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Solaire : produire de l’électricité dans l’espace sera bientôt possible

25 avril 2024 à 13:00
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Après la conquête de l’espace ou le premier homme à marcher sur la Lune, une nouvelle bataille entre États fait rage : la création de la première centrale spatiale solaire. En clair : pouvoir produire de l’électricité directement depuis l’espace.

La course à la centrale spatiale solaire s’accélère

L’espace, cette frontière infinie, est désormais le théâtre d’une compétition scientifique et technologique entre grandes puissances. Le Japon et la Chine se défient pour développer la première centrale spatiale solaire. Ces installations promettent de capter le soleil 24 heures sur 24. Ainsi, elles permettent d’esquiver  les interruptions nocturnes ou les variations météorologiques affectant les panneaux solaires terrestres. Le projet Ohisama, mené par l’Agence spatiale japonaise, prévoit de lancer un satellite équipé de vastes panneaux solaires dès 2025. L’objectif : recueillir l’énergie solaire directement depuis l’espace et la renvoyer vers la Terre.

La technologie envisagée pour transmettre l’électricité de l’espace à la Terre repose sur la conversion de l’énergie solaire en ondes radio, qui sont ensuite reçues par une station au sol. Ce processus, qui semble relever de la science-fiction, est en fait une réponse pragmatique aux limites des systèmes solaires traditionnels et pourrait significativement réduire notre dépendance aux combustibles fossiles.

Un défi de taille et une course serrée

Bien que l’idée de centrales solaires spatiales ne soit pas nouvelle, les progrès technologiques récents, notamment dans les lanceurs réutilisables, rendent aujourd’hui ce rêve plus accessible. La Chine, ambitieuse, prévoit de déployer une mini-centrale opérationnelle dès 2030. Objectif : égaler la puissance d’une centrale nucléaire dès 2050. Ainsi, ce projet colossal impliquerait l’installation d’un kilomètre carré de panneaux solaires en orbite. Une entreprise gigantesque comparée aux installations terrestres.

Les panneaux solaires spatiaux offriraient une capacité de production constante mais surtout extrêmement durable et sans nuisance pour les populations. Le tout en libérant de grandes étendues de terre actuellement utilisées ou envisagées pour l’énergie solaire.

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À partir d’avant-hierFlux principal

Énergies renouvelables : la grande distribution demande un délai pour appliquer la loi

17 avril 2024 à 13:30
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La grande distribution n’est pas prête à appliquer la loi en matière d’énergies renouvelables. Le secteur demande un délai de deux ans pour se mettre en conformité. Une requête qui agace.

La grande distribution pas encore prête pour les énergies renouvelables

La grande distribution monte au créneau. Elle entend exprimer son désaccord face aux délais imposés par la loi sur les énergies renouvelables. Notamment concernant l’installation obligatoire d’ombrières photovoltaïques sur les parkings des magasins d’ici 2028. Selon elle, ce calendrier est « totalement inadapté » compte tenu des défis logistiques et économiques à surmonter. Les principaux acteurs du secteur pointent du doigt l’absence de décrets d’application clairs plus d’un an après la publication de la loi.

De plus, les premières usines françaises de production de panneaux photovoltaïques, essentielles pour répondre à cette demande, ne seront pas opérationnelles avant 2025. Dans ce contexte, les magasins se demandent comment il serait possible de couvrir les 70 millions de mètres carrés de parkings en si peu de temps, tout en respectant des conditions économiques raisonnables.

Un impact économique et environnemental à considérer

La loi sur les énergies renouvelables, bien que louable dans ses objectifs de multiplier par dix la capacité de production d’énergie solaire en France d’ici 2050, soulève des préoccupations majeures au sein de la grande distribution. Les coûts associés à ces installations, estimés à 2 milliards d’euros annuels, pourraient s’avérer prohibitifs pour les petits acteurs du secteur. Face à ces enjeux, la grande distribution a déjà plaidé en février 2023 pour des mesures d’incitation financière.

De plus, il existe une inquiétude quant à l’impact de ces installations sur la végétation existante. En effet, les ombrières pourront potentiellement remplacer des zones vertes dans les parkings. Ces arguments poussent les acteurs économiques à demander une révision de la loi. Néanmoins, face à l’urgence climatique, la grande distribution peine à faire des efforts. De son côté, le gouvernement n’entend pas modifier le calendrier pour le moment.

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Communautés énergétiques de l’UE législation 2.0 : une tendance à la hausse

Par : EUSEW
12 avril 2024 à 13:00
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REScoop.eu représente plus de 2.250 coopératives énergétiques et 1.500.000 citoyens européens. On pourrait dire que le modèle sociétal collaboratif que nous défendons incarne le potentiel que Jean Monnet voyait dans notre Union. Depuis 2013, nous promouvons la propriété citoyenne de la transition énergétique verte. REScoop.eu a joué un rôle essentiel dans l’introduction de deux définitions pour les communautés énergétiques dans le cadre du Paquet énergie propre. Alors que certains États membres traînent encore les pieds en matière de responsabilisation des citoyens, l’UE a mis en place une deuxième génération de législations reconnaissant le rôle que jouent les communautés énergétiques dans différentes activités.

