Vue normale
-
Hardware & Co - Actualités
- Envie de faire chanter votre coil whine ? OCCT vous le permet désormais, ainsi que d'user votre SSD !
Envie de faire chanter votre coil whine ? OCCT vous le permet désormais, ainsi que d'user votre SSD !
En ce mois d'octobre 2025, le célèbre logiciel OCCT de stress de composants PC inaugure sa version stable v15. Au programme, plusieurs nouveautés et améliorations intéressantes à noter, qui méritent bien une petite actualité !Parmi les nouveautés pures et dures, comme c'est tout de même le plus visi...
Amazon Plans To Cut As Many As 30,000 Corporate Jobs Beginning Tomorrow
Read more of this story at Slashdot.
First Shape Found That Can't Pass Through Itself
Read more of this story at Slashdot.
-
Le comptoir du hardware
- Qualcomm officialise les accélérateurs AI200 et AI250 pour centres de données
Qualcomm officialise les accélérateurs AI200 et AI250 pour centres de données
Apple Moving Ahead With Plans To Bring Ads in Maps App, Report Says
Read more of this story at Slashdot.
Ubuntu Unity In Need Of More Developers To Survive
-
Hardware & Co - Actualités
- Sony lance une nouvelle version de sa PS5 Pro en cette fin 2025, avec peu de changements cependant
Sony lance une nouvelle version de sa PS5 Pro en cette fin 2025, avec peu de changements cependant
L'information avait commencé à circuler à la fin du mois de septembre 2025 : Sony était sur le point de commercialiser une nouvelle version de sa console haut de gamme PS5 Pro. Une nouvelle révision portant la référence CFI-7121, quand le modèle originel datant de fin 2024 répondait lui au nom CFI-7...
Finnish Fertility Rate Drops by a Third Since 2010
Read more of this story at Slashdot.
Australia Sues Microsoft Over AI-linked Subscription Price Hikes
Read more of this story at Slashdot.
-
Next - Articles gratuits
- Free TV : TF1 et France Télévisions dénoncent une « méthode brutale et unilatérale »
Free TV : TF1 et France Télévisions dénoncent une « méthode brutale et unilatérale »
Quand lama fâché lui toujours faire ainsi
France Télévisions et TF1 ont dénoncé lundi le lancement « sans concertation préalable » de l’offre Free TV, qui promet un accès gratuit à 170 chaînes de télévision sur smartphone, ordinateur ou écran de TV, en échange de publicités. Les deux groupes en appellent aux pouvoirs publics et au régulateur.
Actionnaire historique de Molotov, Xavier Niel sait très bien qu’il jette un pavé dans la mare quand il relaie le lancement de l’offre de télévision Free TV, en axant son discours sur la gratuité du service. Une semaine plus tard, réponse du berger à la bergère : France Télévisions et le Groupe TF1 associent leurs voix dans un communiqué commun pour dénoncer l’initiative :
« France Télévisions et le Groupe TF1 dénoncent avec la plus grande fermeté l’initiative de Free visant à commercialiser leurs services sans aucune concertation préalable avec les éditeurs concernés. Cette méthode brutale et unilatérale témoigne d’un mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires commerciaux.
Appel aux pouvoirs publics et à l’Arcom
Free TV propose pour mémoire à tous les internautes (abonnés à Free ou non) d’accéder à 170 chaînes de télévision dans sa formule gratuite, financée par la publicité. Le bouquet comprend la majorité des chaînes de la TNT gratuite, dont celles de France TV, mais les canaux des groupes TF1 et M6 en sont exclus.
À ce premier étage s’ajoute une offre optionnelle Free TV+ (5,99 euros par mois, gratuite pour les abonnés Freebox avec le service de télévision ou les abonnés mobiles Forfait Free 5G et Série Free) qui réunit quant à elle 300 chaînes, dont celles du groupe TF1.

TF1 et France Télévisions voient dans cette approche une façon directe de concurrencer leurs propres canaux de distribution, et donc une menace à caractère stratégique. « La majorité des éditeurs privilégient l’intégration de leurs services via leur propre application pour des raisons évidentes de maitrise éditoriale, expérience utilisateurs et maîtrise publicitaire », avancent les deux groupes, selon qui l’initiative de Free « remet en cause la stratégie de développement et les ressources disponibles des éditeurs pour financer la création ».
