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Reçu aujourd’hui — 16 juillet 2025Actualités numériques

☕️ Orange Business décroche la qualification SecNumCloud pour son offre IaaS

16 juillet 2025 à 14:38

Orange Business, division services numériques de l’opérateur éponyme, a annoncé mercredi 16 juillet l’obtention de la qualification SecNumCloud pour son offre d’infrastructure as a service (IaaS) « Cloud Avenue SecNum ».

« Conçue avec une architecture modulaire et une approche « as a service », la plateforme permet aux utilisateurs d’accroître leur autonomie et leur maîtrise technologique. Elle intègre nativement des mesures de sécurité telles que le chiffrement, la gestion des clés, l’isolation réseau et le contrôle d’accès, tout en assurant une traçabilité exhaustive des actions et la sécurité physique, environnementale et opérationnelle », revendique l’entreprise dans un communiqué.

La plateforme « SecNum » est déployée et opérée depuis le data center dont dispose l’opérateur à Grenoble, et « gérée par nos équipes françaises ». D’un point de vue commercial, elle s’intègre dans la gamme plus large des offres Cloud Avenue d’Orange Business, qui vise le monde des entreprises au sens large en s’appuyant sur des infrastructures européennes.

Orange Business rejoint ainsi le cercle relativement fermé des opérateurs cloud labellisés SecNumCloud, alors même que cette qualification, centrée sur la sécurité, revient régulièrement dans le débat public comme un marqueur de souveraineté numérique, même si ça n’est pas sa raison d’être.

Au 30 juin 2025, huit acteurs français pouvaient se revendiquer de la qualification SecNumCloud attribuée par l’ANSSI après audit de leurs offres. Orange Business devient le neuvième nom de la liste, en attendant que d’autres professionnels du secteur bouclent le processus de certification, à l’image de Scaleway. Bleu, le « cloud de confiance » d’Orange et Capgemini basé sur des solutions Microsoft (Azure et 365) est également engagé dans la démarche, avec un jalon J0 déjà validé, tout comme son concurrent S3ns, avec Thales et Google à la manœuvre.

L’offre « Cloud Avenue SecNum » d’Orange Business complètera bientôt cette liste, arrêtée au 30 juin dernier (source)

☕️ Orange Business décroche la qualification SecNumCloud pour son offre IaaS

16 juillet 2025 à 14:38

Orange Business, division services numériques de l’opérateur éponyme, a annoncé mercredi 16 juillet l’obtention de la qualification SecNumCloud pour son offre d’infrastructure as a service (IaaS) « Cloud Avenue SecNum ».

« Conçue avec une architecture modulaire et une approche « as a service », la plateforme permet aux utilisateurs d’accroître leur autonomie et leur maîtrise technologique. Elle intègre nativement des mesures de sécurité telles que le chiffrement, la gestion des clés, l’isolation réseau et le contrôle d’accès, tout en assurant une traçabilité exhaustive des actions et la sécurité physique, environnementale et opérationnelle », revendique l’entreprise dans un communiqué.

La plateforme « SecNum » est déployée et opérée depuis le data center dont dispose l’opérateur à Grenoble, et « gérée par nos équipes françaises ». D’un point de vue commercial, elle s’intègre dans la gamme plus large des offres Cloud Avenue d’Orange Business, qui vise le monde des entreprises au sens large en s’appuyant sur des infrastructures européennes.

Orange Business rejoint ainsi le cercle relativement fermé des opérateurs cloud labellisés SecNumCloud, alors même que cette qualification, centrée sur la sécurité, revient régulièrement dans le débat public comme un marqueur de souveraineté numérique, même si ça n’est pas sa raison d’être.

Au 30 juin 2025, huit acteurs français pouvaient se revendiquer de la qualification SecNumCloud attribuée par l’ANSSI après audit de leurs offres. Orange Business devient le neuvième nom de la liste, en attendant que d’autres professionnels du secteur bouclent le processus de certification, à l’image de Scaleway. Bleu, le « cloud de confiance » d’Orange et Capgemini basé sur des solutions Microsoft (Azure et 365) est également engagé dans la démarche, avec un jalon J0 déjà validé, tout comme son concurrent S3ns, avec Thales et Google à la manœuvre.

L’offre « Cloud Avenue SecNum » d’Orange Business complètera bientôt cette liste, arrêtée au 30 juin dernier (source)

More AMD FidelityFX Super Resolution 4 Improvements Land For Open-Source Driver

16 juillet 2025 à 14:10
It's a very busy week for the open-source OpenGL and Vulkan drivers leading up to the Mesa 25.2 code branching. On top of RADV ray-tracing improvements, Vulkan 1.2 conformance for Kepler GPUs, Xe3 Panther Lake graphics enabled by default, and many other last minute changes, over the past week has also been a push getting more AMD FidelityFX Super Resolution 4 "FSR 4" improvements merged for the Radeon RADV driver...

[Bon plan] Intel Core Ultra 7 265KF + CM MSI B860 WiFi + 32Go de DDR5-6000 à 529,99€

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Seagate's 30TB HAMR Drives Hit Market for $600

Par :msmash
16 juillet 2025 à 14:40
Seagate has released its first heat-assisted magnetic recording hard drives for individual buyers, marking the commercial debut of technology the company has developed for more than two decades. The 30TB IronWolf Pro and Exos M drives cost $600, while 28TB models are priced at $570. The drives use HAMR technology, which uses tiny lasers to heat and expand drive platter sections within nanoseconds to write data at higher densities. Seagate announced delivery of HAMR drives up to 36TB to datacenter customers in late 2024. The consumer models use conventional magnetic recording technology and are built on Seagate's Mosaic 3+ platform, achieving areal densities of 3TB per disk. Western Digital plans to release its first HAMR drives in 2027, though it has reached 32TB capacity using shingled magnetic recording. Toshiba will sample HAMR drives for testing in 2025 but has not announced public availability dates.

