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Aujourd’hui — 21 mai 2024MiniMachines.net

Copilot+PC : une famille de PC compatible avec l’IA de Microsoft

21 mai 2024 à 10:19

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Copilot+PC est le passeport demandé – et offert – par Microsoft pour avoir droit à la certification Copilot+ et profiter de ses fonctionnalités d’IA. C’est ni plus ni moins que la version Microsoft des AI PC d’Intel.

D’ailleurs Copilot+PC ne concerne absolument pas une famille de circuits particulière et des machines ARM comme des solutions x86 pourront l’arborer. Il est vraisemblable d’ailleurs que la très grande majorité des PC à cette norme seront des engins traditionnels sous processeurs AMD ou Intel. La vraie différence entre un PC classique et une solution Copilot+PC sera liée à la présence d’un NPU suffisamment puissant pour prendre en charge les calculs d’IA intégrés dans Windows 11. 

De nombreux designs sont attendus sous Snapdragon X Elire et X Plus

Microsoft a commencé par imposer sa touche – au propre comme au figuré – sur les PC compatibles. Désormais il faudra que les machines proposent les ressources suffisantes pour piloter son Intelligence Artificielle. Comme d’habitude, les acteurs majeurs du monde PC ont pris les devant et sont annoncés comme partenaires de la marque. On retrouve donc Lenovo, Dell, HP, Acer, Asus, Samsung et Microsoft seront donc présents sur ce segment. La majorité devraient présenter des engins sous Snapdragon mais je ne me fais aucune illusion sur des versions Intel et AMD classiques de ces même machines.

A vrai dire, ce n’est pas une surprise. L’ensemble des puces sorties ces derniers mois par Intel avec Meteor Lake et AMD avec Hawk Point, comme les nouveaux SoC Qualcomm Snapdragon X proposent tous un NPU capable de prendre en charge les fonctions Copilot+PC. Tous les engins annoncés avec les dernières générations de processeurs sont donc d’ores et déjà compatibles avec cette norme. En soit il n’y a pas une nouvelle famille d’ordinateurs mais juste une autre manière de les baptiser et de les exploiter… si vous basculez vers Windows 11 et Copilot. Les seuls impératifs nécessaires étant la présence d’un NPU, de 256 Go de stockage et de 16 Go de mémoire vive minimum. Ce dernier point étant à mon sens la meilleure nouvelle de cette annonce puisqu’elle signe la fin des engins livrés sous 8 Go de mémoire de base. Engins souvent limités dans leurs usages sous Windows 11 mais pourtant encore proposés en masse par les plus grandes marques du secteur et notamment pour les pros.

La force de Microsoft ici est la même que d’habitude. Si Windows a réussi a fédérer le monde du jeu sur PC c’est grâce à des bibliothèques exploitables comme DirectX. En se reposant sur cet ensemble de fonctions dédiées au jeu, les développeurs ont pu s’assurer d’un dialogue facilité avec une foule de configurations différentes. Si un jeu est compatible avec DirectX et qu’un processeur, une carte graphique ou une manette de jeu l’est également, alors l’ensemble pourra fonctionner de pair sans soucis. 

L’idée d’un PC Copilot+ est identique. Microsoft veut assurer un dialogue entre les différents programmes et IA disponibles avec les NPU et autres éléments en capacité de calcul intégré à chaque machine. De telle sorte que les différents éditeurs proposant une IA intégrée à leurs programmes pourront se tourner vers les préconisations de Windows 11 pour traduire leurs besoins auprès des éléments physiques intégrés sur votre PC. Cette stratégie est souvent très payante pour Microsoft puisqu’elle rassure énormément l’acheteur. En choisissant un PC Copilot+, ce dernier aura l’assurance de voir la majorité des IA exploitables sans problème en local sur sa machine. 

Microsoft parie sur ARM avec le Snapdragon Elite X de Qualcomm

La norme Copilot+PC accueille la famille ARM avec les derniers Snapdragon Elite. Microsoft vante les capacités de la puce de Qualcomm en présentant quelques chiffres sans trop donner de détails sur leur obtention. On parle ainsi d’engins capables de tenir « 15 heures » durant sans préciser dans quelles conditions d’emploi. De solutions jusqu’à « 58% plus rapides qu’une MacBook Air M3 » sans préciser sur quelles tâches.

J’avoue être très dubitatif sur ces annonces. D’abord parce que l’on a déjà croisé des PC ayant cette autonomie théorique qui ne s’obtenait qu’en se pliant à un scénario très particulier. Scénario qui penchait plus sur la recherche d’un record qu’à l’usage réel d’un portable : Wi-Fi coupé, processeur au minimum de ses capacités et écran au rétroéclairage faiblard. Pas vraiment ce que l’on demande à un ordinateur portable au quotidien donc. Cela d’autant plus que la consommation du Snapdragon X Elite ne semble pas si différente des puces x86 classiques avec un TDP pouvant aller aussi bien à 23 qu’à 45 watts et un Turbo pouvant grimper à 80 watts…

En octobre 2023, le Snapdragon X Elite était annoncé largement devant le Apple M2

Pour ce qui est de la comparaison avec Apple et son SoC M3, là encore j’ai quelques doutes. Il est possible que la puce de Qualcomm soit plus performante de 58% sur  des fonctions très précises mais je serais vraiment curieux de voir son comportement sur des usages globaux. Aussi bien face à Apple que face à des processeurs x86 signés AMD et Intel. Si les 58% de gains concernent un test générique. Ce ne sera pas forcément une un gain majeur. Par contre si la gestion d’applications x86 passe vraiment devant Apple, alors Microsoft aura obtenu quelque chose.

Prism à la rescousse

Prism c’est le nom du « traducteur » d’applications X86 vers ARM de Copilot+PC. Un outil qui faisait triste mine dans les précédentes tentatives de Microsoft. Les puces ARM ne proposant alors que des performances qualifiées souvent d’entrée de gamme aux machines proposées. Un problème quand les dites machines étaient vendues au prix du haut de gamme.

Cette fois ci c’est la bonne semble dire Microsoft avec un outil Prism qui sert dorénavant d’émulateur x86. Mais de l’aveu même de l’éditeur, les performances obtenues ne seraient que de 10 à 20% supérieures à celles des précédents outils de traduction. Pour être précis sur ce point capital, Microsoft explique que si on fait évoluer un portable ARM de l’outil de traduction x86 actuel à Prism, le même engin serait alors 10 à 20% plus rapide à materiel égal. On passerait alors péniblement d’un niveau de traitement « Celeron » à celui d’un « Core i3 ». Ce qui n’est pas encore ce qu’attendent des utilisateurs Windows habitués à des machines nerveuses. A moins que les tarifs soient revus drastiquement à la baisse avec une division par deux du ticket d’entrée d’un PC sous ARM par rapport aux anciennes génération,  il sera toujours beaucoup plus rapide d’employer un PC x86 AMD ou Intel qu’une solution ARM pour tous les programmes classiques du monde Windows. Bien entendu il faudra également juger sur pièces ce que proposeront les puces Snapdragon X de Qualcomm dans ces conditions.

Prism devrait également améliorer la compatibilité de ses traductions et serait a même de traiter plus d’applications x86. Microsoft promet plus de fluidité dans les usages. L’idée étant d’installer un parc ARM avec cette compatibilité le temps que les éditeurs se tournent vers ce nouvel « eldorado » technique.

Et on se retrouve encore et toujours face à la question de l’œuf et de la poule. Si les logiciels classiques développés pour processeurs x86 sous Prism ne sont pas au niveau des calculs effectués par un processeur x86 classique. Il faut que le développeurs proposent des programmes adaptés à ARM. Mais si le parc de machines installées est inexistant parce que tout le monde attend que ces outils existent, alors personne ne les développera. Si en parrallèle des PC x86 classiques permettent de rendre les mêmes services de calcul d’IA grâce à une implantation de NPU de facto de la part de leurs fabricants, quel intérêt de choisir une puce moins performante et plus chère ? Le serpent se mord toujours la queue et Microsoft demande encore une fois aux utilisateurs d’être à la fois les bêta testeurs et les financiers de ce développement technique.

Un virage ARM qu’il va falloir jouer serré

AMD et Intel sont en embuscade et les deux compères préparent déjà la suite avec de futurs processeurs x86 misant eux aussi à fond sur l’IA. Si Qualcomm arrive a proposer un Snapdragon X vraiment convaincant sous Windows 11, il a peut être un court calendrier pour parvenir a séduire certains acheteurs. Sa récente annonce d’une compatibilité Linux est un argument en sa faveur. Mais j’ai bien peur qu’il s’agisse là encore d’une annonce d’une portée bien moins grande que celle d’Apple.

Avec ses puces Apple Silicon, le « grand concurrent » de Microsoft propose un écosystème solide qui a d’emblée su convaincre les éditeurs de sa pérennité. Les poussant a développer des applications en amont même de sa sortie effective. Pour Microsoft et Qualcomm la partie semble beaucoup plus compliquée. En partie à cause d’un élément capital du monde PC, le traitement en temps réel.