« Dans un contexte de profonde mutation du secteur », ils appellent donc à la fois les pouvoirs publics et le régulateur, l’Arcom, « à examiner avec la plus grande attention cette initiative qui déstabilise l’ensemble de l’écosystème ».
Maîtriser la distribution
L’actualité récente illustre bien à quel point la distribution de leurs contenus revêt un caractère stratégique pour les groupes audiovisuels. Chez TF1, on a par exemple inauguré récemment des micro-transactions au sein de l’application TF1+, dédiée aux programmes du groupe et pensée comme un relais de croissance face à la montée en puissance des grandes plateformes vidéo.
Et ces dernières ne sont pas que de simples concurrentes dans l’équation : elles deviennent également des alliées, comme en témoigne l’accord, inédit au moment de son annonce, grâce auquel Netflix diffusera les chaînes et contenus de TF1 à compter de 2026. L’audiovisuel public n’est pas en reste : début juillet, France Télévisions a ainsi formalisé la signature d’un partenariat commercial avec Amazon Prime Video.
Free n’ignore logiquement rien de ces enjeux commerciaux. C’est d’ailleurs le précédent Molotov qui explique que les chaînes appartenant à TF1 et M6 soient exclues du bouquet gratuit Free TV et réservées à l’option payante.
Free et TF1 sont pour mémoire liés par un accord global de distribution qui permet à l’opérateur de distribuer les contenus du groupe audiovisuel à destination de ses abonnés Freebox. Lors de son dernier renouvellement, en 2024, l’accord prévoyait que « les abonnés Freebox [puissent] accéder à l’ensemble des chaînes TNT du groupe TF1 (TF1, TMC, LCI, TFX, TF1 Séries Films) et aux programmes du groupe TF1 en replay (MYTF1) dans l’application OQEE by Free en mobilité et sur TV connectée ».
À l’époque, l’application OQEE était cependant réservée aux abonnés Freebox, quand Free TV ne pose aucune autre barrière à l’entrée que la création d’un compte et l’acceptation des cookies.
-
Next - Articles gratuits
- Les services d’immigration américains ont leur outil de surveillance des réseaux sociaux
Les services d’immigration américains ont leur outil de surveillance des réseaux sociaux
Panoptique automatisé
C’est déjà signé. L’ICE, l’agence de l’immigration et des douanes des États-Unis a, depuis un mois, accès à un système de surveillance des réseaux sociaux nommé Zignal Labs qui lui permet de surveiller les familles immigrées et les opposants à la politique de chasse des étrangers mise en place par Donald Trump.
Les services de l’immigration et des douanes états-uniens, l’ICE, viennent de signer un contrat pour accéder à la plateforme de monitoring de réseaux sociaux de Zignal Labs.
On sait depuis peu que l’ICE a prévu de mettre en place une équipe spécifiquement assignée à la surveillance des réseaux sociaux. Cette agence a accès à Immigration OS, l’outil d’assistance à l’expulsion de Palantir, comme l’indiquait Amnesty International en aout dernier. Mais celui-ci ne scrute pas en permanence X, TikTok et autres Instagram. L’autre agence de protection des frontières, le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP), utilise Babel X pour cela, toujours selon Amnesty.
5,7 millions d’euros sur cinq ans
Mais l’ICE a finalement choisi une autre solution, Zignal Labs, donc, avec un contrat de 5,7 millions de dollars sur cinq ans, comme l’a révélé le média The Lever. Zignal Labs, c’est au départ une entreprise de Californie qui analyse les réseaux sociaux pour en tirer des données pour l’analyse publicitaire. Elle a aussi noué des partenariats sur l’analyse de données, notamment avec le Washington Post dès 2016.
Ainsi en 2021, le média s’appuyait sur ses données en expliquant que « les fausses informations en ligne concernant la fraude électorale ont chuté de 73 % après que plusieurs réseaux sociaux ont suspendu le compte du président Trump et de ses principaux alliés la semaine dernière, selon les conclusions du cabinet d’études Zignal Labs, soulignant ainsi le pouvoir des entreprises technologiques à limiter les fausses informations qui empoisonnent le débat public lorsqu’elles agissent de manière agressive ».
