Avant-hier, l’embargo sur les tests de DOOM: The Dark Ages a été levé. Les Grands Journalistes et certains influenceurs ont donc publié leur avis sur le dernier titre d’id Software. À première vue, c’est une réussite, même si on n’en doutait pas vraiment. Le score Metacritic est actuellement de 85, soit exactement commeDOOM 2016, mais trois points de moins que DOOM Eternal. Si on rentre dans les détails, les critiques semblent partagés sur la nouvelle mécanique principale : la parade. Si tout le monde est d’accord pour dire que ça marche très bien, et qu’elle donne un bon sentiment de puissance, certains, comme GmanLives, la trouvent un peu trop redondante à la longue. Pareil pour les grandes zones à explorer, qui peuvent lasser au bout d’un moment, même si d’autres trouvent ça cool. En revanche, les combats font l’unanimité. Les armes tabassent et le feeling est jouissif. Les mouvements plus lents ne dérangent finalement pas tant que ça, puisque la majorité décrit des affrontements frénétiques, comme chez GameSpot.
D’un autre côté, pour les combats en mécha, IGN trouve que c’est beaucoup trop simpliste, tandis que nos confrères de Gamekult indiquent que les passages à dos de dragon sont franchement nuls à chier. Cependant, il semblerait que ces séquences soient heureusement anecdotiques, et ne rompent pas trop le rythme. D’une manière générale, les (vrais) testeurs ont trouvé le jeu en normal beaucoup trop facile, et conseillent de lancer directement en ultraviolence. Ils ont, pour la plupart, apprécié la possibilité d’ajuster finement cette difficulté en modifiant, par exemple, la fenêtre de parade beaucoup trop clémente de base. Cela montre qu’id Software a sans doute voulu rendre son dernier DOOM le plus accessible et le moins frustrant possible, peut-être pour éviter ce genre de catastrophe.
Sans surprise, la rédac’ de NoFrag n’a pas reçu de clef de la part de Bethesda. On débutera donc l’aventure le 13 mai, puisque comme d’habitude avec les jeux Microsoft, la version deluxe permet de jouer quelques jours avant la date de sortie officielle.
Mais si vous voulez craquer pour DOOM: The Dark Ages sans attendre notre verdict, ni le 15 mai, sachez que notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction sur les précommandes – et même sur le jeu après sa sortie – en utilisant le code NOFRAGDOOM, ce qui fait la version normale à 71 € et l’édition premium à 97 €. Si ça vous intéresse, on vous encourage d’ailleurs à jeter un œil du côté de Gamesplanet US, il paraît que c’est encoremoins cher (et le code marche aussi). Le jeu sera également disponible day one sur le Xbox Game Pass.
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Il y a quelques jours, nous avons découvert Afterconflict, avec l’annonce d’une démo technique, ainsi que l’édition du titre par Microprose, qui semble ratisser large en ce moment (Dagger Directive, EXFIL, GROUND BRANCH…). Pourtant, le jeu est en développement depuis au moins 2020, date des premiers posts sur le site officiel, et d’une vidéo de gameplay d’un influenceur à l’époque. Il s’agit d’un milsim assez peu original, puisqu’il reprend plus ou moins le même scénario qu’Operation Flashpoint en 2001, ou le futur ’83 : la guerre froide s’est réchauffée, et les Russes se battent contre les USA. Une douce utopie, vue de 2025, finalement.
On a évidemment lancé la démo technique, pour se rendre compte que c’est a priori la même chose que dans la vidéo d’il y a cinq ans, à l’exception du sound design, plutôt correct actuellement. Sinon, niveau contenu, on a uniquement accès à un stand de tir et de grandes étendues de vide. Et ça ne vous aura pas échappé, c’est absolument immonde. Il réussit l’exploit d’être encore plus moche qu’ArmA 3, pourtant sorti en 2013. Ok, c’est une démo technique, mais vu ce qu’ils proposent, on a tout de même l’impression qu’ils se tirent une balle dans le pied. D’un autre côté, ils ont réussi à convaincre un éditeur, donc il y a peut-être un peu plus que quelques brins d’herbe qui se battent en duel, et les posts réguliers sur leur site et YouTube semblent montrer une certaine motivation. Ils ont d’ailleurs partagé une roadmap, indiquant le futur lancement d’une page Patreon, d’une « vraie » démo et d’un test multi avant une sortie en accès anticipé. Pas de date, il faudra attraper les annonces au vol.
Néanmoins, si Afterconflict vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, et même tester sa démo technique, si vous avez envie de perdre quelques dixièmes à chaque œil et probablement un peu de volonté de vivre.