Par Dirk Vansintjan, président de REScoop.eu, ambassadeur numérique de l’EUSEW, et Stavroula Pappa et Felix Kriedemann, tous deux conseillers politiques chez REScoop.eu

1ère vs 2ème génération de législations de l’UE pour les communautés énergétiques

Le paquet « Énergie propre pour tous les Européens » (CEP, 2019) de l’UE a introduit pour la première fois des dispositions pour les « communautés énergétiques renouvelables » (CER) et les « communautés énergétiques citoyennes » (CEC), permettant aux citoyens de prendre possession des énergies renouvelables au lieu de dépendre exclusivement des entreprises. Bien que les communautés énergétiques aient beaucoup évolué depuis 2019, plusieurs obstacles subsistent encore, notamment les problèmes d’accès au réseau, le manque d’opportunités de financement et les procédures administratives et réglementaires complexes.

Comme l’indique l’outil de suivi de transposition de REScoop.eu, plusieurs États membres ont fait des progrès considérables dans la transposition de ces dispositions en législation nationale. Cependant, la plupart des États membres doivent encore développer un cadre permettant aux communautés énergétiques de participer au marché sans discrimination par rapport aux autres acteurs du marché.

L’Europe a connu une pandémie mondiale, la plus grande guerre à nos portes depuis la Seconde Guerre mondiale et une crise énergétique et de coût de la vie qui a exposé notre dépendance aux combustibles fossiles trop coûteux. De nombreux décideurs politiques européens ont travaillé très dur pour atténuer les effets de ces crises. Parmi ces solutions figuraient les paquets REPowerEU et Fit for 55, et la révision de la conception du marché de l’électricité. Toutefois, ces lois ont renforcé le modèle des communautés énergétiques, reconnaissant encore davantage que les citoyens peuvent ne plus dépendre du pouvoir des entreprises pour leur électricité renouvelable, leur chauffage ou leurs rénovations. Nous pouvons désormais collaborer et participer à la transition énergétique locale.

Que peuvent faire les communautés énergétiques ?

Il existe une idée fausse, pourtant répandue, selon laquelle les communautés énergétiques ne peuvent développer que des projets renouvelables au niveau local. La législation de deuxième génération de l’UE pour les communautés énergétiques démontre que les initiatives dirigées par les citoyens contribuent également activement à d’autres activités, y compris la rénovation, l’atténuation de la précarité énergétique, l’efficacité énergétique, l’éolien en mer et le chauffage et le refroidissement.

Les initiatives de chauffage et de refroidissement communautaires (CH&C), où les citoyens possèdent leur infrastructure de chauffage renouvelable locale, émergent partout en Europe. En Belgique, la communauté énergétique Beauvent a levé 1 million d’euros auprès de ses membres en 30 minutes, et en conséquence, fournit désormais de la chaleur renouvelable détenue par les citoyens à la municipalité, à 500 citoyens, à 25 petites et moyennes entreprises, et à 2 hôpitaux à Ostende. Des projets similaires réussissent en Grèce, en Italie, au Danemark, en France et aux Pays-Bas.

Le rôle des communautés énergétiques dans le développement de projets plus importants est reconnu par la directive renouvelée sur les énergies renouvelables afin d’améliorer l’acceptation publique de la transition. À cette fin, les États membres peuvent inclure les CER dans des projets de coopération conjointe sur l’énergie renouvelable offshore.

La Belgique se pose en exemple. En 2019, l’arrêté royal sur les nouvelles zones offshore incluait la participation citoyenne comme l’un des critères de l’appel d’offres. En 2022, le gouvernement a publié une loi qui a transposé les dispositions pour les CER au niveau fédéral, consolidant l’implication citoyenne comme un critère de sélection clé pour les projets éoliens offshore. Un minimum de 1 % du capital levé pour l’ensemble du projet doit être ouvert aux citoyens. Les critères d’appel d’offres attribueront 10 % des points à la participation citoyenne, et les CER ont le droit de contracter 25 % de l’énergie par un accord d’achat d’énergie citoyen (PPA). Cette approche novatrice garantit que les profits de l’énergie éolienne peuvent bénéficier directement aux citoyens, aux communautés et aux petites entreprises.

La voie à suivre : faîtes ce que vous dîtes

La propriété directe par les citoyens des projets d’énergie renouvelable est une garantie essentielle pour assurer l’acceptation sociale et accélérer la transition. Le potentiel de l’énergie communautaire est énorme : d’ici 2050, environ 45 % de la production d’énergie renouvelable dans l’UE pourrait provenir des citoyens. À l’avenir, la Commission doit garantir une transposition, une mise en œuvre et une application complètes et efficaces des règles de l’UE pour créer des cadres réglementaires et habilitants solides qui éliminent les obstacles pour les citoyens et égalisent les conditions de concurrence pour les communautés énergétiques sur le marché de l’énergie. Une prochaine étape pourrait être le développement d’une stratégie au niveau de l’UE sur la manière dont les différentes actions de l’UE et nationales peuvent soutenir le développement des communautés énergétiques dans les différents domaines de la politique de l’UE.

Nous devons maintenant vivre selon les mots de Jean Monnet, et faire en sorte que les citoyens travaillent ensemble pour leur montrer qu’au-delà de leurs différences et de leurs frontières géographiques se trouve un intérêt commun.

Liens utiles :

  1. A roadmap to developing policy and legal frameworks for energy communities
  2. REScoop.eu transposition guidance document
  3. Energy sharing for energy communities – a reference guide
  4. REScoop.eu success story on offshore wind
  5. REScoop.eu Community Heating and Cooling (CH&C) Guidelines:
  6. REScoop.eu Briefing for Municipalities and Social Housing Providers on CH&C:

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

11 avril 2024 à 14:25
2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

Le gouvernement prend les rênes pour définir le futur mix énergétique du pays, privilégiant un décret à une discussion parlementaire. Il définira lui-même les objectifs pour le nucléaire, les éoliennes et les panneaux solaires d’ici à 2035.