Mais la même année, l’entreprise annonçait son pivot vers des logiciels pour les agences de sécurité avec, comme le souligne The Lever, la création d’un bureau regroupant des anciens responsables de l’armée états-unienne ou venant de la police.
Zignal surveille aussi Gaza
The Lever a repéré sur internet une brochure de l’entreprise datant de 2025 qui vante les capacités de sa plateforme pour donner des « renseignements tactiques » aux « opérateurs sur le terrain » à Gaza, sans pour autant nommer précisément l’armée israélienne. Interrogée par nos confrères, l’entreprise n’a pas répondu sur ce sujet ni sur le contrat avec l’ICE.

Ce n’est d’ailleurs pas directement avec Zignal que l’ICE a passé le contrat. L’agence états-unienne est passé par une autre société, Carahsoft, qui fournit le service et avec qui Zignal Labs s’était associé en juillet dernier pour fournir une plateforme OSINT de nouvelle génération aux agences gouvernementales et de défense.
Comme on peut le voir sur la brochure évoquée ci-dessus, Zignal est plus qu’une entreprise surveillant les réseaux sociaux. Elle se vante de « fournir en temps réel des renseignements exploitables aux opérateurs » en proposant une solution d’OSINT (des renseignements dont l’origine sont des « sources ouvertes »).
Le département de la Sécurité intérieure, dont dépend l’ICE, n’en est pas à sa première signature impliquant une solution de Zignal, puisqu’elle avait engagé un premier contrat de 700 000 dollars directement avec l’entreprise en 2019.
« Terroriser les familles d’immigrants […] cibler les militants »
« [Le département de la Sécurité intérieure] ne devrait pas acheter des outils de surveillance qui récupèrent nos publications sur les réseaux sociaux sur Internet, puis utilisent l’IA pour examiner minutieusement nos propos en ligne. Et les agences ne devraient certainement pas déployer ce type de technologie opaque en secret, sans aucune obligation de rendre des comptes », avance Patrick Toomey, directeur adjoint du projet de sécurité nationale de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) à The Lever.
« L’ICE est une agence sans foi ni loi qui utilisera la surveillance des réseaux sociaux basée sur l’IA non seulement pour terroriser les familles d’immigrants, mais aussi pour cibler les militants qui luttent contre ses abus. Il s’agit d’une atteinte à notre démocratie et à notre droit à la liberté d’expression, alimentée par l’algorithme et financée par nos impôts. », réagit Will Owen de l’association Surveillance Technology Oversight Project (STOP) interrogé par Wired.
Free TV : TF1 et France Télévisions dénoncent une « méthode brutale et unilatérale »
Quand lama fâché lui toujours faire ainsi
France Télévisions et TF1 ont dénoncé lundi le lancement « sans concertation préalable » de l’offre Free TV, qui promet un accès gratuit à 170 chaînes de télévision sur smartphone, ordinateur ou écran de TV, en échange de publicités. Les deux groupes en appellent aux pouvoirs publics et au régulateur.
Actionnaire historique de Molotov, Xavier Niel sait très bien qu’il jette un pavé dans la mare quand il relaie le lancement de l’offre de télévision Free TV, en axant son discours sur la gratuité du service. Une semaine plus tard, réponse du berger à la bergère : France Télévisions et le Groupe TF1 associent leurs voix dans un communiqué commun pour dénoncer l’initiative :
« France Télévisions et le Groupe TF1 dénoncent avec la plus grande fermeté l’initiative de Free visant à commercialiser leurs services sans aucune concertation préalable avec les éditeurs concernés. Cette méthode brutale et unilatérale témoigne d’un mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires commerciaux.
Appel aux pouvoirs publics et à l’Arcom
Free TV propose pour mémoire à tous les internautes (abonnés à Free ou non) d’accéder à 170 chaînes de télévision dans sa formule gratuite, financée par la publicité. Le bouquet comprend la majorité des chaînes de la TNT gratuite, dont celles de France TV, mais les canaux des groupes TF1 et M6 en sont exclus.