Il y a quelques jours, le petit studio indépendant qui développe le rétro-FPS BRUTAL JOHN a fait une annonce étonnante : le re-reveal de son jeu, mais en changeant son nom. Il devient BRUTAL JOHN 2. Au-delà de la blague pour le premier titre d’une licence, les développeurs expliquent que depuis la démo – que l’on avait bien apprécié l’année dernière –, ils ont fait tellement évoluer leur projet qu’ils trouvaient ça pertinent de lui accoler un « 2 ». Qui sommes-nous pour juger ? D’autre part, ils en profitent pour annoncer la date de sortie en accès anticipé pour le 22 juillet prochain. Ils partagent également la roadmap dans le billet de blog de l’annonce, et on apprend que la version finale devrait arriver à la fin de l’année 2025.
Comme la démo a été mise à jour, on l’a lancée pour voir ce que ça donnait. L’ambiance est toujours très inspirée de Duke Nukem 3D et la direction artistique, un peu cartoon, fonctionne bien, avec de jolis effets de gore. Les armes ont de la patate et les mouvements sont rapides, c’est très agréable. Ce n’est pas exceptionnel pour autant, mais aucune raison de passer à côté si on apprécie le genre.
Si c’est votre cas, allez-donc tester la démo de BRUTAL JOHN 2 sur sa page Steam, en attendant la sortie en accès anticipé le 22 juillet prochain.
La semaine dernière, notre journaliste fétiche, Jason Schreier, a rapporté sur Bloomberg, que 300 à 400 employés avaient été licenciés, dont une centaine dans le studio Respawn Entertainment, qui développe notamment Apex Legends. Il faut croire qu’ils s’occupaient également d’un nouveau Titanfall, très attendu par la communauté, puisque ce dernier a été officiellement annulé, alors même qu’il n’avait jamais été annoncé. D’après les sources du journaliste, le projet était un extraction shooter, mais encore loin d’être prêt. Cela dit, vu la saturation du genre, il avait tout de même assez peu de chances de fonctionner.
Les licenciements interviennent dans un cadre difficile pour les cadres d’Electronic Arts. C’est avec la mort dans l’âme qu’ils ont décidé de se séparer de quelques centaines d’employés, afin d’éviter la catastrophe. En effet, fin janvier, ils ne prévoyaient que 7,15 milliards de dollars de chiffre d’affaire pour 2025, en deçà des 7,5 à 7,8 estimés initialement. Certes, la société a redressé la barre sur le dernier trimestre en atteignant 7,4 milliards de chiffre d’affaire, comme le révèle le bilan publié hier, mais il n’y a pas tout à fait le bon nombre de milliards. Une situation vraiment triste, au point que les directeurs financiers seraient sur le point de monter une cagnotte Leetchi, selon notre source anonyme. D’autre part, cette dernière nous indiquait également que ces décisions interviendraient au sein de leur programme de maintien de leur statut de plus gros connards de l’industrie vidéoludique. Nous avons contacté les dirigeants d’Electronic Arts pour avoir plus d’informations à ce sujet, mais notre demande est pour l’instant restée lettre morte. Nous mettrons à jour notre article en cas de réponse.
La semaine dernière, Gearbox a partagé une longue vidéo « deep dive » pour Borderlands 4, leur prochain tireur-pilleur. Mais si on n’a pas pu vous en parler avant, c’est parce qu’on s’est endormis au bout de quelques minutes de visionnage de gameplay, d’une mollesse incroyable. Pensant pouvoir ruser, on a mis la vitesse en x2 pour tenter d’atteindre la fin sans tomber de sommeil, mais on a constaté avec effroi que c’était toujours aussi mou ! C’est donc après quatre expressos, trois Red Bull et une crêpe au sucre glace, qu’on peut enfin vous faire un compte rendu de cette atroce vidéo.
Bon, le premier choc, c’est Randy Pitchford, déguisé en gourou de secte, et qui débite son texte d’une manière aussi naturelle que la poitrine d’Aya Nakamura. Le second, c’est de voir du gameplay qui oscille entre 20 et 30 FPS. Combiné avec l’utilisation de la manette, on a l’impression que la vidéo est au ralenti. Au moins, ils ne mentent pas sur les perfs déplorables qu’est capable de sortir une PS5 Pro sur ce jeu. Sinon, les combats sont horriblement lents et inintéressants, contre des adversaires qui avalent les balles, mais qui ont heureusement parfois des réactions aux impacts. Ça doit dépendre de l’ennemi, sans doute. Côté armes, on nous promet des possibilités infinies avec des combinaisons d’effets des différents manufacturiers habituels sur les accessoires (chargeur, viseur, etc.), en plus de la pétoire en elle-même. Il y aura encore plus de loot, encore plus d’accessibilité pour rejoindre ses potes, et évidemment, des compétences garanties zéro skill, pour éviter de frustrer Jean-Kevin, affalé sur son canapé. Ils parlent aussi du scénario, qui ne volera certainement pas très haut, avec notamment le retour de personnages de la série. Youpi.