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SFR lance une « Box 5G avec TV » et une « RED Box 5G » en alternative à la fibre

16 juillet 2025 à 13:18
Radio, someone still loves you
SFR lance une « Box 5G avec TV » et une « RED Box 5G » en alternative à la fibre

SFR muscle son jeu dans le domaine de l’accès à Internet résidentiel via les réseaux mobiles. L’opérateur au carré rouge lance en effet une offre « triple play » basée sur sa Box 5G, incluant donc l’accès à la TV, ainsi qu’une formule plus abordable sous les couleurs de sa marque low cost, RED by SFR.

La 5G est désormais proposée comme une alternative à l’ADSL ou à la fibre pour l’accès à Internet chez les quatre principaux opérateurs grand public français. Chez SFR, qui commercialise depuis août 2024 sa Box 5G, la formule s’enrichit désormais d’une possibilité d’appels illimités vers les fixes et les mobiles en France et départements d’outre-mer, ainsi que d’un bouquet de 160 chaînes de TV, accessibles au travers d’un décodeur dédié.

Un triple play en 5G

Baptisée « SFR Box 5G avec TV », la formule reprend donc tous les attributs d’un forfait triple play, mais sans qu’une intervention à domicile ou un tirage de ligne soit nécessaire. « L’offre SFR Box 5G avec TV est une alternative aux offres Fibre et s’adapte aux éventuelles contraintes des foyers pour leur fournir la meilleure qualité de service possible et leur laisser le choix de la technologie Très Haut Débit », vante l’opérateur dans un communiqué.

En pratique, la formule est facturée 44,99 euros par mois, sans engagement. La principale différence avec la formule Box 5G standard réside dans la fourniture d’un décodeur Connect TV (sous Android TV), qui assure donc l’affichage du bouquet de chaînes directement sur l’écran du salon. L’offre Box 5G, toujours disponible à 39,99 euros par mois, offre elle aussi 160 chaînes de télévision, mais uniquement au travers de l’application mobile dédiée de l’opérateur.

Si l’on écarte l’ajout de ce décodeur, l’offre Box 5G avec TV reprend pour le reste l’essentiel du forfait déjà commercialisé depuis près d’un an, à savoir une connexion censée pouvoir atteindre 1,1 Gb/s en téléchargement et jusqu’à 150 Mb/ en émission, avec une box compatible Wi-Fi 6 munie de trois ports Ethernet à 1 Gb/s.

Les frais d’ouverture de service sont fixés à 19 euros (prélevés sur la première facture) et il en coûtera également 19 euros de lancer une demande de résiliation. SFR ne fixe aucune restriction d’usage liée à la télévision, opérée comme un service managé sur son réseau. Concernant l’accès à Internet, l’opérateur reprend la traditionnelle notion de fair use déjà en vigueur sur l’offre Box 5G sans TV :

« En cas d’usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou
téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, le client sera notifié par SMS ou email de son usage déraisonnable. En cas de récidive suite à cette notification, le client verra son débit réduit jusqu’à la prochaine date de facturation.
 »

La combinaison de forfaits fixes ou mobiles au sein d’un même foyer, appelée SFR Multi, permet d’espérer jusqu’à 8 euros de réduction par mois, tandis que l’opérateur intègre à son offre six mois d’accès gratuit à Prime Video, Netflix ou Disney+.

Le bouquet de streaming choisi n’est offert que pendant six mois

Avant de souscrire l’offre, il faudra toutefois vérifier que l’adresse de son foyer est éligible, c’est-à-dire considérée comme suffisamment bien couverte en 5G.

RED by SFR a aussi sa Box 5G

En parallèle des deux forfaits aux couleurs du carré rouge, l’opérateur introduit une version plus accessible de son offre, avec le lancement de la RED Box 5G. On retrouve des débits identiques (1,1 Gb/s en montant, 150 Mb/s en descendant), mais avec un forfait affiché cette fois à 29,99 euros par mois, toujours sans engagement. Cette fois, les appels illimités ne sont cependant pas inclus : ils exigent la souscription d’une option à 5 euros par mois. RED by SFR applique par ailleurs aussi 19 euros de frais d’ouverture de ligne, et des frais de résiliation portés à 29 euros.

Ici, les conditions d’éligibilité sont moins strictes, puisque l’offre fonctionne également dans les zones couvertes en 4G.

SFR Box 5G face à la concurrence

Rappelons qu’en face, la Box 5G de Free – fabriquée par Nokia, modèle FastMile 5G – dispose d’un port Ethernet à 2,5 Gb/s (on vous a récemment proposé un dossier sur comment passer à un réseau local à 2,5 Gb/s), de deux autres à 1 Gb/s et d’un port USB 3.1 Type-C. La Box 5G est annoncée à 39,99 euros par mois, sans engagement, avec une remise de 10 euros par mois la première année. Les clients Box 5G peuvent également profiter de Free Family sur le mobile : un Forfait 2 € à 0 euro par mois ou jusqu’à 4 Forfaits Free 5G à 9,99 € euros par mois pendant 1 an, puis 15,99 euros (au lieu de 19,99 euros). Il faut enfin ajouter des frais de mise en service de 29 euros et des frais de résiliation de 19 euros au moment de partir.