Le gouvernement fixe le cap énergétique

Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a tranché : le mix énergétique français ne sera pas le fruit d’un débat parlementaire, mais celui d’un décret. En dépit d’une guerre qui oppose les « anti-nucléaire et les anti-énergies renouvelables », le gouvernement a décidé d’opter pour une méthode rapide et efficace puisque « de toute façon, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, on n’a pas le choix, il faut pousser tous les curseurs », explique le cabinet de Roland Lescure sur Ouest France. Une « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) est au cœur de cette dynamique. L’annonce fait suite à une consultation déjà réalisée fin 2023, concernant la « Stratégie française pour l’énergie et le climat ».

Pour 2035, l’objectif est clair : augmenter la production électrique bas carbone de 450 à 650 térawattheures. Cela implique une revitalisation du parc nucléaire et un développement massif des énergies renouvelables. Le gouvernement envisage de multiplier par cinq le photovoltaïque et le gaz vert, et de doubler la production d’éoliennes terrestres. En 2035, plus de la moitié de l’énergie consommée dans notre pays devra être décarbonée. Un défi technique autant que sociétal, en prenant en compte les débats entourant les éoliennes terrestres et la réticence à leur expansion.

Entre urgence climatique et stratégie gouvernementale

La démarche du gouvernement suscite des interrogations. Le choix de la rapidité sur la démocratie participative pourrait être perçu comme un écart aux procédures législatives prévues. En effet, une loi de programmation Energie – Climat aurait dû être adoptée avant juillet 2023. Est-ce une stratégie pour éviter des confrontations législatives ou simplement une réponse pragmatique à l’urgence climatique ?

Malgré l’absence de débat parlementaire, le gouvernement assure que des discussions préalables ont déjà eu lieu. Cependant, certains y voient une volonté de contourner d’éventuels obstacles parlementaires, surtout en prévision des élections européennes. De plus, des lois importantes sont toujours à l’horizon, notamment sur la protection des consommateurs d’énergie et la privatisation des barrages hydroélectriques. Le gouvernement semble naviguer entre la nécessité de protéger ses citoyens et le désir de stimuler l’industrie énergétique nationale. Alors que certains saluent la rapidité d’action, d’autres expriment leur déception face au manque de débat public. Un équilibre délicat à atteindre, avec l’horizon de 2035 déjà en vue.

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Énergies renouvelables : Renner Énergies prêt à investir 500 millions d’euros en France

10 avril 2024 à 13:30
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Les énergies renouvelables sont un enjeu croissant partout en France. Reste la question du financement. Pour faire sortir des projets, le géant mondial BlackRock vient prendre le contrôle de Renner Énergies. Il est prêt à investir plusieurs centaines de millions d’euros en France.

Une première réalisation signée Renner Énergies en Bretagne

Le paysage énergétique français accueille un acteur de taille : Renner Énergies. Ce spécialiste des énergies renouvelables, fort de l’appui du colosse financier BlackRock, vient de marquer son territoire avec l’inauguration d’une centrale photovoltaïque dans les Côtes-d’Armor. Cette installation, déployée sur le site réhabilité d’une ancienne décharge à Plévin, représente le premier projet d’un engagement à long terme dans la transition énergétique.

Avec un investissement de 8,5 millions d’euros, dont une partie provient des riverains bretons eux-mêmes, cette centrale est composée de 17 300 panneaux solaires. Ainsi, cette installation peut fournir assez d’énergie pour couvrir les besoins de 4 500 foyers, hors chauffage.

Les énergies renouvelables, un investissement d’avenir pour la France

Derrière ce projet, Renner Énergies dévoile ses ambitions pour la France. L’entreprise dispose d’un plan d’investissement de 500 millions d’euros dans les énergies renouvelables. Sous la houlette de BlackRock, spécialiste américain des gestions d’actifs, l’entreprise vise le développement de projets éoliens, solaires, mais aussi d’agrivoltaïsme, avec un objectif de 5 GW d’ici 2027. La direction de l’entreprise va plus loin. En effet, elle estime être en capacité de financer au moins une centaine de projets partout dans l’Hexagone.

La stratégie de Renner Énergies se distingue par son approche participative. Elle encourage les élus et les citoyens à devenir acteurs des projets par des investissements attractifs. Sur le parc photovoltaïque de Plévin, la rentabilité avoisine les 6 %. C’est également un moyen, pour Renner Énergies, d’éviter les recours pour accélérer les réalisations.

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Énergies renouvelables : encore des obstacles en France

5 avril 2024 à 12:00
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Le développement des énergies renouvelables est l’un des axes majeurs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Problème, selon un rapport, leur progression est entravée par de nombreux obstacles.

Encore des obstacles pour les énergies renouvelables

L’élan vers une transition énergétique plus verte se heurte à des défis considérables. Deux problèmes sont pointés du doigt par un nouveau rapport : le financement et l’infrastructure qui demeurent inadaptés. Les experts du réseau REN21 mettent en lumière la disparité frappante entre l’ambition affichée et la réalité du terrain. Bien que les émissions de CO2 liées à l’énergie continuent de grimper, atteignant des niveaux records en 2023, le monde brûle plus de combustibles fossiles que jamais.

