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T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

22 mars 2024 à 13:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

2 avril 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

8 mars 2024 à 10:50

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

18 mai 2024 à 13:41

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€ © MiniMachines.net. 2024.

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR

4 mars 2024 à 10:12

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le GPD Win Mini 2024 évolue en profondeur mais garde le même concept de netbook 7″ avec des accessoires de jeu intégrés à son châssis. Il change également de processeur et propose des améliorations techniques assez intéressantes. Mais le plus intéressant pour moi est une mutation connectique et d’affichage.

Intéressant car si cette évolution choisie par GPD ne va pas me permettre de répondre à la question qu’on me pose régulièrement en ce moment sur la pérennité de l’Oculink. Elle explique en tout cas que le format est encore jeune et en pleine mutation. Le précédent modèle de GPD Win Mini lancé en 2023 proposait un de ces ports spécifiques qui permet un dialogue à 63 Gbps de bande passante avec un élément externe. La plupart du temps un circuit graphique. Le nouveau modèle a abandonné cette idée pour le remplacer par un plus classique port USB4 (40 Gbps) au format Type-C. Pourquoi ce changement ? Mystère. Plusieurs scénarios sont envisageable et le premier vient du format particulier de la machine. Le  fait de proposer un engin pensé pour jouer sur son petit écran avec les joysticks et boutons de son interface ne colle pas vraiment à l’usage d’un dock relié par un câble. GPD s’est peut être dit que l’Oculink était de trop sur cette configuration.

L’autre possibilité vient peut être de l’impact du tarif de l’OCulink qui reste un matériel peu utilisé et donc plus  cher qu’un USB4 qui s’est plus largement démocratisé et qui continuera à le faire dans le temps. Enfin, il est possible que la marque, qui propose un Dock GPD G1 fonctionnant sous Oculink et USB4, ait eu le retour des usages de son appareil et se soit rendu compte de la probable écrasante majorité des usages en USB4. Et ait décidé de ne plus embarquer cette connectique encore très très confidentielle dans ses futurs produits.

Minimachines-03-2024

Tout cela n’est que conjecture et je n’aurais probablement pas plus d’informations sur le format avant un bon moment. Quand on pose la question aux fabricants, on a une réponse en général très positive sur l’Oculink. Sans jamais avoir de bilan plus négatif. Difficile de savoir exactement où en est le format. Sur le nouveau netbook de GPD, ce port Oculink est remplacé par un port USB 3.2 Type-C prenant en charge le Power Delivery et le DisplayPort.

Pour en revenir au GPD Win Mini lui même, les changements sont assez significatifs sur d’autres postes. On passe ainsi du Ryzen 7 7840U au Ryzen 7 8840U. Non pas que cela évolue énormément entre les deux processeurs d’un point de vue technique. Les deux sont des processeurs 8 cœurs et 16 Threads en Zen4 avec un Radeon 780M 12 unités en circuit graphique. Le nouveau venu est plus performant en calcul d’IA ce qui ne sera pas forcément utile sur ce type d’engin. Sa consommation devrait être identique à l’usage.

Ce qui commence à changer la donne entre les deux générations de ce netbook de jeu est dans l’affichage qui reste de 7 pouces mais qui évolue sensiblement en interne. On reste sur du 1920 x 1080 pixels mais avec le support du VRR (60 – 120 Hz ) pour prendre en charge l’AMD Freesync et donc adapter le nombre d’images par seconde à l’écran. Mais aussi et surtout la distribution du signal évolue grandement. Auparavant GPD employait un transfert de données vidéo du DisplayPort vers un module MIPI qui envoyait ensuite le signal vers l’affichage interne. Ce tour de passe passe lui permettait de recycler des dalles de tablettes moins chères dans son dispositif. Cela fonctionnait bien mais posait trois soucis techniques.

D’abord le transfert de données vers ce MIPI était consommateur d’énergie. Très gourmande, la puce avait la particularité d’émettre pas mal de chaleur à l’usage. Ce qui n’est ni bon pour l’autonomie de l’engin ni pour le  confort de l’utilisateur. Ensuite, cela demandait l’initialisation de différentes routines logicielles parce que, par défaut, le MIP envoyait un signal en mode portrait et non pas en mode paysage, ce qui explique souvent pourquoi certains périphériques de ce type proposent un démarrage dont l’affichage est basculé à 90°. Enfin, la transition du signal empêchait de tirer parti des solutions comme le FreeSync qui nécessite un signal direct depuis la puce graphique vers l’écran.

Ce mouvement de GPD va donc permettre un meilleur affichage, une meilleure autonomie, moins de chauffe sous les doigts et un meilleur confort auditif. Il est probable que la marque ait réussi à sécuriser un écran adapté à un bon prix pour ensuite décider d’abandonner l’Oculink pour se concentrer sur la jouabilité en mobilité avec le VRR et FreeSync. La multiplication des références de consoles PC en tous genre a du décider plus de constructeurs à proposer ce type d’affichage 7 pouces et tout le marché en profite aujourd’hui. Autre point positif de ce changement de dalle, le nouvel écran profite d’un traitement oléophobique pour éviter les traces de doigts et d’un traitement anti reflet. Elle propose 500 nits de luminosité, 10 points de contact et une résistance accrue avec un verre Gorilla Victus de Corning.

Prévu au lancement via une distribution sous Indiegogo, le GPD Win Mini sauce 2024 devrait être disponible en avril prochain sous plusieurs configurations. Le prix pique un peu. La version 32/512 Go serait proposée à 879$ HT pendant le financement. Le modèle 32 Go / 1 To à 999$ sur la même période. Des versions combinées au Dock GPD G1 embarquant un Radeon RX 7600M XT sont également prévues. Une version Ryzen 5 8640U est également listé mais aucun détail n’a fuité sur son prix ou sa disponibilité réelle, ce modèle sous Radeon 760M sera évidemment moins performant mais pourrait satisfaire beaucoup de monde. 