La 5G Box de Bouygues Telecom est pour rappel Wi-Fi 6 avec des débits maximums de 1,1 Gb/s et 58 Mb/s respectivement. Elle est proposée à 40,99 euros par mois sans engagement, ou 44,99 euros avec « plus de 180 chaînes et 30 replays sur TV grâce à la clé B.tv ».

Chez Orange, la 5G+ Home est à 42,99 euros par mois (sans engagement), avec du Wi-Fi 6 et un débit descendant de 1 Gb/s (Orange ne précise pas le débit montant). Là aussi, la TV est en supplément : « plus de 100 chaînes de la TV d’Orange sur ordinateur, tablette ou mobile avec l’appli TV. En option sur téléviseur avec la Clé TV ou avec l’option TV d’Orange sur TV Connectée, à 5 euros par mois chacune ».

Économie de guerre : la France veut devenir le plus grand vivier de talents cyber d’Europe

16 juillet 2025 à 13:48
OTAN que faire se peut
Économie de guerre : la France veut devenir le plus grand vivier de talents cyber d’Europe

La France vient de mettre à jour sa Revue nationale stratégique à l’horizon 2030. En 2022, quelques mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, elle évoquait « une économie concourant à l’esprit de défense ». Elle parle désormais d’ « une économie qui se prépare à la guerre », notamment via le renforcement des capacités cyber et de lutte contre la désinformation.

Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a mis en ligne ce 14 juillet la Revue nationale stratégique (RNS) 2025. Elle complète et actualise la précédente RNS, publiée en novembre 2022 et qui, relève Le Monde, « avait été effectuée dans la précipitation au début de la guerre en Ukraine ».

En 2022, Emmanuel Macron concluait la présentation de la RNS par ces mots : « Je veux qu’en 2030, la France ait conforté son rôle de puissance d’équilibres, unie, rayonnante, influente, moteur de l’autonomie européenne et qui assume ses responsabilités en contribuant, en partenaire fiable et solidaire, à la préservation de mécanismes multilatéraux fondés sur le droit international. »

Signe du changement de ton, et de perspectives, la plaquette de présentation de la RNS 2025 avance de son côté que « d’ici 2030, la principale menace pour la France et les pays européens est désormais celle d’une guerre ouverte contre le cœur de l’Europe, impliquant un engagement majeur de nos armées en dehors du territoire national qui s’accompagnerait, en parallèle, d’une augmentation massive des attaques hybrides sur notre sol et contre nos intérêts dans le monde ».

Ce qu’elle justifie au motif que « depuis le début de la guerre d’agression qu’elle mène en Ukraine, la Russie a multiplié les actions hostiles d’intimidation, les cyberattaques, les sabotages, l’espionnage, les manipulations d’informations à l’encontre de la France et de ses partenaires européens », et que « la menace russe est désormais sans équivalent pour nos intérêts et ceux de nos alliés et partenaires ».

« Jamais, depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée », avait affirmé, à deux reprises selon Le Monde, Emmanuel Macron devant un parterre de hauts gradés et de fonctionnaires du ministère des Armées ce 13 juillet, avant d’ajouter : « pour être libres dans ce monde, il faut être craint et, pour être craint, il faut être puissant ». Ce pourquoi le budget des Armées, qui était de 32 milliards en 2017, et de 50,5 milliards d’euros aujourd’hui, devrait atteindre 64 milliards d’euros à la fin de son mandat.

Une arsenalisation de l’alimentation, l’énergie, l’eau, et une France à+ 4°

Dans sa RNS 2025, le SGDSN évoque également « le recentrage américain sur l’Indopacifique » et « la possibilité d’un soutien américain fortement réduit[e] ». Il souligne aussi que « l’OTAN reste la seule organisation en mesure de faire face collectivement à un conflit majeur sur le continent ».


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SFR lance une « Box 5G avec TV » et une « RED Box 5G » en alternative à la fibre

16 juillet 2025 à 13:18
Radio, someone still loves you
SFR lance une « Box 5G avec TV » et une « RED Box 5G » en alternative à la fibre

SFR muscle son jeu dans le domaine de l’accès à Internet résidentiel via les réseaux mobiles. L’opérateur au carré rouge lance en effet une offre « triple play » basée sur sa Box 5G, incluant donc l’accès à la TV, ainsi qu’une formule plus abordable sous les couleurs de sa marque low cost, RED by SFR.

La 5G est désormais proposée comme une alternative à l’ADSL ou à la fibre pour l’accès à Internet chez les quatre principaux opérateurs grand public français. Chez SFR, qui commercialise depuis août 2024 sa Box 5G, la formule s’enrichit désormais d’une possibilité d’appels illimités vers les fixes et les mobiles en France et départements d’outre-mer, ainsi que d’un bouquet de 160 chaînes de TV, accessibles au travers d’un décodeur dédié.

Un triple play en 5G

Baptisée « SFR Box 5G avec TV », la formule reprend donc tous les attributs d’un forfait triple play, mais sans qu’une intervention à domicile ou un tirage de ligne soit nécessaire. « L’offre SFR Box 5G avec TV est une alternative aux offres Fibre et s’adapte aux éventuelles contraintes des foyers pour leur fournir la meilleure qualité de service possible et leur laisser le choix de la technologie Très Haut Débit », vante l’opérateur dans un communiqué.

