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Hier — 17 mai 2024Actualités numériques

Winamp Is 'Opening Up' Its Source Code

Par : BeauHD
17 mai 2024 à 00:45
In a press release today, the best music player of the 1990s announced that it'll open up its source code to developers worldwide. "Winamp will open up its code for the player used on Windows, enabling the entire community to participate in its development," said the company. "This is an invitation to global collaboration, where developers worldwide can contribute their expertise, ideas, and passion to help this iconic software evolve." Alexandre Saboundjian, CEO of Winamp, explains: "This is a decision that will delight millions of users around the world. Our focus will be on new mobile players and other platforms. We will be releasing a new mobile player at the beginning of July. Still, we don't want to forget the tens of millions of users who use the software on Windows and will benefit from thousands of developers' experience and creativity. Winamp will remain the owner of the software and will decide on the innovations made in the official version."

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À partir d’avant-hierActualités numériques

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA

14 mai 2024 à 11:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

L’assistant Chat GPT-4o a été présenté hier au travers de vidéos assez étonnantes montrant a quel point cette IA avait progressé en spontanéité, en fluidité et en capacités. Si sur le fond l’objet ne change pas ses réponses qui restent ce qu’elles sont, les possibilités qu’offrent cette évolution enterrent les propositions de Humane et Rabbit.

L’interactivité et la fluidité sont les maitres mots de l’évolution proposée par GPT-4o. On retrouve un temps de latence très très faible qui, si il n’est pas au niveau d’un humain, rappelle celui fantasmé d’un « ordinateur central » comme dans les film de science fiction. Avec une latence de 320 millisecondes en moyenne, on est plus dans un dialogue classique que dans l’attente pénible proposée par les interactions habituelles des IA. Le fait de pouvoir prononcer des phrases longues, voir très longues est également un point très positif dans l’interaction.

Les usages possibles sont assez étonnants. On peut poser des questions à l’IA, l’interrompre, orienter ses réponses en temps réel ou lui demander de changer la manière de les exprimer. Il est également possible de demander de prendre en compte plusieurs médiums en même temps. Vos questions à l’oral mais aussi les éléments qui vous entourent grâce à la webcam de son smartphone. L’exemple de la vidéo ci-dessus qui montre comment le dispositif permet de de résoudre une équation écrite est assez parlant.

Une pelletée de terre sur le cercueil de Humane et Rabbit

Humane lançait en avril son AI Pin avec des retours catastrophiques sur ses possibilités réelles. En mai c’était au tour du Rabbit R1 de se faire étriller. Lents, peu pratiques, souvent dans l’erreur, les deux produits présentés comme des assistants IA se sont révélés être surtout des accessoires onéreux et pénibles. Mais avec la présentation de OpenAI ils se révèlent finalement comme totalement dépassés. Dans la vidéo ci-dessus une personne malvoyante peut écouter son smartphone lui décrire son environnement ou lui indiquer quand un taxi passe devant lui pour qu’il puisse lui faire signe. Des fonctions réellement utiles.

Les interactions proposées par les appareils de Humane et Rabbit sont trop lentes et monotones, elles ne sont pas adaptées à un usage au quotidien. Leur sortie rapprochée alors qu’elles n’étaient clairement pas finalisées montre a quel point les deux sociétés étaient conscientes que leur fenêtre de tir était faible pour avoir droit à une commercialisation. Qui va vouloir acheter un de ces gadget aujourd’hui après avoir vu les démos de GPT-4o sur smartphone ? Il suffira de prendre un abonnement à 20$ par mois chez OpenAI pour l’exploiter avec le materiel qu’on a déjà dans la poche. Un matériel qui voit mieux avec des capteurs photo des gadgets comme le Rabbit R1 ou l’AI Pin. Des appareils qui permettent surtout plus d’interactions et qui ne nécessitent pas d’abonnement 4G ou 5G supplémentaire.

Dire que Humane et Rabbit n’ont plus que quelques mois à vivre ne me parait pas exagéré. Dès que l’offre d’Open AI sera commercialisée sur mobile, ces outils vont disparaitre et l’IA sera intégrée dans le smartphone, comme tout le reste. 

Des questions pour le futur

Beaucoup de métiers seront affectés par l’arrivée de ces IA, ce serait se voiler la face que de ne pas le reconnaitre. Les fonctions de traduction automatique ou d’apprentissage proposées par ces services seront sans doute assez pertinentes pour remplacer de nombreux salariés. J’imagine très bien la visite d’un lieu touristique ou d’un bâtiment être proposé par une IA d’ici quelques temps, dans toutes les langues et à toutes les heures sans avoir besoin de passer par un guide. Il suffira de pointer sa caméra vers un détail pour avoir des explications détaillées et les liens afférents. Le tout commenté à vois haute par une IA aux connaissances encyclopédiques.