GPD Win Mini 2024

Écran : 7 pouces, orientation paysage native, 1080P, prend en charge VRR
Processeur : AMD R7-8840U / R5-8640U
Circuit graphique : AMD Radeon 780M / 760M
Mémoire vive : 16 Go / 32 Go / 64 Go LPDDR5
Stockage : 512 Go / 2 To PCIe Gen4 M.2 NVMe
Réseau sans fil : Wi-Fi 6E Bluetooth : 5.2
Connectique : 1 x USB4 40 Gbps / 1 x USB Type-C 3.2 Gen2 / 1 x USB A / Lecteur microSDXC UHS-I A2, U3, V30
Autres : Mini joystick à effet Hall – Gâchettes à moteur bilinéaire – ABXY – Croix directionnelle – Boutons personnalisables.
Batterie : 44,24 Wh

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Source : GPD

Le GPD Win Mini évolue vers le Ryzen 7 8840U et un écran VRR © MiniMachines.net. 2024.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique

4 mars 2024 à 11:33

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le bruit autour de la marque au MWC 2024 n’a laissé que peu d’espace au Tecno Mega Mini Mi. Son grand frère « gaming » qu’est le G1 et sa manette de jeu Pocket Go couplée à des lunettes lui ont évidemment volé la vedette.

Pourtant le Tecno Mega Mini Mi semble être une minimachine intéressante même si elle est plus habituelle dans le format. C’est peut être l’absence de détails techniques qui ont éloigné les projecteurs. Le communiqué de presse de la marque est en effet très flou. L’engin est décrit comme équipé d’un processeur Intel Core 13e Gen sans plus de détails tandis que le site web annonce un processeur Core i5-12450H de douzième génération. Seule assurance donc, les puces pourront grimper jusqu’à 45 watts de TDP.

Il sera équipé de deux slots SODIMM DDR4 et livré en 16 ou 32 Go de DDR4 double canal en mémoire vive. Le stockage sera de 512 Go, en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0. Il abritera une licence de Windows 11. Le boitier occupera 0.38 litre pour 410 grammes mais on ne connait pas ses dimensions exactes. Le refroidissement est classique avec des caloducs et un dissipateur au dessus du processeur. Le tout ventilé activement pour évacuer la chaleur sur les ailettes arrière. On note la présence d’une plaque métallique sous la carte mère avec ce qui ressemble à des supports permettant l’ajout d’un stockage 2.5″ mais aucun élément en ce sens n’est indiqué par le constructeur et il ne semble pas y avoir la place nécessaire sur le châssis.

La connectique est standard avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur l’arrière, un USB 2.0, un USB 3.2 Gen2 Type-A supplémentaire, deux ports USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0.

Sur le côté du châssis, on retrouvera également un bienvenu lecteur de cartes SDXC. Le tout  sera enfermé dans un boitier en métal ajouré sur les côtés par des ouïes de ventilation. Sur l’arrière, un élément en plastique de manière à laisser les antennes Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 communiquer.

Pas d’autres infos, en particulier sur les tarifs ou les canaux de distribution. La marque semble faire un gros focus sur les MiniPC et ce Tecno Mega Mini Mi semble être un bon cheval de bataille pour pénétrer le marché des MiniPC. Les ventes des autres modèles seront surement plus anecdotiques. La marque Tecno est avant tout orientée sur le marché du smartphone et elle tout à faire en terme de distribution sur le marché PC en Europe. Cela pourrait passer par un partenariat ou plus simplement par une place de marché.

Si elle désire se faire un nom sur ce segment chez nous, ce Tecno Mega Mini Mi est à mon avis une bonne solution, l’engin semble bien fini, complet et peut être distribué pour convenir à divers profils. Aussi bien grand public que pour des usages pros. Il faut juste assurer un tarif convenable et faire en sorte que le suivi soit bon.

Tecno Mega Mini Mi : un NUC like très classique © MiniMachines.net. 2024.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

4 mars 2024 à 17:04

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Des spywares, ou logiciels espions, ont été retrouvés dans des MiniPC AceMagic. La marque a fini par prendre des mesures pour s’en débarrasser et propose une procédure pour régler le soucis.

AceMagic, qui pour rappel n’est qu’une marque de façade pour des engins fabriqués par une autre entité au même titre que AceMagician, Kamrui, NiPoGi, Ouvis, NiPoGi ou encore T-Bao. Cette liste n’étant pas exclusivement fournie par un seul fabricant, elle peut partager d’autres designs avec d’autres usines. Mais c’est AceMagic qui a été pris la main dans le sac avec des MiniPC infestés de deux Spywares et c’est donc AceMagic qui se fend d’un communiqué pour expliquer ce qu’il s’est passé.

La marque indique que les images utilisées pour intégrer le système Windows dans sa chaine de production ont été infectées par la faute d’une volonté d’optimisation. Les personnels de l’équipe de AceMagic ayant téléchargé des éléments pour accélérer le démarrage des engins depuis une source tierce mais sans vérifier la signature logicielle de celle–ci. Cette signature logicielle permettant de vérifier que les divers éléments ne sont pas infectés… L’idée étant de modifier le code source de Windows en changeant des paramètre dans la partie réseau. En parallèle de ce problème, le logiciel de gestion de l’éclairage RGB aurait également été infecté1. L’image du système aurait ensuite été intégrée dans la partition de récupération telle quelle et proposé à la vente ainsi.

J’ai beaucoup de mal avec cette version. Tout simplement parce que la découverte de l’infection s’est faite directement par le système Windows lui même et son logiciel antivirus intégré Microsoft Defender. Ce qui veut dire que  les ingénieurs en charge de l’optimisation du système auraient ajouté des modifications dans le code source de l’engin sans jamais démarrer le système pour vérifier leur impact sur ce démarrage. C’est un peu comme si vous changiez de recette au dernier moment mais que jamais vous ne goûtiez le plat avant de servir. Si ils avaient fait, ne serait-ce qu’un démarrage après leurs réglages initiaux, la machine aurait tout simplement signalé la présence des Spywares. Je reste donc persuadé que l’infection a eu lieu ailleurs, probablement en usine comme je le précisais dans le premier billet sur le sujet

Un remboursement des machines infectées par ces Spywares ?