À ce premier étage s’ajoute une offre optionnelle Free TV+ (5,99 euros par mois, gratuite pour les abonnés Freebox avec le service de télévision ou les abonnés mobiles Forfait Free 5G et Série Free) qui réunit quant à elle 300 chaînes, dont celles du groupe TF1.

TF1 et France Télévisions voient dans cette approche une façon directe de concurrencer leurs propres canaux de distribution, et donc une menace à caractère stratégique. « La majorité des éditeurs privilégient l’intégration de leurs services via leur propre application pour des raisons évidentes de maitrise éditoriale, expérience utilisateurs et maîtrise publicitaire », avancent les deux groupes, selon qui l’initiative de Free « remet en cause la stratégie de développement et les ressources disponibles des éditeurs pour financer la création ».
« Dans un contexte de profonde mutation du secteur », ils appellent donc à la fois les pouvoirs publics et le régulateur, l’Arcom, « à examiner avec la plus grande attention cette initiative qui déstabilise l’ensemble de l’écosystème ».
Maîtriser la distribution
L’actualité récente illustre bien à quel point la distribution de leurs contenus revêt un caractère stratégique pour les groupes audiovisuels. Chez TF1, on a par exemple inauguré récemment des micro-transactions au sein de l’application TF1+, dédiée aux programmes du groupe et pensée comme un relais de croissance face à la montée en puissance des grandes plateformes vidéo.
Et ces dernières ne sont pas que de simples concurrentes dans l’équation : elles deviennent également des alliées, comme en témoigne l’accord, inédit au moment de son annonce, grâce auquel Netflix diffusera les chaînes et contenus de TF1 à compter de 2026. L’audiovisuel public n’est pas en reste : début juillet, France Télévisions a ainsi formalisé la signature d’un partenariat commercial avec Amazon Prime Video.
Free n’ignore logiquement rien de ces enjeux commerciaux. C’est d’ailleurs le précédent Molotov qui explique que les chaînes appartenant à TF1 et M6 soient exclues du bouquet gratuit Free TV et réservées à l’option payante.
Free et TF1 sont pour mémoire liés par un accord global de distribution qui permet à l’opérateur de distribuer les contenus du groupe audiovisuel à destination de ses abonnés Freebox. Lors de son dernier renouvellement, en 2024, l’accord prévoyait que « les abonnés Freebox [puissent] accéder à l’ensemble des chaînes TNT du groupe TF1 (TF1, TMC, LCI, TFX, TF1 Séries Films) et aux programmes du groupe TF1 en replay (MYTF1) dans l’application OQEE by Free en mobilité et sur TV connectée ».
À l’époque, l’application OQEE était cependant réservée aux abonnés Freebox, quand Free TV ne pose aucune autre barrière à l’entrée que la création d’un compte et l’acceptation des cookies.
Les services d’immigration américains ont leur outil de surveillance des réseaux sociaux
Panoptique automatisé
C’est déjà signé. L’ICE, l’agence de l’immigration et des douanes des États-Unis a, depuis un mois, accès à un système de surveillance des réseaux sociaux nommé Zignal Labs qui lui permet de surveiller les familles immigrées et les opposants à la politique de chasse des étrangers mise en place par Donald Trump.
Les services de l’immigration et des douanes états-uniens, l’ICE, viennent de signer un contrat pour accéder à la plateforme de monitoring de réseaux sociaux de Zignal Labs.
On sait depuis peu que l’ICE a prévu de mettre en place une équipe spécifiquement assignée à la surveillance des réseaux sociaux. Cette agence a accès à Immigration OS, l’outil d’assistance à l’expulsion de Palantir, comme l’indiquait Amnesty International en aout dernier. Mais celui-ci ne scrute pas en permanence X, TikTok et autres Instagram. L’autre agence de protection des frontières, le Service des douanes et de la protection des frontières (CBP), utilise Babel X pour cela, toujours selon Amnesty.
5,7 millions d’euros sur cinq ans
Mais l’ICE a finalement choisi une autre solution, Zignal Labs, donc, avec un contrat de 5,7 millions de dollars sur cinq ans, comme l’a révélé le média The Lever. Zignal Labs, c’est au départ une entreprise de Californie qui analyse les réseaux sociaux pour en tirer des données pour l’analyse publicitaire. Elle a aussi noué des partenariats sur l’analyse de données, notamment avec le Washington Post dès 2016.