Si je demande à n’importe quel utilisateur si, pour le même budget de 1000€, il choisira entre un PC x86 traditionnel sous Windows 11 ayant toutes les fonctionnalités d’IA apportées par Microsoft et un traitement en temps réel de ses outils professionnels et de ses jeux ou un PC ARM accusant un retard de traitement de ces mêmes fonctions, la réponse devrait être assez rapide.

La grande force d’Apple dans son passage à ARM a été de prouver que son traitement spécialisé dans les métiers de la création étaient au moins aussi rapides, voir plus rapides, que ses précédents engins sous x86. Ce qui a fait sauter le pas sans trop d’hésitation à des utilisateurs qui savaient retrouver une productivité au moins identique avec ses nouvelles machines. Si ce n’est pas le cas avec les puces ARM de Qualcomm, cela risque d’être plus difficile.

Copilot+PC : une famille de PC compatible avec l’IA de Microsoft © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

21 mai 2024 à 07:44

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Copilot+ est un argument important pour le futur de Microsoft et en particulier du succès de Windows 11. Cette IA intégrée au système fait appel à Chat-GPT 4o de OpenAI mais fait également la part belle à des outils purement maison.

Copilot+ est le nouvel argument de Microsoft pour faire basculer les utilisateurs vers Windows 11. Poussée dans les futures mises à jour du système, cette « suite » logicielle offrira une IA totalement intégrée au reste de l’interface de l machine. Proposant des fonctions très visibles et d’autres éléments plus discrets pour des usages plus experts.

L’intégration de Chat-GPT 4o est un premier élément de l’équation Copilot+. Cette IA vous permettra de dialoguer de multiples manières avec votre PC. Elle saura générer du texte, répondre oralement à vos questions et même comprendre ce que vous lui montrez à l’écran. Microsoft annonce une capacité de traitement en temps réel des données échangées… à condition de posséder un ordinateur équipé d’une puce capable de prendre en charge cette IA. Un ensemble de machines assez larges dont le processeurs embarquent un NPU assez puissant pour se voir labellisées « PC Copilot+ ».

Cette intégration est mise en avant comme un moyen d’utiliser sa machine de multiples  façons. Un exemple simple, dans un jeu, une demande orale à Copilot+ permet de trouver des ressources dans son inventaire ou une manière de combiner celles-ci pour en obtenir une autre. Plus besoin de retenir des « recettes » fastidieuses, la machine peut vous aider dans ces tâches. L’idée étant de pouvoir, sur un jeu compatible, vous aider a rester concentré dans votre histoire plutôt que de devoir en sortir pour lire un guide.

Copilot+ assurera la traduction dans des dizaines de langues

Un des point fort de cette présentation est lié à la traduction automatique en local. Le NPU – la partie spécialisée des processeurs dédiée aux calculs particuliers des IA – permettra de piloter plus de quarante langues différentes même en étant déconnecté de tout réseau. Microsoft assure que le dispositif restera rapide et fluide tout  en conservant une bonne maitrise des langues prises en charge. L’idée étant de pouvoir se servir de sa machine à l’oral ou à l’écrit pour tout type de tâches : vidéo conférence, rédaction de textes mais aussi traduction en temps réel de vidéos enregistrées ou génération de transcriptions dans la langue de votre choix. 

L’idée est de pouvoir profiter par exemple de sous titrages automatiques en Français d’une vidéo en Allemand même hors ligne. De profiter d’une voix de synthèse compréhensible pour les personnes malvoyantes et autres tours de passe passe linguistiques.

Cocreator et Photos, des applications graphique gavées à l’IA

Windows 11 proposera un outil baptisé Super Resolution dans Photos pour améliorer significativement la qualité des images. On retrouvera un ensemble de fonctions et de filtres assez classiques du monde smartphone pour gommer les principaux défauts des images numériques : bruit, contraste et autres fonctions de nettoyage ou d’interpolation seront magnifiés à la sauce IA. 

Une fonction Restyle permettra également de retoucher les images en utilisant un prompt. Si vous voulez une photo de vacances qui ressemble à une aquarelle ou un traitement particulier d’une photo de famille, l’outil pourra vous le générer directement depuis votre machine. Photos apportera également une fonction de génération descriptive à partir des images soumises. Ce qui permettra probablement de proposer assez de données pour pouvoir retrouver ses photos facilement. A la manière des mots clés des archivistes qui notent des négatifs pour les classer, ce moteur décrira vos images pour pouvoir y naviguer.

Je préfère la tortue de gauche.

Un outil de création d’images sera également disponible. Cocreator vous offrira une interface exploitable dans toutes les applications compatibles pour « imaginer » des éléments graphiques à partir d’une description textuelle. Il sera également possible de faire un schéma simple qui sera repris par la machine pour générer des images. Il faudra évidemment compter sur un NPU performant pour  que cette génération soit fluide. Microsoft associe donc ce type de fonctionnalité secondaire à la possession d’un ordinateur certifié « Copilot+ ». Une certification qui devrait recouper les prérequis d’autres normes comme l’AI PC d’Intel.

Total Recall

Recall est le nom d’une autre fonctionnalité IA aussi intéressante qu’inquiétante. Pour juger de l’inquiétude a avoir sur une fonction de votre système il suffit de lire combien la société qui la promeut prend des gants pour vous la présenter. Et pour le cas de Recall, Microsoft a été fort diplomate.

L’idée de Recall est de vous fournir un outil fonctionnant en sous marin dans votre système qui notera tout ce que vous faites avec votre machine. Ce bout d’IA organisera et classera la totalité de votre activité. L’historique de votre navigation, vos scans de documents, vos impressions, vos conférences en ligne, vos documents et évidemment vos passionnantes conversations avec votre IA. Cet ensemble de données permettra de relire votre passé et donc de retrouver l’élément dont vous vous souvenez vaguement mais qu’il vous faut impérativement. Une bribe de conversation, un site web dont on vous a parlé mais que vous n’avez pas mis en favori, une expression technique ou ce fameux scan transformé en PDF que vous avez annoté et commenté il y a une semaine.

Evidemment, la totalité de votre historique d’usage de votre PC généré par Recall et un bien précieux. Pour plein de raisons, personne n’a envie de voir ce minutage de votre activité être aspiré par un tiers. Imaginez ce qu’un internaute indélicat pourrait en faire. Ce qu’une société concurrente pourrait y lire. Ce que votre employeur pourrait déterminer de votre temps en y ayant accès. Ce que votre conjoint ou autre pourrait y trouver. Cet ensemble de données est sans doute devenue ce qui se rapproche le plus d’un journal intime pour beaucoup d’utilisateurs aujourd’hui. sauf que si l’écriture de ce type de journal a toujours été une activité marginale, quasiment tout le monde passe un peu de temps sur un PC aujourd’hui.

Face au risque de fuite de données personnelles, Microsoft annonce donc un traitement des données purement hors ligne. Recall fonctionnera uniquement sur la machine qui héberge Windows sans aucun traitement dans les nuages. Cette étanchéité martelée par Microsoft est  évidemment le signe d’un vrai problème de confidentialité. Microsoft est conscient qu’en cas de brèche, la somme des éléments enregistrés qui disparaitraient dans la nature serait forcément problématique pour l’utilisateur.

Loki, dans la série éponyme, se retrouve confronté à son propre Recall

Car la force de Recall tient surtout en la capacité que cette fonction offre à l’utilisateur de remonter dans ses souvenirs grâce à l’IA. En analysant l’ensemble des mouvements effectués sur sa machine, le moteur offrira la possibilité de retrouver rapidement aussi bien une photo, un scan de document, une conférence, un texte ou une facture. Cette facilité mise à portée de main d’un tiers serait évidemment problématique. Microsoft annonce donc une exploitation locale avec Copilot+ pour éviter la peur d’une exploitation « anonyme » de votre usage d’un PC par l’éditeur lui même. Et on peut supposer également qu’un chiffrement assez lourd sera posé comme une chappe de plomb sur les données générées par Recall pour éviter tout usage abusif.

Ce qui amène à la question logique qui suit cette étape. Quid d’un usage législatif de Recall ? Imaginons un pays où si on refuse de donner son mot de passe de smartphone on peut avoir une amende ou, pire, une peine de prison. Que se passera t-il sur le PC Copilot+ d’une personne suspectée d’une activité jugée illégale ? Si on lui demande ses accès Recall par exemple. L’utilisateur offrira alors une voie royale vers l’ensemble de ses activités avec son PC. Si vous avez déjà pris l’avion ces dernières années vers les US vous aurez remarqué que certains douaniers n’hésitent pas a vous demander l’accès à votre machine. Et votre employeur qui vous fournit  votre PC ? Qui se pose la question de son droit de regard sur votre activité ? Demandera t-il la justification de cette discussion avec un ami en milieu de journée ? De cette session de surf pour trouver une location de vacances en pleine après midi ?