Le financement insuffisant exacerbe la situation, particulièrement dans les pays en développement où le coût des projets renouvelables peut quadrupler par rapport aux nations riches. Cette inégalité financière entrave non seulement l’expansion nécessaire des énergies renouvelables mais accroît également la dépendance aux combustibles fossiles.

Des objectifs ambitieux face à des réalités dures

Malgré les records établis en 2023 avec l’ajout de 473 GW de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable, les experts avertissent : cela demeure insuffisant. Pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, il est nécessaire d’augmenter la production annuelle à 1.000 GW. Les retards dans l’octroi des autorisations et le raccordement aux réseaux électriques exacerbent le problème. Cette situation crée d’importants goulots d’étranglement, selon les experts.

Ces entraves administratives et techniques retardent considérablement la mise en œuvre de projets vitaux pour la transition énergétique. Malgré une prise de conscience croissante et des avancées technologiques, la route vers les énergies renouvelables est encore longue. Des progrès certes, mais ils ne suffisent pas pour le moment pour atteindre les objectifs climatiques. De nombreux obstacles entravent encore le développement des énergies renouvelables, expliquent les experts du REN21.

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Électricité : 30% de la consommation vient des énergies renouvelables

2 avril 2024 à 12:01
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En 2023, un tournant majeur a été franchi dans le secteur énergétique français : pour la première fois, les énergies renouvelables ont fourni plus de 30% de l’électricité consommée dans l’Hexagone.

 

La part croissante des énergies renouvelables en France

 

Le dynamisme des énergies renouvelables en France s’inscrit dans une trajectoire ascendante, avec une augmentation de la production renouvelable de 23 % par rapport à 2022, atteignant ainsi 30 % de la consommation d’électricité en 2023, comme le révèle le panorama de 2023. Dans le détail, l’hydraulique représentait ainsi 12,5 % de la consommation d’électricité française, l’éolien terrestre 11,1 %, l’éolien offshore 0,4 %, le solaire 4,9 % et enfin les bioénergies électriques 1,9 %.

La dynamique de développement des énergies renouvelables en France présente néanmoins un paysage contrasté d’une région à l’autre, du fait des spécificités météorologiques de ces dernières. Les Hauts-de-France se sont par exemple affirmés comme le principal territoire de l’éolien terrestre, tandis que c’est le photovoltaïque qui domine en Nouvelle-Aquitaine.

 

Un mix énergétique moins équilibré en France mais plus performant

 

Les énergies renouvelables représentaient plus de 50 % de la production d’électricité en Allemagne et en Espagne, et elles dépassaient les 60 % au Portugal en 2023. Si l’on compare la France avec ces pays, l’Hexagone affiche un certain retard dans son mix énergétique puisque le nucléaire continue d’assurer près des deux tiers de sa production totale d’électricité, soit 320 térawatts/heure.

Cependant, et contrairement à ses pays voisins, c’est grâce à sa capacité de production d’électricité d’origine nucléaire, et non pas grâce aux énergies renouvelables, que la France est en mesure d’assurer sa souveraineté énergétique. En effet, l’Hexagone a battu à deux reprises ses records d’exportation d’électricité, en décembre 2023 et en janvier 2024, avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie figurant parmi les principaux pays bénéficiaires de ces exportations.

 

 

 

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Stratégie énergétique : toujours pas de cap, Attal lance une nouvelle consultation

18 mars 2024 à 14:59
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Le gouvernement peine à donner une direction à la stratégie énergétique et climatique de la France. L’avis des Français sera une nouvelle fois demandé sur ces sujets. Gabriel Attal a annoncé une prochaine grande consultation suite à une réunion qui rassemblait différentes ONG environnementales, vendredi 15 mars 2024.

 

Souveraineté énergétique : le gouvernement redemande l’avis des Français

 

La France a battu des records d’exportation d’électricité en janvier 2024, mais ne dispose néanmoins toujours pas de direction sur sa stratégie énergétique et climatique. L’annonce d’une nouvelle grande consultation par le Premier ministre, Gabriel Attal, et qui sera dirigée par la Commission nationale du débat public (CNDP) a, par conséquent, suscité de vives réactions de la part des différents acteurs du secteur énergétique français. Celle-ci semble avoir été plutôt bien accueillie de la part des ONG environnementales, notamment du fait de leur habitude à se mobiliser pour ce type d’initiative.

Mais le gouvernement, dépourvu de majorité à l’Assemblée nationale, est pris entre deux feux avec une droite pro-nucléaire et une gauche pro-renouvelable, et rechigne ainsi à donner une direction énergétique à la France. Comme le souligne Yves Brechet, ancien haut-commissaire à l’énergie atomique : « Empêché, le gouvernement procrastine et s’emploie à repousser le problème. Mais on n’en finit plus de débattre… Maintenant, il faut décider ! ». Même tonalité du côté du secteur éolien : « S’ils ont la trouille de ne pas pouvoir faire voter leurs textes, qu’ils le disent ! Mais qu’ils arrêtent de nous faire perdre notre temps ». Aucune date n’a encore été annoncée quant au lancement de cette prochaine grande consultation et la présentation du projet de loi sur l’énergie ne fait toujours pas partie du calendrier parlementaire. Celui-ci doit pourtant fixer la stratégie énergétique et climatique de la France à l’horizon 2030-2035 via notamment la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la stratégie nationale bas carbone (SNBC).