Même chose pour les heures de cours d’un prof de math ou de français, si le smartphone peut lire et expliquer les règles de calcul ou de grammaire en scannant votre copie, je ne donne pas cher de ces petits boulots à terme. Mais on peut imaginer beaucoup d’autres emplois de ce type qui seront petit à petit remplacés par des IA de ce genre. Des téléconseillers évidemment mais également des IA qui prendront vos commandes dans des restaurants ou autres. Certains n’ont d’ailleurs pas attendu GPT-4o pour déployer ce genre de technologie et il existe déjà des Drive-In qui proposent de prendre vos commandes de repas grâce à ce type d’Intelligence Artificielle. 

En intégrant cette IA à un smartphone, c’est out un univers qui s’offre à l’utilisateur. Celui d’une connaissance très large des éléments qui l’entourent, d’une traduction automatique de différentes langues, d’une connaissance théorique très pointue sur énormément de sujets. Avec le risque de voir l’effet « calculatrice » se répandre à d’autres fonctions. Difficile de trouver des gens capables de faire des opérations simples sans sortir la calculette intégrée à son smartphone. Calculer un volume, un diamètre ou des pourcentages sur le papier parait bien barbare aujourd’hui. Pire, en interrogeant des utilisateurs qui ont toujours connu la calculatrice a portée de main, ils n’ont absolument pas confiance en leur résultat et vérifient toujours sur une calculatrice leurs propres opérations. Ce type de dépendance à l’outil pourrait bien s’étaler vers d’autres segments comme la grammaire, l’orthographe ou la traduction avec ce type d’IA. 

Dans les collèges et les lycées, l’emploi de l’IA pour vérifier le travail réalisé, corriger son orthographe ou trouver une tournure de langue lors d’une traduction est déjà commun. Certains travaillent déjà à 100% avec elle et font leurs devoirs en trois clics et deux copiés-collés. Avec une implantation dans les smartphones ce genre de pratique devrait être de plus en plus courante. Le problème est que si une entreprise ou un lycéen devient « meilleur » avec une IA de ce type à portée de smartphone, tout le monde devra vite se mettre au niveau. On n’imagine pas un lycéen aujourd’hui arriver en cours de mathématique sans une calculatrice programmable, elles sont mêmes demandées par les profs. Est-ce que les profs de langue ou de français demanderont d’avoir un correcteur IA en cours dans quelques années ? Est-ce qu’une personne bilingue en anglais et avec des notions d’allemand pourra se passer d’un abonnement IA pour compléter ses lacunes ? Sera t-il un jour plus pertinent d’ajouter à son CV que l’on est équipé d’un smartphone avec OpenAI que le détenteur d’un Permis B ?

Dernier questionnement, l’impact écologique de cette évolution des usages. Ces aller retour incessants de données, les calculs nécessaires à l’entrainement de ces IA. Tout  cela aura sans doute un coût énergétique très important à moyen et long terme. Si toute la planète est équipée de ce type d’outil, cela pourrait avoir des conséquences importantes.

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA © MiniMachines.net. 2024.

Australia Criticized For Ramping Up Gas Extraction Through '2050 and Beyond'

Par : EditorDavid
13 mai 2024 à 01:34
Slashdot reader sonlas shared this report from the BBC: Australia has announced it will ramp up its extraction and use of gas until "2050 and beyond", despite global calls to phase out fossil fuels. Prime Minister Anthony Albanese's government says the move is needed to shore up domestic energy supply while supporting a transition to net zero... Australia — one of the world's largest exporters of liquefied natural gas — has also said the policy is based on "its commitment to being a reliable trading partner". Released on Thursday, the strategy outlines the government's plans to work with industry and state leaders to increase both the production and exploration of the fossil fuel. The government will also continue to support the expansion of the country's existing gas projects, the largest of which are run by Chevron and Woodside Energy Group in Western Australia... The policy has sparked fierce backlash from environmental groups and critics — who say it puts the interest of powerful fossil fuel companies before people. "Fossil gas is not a transition fuel. It's one of the main contributors to global warming and has been the largest source of increases of CO2 [emissions] over the last decade," Prof Bill Hare, chief executive of Climate Analytics and author of numerous UN climate change reports told the BBC... Successive Australian governments have touted gas as a key "bridging fuel", arguing that turning it off too soon could have "significant adverse impacts" on Australia's economy and energy needs. But Prof Hare and other scientists have warned that building a net zero policy around gas will "contribute to locking in 2.7-3C global warming, which will have catastrophic consequences".

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Pet Parrots Prefer Live Video-Calls Over Watching Pre-Recorded Videos

Par : BeauHD
2 mai 2024 à 23:20
When given the choice, pet parrots prefer to video-call each other instead of watch pre-recorded videos of other birds. Those are the findings from a new paper (PDF) set to appear next week at a conference on Human Factors in Computing Systems in Hawaii. Phys.Org reports: The study, led by animal-computer interaction specialists at the University of Glasgow, gave tablet devices to nine parrots and their owners to explore the potential of the video chats to expand the birds' social lives. Their results suggest that the clever birds, who often suffer from loneliness in captivity, may be able to tell the difference between live and pre-recorded content on digital devices, and strongly prefer interacting with other birds in real time. Over the course of the six-month study, the parrots chose to initiate calls to other birds significantly more often than they opted to watch pre-recorded footage. They also seemed more engaged in the live chats, spending much longer on calls with other birds than they did watching videos from a library of options. The findings could help steer the future course of the emerging "animal internet," which uses digital technology to empower animals to interact with humans and each other in new ways.