En pratique, la formule est facturée 44,99 euros par mois, sans engagement. La principale différence avec la formule Box 5G standard réside dans la fourniture d’un décodeur Connect TV (sous Android TV), qui assure donc l’affichage du bouquet de chaînes directement sur l’écran du salon. L’offre Box 5G, toujours disponible à 39,99 euros par mois, offre elle aussi 160 chaînes de télévision, mais uniquement au travers de l’application mobile dédiée de l’opérateur.

Si l’on écarte l’ajout de ce décodeur, l’offre Box 5G avec TV reprend pour le reste l’essentiel du forfait déjà commercialisé depuis près d’un an, à savoir une connexion censée pouvoir atteindre 1,1 Gb/s en téléchargement et jusqu’à 150 Mb/ en émission, avec une box compatible Wi-Fi 6 munie de trois ports Ethernet à 1 Gb/s.

Les frais d’ouverture de service sont fixés à 19 euros (prélevés sur la première facture) et il en coûtera également 19 euros de lancer une demande de résiliation. SFR ne fixe aucune restriction d’usage liée à la télévision, opérée comme un service managé sur son réseau. Concernant l’accès à Internet, l’opérateur reprend la traditionnelle notion de fair use déjà en vigueur sur l’offre Box 5G sans TV :

« En cas d’usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou
téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, le client sera notifié par SMS ou email de son usage déraisonnable. En cas de récidive suite à cette notification, le client verra son débit réduit jusqu’à la prochaine date de facturation.
 »

La combinaison de forfaits fixes ou mobiles au sein d’un même foyer, appelée SFR Multi, permet d’espérer jusqu’à 8 euros de réduction par mois, tandis que l’opérateur intègre à son offre six mois d’accès gratuit à Prime Video, Netflix ou Disney+.

Le bouquet de streaming choisi n’est offert que pendant six mois

Avant de souscrire l’offre, il faudra toutefois vérifier que l’adresse de son foyer est éligible, c’est-à-dire considérée comme suffisamment bien couverte en 5G.

RED by SFR a aussi sa Box 5G

En parallèle des deux forfaits aux couleurs du carré rouge, l’opérateur introduit une version plus accessible de son offre, avec le lancement de la RED Box 5G. On retrouve des débits identiques (1,1 Gb/s en montant, 150 Mb/s en descendant), mais avec un forfait affiché cette fois à 29,99 euros par mois, toujours sans engagement. Cette fois, les appels illimités ne sont cependant pas inclus : ils exigent la souscription d’une option à 5 euros par mois. RED by SFR applique par ailleurs aussi 19 euros de frais d’ouverture de ligne, et des frais de résiliation portés à 29 euros.

Ici, les conditions d’éligibilité sont moins strictes, puisque l’offre fonctionne également dans les zones couvertes en 4G.

SFR Box 5G face à la concurrence

Rappelons qu’en face, la Box 5G de Free – fabriquée par Nokia, modèle FastMile 5G – dispose d’un port Ethernet à 2,5 Gb/s (on vous a récemment proposé un dossier sur comment passer à un réseau local à 2,5 Gb/s), de deux autres à 1 Gb/s et d’un port USB 3.1 Type-C. La Box 5G est annoncée à 39,99 euros par mois, sans engagement, avec une remise de 10 euros par mois la première année. Les clients Box 5G peuvent également profiter de Free Family sur le mobile : un Forfait 2 € à 0 euro par mois ou jusqu’à 4 Forfaits Free 5G à 9,99 € euros par mois pendant 1 an, puis 15,99 euros (au lieu de 19,99 euros). Il faut enfin ajouter des frais de mise en service de 29 euros et des frais de résiliation de 19 euros au moment de partir.

La 5G Box de Bouygues Telecom est pour rappel Wi-Fi 6 avec des débits maximums de 1,1 Gb/s et 58 Mb/s respectivement. Elle est proposée à 40,99 euros par mois sans engagement, ou 44,99 euros avec « plus de 180 chaînes et 30 replays sur TV grâce à la clé B.tv ».

Chez Orange, la 5G+ Home est à 42,99 euros par mois (sans engagement), avec du Wi-Fi 6 et un débit descendant de 1 Gb/s (Orange ne précise pas le débit montant). Là aussi, la TV est en supplément : « plus de 100 chaînes de la TV d’Orange sur ordinateur, tablette ou mobile avec l’appli TV. En option sur téléviseur avec la Clé TV ou avec l’option TV d’Orange sur TV Connectée, à 5 euros par mois chacune ».

The Secret To Better Airplane Navigation Could Be Inside the Earth's Crust

Par :msmash
16 juillet 2025 à 14:00
Airbus's Silicon Valley innovation center Acubed and Google spinout SandboxAQ have successfully tested a quantum-sensing navigation device as an alternative to GPS during 150 hours of flights across the continental United States. The toaster-sized MagNav device uses quantum physics to measure unique magnetic signatures in Earth's crust [non-paywalled, syndicated link], with an AI algorithm matching those signatures to exact locations. The technology achieved Federal Aviation Administration requirements by pinpointing aircraft location within two nautical miles 100% of the time and within 550 meters 64% of the time. SandboxAQ CEO Jack Hidary called it "the first novel absolute navigation system to our knowledge in the last 50 years." The analog system cannot be jammed or spoofed like GPS, which faces increasing tampering in the Middle East and around Ukraine and Russia.