 

 Gagner du temps

 

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement interroge les Français au sujet de la souveraineté énergétique de la France et ses objectifs climatiques. L’ex-Première ministre, Élisabeth Borne, avait lancé une grande consultation en 2022. Son compte-rendu de novembre 2023 n’a pour autant pas été rendu public, et celui-ci n’a abouti à aucune initiative de la part du gouvernement. C’est même tout le contraire, le gouvernement a amputé le projet de loi de ses objectifs de production par énergie ainsi que de ses objectifs de réduction des émissions de carbone. La France ne dispose donc d’aucune direction sur sa stratégie énergétique et climatique.

À noter par ailleurs que sans projet de loi sur l’énergie, la suppression de 12 réacteurs nucléaires, qui avait été annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, et sur laquelle il est revenu en arrière en 2022 avec l’annonce d’un plan de relance du nucléaire, n’a par conséquent toujours pas été réellement actée. Le gouvernement, avec l’approche des élections européennes, semble ainsi vouloir gagner du temps. L’annonce de cette nouvelle grande consultation a de quoi laisser les acteurs du secteur des énergies renouvelables, du nucléaire, mais aussi les Français, sceptiques quant à son efficacité réelle…

 

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Infrastructure énergétique en mer du Nord : un défi international contre la montre

Par : EUSEW
4 mars 2024 à 16:30
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Le système énergétique de l’Europe devra déjà atteindre le zéro-émissions net dans les années 2040. Le calendrier pour développer le rôle de la mer du Nord dans ce cadre est serré et nécessite une approche coordonnée à l’échelle internationale. Le développement rapide de l’électrolyse en mer doit compléter un déploiement accéléré des connexions électriques en courant continu haute tension combiné à un renforcement des interconnexions, tant pour l’électricité que pour l’hydrogène. Le stockage d’hydrogène offshore dans des cavernes salines et des gisements de gaz épuisés peut être un complément précieux.
Par Kees van der Leun*, Ambassadeur Numérique de la Semaine Européenne de l’Énergie Durable 2024

L’énergie éolienne en mer jouera un grand rôle dans l’atteinte des objectifs climatiques de l’UE pour 2040

Le zéro-émission net est le prochain grand objectif de l’UE en matière d’action climatique. Les premières indications, datant du 6 février, indiquent que la Commission Européenne proposera déjà une réduction d’environ 90% pour 2040. L’énergie éolienne en mer jouera un grand rôle dans l’atteinte d’un tel objectif. L’année dernière, les États membres ont convenu d’installer 215 à 248 GW de capacité éolienne en mer d’ici 2040, produisant l’équivalent d’un tiers de la consommation actuelle d’électricité de l’UE.

Le groupe de coopération énergétique de la mer du Nord s’est fixé un objectif de 193 GW d’ici 2040. La connexion de l’énergie éolienne en mer n’est donc plus une affaire nationale. Alors que presque tous les parcs éoliens en mer étaient jusqu’à présent connectés « radialement » à un seul pays, un système énergétique optimal exigera maintenant des interconnecteurs polyvalents, reliant les parcs éoliens à plusieurs pays et utilisant ces connexions comme un interconnecteur entre les pays également.

L’hydrogène vert devient rapidement plus important et peut également être produit en mer

Dans le même temps, l’accord récent sur la directive révisée sur les énergies renouvelables (RED3) a consolidé la demande d’hydrogène vert en stipulant que 60% de tout l’hydrogène utilisé dans l’industrie doit être produit à partir d’électricité renouvelable d’ici 2035. L’hydrogène vert, aux côtés du biométhane, est également une possibilité pour alimenter la production d’énergie nécessaire pour compléter le vent et le solaire dans le futur mix électrique. L’approvisionnement en électricité devrait la majeure partie du temps atteindre le zéro-émissions net bien avant l’écosystème économique dans son ensemble. Récemment, sept États-membres, dont l’Allemagne et la France, ont convenu d’atteindre cet objectif d’ici 2035.

Cela entraîne en revanche un besoin de stockage d’hydrogène à grande échelle : la production d’hydrogène vert sera la plus attrayante dans les périodes d’abondance d’électricité éolienne et solaire, et elle sera nécessaire de manière continue dans l’industrie et dans les périodes avec moins de vent et de soleil. Un tel stockage d’hydrogène peut être réalisé dans des cavernes de sel et des gisements de gaz épuisés. Dans les deux cas, la mer du Nord a un potentiel significatif.

Dans l’intégration des grandes capacités d’énergie éolienne en mer dans le système énergétique du nord-ouest européen, il est important de localiser les électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert près de la côte, pour éviter de devoir construire des lignes de transmission terrestres inutiles. Récemment, leur établissement en mer a gagné en attractivité ; bien que plus coûteux que l’électrolyse à terre, la capacité relativement élevée et le faible coût des pipelines de gaz économiseraient sur les infrastructures pour amener l’énergie offshore à terre, et moins de points d’atterrissage seraient nécessaires.

Un développement coordonné et international de l’infrastructure offshore est urgent

Un système énergétique européen fortement interconnecté est encore plus important maintenant que notre mix énergétique change rapidement et que les énergies renouvelables variables deviennent plus importantes. Les ressources ne sont pas réparties uniformément, et les périodes avec abondance de vent et de soleil surviennent à des moments différents, dans différents lieux, avec un impact sur la production d’électricité et d’hydrogène vert. Combiner de nouvelles interconnexions avec la connexion de l’énergie éolienne en mer nécessite une coordination internationale dans l’aménagement du territoire, dans les systèmes de soutien, dans les normes techniques et dans les chaînes d’approvisionnement.

