apprenait ainsi que Meta avait corrigé une faille de sécurité dans son service de messagerie. Dans le bulletin lié, l’entreprise indique que certaines versions de la messagerie étaient sensibles à un problème d’autorisation incomplète des messages de synchronisation entre les appareils liés par un même compte. Par une URL spécialement conçue, des pirates pouvaient déclencher le traitement d’un contenu.
Meta indiquait également que cette vulnérabilité, estampillée CVE-2025-55177, n’était pas exploitée seule. Les pirates se servaient également d’une faille corrigée par Apple quelques jours plus tôt, notamment dans la mise à jour 18.6.2 d’iOS. Nommée CVE-2025-43300, elle était peu détaillée : elle résidait dans ImageIO et pouvait être exploitée au moyen d’une image spécialement conçue pour entrainer une corruption en mémoire. Apple évoquait une « attaque extrêmement sophistiquée contre des individus ciblés spécifiques ».

Il s’agirait, comme l’a indiqué Amnesty International, d’une « campagne avancée de logiciels espions ». L’attaque serait particulièrement redoutable puisque de type « zero click ». Autrement dit, elle ne demande aucune interaction par l’utilisateur et s’exécute silencieusement. Elle aurait affecté aussi bien des iPhone que des smartphones Android, et « plusieurs personnes de la société civile » feraient partie des victimes. Dans le cas d’Android cependant, on ne sait pas quelle autre faille aurait été utilisée.
À TechCrunch, Meta a confirmé que la faille avait été détectée et corrigée « il y a quelques semaines » et que « moins de 200 » notifications de sécurité avaient été envoyées pour prévenir les personnes concernées. Il s’agit a priori d’une campagne très ciblée, mais le nom du logiciel espion ou de l’organisation qui en est à l’origine n’est pas connu.
Le profil de l’attaque rappelle les campagnes ayant utilisé le logiciel Pegasus, édité par NSO Group. Rappelons qu’en début d’année, Meta annonçait avoir coupé une campagne de piratage ayant eu lieu en décembre en Italie. L’entreprise avait accusé Paragon, l’un des principaux concurrents de NSO Group, d’avoir fourni les moyens de réaliser cette campagne. Bien que le gouvernement italien ait nié toute implication, Paragon a retiré l’Italie de ses clients, comme l’avait pointé The Guardian le 6 février.
Retrait de l’iPhone 12 : les dessous d’une longue bataille entre Apple, l’ANFR et l’Europe
Tout ça pour… ça ?

Entre la première mesure d’un DAS trop élevé de l’iPhone 12 et l’épilogue de cette affaire, il se sera passé trois ans. Entre une mise à jour franco-française, l’Irlande qui affirme que tout va bien et la Commission européenne qui joue les arbitres, l’affaire est plus compliquée qu’elle n’en a l’air.
Mise à jour du 1er septembre à 18h53. Apple nous a transmis, ainsi qu’a d’autres confrères, un communiqué. Le fabricant fait de nouveau part de son désaccord avec l’ANFR, mais annonce que la mise à jour sera déployée partout dans l’Union européenne. Nous avons mis cette actualité à jour.
Actualité originale du 1er septembre à 16h55. Il y a deux ans, quasiment jour pour jour, l’ANFR demandait le retrait de l’iPhone 12 d’Apple pour dépassement de DAS. Il était mesuré à 5,74 W/kg sur la mesure « membre », alors que la limite réglementaire est de 4 W/kg. C’était la deuxième fois que le DAS limite était dépassé.
Des échanges par porte-parole et communiqué de presse interposés ont suivi entre Apple et l’Agence nationale des fréquences pendant quelques semaines. Finalement, une mise à jour est proposée par Apple, validée par l’ANFR, puis déployée en octobre 2023. Fin de l’histoire ? Pas vraiment !
Exposition aux ondes : Apple limite sa mise à jour à la France
Pourquoi donc reparler aujourd’hui de cette affaire ? Car elle a pris une tout autre dimension européenne. La Commission a publié au Journal officiel de l’UE « une décision confirmant les mesures prises en 2023 par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) à l’égard de la société Apple concernant l’iPhone 12 ». Décision aux dépens d’Apple et de l’autorité irlandaise. Explications.
Suite au dépassement de DAS, l’ANFR avait notifié la non-conformité de l’iPhone 12 à la Commission et aux États membres de l’Union (la France est un des rares pays européens à effectuer ce genre de contrôles), une procédure classique.
L’Agence avait maintenu son signalement après la mise à jour corrective, car cette dernière « n’avait pas été étendue à l’ensemble du marché unique européen ». Entre temps, l’autorité de surveillance du marché irlandaise a soumis « une objection tendant à confirmer la conformité de l’iPhone 12 ».
Apple conteste les mesures
Suite à cette objection, la Commission européenne s’est donc « trouvée dans l’obligation d’ouvrir une procédure contradictoire impliquant la France, l’Irlande et la société Apple pour évaluer la validité des dispositions prises par la France et définir la marche à suivre pour les autres États membres ».
Spoiler : la décision française est validée… après une longue procédure. La décision est intéressante à analyser, car elle donne de nombreux détails sur les dessous de cette affaire, avec notamment les arguments des différentes parties.
La Russie soupçonnée d’être derrière le brouillage GPS de l’avion d’Ursula von der Leyen
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Opération d’interférence russe
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Auprès du Financial Times, l’Autorité bulgare du trafic aérien souligne elle-même avoir relevé une augmentation nette des interférences GPS et des cas de spoofing (usurpation d’identité, notamment téléphonique) « depuis février 2022 ». En juillet, la Lithuanie accusait la Russie d’avoir multiplié les attaques de ce type.
L’Union européenne s’est déjà exprimée sur le sujet – un porte-parole de la Commission souligne qu’il s’agit de la région la plus touchée au monde par ce type d’activités. Pour le chef des forces armées allemandes, Carsten Breuer, la Russie y recourt pour « tester » les États membres de l’OTAN et leurs réactions.
Contexte tendu
Le brouillage survient dans un contexte de tensions notables entre l’Union européenne et la Russie. Alors que des frappes ont touché des bureaux de l’Union à Kyiv, ce jeudi, Ursula von der Leyen avait déclaré que le pays ne « recule devant rien » pour « terroriser » l’Ukraine.
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