Pour couronner le tout, Gearbox nous annonce que Borderlands 4 ne sortira pas le 23 septembre, comme initialement prévu, mais le 12 septembre, soit 11 jours avant, pour nous faire souffrir encore plus tôt. Si, pour une raison étrange, le jeu vous chauffe, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.
Redécouvert lors du dernier Steam Neo Fest après quatre ans de mutisme, Skin Deep nous avait fait bonne impression avec sa démo, proposant un gameplay très plaisant, mêlant immersive sim, comédie et puzzle game. Le jeu complet est bien arrivé le 30 avril comme prévu, et la quasi-totalité des joueurs semblent convaincus, en témoignent les 98 % d’évaluations positives sur Steam.
Outre la direction artistique très colorée et assez réussie, ce sont les mécaniques de gameplay qui retiennent l’attention. La liberté d’action paraît plutôt grande, puisqu’on est amené à défendre un vaisseau dans des environnements décrits comme non-linéaires. Il est possible de faire des associations d’objets complètement débiles, l’infiltration a l’air plaisante, et tout le monde semble d’accord pour dire que c’est très fun. On tentera sans doute l’aventure d’ici quelques semaines, quand le calendrier des sorties se calmera un peu.
En attendant, si Skin Deep vous a convaincu, vous pouvez le retrouver en promotion à -10 % pour sa sortie sur Steam et l’Epic Games Store, soit un peu moins de 17 € jusqu’au 14 mai.
Comme prévu, Deadzone: Rogue, le rogue-lite des développeurs du défunt Tribes 3: Rivals et du catastrophique Starsiege: Deadzone, est sorti le 29 avril dernier. On vous l’avait dit lorsque l’on avait retesté la démo, c’était étonnamment plutôt chouette, en solo comme en coop, grâce à un feeling correct et une bonne maîtrise des codes du rogue lite. Eh bien sans surprise, c’est toujours aussi bien en accès anticipé, avec des améliorations aux effets très significatifs à chaque fois, ce qui est très satisfaisant. Il y a toujours ce très bon sentiment de puissance. Les développeurs ont évidemment corrigé quelques bugs et fait des ajustements, mais surtout, offrent une nouvelle zone de combat. Une troisième arrivera ultérieurement. Aucune idée de ce que c’est, il faut d’abord boucler les missions de la première avant d’accéder à la nouvelle. Sinon, les développeurs ont précisé qu’un futur patch apportera la possibilité de jouer en hors ligne quand on est en solo, suite à une levée de boucliers de certains joueurs.
Les joueurs semblent également convaincus, puisque les avis sont très positifs, malgré quelques réserves sur la longévité potentielle du titre et son support par le studio sur le long terme, au vu de son passif sur ses précédents titres. Néanmoins, comme il y a eu un pic à presque 6 000 joueurs simultanés, on peut supposer que c’est un succès, et donc un projet à entretenir pour tenter de faire monter la hype.
Si Deadzone: Rogue vous tente, il est actuellement en promotion pour sa sortie en accès anticipé à –20 % sur Steam, soit 20 € jusqu’au 13 mai.
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La dernière fois que l’on vous parlait d’Into The Radius 2, c’était lors de sa sortie en accès anticipé en juillet 2024. Il y a quelques jours, le studio estonien CM Games a publié une grosse mise à jour, la 0.13.0 GHOST TOWN, qui ajoute, entre autres, une nouvelle zone haut niveau : Pechorsk Outskirts. Il y a également beaucoup d’autres modifications, dont les mouvements possibles pour le joueur, la customisation des gilets, sacs et autres vêtements, ainsi que l’ajout de nouvelles armes et accessoires. Les développeurs détaillent aussi l’ajustement de la progression et de l’équilibrage, par le biais des objectifs, des ennemis et du loot, pour essayer de proposer une courbe de difficulté un poil plus graduelle. En contrepartie, vous pouvez dire adieu à vos sauvegardes, les anciennes ne sont pas compatibles. Considérez-ça comme un wipe, on n’est pas si loin de Tarkov, après tout. D’autre part, une myriade d’ajustements et de corrections de bugs sont aussi listés dans le patch note, que vous pourrez retrouver directement sur Steam, si ça vous intéresse.
Pour rappel, Into The Radius 2 est un peu le S.T.A.L.K.E.R. de la VR : des anomalies, du loot, un gameplay hardcore et la possibilité de modder ses armes. On avait testé en solo lors de la sortie, et c’était déjà plutôt cool. Néanmoins, l’un des points qui nous attirait le plus, la coop, était complètement pétée. A priori, ce n’est toujours pas parfait de ce côté-là si l’on se réfère aux commentaires Steam, pourtant très positifs sur les trente derniers jours. On espère que les développeurs en ont encore sous le coude pour résoudre tout ça.
En attendant, vous pouvez déjà bien vous amuser en solo. Si Into The Radius 2 vous tente et que vous voulez profiter de la nouvelle zone, vous pouvez le retrouver à 39 € sur Steam.
