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Aujourd’hui — 31 mai 2024L'EnerGeek

Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

31 mai 2024 à 12:00
Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

En France, seulement 3% des immeubles sont équipés de bornes de recharge collectives pour voitures électriques. Cette faible proportion est un obstacle majeur à l’adoption des véhicules électriques par les résidents d’immeubles. La loi de 2015 a introduit des dispositions pour faciliter l’installation de ces infrastructures, mais les obstacles financiers et administratifs demeurent significatifs pour les copropriétés et les syndics de copropriété.

Le développement des bornes de recharge

Malgré ces défis, le développement des bornes de recharge progresse. Enedis estime qu’il y a 1 263 800 points de charge en France, dont 82 107 accessibles au public. Cette infrastructure a connu une augmentation de 53% en un an. Les bornes de recharge se déploient progressivement sur les aires de service des autoroutes et dans les parkings des commerces, facilitant ainsi l’accès à la recharge pour un nombre croissant de conducteurs.

Un enjeu crucial pour la transition énergétique

L’infrastructure de recharge est cruciale pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. La part de marché des véhicules électriques continue de croître, atteignant 15,4% en 2023. Le gouvernement français a fixé des obligations pour les flottes publiques et privées d’intégrer une proportion croissante de véhicules à faibles émissions. Ces mesures sont essentielles pour encourager l’adoption des véhicules électriques et réduire les émissions de CO2 du secteur des transports.

En conclusion, bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le développement des infrastructures de recharge, il reste encore beaucoup à faire pour rendre les bornes de recharge accessibles à tous, en particulier pour les résidents d’immeubles. La poursuite de ces efforts est essentielle pour soutenir la transition vers une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.

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Projet éolien à Dunkerque : un désastre écologique en devenir ?

31 mai 2024 à 11:00
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Le projet de parc éolien offshore de Dunkerque, prévu pour entrer en service en 2027, suscite de vives controverses. Avec ses 46 éoliennes de 300 mètres de haut, le parc couvrira une zone de 50 km² à 10 km des côtes. Ce projet, dirigé par Eoliennes en Mer de Dunkerque (EMD) en partenariat avec EDF Renouvelables et Enbridge, vise une capacité de production de 600 MW, suffisante pour alimenter un million de personnes.

Controverses et impacts environnementaux

Ce projet ambitieux fait face à une forte opposition, notamment de la part de la Belgique. Les autorités belges ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact du parc sur l’espace aérien contrôlé par la Belgique et la sécurité du trafic maritime. Des inquiétudes significatives ont été soulevées quant à l’impact potentiel sur la biodiversité et les écosystèmes marins locaux.

Des études d’impact environnemental sont en cours, menées en collaboration avec des associations naturalistes et scientifiques pour évaluer les effets potentiels sur l’environnement. Les critiques se concentrent également sur les risques de modification des écosystèmes et des ressources marines dans cette zone.

Engagements pour la biodiversité et la concertation

Pour répondre à ces préoccupations, les promoteurs du projet ont pris plusieurs engagements. Une démarche continue d’information et de participation avec la population locale et les parties prenantes sera menée tout au long de la durée du projet. De plus, des mesures seront mises en place pour renforcer la protection de la biodiversité, y compris l’éloignement des éoliennes de 9 à 11,4 km des côtes afin de minimiser les impacts visuels et environnementaux.

Le projet de parc éolien de Dunkerque représente une étape importante vers la transition énergétique de la France, contribuant à l’objectif de produire 40 % de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Malgré les défis, ce projet pourrait jouer un rôle crucial dans la réduction des émissions de carbone et la promotion des énergies renouvelables.

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Le fiasco de la route solaire française : 7 ans de défaillances et 5 millions d’euros perdus

31 mai 2024 à 10:02
Le fiasco de la route solaire française : 7 ans de défaillances et 5 millions d’euros perdus

En octobre 2016, Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, inaugurait la route solaire de Tourouvre-au-Perche dans l’Orne. Développé par Colas et sa filiale Wattway, ce projet ambitieux avait pour but de fournir l’énergie nécessaire à l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. Le coût du projet s’élevait à 5 millions d’euros pour l’État.

Premières défaillances et réduction de la section

Dès 2019, des problèmes techniques sont apparus, obligeant à réduire la section de la route solaire. Initialement d’un kilomètre, la route a été ramenée à 400 mètres en raison de performances insuffisantes. La production énergétique, bien en deçà des attentes, n’a atteint que 366,2 MWh, soit environ 61 KWh par jour, très loin des objectifs initiaux.

Technologique coûteuse et inefficace

La route solaire était constituée de dalles photovoltaïques collées directement sur la chaussée. Si cette technologie permet de générer de l’énergie, elle s’est avérée trois fois plus coûteuse que les panneaux solaires classiques et deux fois moins efficace en raison de l’absence d’inclinaison et des ombrages causés par le trafic. De plus, le revêtement a bloqué plus de rayons solaires que prévu, réduisant encore davantage la production d’énergie.

Critiques et démantèlement

Malgré les optimisations apportées en 2019 pour rendre les routes plus plates et silencieuses, la technologie n’a pas réussi à convaincre en termes de rentabilité et d’efficacité. Face à ces résultats décevants, il a été décidé de démanteler la route solaire après seulement 7 ans d’expérimentation. Ce démantèlement marque la fin d’un projet qui, bien que prometteur sur le papier, n’a pas su répondre aux attentes en pratique.

En conclusion, la route solaire de Tourouvre-au-Perche est un exemple des défis et des difficultés rencontrés dans le développement de nouvelles technologies énergétiques. Bien que l’innovation soit essentielle pour progresser vers des solutions durables, cette expérience souligne l’importance d’évaluer rigoureusement la rentabilité et l’efficacité des nouvelles initiatives avant de les déployer à grande échelle.

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Nucléaire : EDF reprend les activités de General Electric

31 mai 2024 à 09:30
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Du changement dans le domaine du nucléaire. À compter du 31 mai 2024, EDF reprend la gestion des activités du géant américain General Electric. L’accord est finalisé depuis deux ans mais il a tardé à être appliqué.

Du changement dans le secteur du nucléaire

La reprise par EDF des activités nucléaires de General Electric est désormais officielle. Annoncée en 2022, cette acquisition se concrétise enfin le 31 mai 2024. Le président Emmanuel Macron confirme la nouvelle dans un entretien accordé au groupe de presse EBRA. Par ailleurs, le chef de l’État précise que l’opération inclut la maintenance et la fabrication des turbines Arabelle. Ces dernières sont essentielles pour les centrales nucléaires. En effet, elles sont produites à Belfort, et sont réputées pour leur puissance et leur efficacité. Ces turbines équipent notamment l’EPR de Flamanville, l’un des réacteurs les plus avancés au monde.