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Rabbit R1 : une IA pas au point dans un appareil entrée de gamme

1 mai 2024 à 12:49

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Apres l’AI Pin de Humane qui reprenait la même idée de glisser un assistant IA dans votre quotidien, le Rabbit R1 est le second appareil du genre  a être commercialisé. Avec beaucoup de points communs mais également de nombreuses différences, cet appareil va tenter de se faire une place à l’ombre de vos poches.

Un bien étrorange lapin

Le Rabbit R1 est donc conforme aux annonces de la marque. Parallélépipède d’un orange carotte électrique sculpté dans une robe en plastique par le studio Teenage Enginering. Il est l’icône de lui même et en reprend d’ailleurs le format. L’objet est fait avant tout pour être vu, de près comme de loin, et comme le AI Pin, automatiquement authentifié pour ce qu’il est.

Vendu à 199$ « nu », le R1 n’est pas accompagné par un chargeur, une documentation ou une pochette de protection. La trouvaille d’une protection qui rappelle les enveloppes des « cassettes audio » est amusante, d’autant qu’elle sert de support de bureau pour l’appareil. Mais il faudra passer à la caisse ou recycler un chargeur pour alimenter votre petit lapin. Ce prix beaucoup plus bas qu’un Humane AI n’est pas pour autant le signe d’une machine plus abordable. C’est simplement le recours à des matériaux et composants bien plus économiques qui l’expliquent.

L’écran embarqué par exemple est une solution de type TFT et non pas IP ou AMOLED. La lisibilité en plein soleil est problématique et cela d’autant plus qu’il s’agit d’un écran tactile capacitif… même si il est quasi impossible de s’en servir comme tel. La coque de l’appareil est en plastique, la caméra embarqué n’est pas au niveau d’un smartphone classique moyen de gamme et le haut parleur est médiocre. La connectique est limitée à un simple port USB Type-C de charge et la batterie est d’une capacité de 1000 mAh. Celle-ci offre environ 4 heures d’usages mixtes. Une très récente mise à jour a permis de réguler quelque peu l’appétit de l’objet en mode veille mais cela reste encore un ogre difficile a satisfaire en usage réel. La charge USB ne répond à aucune norme e charge rapide connue avec pas moins de 45 minutes pour être regonflée à bloc. Le Rabbit est gourmand.

Source : The Verge

La manipulation de l’appareil se fait de diverses manières suivant le type d’interactions que vous choisirez. Le Rabbit R1 peut être piloté à la voix en appuyant sur son unique bouton latéral. C’est son interaction principale. D’autres sont possibles avec une molette assez critiquée pour sa faible réactivité. Elle n’a pas un grand impact à la manipulation et les maigres menus sont parcourus en de multiples tour de roue. C’est d’autant plus rageant que l’écran tactile permettrait de régler ce soucis en un instant, mais il est désactivé par défaut. Il ne sert en réalité qu’a proposer un petit clavier tactile quand on bascule l’l’objet de manière a orienter l’écran en mode paysage. 

L’interface tactile n’est pas active dans ce mode. Source : Sherwood

Le résultat de cette proposition est un outil qui fait tout assez mal même si l’interaction entre les questions et les réponses posées à l’oral sont plutôt réactives et que l’objet se différencie en cela de son « concurrent » direct qui est l’AI Pin. Les 199$ HT paraissent plus accessibles mais il ne faut pas oublier que l’objet nécessite une carte SIM pour étendre sa connexion sans fil en mode 4G. Sans cette option supplémentaire nécessaire, le Rabbit R1 restera inactif loin d’un signal Wi-Fi. 

Le Rabbit R1 vaut 199$ HT et cela ne semble pas cher en comparaison d’un AI Pin à 699$ HT. Mais cela reste un appareils aux compétences très limitées. Compétences autrement plus efficaces si vous vous décidez a rajouter ces 199$ HT dans l’achat d’un smartphone en plus de votre budget habituel pour celui-ci. Continuer a avoir un seul engin dans la poche mais lus compétent, faisant de meilleure photos, ayant une meilleure autonomie et pouvant a terme proposer de meilleurs services.

Un lapin pas bien malin

Je reste persuadé que pour le moment ces appareils, qu’il s’agisse de l’AI Pin ou du Rabbit R1, sont plus des expériences sociales que de vrais accessoires utiles. Outre la recherche d’une certaine reconnaissance en tant que « Nerd » patenté, il y a dans ces appareils une sorte d’auto accomplissement très étrange. 