Le gouvernement néerlandais a reconnu cela et a annoncé un Plan d’Infrastructure Énergétique pour la mer du Nord, qui sera publié dans la première moitié de cette année. Chez Common Futures, nous avons travaillé avec les parties prenantes et les partenaires du consortium sur les conseils pour la vision stratégique derrière ce plan. En raisonnant à rebours à partir des objectifs pour la période 2030-2040, nous avons conclu qu’une action ciblée concernant le développement de l’électrolyse offshore, le besoin d’interconnexions, le besoin de stockage d’hydrogène offshore et le développement de hubs énergétiques offshore est déjà nécessaire dans les prochaines années. Le défi est de le faire de manière coordonnée et synergique avec nos voisins. Les premiers pas ont été faits, et ce mois-ci, ENTSO-E publiera un plan partagé pour l’infrastructure en mer du Nord.

Liens utiles :

  1. La Coopération Énergétique des Mers du Nord :
  2. Plans pour l’éolien en mer 2030-2050, Pays-Bas :
  3. Hub Énergétique Éolien de la mer du Nord :

*Kees van der Leun est consultant en transition énergétique depuis plus de 35 ans, depuis qu’il a rejoint la start-up Ecofys en 1986. Ces dernières années, il s’est concentré sur les stratégies pour l’intégration du système énergétique, y compris le travail pour Gas for Climate, le Backbone Hydrogène Européen, et le Hub Énergétique Éolien de la mer du Nord. En 2021, il a fondé le nouveau cabinet de conseil Common Futures avec Daan Peters. L’équipe en croissance se concentre entièrement sur l’optimisation du système énergétique. Les projets ont inclus des travaux pour le Partenariat Industriel Biométhane, pour les développeurs internationaux d’éolien en mer, pour les fournisseurs d’équipements et pour les opérateurs de système de transmission.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

 

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USA : les énergies renouvelables en passe de remplacer le charbon

26 février 2024 à 17:00
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D’après le dernier rapport de BloombergNEF, les efforts de l’administration Biden envers la transition énergétique portent leurs fruits : près d’un quart de la production d’électricité aux États-Unis provient désormais des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent 23% de la production d’électricité américaine

 

Aux États-Unis, la production d’électricité est en pleine mutation. En 2023, les énergies renouvelables ont répondu à 23% de la demande d’électricité, une avancée notable par rapport aux années précédentes. Cette progression est principalement due à l’augmentation de la capacité de production éolienne et solaire, qui, ensemble, ont commencé à éroder la part du charbon, désormais tombée sous les 16%. Parallèlement, la production d’électricité à partir de gaz naturel a atteint un niveau record, couvrant 43% du mix énergétique, selon BloombergNEF. La production d’électricité américaine d’origine nucléaire quant à elle s’approche des 17% .

Il faut dire que depuis la promulgation de l’Inflation Reduction Act (IRA) par Joe Biden en 2022, le gouvernement fait tout pour accélérer la transition énergétique du pays et prévoit d’y investir plus de 300 milliards de dollars dans les dix prochaines années.

 

 

Le modèle français : un mix énergétique prédominé par le nucléaire

 

Le modèle de transition énergétique français est bien distinct de celui de la plupart des pays, des États-Unis par exemple ou de l’Allemagne, jusqu’alors fortement dépendants du charbon. L’avantage de la France est d’avoir massivement investi dans le nucléaire civil dès les années 70. Malgré une période de recul du nucléaire, qui avait été fortement induit par certains lobbies, de l’éolien en particulier (on se rappellera notamment de Dominique Voynet, fervente anti-nucléaire qui s’était vantée d’avoir torpillé le nucléaire français), la France a repris le cap de l’énergie atomique. C’est d’ailleurs cette stratégie qui lui a permis de battre de nouveaux records d’exportation d’électricité en décembre 2023 et d’être le premier pays producteur d’électricité en Europe.

Le modèle français est donc bien différent de celui des États-Unis : il repose à près de 70% sur l’énergie nucléaire et à 14% sur l’hydroélectricité permise grâce à ses massifs montagneux notamment, le reste étant d’origine éolienne ou solaire. Le charbon quant à lui ne représentait plus que 0,17% de la production d’électricité en France en 2023. La France ne rejette par conséquent pas les énergies renouvelables. Elle mise sur un mix énergétique prédominé par l’énergie d’origine nucléaire, et c’est justement ce qui lui permet de se distinguer de la plupart des pays. Pour donner un ordre de grandeur, la production d’électricité français émet 10 fois moins que celle de l’Allemagne et huit fois moins que celle de l’Italie.

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Énergiser l’égalité : révéler le rôle de la diversité dans le secteur de l’énergie durable

Par : EUSEW
26 février 2024 à 11:02
EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

Dans un monde qui réclame des solutions énergétiques durables, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) représentent encore un potentiel inexploité. Pourquoi ces notions sont-elles essentielles à une transition énergétique juste ? Comment les organisations peuvent-elles promouvoir ces valeurs pour innover et prospérer ?