La réalisation de cette transaction assure la pérennité de cette activité stratégique. De fait, il s’agit d’un véritable symbole de l’ingénierie française. Bien que le montant de l’accord reste secret, Emmanuel Macron souligne que toutes les problématiques géopolitiques, notamment l’obtention des licences américaines nécessaires, sont résolues. Cette acquisition est comme un grand pas pour la France dans sa stratégie de relance du nucléaire, selon le Président de la République.

Perspectives et enjeux pour l’avenir

L’annonce de cette acquisition est un soulagement pour les salariés de Belfort, même si elle soulève des questions sur l’avenir de l’entité industrielle. Les syndicats entendent des clarifications sur les projets industriels et les investissements dans le futur.

Cette opération intervient dans un contexte de relance nucléaire en France, avec un plan ambitieux pour construire jusqu’à 14 nouveaux réacteurs de type EPR2. Ainsi, cette expansion vise à renforcer l’indépendance énergétique du pays et à répondre aux défis climatiques en réduisant les émissions de CO2. Le président indique que de nouvelles annonces arrivent pour préciser la stratégie nucléaire française et la rendre encore plus ambitieuse.

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Hier — 30 mai 2024L'EnerGeek

Quelles offres de gaz permettent les plus belles économies en Juin 2024 ?

30 mai 2024 à 15:00
Quelles offres de gaz permettent les plus belles économies en Juin 2024 ?

Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, de nombreux consommateurs cherchent à optimiser leurs dépenses de gaz. Les offres des fournisseurs se diversifient et s’adaptent, proposant des options à prix fixe ou indexées. Voici un tour d’horizon des meilleures offres de gaz en 2024, pour vous aider à faire des économies substantielles.

Les offres à prix fixe, une sécurité contre les hausses de tarifs

Les offres à prix fixe sont particulièrement intéressantes pour ceux qui souhaitent se prémunir contre les fluctuations des prix de l’énergie. Parmi les meilleures options, on retrouve :

  • OHM Énergie avec son offre Ultra Eco Gaz : Cette offre propose un tarif de 0,0783 € TTC/kWh. Pour un foyer moyen, cela représente une économie de 81 € par an. Le contrat est 7,2% moins cher que le prix repère, ce qui en fait l’une des offres les plus compétitives du marché.
  • TotalEnergies et son contrat Spéciale Gaz : Avec un coût annuel de 1042 €, cette offre permet d’économiser environ 80 € par an. Elle est également 7% moins chère que le prix repère, offrant ainsi une stabilité et des économies notables.
  • Gaz de Bordeaux avec l’offre Gaz Réf : Bien que légèrement moins compétitive, cette offre propose un tarif de 2,5% inférieur au prix de référence, permettant une économie de 28 € par an pour un coût annuel de 1093 €.

Les offres indexées, pour des économies potentielles

Les offres indexées, bien que plus risquées en raison des variations possibles des prix, peuvent offrir des tarifs très compétitifs. Voici quelques options à considérer :

  • TotalEnergies avec son offre Spéciale 2 gaz : Avec un abonnement de 21,43 € TTC/mois et un prix du kWh à 0,0812 €, cette offre est intéressante pour ceux qui peuvent surveiller les évolutions des prix et ajuster leur consommation en conséquence.
  • Happ-e (par Engie) : Proposant un prix du kWh à 0,0864 €, cette offre indexée peut être avantageuse si les prix du marché baissent.
  • Vattenfall avec son offre Gaz Eco Plus : Avec un tarif de 0,0894 € TTC/kWh, cette offre est compétitive et appréciée pour son service client localisé en France.

Les avis clients, un critère déterminant

La satisfaction des clients est un indicateur clé pour choisir son fournisseur de gaz. D’après les avis recueillis :

  • Vattenfall est particulièrement salué pour ses prix attractifs et son service client efficace, obtenant une note de 3,9/5.
  • TotalEnergies est également bien noté (3,5/5) pour ses tarifs compétitifs et son service client primé à plusieurs reprises.
  • Eni propose une variété d’options de gaz naturel à des tarifs compétitifs, bien que ses avis soient plus mitigés (3,2/5).

Comparaison des coûts pour différentes consommations

Pour une consommation annuelle de 13450 kWh, les économies peuvent être significatives selon l’offre choisie :

  • OHM Énergie (Ultra Eco Gaz) : Coût annuel estimé à 1040 €, avec une économie de 111 €.
  • TotalEnergies (Offre Spéciale Gaz) : Coût annuel estimé à 1076 €, permettant d’économiser 75 €.
  • Gaz de Bordeaux (Gaz Réf) : Coût annuel estimé à 1107 €, offrant une économie de 44 €.

Ces comparaisons montrent qu’il est essentiel de bien évaluer ses besoins et de comparer les offres disponibles. Utiliser des comparateurs en ligne et se tenir informé des mises à jour tarifaires peut grandement aider à faire un choix éclairé.

En conclusion, que vous optiez pour une offre à prix fixe ou indexée, de nombreuses options s’offrent à vous pour réduire votre facture de gaz en 2024. Des fournisseurs comme OHM Énergie, TotalEnergies et Vattenfall se distinguent par leurs offres attractives et leur satisfaction client, vous permettant ainsi de réaliser des économies tout en bénéficiant d’un service de qualité.

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Comment économiser jusqu’à 600 euros sur votre facture d’électricité en Juin 2024

30 mai 2024 à 14:30
Comment économiser jusqu’à 600 euros sur votre facture d’électricité en Juin 2024

Face à la hausse continue des prix de l’électricité, de nombreux consommateurs cherchent à réduire leur facture énergétique. En Juin 2024, plusieurs fournisseurs proposent des offres attractives permettant de réaliser des économies significatives. Cet article examine les offres les plus avantageuses disponibles ce mois-ci, tant en option Base qu’en option Heures Pleines/Heures Creuses (HPHC).

Les meilleures offres en option Heures Pleines/Heures Creuses

En Juin 2024, Mint Énergie se distingue comme le fournisseur le plus compétitif en option Heures Pleines/Heures Creuses. Avec son offre Online & Green, le prix du kWh est de 0,1577 € en Heures Creuses et 0,2039 € en Heures Pleines. Cette offre permet de réaliser jusqu’à 317 euros d’économies par an par rapport au tarif réglementé (TRV).