La plupart des tests que j’ai pu lire sur la toile – et j’en ai lu énormément – reprennent toujours le même schéma dans leurs essais. Ils commencent par la recherche de la validation de l’efficacité de l’objet. Et c’est très drôle de voir des journalistes spécialisés en informatique, des gens avec une grande culture sur ce thème, s’émerveiller d’avoir dans les mains une intelligence semblable à celle d’un petit enfant pas très éveillé et sans aucune méthode. Il est difficile de comprendre en quoi un appareil muni d’une caméra et a qui on demande de dire ce qu’il voit à l’image à de si merveilleux à le faire. La plupart des enfants de 5 ans font de même. Décrire une photo simple est généralement à la portée de beaucoup de monde. Et cela se traduit par toute absence d’interrogation sur quelque chose que le testeur ne maitrise pas. Par manque de confiance dans l’appareil. 

La recherche entreprise avec l’appareil consiste plutôt a vouloir coincer son « Intelligence » et jamais à lui faire confiance. Aucun signe de certitudes sur ce que dit l’appareil n’est jamais vraiment manifesté. Bien sûr il y a l’aspect « Livre des records » habituel qui consiste a faire ce que l’on fait avec toutes ces IA qui vont puiser à notre place des infos en ligne. On leur demande la hauteur d’une montagne ou d’un monument, la date de naissance d’une personnalité ou d’autres éléments de ce type. Et cela fonctionne, la machine sait piocher des infos et les restituer sans problème. Même si j’ai bien peur que cela n’ait aucun impact réel pour l’utilisateur.

« L’animal dans cette image est un chat. » Source : Sherwood.news

Enfin, il y aura bien un impact « machine à café », c’est à dire une confiance modérée dans la source. Suffisante pour pouvoir affirmer que le Mont-Blanc mesure 4792 mètres comme nous l’a répété l’appareil. Même si en réalité il s’agit de la hauteur de sa roche et que sa couche de neige le pousse à 4809 mètres. De quel chiffre parle t-on à la machine à café ? Peu importe, ce n’est pas important. Mais dans un usage plus précis, pour remplir un document, pour être sûr de soi ? Quand il s’agira d’être sérieux on s’orientera vers un chiffre qu’on ira piocher nous même dans une source faisant autorité, grâce à son smartphone…

Ce double standard de confiance est souvent le propre des gadgets mais c’est surtout le signe classique d’un effet de mode. Une fois que l’appareil aura fini par présenter ce type de résultat, qu’il aura fait ses preuves bonnes ou mauvaises, il sera délaissé pour une source plus fiable. D’autant plus fiable que l’appareil n’est finalement pas très malin. Le grand jeu des testeurs est toujours de coincer le Rabbit R1 et c’est finalement assez facile. Parfois l’appareil ne sait pas lire, d’autres fois il ne sait pas reconnaitre un chat d’un chien. Il peut répondre à côté de la plaque et souvent, très souvent, le Rabbit est incapable de faire mieux que vous face à des questions pas forcément très complexes.

Demander à la camera embarquée d’identifier une plante verte semble hors de portée et c’est un problème plus grand que l’on peut imaginer. Que je ne sache pas faire la différence entre deux plantes particulières en tant qu’humain n’est pas un soucis, il me suffit d’un peu de recherche pour combler cette lacune. Qu’une IA confonde deux objets et me donne une réponse fausse sans m’avertir de sa possible erreur est un vrai problème. Cela induit que cette source n’est absolument pas fiable. Et donc que son usage tout entier n’est pas fiable. Ce manque de confiance rend totalement caduque son usage, hormis comme gadget. Ce qui relativise beaucoup l’exploitation de de l’appareil et l’investissement nécessaire. 199$ HT pour un appareil doué d’une IA et auquel il faudra ajouter une ligne 4G chaque mois ? Ce n’est pas donné. Mais pour un jouet ? Un gadget ? C’est hors de prix.

Sur d’autres usages l’engin semble bien plus malin, par exemple il sait prendre en photo un texte et le résumer en quelques lignes oralement. Soit un travail de lecteur adolescent accompli… Mais le problème est toujours le même, qui irait faire confiance à cette IA pour ce travail ? Et si il comprenait mal l’intention du texte, passant à côté de sous-entendus, de sens cachés ou d’un humour diffus qui transformerait totalement son sens ? Si votre correspondant dépasse la simple accumulation de phrases simples pour pousser un peu plus loin sa réflexion, le risque de passer à côté de son vrai message est important.

 

Un gros manque de services de base

Impossible de confier au Rabbit R1 l’enregistrement d’une alarme, d’un rendez-vous ou le déclenchement d’une simple alarme. L’appareil ne sait pas les gérer. Ce n’est donc pas un assistant à qui on pourrait dicter un email ou un message pour qu’il l’envoie dans la foulée. Ce n’est pas son rôle. 