Pour rattraper le coup, AceMagic annonce rembourser les machines infectées fabriquées entre septembre et novembre dernier. Cela concerne les AD08, AD15 et S1 de la marque. Mais attention, ne rêvez pas trop, cela ne concernera que les MiniPC vendus par AceMagic sur son site et non pas ceux commercialisés ailleurs. Les autres marques proposant des MiniPC identiques sous d’autres noms ne sont pas concernées par ce remboursement. A noter qu’il est bien difficile de savoir quelles machines ont été fabriquées à ces dates puisque rien ne permet de l’authentifier après l’achat. Ni numéro de série ni date de fabrication ne sont précisés sur les engins. Une promesse qui ne coûte donc pas bien cher à la marque.

Autre élément, les propriétaires de machines infectées peuvent prétendre à une remise de 60$ pour leur prochain achat de MiniPC sur le  site de la marque. Site où les prix ne sont pas forcément les meilleurs… et où il suffira d’appliquer le code ACEDMFS60 pour en bénéficier. Sans avoir à prouver l’infection de votre machine. Ce qui ressemble bel et bien à un code promo classique et donc à un moyen de transformer un problème en une bonne affaire marketing…

AceMagic propose enfin des mises à jour logicielles pour réinstaller leurs machines « au propre » avec des images système et un guide en vidéo. Tout le principe est de créer une clé USB bootable dont le contenu sera ensuite « injecté » en lieu et place de votre système. A noter que cette vidéo date du tout début janvier 2024 et donc un mois avant la publication de la vidéo qui a déclenché l’affaire. Si la réponse officielle de AceMagic a été longue, la réponse technique a été beaucoup plus rapide.

Vous trouverez trois images disponibles pour trois modèles de MiniPC différents.

  • AceMagic S1 sous Windows11 Pro 22H2 : Link
  • AceMagic AD08 (12900H) sous Windows11 Pro 22H2 « No browser version » : Link
  • AceMagic AK1 Plus RGB Windows 11 Pro : Link

Ces images peuvent ne pas fonctionner sous d’autres versions d’autres marques des même machines, je n’en ai aucune idée. Je n’ai pas vérifié ces images et il s’agit du stockage en ligne de la marque. 

Pour ce qui est des logiciels internes infectés comme le gestionnaire RVB, la réponse de la marque est beaucoup plus récente puisqu’elle date du 24 février dernier. Il s’agit de télécharger une version « propre » du logiciel à cette adresse : https://www.acemagic.com/pages/drivers-downloads et de suivre le guide ci dessus.

Vous y trouverez les images des systèmes mais aussi les liens vers le logiciel de gestion de l’écran du modèle S1 et du logiciel de contrôle RVB des AMR5/AD08/AM08 ainsi que l’ensemble des pilotes des produits de la marque. Si vous décidez d’installer un de ces pilotes sur une machine différente, et que ça fonctionne ou non, vous pouvez laisser l’info en commentaires pour les autres.

Dans tous les cas je vous invite à relire le précédent papier sur le sujet pour savoir exactement ce qu’il en est et la meilleure façon de se comporter avec un engin de ce type.

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares © MiniMachines.net. 2024.

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables

5 mars 2024 à 14:21

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Le Wistron Dynamic Airflow n’est pas très… dynamique. Il s’agit surtout d’une solution qui propose une meilleure surface d’aspiration pour les ventilateurs intégrés dans les portables. L’idée de base est assez simple, il suffit d’ouvrir le capot de son ordinateur et de le déployer pour entrainer une extension de la partie arrière de celui-ci.

Cette ouverture permettra d’améliorer l’aspiration pour faire circuler de l’air frais dans votre PC. Cela permet également d’imaginer des mailles plus larges aux ouïes d’aspiration puisque, une fois refermé, votre PC restera protégé des poussières au fond de votre sac. 

Minimachines-03-2024

Ce mécanisme n’aura donc de dynamique que l’ouverture et la fermeture qui coïncideront à celles de votre écran, provoquant du même coup l’éloignement de ce que Winstron appelle le « heat module » et qui doit correspondre à l’échangeur thermique du caloduc vers les ailettes de dissipation. L’idée n’est pas mauvaise en théorie même si elle me fait un peu sourire. En fait cela suppose un portable plus profond pour être moins épais. Un choix qui se conjugue avec un effet « waouh » lors du déploiement du portable. Cela peut être également une solution pour assumer des systèmes de pus en plus gourmands en ressources sur des designs classiques.

Le dispositif pourrait également profiter d’une évacuation de l’air vers le haut, plus directe, juste derrière l’écran. Cette idée, combinée à des dispositifs plus classiques pourrait permettre à des solutions passives ou semi passives de mieux se comporter. Le tout en profitant d’un mécanisme simple qui n’use pas de technologies complexes puisque ce sont les muscles de l’utilisateur qui activent l’ensemble.

Pour rappel, Winstron est un fabricant qui ne vend pas en direct ses machines mais fabrique pour d’autres. Leurs designs de ce type peuvent ou non être retenus par leurs clients. Rien ne dit que ce type de produit se retrouve un jour sur le marché. A moins que ? A moins qu’un prototype ne prouve une efficacité redoutable et donne envie à des marques de l’employer. Ce qui amènerait des clients à Winstron qui n’a pas manqué de breveter cette idée.

Source IF Design  via Liliputing

Le Wistron Dynamic Airflow veut mieux ventiler les portables © MiniMachines.net. 2024.

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

6 mars 2024 à 09:56

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Une absence de commercialisation de masse qui est lié à deux gros défauts. Le premier est une tendance naturelle à chauffer qui a rendu le SD Express délicat a intégrer dans les smartphones et les tablettes. Le second est classiquement associé à un tarif jugé « compliqué » tant au niveau de son intégration que de ses médias. Des prix qui ne le rendraient pas spécialement compatibles avec l’usage « grand public ». Résultat de cette équation un peu compliquée, très peu de materiel tirant parti de ce format n’a été proposé. Même les appareils les plus haut de gamme du marché classique n’en ont pas profité.