Alterna suit de près avec un prix du kWh de 0,1596 € en Heures Creuses et 0,2064 € en Heures Pleines. Quant à OHM Énergie, son offre Ultra Eco propose un prix du kWh de 0,1646 € en Heures Creuses et 0,2132 € en Heures Pleines. Ces fournisseurs permettent des économies substantielles, réduisant ainsi la charge financière des foyers.

Les meilleures offres en option Base

Pour ceux qui préfèrent l’option Base, où le prix du kWh est identique toute la journée, Ekwateur offre le tarif le plus avantageux. Avec un prix du kWh à 0,1811 € et un abonnement annuel de 197,99 €, cette offre permet de réaliser jusqu’à 355 euros d’économies par an.

Mint Énergie propose une alternative compétitive avec un prix du kWh de 0,1831 € et le même coût d’abonnement que celui d’Ekwateur. Cette offre permet une économie annuelle de 344 euros. Alterna, avec son offre Électricité verte 100% française, affiche un prix du kWh de 0,1883 € et un abonnement de 168,24 €, offrant une économie annuelle de 321 euros.

OHM Énergie et La Bellenergie complètent le classement des offres les plus économiques. OHM Énergie, avec un prix du kWh de 0,1927 € et un abonnement de 165,58 €, permet d’économiser 301 euros par an. La Bellenergie propose une offre avec un prix du kWh de 0,1991 € et un abonnement de 149,88 €, permettant une économie de 299 euros par an.

Conclusion

Choisir le bon fournisseur d’électricité peut avoir un impact significatif sur votre budget. En Juin 2024, des fournisseurs comme Mint Énergie, Ekwateur, Alterna, OHM Énergie et La Bellenergie offrent des tarifs compétitifs qui peuvent réduire votre facture annuelle jusqu’à 600 euros. Il est essentiel de comparer les offres et de choisir celle qui correspond le mieux à votre consommation et à vos préférences pour maximiser vos économies.

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Industrie : le gouvernement dévoile les 10 lauréats qui vont ouvrir leur première usine

30 mai 2024 à 14:02
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À l’occasion du salon Vivatech de 2024, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les 10 lauréats de la 5e édition du programme d’appel à projets « Première usine ».

 

Première Usine : un programme pour débusquer les pépites françaises

Lors du salon Vivatech 2024, le ministre de l’Industrie Roland Lescure et la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari ont dévoilé les dix nouvelles entreprises lauréates de l’appel à projets « Première Usine ». Ce programme, intégré au plan France 2030 (enveloppe de 54 milliards d’euros pour cinq ans), vise à financer la création de nouvelles usines innovantes en France.

Lancé en 2022 et piloté par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec BPI France, ce programme attribuera 42 millions d’euros aux lauréats de cette cinquième édition, spécialisés dans divers secteurs stratégiques pour la France : les matériaux, le recyclage, le transport et l’agroalimentaire. À ce jour, l’appel à projets « Première usine » a permis de soutenir 66 projets avec un financement total de 293 millions d’euros.

 

Des projets pour une industrie plus verte

Parmi les projets sélectionnés, plusieurs se distinguent par leur impact direct sur la réduction des émissions de carbone. C’est le cas notamment de l’entreprise My Vosges, avec son projet « Ballons », qui développe la pyrolyse du bois pour produire du biocarbone, un substitut écologique au charbon fossile utilisé dans l’industrie du silicium et de la métallurgie​. Energy Observer Development, via son projet « Defhy », travaillera sur des générateurs électriques à piles à combustible hydrogène pour des applications stationnaires et mobiles, renforçant l’utilisation de l’hydrogène comme énergie propre.

Le projet « Gravithy-Fos » de GravitHy prévoit de produire deux mégatonnes de fer réduit à partir d’hydrogène décarboné, remplaçant ainsi le gaz naturel et le charbon dans la production d’acier​. Deltalys, avec son projet « Puri-Fab », installera une chaîne de production de filtres innovants pour la filtration du biogaz, issus de l’économie circulaire, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources énergétiques​​.

 

Des secteurs stratégiques pour la France

Les projets lauréats couvrent également d’autres secteurs stratégiques. Par exemple, Huddle Corp, avec son projet « Huddle Factory », cherche à améliorer la formulation d’aliments pour animaux d’élevage, augmentant la qualité des protéines animales et la durabilité des élevages​. Pyromeral Systems, avec le projet « Janus », prévoit la production de pièces composites à matrices céramiques pour la défense et l’aéronautique, offrant une alternative stratégique aux métaux sensibles​.

Ion-X, avec son projet « Produx-ion », mettra en place une ligne de production de moteurs pour petits satellites. Son objectif ? Produire 10 moteurs par mois et atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé à 10 millions d’euros, renforçant ainsi la position de la France dans le secteur spatial​​. Expliseat, avec le projet « Puexp », industrialisera la production de sièges de transport en composite.

 

Des aides aussi européennes

Ce n’est pas sans raison que Roland Lescure a choisi le salon Vivatech de 2024 pour présenter la liste des lauréats du programme d’appel à projets « Première usine », ce dernier étant le plus grand rendez-vous européen pour l’industrie et l’innovation.

En effet, comme le révèlent nos confrères d’Euractiv, plusieurs aides financières européennes ont été validées par la Commission européenne : 4 milliards d’euros pour soutenir l’électrification des industries et réduire leurs émissions, et 1,4 milliard d’euros pour Hy2Move, un programme européen axé sur l’hydrogène. En tout, 13 projets européens bénéficieront de cette aide, parmi eux, sept sont France.

 

 

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Scandale : de l’urine recyclée pour fabriquer du pain à Paris en 2025 ?

30 mai 2024 à 14:00
Scandale : de l’urine recyclée pour fabriquer du pain à Paris en 2025 ?

Un groupe de chercheurs propose une solution innovante pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et réduire l’usage d’engrais industriels dans les champs de blé de l’Ile-de-France. Leur idée repose sur le recyclage de l’urine des Parisiens. Actuellement, les eaux usées de nombreux foyers sont directement déversées dans la Seine, malgré un investissement de 1,4 milliard d’euros pour la construction d’un centre de retraitement dernier cri. Cette méthode traditionnelle montre ses limites, et les chercheurs cherchent des solutions complémentaires.