Ainsi en 2021, le média s’appuyait sur ses données en expliquant que « les fausses informations en ligne concernant la fraude électorale ont chuté de 73 % après que plusieurs réseaux sociaux ont suspendu le compte du président Trump et de ses principaux alliés la semaine dernière, selon les conclusions du cabinet d’études Zignal Labs, soulignant ainsi le pouvoir des entreprises technologiques à limiter les fausses informations qui empoisonnent le débat public lorsqu’elles agissent de manière agressive ».
Mais la même année, l’entreprise annonçait son pivot vers des logiciels pour les agences de sécurité avec, comme le souligne The Lever, la création d’un bureau regroupant des anciens responsables de l’armée états-unienne ou venant de la police.
Zignal surveille aussi Gaza
The Lever a repéré sur internet une brochure de l’entreprise datant de 2025 qui vante les capacités de sa plateforme pour donner des « renseignements tactiques » aux « opérateurs sur le terrain » à Gaza, sans pour autant nommer précisément l’armée israélienne. Interrogée par nos confrères, l’entreprise n’a pas répondu sur ce sujet ni sur le contrat avec l’ICE.

Ce n’est d’ailleurs pas directement avec Zignal que l’ICE a passé le contrat. L’agence états-unienne est passé par une autre société, Carahsoft, qui fournit le service et avec qui Zignal Labs s’était associé en juillet dernier pour fournir une plateforme OSINT de nouvelle génération aux agences gouvernementales et de défense.
Comme on peut le voir sur la brochure évoquée ci-dessus, Zignal est plus qu’une entreprise surveillant les réseaux sociaux. Elle se vante de « fournir en temps réel des renseignements exploitables aux opérateurs » en proposant une solution d’OSINT (des renseignements dont l’origine sont des « sources ouvertes »).
Le département de la Sécurité intérieure, dont dépend l’ICE, n’en est pas à sa première signature impliquant une solution de Zignal, puisqu’elle avait engagé un premier contrat de 700 000 dollars directement avec l’entreprise en 2019.
« Terroriser les familles d’immigrants […] cibler les militants »
« [Le département de la Sécurité intérieure] ne devrait pas acheter des outils de surveillance qui récupèrent nos publications sur les réseaux sociaux sur Internet, puis utilisent l’IA pour examiner minutieusement nos propos en ligne. Et les agences ne devraient certainement pas déployer ce type de technologie opaque en secret, sans aucune obligation de rendre des comptes », avance Patrick Toomey, directeur adjoint du projet de sécurité nationale de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) à The Lever.
« L’ICE est une agence sans foi ni loi qui utilisera la surveillance des réseaux sociaux basée sur l’IA non seulement pour terroriser les familles d’immigrants, mais aussi pour cibler les militants qui luttent contre ses abus. Il s’agit d’une atteinte à notre démocratie et à notre droit à la liberté d’expression, alimentée par l’algorithme et financée par nos impôts. », réagit Will Owen de l’association Surveillance Technology Oversight Project (STOP) interrogé par Wired.
AMD EPYC 9965 "Turin" 2P Performance Seeing Some Gains On Linux 6.18
US Department of Energy Forms $1 Billion Supercomputer and AI Partnership With AMD
Read more of this story at Slashdot.
More Than 60 UN Members Sign Cybercrime Treaty Opposed By Rights Groups
Read more of this story at Slashdot.
☕️ Nouvelle alerte sur des « tsunamis » de déchets électroniques
L‘organisation non gouvernementale Basel Action Network (BAN) a publié le résultat d’une enquête sur les déchets électroniques de dix entreprises américaines. L’ONG parle d’un « tsunami caché d’exportations de déchets électroniques vers l’Asie ».
Pour BAN, des « volumes importants d’électronique des États-Unis continuent d’être exportés vers des pays qui ont interdit leur importation et manquent souvent de capacités pour les gérer ». Selon leur enquête, cela pourrait représenter « environ 2 000 conteneurs (représentant 32 947 tonnes métriques) qui pourraient être remplis de déchets électroniques abandonnés ».