Sans Eldorado où s’épanouir, le format SD Express est donc resté confidentiel. Pourtant Samsung annonce des cartes MicroSD  256 Go de ce type pour cette année. Bonne idée ? Je pense que oui. Les débits proposés par cette future carte sont excellents et il existe de nouveaux formats de produits où ils pourraient vraiment s’intégrer avec du sens. Imaginez une console type Steam Deck ou Nintendo Switch avec un lecteur de cartes Micro SD Express ? Avec un débit annoncé en lecture de données de 800 Mo/s, la carte serait plus rapide qu’un SSD SATA3 et égalerait beaucoup de stockages NVMe d’entrée de gamme. Cela permettrait de déporter des données, et en particulier des jeux, sur une carte externe facilement évolutive. Pour le joueur, la possibilité de lancer directement ses titres sur une carte externe sans craindre de gros ralentissements serait un véritable point positif.

Autre avantage, la limite théorique de stockage de ces cartes est énorme avec 128 To de données maximum pour le format SD. Evidemment j’imagine assez mal le prix d’une solution de ce type. Ce serait plus une capacité destinée à une agence spatiale pour un satellite que pour un smartphone ou une console. Il n’empèche que l’on peut facilement imaginer des SD Express de 1, 2 ou 4 To. Ce qui exploserait les capacités et les usages de nombreux produits.

Imaginez l’impact sur une console de jeu d’un lecteur de cartes tournant à 800 Mo/s avec une capacité de 2 To…

Evidemment, ce genre d’intégration aurait un coût sensible mais c’est justement ce genre de produit qui pourrait le mieux l’absorber. Parce que ces consoles sont distribuées en masse, elles pourraient largement lisser le prix de l’intégration, augmenter les volumes de production de ces lecteurs et donner assez de visibilité à un fabricant pour proposer une gamme de lecteur SD Express sur le long terme. Assurant ainsi un retour sur son développement plus stable et donc sans crainte de voir l’amortissement ne pas se faire. Cette apparition du SD Express pourrait également chambouler les habitudes d’autres acteurs dans la foulée. On sait qu’il suffit d’une percée concurrentielle pour que d’autres prennent le pli. Ainsi des constructeurs pourraient intégrer petit à petit ces lecteurs de cartes dans des portables, des tablettes ou des appareils photos numériques. On se souvient de l’impact qu’on les nouvelle technologies dans les premières machine en terme de prix. Il suffit de prendre la encore assez récente DDR5 pour se souvenir d’un calendrier où personne n’en voulait car jugée « trop chère » avant de voir son prix dévisser d’un coup pour être quasi transparent face à une solution DDR4.

Sur le format SD Express l’avantage est que l’implantation peut être faite de manière transparente. Un lecteur de carte à ce format saura lire parfaitement une carte SD classique mais ne dévoilera son potentiel qu’avec une carte SD Express. Ainsi un acheteur aurait un impact sur le prix du lecteur tout en sachant que si un jour la lenteur de ses médias externe le rebute, il pourrait acheter une solution beaucoup beaucoup plus rapide.

Quand à la problématique de la chaleur dégagée par ces dispositifs, elle peut être réglée par une intégration spécifique, voir bénéficier d’une extension du système de refroidissement ou, au contraire, bénéficier d’une isolation spécifique. De son côté Samsung indique avoir mis en place une technologie baptisée Dynamic Thermal Guard (DTG) qui permet d’assurer un bon fonctionnement de la carte sans risque même pendant de longues sessions à haute vitesse.

Samsung pense donc que c’est le moment de se réveiller sur ce format et lance donc une première Micro SD Express de 256 Go. Une capacité assez faible qui sera accompagnée par d’autres pour couvrir une gamme plus classique. Le prix dépendra du sort qui leur est réservé et de l’assurance pour la marque de pouvoir toucher du public. Si Samsung y va ce n’est certainement pas au doigt mouillé mais parce que des objectifs sont en place. Cela pourrait être une intégration dans un smartphone ou une tablette voir dans un PC de la marque. Mais ce SD Express pourrait voir également un épanouissement dans des produits très grand public qui cherchent des solutions de stockage mêlant praticité et vitesse. La marque indique clairement que cette première carte est le « résultat d’une collaboration avec un client pour développer un produit sur mesure ».

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ? © MiniMachines.net. 2024.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible

6 mars 2024 à 10:30

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La distribution OpenMediaVault  acte son passage vers Debian 12 et se lance sur le marché des systèmes OpenSource dédiés à un pilotage de NAS et autres serveurs de sauvegarde. Disponible au téléchargement, elle apporte son lot de nouveautés et pourrait intéresser tous les acheteurs de minimachines particulières proposant des baies 3.5″.

Le MiniPC R3 Pro avec 2 emplacements M.2 et 2 baies 2.5/3.5″

On pense aux minimachines R1 et R3 Pro qui embarquent des processeurs Intel N100 ou AMD Ryzen 5700U et qui proposent des emplacements de stockage SATA3 de ce type mais également toutes les solutions classiques en MiniITX et autres montages permettant d’agglomérer des grappes de stockage. 

Pour ces machines OpenMediaVault 7 aka « Sandworm » en hommage à Frank Herbert et à la saga de Dune, représente un système adapté, libre et Open Source. Il est désormais basé sur Debian 12 et permet de stocker, sauvegarder et profiter de vos contenus de manière automatisée. Un nombre important de changements techniques a eu lieu et les développeurs en font le détail en suivant ce lien.

Le téléchargement du système se fait en suivant les informations de cette page. Une image du système à implanter sur une clé USB de manière classique est possible tout comme il est possible de le mettre à jour (pensez aux sauvegardes de vos données) ou de transformer une Debian 12.

Arthur, qui a acheté un R3 Pro donc, me dit le plus grand bien de cette distribution par email. N’hésitez donc pas à y jeter un coup d’oeil.