Embrasser la diversité, plus qu’une tendance

Le secteur de l’énergie, acteur clé dans les émissions de gaz à effet de serre et historiquement souffrant d’un manque de diversité (avec seulement 22 % de son effectif féminin), est confronté à des défis significatifs. Dans ce contexte, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) deviennent cruciales pour une transition énergétique réussie et équitable. Un effectif diversifié favorise la naissance de solutions innovantes et efficaces aux problèmes actuels, ainsi que l’adoption des meilleures. Cela est répété par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), qui souligne que la DEI est clé pour répondre au besoin urgent d’un accès universel à l’énergie d’ici 2030, comme le souligne le rapport conjoint de l’AIE, de l’IRENA, de la Banque Mondiale et de l’OMS sur les ODD7. Cependant, le secteur de l’énergie est actuellement à la traîne dans la mise en œuvre d’initiatives DEI efficaces, les limitant souvent à des mesures anti-discrimination.

L’intersectionnalité : une voie vers la justice énergétique

Au-delà de la discrimination basée sur le genre, le secteur de l’énergie doit embrasser l’intersectionnalité – la reconnaissance que diverses catégorisations sociales comme la classe, la race, l’ethnicité, l’orientation sexuelle, et d’autres se croisent, menant à des formes complexes de discrimination. Reconnaître cela est crucial pour concevoir des solutions ciblées, inclusives et équitables. Comme démontré par des projets de l’UE tels que EmpowerMed, CEES, Sun4All ou PowerUp, aborder l’intersectionnalité est la clé pour combattre la précarité énergétique et promouvoir la justice énergétique, en s’assurant que la transition énergétique est inclusive et ne laisse personne sur le bord de la route.

Pratiques inclusives dans les organisations énergétiques

Pour que le secteur de l’énergie reflète la diversité des communautés qu’il sert, la construction de connaissances et la lutte contre les préjugés sont essentielles. La Plateforme pour l’Égalité dans le Secteur de l’Énergie de la Commission Européenne ou le Prix de la Diversité du Secteur Solaire Européen sont des exemples d’initiatives promouvant l’égalité. Les organisations doivent favoriser des cultures inclusives où la diversité est valorisée et le tokenisme évité. Cela implique des pratiques d’embauche équitables, une éducation continue, des programmes de sensibilisation et des opportunités de mentorat. Les leaders doivent être proactifs dans la création et l’adaptation de politiques inclusives.

La diversité : Le cinquième pilier de la transition énergétique

La Semaine Européenne de l’Énergie Durable a joué un rôle clé dans la mise en avant des quatre moteurs de la transition énergétique : la démocratisation, la décentralisation, la digitalisation, et la décarbonation. Joshua Atkins, fondateur de l’ONG “Pride in Energy” qui milite pour les droits des LGBTQI+ dans le secteur, dans le podcast Energ’ Ethic, suggère d’ajouter un cinquième ‘D’ : la Diversité. Valoriser les expériences et perspectives diverses est crucial pour l’avancement cohérent et efficace du secteur énergétique.

Conclusion : façonner un avenir durable

En conclusion, intégrer la diversité, l’équité et l’inclusion dans le secteur de l’énergie n’est pas seulement un impératif moral mais aussi une nécessité stratégique. Il est impératif pour les organisations énergétiques d’incorporer activement ces valeurs dans leurs stratégies, en favorisant une culture où la diversité est célébrée, l’équité recherchée, et l’inclusion la norme. Cette approche ouvrira la voie à un avenir plus durable et équitable dans l’énergie.

Liens recommandés

  1. Institut Européen pour l’Égalité entre les Hommes et les Femmes 
  2. Plateforme de l’UE des Chartes de la Diversité
  3. Réseau Européen contre le Racisme (ENAR)

 

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici

Article écrit par Marine Cornelis

Marine Cornelis est à la tête de Next Energy Consumer, un cabinet de conseil politique international à l’avant-garde des aspects sociaux des transitions énergétiques et climatiques. Marine est passionnée par l’autonomisation des individus et des communautés alors que nous progressons vers un avenir plus vert et plus durable. Son travail se spécialise dans les segments de population sous-représentés, tels que les femmes et les minorités ethniques. À travers son travail, elle crée des liens entre la société civile, les communautés scientifiques, les entreprises et les décideurs politiques. Son podcast Energ’Ethic met en lumière les individus inspirants qui œuvrent à l’amélioration mondiale des secteurs de l’énergie et du climat. Sa vision lui a valu d’être reconnue comme l’une des premières ambassadrices du Pacte européen pour le climat. Elle travaille en Europe, en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient.

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EUSEW 2024 : on recherche de jeunes ambassadeurs de l’énergie !

Par : EUSEW
21 février 2024 à 09:00
EUSEW-2024, énergie, mer du nord, bâtiment

La Semaine Européenne de l’Énergie Durable (EUSEW) a lancé un appel à candidatures pour les Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie. Cette opportunité unique est destinée aux jeunes professionnels âgés de 18 à 34 ans contribuant à la transition énergétique à travers l’Union Européenne. Ils seront le jeune public de l’événement et agiront comme multiplicateurs de sa campagne.

Cette opportunité tombe à pic pour les jeunes passionnés par l’énergie durable et désirant être à l’avant-garde du mouvement. Ils peuvent saisir cette chance en postulant au programme des Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie, une opportunité pour les jeunes de contribuer au changement mondial vers un avenir plus vert.

Les Jeunes Ambassadeurs de l’Énergie sont invités à promouvoir les messages de l’EUSEW au sein de la jeune communauté de l’énergie et parmi les actionnaires, ainsi qu’à défendre le thème de cette année : « Des solutions énergétiques zéro-net pour une Europe compétitive ». En retour, ils bénéficieront d’un partenariat et d’une grande visibilité sur les canaux de communication officiels.