L’objet se concentre sur son modèle « Sans application » qui consiste a piloter des sites web « comme le ferait un humain ». Et pour dire en quelques mots ce dont est capable Rabbit R1, il est pour le moment vraiment très bête. Trois services sont accessible ainsi qu’un accès à Midjourney, la plateforme générative d’images. Le résultat proposé par l’appareil avec ces services est pitoyable.

Sur Spotify par exemple il faut plaider sa cause pour obtenir le morceau recherché. L’IA du Rabbit ne pilote pas une application et n’utilise pas une IA pour parvenir à vous proposer vos chansons préférées. Non elle se connecte à leur site à votre place, pianote ce qu’elle a compris que vous cherchiez dans le moteur de recherche et redirige le flux vers votre appareil. Cette méthode est évidemment séduisante car elle se veut universelle. Malheureusement elle ne fonctionne pas. De nombreux titres ne sont pas lus, des erreurs sont faites et les fois ou cela fonctionne cela n’apporte absolument rien de mieux qu’un choix simple et moins aléatoire effectué sur un smartphone ou une enceinte connectée. Aucune valeur ajoutée si ce n’est l’échange d’un contrôle précis sur smartphone pour un contrôle vocal aléatoire.

Doordash, un service de livraison en ligne de nourriture, est également accessible. On peut demander un menu et se faire livrer en demandant à l’appareil d’organiser cette livraison. Il ne faut par contre pas espérer avoir un service de qualité. On est loin d’un Concierge de palace qui connait vos goûts et se qui se plierait en quatre pour les satisfaire. Parmi les retours d’expérience glanés sur le net on note par exemple la livraison à l’adresse par défaut d’un utilisateur. Le déjeuner commandé a donc atterri devant la porte de son domicile au lieu d’arriver sur son lieu de travail, le Rabbit R1 ne lui a pas laissé le choix au moment de la commande. D’autres ont eu la mauvaise surprise de commander des menus différents de leurs habitudes, l’appareil ayant mal compris ce qu’ils voulaient. D’autres enfin finissent par sortir leur smartphone devant une commande jugée trop complexe par l’appareil.

Uber, dernier service actuellement proposé ne s’en sort pas mieux. Le Rabbit R1 promet qu’il ne tracke pas votre position même si plusieurs testeurs ont néanmoins noté que l’appareil était capable de « deviner » la météo de leur emplacement sans avoir précisé leur lieu géographique en amont. Cette « absence » de localisation est évidemment un problème pour ce type de service tiers. Ce qui amène à de multiples mauvaises réservations d’un chauffeur Uber.

Tout cela est à la fois faible et peu fiable. La société Rabbit base tout son modèle économique sur cette gestion « intelligente » des services avec en ligne de mire des centaines de sites de services exploitables par l’appareil. A vrai dire, Rabbit annonce que son IA serait déjà apte a en piloter des centaines mais que ses équipes n’auraient pas encore eu le temps de créer une interface adaptée. Ce serait pour cette raison que seuls trois services indépendants seraient disponibles aujourd’hui.

Il va sans dire que, à la décharge de Rabbit, pour tous les modèles d’IA, il est nécessaire d’entrainer des algorithmes afin qu’ils s’améliorent. Les mauvaises expériences des utilisateurs sur les services actuels sont donc amenés a se raréfier au fur et a mesure que les petits lapins se multiplieront. L’expérience devait donc être plus fiable dans la durée. Ce qui ramène les premiers acheteurs à un rôle de bêta testeur classique. Et pose également la question de la viabilité de l’objet. Si les acheteurs sont échaudés par ces premiers retours, l’aventure pourrait se terminer plus rapidement que prévu. Enfin, dernier écueil, Rabbit promettait la mise à disposition d’une application permettant de dresser soit même son petit lapin pour apprendre a utiliser tout type de site web. Un mode d’apprentissage qui n’est finalement pas disponible pour le moment.

La sécurité et le fonctionnement étrange de Rabbit posent question

Autre énorme questionnement lié à l’offre Rabbit, celle des données utilisateur. Pour pouvoir piloter les applications en ligne, le petit mammifère doit conserver vos identifiant. Et cela de manière a pouvoir utiliser votre compte. Sur Uber ou Doordash  il connait votre adresse, votre identité mais aussi vos identifiant. Si, a terme le service est capable de prendre en charge des centaines de sites, ce sera un vrai portefeuille de comptes disponibles derrière un unique serveur. De quoi aiguiser l’appétit de nombreux escrocs en ligne. Surtout si ceux-ci comprennent des services de banque en ligne par exemple.