Retour aux méthodes d’antan

Historiquement, les nutriments présents dans les urines et matières fécales étaient majoritairement recyclés. Aujourd’hui, seulement 5 % de ces nutriments le sont. Le programme de recherche-action « Optimisation des cycles carbone, azote et phosphore en ville », dirigé par Fabien Esculier, vise à revenir à ces pratiques écologiques. En recyclant les urines, les chercheurs espèrent réduire la dépendance aux engrais industriels, qui ont des impacts environnementaux négatifs.

Un potentiel de production alimentaire impressionnant

L’équipe de recherche a calculé que la récupération des nutriments contenus dans l’urine des dix millions d’habitants de l’agglomération parisienne pourrait permettre la production de 25 millions de baguettes de pain chaque jour. Ce chiffre impressionnant montre le potentiel énorme de cette méthode écologique et innovante. Utiliser l’urine comme engrais naturel pourrait transformer les pratiques agricoles en Ile-de-France, tout en contribuant à la dépollution de la Seine.

Une démarche scientifique et écologique

Dirigée par Fabien Esculier, l’équipe du programme de recherche-action met en avant les avantages de cette approche écologique. En plus de réduire l’utilisation d’engrais chimiques, cette méthode contribuerait à une meilleure gestion des ressources naturelles et à la réduction de la pollution de la Seine. Cette initiative illustre comment les sciences environnementales peuvent offrir des solutions concrètes et durables aux défis contemporains.

En conclusion, ce projet de recyclage de l’urine des Parisiens représente une avancée majeure vers une agriculture plus durable et une gestion optimisée des ressources. Si les résultats sont à la hauteur des attentes, cette méthode pourrait être étendue à d’autres grandes villes, apportant des bénéfices environnementaux significatifs à une échelle plus large.

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TotalEnergies investit dans un grand projet d’hydrogène vert en Tunisie

30 mai 2024 à 13:48
hydrogène vert TotalEnergies

Dans un effort pour se positionner en leader de l’énergie propre, TotalEnergies déploie un impressionnant plan de production d’hydrogène vert en Tunisie. Ce projet, piloté par sa filiale TE H2, prévoit de transporter l’hydrogène vert jusqu’à la côte tunisienne puis vers l’Europe, répondant ainsi aux objectifs de décarbonation et de diversification énergétique.

Un engagement croissant vers l’hydrogène vert

TotalEnergies montre une prudence calculée dans ses projets d’hydrogène vert, s’engageant progressivement dans cette énergie renouvelable. Malgré les défis, comme le manque de performance des électrolyseurs au projet Masshylia à Fos-sur-Mer, le groupe persévère, envisageant de satisfaire les besoins de ses raffineries européennes par l’hydrogène vert d’ici 2030.

La décision de TotalEnergies de ne pas participer à un projet similaire à Oman, remporté par Engie, souligne sa prudence sur les coûts élevés et les risques associés. Toutefois, cela ne l’empêche pas d’explorer de nouvelles opportunités, comme en témoigne l’engagement récent en Tunisie.

Un projet d’envergure en Tunisie

Le projet tunisien, baptisé H2 Notos, prévoit la production de 200.000 tonnes d’hydrogène vert annuellement durant sa phase initiale, avec des ambitions d’expansion jusqu’à 1 million de tonnes. Pour ce faire, TotalEnergies envisage d’utiliser des technologies de dessalement d’eau de mer et de production d’électricité à partir de sources renouvelables.

L’hydrogène sera transporté via un hydrogénoduc, reliant le sud de la Tunisie à l’Italie, puis à l’Autriche et à l’Allemagne. Le corridor SoutH2, qui doit être opérationnel dès 2030, symbolise la volonté de TotalEnergies de construire un pont énergétique entre l’Afrique du Nord et l’Europe, consolidant ainsi sa position dans le marché de l’énergie propre.

De gros défis et beaucoup de patience

Les projets d’hydrogène vert que TotalEnergies entreprend sont marqués par leur complexité et leur durée de développement, nécessitant des années de planification et de négociations avant même de commencer les travaux. David Corchia, directeur général de TE H2 et ex-dirigeant de Total Eren, explique dans L’Usine Nouvelle que dans le sud du Chili, la société a entamé des discussions depuis 2019 pour un vaste terrain destiné à un projet de production d’hydrogène vert, utilisant l’énergie éolienne pour générer entre 8 et 10 GW, destinés à être exportés sous forme d’ammoniac.

Ce projet est particulièrement important car il sert de modèle expérimental pour affiner les méthodes techniques et économiques. Parallèlement, TE H2 étend ses activités en Australie et en Mauritanie, tandis que dans des régions comme le Moyen-Orient, TotalEnergies adopte une approche plus prudente, recherchant des partenariats stratégiques locaux, à l’instar de sa collaboration avec Adani en Inde.

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Pollution : l’Allemagne (aussi) veut enfouir ses émissions de CO2

30 mai 2024 à 13:43
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Mercredi 29 mai 2024, le gouvernement d’Olaf Scholz a franchi un pas important en approuvant une loi autorisant le captage et le stockage du CO2 (CSC). Envisagée et annoncée depuis le mois de février 2024, cette mesure vise à permettre à l’Allemagne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, un objectif ambitieux pour le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Le texte doit encore passer devant le Parlement de la République fédérale avant d’être adopté.

 

L’Allemagne veut stocker 20 millions de tonnes de CO2 par an

« Sans recours au stockage de CO2, les objectifs de protection climatique ne pourront pas être atteints », martèle le ministre de l’Économie et du Climat allemand, Robert Habeck, lui-même écologiste. La technologie CSC permet de capturer le CO2 émis par les processus industriels pour le stocker sous terre et / ou en mer. À travers ce projet de loi, l’Allemagne prévoit de stocker jusqu’à 20 millions de tonnes de CO2 par an, avec des capacités de stockage évaluées entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes.

Cette initiative est essentielle selon le gouvernement allemand pour rattraper le retard par rapport à des pays comme le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, ces derniers travaillant déjà de concert pour le transport transfrontalier de CO2.

 

« Pour un pragmatisme climatique »

Le gouvernement allemand met en avant plusieurs arguments pour justifier cette décision. D’abord, la nécessité de réduire rapidement les émissions de CO2 pour respecter les engagements climatiques de l’Allemagne. Pour le ministre de l’Économie et du Climat, Robert Habeck : le CSC est une technologie « sûre et mature », qui permet de maintenir la compétitivité de l’industrie allemande. « C’est le temps du pragmatisme – et du pragmatisme climatique », a-t-il déclaré, insistant sur le besoin de solutions efficaces pour atteindre les objectifs environnementaux.