Annoncé en mars 2024, Blue Prince était passé complètement sous nos radars. Et lorsque l’on avait aperçu les quelques vidéos de présentation, on n’avait pas vraiment déterminé s’il s’agissait d’un jeu en vue subjective ou d’une succession de tableaux. Mais quelques jours avant la sortie, on est tombés sur des extraits de gameplay à la première personne, noyé sous les critiques dithyrambiques de toute la presse spécialisée. Mais alors, est-ce réellement le puzzle-game de l’année, ou simplement une lubie de Grands Journalistes en mal de reconnaissance intellectuelle ? Pas facile à dire : Blue Prince ne pourra pas plaire à tout le monde, en partie à cause de ses mécaniques de rogue lite, et aussi par ses énigmes parfois un peu obscures, pourtant très gratifiantes à résoudre.
Genre : Puzzle-game rogue lite |Développeurs : Dogubomb| Éditeur : Raw Fury| Plateforme : Steam, Xbox Game Pass|Prix : 30 €|Configuration recommandée : i5 4690K / Ryzen 5 1500x, 16 Go de RAM, GeForce 1080 GTX / RX 5700 |Langues : Anglais uniquement (nécessite un bon niveau) |Date de sortie : 10/04/2025 | Durée de jeu : au moins une quinzaine d’heures
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Test effectué sur une version Steam fournie par l’éditeur.
La plan du manoir, évoluant au fil des tirages des nouvelles pièces.
Rogue lite jusqu’au bout des pieds
Blue Prince est certes un jeu de puzzles, mais c’est avant tout un rogue lite. La justification scénaristique, pouvant être vue comme anecdotique dans les premières minutes, est finalement très cohérente avec l’univers. Mais pour le comprendre, il va falloir passer quelques heures à se balader dans ce manoir aux pièces mouvantes. Chaque jour débute avec un compte de pas que l’on dépense en traversant les pièces, avec pour but ultime d’atteindre la 46ᵉ salle. À chaque ouverture de porte, trois plans sont tirés au hasard d’une réserve cachée, mais qu’il est possible d’étoffer de manière temporaire dans une run, ou permanente grâce à des bonus. On en choisit un, ce qui dessine immédiatement la salle correspondante, avec ses particularités. Mais lorsque l’on ne peut plus en poser, que le compteur de pas tombe à zéro, ou que l’on dépasse une certaine heure, la journée s’achève. Et le lendemain, tout recommence à zéro. C’est parfois très frustrant, surtout lorsque l’on s’approche de la résolution d’une énigme, mais qu’on n’a pas eu la chance de tirer un plan permettant d’aller dans la bonne direction. Sans doute conscients de cet aspect, les développeurs proposent de « sauvegarder et continuer » pour une nouvelle journée, ou « sauvegarder et quitter », pour faire retomber la pression. Une façon, sans doute, d’encourager à vivre le jeu par petites sessions étalées sur une longue période, et aller chercher un dictionnaire anglais-français pour nous aider à déchiffrer quelques textes, d’un niveau assez élevé.
Une narration à votre service
Blue Prince est certes un jeu de puzzles, mais c’est aussi un walking sim narratif. Vous incarnez le petit-neveu du feu propriétaire d’un manoir étrange, qu’il vous lègue si vous parvenez à découvrir la 46ᵉ pièce. Le twist, c’est que pour l’atteindre, il faut tirer au hasard trois plans à chaque nouvelle porte rencontrée, puis choisir quelle pièce sera dessinée lors de son ouverture. Et évidemment, il est quasiment impossible d’y parvenir en une seule fois : le nombre de salles traversées est retreint, et parfois, aucune de celles « draftées » ne permet d’avancer plus loin, ce qui précipite la fin de journée et une remise à zéro de l’agencement de la bâtisse. Bien que limitée par le nombre de pas qu’il est possible de faire ou la disposition des salles, notre exploration nous mène à découvrir une histoire disséminée aux quatre coins du manoir. Attendez-vous à un peu de lecture, et surtout, à buter sur quelques mots, car tout est en anglais – un peu soutenu. Néanmoins, quand on parvient à dépasser cette difficulté, on découvre un univers cohérent et très fouillé, empreint de mélancolie et de mystères.
Qui a mis des énigmes dans mes puzzles ?
Difficile de le nier, Blue Prince est bien un jeu de puzzles. Tout d’abord, avec un nombre de pas limité, on nous demande, à chaque ouverture de porte, de choisir la prochaine salle parmi trois propositions, de manière à former un chemin vers une mystérieuse 46ᵉ pièce, but ultime du jeu. Au fil des tirages, vous rencontrerez des lieux renfermant littéralement des puzzles, parfois presque extradiégétiques, tandis que d’autres seront cachés jusque dans les nombreux textes et images disséminés dans le manoir. Ces derniers demanderont notamment un niveau d’anglais plutôt solide, car ils reposent sur des jeux de mots ou leur graphie. On comprend donc bien pourquoi le jeu n’est pas traduit en français. Mais pour ceux que ça n’effraie pas, la récompense vaut l’effort : quelle satisfaction lorsque l’on réussit à faire la connexion entre les différents éléments trouvés au hasard !