La distribution pour NAS OpenMediaVault 7 « Sandworm » est disponible © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11

6 mars 2024 à 11:17

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Si vous avez une application Android dont vous êtes très dépendant, Windows 11 vous offre la possibilité de l’utiliser nativement. Le système WSA permet de piloter des applications Android directement dans son interface. Mais cette fonctionnalité va disparaitre à l’horizon 2025 avec la fin de son support par Microsoft.

L’éditeur indique que cette fonction expérimentale cessera d’être prise en charge dans Windows 11 dans un an, le 5 mars 2025. D’ici là les choses ne changeront pas pour les utilisateurs et toute installation d’une application Android sous Windows 11 faite avant le 5 mars dernier continuera de fonctionner. Mais toutes les applications cesseront de tourner après la date fatidique du 5 mars 2025.

Difficile de voir pourquoi Microsoft ne veut plus supporter ces applications, cela permettait notamment aux tablettes Surface de profiter d’un écosystème particulièrement adapté au tactile. Mon petit doigt me dit qu’il s’agit d’un constat lié au manque d’usages de cette pratique. Finalement, les utilisateurs sous Windows cherchent à utiliser des applications Windows et pas forcément des solutions Android. Ainsi, malgré un partenariat signé avec Amazon et son magasin d’applications Android, les retombées positives pour Microsoft du développement et du maintient de WSA ne seraient pas forcément positives. La majorité des usages que j’ai pu voir de cette fonctionnalité consistant à lancer des jeux sans retombées financières pour Windows… je ne suis pas certain que l’éditeur y trouve son compte.

Il restera des outils spécialisés dont le célèbre BlueStacks pour piloter des outils Android  sous Windows mais cet usage « transparent » n’aura finalement pas fait long feu. J’avoue que je serais curieux de savoir qui parmi mes lecteurs a déjà utilisé cette fonction sous Windows 11 ?

Microsoft annonce la fin de WSA et d’Android sous Windows 11 © MiniMachines.net. 2024.

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces

7 mars 2024 à 11:34

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L’engin est proposé par Hefei LCFC qui semble être une filiale d’un acteur plus connu, à savoir Lenovo. Son Gemini se présente comme un concept de portable double écran tactile de 7.8″ employant des écrans à encre numérique. Il permet une prise en main de portable classique avec un clavier virtuel, une solution de prise de notes ou un usage plus proche du livre.

Le Gemini n’est qu’un concept et rien ne nous dit qu’il sera un jour commercialisé. Le fait qu’il ait été présenté au « concours » IF Design et qu’il y ait été primé peut tout aussi bien être un moyen de tirer un peu la couverture vers ses créateurs qu’une envie d’aller plus loin. Mais rien ne nous dit que son ingénierie ait été pensée. Pas mal de concepts présentés en « 3D » sur ce genre de pages n’a rien de véritablement viable. Que  ce soit au niveau de leur pilotage électronique, de leur intégration logicielle ou plus simplement de leur viabilité économique. Il faut donc prendre Gemini pour ce qu’il est : une idée, modélisée en 3D.

L’idée est donc d’accrocher deux écrans de 7.8″ exploitant de l’encre numérique par une charnière s’ouvrant sur 360°. On pourrait ainsi ouvrir l’engin comme un portable, le positionner debout en format « tente » ou le replier couverture dos à dos pour en faire une tablette. Ce qui aurait du sens puisque les dalles sont compatibles avec un stylet actif. Le format permettrait la prise de note de manière très classique. Autre usage, celui d’un livre double page avec les deux écrans côte à côte dans un format très classique. Ou encore la prise de notes sur un écran et la lecture sur l’autre, parfait pour annoter des documents de travail.

Le confort proposé semble évident en lecture mais peut être moins parfait en mode portable ou en prise de notes. Les claviers virtuels restent une plaie à utiliser et l’usage « à plat » peu confortable pour lire et écrire des annotations. Pour la consultation de documents, par contre, on retrouverait le format classique du bouquin qui pourrait ne pas être désagréable dans certaines conditions tout en pouvant replier l’écran quand on manque de place.

L’ergonomie globale est améliorée par des éléments assez inhabituels. Sur le côté du Gemini on retrouve un ensemble de boutons ainsi qu’une molette destinée à piloter l’affichage. Pratique pour tourner des pages par exemple. Cette partie plus épaisse servira de repose poignets en mode portable mais pourrait être un peu envahissante en mode lecture. On se doute qu’il s’agit de proposer une prise  en main plus facile à la manière d’une Kindle Oasis mais cela peut également être un défaut sur un engin déjà assez lourd à cause de son double affichage.

Autre gadget ajouté au produit et qui me fait véritablement penser à un exercice de style plus qu’à un engin réellement destiné à une commercialisation, un micro est intégré au stylet. De manière à pouvoir dicter des notes, par exemple, à une IA qui les retranscrira sur la machine. Ou à passer des appels avec un casque en détachant le micro et en l’accrochant à son revers de veste. 

On ne sait rien des entrailles de l’engin, le IF Design ne s’intéresse qu’à la forme et n’exige pas de produits fonctionnels pour les juger. N’importe quel studio de design peut envoyer des rendus 3D pour les faire examiner par le site qui les publiera ensuite sur ses pages. Ne vous attendez donc pas à voir Gemini débarquer un jour ou l’autre. Ce n’est à mon avis qu’une piste de travail.

Source : IF Design via Liliputing

Gemini : une étrange minimachine au double écran 7.8 pouces © MiniMachines.net. 2024.

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5

7 mars 2024 à 14:20

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La Pimoroni NVMe Base Duo c’est une évolution Pokemon de la Pimoroni NVMe Base lancée en décembre de l’année dernière. La marque a « simplement » ajouté un deuxième port M.2 NVMe pour doubler les possibilités du modèle d’origine.