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Operese : un outil simple de transfert de Windows vers linux

16 juillet 2025 à 13:53

Développé par un certain Technoporg, Operese est un outil qui se démarque par sa simplicité et dont l’objectif assumé est de permettre à un utilisateur de Windows de basculer sous linux.

Et pour y parvenir, Operese occupe le terrain. Il ne s’agit pas d’un logiciel qui permet de préparer une clé USB a booter ou d’une distribution facile a « prendre en main ». Non l’approche est plus simple et directe. Operese est un outil Windows. Il s’installe comme n’importe quelle application Windows et permet ensuite de faire la transition vers Linux.

La vidéo en introduction du billet montre l’opération à partir de 4’17 : on voit un bureau sous Windows 10 avec un navigateur qui va télécharger une application comme l’utilisateur le ferait pour des dizaines d’autres. L’application « pèse » plus de 5 Go et une fois téléchargée sous format .ZIP, l’utilisateur doit alors la décompresser. Une fois cette étape passée, il peut installer Operese de manière tout à fait classique. Le temps d’installation est long, la taille du fichier y est pour quelque chose, mais on y vient à bout au mout d’un moment. Il ne reste plus alors qu’à suivre un guide pas à pas pour profiter de ses services.

On lance le logiciel qui va exécuter toutes les tâches de migration pour vous. Plusieurs alertes apparaissent à l’écran. Prévenant que des sauvegardes des données doivent être faites et qu’il faut avoir du temps devant soi. Une connexion internet n’est pas indispensable, mais elle est recommandée pour l’opération. Le logiciel vous invite à lancer la procédure. L’interface est fruste, c’est encore un produit en cours de développement.

Operese s’occupe alors de tout, en sous-marin. L’application installe la distribution Linux derrière Windows, partitionne au passage le stockage et vous demande ensuite de redémarrer l’engin. Dernière étape, un redémarrage de sa machine pour basculer sous Linux. Pour le moment il ne s’agit que d’une distribution Kubuntu mais le système pourrait bientôt permettre de choisir d’autres distributions.

Au redémarrage l’utilisateur découvre un système Linux prêt à l’emploi avec, heureuse surprise, le transfert de ses documents dans les répertoires idoines. Images, textes, musiques et vidéos sont accessibles directement depuis le nouveau système. C’est, à mon avis, une excellente approche du problème de la migration d’un système à l’autre. L’opération est simple, bien guidée et permet de retrouver facilement ses automatismes classiques de gestion de programmes et de documents.

Operese doit être porté en Open Source et sera finalisé dans une version plus soignée et aboutie. Le portage vers d’autres distributions que Kubuntu est un objectif à long terme de l’auteur. Si vous avez des questions, si vous voulez parler de ce projet ou simplement encourager l’auteur, vous pouvez l’encourager à l’adresse mail hello @ operese . com.

Operese : un outil simple de transfert de Windows vers linux © MiniMachines.net. 2025

Chinese Firms Rush For Nvidia Chips As US Prepares To Lift Ban

Par :BeauHD
16 juillet 2025 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Chinese firms have begun rushing to order Nvidia's H20 AI chips as the company plans to resume sales to mainland China, Reuters reports. The chip giant expects to receive US government licenses soon so that it can restart shipments of the restricted processors just days after CEO Jensen Huang met with President Donald Trump, potentially generating $15 billion to $20 billion in additional revenue this year. Nvidia said in a statement that it is filing applications with the US government to resume H20 sales and that "the US government has assured Nvidia that licenses will be granted, and Nvidia hopes to start deliveries soon." [...] The H20 chips represent Nvidia's most capable AI processors legally available in China, though they contain less computing power than versions sold elsewhere due to export restrictions imposed in 2022. Nvidia is currently banned from selling its most powerful GPUs in China. Despite these limitations, Chinese tech giants, including ByteDance and Tencent, are reportedly scrambling to place orders for the lesser chip through what sources describe as an approved list managed by Nvidia. "The Chinese market is massive, dynamic, and highly innovative, and it's also home to many AI researchers," Reuters reports Huang telling Chinese state broadcaster CCTV during his visit to Beijing, where he is scheduled to speak at a supply chain expo on Wednesday. "Therefore, it is indeed crucial for American companies to establish roots in the Chinese market." The resumption of H20 sales marks a shift in US-China technology relations after the chips were effectively banned in April with an onerous export license requirement, forcing Nvidia to take a $4.5 billion write-off for excess inventory and purchase obligations. According to Reuters, Chinese sales generated $17 billion in revenue for Nvidia in the fiscal year ending January 26, representing 13 percent of total sales. Nvidia also announced it will introduce a new "RTX Pro" chip model specifically tailored to meet regulatory rules in the Chinese market, though the company provided no details about its specifications or capabilities.

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La Razer Deathadder V4 Pro, la meilleure souris esport !

