Vue normale

Reçu aujourd’hui — 18 septembre 2025De tout et de rien

C’est qui qui a fuité aujourd’hui ?

18 septembre 2025 à 11:57
Aujourd’hui c'est l'Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) avec 13 millions d'identités dans la nature (nom, prénom, adresse postale, email...)
(Donc par exemple des personnes mal intentionnées pourraient savoir où vous habitez juste à partir de votre adresse email.)
(Permalink)

Certificate Trust – Adoptez cette extension pour ? Firefox (fr)

18 septembre 2025 à 08:17
Si vous utilisez Firefox dans votre entreprise, il y a fort à parier qu'ils ont installé LEUR certificat racine dans Firefox pour pouvoir mettre le nez dans votre trafic https (chiffré).

Voici une extension Firefox qui vous affiche :
- un bouclier vert quand c'est ok.
- un bouclier bleu quand c'est un certificat pas reconnu par Mozilla.
(Permalink)

L'IA entraîne une chute de 70 % du recrutement de jeunes diplômés chez les géants indiens de l'informatique, le recrutement de jeunes diplômés étant passé de 225 000 à 60 000 dans 4 grandes entreprises IT

18 septembre 2025 à 07:50
Allez, je me lance dans le périlleux exercice de prédiction du futur.
Voilà ce qui va se passer dans quelques années:
- les séniors finiront par partir ➡️ plus personne pour corriger le boulot de merde des IA. (1️⃣)
- les juniors, pas embauchés, sont remplacés par des IA. ➡️ Secteur moins attractif ➡️ de moins en moins de diplômés juniors.
- puis, le prix des IA va grimper en flèche (rappel: elle est actuellement vendue à perte)
- Coûts trop élevés de l'IA ➡️ les entreprises vont vouloir se rabattre sur de vrais développeurs, donc:
- les juniors étant plus rares, il y aura plus de concurrence entre les entreprises, donc potentiellement des salaires plus hauts pour les attirer.
- les entreprises voudront sans aucun doute rappeler des séniors parce qu'en manque de juniors ➡️ sécurise un peu mieux l'emploi des séniors, ou feront des efforts pour les garder.

Sauf que d'ici là, les juniors en informatique vont méchamment morfler.


1️⃣ : Et je dirais même : Ce sont des développeurs séniors les meilleurs qui partiront en premier, car ceux qui aiment le plus le développement vont être le plus dégoutés d'avoir leur boulot réduit à faire du baby-sitting d'IA.
(Permalink)

Tella

18 septembre 2025 à 06:31
Sous le coude pour les activistes: Une appli pour prendre des photos/vidéos et sécuriser des fichiers.
Elle peut se synchroniser avec divers clouds (dont Nextcloud) et peut chiffrer/cacher les fichiers pour empêcher la fouille et la suppression dans le téléphone.
(via https://nicolas-delsaux.hd.free.fr/Shaarli/shaare/PzUtqg)
(Permalink)

Les « 211 milliards » : autopsie de la fabrique de l’opinion

17 septembre 2025 à 23:24

« 211 milliards d’euros : c’est le montant des aides publiques versées aux entreprises en 2023, selon une commission d’enquête du Sénat. C’est plus de 2 fois le budget de l’Éducation nationale ! » annonce Complément d’Enquête sur X à propos de son émission de ce jeudi soir. Un teasing qui en dit long sur la manière dont ce chiffre, pourtant à prendre avec des pincettes, a vampirisé le débat public. Jusqu’à masquer l’essentiel.

Placardé sur fond noir à la Une de L’Humanité, repris en chœur par la presse, martelé sur les plateaux télé, ce chiffre s’est imposé dans l’opinion. Peu importe qu’il agrège des réalités hétérogènes ou qu’il soit assorti de multiples précautions méthodologiques, il est devenu parole d’évangile médiatique. Alors, « versées », vraiment ces  211 milliards ?

Du rapport au slogan

À l’origine, il y a une commission d’enquête sénatoriale, créée en janvier 2025 à l’initiative du groupe communiste dans le cadre de son droit de tirage. Présidée par Olivier Rietmann (LR), avec Fabien Gay (Parti Communiste) pour rapporteur, elle s’ouvrait en promettant d’éclairer « le Sénat comme l’opinion publique sur un enjeu majeur : celui de l’efficacité de l’argent public ». Après 87 heures d’auditions, dont une bonne part consacrées à interroger 33 PDG et directeurs généraux de grandes entreprises — Michelin, Total, LVMH, Google France et bien d’autres — et plusieurs mois de travaux, la commission a abouti à deux chiffres : environ 108 milliards d’euros d’aides au sens strict et 211 milliards d’euros au sens large.