Le projet de loi crée un cadre juridique pour le développement d’une infrastructure de pipeline destinée à transporter le CO2 vers les sites de stockage. Cela facilitera non seulement le stockage domestique, mais aussi l’exportation du CO2 vers des pays partenaires. Les entreprises allemandes pourront ainsi stocker le CO2 dans le fond de la mer du Nord. Toutes les industries ne seront néanmoins pas éligibles au CSC, c’est le cas notamment des centrales au charbon, qui représentent encore 26 % de la production électrique allemande et qui sont vouées à disparaître en Allemagne d’ici à 2030. En revanche, les industries à forte intensité de carbone, telles que celles du ciment et de la chimie. Elles devront néanmoins obtenir l’accord des États fédéraux pour le stockage sur leur territoire.

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Alerte consommateurs : ce que la réforme des heures creuses de 2025 signifie pour vos factures

Par : Gabin Mouvel
30 mai 2024 à 13:17
Alerte consommateurs : ce que la réforme des heures creuses de 2025 signifie pour vos factures

Depuis mai 2024, EDF propose un prix de l’abonnement à 151,2 € pour une puissance de 6 kVA, avec un prix du kWh à 0,2068 € en heures creuses et à 0,27 € en heures pleines. Cette tarification est typique de l’option heures pleines/heures creuses (HP/HC), qui est largement utilisée par les foyers français.

Fonctionnement et objectifs de l’option heures creuses

L’option heures creuses vise à encourager la consommation d’électricité pendant les périodes de faible demande, offrant ainsi un tarif réduit durant 8 heures par jour. Les heures creuses sont généralement situées la nuit, mais peuvent varier selon les localités, définies par Enedis, le gestionnaire du réseau. Cette variation permet de mieux répartir la charge électrique et d’éviter les pics de consommation.

Avantages et inconvénients de l’option heures creuses

Avantages :

  • Économies potentielles : Les foyers qui consomment une grande quantité d’électricité peuvent réaliser des économies substantielles en déplaçant leur consommation vers les heures creuses.
  • Utilisation efficace des appareils énergivores : Les appareils tels que les machines à laver ou les sèche-linge peuvent être programmés pour fonctionner durant les heures creuses, réduisant ainsi la facture d’électricité.

Inconvénients :

  • Abonnement plus élevé : Le coût de l’abonnement pour l’option HP/HC est généralement plus élevé que celui de l’option Base.
  • Heures fixes : Les heures creuses sont définies par Enedis et ne peuvent être modifiées, ce qui peut ne pas convenir à tous les foyers.

Comparaison des offres des fournisseurs

Différents fournisseurs proposent des tarifs pour l’option heures creuses, certains offrant des prix plus compétitifs que ceux d’EDF. Par exemple, Mint Énergie propose un prix du kWh en heures creuses à 0,1577 €, tandis qu’EDF reste à 0,2068 € pour la même période.

Rentabilité de l’option heures creuses

La rentabilité de cette option dépend principalement de la capacité des foyers à déplacer leur consommation vers les heures creuses. Pour que l’option soit bénéfique, il est crucial que les foyers utilisent au moins un tiers de leur consommation totale durant ces périodes.

Les changements prévus pour l’option heures creuses en 2024 reflètent une tentative de mieux répartir la demande électrique tout en offrant des opportunités d’économies pour les consommateurs. Bien que cette option présente des avantages significatifs pour certains foyers, notamment ceux équipés d’appareils programmables ou chauffés à l’électricité, elle implique également des coûts d’abonnement plus élevés et des contraintes d’horaires fixes. Les consommateurs doivent évaluer leur profil de consommation pour déterminer si cette option est réellement avantageuse pour eux.

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Énergies renouvelables : Neoen en passe d’être racheté par un groupe canadien

30 mai 2024 à 11:00
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Le producteur français d’énergies renouvelables, Neoen, devrait bientôt changer de mains. En tout cas, les discussions sont avancées avec un groupe canadien.

Un producteur d’énergies renouvelables racheté

Brookfield Asset Management entre en négociations exclusives avec Impala et d’autres actionnaires pour acquérir 53 % des actions de Neoen. Ce dernier est un leader français dans la production des énergies renouvelables. Cette transaction valorise Neoen à 6,1 milliards d’euros, avec un prix de 39,85 euros par action. Après cette acquisition, Brookfield lancera une offre publique d’achat pour obtenir la totalité des actions de Neoen. Ainsi, la société va sortir de la Bourse de Paris.

Le rachat permet à Brookfield de renforcer sa position dans le secteur des énergies renouvelables. Neoen, fondé en 2008, exploite des centrales photovoltaïques, éoliennes et de stockage. Actuellement, ses capacités en opération ou en construction atteignent 8,3 GW, avec un objectif ambitieux de 10 GW pour 2025. Parmi ses réalisations notables, on compte deux des plus grandes centrales de stockage en Australie. Mais aussi, la plus grande centrale solaire de France, située à Cestas, en Gironde.

Les implications du rachat pour Neoen et Brookfield

Ce rachat marque une nouvelle étape pour Neoen. En intégrant Brookfield, l’entreprise bénéficiera des ressources financières du groupe canadien. Le deal est clair, il doit permettre au géant français d’accélérer encore sa croissance. Par ailleurs, l’objectif reste d’en faire un leader mondial de la production d’énergies renouvelables.

À la Bourse, l’effet de cette annonce est immédiat. Elle clôture à 31,40 euros par action le 29 mai. De fait, sa valeur continue d’augmenter significativement. Cette acquisition promet de dynamiser le secteur des énergies renouvelables, avec des investissements croissants et de nouvelles opportunités de développement à court et à moyen terme. Le producteur français d’énergies renouvelables Neoen est en passe d’être racheté par un groupe canadien.

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Électricité : économisez sur vos factures avec les panneaux solaires !

30 mai 2024 à 07:27
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En 2024, de plus en plus de Français optent pour les panneaux solaires afin de réduire leurs factures d’électricité. Faciles à installer et rentables, ces dispositifs sont une solution idéale pour maîtriser sa consommation énergétique et faire des économies substantielles.