16 juillet 2025 à 11:15

Place à la nouvelle Deathadder V4 Pro de Razer, une souris haut de gamme qui s'affiche à 180 U+20AC avec son dongle 8K. Car oui, à ce prix, le bundle est presque complet. Presque ? Nous verrons dans l'article ce qu'il manque... Plutôt orientée pour les joueurs professionnels, la Deathadder V4 Pro fera aussi très bien le travail entre les mains d'un amateur à la recherche d'une souris d'exception. Car oui, c'est ce qu'elle est. On vous dit tout ici : Razer Deathadder V4 Pro ou sur la source. […]

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DeepCool passe en mode accessoires pour boitier, avec notamment un sac de transport

16 juillet 2025 à 10:30

Cela fait un petit moment que DeepCool utilise un motif avec des carrés sur ses différents produits, dont les boitiers avec des petits cubes PIXEL pour personnaliser son setup. C'est sympa, mais le style pegboard peut être bien mieux exploiter, et la marque avance désormais un accessoire bien plus intéressant : un support pour à peu près tout et n'importe quoi de pas trop gros. Un casque, une manette, un téléphone, voilà ce qui est préconisé, mais on trouvera d'autres possibilités facilement. Dénommé HB-01, ce gadget est décliné en noir et en blanc et se veut compatible avec de nombreux boitiers : MORPHEUS, CH560, CH360, CH270, CH260, CH170, CH160, et tous les dérivés PLUS et DIGITAL. […]

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8BitDo Pro 3, une grosse mise à jour pour la manette symétrique

16 juillet 2025 à 10:00

Si la gamme Ultimate a les faveurs de nombreux joueurs, la série Pro reste un incontournable chez 8BitDo avec un format symétrique plutôt délaissé par la concurrence. Et celle-ci s'offre une mise à jour énorme avec la nouvelle Pro 3 Bluetooth, une manette qui fait le plein de fonctionnalités tout en cassant les habitudes de la marque. Premier élément important, la manette s'offre désormais un dock de charge, un excellent point qui vient la placer au niveau d'une Ultimate. Ensuite, on passe désormais sur des joysticks TMR couplés à des gâchettes à effet Hall, avec ajout de boutons supplémentaires L4 et R4. Une Ultimate 2 symétrique donc ? Non, pas exactement... […]

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CHIEFTEC passe son sympathique AIO Iceberg au blanc, et c'est plus que pas mal

16 juillet 2025 à 09:30

L'an dernier, CHIEFTEC nous surprenait agréablement avec sa série Iceberg. Des kits watercooling AIO et bien pensés avec de bonnes performances, mais un design peut-être un peu austère en noir. Bonne nouvelle, ils arrivent désormais en blanc, et ça change pas de choses au premier regard ! Physiquement, l'ensemble évolue donc du noir au blanc, mais le reste ne change pas. On retrouve donc les ventilateurs chainables mécaniquement, un logo qui pivote pour le top de la pompe ou encore une vitesse de rotation de 2200 rpm pour ces ventilateurs. La série n'est pas la plus silencieux, mais elle se démarque par le prix et les bonnes performances. […]

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L’open data des décisions de justice sérieusement remis en question

16 juillet 2025 à 10:39
Fermez-moi tout ça !
L’open data des décisions de justice sérieusement remis en question

Un rapport remis au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, émet six propositions de modification des conditions de publication des décisions de justice qui sont, depuis peu, diffusées en open data. Des informations comme les noms et prénoms des personnes physiques, mais aussi les noms d’entreprises mentionnées seraient occultées.

Ce vendredi 11 juillet, le conseiller honoraire à la Cour de cassation Daniel Ludet a remis au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, son rapport sur l’open data des décisions de justice. Ce rapport, en ligne depuis le 15 juillet [PDF], remet fortement en question la diffusion de certaines informations qui permettent au public d’être informé et aux journalistes (entre autres) de faire leur travail.

Gérald Darmanin cadrait, dès sa lettre de mission, le travail du conseiller et de son équipe en leur demandant de « proposer des recommandations relatives notamment :

  • à l’occultation des informations relatives à l’identification des magistrats, personnels de greffe et plus largement tous professionnels de justice ;
  • au respect des secrets protégés par la loi dans les décisions, notamment liés à la protection d’intérêts économiques ;
  • au modèle de financement de l’open data au regard des ressources déployées. »

Rappelons que l’open data des décisions de justice est prévue depuis 2019 dans le code de l’organisation judiciaire. Ainsi, l’article 111 - 13 de ce code indique que, « sous réserve des dispositions particulières qui régissent l’accès aux décisions de justice et leur publicité, les décisions rendues par les juridictions judiciaires sont mises à la disposition du public à titre gratuit sous forme électronique ».

Un open data des décisions de justice qui se met tout juste en place

Le rapport explique que « la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018 - 2022 et de réforme pour la justice a précisé et complété cet article en prévoyant notamment que les noms et prénoms des personnes physiques mentionnées dans la décision, lorsqu’elles sont parties ou tiers, sont occultés préalablement à la mise à disposition du public ».

La Cour de cassation a été la première institution judiciaire à appliquer l’open data de ses décisions. Elle a même développé un outil de pseudonymisation utilisant le machine learning pour que les décisions publiées soient lisibles de façon intelligible tout en ne publiant pas les informations personnelles protégées dans le cadre de cette loi.

Concernant le personnel judiciaire, le rapport ajoute que « le principe de la mention du nom des magistrats et des membres du greffe est retenu. Il est toutefois prévu que, « lorsque sa divulgation est de nature à porter atteinte à la sécurité ou au respect de la vie privée de ces personnes ou de leur entourage, est également occulté tout élément permettant d’identifier les parties, les tiers, les magistrats et les membres du greffe » ». L’équipe rédactrice du rapport commente : « ainsi, un magistrat ou un membre du greffe ne peut obtenir l’occultation de son nom, notamment, que dans le cadre d’une démarche individuelle s’appuyant sur des éléments particuliers de sa situation ».