Quelle histoire !
On tombe régulièrement sur des notes des précédents habitants et des employés de la maison. On y découvre leur vie et leur région, mais pas uniquement. Entre les lignes, on a souvent un indice ou même la solution à une énigme. Et si le décor raconte aussi une histoire, on se rend progressivement compte qu’il n’est pas agencé au hasard. Chaque tableau, photo ou sculpture peut avoir son importance pour progresser dans l’aventure. C’est très ingénieux, et on sent que les développeurs ont réalisé un travail colossal. Jason Schreier, journaliste pour Bloomberg, rapportait que le jeu était techniquement terminé depuis quatre ans, mais que Tonda Ros, le game director, avait profité de toutes ces années avant la sortie pour l’équilibrer. Ce n’est pas pour autant toujours limpide, et la prise de notes et de captures d’écran est quasiment obligatoire pour faire le lien entre les indices.
Petits détails et gros cerveaux
Outre les énigmes liées à la langue et les jeux de mots, on croise aussi des puzzles très concrets. Par exemple, le jeu de fléchettes demande de jongler avec les opérateurs mathématiques. Si l’on rigole un peu de la facilité du tableau lors de la première visite, on aura la surprise de voir la difficulté – et le nombre d’opérations – augmenter chaque jour. La résolution s’avère finalement très gratifiante. D’autres sont très bien intégrés à l’univers, comme la chaufferie ou le système de pompes. Mais ce sont surtout les énigmes plus subtiles qui nous marquent, car presque toutes les pièces regorgent de détails utiles à leur résolution. Il est parfois ardu de savoir s’il s’agit simplement de lore ou si une information est nécessaire, mais plus on avance, plus on se rend compte du travail titanesque des game designers pour équilibrer tout ça et distiller des indices de manière progressive. N’hésitez pas à griffonner quelques mots sur un bout de papier si quelque chose vous interpelle, il y a de bonnes chances pour que cela serve plus tard.
Le récapitulatif du parcours de la journée.
Same player plays again
Certaines salles possèdent plusieurs portes, afin de continuer la progression, tandis que d’autres sont des placards, cagibis ou voies sans issue. Mais quasiment toutes proposent des effets immédiats, des objets ou des combinaisons avec d’autres salles du manoir. Comme dans tout bon rogue lite, on peut rapidement être galvanisé par les synergies débloquées, ou le loot récolté, permettant d’aller encore un peu plus loin. On trouvera, par exemple, une pelle permettant de déterrer des clefs et de la monnaie, ou encore un maillet pour forcer les petits coffres que l’on croise parfois. Mais comme pour la disposition des pièces, ne vous y attachez pas trop, car tout est perdu à la fin de la run. On débloquera cependant quelques bonus permanents, mais rien pour court-circuiter le tirage aléatoire des plans. Ce qui fait le plus progresser est l’apprentissage des nouvelles mécaniques, des interactions entre salles ou des nouveaux objets et la découverte d’une myriade de détails. Vous pourrez faire travailler votre mémoire, mais Blue Prince ne pourrait pas être une meilleure publicité pour Clairefontaine ou Notion. J’ai personnellement opté pour une solution numérique, ainsi qu’Excel et la touche « Impression écran ».
Un sacré coup de crayon
Blue Prince possède une direction artistique très réussie. L’équipe a choisi Unity comme moteur, et le cel shading pour un effet dessiné franchement convaincant, aussi beau sur un ordinateur portable 15″ en 1080p qu’en 4K sur un écran 32″. Les performances sont très correctes, surtout que le rythme du jeu ne nécessite pas spécialement plus de 60 FPS. On rappelle que l’on est dans un walking sim d’exploration, et qu’il vaut donc mieux avancer lentement pour ne rater aucun détail. D’autre part, la finition est parfaite, puisque je n’ai rencontré aucun bug, ce qui est assez rare pour être souligné. Dommage qu’autant de soin n’ait pas été apporté à la musique, beaucoup trop discrète.