Les panneaux solaires “plug and play” : une solution accessible

Les panneaux solaires “plug and play” représentent une option simple et rapide pour se lancer dans l’autoconsommation énergétique. Ces kits peuvent être installés en quelques minutes et branchés directement sur une prise secteur. Plusieurs modèles offrent des puissances respectives de 420W et 460W, permettant une production annuelle de 500 kWh à 585 kWh. Le coût initial de ces installations varie entre 499€ et 699€, avec un retour sur investissement moyen de 5 à 7 ans. Ces solutions sont idéales pour réduire significativement sa consommation d’électricité et en plus sans avoir à faire de travaux compliqués.

Pour ceux qui cherchent à aller plus loin, les panneaux solaires sur toiture offrent une autonomie énergétique encore plus importante. Une installation de 4 kWc peut produire entre 4 000 et 6 000 kWh par an, couvrant jusqu’à un tiers des besoins d’une famille de quatre personnes. Le coût d’une telle installation n’est évidemment pas donné, se situant entre 8 000 et 10 000€, avec un retour sur investissement autour de 6,6 ans. Plusieurs entreprises proposent des services d’installation sur mesure, garantissant une optimisation de la production et une installation de qualité.

Investir dans les panneaux solaires pour faire des économies

Pour maximiser l’autonomie, l’ajout de batteries solaires peut être une option judicieuse. Beem propose par exemple des batteries modulaires offrant une capacité de stockage de 6,7 à 13,4 kWh, permettant une autonomie de 75%. Bien que le coût soit élevé, à partir de 11 900€, les économies réalisées peuvent atteindre 1 485€ par an ! Il est même possible de stocker l’énergie solaire grâce à des batteries pour la maison. Ces batteries ajoutent une très grande capacité, prolongeant l’utilisation de l’énergie solaire au-delà des heures de soleil, obtenez plus d’informations.

Investir dans des panneaux solaires en 2024 est une décision à la fois économique et écologique. Les solutions “plug and play” sont parfaites pour un démarrage facile, tandis que les installations sur toiture et les batteries offrent une plus grande autonomie et des économies substantielles. En plus des avantages financiers, ces installations contribuent à la transition énergétique et valorisent les propriétés. Les économies à faire sur la facture d’électricité sont bien réelles. 

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À partir d’avant-hierL'EnerGeek

Automobile : faites 2000 km sans recharge ni plein avec cette voiture

29 mai 2024 à 15:17
voiture hybride rechargeable BYD

Une avancée technologique sans précédent

La nouvelle motorisation hybride de BYD, présentée lors d’un événement en Chine qui a eu lieu mardi 29 mai, est la concrétisation d’années de recherche et développement. La firme de Shenzhen affirme que ses deux modèles, la Qin L et la Seal 06, peuvent désormais parcourir des distances comparables à un trajet de New York à Miami avec une seule charge et un plein d’essence. Ce progrès est d’autant plus remarquable que, durant les phases de test, l’autonomie a même atteint les 2500 kilomètres, dépassant largement les standards actuels du marché.

Ce bond technologique place BYD en tête du peloton des constructeurs cherchant à réduire la « range anxiety », l’une des principales barrières à l’adoption des véhicules électriques. Comparé à ses concurrents, comme le Galaxy L6 de Geely avec ses 1370 kilomètres d’autonomie, ou le modèle électrique Zeekr 001 capable de parcourir 1000 kilomètres, BYD marque clairement un tournant stratégique. Même Mercedes, qui avait présenté un modèle électrique au CES 2022, reste loin derrière avec une capacité de 1000 kilomètres.

Des prix toujours très bas

Outre l’aspect technologique, BYD a une longueur d’avance sur le plan économique. En équipant ses nouvelles berlines de cette technologie innovante, BYD maintient des prix étonnamment bas, avec des véhicules ne dépassant pas 12.700 euros. Cette stratégie agressive pourrait non seulement démocratiser l’accès aux véhicules à longue autonomie mais également bouleverser le marché global. En 2023, BYD a vu ses ventes grimper de 62 %, atteignant 3,02 millions de véhicules vendus, renforçant ainsi sa position de leader sur le marché chinois et mondial.

L’entreprise, qui compte déjà parmi les dix premiers constructeurs mondiaux, ne compte pas s’arrêter là. Avec des ventes ralentissant sur le marché chinois, l’exportation apparaît comme le prochain défi majeur. Bien que ses véhicules longue distance soient pour l’instant réservés au marché chinois, l’expansion internationale semble imminente, surtout en Europe où BYD souhaite conquérir de nouveaux clients avec des modèles moins polluants et plus abordables.

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Nucléaire : trop peu de demande d’électricité, EDF coupe un réacteur

29 mai 2024 à 13:51
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Dans un communiqué publié mardi 28 mai 2024, EDF a annoncé l’arrêt temporaire d’un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison d’une demande d’électricité trop faible.

 

 

Un troisième arrêt d’EDF depuis le début de l’année 2024

EDF a arrêté l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Golfech le mardi 28 mai 2024. La faible demande en électricité a motivé cette décision. « Mardi 28 mai, vers 12 h 30, l’unité de production n° 2 de la centrale de Golfech a été mise à l’arrêt afin d’adapter la production d’électricité d’EDF à la faible demande ponctuelle en électricité », précise le communiqué de l’entreprise. L’unité de production n°1 continue de fonctionner normalement, tient à préciser EDF.

 

Aucune inquiétude à avoir donc : depuis le début de l’année 2024, c’est la troisième fois que l’unité de production n°2 est mise à l’arrêt pour des raisons similaires. Les précédents arrêts ont eu lieu les 13 avril et 7 mai 2024. Chaque fois, l’arrêt a duré environ 24 heures. La baisse de la demande en électricité entraîne une chute des prix de vente, ce qui pousse EDF à ajuster ponctuellement sa production pour éviter une surabondance d’offre sur le marché, souligne le communiqué.

 

Une opération de maintenance et une expansion prévue

Malgré ces arrêts temporaires, l’avenir de la centrale de Golfech semble se diriger vers une expansion. Le 14 mars 2024, les élus locaux ont voté à l’unanimité pour la construction de deux nouveaux réacteurs.

En parallèle, EDF veille à maintenir une communication transparente avec le public. En outre, et comme la précisé le responsable communication du CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) de Golfech, EDF utilise ces périodes d’arrêt pour effectuer des opérations de maintenance : « Cet arrêt de courte durée sera mis à profit pour procéder à une opération de maintenance sur un circuit de l’alternateur, situé en salle des machines, dans la partie non nucléaire des installations.»