Recall est un outil à double tranchant, tenir compte de votre activité est peut être un outil puissant mais il a également des conséquences assez lourdes sur votre vie privée… Même dans un usage purement local.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 20 mai 2024MiniMachines.net

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U

20 mai 2024 à 15:50

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Mise à jour du 20/05/2024 : La console AYA Neo Air 1S change de processeur sans changer de nom. Il faut dire que la seule différence entre le modèle 2023 et ce nouveau modèle en 2024 est un passage du Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U  qui sont quasiment identique mis à part leur TDP. Le nouveau venu oscille de 15 à 28 watts contre 15 à 25 watts pour le précédent. La batterie pourrait être adaptée en conséquence à moins que Aya décide de brider la pue à 25 watts ?

Billet original du 30/06/2023 : La dernière née des ConsolePC de Aya change un peu la mécanique habituelle. Avec un écran haut de gamme mais de plus petite diagonale, la AYA Neo Air 1S cherche à jouer sur la corde de l’encombrement pour lutter contre la concurrence.

Et ce n’est pas un mauvais pari, d’autant que cette nouvelle venue ne semble pas vouloir démériter sur la performance proposée. En choisissant un excellent processeur AMD Ryzen 7 7840U, la AYA Neo Air 1S proposera les mêmes capacités que la majorité de ses concurrentes. Elle le fera simplement dans un engin au châssis plus facilement transportable.

L’écran choisi utilise une dalle AMOLED pour proposer un FullHD raisonnable dans ce type de diagonale. Avec son processeur qui embarque un circuit graphique Radeon 780M, les capacités d’affichage seront excellentes en 1920 x 1080 pixels. La densité de pixels atteindra 404 pixels par pouce et les caractéristiques de la dalle seront assez évoluées : 350 nits de luminosité, et une colorimétrie contrôlée proposant 100% du spectre sRGB, et 96% de l’Adobe RGB. En clair, Aya a choisi une dalle plus que correcte pour démarquer sa petite console.

La puce déployant 8 cœurs Zen4 et 12 RDNA3 sera accompagnée par un montant inconnu de mémoire vive en LPDDR5x. Et donc soudée à la carte mère. On ne connait pas ce montant, ce qui signifie que Aya n’est pas encore très sur de lui sur ce poste. J’imagine que suivant les négociations on retrouvera ici de 8 à 32 Go de mémoire vive. Difficile de justifier plus ou moins. A mon sens 16 ou 32 Go sont parfaitement adaptés à cette solution, le partage de la mémoire système avec le circuit graphique ayant un impact sur les performances globales, les 8 Go sont un peu maigres au vu du cours actuel de la mémoire vive.

Le stockage est monté sur un slot M.2 2280 non identifié. Là encore je doute que le choix d’autre chose qu’une solution NVMe soit retenue. Les prix de ces stockages sont désormais plus bas que leurs homologues en SATA 3. On ne connait pas les montants de ce stockage. Là encore le choix entre des solutions 256/512 Go semble logique même si les constructeurs sont désormais habitués à proposer des machines avec de grosses capacités sur leur haut de gamme.

Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’étendre le stockage de la console facilement. On retrouve également deux ports USB4, un port jack audio combo 3.5 mm et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2.

Le tout entre dans un châssis de 22.4 cm de large pour 8.95 de haut et 2.16 cm d’épaisseur. Un petit gabarit très dense qui porte son poids à 450 grammes et permet d’embarquer une belle collection de fonctions. C’est vraiment l’argument phare de la console puisqu’il promet une meilleure portabilité que l’ensemble des solutions concurrentes actuelles.

Face à la console de Valve, la AYA Neo Air 1S propose une toute autre portabilité. L’engin est moins large et moins haut et pourra plus facilement vous suivre tout au long de la journée.

Même chose face à la ROG Ally d’Asus. La nouvelle venue est beaucoup plus compacte et portable. Bien entendu cette limitation de poids et de taille pose question. Aya assure être arrivé à proposer une ventilation équivalente en température… mais on ne sait pas si cela se fait au détriment du confort à l’usage. Si la console parvient à rafraichir sa puce en échange d’une ventilation bruyante ou non. Autre questionnement, quel impact cela aura sur l’autonomie de la console ? Combien d’heures de jeu seront réellement atteignables avec ce gabarit. Si l’engin est plus portable mais ne propose que l’ombre de l’autonomie de ses concurrentes, cela n’a pas grand intérêt.

Pour le reste, on retrouve une belle panoplie de fonctions avec un capteur 6 axes servant de gyroscope, un moteur de vibration, une paire d’enceintes stéréo et une panoplie de contrôleurs complète pour une bonne jouabilité. Double joystick à effet Hall, gâchettes également analogiques, boutons ABXY et croix directionnelle. Le tout fonctionnera sous Windows 11 et la marque promet une surcouche logicielle de pilotage baptisée AYA Space 2.0 pour profiter au mieux de la console. On note aussi la présence d’un lecteur d’empreintes sur le bouton de démarrage pour s’identifier facilement et retrouver des sessions et des bureaux différents suivants les utilisateurs.

Je vous propose le lien vers la vidéo de 53′ présentant la console mais elle est malheureusement difficile à suivre. Elle débute réellement à 11’30 et le patron de Aya y parle en chinois avec une traduction en Anglais par dessus qui rend l’ensemble parfois difficile à suivre. Mais si ce modèle vous intéresse vraiment, vous pourrez y retrouver des informations supplémentaires.

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO Pocket MICRO : une microconsole 3.5″ sous SoC ARM

20 mai 2024 à 15:40

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La AYANEO Pocket MICRO n’est pas encore très détaillée, cette console ultracompacte n’a pas dévoilé tous ses secrets.

Il s’agit d’une solution proposant un design « similaire » dans l’esprit à celui d’une Game Boy Micro. Evidemment des différences majeures sont visibles a commencer par la présence d’un système Android. Si on manque de beaucoup d’informations, quelques éléments ont déjà été révélés. 

Les premiers concernent l’affichage puisque la AYANEO Pocket MICRO proposera un écran 3.5 pouces en 960 x 640 de type IPS. Il s’agit exactement du même écran que celui employé dans la solution Flip DS de la marque. Une autre console compacte qui propose un petit écran coincé entre les éléments de jeu et un second affichage rabattable. Ici l’ensemble sera bien plus compact, enfermé dans un châssis en aluminium découpé dans la masse. L’écran sera entouré par des éléments de contrôle classiques : une croix directionnelle à gauche et un ensemble de 4 boutons à droite. Mais la petite solution proposera également 2 minuscules joysticks et pas moins de 4 gâchettes. Des éléments qui ouvriront la voie à plus de titres que les jeux GameBoy Micro.

Sous l’écran on retrouvera un SoC Helio G99 de Mediatek. Une solution composée de deux cœurs ARM Cortex-A76 à 2.2 GHz et six cœurs Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G57 MC2. Pas la puce la plus performante du marché mais un probable choix logique par rapport à la place disponible et à l’autonomie de la machine.

Pas d’autres informations pour le moment.

AYANEO Pocket MICRO : une microconsole 3.5″ sous SoC ARM © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO AG01 : un dock Radeon OCuLink au design spatial

20 mai 2024 à 11:02

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Prenez un dock GPD DG1 de novembre 2023, décorez le d’un châssis très inspiré par des voyages spatiaux comme on les imagine dans les séries de Science Fiction et vous aurez le AYANEO AG01.

Sur le fond rien ne change vraiment entre ce modèle signé AYA et celui de GPD. A bord des deux docks on retrouve le même circuit mobile AMD Radeon RX 7600M XT. Une puce également employée dans le Oneplayer OneXGPU et qui semble être la plus prisée par ces constructeurs pour des raisons de disponibilité et de tarif.

On retrouvera ici deux finitions avec des coloris différents. La première en nuances de gris et la seconde en rouge et gris sombre. Toutes deux décorées d’un système de LEDs RVB. A l’intérieur le même circuit Radeon piloté par une solution RDNA 3 avec pas moins de 32 CU et 8 Go de mémoire dédiée très rapide GDDR6. La puce RX 7600 XT fonctionnera à 2.3 GHz pour un TGP de 120 watts qui appellera à un refroidissement évidemment actif. 

Point intéressant de cette offre, la possibilité de monter un SSD M.2 2280 « Non documenté » à l’intérieur. On ne sait pas si il sera au – probable – format NVMe ou en SATA3. La connectique vers un se fera via un port OCuLink et le dock proposera également une connectique USB4. Quatre ports vidéo seront proposés avec deux DisplayPort 2.0 et deux HDMI 2.1. Un port USB 3.2 Gen 2 Type-A permettra de connecter un accessoire supplémentaire au dock et un port Ethernet non documenté sera également de la partie.

Il est malheureusement très difficile de savoir quelles sont les dimensions de l’objet même si la ribambelle de ports assez espacés de la connectique laissent entrevoir un objet assez conséquent. Impossible également de savoir la taille du bloc d’alimentation nécessaire à l’ensemble. Pour le moment, il ne s’agit que de rendus 3D sans date ni tarif annoncés.