Si cela pose problème, d’autres questionnement soulevés ces derniers jours par différents utilisateurs soulèvent encore plus de questions. Un internaute a par exemple publié ce qu’il annonce être le code source de Rabbit R1 en ligne sur une page Github qui a été depuis supprimée. Il accuse le site de ne pas exploiter d’Intelligence Artificielle ni de « Large Action model » capable d’apprendre a manipuler des sites web comme un humain mais de simples « tours de passe-passe » techniques pour automatiser des tâches à la manière d’un script. En gros, des copiés-collés de données d’un champ identifié vers un autre. Pas un problème en soi puisque cela marche mais loin du compte en terme d’Intelligence puisque le moindre changement sur le site ciblé transformerait l’opération apprise par cœur en échec. Rendant inopérant d’un moment à un autre l’exploitation de vos usages habituels et requérant une équipe toujours aux aguets pour « corriger » le tir.

Cette source n’est évidemment pas à croire sur parole mais elle publie des éléments qui semblent cohérents et indique au passage que l’ensemble des sessions des utilisateurs seraient également stockées sur les serveurs de Rabbit. Ce qui pose d’autres questionnement sur la sécurité et les usages de ce type de données.

Rabbit n’emploie pas d’applications mais Rabbit en est une

Enfin tout dernièrement, des internautes sont parvenus a monter Rabbit sur un smartphone classique. L’opération n’est pas forcément très simple et demande des compétences particulières mais elle prouve par A + B que l’objet Rabbit n’est rien d’autre qu’un support du système Android exploitant une application Android… Pour rappel, le PDG  de Rabbit expliquait qu’il ne voulait pas faire de son produit une application pour des raisons purement… économiques. Jesse Lyu sait pertinemment que le fait de payer un objet forcera les utilisateurs a s’engager dans son usage. Ne serait-ce que pour valider sa dépense et ne pas se sentir floué par son achat. Mais cette démarche est tout sauf intéressante pour le public. Un smartphone avec une application Rabbit – qui existe donc – serait plus efficace et plus pertinent qu’un Rabbit R1. Elle couterait bien moins cher et serait plus juste avec une interface plus pratique, moins gadget, une meilleure autonomie, un écran plus lisible et un capteur photo autrement plus efficace. 

Pour contrer ce développement sauvage, Rabbit a immédiatement employé des contre mesures qui vérifient depuis quel type de materiel sont exécutés les ordres de Rabbit OS. Ce qui semble logique puisque l’usage de leur serveur leur coute de l’argent et que seule la vente des appareils est capable de le financer.

Evidemment la rentabilité de Rabbit serait mise en concurrence des dizaines d’autres IA qui vont débarquer sur smartphone d’ici peu. Le jour où Apple et Google vont proposer leurs propres services de ce type, directement intégrés dans leurs système, le Rabbit R1 sera instantanément obsolète. Utilisés d’un coup par des dizaines de millions de personnes, ces IA seront entrainées très rapidement et proposeront une expérience sans commune mesure avec le forcément beaucoup plus confidentiel petit appareil orange. Les IA déjà en place que sont Siri et Google Assistant sont souvent plus pertinentes que ce que propose l’appareil. La fenêtre de tir de Rabbit OS est courte, la société le sait , et c’est probablement pour cela qu’elle a vite livré un appareil fort incomplet. L’usage d’Android explique également d’autres éléments techniques comme la possibilité au final de connaitre l’emplacement de l’utilisateur.

Que conclure au sujet de ce Rabbit R1 ?

comme pour l’AI Pi de Humane, on voit ici apparaitre de fausses bonnes réponses à un problème que personne ne se pose. 100% des acheteurs de ces appareils n’en ont pas besoin. Autant un assistant personnel comme une enceinte connectée peut avoir du sens car elle est attachée à un lieu fixe et sert donc a le piloter activement par plusieurs utilisateurs. Autant un appareil de ce type fait doublon avec le smartphone que la totalité des gens susceptibles de l’acheter ont déjà dans leur poche.

Outre le fait que la société  ne résout toujours pas son équation de fonctionnement financier en n’ayant aucun moyen annoncé pour payer ses serveurs et son développement que la vente d’appareils, la réponse applicative des smartphones devrait être largement plus efficace pour répondre à vos besoins à moyen et long terme. 

Le Rabbit R1 est un presse papier en puissance

Ô surprise, l’AI Pin n’est pas une expérience formidable

Rabbit R1 : une IA pas au point dans un appareil entrée de gamme © MiniMachines.net. 2024.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI

30 avril 2024 à 12:40

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Storybook Pi est une idée assez poétique construite autour d’une carte de développement Raspberry Pi 5 8 Go et d’un affichage à encre numérique. L’idée est de générer de minuscules histoires de quelques lignes et de les illustrer. De manière totalement générative grâce à une combinaisons d’IA.

On peut évidemment imaginer un texte généré dans d’autres langues que l’anglais

L’idée est assez simple, une image est générée par un moteur spécifique en se basant sur un thème propre aux contes pour enfant, elle est ensuite décrite par une autre Intelligence Artificielle qui va la mettre en forme pour respecter les codes aventureux du conte. Le tout est ensuite affiché sur un petit écran 5.7 pouces à encre numérique couleur. L’objet peut enfin être intégré dans un faux livre relié pour proposer une couverture « générative ». L’ensemble du code tient sur une carte MicroSDXC d’au moins 32 Go et il semble possible d’utiliser des cartes de développement moins puissantes pour le même résultat. Le calcul sera juste plus long mais la vitesse n’est pas le point le plus crucial de cette réalisation. 

