☕️ Elon Musk défend sa rémunération à 1 000 milliards de dollars sur dix ans
Elon Musk compte bien défendre son statut d’homme le plus riche du monde.
Alors que les ventes de Tesla ont tout juste repris cet été, après des mois de descentes concomitantes à l’engagement politique de leur patron, les résultats opérationnels ont chuté de 40 %, impactés aussi par l’augmentation des investissements dans l’intelligence artificielle et des dépenses de fonctionnement.
Dans ce contexte, deux agences en vue, le cabinet ISS et l’agence Glass Lewis, critiquent le plan de rémunération d’Elon Musk. Le premier pointe l’absence de clauses contraignantes, ce qui laisserait au milliardaire le loisir de se tourner vers ses autres projets (xAI, SpaceX, Neuralink, etc.) si ses objectifs devenaient réellement inatteignables. La seconde juge que le projet de rémunération diluerait à l’excès les parts des autres actionnaires.
En effet, le projet qui doit être voté le 6 novembre prochain permettrait à l’homme d’affaires d’atteindre 25 % des parts du capital en récupérant 1 % supplémentaire chaque année.
Pour ce faire, il devrait atteindre des objectifs invraisemblablement élevés, en faisant passer la valorisation de Tesla de 1 400 milliards de dollars aujourd’hui à 8 500 milliards de dollars en 2035.

L’entreprise caracole déjà parmi les dix plus grosses capitalisations mondiales, rappelle Les Échos.
En pleine présentation des résultats du troisième trimestre de Tesla, Elon Musk a donc défendu sa rémunération de 1 000 milliards de dollars sur dix ans, se déclarant « pas à l’aise de construire une armée de robots et d’être mis dehors à cause de recommandations stupides ».
Elon Musk aura en effet pour mission de multiplier par dix les ventes de véhicules Tesla, pour passer de 1,6 million en 2024 à 12 millions en 2034, et déployer un million de robotaxis et un autre million de robots humanoïdes pour diversifier les sources de revenus.