Le constructeur annonce toutefois que ce AYANEO AG01 est le premier vaisseau de son genre ce qui laisse penser que d’autres versions pourraient apparaitrent dans le futur.

AYANEO AG01 : un dock Radeon OCuLink au design spatial © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO AM01S : un MiniPC Ryzen 8040HS un peu moins bête

20 mai 2024 à 10:31

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Le AYANEO AM01S vient d’être annoncé et fait passer les acheteurs du AYANEO AM01 pour des bêta testeurs du concept initial.

Ce AM01 lancé en fin d’année dernière avec un design supposant une mise à la verticale du boitier pour qu’il ressemble à un Macintosh était quelque peu étrange. Tout simplement parce que cette mise à la verticale supposait l’impossibilité de pouvoir utiliser la machine. Livré alors sous Ryzen 3 3200U ou Ryzen 7 5700U puis sous 5800U, le AYANEO AM01 se présentait alors comme un produit milieu ou entrée de gamme assez classique.

Le AYANEO AM01S change quelques détails à la proposition de base. Le premier étant certainement l’apparition d’un écran monté sur une petite charnière pour le rendre lisible même à plat. Ce qui est un peu plus réussi puisque le MiniPC ne cherche plus a imiter un Macintosh mais plutôt une pseudo imprimante Apple type LaserWriter ou autre. La présence du logo « Hello » d’Apple en plus du petit arc-en-ciel de sa pomme finissent de rappeler la marque. Je trouve la blague plus réussie, poser une pseudo mini imprimante sur son bureau avec ce petit écran secondaire est assez drôle.

A l’intérieur de ce MiniPC les choses évoluent également puisqu’on découvrira deux puces : un Ryzen 7 8845HS et un Ryzen 9 8945HS. Des solutions clairement plus musclées sous Zen4 et RDNA3 puissantes et offrant de plus grandes perspectives. On devrait retrouver à l’intérieur deux slots SODIMM DDR5 pour embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive et probablement deux stockages sur port M.2 2280 en NVMe et/ou SATA3.

Difficile de savoir si cet écran intégré sera réellement piloté par le système comme un affichage primaire ou secondaire. Avec la possibilité de l’utiliser pour afficher des éléments en provenance du PC ou si il sera seulement capable de piloter des éléments internes comme la température du processeur, la mémoire vive embarquée et autres informations du genre.

La connectique est assez large et distribuée de manière assez confidentielle pour respecter le design particulier de l’engin. En face avant – par rapport à l’écran rabattable – on retrouvera des ports cachés par une bande plastique amovible. Pas moins de quatre ports « blancs » qui sont censés être des ports USB 2.0 mais qui peuvent être d’autres formats ainsi qu’un jack audio combo 3.5 mm.

 

A l’arrière on note deux ports USB « noir » qui pourraient être des USB 3.x. deux USB4 au format Type-C, deux HDMI,  et deux Ethernet 2.5 Gigabit. A noter le choix d’une extraction d’air avec ailettes sous la connectique et donc un probable barrage de l’air chaux par les câbles si l’on n’y prête pas attention.

Pas plus d’infos pour le moment.

AYANEO AM01S : un MiniPC Ryzen 8040HS un peu moins bête © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO Pocket DMG : un Snapdragon dans une GameBoy

20 mai 2024 à 09:49

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La console AYANEO Pocket DMG est présentée comme une version moderne et revisitée de la fameuse console de Nintendo. Pour le moment à l’état de « rendus 3D » elle se présente comme la première console de la marque avec ce type de design.

La AYANEO Pocket DMG est pour moi une des solution trouvée par la marque pour tenter d’élargir sa gamme de clients et trouver d’autres moyens d’amortir les effets de la concurrence assez sévère du marché actuel sur les « Consoles PC ». Il est de plus en plus délicat pour des marques de ce type de toucher le grand public international. La présentation de nouveaux produits autour de ces format a le double avantage d’élargir leur visibilité et de tenter des ventes sur des secteurs moins concurrencés par des poids lourds comme Valve, Asus, Lenovo ou MSI.

Cette nouvelle venue serait équipée d’un SoC Snapdragon G3x Gen 2 de Qualcomm. Le même que la Pocket S de la marque mais dans un format plus compact avec une disposition d’écran au dessus des contrôleurs de jeux et non pas entre ceux-ci. Ecran qui s’en trouverait largement réduit évidemment avec un peu moins de 4 pouces d diagonale, 3.92 pouces pour être précis, en 1240 x 1080 pixels. Une dalle qui gagnerait en qualité ce qu’elle perdrait en surface puisqu’il s’agirait d’une solution OLED avec une densité de pixels élevées de 419 ppp. 

Le contrôle des jeux serait assuré par une disposition très classique avec une croix directionnelle à gauche et un ensemble de quatre boutons à droite mais également n mini joysticks situé sous la croix pour ouvrir vers plus de jeux.

Deux petites gâchettes au dos de l’appareil permettront des actions supplémentaire et, intégré à droite du mini joystick, une petite zone tactile permettra probablement de manipuler assez finement l’interface du dispositif.

A l’arrière on découvre un large évent d’aération qui servira probablement à la distribution sonore et sur les côtés des boutons standards de gestion de volume, un interrupteur avec loquet et d’autres dispositif servant probablement au réglage de la luminosité de l’écran. A gauche un espace découpé dans le châssis laisse à penser à la présence d’un lecteur de cartes MicroSDXC. A droite un espace reprend la taille et le format d’un détecteur d’empreintes sans que cela soit mentionné nulle part. Pas d’infos question batterie mais on peut voir un petit port USB Type-C sous la machine. Pas de port jack visible, probable qu’un dongle USB type-*C vers Jack sot fourni à moins que la AYANEO Pocket DMG ne se contente de distribuer du Bluetooth pour le son au casque.

Pas de prix, pas d’autonomie ni de date annnoncés.

AYANEO Pocket DMG : un Snapdragon dans une GameBoy © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi

17 mai 2024 à 15:52

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Sous le doux pseudonyme de unchecked_arrogance, un internaute partage une réalisation originale pour tous les possesseurs de lecteur K7. Si vous avez encore un de ces appareil dans votre chaine Hi-Fi et si vous n’avez plus de K7 à portée de main, sa réalisation pourrait vous intéresser.

L’idée est simple, remplacer le lecteur qui bascule habituellement pour accueillir vos cassettes par un petit écran tactile 4.3″ couleur classique. Celui-ci sera connecté à un Raspberry Pi – ici un 3B+ mais d’autres versions devraient faire l’affaire – et le tout relié à un stockage SSD 2.5″ en USB via un adaptateur SATA3.

Des connecteurs Jack et USB sont placés vers l’arrière du lecteur K7 Sony pour pouvoir y acceder facilement. Une connectique Ethernet est également apportée jusqu’au Raspberry Pi pour compenser la faiblesse du signal Wi-Fi une fois que la carte est enfermée dans le châssis du lecteur. En pratique le module Wi-Fi  semble fonctionner sans problèmes mais cela semble plus stable en filaire. 

Les ports USB et Ethernet en plus du jack stéréo à l’arrière du lecteur.

Un DAC USB est utilisé pour gérer un son plus propre depuis la Raspberry Pi, une solution de  type HAT serait parfaitement envisageable. L’alimentation du Pi est reliée en amont de celle du lecteur Sony pour qu’il puisse fonctionner sans allumer ce dernier.

Le Raspi dans un boitier acrylique, le montage électrique un peu sauvage, les câbles et le SSD

La partie logicielle est confiée à Moode Audio qui permet à la fois de streamer des radios en ligne mais aussi de récupérer des contenus Spotify comme de profiter de streaming locaux en UPnP tout en proposant une fonction Bluetooth. Il est pilotable depuis un réseau local et peut également être manipulé avec l’écran tactile. L’objectif final serait de piloter l’interface avec les boutons du lecteur Sony via les GPIO du Raspberry Pi mais cela demandera encore un peu de temps  et de formation.

L’autre jour, dans les encombrants, je voyais un de ces vieux lecteurs cassette au look incroyable des années 90. En métal brossé avec des lampes sous les touches pour piloter un double lecteur K7. Je me disais que ce serait une super solution pour abriter un serveur audio ou vidéo avec plusieurs stockages 2.5″ en SSD. Cette intégration me fait regretter de ne pas l’avoir pris sous le bras.

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un lecteur K7 est hacké sur le blog : 

Cassette Pi : une idée de K7 originale pour vos appareils vintage

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake

17 mai 2024 à 10:55

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Avec les puces Lunar Lake, Intel va intégrer la mémoire vive directement sur ses processeurs. Un changement technologique important qui rejoint la stratégie d’Apple et de ses puces M.

L’objectif d’Intel est assez simple, en ajoutant directement la mémoire vive à ses processeurs Lunar Lake, les performances de bande passante seront simplement décuplées avec la mémoire vive. Ce qui permet d’augmenter la vitesse de traitement des données. Un choix qui a particulièrement bien réussi à Apple et on peut imaginer que l’impact sera également très positif pour les performances des puces Intel.