Au-delà des montants, le rapport a révélé un maquis administratif d’une complexité telle que même l’État n’en maîtrise pas les contours. Économistes et hauts fonctionnaires ont décrit un empilement de dispositifs hétérogènes, sans tableau de bord global. Un constat jugé « irréel » par le président de la commission, Olivier Rietmann : la créature a fini par échapper à son créateur.

À l’aide : perdus dans le maquis

J’approfondis

De ce brouillard a émergé le fameux « 211 milliards ». Sous l’impulsion de Fabien Gay qui le présente comme « le premier poste de dépenses de l’Ėtat », il a retenu l’attention des médias. « Les entreprises gavées aux aides publiques » (Médiapart). « Des sommes faramineuses versées sans contrepartie » (L’Humanité). « Les sénateurs lèvent le voile sur le pactole des aides aux entreprises » (Challenges). Le rapport, pourtant nuancé, est devenu un unique chiffre choc, parfait pour alimenter la fabrique de l’indignation. Et ceux qui tentent de le contester sont accusés de remettre en cause le travail du Sénat. Suprême habileté : l’onction de la Haute Assemblée confère au chiffre une légitimité médiatique renforcée.

Vraies et fausses aides

La distinction entre les deux périmètres est pourtant essentielle. Les 108 milliards d’euros du plus restreint correspondent à de véritables transferts financiers : subventions budgétaires, dispositifs sectoriels ou encore crédits d’impôt comme le CIR, qui représentait 7,4 milliards d’euros en 2022, répartis entre 25 000 entreprises (38 % pour les grandes, 27 % pour les ETI, 28 % pour les PME et 6 % pour les microentreprises). 

Les 211 milliards du plus large intègrent en revanche des mécanismes différents : 77 milliards d’exonérations de cotisations sociales en 2024, des régimes de TVA réduite ou d’amortissements accélérés, ainsi que des prêts et garanties qui ne coûtent à l’État qu’en cas de défaut. Une large part du total correspond donc à des allègements pérennes de cotisations sociales, conçus comme des mesures structurelles de compétitivité, et non à des aides versées.

Publié le 17 juillet 2025, soit deux semaines après le rapport sénatorial, le rapport du Haut-commissariat à la stratégie et au plan (HCSP) n’a pas eu le même écho. Il confirme pourtant l’existence de périmètres très différents : 45 milliards d’aides d’État au sens européen en 2022, 112 milliards en incluant subventions, dépenses fiscales et aides financières, et plus de 200 milliards si l’on ajoute exonérations sociales, aides locales, européennes et dispositifs fiscaux « déclassés ».

Les paradoxes du rapporteur

On l’a vu, ce chiffre devenu viral doit beaucoup à son porte-voix privilégié : Fabien Gay, rapporteur de la commission, mais aussi directeur de L’Humanité. Une sorte de juge et partie. Rapporteur d’un texte qui alimente ensuite les gros titres en une de son propre journal… Surtout que le rapport rappelle que les aides à la presse représentent environ 205 millions d’euros directement en 2023, auxquelles s’ajoutent d’autres dispositifs (par exemple le transport postal), portant le total à près de 300 millions. Pour L’Humanité seule, cela correspond à 6,6 millions d’euros, soit près de 36 % de son chiffre d’affaires et environ 0,70 € par exemplaire vendu. Ironie : l’un des secteurs les plus subventionnés en proportion de son activité a donc occupé une place centrale dans la dénonciation des « aides sans contrepartie  . Plus ironique encore : son rapporteur a réduit le travail nuancé et approfondi de toute une commission à un chiffre-épouvantail, taillé pour servir son seul agenda idéologique, médiatique et politique.

Tapis rouge

Le dernier acte de la pièce se joue à la télévision, et c’est l’inévitable Complément d’Enquête qui s’y colle ce soir. La bande-annonce donne le ton : musique sombre, tours de verre filmés à contre-jour, salariés en colère, caméra cachée, témoin anonyme, voix off martelant « 211 milliards, c’est plus que le déficit de l’État ». Tout l’arsenal anxiogène est mobilisé, frôlant la mise en scène complotiste. Le chiffre, arraché à son contexte, devient preuve à charge contre ces « Multinationales : les (vraies) assistées de la République ». Coupables, forcément coupables.