 

 

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Demande énergétique : vers des solutions résilientes pour un avenir durable

Par : EUSEW
29 mai 2024 à 12:30
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Aujourd’hui, le lien entre la demande énergétique, l’efficacité énergétique des bâtiments et la durabilité environnementale est crucial. Face aux complexités du changement climatique, trouver des solutions résilientes pour gérer la demande énergétique et améliorer les performances des bâtiments est primordial. Cet article explore comment les technologies innovantes peuvent favoriser la durabilité, en se concentrant sur le rôle essentiel des systèmes de refroidissement résilients dans la construction d’un avenir plus vert.

Par Essam Elnagar, analyste de données au BPIE (Building Performance Institute Europe), ambassadeur numérique à EUSEW, et Mariangiola Fabbri – responsable de la recherche au BPIE (Building Performance Institute Europe)

Comprendre la demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments

La demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments sont essentielles pour atteindre les objectifs de durabilité. Alors que les sociétés aspirent à des avenirs plus verts, il est crucial de comprendre les dynamiques de l’utilisation de l’énergie et comment les bâtiments contribuent à la consommation globale. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), les politiques actuelles prévoient des changements significatifs dans le paysage énergétique d’ici 2030. Comprendre la demande énergétique est la pierre angulaire de l’élaboration de stratégies efficaces pour atténuer les impacts climatiques et environnementaux.

Les innovations au service de solutions durables

L’innovation dans les technologies résilientes est la clé pour réduire la consommation d’énergie et l’empreinte environnementale. Des systèmes intelligents pour les bâtiments à l’intégration des énergies renouvelables, les avancées offrent des solutions prometteuses pour un avenir plus vert. Le programme de travail d’Horizon Europe souligne l’importance des systèmes résilients et durables, mettant en avant la nécessité d’approches globales pour lutter contre le changement climatique. Explorer et mettre en œuvre ces innovations est essentiel pour atteindre des objectifs de durabilité à long terme.

Le lien entre le changement climatique et la demande énergétique

Le changement climatique intensifie les défis liés à la demande énergétique, générant des menaces importantes pour la durabilité environnementale. Avec la hausse des températures, la demande de systèmes de refroidissement augmente, entraînant une consommation énergétique accrue et des émissions de gaz à effet de serre. Comprendre l’interconnexion entre le changement climatique et la demande énergétique est essentiel pour concevoir des stratégies d’adaptation et d’atténuation efficaces, tant pour l’utilisation de l’énergie que pour l’impact environnemental des systèmes de refroidissement traditionnels.

Systèmes de refroidissement résilients pour la durabilité des bâtiments

Les systèmes de refroidissement résilients sont cruciaux pour la durabilité des bâtiments. En intégrant des technologies de refroidissement efficaces, telles que les systèmes CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation) intelligents et les techniques de refroidissement passif, les bâtiments peuvent réduire considérablement la consommation d’énergie tout en maintenant des conditions intérieures optimales. Alors que la demande pour les systèmes de refroidissement augmente avec la hausse des températures, le refroidissement résilient devient de plus en plus essentiel pour minimiser l’utilisation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Les codes énergétiques des bâtiments, adaptés pour inclure des indicateurs de durabilité sur l’ensemble du cycle de vie, jouent un rôle vital dans la promotion de l’adoption des systèmes de refroidissement résilients. De plus, l’UE vise une part de 49 % d’énergie renouvelable dans les bâtiments d’ici 2030, soulignant la nécessité de solutions de refroidissement durables.

Impératifs politiques pour faire avancer les technologies de refroidissement durable

Les gouvernements et les décideurs devraient prioriser une approche holistique de la construction et de la rénovation, incluant l’adoption et l’incitation des technologies de refroidissement résilientes dans les codes et réglementations des bâtiments. Créer un cadre favorable pour soutenir l’adoption de solutions de refroidissement résilientes est tout aussi important. Cela implique de favoriser l’innovation et la recherche, comme les initiatives menées par le Programme d’efficacité du refroidissement de Kigali (K-CEP), pour accélérer le déploiement des technologies de refroidissement avancées. De plus, la mise en place de mécanismes de soutien, tels que le Fonds vert pour le climat, peut encourager la mise en œuvre de solutions de refroidissement résilientes dans les nouveaux projets de construction et de rénovation grâce à des incitations financières et des subventions. Par ailleurs, les programmes de formation, de reconversion et de perfectionnement sont cruciaux pour garantir une main-d’œuvre qualifiée. En fournissant un soutien financier et en créant des environnements réglementaires favorables, les gouvernements peuvent faciliter l’adoption généralisée des technologies de refroidissement durable et contribuer à l’atteinte des objectifs de durabilité à long terme.

Liens utiles

  1. Healthy Buildings Barometer 2024 (BPIE)
  2. EU Buildings Climate Tracker: A call for faster and bolder action (BPIE)
  3. Cooling buildings sustainably in Europe: exploring the links between climate change mitigation and adaptation, and their social impacts (EEA)
  4. Resilient cooling strategies – A critical review and qualitative assessment
  5. A qualitative assessment of integrated active cooling systems: A review with a focus on system flexibility and climate resilience

Essam Elnagar est analyste de données au BPIE, spécialisé dans l’analyse des données liées à l’énergie, au climat et aux bâtiments. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Liège, ses recherches se sont concentrées sur l’impact du changement climatique sur la performance énergétique des bâtiments, avec un accent particulier sur les solutions de refroidissement résilientes. Essam a également été un membre actif de l’IEA EBC Annex 80 – Refroidissement résilient des bâtiments. Au BPIE, Essam contribue à différents projets comme le Baromètre des bâtiments sains et EASI ZERo. Il représente également la Belgique à YES-EUROPE, plaidant pour l’engagement des jeunes dans le secteur de l’énergie.

Mariangiola est responsable de la recherche au BPIE, où elle dirige la conception et la mise en œuvre de la stratégie de recherche et de politique du BPIE. Forte de 20 ans d’expérience dans l’analyse des politiques d’efficacité énergétique et de changement climatique, Mariangiola a supervisé de nombreux projets phares au BPIE, y compris le Baromètre des bâtiments sains et le Building Climate Tracker, et a géré des projets couvrant des sujets tels que les passeports de rénovation des bâtiments, le financement de la rénovation et la réduction des risques des investissements en efficacité énergétique.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Consommation d’eau : un nouveau pommeau de douche pour réduire la facture

29 mai 2024 à 09:30
Consommation d’eau : un nouveau pommeau de douche pour réduire la facture

Changer de pommeau de douche peut paraître anodin, mais c’est une astuce efficace pour réduire considérablement votre consommation d’eau et d’énergie. En adoptant le bon modèle, vous pouvez économiser des dizaines de litres chaque jour, allégeant ainsi votre facture tout en contribuant à la préservation de la planète.