Un SoC Apple M2 Max avec sa mémoire intégrée

Le problème est que cette stratégie heurte le monde PC. Elle enlève en effet une possibilité rassurante pour l’utilisateur, celle de pouvoir ajouter lui même de la mémoire vive à sa machine. C’est un des éléments majeurs de la philosophie des ordinateurs « compatibles » que de pouvoir garder la main sur certains composants afin de les faire évoluer. Même si c’est de moins en moins vrai sur les portables et en particulier ceux visés par la gamme Lunar Lake qui sont les plus fins et légers du marché. Cette possibilité reste ancrée chez beaucoup d’utilisateurs comme une condition indispensable à tout investissement. Pourvoir changer la mémoire vive, pouvoir faire évoluer son stockage et éventuellement un autre périphérique comme une carte réseau sur un port amovible, sont des gages de pérennité.

2 slots de DDR5 sur un portable

Cette manière de penser est parfaitement logique, elle tient au fait que les constructeurs de portables ont toujours eu tendance à survendre la mémoire vive et le stockage par rapport au prix du marché. On trouve encore beaucoup de machines livrées avec 8 Go de mémoire vive aujourd’hui et un prix pour passer à 16 Go en usine qui correspond à 150% du prix du composant en boutique. Certains constructeurs ayant une passion pour la micro visserie, ce passage à la caisse pour avoir la quantité de mémoire dont on a besoin est même devenu quasi indispensable. A moins de se faire peur au dessus d’un portable neuf pour accéder à ses entrailles et changer soit même la mémoire, on préfère passer à la caisse.

Un portable Lenovo avec de la mémoire vive LPDDR5 soudée.

Lunar Lake est destiné aux machines ultraportables

Lunar Lake ne sera pas intégré dans les PC de bureaux ou les station de travail mobiles, pas plus que dans les portables à destination des joueurs. Cela restera une puce destinée aux machines les plus compactes et légères du marché. Une cible qui, si on analyse les sorties de ces dernières années, fait la part de plus en plus belle aux composants soudés et inaccessibles.

De la mémoire LPDDR5 soudée sur une carte mère

Les ultraportables ressemblent de plus en plus à des coffres forts, les constructeurs ont tendance à utiliser de plus en plus de la LPDDR implantée directement sur les cartes mères. Et les grandes marques vont souvent faire sauter leurs garanties si vous tentez d’accéder aux composants. Si cela reste évidemment un plus de pouvoir mettre à jour son PC, c’est devenu un luxe de plus en plus rare sur les solutions ultramobiles. Certains tentent l’aventure de mettre à jour leurs puces en les dessoudant pour en ressouder d’autres, mais c’est évidemment une pratique qui ne correspondra pas aux possibilités de monsieur tout le monde.

Quand Intel annonce que Lunar Lake sera pourvu de sa propre mémoire vive, le premier reflexe reste donc logiquement de voir le verre à moitié vide. Se dire qu’on va perdre la possibilité de monter la mémoire que l’on veut sur son ultraportable. En pratique, cela change surtout l’endroit où est soudée la mémoire dans la machine. Savoir qu’elle passe d’une implantation directe sur la carte mère à une implantation directe sur le processeur n’est pas une nouvelle ébouriffante pour l’utilisateur final.

Source

16Go de mémoire pour le Core Ultra 5 234V
32Go de mémoire pour le Core Ultra 5 238V

Le verre à moitié plein c’est de se dire que si Intel intègre 16 Go au minimum et jusqu’à 32 Go de cette mémoire ultra rapide, cela veut dire qu’il ne sera plus possible d’avoir un modèle en 8 Go comme aujourd’hui. Les constructeurs ne pourront plus proposer 8 Go par défaut et facturer 150% du prix d’un passage à 16 Go. Ces 16 Go seront le strict minimum et cela correspondra bien aux besoins du public que les propositions d’aujourd’hui. Surtout avec un Windows 11 livré par défaut. 

Le prix des composants mémoire varie en temps réel sur DRAMeXchange

Je vois deux vraies questions à se poser autour de ce changement. La première et la plus évidente sera surtout de savoir à quel tarif sera implanté cette mémoire vive chez Intel. Sur la facture finale, on ne verra pas grande différence. La fabricant ne détaille pas le prix des composants quand il vous vend un ultraportable et vous aurez donc un prix englobant l’ensemble. Difficile de savoir donc si ces 16 à 32 Go de mémoire intégrés seront vendus plus ou moins cher que lorsqu’ils sont soudés à la carte mère. Le fait que le constructeur n’ait plus le choix entre diverses marques de mémoire aura sans doute un impact en terme de prix. Détail qui sera dur à mesurer mais qu’il faudra relativiser par rapport aux gains de vitesse obtenus. Une chose est sûre, avec Lunar Lake, Intel sortira la mémoire vive du marché de la mémoire classique. Quand un constructeur peut faire jouer la concurrence pour obtenir des composants moins chers en choisissant une marque plutôt qu’une autre. Il ne sera plus possible de le faire avec ce type de puces.

La seconde question est concurrentielle. Quand l’info d’une mémoire soudée au processeur est apparue sur Lunar Lake, la levée de boucliers a été immédiate. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé par dire qu’ils n’achèteraient jamais de machine ainsi équipée. Préférant garder cette possibilité de passer eux-mêmes à 16 ou 32 Go de mémoire vive. Les ultraportables proposant rarement la possibilité d’aller plus haut en capacité.
Mais si les performances de Lunar Lake liées à cet échange de mémoire ultra rapide se soldent par une évolution très importante des performances obtenues, la réflexion autour de cette vraie-fausse possibilité d’évolution sur un marché désormais dominé par de la LPDDR5 soudée à la carte mère tiendra t-elle encore la route ?

Si Lunar Lake passe largement devant l’offre d’AMD sur ce segment, on peut se douter d’un mouvement similaire chez le concurrent historique d’Intel. L’apparition d’un Ryzen avec de la mémoire intégrée sur son SoC à destination des ultraportables serait alors possible, voire très probable, pour ne pas perdre ce marché.

Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2024.

Thunderbolt Share : les aventurier du câble magique

16 mai 2024 à 16:23

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Petit bonus sympathique pour les possesseurs de machines embarquant une connexion Thunderbolt 4 ou 5, la fonction Thunderbolt Share améliorera leur communication.

Je me souviens des câbles RJ45 « droits » qui permettaient de dialoguer d’un poste à l’autre avant la vraie démocratisation du sans fil. On pouvait ainsi profiter d’un débit stable, rapide et sécurisé pour faire transiter des données. L’arrivée du Wi-Fi a évidemment rendu cette chose caduque même si pour beaucoup d’utilisateurs cela suppose de transférer via un stockage en ligne ou une pièce jointe un fichier au poste situé pourtant à quelques mètres de leur machine.

Avec Thunderbolt Share Intel veut améliorer cela en proposant une liaison directe d’un poste à un autre. La fonction sera réservée aux engin équipés des normes 4 ou 5 du format d’Intel ou aux machines proposant un USB4. Il offrira la possibilité de basculer un fichier d’une machine à l’autre par simple glisser-déposer. Comme on peut le faire d’une unité de stockage à une autre. Mais cela n’est qu’une facette de cette solution qui proposera également d’autres fonctions.

Pour  commencer on pourra synchroniser des répertoires. Vous travaillez toute la journée sur votre portable et le connectez à un dock Thunderbolt ou USB4 en fin de journée ? Pas de soucis, les répertoires identifiés seront synchronisés et vos données sauvegardées immédiatement. C’est l’assurance d’avoir des répertoires et des fichiers à jour.

Besoin de changer de machine, Thunderbolt Share permettra de transferer vos données en sélectionnant un ordinateur source et un ordinateur cible et en transférant toutes les données de l’un à l’autre automatiquement.

Partager son écran ?  Ce sera également possible avec certaines limites. Un FullHD à 60 images par seconde sera possible mais le rafraichissement sera en baisse si vous montez en définition.

Mais enfin et surtout, il sera possible de piloter un autre appareil via le câble : une fois le câble Thunderbolt Share connecté, votre souris et votre clavier mais également votre affichage pourront piloter l’ordinateur connecté. Ce dernier sera alors passif. Là encore c’est une bonne solution pour un usage sédentaire de votre machine mobile. Si votre poste de bureau est plus puissant ou plus ergonomique mais que vous travaillez également avec un engin mobile, le câble Thunderbolt Share permettra d’utiliser vos clavier, souris et écran à la place de ceux de votre portable. Pratique.

Il ne sera pas nécessaire d’avoir tous vos appareils compatible avec cette nouvelle norme, un seul suffira a assurer la viabilité des usages. Si votre Dock USB4, votre écran Thunderbolt 5 ou votre portable Thunderbolt 4 est certifié, il pourra se connecter à un autre engin à l’une ou l’autre de ces norme pour assurer tous les usages du procédé.