A quoi cela sert ? A faire jouer son imagination ? A créer un objet amusant que l’on pourra exploiter de différentes manières. A imaginer une base d’histoire pour la développer ensuite pour un enfant ? Thomas Valadez qui propose cette création a quelques idées pour la suite. Comme par exemple de ne pas se limiter à une illustration unique mais créer un ensemble de quelques pages pour raconter une histoire plus longue. Quitte a la générer en amont, la garder en mémoire et ‘l’afficher « à la demande ». D’autres détails sont  régler comme la gestion du texte et son affichage ou trouver des moyens d’élargir les modèles d’illustration pour plus de diversité.

Je trouve le clin d’oeil amusant et le résultat vraiment sympathique. J’aime beaucoup l’idée d’une base d’histoire sur laquelle broder pour la raconter à un enfant ou le laisser faire travailler son imagination dessus. Cela n’empêchera pas l’apport évident d’un bon livre de contes savamment illustré par un vrai auteur mais cela me fait penser à ces couvertures de livres que je croisais enfant et dont j’imaginais ensuite intérieurement les aventures.

Si le coeur vous en dit, un guide sommaire est proposé sur Github.

Storybook Pi : un générateur de micro-histoires sur RPI © MiniMachines.net. 2024.

Russia Clones Wikipedia, Censors It, Bans Original

Par : BeauHD
30 avril 2024 à 07:00
Jules Roscoe reports via 404 Media: Russia has replaced Wikipedia with a state-sponsored encyclopedia that is a clone of the original Russian Wikipedia but which conveniently has been edited to omit things that could cast the Russian government in poor light. Real Russian Wikipedia editors used to refer to the real Wikipedia as Ruwiki; the new one is called Ruviki, has "ruwiki" in its url, and has copied all Russian-language Wikipedia articles and strictly edited them to comply with Russian laws. The new articles exclude mentions of "foreign agents," the Russian government's designation for any person or entity which expresses opinions about the government and is supported, financially or otherwise, by an outside nation. [...] Wikimedia RU, the Russian-language chapter of the non-profit that runs Wikipedia, was forced to shut down in late 2023 amid political pressure due to the Ukraine war. Vladimir Medeyko, the former head of the chapter who now runs Ruviki, told Novaya Gazeta Europe in July that he believed Wikipedia had problems with "reliability and neutrality." Medeyko first announced the project to copy and censor the 1.9 million Russian-language Wikipedia articles in June. The goal, he said at the time, was to edit them so that the information would be "trustworthy" as a source for all Russian users. Independent outlet Bumaga reported in August that around 110 articles about the war in Ukraine were missing in full, while others were severely edited. Ruviki also excludes articles about reports of torture in prisons and scandals of Russian government representatives. [...] Graphic designer Constantine Konovalov calculated the number of characters changed between Wikipedia RU and Ruviki articles on the same topics, and found that there were 205,000 changes in articles about freedom of speech; 158,000 changes in articles about human rights; 96,000 changes in articles about political prisoners; and 71,000 changes in articles about censorship in Russia. He wrote in a post on X that the censorship was "straight out of a 1984 novel." Interestingly, the Ruviki article about George Orwell's 1984 entirely omits the Ministry of Truth, which is the novel's main propaganda outlet concerned with governing "truth" in the country.

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Android Gets a New Software-Based AV1 Decoder

Par : BeauHD
20 avril 2024 à 00:45
Ben Schoon reports via 9to5Google: Google's Arif Dikici confirmed on LinkedIn this week that Android is now using VideoLAN's (the makers of VLC) "dav1d" software decoder to allow AV1 to work on more devices. This is now available on all devices running Android 12 or higher via a software update. Mishaal Rahman points out that this started to roll out with the March 2024 Google Play system update. Dikici says that "most" devices can at least support 720p at 30 frames per second, but that apps will need to opt in "for now" to support AV1 via software decoding. One app that has opted in is YouTube, which now uses AV1 on all compatible devices (though it may have reverted this). This may result in increased power usage depending on your device, though. Improvements on that front may be coming, though, says VideoLAN on Twitter/X.

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Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box

19 avril 2024 à 15:15

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les ZBox Pro External Graphics Box sont une proposition très intéressante du fabricant Zotac. A destination des professionnels, ces trois nouveaux boitiers graphiques externes reprennent les codes du MiniPC pour développer un service graphique plus évolué.