Vérifiez la pression de votre eau pour savoir s’il faut changer le pommeau de douche

Avant de vous lancer dans l’achat d’un nouveau pommeau, commencez par vérifier la pression de votre arrivée d’eau. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un manomètre ou demander à votre plombier de mesurer cette pression. Idéalement, elle doit être de trois bars. Si elle est supérieure, envisagez d’installer un réducteur de débit au niveau de votre compteur d’eau pour éviter un débit trop élevé et des dépenses inutiles.

Ensuite, il est important de connaître le débit actuel de votre douche. Une simple manipulation suffit : faites couler l’eau de la douche dans un seau pendant dix secondes, puis mesurez le volume récupéré. Multipliez cette quantité par six pour obtenir le débit en litres par minute. Si ce chiffre dépasse douze, votre consommation est trop élevée et il est temps de changer de pommeau de douche.

Plein d’astuces pour réduire la consommation d’eau

Tous les pommeaux de douche ne se valent pas. Les tests effectués par des experts Que Choisir montrent des disparités significatives entre les modèles, indépendamment du prix ou de la marque. Certains pommeaux coûtant à peine quatre euros peuvent être très performants, alors que d’autres, bien plus chers, sont des catastrophes en termes de consommation. Attention également aux fausses informations sur les emballages : certains fabricants annoncent des débits irréalistes. Préférez des modèles avec réducteurs de débit intégrés, qui sont souvent plus fiables.

Enfin, quelques astuces simples peuvent vous aider à réduire encore plus votre consommation. Par exemple, certains pommeaux changent de couleur pour indiquer le temps passé sous la douche, vous incitant ainsi à limiter votre consommation d’eau chaude. D’autres accessoires, comme les sabliers de douche ou simplement écouter une chanson pendant que vous vous lavez, peuvent également être très efficaces. Pensez aussi à vous savonner avant d’entrer sous la douche pour réduire le temps passé sous l’eau.

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Energie Solaire Spatiale : une source d’énergie continue

27 mai 2024 à 15:55
Energie Solaire Spatiale : une source d’énergie continue

Une avancée technique de taille

Virtus Solis, fondée par John Bucknell, ancien ingénieur de SpaceX, envisage d’utiliser l’orbite Molniya pour maintenir ses satellites constamment en vue des stations au sol. Leur objectif est de construire une vaste ferme solaire en orbite, exploitant ainsi l’énergie solaire sans l’intermittence qui affecte les installations terrestres. La technologie des rectennas permettra de convertir l’énergie reçue en courant électrique utilisable, promettant une couverture énergétique de 50 % de la surface terrestre à tout moment.

Une fois en orbite, des robots autonomes prendront en charge l’assemblage de cette infrastructure complexe. Chaque satellite de la constellation, mesurant environ 1,65 m de diamètre, aura la capacité de produire 1 kilowatt. Ce système automatisé et compact est conçu pour optimiser l’efficacité et réduire les coûts à long terme.

Quels défis pour ce projet ?

L’initiative de Virtus Solis soulève cependant des questions importantes. Le premier satellite test ne sera lancé qu’en 2027, et il faudra probablement des décennies avant que le projet ne devienne pleinement opérationnel. En plus des défis techniques et financiers, la question de la pollution spatiale est également préoccupante. L’espace autour de notre planète est déjà encombré de débris, et chaque nouvelle infrastructure contribue à ce problème.

Bien que l’idée soit prometteuse, la transition du concept à la réalité est semée d’embûches. Les coûts initiaux, les délais de développement et les obstacles réglementaires pourraient ralentir ou même compromettre la progression du projet. La viabilité à long terme et l’impact environnemental de telles installations seront également clés  pour leur acceptation et leur succès.

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Nucléaire : des milliers d’emplois à pourvoir chez EDF en 2024

24 mai 2024 à 11:30
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EDF annonce une vague de recrutements en 2024 avec 10 000 nouveaux emplois en CDI, dont 4 500 dans le secteur nucléaire. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de compétences et à soutenir les projets énergétiques majeurs du groupe.

Des CDI également disponibles dans les énergies renouvelables

EDF, le géant de l’électricité en France, se prépare à embaucher massivement en 2024. Avec 10 000 nouvelles recrues en CDI, dont 4 500 postes destinés au nucléaire, l’entreprise répond à un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée. Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi chez EDF, précise : « On s’inscrit dans la durée, c’est-à-dire que, les prochaines années, on envisage des chiffres au-delà des 10 000 CDI ». Au total, EDF vise près de 20 000 recrutements, incluant alternants et stagiaires. Ces efforts illustrent l’engagement de l’entreprise à moderniser et renforcer ses infrastructures tout en anticipant la transition énergétique.

Le nucléaire est au cœur des priorités de recrutement. Avec des besoins pressants en ingénierie, soudure, tuyauterie et chaudronnerie, EDF doit prolonger la durée de vie de ses centrales existantes. Mais de plus, l’entreprise doit aussi lancer la construction de nouveaux réacteurs de type EPR2, un projet phare annoncé par Emmanuel Macron. Selon un rapport du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), la filière devra recruter en moyenne 10 000 personnes par an d’ici à 2033 pour répondre à la croissance d’activité et remplacer les départs en retraite.

EDF prépare le recrutement pour les réacteurs EPR2

Outre le nucléaire, EDF diversifie ses embauches dans les énergies renouvelables et les services énergétiques. En 2024, l’entreprise projette jusqu’à 1 000 nouveaux CDI dans l’hydraulique et les filiales comme EDF Renouvelables et EDF ENR. De plus, 3 000 postes seront ouverts dans les services énergétiques, principalement chez Dalkia, et 1 500 dans les réseaux, notamment chez Enedis. Cette stratégie globale reflète une volonté d’équilibrer les investissements entre les énergies traditionnelles et les solutions durables, favorisant ainsi une transition énergétique harmonieuse et durable.

EDF doit toutefois garantir que ses nouveaux employés disposent des connaissances techniques nécessaires pour opérer dans un secteur en constante évolution. Les initiatives de formation sont donc essentielles pour préparer les recrues aux exigences complexes de l’industrie nucléaire et des énergies renouvelables. La capacité d’EDF à attirer et à retenir des talents qualifiés sera déterminante pour le succès de ses projets à long terme, assurant ainsi la stabilité et la durabilité de ses opérations énergétiques.

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