Avec la mention « Base », il faut comprendre que cette extension se place sous la carte Raspberry Pi 5, laissant la possibilité de la refroidir avec une solution ventilée mais.. étouffant quelque peu les SSD embarqués. Il ne servira de toutes façons à rien de monter les éléments les plus hauts de gamme sur un Pi5, il n’en profiterait pas spécialement. Compatible avec des SSD Gen3, l’extension offrira des débits moyens en lectue de 850 Mo/s et de 750 Mo/s en lecture. Les SSD de Générations 1 et 2 seront moins rapides avec respectivement 230/190 Mo/s et 410/380 Mo/s.

La Pimoroni NVMe Base Duo propose deux emplacements compatibles M.2 2230 à 2280 et se relie à la carte avec une petite nappe souple classique. L’ensemble de la visserie est fournie pour positionner la carte facilement. De nombreux SSD ont été testés avec l’ensemble et si votre Pi 5 est à jour avec un firmware datant au minimum du 6 décembre 2023 alors la reconnaissance de la carte devrait se faire sans soucis.

Annoncé en précommande pour le moment, le kit est vendu une trentaine d’euros tout compris. C’est une alternative au Geekworm X1004 qui a son placement au dessus du Pi5.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure

8 mars 2024 à 10:31

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Le Simply NUC Onyx Pro tente un tour de passe passe classique du monde de l’informatique d’avant. Quand les marques revendaient des produits sous leur nom en taisant leur source d’approvisionnement. Un monde d’avant Internet et surtout avant la possibilité de distribuer facilement ses produits.

Il s’agit ici d’un Minisforum MS-01 qui a été simplement appelé Simply NUC Onyx Pro. Les deux machines sont strictement identiques à un petit détail près. La version Simply NUC est beaucoup plus chère. Le site propose des options graphiques avec des cartes orientées vers des usages pro comme la AMD Radeon Pro WX3200, la Nvidia T1000 ou la Arc A40 d’Intel.

Elle propose également une ribambelle d’options montées en usine en terme de stockage avec 3 SSD internes ou de mémoire avec jusqu’à 96 Go de DDR5-5600.

Mais il n’empêche que leur modèle de base de Core i9-13900H avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage NVMe PCIe 4.0 est annoncé à 1199$ HT sans stockage. Là où Minisforum vend son barebone avec le même processeur à 679$ HT. Cela fait tout de même assez cher la barrette de mémoire vive et le SSD… Alors il faut probablement prendre en compte les services que pourra rendre Simply NUC, son conseil et ses garanties mais pour de l’entrée de gamme je suppose que leur offre n’a que peu d’intérêt. Si vous voulez vraiment acheter un MiniPC de ce type comme particulier, l’offre du vendeur d’origine aura plus d’attrait. Si vous voulez investir dans une solution complète, avec une carte graphique intégrée et un montage plus complexe pour un parc d’entreprise, l’offre peut avoir du sens.

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

Source : SimplyNUC

Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure © MiniMachines.net. 2024.

Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril

8 mars 2024 à 11:50

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Pas encore de tarifs pour cette gamme 2024 des HP ZBook Firefly G11, des stations de travail déclinées en deux diagonales. HP continue de proposer des gammes différentes suivant les puces embarquées avec des modèles 14 et 16 pouces chez Intel mais uniquement 14 pouces chez AMD.

Plusieurs options d’affichage seront proposées avec des dalles IPS 120 Hz ou OLED pour le modèle 16 pouces, des options tactiles et une fonction HP SureView pour limiter l’angle de vision de l’écran afin de préserver la confidentialité des données en public.

On retrouvera donc à bord des puces « optimisées » pour l’IA, maitre mot du marketing actuel des vendeurs de PC. Le clavier arborera la petite touche Copilot de Microsoft et des fonctions supplémentaires tenant compte des capacités de calcul des NPU embarqués dans les processeurs. La gestion des fonctions de vidéoconférence sera ainsi améliorée. La webcam 5 mégapixels pourra s’appuyer sur les NPU pour optimiser l’image, flouter ou remplacer l’arrière, suivre votre visage ou cadrer l’image. La capture du son se fera en éliminant les bruits ambiants… Bref tout  ce qui se faisait déjà avant mais qui se fera aujourd’hui avec le NPU embarqué par les nouveaux processeurs Intel Core Ultra d’Intel et Ryzen Pro d’AMD.

C’est ce qui m’amuse le plus dans ces annonces où l’IA est mise en avant… Ces fonctions de vidéoconférence ne changent pas vraiment de capacité mais sont justes traitées autrement. Comme si l’utilisateur en pleine réunion allait vraiment profiter des ressources libérées par le NPU de ces nouvelles puces pour s’engager dans des calculs lourds tout en discutant avec ses collègues ou ses clients… 

Ces puces Intel et AMD seront entourées d’un maximum de 64 Go de mémoire vive DDR5 et 2 To de stockage NVMe PCIe Gen4 x4. Une option permettant d’embarquer un circuit graphique Nvidia RTX A500 sera également disponible. On retrouvera une connectique assez classique avec deux Thunderbolt 4 pour les versions Intel et USB4 pour les machines AMD. Deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0b et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un capteur d’empreintes, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un module 4G LTE ou 5G optionnel.

Pas de prix pour le moment.

Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ)

26 mars 2024 à 13:14

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Mise à jour du 26/03/2024 : Comme anticipé, le SZBOX FN60G est désormais également disponible ailleurs avec le Topton FN60G… On ne peut pas dire que ces marques fassent de gros efforts pour cacher leur inspiration. Le prix n’est toujours pas très pertinent. 

Billet d’origine du 9/04/2024 : Si l’inspiration du SZBOX FN60G est assez clairement à aller chercher du côté d’Apple, le PC se différencie facilement par une évolutivité sans complexe. La machine propose un châssis  de 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm d’épaisseur qui lui permet d’embarquer un socket LGA1700. De quoi accueillir des puces Intel Core de 12e, 13e et 14e Gen dans un TDP maximum de 100 watts.