Un autre rythme
Du côté des déplacements, rien de notable à signaler : c’est un walking sim classique, donc très accessible. Pour une fois, on peut tout à fait concevoir que le jeu soit également agréable à jouer à la manette (n’oubliez pas de vous laver les mains ensuite, évidemment). Pas de bunny hop, il est possible uniquement de marcher ou courir, sans jamais décoller du sol. La vitesse de déplacement n’est pas très rapide, mais ce n’est pas gênant, car les pièces sont plutôt restreintes et regorgent d’éléments à observer. Au contraire, si l’on peut être tenté d’avancer un peut plus rapidement dans des salles déjà connues, ce serait une erreur, car il y a presque toujours un petit truc caché dans un coin. Heureusement, la direction artistique est à la fois belle et très lisible, même sur de petits écrans, ce qui encourage d’autant plus à prendre son temps pour en profiter. On regrettera juste de ne pas être un peu plus accompagné par de la musique, puisqu’elle n’est présente que sporadiquement lors du passage dans certaines pièces.
Une énigme de plus : mais où est donc la musique ?
Très solide sur quasiment tous ses aspects, notamment artistiques et techniques, Blue Prince se prend malheureusement les pieds dans le tapis du côté de la musique. Assez étonnamment, on la remarque surtout lorsqu’elle est absente, ce qui revient assez souvent quand on prend son temps pour explorer. Seules quelques pièces déclenchent le lancement d’un petit morceau. Alors oui, ils sont bien, mais pourquoi y en a-t-il si peu ? On peut contrebalancer en mettant sa propre musique de son côté, mais comme il n’y a qu’un seul curseur pour régler le volume, on se tapera forcément les petits gimmicks musicaux, gâchant notre cinquième écoute successive de Les Sardines, alors qu’on aurait voulu uniquement les effets sonores. Ces derniers jouent principalement un rôle de récompense lorsque l’on interagit avec certains éléments ou que l’on ramasse des objets, au fil de nos fouilles obsessionnelles dans les moindres recoins du manoir.
Si vous souhaitez voir Blue Prince en mouvement, allez-donc regarder ces extraits de gameplay, garantis sans spoiler :
Un concept incroyable, une réalisation impeccable
Blue Prince est extraordinaire, au sens littéral. Il mélange puzzle game et rogue lite avec brio, alors qu’on ne savait même pas que c’était possible. Mais il peut laisser de côté les joueurs n’appréciant pas réellement l’une des deux mécaniques. D’un côté, l’aspect aléatoire est parfois frustrant lorsque l’on tente de résoudre une énigme et qu’on n’a pas la chance d’avoir la disposition de pièce adéquate, ou que les plans que l’on a tirés au hasard ne permettent pas d’avancer jusqu’à cette fameuse antichambre, alors qu’on avait enfin réussi à l’ouvrir. Cependant, une run n’est jamais complètement vaine, car on apprend toujours quelque chose, même si l’on n’a pas l’impression d’avoir beaucoup avancé. D’un autre côté, les puzzles et énigmes peuvent quelquefois être retors, ce qui pourrait en rebuter plus d’un, surtout si leur niveau d’anglais est un peu juste. Mais la satisfaction de les résoudre est assez galvanisante et donne un petit goût de reviens-y. Ça tombe bien, il faut au minimum une quinzaine d’heures pour voir les crédits, mais il est possible d’en passer beaucoup plus, et de toujours découvrir de nouvelles choses. Si vous aimez les énigmes, il serait vraiment dommage de passer à côté.
Si Blue Prince vous intéresse, sachez que notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 10 %, ce qui fait le jeu à 27 €.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
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Lundi soir, nous avons enregistré en direct sur Twitch, le 73e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Cette fois-ci, pas de test, alors on a un peu plus développé les actualités des dernières semaines. On a évidemment parlé de la destruction dans Battlefield 10, des premiers retours mitigés sur Marathon, ou encore de la sortie surprise de The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered.
Il y a aussi eu un petit quiz, comme d’habitude sur un sujet d’actualité. C’est donc avec un profond respect que nous avons rendu hommage au pape, en interrogeant les viewers sur leurs connaissances des églises dans les FPS.
00:00:00 – Intro 00:02:00 – Les news (Marathon, Deadzon: Rogue, Painkiller, No More Room In Hell 2, La Quimera…) 01:00:55 – QUIZ : les églises dans les FPS 01:17:08 – À venir 01:24:14 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Lundi soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 73e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Cette fois-ci, pas de test (sauf surprise), alors on va un peu plus développer les actualités des dernières semaines. On vous parlera évidemment de la destruction dans Battlefield 10, des premiers retours mitigés sur Marathon, ou encore de la sortie surprise de The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered. Il y aura aussi un petit quiz, comme d’habitude, avec un jeu à gagner dans le catalogue de notre partenaire Gamesplanet, ainsi qu’un jeu surprise…
Alors n’attendez plus pour bloquer votre soirée et préparer les provisions de popcorn, et rejoignez-nous sur Twitch lundi 28 avril à 21 heures.
