Vue normale

À partir d’avant-hierFlux principal

The Cult of Microsoft

12 novembre 2024 à 06:41
La culture d'entreprise chez Microsoft est assez perturbante : Issue d'études psychologiques bancales, portée presque sous forme de religion par un leader qui en profite pour vendre son bouquin, au quotidien elle semble détestée par les employés et son flou est utilisé par le management pour pressuriser les employés.

Extrait :
« In fact, the big theme of Microsoft's "Growth Mindset" appears to be "learn everything you can, say yes to everything, then give credit to somebody else." While this may in theory sound positive — a selflessness that benefits the greater whole — it inevitably, based on conversations with Microsoft employees, leads to managerial abuse. [...] Your career at Microsoft — a $3 trillion company — is largely defined by the whims of your managers and your ability to write essays of indeterminate length, based on your adherence to a vague, scientifically-questionable "mindset theory." You can (and will!) be fired both for failing to express your "growth mindset" — a term as malleable as its alleged adherents — to managers that are also interpreting its meaning in realtime, likely for their own benefit.
This all feels so distinctly cult-y. »

Et dans l'entretient annuel des employés (déjà très malaisant : lisez l'article en entier), vous pouvez aussi ajouter de l'IA. Si si, Microsoft nourrit une IA interne avec toute l'activité des employés (Outlook, Teams...) et encourage les employés à utiliser ChatGPT pour écrire un résumé prouvant leur "growth mindset" de l'année, montrant à quoi ils ont participé. Et ces résumés - digérés à leur tour par une IA au niveau des managers - sont utilisés pour évaluer les performances des employés et managers, menant soit à les récompenser soit les virer. Ce qui comme vous vous en doutez donne des résultats magnifiques.

Comme le résume l'auteur de l'article, « La culture d'entreprise de Microsoft repose sur la soumission à une pseudoscience abusive et aux évaluations d'une l'intelligence artificielle sujette aux hallucinations. ».

Et pour enfoncer le clou : « À un moment donné, ce jeu de cartes s'effondrera. Il le faut. Lorsque des dizaines de milliers de personnes aspirent vaguement à répondre aux exigences d'un concept pseudo-scientifique, remplissant des évaluations de performance à l'aide de l'IA qui sera finalement jugée par l'IA, vous créez une non-culture - une entreprise qui élève ceux qui peuvent s'adapter au système plutôt que de servir un client en particulier. »

Clairement  1) ça ne donne pas envie DU TOUT.  2) ce n'est pas rassurant pour l'avenir de la boîte.

Entre ça et Google qui prétend écrire 25% de son code avec des IA, je ne veux surtout pas bosser chez les GAFAM. (Et là on ne parle même pas d'hégémonie, de monopole ou de capitalisme de surveillance.)
(Permalink)

Comment arrêter de ruminer des pensées négatives pour gagner en sérénité

PSYCHOLOGIE - Face à une réalité qui n’est pas toujours celle que l’on voudrait, certains d’entre nous ne cessent de ressasser les petites contrariétés du quotidien. Et si l’on apprenait à lâcher prise ?

© E. Völkening / Butch - stock.adobe.com

Se repasser le film en boucle en imaginant tout ce que nous aurions pu/dû dire ou faire monopolise du temps, de l'attention et de l'énergie sans rien amener de constructif.

Par nostalgie, par frime, par flemme... Pourquoi sommes-nous tellement attachés aux objets ?

PSYCHOLOGIE - Ils nous rappellent des souvenirs ou nous valorisent aux yeux des autres, nous rattachent au monde et nous permettent de nous en cacher. Au risque de nous empêcher d’avancer ?

© / Brebca - stock.adobe.com

« On ne sait jamais, ça peut toujours servir », avons-nous tous dit un jour ou l’autre à l’heure de ranger et jeter...

Comment notre cerveau parvient à prédire l’avenir

NEUROPSYCHOLOGIE - Expert en probabilités, il construit en permanence des modélisations de ce qui nous attend, afin de mieux nous y préparer.

© Julia - stock.adobe.com

À force d’apprentissage, notre cerveau n’a de cesse de faire des «paris» sur ce qui va advenir.

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer le psy ?

INTERVIEW - L’émergence de robots conversationnels destinés à accompagner les patients soulève de nombreuses questions : sont-ils fiables ? Peuvent-ils remplacer le thérapeute ? Un psychiatre donne son avis.

© motortion - stock.adobe.com

Chatbot, Therapist, Psychologist... Nombreuses sont les IA conçues pour répondre aux appels à l’aide des usagers qui traversent des périodes difficiles.

[Article abonné] Pourquoi est-ce si dur d’être méchant dans les jeux vidéo ? – Canard PC

9 septembre 2024 à 06:44
(Copie de l'article complet là : https://app.wallabag.it/share/66deeeb75bd810.19769357)
Très intéressant, cet article.
Et ça me fait repenser à différents jeux :
- Dungeon Keeper où on prend *plaisir* à être vraiment méchant, même en frappant ses propres sbires.
- Metro Exodus, un FPS pourtant violent, où on en vient à ne pas avoir envie de tuer ses congénères, même les bandits, parce qu'ils ne font que comme nous : Faire ce qu'ils peuvent pour survivre dans ce monde atroce. Le jeu vous laisse d'ailleurs ce choix libre : Vous pouvez tuer ou juste assommer vos ennemis.
- Satisfactory, où on perd souvent assez vite la culpabilité de raser et bétonner la nature pour mettre notre propre usine (et qui nous récompense implicitement pour ça).
- Des jeux comme Papers Please ou Democratic Society Simulator où, même drapé dans votre moralité, on vous force à faire des choix inconfortables.

Et - comme le dit l'article - c'est bien ! Cela nous force à sortir de cette dichotomie bien/mal.

Et au final, c'est plutôt encourageant : La vaste majorité des joueurs ont *naturellement* envie de faire le bien, même dans des univers virtuels où - justement - vous pouvez tout vous permettre. Ça donne un peu d'espoir en l'humanité, non ?

Édit : complément : https://web.archive.org/web/20171029085952/http://www.merlanfrit.net/Mechant-e (via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?2-WFWw)
(Permalink)
❌
❌