Parmi les destinations mises en avant par BAN, on retrouve la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande, les Philippines et les Émirats arabes unis. Dans les entreprises identifiées, Best Buy est citée. Sur les dix entreprises, huit étaient certifiées R2V3 pour… « responsible recycling », affirme l’ONG.

La situation n’a malheureusement rien de nouveau. En 2021 déjà, l’OMS alertait sur un « tsunami de déchets électroniques », comme le rapportait Le Monde. Un exemple au Ghana : « Des adolescents, parfois très jeunes, brûlent les déchets électroniques pour en récupérer le cuivre, le cobalt, le platine et autres métaux précieux. Des fumées noires et âcres rendent l’air irrespirable. Plomb, mercure, arsenic, cadmium se répandent dans le sol, contaminent l’eau », expliquaient nos confrères.
Le Temps parlait aussi de tsunami en 2024, suite à la publication d’un rapport de l’Institut des Nations unies pour la recherche et la formation (Unitar) : « Les « e-déchets » augmentent cinq fois plus vite que leur recyclage ». En 2022, selon le rapport, 62 millions de tonnes d’e-déchets ont été produits, en « hausse de 82 % par rapport à 2010. Ce chiffre est même en passe d’atteindre 82 millions de tonnes d’ici à 2030 ». Il y a de fortes disparités : « un Européen en produit environ sept fois plus qu’un Africain ».
Pour l’ONU, « les métaux – notamment le cuivre, l’or et le fer – représentent la moitié des 62 millions de tonnes, pour une valeur totale de quelque 91 milliards de dollars. Les plastiques représentent 17 millions de tonnes et les 14 millions de tonnes restantes comprennent des substances telles que les matériaux composites et le verre ».
☕️ Nouvelle alerte sur des « tsunamis » de déchets électroniques
L‘organisation non gouvernementale Basel Action Network (BAN) a publié le résultat d’une enquête sur les déchets électroniques de dix entreprises américaines. L’ONG parle d’un « tsunami caché d’exportations de déchets électroniques vers l’Asie ».
Pour BAN, des « volumes importants d’électronique des États-Unis continuent d’être exportés vers des pays qui ont interdit leur importation et manquent souvent de capacités pour les gérer ». Selon leur enquête, cela pourrait représenter « environ 2 000 conteneurs (représentant 32 947 tonnes métriques) qui pourraient être remplis de déchets électroniques abandonnés ».
Parmi les destinations mises en avant par BAN, on retrouve la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande, les Philippines et les Émirats arabes unis. Dans les entreprises identifiées, Best Buy est citée. Sur les dix entreprises, huit étaient certifiées R2V3 pour… « responsible recycling », affirme l’ONG.

La situation n’a malheureusement rien de nouveau. En 2021 déjà, l’OMS alertait sur un « tsunami de déchets électroniques », comme le rapportait Le Monde. Un exemple au Ghana : « Des adolescents, parfois très jeunes, brûlent les déchets électroniques pour en récupérer le cuivre, le cobalt, le platine et autres métaux précieux. Des fumées noires et âcres rendent l’air irrespirable. Plomb, mercure, arsenic, cadmium se répandent dans le sol, contaminent l’eau », expliquaient nos confrères.
Le Temps parlait aussi de tsunami en 2024, suite à la publication d’un rapport de l’Institut des Nations unies pour la recherche et la formation (Unitar) : « Les « e-déchets » augmentent cinq fois plus vite que leur recyclage ». En 2022, selon le rapport, 62 millions de tonnes d’e-déchets ont été produits, en « hausse de 82 % par rapport à 2010. Ce chiffre est même en passe d’atteindre 82 millions de tonnes d’ici à 2030 ». Il y a de fortes disparités : « un Européen en produit environ sept fois plus qu’un Africain ».
Pour l’ONU, « les métaux – notamment le cuivre, l’or et le fer – représentent la moitié des 62 millions de tonnes, pour une valeur totale de quelque 91 milliards de dollars. Les plastiques représentent 17 millions de tonnes et les 14 millions de tonnes restantes comprennent des substances telles que les matériaux composites et le verre ».