Après une petite semaine à récupérer du veau pascal, notre expert Gothax est allé dénicher quelques pépites dans les rayonnages de notre partenaire Amazon. Voici sa petite liste :
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Le 21 avril, les développeurs de Delta Force ont publié la saison 1, Eclipse Vigil, sur l’ensemble des plateformes. Ils en ont profité pour également faire disparaître la mention d’accès anticipé, sans en faire trop de publicité. C’est assez étonnant, car le passage en « 1.0 » est souvent une occasion marketing permettant de faire revenir les joueurs à moindre frais. Cela dit, le jeu était déjà très stable et avait de bonnes performances. Du côté des nouveautés, il n’y a pas de nouvelles maps, mais on peut maintenant jouer sur la Ligne de front de nuit en mode Havock (Battlefield-like). Pareil pour le mode extraction avec la carte Barrage, aussi jouable de nuit. Sinon, il y a un nouvel opérateur avec ses capacités spéciales et plein de nouvelles armes.
Il y a aussi une tétrachiée d’ajustements et de corrections de bugs ; la liste complète est disponible sur le billet de blog Steam dédié.
Si la fréquentation semble plutôt stable, les notes des joueurs sur Steam s’infléchissent pour approcher les 50 % d’avis positifs sur les 30 derniers jours. Et les commentaires sont quasiment tous les mêmes : le jeu est bourré de cheaters. Malgré une communication agressive sur les actions entreprises par l’équipe de dev pour endiguer la situation, on a du mal à imaginer une méthode efficace dans un free-to-play, puisqu’une personne bannie peut immédiatement créer un nouveau compte. À la rédac, on n’a pas pris le temps de refaire un tour sur le jeu depuis quelques mois, donc on n’a pas pu le constater. N’hésitez pas à faire un retour sur l’état du jeu en commentaire.
Si vous voulez tester la nouvelle saison Eclipse Vigil sur Delta Force, vous pouvez retrouver le jeu gratuitement sur Steam ou l’Epic Games Store.
Il y a quelques jours, du gameplay de la bêta fermée de La Quimera, développé par Reburn (nouveau nom de 4A Games Ukraine), est apparu sur la toile chez plein de créateurs de contenu. On a choisi un joueur clavier/souris pour souffrir un peu moins, mais ça rame du cul. On ne peut pas tout avoir. On y voit une mission linéaire jouée en solo, mais on sait qu’on pourra subir cela à trois joueurs. Après une cinématique et de longs passages de dialogues complètement soporifiques, on nous montre un gameplay absolument à chier dans des niveaux « couloir » sortis d’un autre temps. Les ennemis possèdent leur petite barre de vie et sont de sacs à PV sans aucune réaction à vos balles. En même temps, la plupart sont des robots, donc pourquoi s’emmerder ? Évidemment, on aura aussi l’XP gagnée écrite en gros lors de la mort de notre adversaire, pour niquer encore un peu plus l’immersion. L’interminable séquence s’achève sur un combat de boss, lui aussi atrocement long, toujours dans une minuscule zone délimitée par des barrières magiques. Et la cinématique de fin nous fait revenir quinze ans en arrière avec des animations faciales risibles et une mise en scène pourrave.
C’est ignoble de bout en bout, et même si ce n’est que la bêta fermée, le jeu est censé sortir demain. Ce qui veut dire qu’on n’aura sans doute pas beaucoup mieux. Comment est-ce possible que des gens aient pu laisser le projet arriver jusque-là ?
Si vous souffrez d’une maladie neurodégénérative et que par conséquent, La Quimera vous intéresse, sachez que le jeu sort le 25 avril sur Steam.
Dans une note Steam à destination de la communauté, les développeurs du prochain Battlefield ont partagé leur « philosophie pour la destruction ». Ils indiquent vouloir ajouter de la profondeur au gameplay afin de permettre de nouvelles tactiques. D’après leur description, vous pourrez détruire des bâtiments avec les explosifs adéquats, et les balles pourront finir le travail. Les gravats générés ne disparaîtront pas magiquement du champ de bataille, et ils pourront donc servir d’éléments de défense et de couvert. Ils évoquent des éléments visuels pour repérer les éléments destructibles, mais ils parlent également d’éléments sonores, ce qui est un peu plus intriguant. L’explication la plus probable est que l’on pourra toquer contre les murs pour savoir s’ils sont porteurs. En tout cas, la courte vidéo associée au post montre de bien jolies choses, qui font inévitablement penser au regrettéBattlefield Bad Company 2. Espérons cependant qu’ils parviennent à endiguer les problèmes de performances que cela semble engendrer.
Si l’optimisation et la stabilité paraissent être le point de douleur principal des premiers retours des bêta-testeurs, on nous indique qu’ils ont aussi fait remonter des milliers de commentaires sur le gameplay. A priori, l’équilibrage est encore à revoir, mais les sensations seraient déjà plutôt correctes. Les développeurs de Battlefield Studios expliquent devoir également ajuster les mouvements comme la roulade de combat (sic), le vault et le sprint accroupi. Si le premier semble assez peu réaliste, le dernier témoigne d’une volonté de proposer une mécanique de gameplay un poil moins arcade. En effet, on peut rencontrer ce type de mouvement dans Escape From Tarkov, Hell Let Loose ou Arma Reforger.