D’un point de vue plus économique, Intel va vendre des licences à ses partenaires. Fabricants de portables ou d’accessoires comme des docks devront ainsi s’acquitter d’une dîme pour intégrer la fonction à leurs appareils et assurer la certification. Plusieurs fabricants ont déjà signé : Acer, Lenovo, MSI et Razer chez les fabricants e machines. Belkin, Kensington et quelques autres chez les accessoiristes. Dernier détail, Thunderbolt Share ne sera exploitable que sous Windows

Source : Intel

Thunderbolt Share : les aventurier du câble magique © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UN1290 : un second MiniPC sous Core i9-12900HK

16 mai 2024 à 11:34

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Ce qu’il y a de vraiment étonnant avec ce Minisforum UN1290 c’est qu’il se situe au même niveau de performance que le NAB9 de la même marque. On retrouve un encombrement identique, un même processeur et des prix semblables…

Le Minisforum UN1290 propose donc également un Core i9-12900HK, un processeur Intel avec 14 cœurs au total. 6 cœurs P et 8 cœurs E pour une gestion de 20 Threads. Capable d’atteindre 5 GHz en mode Turbo, il tourne à 3.8 GHz et propose 24 Mo de cache. Avec un TDP situé entre 35 et 45 watts pouvant pousser à 115 watts en mode Turbo, c’est un processeur mobile parmi les plus rapide de la 12e Gen du fondeur. Il propose également un très bon circuit graphique Iris Xe à 1.45 GHz avec pas moins de 96 EU. Le tout est refroidi activement par un dispositif combinant caloducs et ventilation assez classique et plutôt bien noté sur les anciens modèles NAB7 et NAB9.

Les options de stockage et de mémoire sont identiques : jusqu’à 32 Go de DDR4 SODIMM et un stockage NVMe PCIE 4.0 de 1 To sur un port M.2 2280 et une baie d’extensions 2.5″ SATA pour un stockage secondaire. Le module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 est monté sur un port M.2 2230 classique.

Alors qu’est-ce qui change entre le NAB9 et le UN1290 ? Et bien surtout la connectique. On retrouve ici en face avant deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Le NAB9 propose la même chose avec un port USB 3.2 Gen2 Type-C en plus…

Le UN1290

Sur la partie arrière le Minisforum UN1290 propose beaucoup moins de choses encore. Un unique port USB 3.2 Tyoer C avec DisplayPort 1.4 et Power Delivery, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 2.0, un HDMI et un Displayport et un Antivol type Kensington Lock.

Le NAB9

Si vous comparez cette connectique avec celle du NAB9, elle est beaucoup beaucoup moins riche : un port Ethernet 2.5 Gigabit en moins, deux USB 3.2 Gen2  Type-A et un Type-C disparus… La seule chose positive que je vois dans ce nouveau schéma d’implantation, ce sont les connecteurs  qui seront situés au dessus de la grille de ventilation et non pas en dessous. Cela permet de ne pas étouffer l’évacuation de l’air chaud avec les différents câbles qui viennent se placer devant.

Mais est-ce que ce changement et ces coupes dans les possibilités connectiques justifient le changement de tarif demandé par Minisforum ? Le UN1290 est proposé à 549.99€ en version 32Go / 1 To sur Amazon. Le NAB9 est quand à lui vendu 529.99€ sur la même plateforme avec le même processeur et autant de mémoire et de stockage… Le Minisforum NAB9 est également proposé à 389€ en version barebone directement sur le site du fabricant. Pour peu que vous fassiez attention a ne pas laisser les câbles étouffer votre engin, la proposition précédente me parait bien plus intéressante.

Minisforum UN1290 : un second MiniPC sous Core i9-12900HK © MiniMachines.net. 2024.

AYN Odin 2 Mini : un clone de la PS Vita avec un écran magnifique

16 mai 2024 à 18:06

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Billet mis à jour avec tous les détails.

Avec la AYN Odin 2 Mini, le constructeur a forcément louché sur une des stars des consoles portables du passé, la regrettée PS Vita de Sony. 

Un élément fait déjà mouche dans cette offre. Outre son ergonomie très proche de la SONY, la marque annonce l’emploi d’un écran mini LED avec une luminosité de 1100 nits au maximum. Cette dalle proposera une colorimétrie de 155% sRGB et offrirait à la AYN Odin 2 Mini une visibilité en extérieur et une justesse de couleurs parmi les plus impressionnantes du marché. Avec 5″ de diagonale, l’écran reprend l’offre de la VITA mais en 1920 x 1080 pixels tactile.

La console de Sony mesurait 18.2 x 8.35 cm pour 1.86 cm d’épaisseur. La AYN Odin 2 Mini fera 19.8 x 8.58 cm pour 1.95 cm d’épaisseur. Sans être identiques, les mesures sont donc très proches.

La console sera ventilée activement, elle embarquera le même SoC que la Odin 2 classique, à savoir un Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm. Il sera entouré de 8 à 12 Go de mémoire vive et de 128 à 256 Go de stockage UFS4.0. La connectique comprendra un MicroHDMI, un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et un jack audio combo 3.5 mm. Une paire d’enceintes stéréo frontales seront proposées ainsi que des mini joysticks, une croix directionnelle, des boutons classiques et des gâchettes. La batterie embarquée sera une 5000 mAh qui se rechargera en Quick Charge 5.0 65 Watts via la prise USB Type-C.

La PS Vita de Sony

Pilotée par un Android 13, la console sera identique d’un point de vue conception et fonctionnement à la Odin 2, ce qui devrait faciliter la mise à jour de sa partie logicielle par AYN. La console proposera un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 pour une connexion rapide aux réseaux.

Deux versions sont donc annoncées avec un modèle noir à 339$ en 8/256 Go et un modèle noir ou blanc à 399$ en 12/256 Go. Toutes seront livrées avec une pochette de transport et une protection d’écran pendant la phase de lancement. Le lecteur de cartes mémoire que j’espérais dans la première version de ce billet a disparu. Il faudra donc bien choisir quelle machine choisir car si la partie sans fil permettra de charger rapidement des nouveaux jeux, les 128 Go seront une limitation en mobilité.

AYN Odin2 : la console Android évolue vers un Snapdragon

Source : Liliputing

AYN Odin 2 Mini : un clone de la PS Vita avec un écran magnifique © MiniMachines.net. 2024.

Qualcomm annonce une compatibilité Linux de ses puces ARM

15 mai 2024 à 09:52

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Jusqu’ici les puces ARM dédiées au monde PC sous Windows n’avaient pas l’ombre d’un début de support Linux. Un point noir pour de nombreux utilisateurs puisqu’après quelques années de bons et loyaux services sous Windows, certains voulaient basculer sous d’autres systèmes.

Quand Microsoft crée un goulet d’étranglement avec Windows, par exemple en créant des limitations liées au matériel pour installer la version 11 tout en indiquant la fin du support de la version 10, le recours habituel des utilisateurs est de basculer leur machine sous une distribution Linux. Des millions de PC sous processeurs x86 Intel ou AMD livrés sous Windows XP ou d’autres versions plus récentes fonctionnent ainsi toujours grâce à des distributions logicielles libres, gratuites et parfaitement maintenues question sécurité.

Mais pour toutes les machines vendues jusqu’ici avec des solutions ARM, les pilotes Linux n’étaient pas disponibles. Rendant le portages au mieux hasardeux, au pire impossibles. Et c’est assez logique, du moins chez Qualcomm. Son association avec Microsoft jusqu’en 2023 rendait les entreprises très liées. Microsoft s’était engagé a ne porter Windows sur ARM que pour ses puces. Et de son côté Qualcomm restait enfermé chez Microsoft.

Qualcomm annonce donc qu’avec la fin de son partenariat d’exclusivité, les puces Snapdragon X Elite vont s’ouvrir au monde Linux. Un support natif de différentes distributions sera assuré. Mieux encore, Qualcomm assure que ses puces seront compatibles avec un démarrage UEFI standard ce qui autorisera des utilisation s très classiques sans avoir a se casser la tête pour le contourner. Les pilotes des différents composants du SoC seront proposés : prise en charge de la partie audio et vidéo bien sûr mais également des éléments de stockage avec tous les raffinements du NVMe, la gestion fine des batteries et des réseaux filaires et sans fil. L’accélération vidéo dans chrome ou Firefox sera disponible et les fonctionnalités des cameras serot également prise en charge. 

Les utilisateurs pourront utiliser le système de boot Grub pour choisir quel système démarrer et donc avoir la possibilité de piloter un Windows et un Linux sur le même PC ARM. Une image expérimentale de Debian est d’ores et déjà disponible au téléchargement.

Ce projet de rendre les puces ARM complètement compatibles avec Linux est un vrai bon point pour Qualcomm. A terme cela ouvrira la porte au portage de tout système Linux vraiment facile. La portabilité se fera en deux temps avec une part des éléments pris en compte dans le noyau 6.10 de Linux et une autre dans le 6.11. Qualcomm indique que d’ici 2025 des processus d’installation grand public seront disponibles pour les PC sous Snapdragon X Elite.