Protection des magistrats mais aussi secrets des entreprises

Mais, sans donner de contexte détaillé, elle estime qu’il existe un « climat de critiques très vives de la justice, de ses décisions et de ceux qui la servent » et évoque des « insultes et de menaces proférées le plus souvent par le canal de réseaux sociaux et visant nommément des magistrats et d’autres professionnels de justice ». Ceci expliquerait donc la volonté de modifier l’encadrement judiciaire concernant la mention des noms du personnel judiciaire.

Le rapport ne se borne pas à vouloir mieux protéger les magistrats et membres du greffe. Ainsi, il explique qu’ « avant même que les décisions des tribunaux de commerce ne rentrent dans l’open data, l’attention a été appelée par des acteurs de la justice commerciale relayés par le MEDEF et la CPME, sur les inconvénients importants, pour les entreprises, de voir des éléments « sensibles » de leur organisation et de leur fonctionnement ainsi que des secrets inhérents à leur activité ou légalement reconnus, largement accessibles, en particulier à travers les décisions rendues dans le domaine des « procédures collectives » concernant les entreprises en difficulté ».

Le rapport remet aussi en question « le principe de gratuité de la mise à disposition des décisions » en évoquant « une période de fortes contraintes pesant sur les finances publique » alors qu’ « en même temps », il fait le constat « d’activités lucratives, florissantes, d’entreprises concevant et vendant des produits dont l’élaboration tire profit de la révolution technologique permanente et dont la matière provient précisément de ces décisions de justice accessibles à tout public ».

Crescendo vers une restriction de plus en plus fort des informations publiées

L’équipe en charge du rapport fait quatre premières propositions de modification de l’article 111 - 13 au ministre de la Justice, allant crescendo vers une restriction de plus en plus fort des informations publiées. Elle préconise, dans sa première proposition, que l’article « devrait mentionner que les noms et prénoms des personnes physiques sont occultés préalablement à la mise à disposition du public » mais, dans sa deuxième proposition, elle suggère que ça soit aussi le cas pour « la dénomination sociale des sociétés mentionnées dans la décision ».

Elle ajoute même, dans sa troisième proposition que « les occultations préalables à la mise à disposition du public devraient comprendre également les adresses et les localités, les dates relatives à l’état des personnes et les chaînes de caractères directement identifiantes mentionnées dans la décision, ainsi que ses motifs lorsque la décision a été rendue en chambre du conseil ».

Sa quatrième proposition ajoute « l’occultation complémentaire de tout élément dont la divulgation est de nature à porter atteinte non seulement à la sécurité ou au respect de la vie privée de ces personnes, mais aussi au secret en matière industrielle ou commerciale lorsqu’il s’agit d’entreprises, ainsi qu’à d’autres secrets légalement protégés ».

Toutes ces informations sont pourtant importantes pour informer le public d’éventuelles condamnations d’entreprises et de connaître leur contexte.

Le rapport propose, sans le dire réellement, de tourner la page de l’open data de décisions de justice et de ne laisser accéder aux données importantes qu’aux personnes et entreprises qui s’engageraient devant la Cour de cassation à des conditions fixées par des conventions. La cinquième proposition du rapport ouvrirait l’accès de ces données à des « utilisateurs pour les besoins de leur activité professionnelle ou économique, dans le cadre de conventions, conclues avec la Cour de cassation, et qui précisent les obligations des intéressés quant aux garanties entourant la réutilisation des décisions, la diffusion de décisions à des tiers, et la préservation des secrets légalement protégés auxquels elles pourraient donner accès ».

Dans sa sixième « proposition », le rapport reconnait qu’il y a besoin que se « prolonge la réflexion, notamment, sur la nécessaire articulation du régime de délivrance des copies aux tiers avec celui de l’open data et sur l’applicabilité ou non du principe de gratuité à la mise à disposition d’utilisateurs de flux spéciaux de décisions de justice intègres ou plus intègres, d’où découlera la nécessité ou non d’une modification de la loi ».

L’open data des décisions de justice sérieusement remis en question

16 juillet 2025 à 10:39
Fermez-moi tout ça !
L’open data des décisions de justice sérieusement remis en question

Un rapport remis au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, émet six propositions de modification des conditions de publication des décisions de justice qui sont, depuis peu, diffusées en open data. Des informations comme les noms et prénoms des personnes physiques, mais aussi les noms d’entreprises mentionnées seraient occultées.

Ce vendredi 11 juillet, le conseiller honoraire à la Cour de cassation Daniel Ludet a remis au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, son rapport sur l’open data des décisions de justice. Ce rapport, en ligne depuis le 15 juillet [PDF], remet fortement en question la diffusion de certaines informations qui permettent au public d’être informé et aux journalistes (entre autres) de faire leur travail.

Gérald Darmanin cadrait, dès sa lettre de mission, le travail du conseiller et de son équipe en leur demandant de « proposer des recommandations relatives notamment :

  • à l’occultation des informations relatives à l’identification des magistrats, personnels de greffe et plus largement tous professionnels de justice ;
  • au respect des secrets protégés par la loi dans les décisions, notamment liés à la protection d’intérêts économiques ;
  • au modèle de financement de l’open data au regard des ressources déployées. »

Rappelons que l’open data des décisions de justice est prévue depuis 2019 dans le code de l’organisation judiciaire. Ainsi, l’article 111 - 13 de ce code indique que, « sous réserve des dispositions particulières qui régissent l’accès aux décisions de justice et leur publicité, les décisions rendues par les juridictions judiciaires sont mises à la disposition du public à titre gratuit sous forme électronique ».