Un parallèle s’impose avec la communication autour de la taxe Zucman. Là encore, tout part d’un calcul à la méthodologie contestée, visant cette fois les « ultra-riches » accusés d’échapper à l’impôt. Comme pour les 211 milliards d’aides aux entreprises, un débat technique se transforme en évidence morale, sans passer par la case de la rigoureuse analyse politique. D’un côté « taxer les riches », de l’autre « couper les aides aux multinationales ». Dans les deux cas, le service public déroule le tapis rouge à ces thèses (3 passages de Gabriel Zucman à la radio et la télévision publique  — dont le 20 heures de France 2 — entre le 10 et le 15 septembre) et évacue la complexité économique au profit d’un récit binaire dénonçant les profiteurs contre la France qui souffre. Une grille de lecture simpliste qui alimente les populismes.

Complément d’influence

J’approfondis

Le chiffre qui n(p)ourrit le débat

Dans les deux cas, le barnum médiatique passe à côté de l’éléphant dans la pièce.

D’abord, les aides ne sont qu’une partie du système. En France, les prélèvements sur les entreprises — impôts, cotisations, charges — comptent parmi les plus élevés d’Europe. Même en tenant compte des aides directes, le solde net reste défavorable. Les entreprises françaises supportent un poids fiscal et social supérieur à la moyenne européenne. Autrement dit, l’État taxe d’une main et tente de corriger les effets de l’autre à travers ces fameuses aides. Dans ces conditions, multiplier les contreparties et les conditions d’attribution relève de la politique de Gribouille. Le débat sur les aides ne peut être dissocié de celui sur la fiscalité des entreprises et de la simplification de l’édifice.

Ensuite, reste la question de la contribution des plus riches à la justice fiscale, notamment sur les plus-values latentes. Mais elle mérite d’être posée clairement, sans martyriser les chiffres pour mobiliser l’opinion et dresser les uns contre les autres, au risque de décourager l’investissement et l’innovation, et d’aggraver le mal.

Dans tous les cas, comme l’a montré la polémique autour des ZFE et du chiffre des « 48 000 morts » — brandi jusqu’au président de la République pour justifier la création de ces zones, alors que la part des moteurs thermiques dans les émissions censées en être responsables n’est en réalité que de… 5 % — aucun débat serein et productif ne peut avoir lieu sur des bases biaisées. Et quand l’opinion, intoxiquée, finit par s’en rendre compte, le réveil peut être brutal.

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Reçu hier — 17 septembre 2025De tout et de rien

J'suis en train de lire un article d'un journal d'investigation... C'est quelque chose, j'vous jure. Un scandale qui va ébranler toute l'industrie.

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
J'suis en train de lire un article d'un journal d'investigation... C'est quelque chose, j'vous jure. Un scandale qui va ébranler toute l'industrie.

De la radioactivité détectée aux alentours d'un gisement d'uranium !

Bridge returned error 0! (20348)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 182

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(599): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.8089ee5)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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Pour celles et ceux qui se posent la question de ce projet de manière honnête : l’agence publique en charge es déchets radioactifs a un site assez bie...

laydgeur @laydgeur.bsky.social posted:
Pour celles et ceux qui se posent la question de ce projet de manière honnête : l’agence publique en charge es déchets radioactifs a un site assez bien fait et pédagogique sur le sujet, qui permet d’aller bien au delà des idées reçues : www.andra.fr/cigeo

Cigéo
(www.andra.fr) Cigéo est le projet français de centre de stockage géologique profond pour les déchets radioactifs les plus dangereux.Ces déchets sont produits par l’ensemble des installations nucléaires actuelles, j...

Quoted post from La France Insoumise à l'Assemblée nationale @franceinsoumisean.bsky.social:
🔴🗣️ « Nous serons plusieurs parlementaires à participer à la manifestation de samedi à Bure.

Il s'agit d'un projet d'enfouissement de déchets radioactifs pour 100 000 ans au moins, toujours pas techniquement assuré et dont le coût s'élèverait à 37 milliards d'euros. » - @mathildepanot.bsky.social

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