Cette évolutivité permise par la carte mère intéressera ceux à la recherche d’une solution souple et pouvant s’adapter à différents cas de figure. Même si, d’un autre côté, le SZBOX FN60G fait appel à un circuit graphique externe mais… mobile. Ainsi la carte mère semble livrée avec un circuit graphique intégré avec quatre solutions proposées. On aura au choix et par ordre croissant de performances, un AMD Radeon RX 500 4 Go, un Intel ARC A380 6 Go, un AMD Radeon RX 6600M 8 Go ou une solution Nvidia RTX 4060 8 Go. Cette option là ne semble pas être interchangeable, si le constructeur avait utilisé des puces montées sur des solutions MXM ou autre pouvant être modifiées, il en aurait fait la publicité. 

L’ensemble est refroidi évidemment activement avec l’emploi d’une distribution de 8 caloducs distribués par groupes de 4 pour la partie graphique et le processeur. Ces éléments transporteront la chaleur émise par ces composants jusqu’à des ailettes refroidies par une circulation d’air ventilée repoussant la chaleur par les minuscules petits trous sur les côtés. Une solution très classique qui ne dit rien de son silence de fonctionnement. Le boitier embarque également une alimentation externe de type GaN en 20 volts. Avec 2.5 lites de volume, le SZBOX FN60G pourrait ne pas être une bonne affaire d’un point de vue… acoustique.

Autour de cette base on retrouvera deux slots SODIMM de DDR5 et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour pousser 64 Go de mémoire vive et jusqu’à 8 To de stockage NVMe. Il ne semble pas y avoir de baie 2.5″ dans le châssis.

La connectique propose deux ports USB Type-C 3.2 Gen 2 avec DisplayPort, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0 Type A, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et des sorties vidéos HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4 distribuées par paires. L’engin pourra afficher sur 5 écrans en parrallèle en utilisant le DisplayPort d’un USB Type-C et ses sorties vidéo.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX200 est également intégré avec, je suppose un support d’antennes positionnés sur la partie haute de la connectique arrière qui doit être en plastique argenté.

On se souvient que la marque SZBOX n’est pas un fabricant, elle ne fait que proposer des produits issus de différents catalogues de constructeurs tiers. Il est donc possible que l’on découvre ce SZBOX FN60G au détour d’autres pages, à différents tarifs et avec des présentations plus détaillées. Pour le moment sur AliExpress on a l’impression de voir que la vente de ce produit est faite par des poulets sans tête. Les machines sont étalées pages après pages avec zéro info sur le circuit graphique embarqué.

Les Barebones sont livrés sans processeur, mémoire ni stockage mais à différents prix sans préciser quel circuit graphique est intégré… Ce qui laisse clairement perplexe. Comme si le SZBOX FN60G était apparu sur les pages de la marque comme une référence disponible et que les revendeurs l’avaient affiché sans réfléchir ni prendre en compte ses particularités. Autrement dit, pour le moment il est surtout urgent d’attendre qu’un revendeur compétent s’intéresse au produit. Voir qu’une autre marque distribue le même engin avec des éléments techniques plus aboutis.

On le trouve entre 675€ et 880€ avec de 0 à 250€ de frais de port… sans plus d’informations techniques. Ce qui n’est clairement pas un début très encourageant… En comptant sur le prix du processeur, de la mémoire vive et du stockage, la note sera au final extrêmement salée. Il est probablement nécessaire de voir un peu comment les entrailles de l’engin sont construites, l’état de la carte mère et de la ventilation, avant d’investir une somme pareille. J’ai demandé des infos à SZBOX ainsi qu’à d’autres contacts sur cette machine.

Source : AndroidPC

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel

11 mars 2024 à 09:57

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Les portables SecureBook ne sont pas les machines de monsieur et madame tout le monde. D’ailleurs, même si ils étaient mis en vente pour le grand public, personne n’en voudrait. Il s’agit d’un de ces nombreux produits destinés au marché carcéral américain. Des produits que l’on reconnait facilement parce qu’ils sont… transparents.

Un magnétophone transparent, sans fonction d’enregistrement

L’administration US juge plus pratique de forcer des fabricants spécialisés à proposer des produits employant des plastiques transparents plutôt que d’implanter des yeux à rayons X aux gardiens. Voir au travers d’un de ces engins permet de voir si aucun produit illégal y transite. Cela permet également de voir la  différence entre les machines. Le magnétophone ci dessus existe en deux versions. La première en plastique classique avec une possibilité d’enregistrer. La seconde en plastique transparent sans bouton Record. En enlevant cette fonction, on est sur que la voix d’un détenu ne puisse pas sortir sans être contrôlée par l’administration. Eviter que des ordres directs d’un chef mafieux à ses hommes puissent être donnés. Cela permet également de créer un marché spécifique, facile à identifier, de produits qui ont le droit d’être vendus et utilisés en prison. Au passage, les détenus qui souhaitent ces produits sont forcés de les acheter au prix fort au système pénitentiaire… De nombreux produits « transparents » sont ainsi proposés à ce public captif : téléviseurs, liseuses, lecteur de CD, casques audio, radios… et même machines à écrire.

Une radio transparente

Tout ces appareils sont collectionnés, certains apprécient leur design transparent et si ils n’ont pas envie de s’en servir, ils aiment apercevoir les entrailles de ces machines. Si la justice US a décidé de cette transparence, c’est évidemment pour des raisons de sécurité et de contrebande. Mais pour d’autres, cela provoque sans doute une certaine émotion esthétique.

Les SecureBook : des ordinateurs portables pas comme les autres

Evidemment, l’informatique est au programme. Beaucoup de détenus essayent de passer des diplômes pendant leur incarcération et y parviennent grâce à des programmes d’enseignement spécifiques mais également des cours « classiques ». Ces cours étant devenus dématérialisés pour la plupart, il leur faut un outil informatique. C’est là que les « SecureBook » entrent en action.