C’est une excellente nouvelle qui va déverrouiller ces machines qui jusque là se comportaient plus comme des coffre forts que comme des PC classiques. La possibilité de choisir son système est une condition de base pour de nombreux utilisateurs avant de considérer ces engins à l’achat. Et cela même si pour le moment on reste toujours dans l’expectative des performances réelles de ces fameux nouveaux Snapdragon.

Qualcomm annonce une compatibilité Linux de ses puces ARM © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GOD88 R7 : le Ryzen 7 8845HS Hawk Point est (enfin) dispo

14 mai 2024 à 16:28

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Annoncé en février puis prévu pour une commercialisation en mars le modèle n’a finalement jamais été vraiment proposé en ligne malgré une apparition sur Amazon et une promesse de livraison sans cesse repoussée. Le Aoostar GOD88 R7 est enfin en stock, chez Geekbuying, pour le moment depuis leurs entrepôts chinois.

Je n’ai pas l’assurance d’une arrivée du MiniPC vers un entrepôt européen de la marque, cela dépendra je suppose du succès des ventes. Ce modèle est donc finalement lancé en deux versions et sous un autre nom. Le GOD88 R7 est disponible en 16 Go de DDR5-4800 avec un SSD NVMe PCIe 4.0 X4 de 512 Go ou en 32 Go de mémoire vive et 1 To de SSD. Il n’y a pas de modèle Barebone de prévu pour le moment.

On retrouve l’engin dans un boitier « Cyberpunk » sorti pour la première fois en 2023. Avec un rétro éclairage LED RVB désactivable facilement grâce à un bouton dédié en face avant,; on reste sur un boitier relativement compact et qui enferme surtout un système de dissipation efficace. Le GOD88 R7 mesure 13.5 cm de large comme de profondeur pour 5.5 cm d’épaisseur. Il abrite un ventilateur de 9 cm de diamètre qui soufflera dur un dispositif de dissipation à ailettes classique. C’est ce ventilateur qui est cerclé d’un anneau de LEDs RVB. Aucun débit d’air n’est annoncé mais je n’ai pas trop de doute qu’une telle solution, que l’on retrouve plus souvent sur les boitiers de bureau, soit adaptée a gérer un processeur mobile.

Le Ryzen 7 8845HS fonctionne à 45 watts de TDP et peut être configuré de 35 à 54 Watts. C’est la même enveloppe que les Ryzen 7 7840HS qui sont très correctement gérés par des solutions plus classiques. La puce Hawk Point propose 8 cœurs sous architecture Zen4 tournant de 3.8 à 5.1 GHz et proposant 24 Mo de mémoire cache . Son circuit graphique Radeon 780M propose 12 cœurs RDNA 3 à une fréquence de 2.7 Ghz. Pas de grosse différence par rapport à la génération précédente donc , si ce n’est le point fait par AMD sur la présence d’un NPU XDNA pour piloter des IA.

A l’intérieur du châssis, un équipement classique : deux slots SODIMM DDR5 pour 64 Go de mémoire max et un unique M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4. Pas d’autres possibilités d’ajouter du stockage.

La connectique est assez complète avec un port USB4, 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2 Gen 2 Type-A. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. Et, on découvre enfin une différence entre la version MN78 annoncée en début d’année, 2 ports Ethernet en 2.5 Gigabit ! Le premier engin annoncé proposait un Ethernet Gigabit et un 2.5 Gigabit. L’alimentation se fera via une prise USB Type-C en 100 Watts Power Delivery 3.0.

Niveau tarifs, on retrouve le modèle 16/512 Go à 529€ au lieu de 569€ grâce au code NNNFRTAG a entrer dans le panier. Le modèle 32Go/1To est quand à lui  commercialisé à 669€ avec là encore une réduction grâce au code NNNFRGOD qui le fait tomber à 629€.

Aoostar GOD88 R7 : le Ryzen 7 8845HS Hawk Point est (enfin) dispo © MiniMachines.net. 2024.

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA

14 mai 2024 à 14:47

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Pas vraiment un montre en terme de puissance d’émulation, la Anbernic RG35XXSP embarquera un SoC AllwinnerH700 accompagné de 1 Go de mémoire vive LPDDR4 et de 64 Go de stockage sur une carte MicroSDXC. Suffisant pour piloter des émulateurs de console basiques.

La puce de la Anbernic RG35XXSP est un SoC quadruple cœur Cortex-A53 cadencée à 1.5 GHz et accompagnée d’un circuit graphique ARM G31 MP2. C’est une solution déjà employée par la marque dans la Anbernic RG35XXH ci-dessus qui propose de très bonne performances jusqu’à la PSX.

Son écran est un 3.5″ IPS en 640 x 480 pixels et l’engin propose à la fois un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2. La batterie embarquée est une 3300 mAh qui est donnée pour offrir  au mieux 8 heures de jeu à la console. A ce propos un capteur permet d’éteindre immédiatement l’écran à la fermeture du clapet, pour éviter de laisser l’engin se décharger inutilement. On retrouve également un port USB Type-C qui permettra de dialoguer avec elle mais aussi de l’alimenter via une batterie portable et une sortie HDMI. A noter que comme souvent sur  ce type de console, le système propose deux lecteurs de cartes MicroSDXC. Le premier embarquera le système d’exploitation et de la place pour le stockage d’images de jeux. Le second sera disponible pour rajouter plus de ROMs. Un port jack pour brancher un casque est disponible.

La RG35XXSP propose une croix directionnelle et 4 boutons en plus de gâchettes pour une manipulation très classique. L’écran est rabattable sur un format de poche pratique bien qu’un petit peu plus épais qu’une Game Boy classique. Un moteur de vibration et un haut parleur mono complètent l’équipement.

Pas d’information sur le prix de l’engin, la boutique AliExpress de la marque n’a toujours pas été mise à jour.

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA © MiniMachines.net. 2024.

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA

14 mai 2024 à 11:18

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L’assistant Chat GPT-4o a été présenté hier au travers de vidéos assez étonnantes montrant a quel point cette IA avait progressé en spontanéité, en fluidité et en capacités. Si sur le fond l’objet ne change pas ses réponses qui restent ce qu’elles sont, les possibilités qu’offrent cette évolution enterrent les propositions de Humane et Rabbit.

L’interactivité et la fluidité sont les maitres mots de l’évolution proposée par GPT-4o. On retrouve un temps de latence très très faible qui, si il n’est pas au niveau d’un humain, rappelle celui fantasmé d’un « ordinateur central » comme dans les film de science fiction. Avec une latence de 320 millisecondes en moyenne, on est plus dans un dialogue classique que dans l’attente pénible proposée par les interactions habituelles des IA. Le fait de pouvoir prononcer des phrases longues, voir très longues est également un point très positif dans l’interaction.

Les usages possibles sont assez étonnants. On peut poser des questions à l’IA, l’interrompre, orienter ses réponses en temps réel ou lui demander de changer la manière de les exprimer. Il est également possible de demander de prendre en compte plusieurs médiums en même temps. Vos questions à l’oral mais aussi les éléments qui vous entourent grâce à la webcam de son smartphone. L’exemple de la vidéo ci-dessus qui montre comment le dispositif permet de de résoudre une équation écrite est assez parlant.

Une pelletée de terre sur le cercueil de Humane et Rabbit

Humane lançait en avril son AI Pin avec des retours catastrophiques sur ses possibilités réelles. En mai c’était au tour du Rabbit R1 de se faire étriller. Lents, peu pratiques, souvent dans l’erreur, les deux produits présentés comme des assistants IA se sont révélés être surtout des accessoires onéreux et pénibles. Mais avec la présentation de OpenAI ils se révèlent finalement comme totalement dépassés. Dans la vidéo ci-dessus une personne malvoyante peut écouter son smartphone lui décrire son environnement ou lui indiquer quand un taxi passe devant lui pour qu’il puisse lui faire signe. Des fonctions réellement utiles.

Les interactions proposées par les appareils de Humane et Rabbit sont trop lentes et monotones, elles ne sont pas adaptées à un usage au quotidien. Leur sortie rapprochée alors qu’elles n’étaient clairement pas finalisées montre a quel point les deux sociétés étaient conscientes que leur fenêtre de tir était faible pour avoir droit à une commercialisation. Qui va vouloir acheter un de ces gadget aujourd’hui après avoir vu les démos de GPT-4o sur smartphone ? Il suffira de prendre un abonnement à 20$ par mois chez OpenAI pour l’exploiter avec le materiel qu’on a déjà dans la poche. Un matériel qui voit mieux avec des capteurs photo des gadgets comme le Rabbit R1 ou l’AI Pin. Des appareils qui permettent surtout plus d’interactions et qui ne nécessitent pas d’abonnement 4G ou 5G supplémentaire.

Dire que Humane et Rabbit n’ont plus que quelques mois à vivre ne me parait pas exagéré. Dès que l’offre d’Open AI sera commercialisée sur mobile, ces outils vont disparaitre et l’IA sera intégrée dans le smartphone, comme tout le reste. 