Les candidatures prennent fin le 3 mars

La date limite pour les candidatures est le dimanche 3 mars. Le groupe sera composé de 30 jeunes à travers l’Europe, issus de différents secteurs et étapes de carrière (études, emploi, engagement personnel). Le processus de sélection privilégie la diversité en termes de genre, d’âge, de profession et de nationalité.

D’avril 2024 à juin 2025 : le programme ambassadeur

Lors de l’évaluation des candidatures, trois critères clés seront évalués, chacun sur une échelle de 1 à 10 : profils, action et impact. Les candidats doivent montrer leurs atouts, décrire leur parcours et fournir une description détaillée des actions tangibles qu’ils ont entreprises. De plus, la candidature doit démontrer explicitement l’impact des activités décrites.

L’un des membres du groupe sélectionné participera aux activités de la Journée Européenne de l’Énergie des Jeunes qui auront lieu à Bruxelles, pendant l’événement. Le programme ambassadeur se déroulera d’avril 2024 à juin 2025. L’équipe organisatrice de l’EUSEW couvrira les frais de voyage et d’hébergement.

À propos de l’EUSEW

La Semaine Européenne de l’Énergie Durable (EUSEW) est le plus grand événement dédié aux énergies renouvelables et à l’utilisation efficace de l’énergie en Europe, organisé par la Direction Générale de l’Énergie de la Commission Européenne et l’Agence Exécutive Européenne pour le Climat, les Infrastructures et l’Environnement (CINEA). En 2024, l’EUSEW se tiendra dans un format hybride, en ligne et sur site à Bruxelles, du 11 au 13 juin. Le titre de la conférence est « Des solutions énergétiques nettes zéro pour une Europe compétitive ». La Semaine Européenne de l’Énergie Durable comprend une conférence politique de trois jours, la cérémonie de remise des Prix Européens de l’Énergie Durable, la Foire de l’Énergie et la cinquième édition de la Journée Européenne de l’Énergie des Jeunes. Les participants auront également accès à des Journées de l’Énergie Durable organisées indépendamment, se déroulant en ligne et en formats physiques dans le monde entier, de mars à juin 2024. Pour ne rien manquer sur l’agenda et le lieu des événements, veuillez consulter ec.europa.eu/eusew et #EUSEW2024 sur les réseaux sociaux.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Énergies renouvelables : l’UE hausse le ton contre la France

16 février 2024 à 16:20
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L’UE persiste et signe : la France doit impérativement rehausser ses objectifs concernant les énergies renouvelables. C’est ce qu’à une nouvelle fois demandé la commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, lors de son discours devant la Commission de l’Industrie, de la Recherche et de l’Énergie (ITRE) du Parlement européen, jeudi 15 février 2024.

 

Énergies renouvelables : l’UE demande à la France de rehausser ses objectifs

L’Union européenne, par la voix de Kadri Simson, commissaire européenne à l’énergie, a une nouvelle fois exhorté la France à intensifier ses efforts dans le domaine des énergies renouvelables. Bruxelles demande à la France d’atteindre les 44% de production d’énergie issue des énergies renouvelables d’ici à 2030. Une réclamation que la Commission ne cesse de réitérer depuis l’année 2020 et qui est restée lettre morte depuis du côté français.

Bruxelles vise une part d’au moins 40% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie pour l’ensemble de ses membres d’ici à 2030, et à réduire de 55% les émissions de carbone des pays membres à cette même échéance. L’Union européenne voit dans l’Hexagone un acteur clé capable de propulser l’ensemble du bloc vers cet horizon ambitieux. « L’engagement de la France envers les énergies renouvelables est crucial pour atteindre nos objectifs communs de décarbonation et de transition énergétique », a ainsi tenu à insister Kadri Simson.

 

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

En France, les énergies renouvelables représentent une part importante, mais pas majoritaire, du mix énergétique. En 2023, l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire, et la biomasse, représentaient environ 23% de la production d’électricité française, le reste étant d’origine nucléaire. A contrario, En Allemagne, elles constituent environ 40% de la production énergétique,  comme en Espagne. L’Italie, grâce à une combinaison d’hydroélectricité, de solaire et d’éolien, atteint près de 35% de sa production d’énergie à partir de sources renouvelables.

 

Toutefois, bien que la France puisse sembler faire partie des mauvais élèves de l’Europe, il faut reconnaitre que sa stratégie énergétique lui confère une stabilité et une capacité de production qui dépasse ses besoins internes. Le record d’exportation d’électricité atteint par la France le 26 décembre 2023, notamment vers des pays comme l’Allemagne et l’Italie, en témoigne. C’est le paradoxe de l’Allemagne, qui, bien qu’ayant massivement investi dans les énergies renouvelables, s’est retrouvée contrainte d’importer de l’électricité pour pallier l’intermittence de sa production. Autrement dit, et comme l’avait très justement rappelé la ministre de la Transition écologique en décembre 2023 pour justifier le refus du gouvernement de rehausser ses objectifs sur les énergies renouvelables : «La France est très attachée à remplir ses objectifs, mais comme plusieurs pays de l’UE, la décarbonation ne passe pas uniquement par les renouvelables. […] Nous considérons que notre stratégie et objectif final doit être un objectif de décarbonation».

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