Cette gamme d’ordinateurs portables a été pensée de A à Z pour être sécurisée. Le BIOS est protégé, la machine n’offre pas de liaison vers l’extérieur, elle embarque un matériel un peu vieillot qui se justifie amplement par les usages limités qu’elle est censée octroyer. Sa connectique est ultra limitée avec aucun port USB, sa mémoire est soudée et… l’engin n’avait pas de stockage interne. Il n’est pas vraiment question que ce SecureBook puisse être volé et atterrisse dans une cellule non prévue pour son usage. Il n’est donc possible de s’en servir que sur un dock fixé dans un lieu identifié. Personne ne voudrait évidemment d’un engin pareil. D’autant que ces engins sont vendus probablement au prix d’un portable haut de gamme  aux détenus.

Il y a peu, un de ces SecureBook 5 s’est retrouvé dans la nature. Un internaute l’a acheté sur Ebay et s’est pris au jeu de le hacker. Un challenge intéressant puisque le constructeur a tout fait pour le rendre impénétrable. Son BIOS, par exemple, avait la capacité de se remettre « par défaut » à chaque démarrage. Empêchant ainsi d’altérer sa séquence de démarrage. Son absence de stockage était également un gros challenge et le fait que l’engin n’ait aucune connectique classique un véritable casse tête. Cependant, @zephray_wenting est parvenu à ses fins. Il a d’abord été nécessaire de trouver le mot de passe du BIOS puis de remplacer la puce physique de celui-ci  à chaud1. Il a ainsi pu modifier la machine de manière à lui faire conserver ses réglages en mémoire. Il a également fallu souder un hub USB sur l’engin et trouver un disque dur compatible. Une liste limitée de modèles spécifiques agréés par le BIOS étant obligatoire.

Le Hub USB soudé sur la carte mère

Tout cela a été documenté sur un long thread sur Twitter qui n’est plus accessible car son auteur a depuis limité l’accès à son compte… mais cela a été sauvegardé par une de ces applications en ligne qui permettent de faire apparaitre les Threads sur une longue suite de posts2. On y retrouve l’ensemble des processus mis en œuvre qui a permis au final d’installer une distribution Linux Ubuntu MATE sur la machine (et de jouer à FreeDOOM).

Des conséquences désastreuses

Même si au bout du compte le résultat n’est pas accessible à un prisonnier quel qu’il soit, le hack a semble t-il alerté les autorités US. Plus de 1200 machines ont ainsi été reprises à des prisonniers US. Ce qui va mettre évidemment en péril les efforts éducatifs de ceux-ci. Les étudiants ne pourront plus forcément poursuivre leurs travaux de manière aussi facile qu’avant et surtout le calendrier d’études tombe assez mal à cette période puisque les étudiants doivent rendre leurs travaux à cette période.

Cette réaction des prisons américaines est assez compréhensible si on suit leur logique. Je ne pense pas qu’ils aient peur qu’un prisonnier US puisse procéder aux longues expérimentations réalisées par notre internaute hacker. Mais tout simplement que des groupes externes fassent appels à des hackers hors de prison pour leur modifier des SecureBook de la même manière. Afin que ces machines puissent utiliser un système d’exploitation complet, ce qui est interdit en prison. Il ne suffirait plus alors qu’a introduire une de ces machines pour remplacer un ordinateur intact et permettre à un prisonnier des usages totalement proscrits par la justice US. 

@zephray_wenting s’est dit désolé des conséquences de son hack et surtout de sa publication. Si il avait su la tournure des évènements, il ne l’aurait pas rendu public. Les risques sont assez lourds, en plus d’avoir procédé à la confiscation des machines, avec parfois un enfermement à l’isolement du prisonnier pour le faire, les SecureBook pourraient ne pas être rendus aux prisonniers ou être restitués altérés. Les stockages pouvant être effacés ou remplacés par d’autres, ce qui amènerait à réduire à néant le travail de ces étudiants.

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel © MiniMachines.net. 2024.

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5

11 mars 2024 à 15:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On se souvient du HatDrive! présenté en novembre 2023, cette extension au format HAT a été une des premières à proposer d’exploiter un SSD M.2 NVMe PCIe sur un Raspberry Pi 5. La marque pouruit son travail autour de ce concept et propose 5 nouvelles cartes dans le même esprit.

Orientées autour du stockage mais également de cartes d’extension AI ou de connexion réseau, ces nouvelles extensions PineBerry proposent une gamme très complète de produits. 

On retrouve donc dans ce listing :

  • La HatNET! 2.5G qui est une extension Ethernet 2.5 Gigabit pour Raspberry Pi 5 construite autour d’un chipset Realtek RTL8125BG. La a carte propose un port Ethernet avec des témoins d’activité et propose une adresse MAC fixe. 
  • La HatDrive! NET 1G employant à la fois un chipset Realtek RTL8111H pour un Ethernet Gigabit et un port M.2 NVMe pour ajouter un SSD 2230 ou 2242. La partie stockage est pilotée par une solution Asmedia PCIe Gen 2 qui ne prend pas en charge pour le moment la possibilité de démarrer la solution Pi sur le stockage NVMe embarqué.

  • La HatDrive! AI avec deux ports M.2 NVMe PCIe. Le premier offrant une possibilité de monter un SSD 2230 ou 2242 toujours sous chipset ASMedia incompatible avec un boot et le second un module M.2 de votre choix. Typiquement une solution AI comme un TPU Coral Edge de Google.

  • La HatDrive! Dual qui propose du RAID-1 avec deux ports M.2 PCIe pour des unités 2230 et 2242.

  • La HatBRICK! Commander qui permet de monter deux HAT nécessitant un connecteur PCIe FPC toujours grâce à une puce ASMedia. L’idée étant de pouvoir monter des cartes en cascade. Dance cet usage, une alimentation des cartes en 5 volts est proposée pour pouvoir supporter différents montages.

HatDrive! 2023 / HatDrive 2024 V2

Au passage, PineBerry fait évoluer sa carte d’origine avec une version plus « aérée » qui offre une encoche dans le PCB pour permettre une exploitation plus facile des connecteurs MPI CSI et DSI. Toutes ces options PineBerry sont intéressantes pour conserver un montage compact autour du format de base des Raspberry Pi 5.

Touts ces cartes sont en précommande chez Pineberrypi.com

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

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