Des questions pour le futur

Beaucoup de métiers seront affectés par l’arrivée de ces IA, ce serait se voiler la face que de ne pas le reconnaitre. Les fonctions de traduction automatique ou d’apprentissage proposées par ces services seront sans doute assez pertinentes pour remplacer de nombreux salariés. J’imagine très bien la visite d’un lieu touristique ou d’un bâtiment être proposé par une IA d’ici quelques temps, dans toutes les langues et à toutes les heures sans avoir besoin de passer par un guide. Il suffira de pointer sa caméra vers un détail pour avoir des explications détaillées et les liens afférents. Le tout commenté à vois haute par une IA aux connaissances encyclopédiques.

Même chose pour les heures de cours d’un prof de math ou de français, si le smartphone peut lire et expliquer les règles de calcul ou de grammaire en scannant votre copie, je ne donne pas cher de ces petits boulots à terme. Mais on peut imaginer beaucoup d’autres emplois de ce type qui seront petit à petit remplacés par des IA de ce genre. Des téléconseillers évidemment mais également des IA qui prendront vos commandes dans des restaurants ou autres. Certains n’ont d’ailleurs pas attendu GPT-4o pour déployer ce genre de technologie et il existe déjà des Drive-In qui proposent de prendre vos commandes de repas grâce à ce type d’Intelligence Artificielle. 

En intégrant cette IA à un smartphone, c’est out un univers qui s’offre à l’utilisateur. Celui d’une connaissance très large des éléments qui l’entourent, d’une traduction automatique de différentes langues, d’une connaissance théorique très pointue sur énormément de sujets. Avec le risque de voir l’effet « calculatrice » se répandre à d’autres fonctions. Difficile de trouver des gens capables de faire des opérations simples sans sortir la calculette intégrée à son smartphone. Calculer un volume, un diamètre ou des pourcentages sur le papier parait bien barbare aujourd’hui. Pire, en interrogeant des utilisateurs qui ont toujours connu la calculatrice a portée de main, ils n’ont absolument pas confiance en leur résultat et vérifient toujours sur une calculatrice leurs propres opérations. Ce type de dépendance à l’outil pourrait bien s’étaler vers d’autres segments comme la grammaire, l’orthographe ou la traduction avec ce type d’IA. 

Dans les collèges et les lycées, l’emploi de l’IA pour vérifier le travail réalisé, corriger son orthographe ou trouver une tournure de langue lors d’une traduction est déjà commun. Certains travaillent déjà à 100% avec elle et font leurs devoirs en trois clics et deux copiés-collés. Avec une implantation dans les smartphones ce genre de pratique devrait être de plus en plus courante. Le problème est que si une entreprise ou un lycéen devient « meilleur » avec une IA de ce type à portée de smartphone, tout le monde devra vite se mettre au niveau. On n’imagine pas un lycéen aujourd’hui arriver en cours de mathématique sans une calculatrice programmable, elles sont mêmes demandées par les profs. Est-ce que les profs de langue ou de français demanderont d’avoir un correcteur IA en cours dans quelques années ? Est-ce qu’une personne bilingue en anglais et avec des notions d’allemand pourra se passer d’un abonnement IA pour compléter ses lacunes ? Sera t-il un jour plus pertinent d’ajouter à son CV que l’on est équipé d’un smartphone avec OpenAI que le détenteur d’un Permis B ?

Dernier questionnement, l’impact écologique de cette évolution des usages. Ces aller retour incessants de données, les calculs nécessaires à l’entrainement de ces IA. Tout  cela aura sans doute un coût énergétique très important à moyen et long terme. Si toute la planète est équipée de ce type d’outil, cela pourrait avoir des conséquences importantes.

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GOD69LE : un MiniPC 100% AMD sous Ryyzen 9 6900HX et Radeon RX 6600LE

14 mai 2024 à 08:59

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Il s’agit d’une mise à jour de carte mère déjà déployée dans une formule AMDphile en 2023. On retrouvait alors une version plus « light » du Aoostar GOD69LE avec le MN59H de T-Bao, un MiniPC sous Ryzen 7 5800H avec un circuit graphique Radeon RX6400.

Des LEDS RGB sur le côté du châssis en ABS

Sur la forme, pas de gros changement depuis un an, c’est sur le fond, et en particulier sur les compétences embarquées, que la formule évolue. On retrouve donc un engin de 22.5 cm de chaut comme de profondeur et 6.5 cm de large posé sur un pied qui le décolle du sol et lui permet d’avoir une meilleure ventilation. Cela fait tout  de même une jolie boite pour accueillir le duo de puces AMD. 

Il faudrait vraiment que les gens qui font les images 3D de ces machines réfléchissent à la circulation des flux d’air chaud et froid, cette image n’a encore une fois aucun sens…

Le processeur Ryzen 9 6900HX propose un TDP de 45 watts tandis que la puce graphique Radeon RX 6600 LE grimpe à 100 watts de TDP. Evidemment, avec ces composants et les 8 Go de mémoire ive dédiée GDDR6 de la partie graphique, les performances seront plus sympathiques que ce que propose un MiniPC plus compact.

Détail important de cette offre, la carte mère interne semble être au format Mini-ITX et il serait donc possible de la réimplanter dans un boitier à cette norme très  classique en cas de besoin. Même si ce passage à un boitier standard demandera des adaptations techniques puisque aucune backplate pour la connectique arrière ne sera livrée avec la machine. On retrouve à bord deux slots SODIMM de DDR5-4800 pour accueillir jusqu’à 64 Go de mémoire vive et deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 pour la partie stockage. Un module M.2 2230 accueille en outre un chipset Intel AX210 qui propose du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

La connectique est très complète avec en face avant un USB 3.1 Gen1, un USB 3.2 Gen2 Type-C et des ports jack audio séparés. Sur la face arrière on retrouve un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, trois ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 3.2 Gen1 Type-A, à nouveau  des ports jack audio séparés et un port USB4 Type-C.

L’ensemble devrait vous donner un joli résultat technique avec des performances d’ordinateur portable « gaming » d’il y a quelques années. Reste a connaitre le tarif pour cette formule. Pour le moment on parle d’une version barebone à 3399 Yuans soit 439€ HT. Un prix intéressant au vu du materiel embarqué, surtout si on possède déjà un peu de mémoire vive et de stockage.

Reste a connaitre le fonctionnement de la machine d’un point de vue ventilation et bruit et a savoir si la dissipation est suffisante pour piloter le système dans les meilleures conditions. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes puisque ce materiel embarqué a été pensé pour entrer dans des portables gaming de moins de 3 cm d’épaisseur.

Source : Liliputing

Aoostar GOD69LE : un MiniPC 100% AMD sous Ryyzen 9 6900HX et Radeon RX 6600LE © MiniMachines.net. 2024.

MSI annonce une hausse des performances de la Console Claw

13 mai 2024 à 13:28

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

MSI met à jour un nouveau BIOS accompagné de pilotes graphiques optimisés pour la console portable Claw. La marque met en avant une augmentation des performances en jeu avec des réglages orientés vers le meilleur potentiel de fluidité possible.

Sur certains titres, l’évolution est spectaculaire avec jusqu’à 150% sur 7 Days to Die et jusqu’à 58 et 40% pour Cyberpunk 2077 et GTA V. D’autres augmentations sont moins importantes comme les +5% de Red Dead Redemption 2 ou les 6.1% de Stray. Mais le point capital est de noter une évolution des performances qui place ces jeux tous au dessus des 50 images par seconde en FullHD pour une jouabilité correcte sur console.

Le nouveau BIOS E1T41IMS.106 se combine avec le nouveau pilote 31.0.101.5445. Ils peuvent s’obtenir depuis la page produits officielle de MSI pour le premier et sur le site Intel ARC officiel pour le  second. Cette mise à jour du BIOS sera la dernière nécessitant une clé USB pour faire la manipulation. MSI a travaillé son système pour offrir une mise à jour du BIOS directement depuis Windows pour les futures versions.

MSI propose une selection de paramètres précis pour obtenir les mêmes résultats : 

Paramètres liés au jeu

Paramètres suggérés

Type d’utilisation

Performances extrêmes

Résolution en jeu

Full HD (1920 x 1080)

Qualité graphique en jeu

Bas

XeSS (Xe Super Sampling)

Performances (si possible)

V-Sync

Désactivé

Limite FPS

Désactivé

Les efforts menés par Intel et MSI sur la Claw sont remarquables même si le principal problème de cette ConsolePC aujourd’hui est lié à l’existence d’une concurrence sous AMD moins chère et souvent plus performante, notamment du côté du Steam Deck. Intel prépare le futur avec ces mises à jour et on peut imaginer qu’à terme les performances d’une évolution de la Claw dans une nouvelle formule pourra être plus pertinente chez Intel.

MSI annonce une hausse des performances de la Console Claw © MiniMachines.net. 2024.

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