Ça fuyait de partout depuis quelques semaines, The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered a bien été annoncé, puis sorti dans la foulée un peu plus tôt dans la journée. Inutile de vous présenter ce RPG, considéré comme le Messie des DLC cosmétiques. Vous choisissez votre race, votre classe, vos points de compétences, et en avant Guingamp ! L’une des particularités, qui avait agacé bon nombre de joueurs, était les niveaux adaptatifs pour les ennemis. Ce qui faisait qu’on pouvait rencontrer un rat niveau 50 en fin d’aventure, capable de vous étaler, malgré votre épée bâtarde enflammée +25 et une armure complète de renvoi de dégâts à 33 %. Mais qu’importe, c’est le jeu de toute une génération, celle de la Xbox 360, c’est donc cet épisode qu’il fallait remastériser, et non pas le bien meilleur Morrowind.
Heureusement, les équipes de Bethesda Game Studios et de Virtuos ne se sont pas cantonnées aux graphismes, puisqu’ils indiquent avoir retravaillé le gameplay. Ils promettent de meilleures sensations et un équilibrage du système de progression. Et ils ont ajouté un sprint, histoire de moderniser un minimum l’expérience. Heureusement, ils n’ont pas touché à ce qui fait l’essence même d’un jeu Bethesda : les bugs. D’autre part, comme ça tourne sous Unreal Engine 5, les performances ne sont pas formidables, comme le soulignent la majorité des mauvaises critiques sur Steam. Malgré tout, c’est un immense succès, puisque au moment où l’on écrit ces lignes, plus de 142 000 joueurs sont actuellement en partie.
Pour en savoir plus sur cette nouvelle version, voici la présentation officielle, qui détaille tous les changements :
Il y a quelques jours, le trailer de Scary Cargo est apparu sur la toile, avec un titre de vidéo plutôt évocateur : « Gameplay Reveal ». Mais si cette vidéo recèle la moindre once de gameplay, alors je suis le pape. Ce n’est qu’une cinématique de bout en bout, avec de prétendus joueurs simulant une partie et criant « OH MY GOD » toutes les 4,4 secondes en moyenne (on a compté). Parce qu’en plus, n’allez pas imaginer que le concept est original : c’est uniquement un rip-off de Lethal Company ou R.E.P.O. Si quelques observateurs ne sont pas dupes, la plupart des messages sous la vidéo sont désolants de stupidité. Ils s’extasient sur le fait que le jeu fait peur ou que c’est beau, et ont l’air très impatients de jeter leur argent au premier développeur solo opportuniste. D’après les messages sur Steam, il semblerait qu’il soit Chinois, mais même son pseudo sur la fiche Steam est louche : il a choisi le nom d’un homme d’affaires turc.
Depuis qu’il a révélé son « jeu », plus de 21 000 personnes l’ont wishlisté, ce qui nous conforte dans l’idée que l’humanité est vouée à sa perte. Le problème, c’est qu’il est maintenant motivé à réellement faire son machin pourri. Croisons les doigts pour qu’il ne fasse pas d’accès anticipé, ou pire, de campagne Kickstarter.
Cela fait maintenant quatre ans que l’on suit le développement de Militsioner, un jeu à la frontière entre le walking sim et l’immersive sim. La semaine dernière, les développeurs ont partagé, via IGN, une séquence presque ininterrompue d’une dizaine de minutes pour nous montrer quelques possibilités d’interactions. Pour rappel, le but du jeu est de fuir une petite ville des pays de l’Est, placée sous la surveillance d’un policier géant. A priori, son humeur influera sur l’environnement et nos capacités d’action, et il faudra donc discuter avec lui pour qu’il soit dans les meilleures dispositions possibles.
Dans cette séquence, on découvre qu’on sera guidé dans nos actions, grâce à une sorte d’arborescence indiquant les chemins possibles. Cela met bien en valeur l’aspect immersive sim, avec des choix vraiment différents pour atteindre les objectifs. On était déjà enthousiastes avec les précédentesprésentations, cette dernière ne fait que conforter notre sentiment. Visuellement, c’est très correct, mais le framerate est un peu limite, ce qui laisse craindre une optimisation pas encore au top. D’un autre côté, aucune date de sortie n’a encore été annoncée, ils ont peut-être encore le temps de se pencher dessus. Par contre, Militsioner a maintenant un éditeur : c’est Critical Reflex, le même que pour les walking sim horrifiques THRESHOLD et Mouthwashing, notamment.
En attendant d’avoir une fenêtre de sortie, vous pouvez toujours ajouter Militsioner à votre liste de souhaits depuis sa page Steam s’il vous intéresse.