Avec des cartes graphiques Nvidia RTX Ada, les petits boitiers peuvent facilement être disposés sur un bureau en complément d’une tour classique ou d’un MiniPC. Ils peuvent également être fixés à un écran en VESA pour transformer ses capacités avec un ordinateur portable en mode sédentaire. On retrouve trois modèles distincts avec les ZBOX PRO AD2000 sous RTX 2000, le AD3500 sous RTX 3500 et enfin le AD5000 sous RTX 5000. Toutes ces solutions sont proposées sous un format MXM3.1 Type B avec leurs capacités respectives.

  ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD5000 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD3500 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD2000
SKU ZP-EGB-AD5000 ZP-EGB-AD3500 ZP-EGB-AD2000
Circuit graphique NVIDIA RTX 5000 Ada
16 Go GDDR6 256bit
MXM3.1 Type-B
2115 MHz Boost Clock – 115W TGP
NVIDIA RTX 3500 Ada
12 Go GDDR6 192 bit
MXM3.1 Type-B
2250 MHz Boost Clock –  115W TGP

NVIDIA RTX 2000 Ada
8 Go GDDR6 128-bit
MXM3.1 Type-B
2395 MHz Boost Clock – 115W TGP

Connectique 3 x DisplayPort 1.4a (7680×4320@60Hz)
1 x Thunderbolt 3
Kensington Lock Oui
LED  Signal d’alimentation
Alimentation DC 20V/180W
Refroidissement Dissipateur et ventilateur
 Dimensions 184.6mm x 184.6mm x 65.2mm
Compatibilité VESA Oui 100×100
Systèmes Compatibles Windows 11, Windows 10 IoT ENT LTSC, Ubuntu 22.04.3 LTS Linux
Accessoires Boitier secteur
Kit VESA et vis
Câble Thunderbolt
Manuel 

Je trouve l’ensemble de cette proposition très intéressante. Je ne connais pas le tarif demandé par Zotac pour ce modèle et vu le public visé, les différents ZBox Pro External Graphics Box ne seront probablement pas donnés. Mais l’idée est excellente et si le succès  est au rendez-vous, Zotac aura peut être envie de porter cette idée vers des modèles plus grand public.

 

J’aime particulièrement l’idée d’un boitier de ce format que l’on pourrait accommoder à plusieurs usages. L’ajout de cette option au dos d’un écran en VESA permettait une utilisation simple avec de multiples sources : MiniPC, portable ou tour plus classique. Il manque peut être un peu de connectique sur le boitier pour retrouver un système plus confortable pour un particulier, par contre l’emploi de cartes graphiques ADA n’est pas forcément la meilleure solution. Je pense plutôt à des produits graphiques plus milieu de gamme comme les RTX 3060 / RTX 4060 ou évidemment des solutions AMD ou Intel.

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box © MiniMachines.net. 2024.

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

18 avril 2024 à 13:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus  exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.

Un PC de bureau « Workstation » chez HP

L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.

Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.

Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.

Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.

En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel  avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.

Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.

Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.

Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.

 

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF © MiniMachines.net. 2024.

Axios CEO Believes AI Will 'Eviscerate the Unprepared' Among Media Companies

Par : EditorDavid
14 avril 2024 à 19:59
In the view of Jim VandeHei, CEO of Axios, artificial intelligence will eviscerate the weak, the ordinary, the unprepared in media," reports the New York Times: VandeHei says the only way for media companies to survive is to focus on delivering journalistic expertise, trusted content and in-person human connection. For Axios, that translates into more live events, a membership program centered on its star journalists and an expansion of its high-end subscription newsletters. "We're in the middle of a very fundamental shift in how people relate to news and information," he said, "as profound, if not more profound, than moving from print to digital." "Fast forward five to 10 years from now and we're living in this AI-dominated virtual world — who are the couple of players in the media space offering smart, sane content who are thriving?" he added. "It damn well better be us." Axios is pouring investment into holding more events, both around the world and in the United States. VandeHei said the events portion of his business grew 60% year over year in 2023. The company has also introduced a $1,000-a-year membership program around some of its journalists that will offer exclusive reporting, events and networking. The first one, announced last month, is focused on Eleanor Hawkins, who writes a weekly newsletter for communications professionals. Her newsletter will remain free, but paying subscribers will have access to additional news and data, as well as quarterly calls with Hawkins... Axios will expand Axios Pro, its collection of eight high-end subscription newsletters focused on specific niches in the deals and policy world. The subscriptions start at $599 a year each, and Axios is looking to add one on defense policy... "The premium for people who can tell you things you do not know will only grow in importance, and no machine will do that," VandeHei said....VandeHei said that although he thought publications should be compensated for original intellectual property, "that's not a make-or-break topic." He said Axios had talked to several AI companies about potential deals, but "nothing that's imminent.... One of the big mistakes a lot of media companies made over the last 15 years was worrying too much about how do we get paid by other platforms that are eating our lunch as opposed to figuring out how do we eat people's lunch by having a superior product," he said. "VandeHei said Axios was not currently profitable because of the investment in the new businesses," according to the article. But "The company has continued to hire journalists even as many other news organizations have cut back."

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