Un open data des décisions de justice qui se met tout juste en place

Le rapport explique que « la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018 - 2022 et de réforme pour la justice a précisé et complété cet article en prévoyant notamment que les noms et prénoms des personnes physiques mentionnées dans la décision, lorsqu’elles sont parties ou tiers, sont occultés préalablement à la mise à disposition du public ».

La Cour de cassation a été la première institution judiciaire à appliquer l’open data de ses décisions. Elle a même développé un outil de pseudonymisation utilisant le machine learning pour que les décisions publiées soient lisibles de façon intelligible tout en ne publiant pas les informations personnelles protégées dans le cadre de cette loi.

Concernant le personnel judiciaire, le rapport ajoute que « le principe de la mention du nom des magistrats et des membres du greffe est retenu. Il est toutefois prévu que, « lorsque sa divulgation est de nature à porter atteinte à la sécurité ou au respect de la vie privée de ces personnes ou de leur entourage, est également occulté tout élément permettant d’identifier les parties, les tiers, les magistrats et les membres du greffe » ». L’équipe rédactrice du rapport commente : « ainsi, un magistrat ou un membre du greffe ne peut obtenir l’occultation de son nom, notamment, que dans le cadre d’une démarche individuelle s’appuyant sur des éléments particuliers de sa situation ».

Protection des magistrats mais aussi secrets des entreprises

Mais, sans donner de contexte détaillé, elle estime qu’il existe un « climat de critiques très vives de la justice, de ses décisions et de ceux qui la servent » et évoque des « insultes et de menaces proférées le plus souvent par le canal de réseaux sociaux et visant nommément des magistrats et d’autres professionnels de justice ». Ceci expliquerait donc la volonté de modifier l’encadrement judiciaire concernant la mention des noms du personnel judiciaire.

Le rapport ne se borne pas à vouloir mieux protéger les magistrats et membres du greffe. Ainsi, il explique qu’ « avant même que les décisions des tribunaux de commerce ne rentrent dans l’open data, l’attention a été appelée par des acteurs de la justice commerciale relayés par le MEDEF et la CPME, sur les inconvénients importants, pour les entreprises, de voir des éléments « sensibles » de leur organisation et de leur fonctionnement ainsi que des secrets inhérents à leur activité ou légalement reconnus, largement accessibles, en particulier à travers les décisions rendues dans le domaine des « procédures collectives » concernant les entreprises en difficulté ».

Le rapport remet aussi en question « le principe de gratuité de la mise à disposition des décisions » en évoquant « une période de fortes contraintes pesant sur les finances publique » alors qu’ « en même temps », il fait le constat « d’activités lucratives, florissantes, d’entreprises concevant et vendant des produits dont l’élaboration tire profit de la révolution technologique permanente et dont la matière provient précisément de ces décisions de justice accessibles à tout public ».

Crescendo vers une restriction de plus en plus fort des informations publiées

L’équipe en charge du rapport fait quatre premières propositions de modification de l’article 111 - 13 au ministre de la Justice, allant crescendo vers une restriction de plus en plus fort des informations publiées. Elle préconise, dans sa première proposition, que l’article « devrait mentionner que les noms et prénoms des personnes physiques sont occultés préalablement à la mise à disposition du public » mais, dans sa deuxième proposition, elle suggère que ça soit aussi le cas pour « la dénomination sociale des sociétés mentionnées dans la décision ».

Elle ajoute même, dans sa troisième proposition que « les occultations préalables à la mise à disposition du public devraient comprendre également les adresses et les localités, les dates relatives à l’état des personnes et les chaînes de caractères directement identifiantes mentionnées dans la décision, ainsi que ses motifs lorsque la décision a été rendue en chambre du conseil ».

Sa quatrième proposition ajoute « l’occultation complémentaire de tout élément dont la divulgation est de nature à porter atteinte non seulement à la sécurité ou au respect de la vie privée de ces personnes, mais aussi au secret en matière industrielle ou commerciale lorsqu’il s’agit d’entreprises, ainsi qu’à d’autres secrets légalement protégés ».

Toutes ces informations sont pourtant importantes pour informer le public d’éventuelles condamnations d’entreprises et de connaître leur contexte.

Le rapport propose, sans le dire réellement, de tourner la page de l’open data de décisions de justice et de ne laisser accéder aux données importantes qu’aux personnes et entreprises qui s’engageraient devant la Cour de cassation à des conditions fixées par des conventions. La cinquième proposition du rapport ouvrirait l’accès de ces données à des « utilisateurs pour les besoins de leur activité professionnelle ou économique, dans le cadre de conventions, conclues avec la Cour de cassation, et qui précisent les obligations des intéressés quant aux garanties entourant la réutilisation des décisions, la diffusion de décisions à des tiers, et la préservation des secrets légalement protégés auxquels elles pourraient donner accès ».

Dans sa sixième « proposition », le rapport reconnait qu’il y a besoin que se « prolonge la réflexion, notamment, sur la nécessaire articulation du régime de délivrance des copies aux tiers avec celui de l’open data et sur l’applicabilité ou non du principe de gratuité à la mise à disposition d’utilisateurs de flux spéciaux de décisions de justice intègres ou plus intègres, d’où découlera la nécessité ou non d’une modification de la loi ».

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