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Hier — 31 mai 2024Technique

Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

31 mai 2024 à 12:00
Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

En France, seulement 3% des immeubles sont équipés de bornes de recharge collectives pour voitures électriques. Cette faible proportion est un obstacle majeur à l’adoption des véhicules électriques par les résidents d’immeubles. La loi de 2015 a introduit des dispositions pour faciliter l’installation de ces infrastructures, mais les obstacles financiers et administratifs demeurent significatifs pour les copropriétés et les syndics de copropriété.

Le développement des bornes de recharge

Malgré ces défis, le développement des bornes de recharge progresse. Enedis estime qu’il y a 1 263 800 points de charge en France, dont 82 107 accessibles au public. Cette infrastructure a connu une augmentation de 53% en un an. Les bornes de recharge se déploient progressivement sur les aires de service des autoroutes et dans les parkings des commerces, facilitant ainsi l’accès à la recharge pour un nombre croissant de conducteurs.

Un enjeu crucial pour la transition énergétique

L’infrastructure de recharge est cruciale pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. La part de marché des véhicules électriques continue de croître, atteignant 15,4% en 2023. Le gouvernement français a fixé des obligations pour les flottes publiques et privées d’intégrer une proportion croissante de véhicules à faibles émissions. Ces mesures sont essentielles pour encourager l’adoption des véhicules électriques et réduire les émissions de CO2 du secteur des transports.

En conclusion, bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le développement des infrastructures de recharge, il reste encore beaucoup à faire pour rendre les bornes de recharge accessibles à tous, en particulier pour les résidents d’immeubles. La poursuite de ces efforts est essentielle pour soutenir la transition vers une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.

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Projet éolien à Dunkerque : un désastre écologique en devenir ?

31 mai 2024 à 11:00
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Le projet de parc éolien offshore de Dunkerque, prévu pour entrer en service en 2027, suscite de vives controverses. Avec ses 46 éoliennes de 300 mètres de haut, le parc couvrira une zone de 50 km² à 10 km des côtes. Ce projet, dirigé par Eoliennes en Mer de Dunkerque (EMD) en partenariat avec EDF Renouvelables et Enbridge, vise une capacité de production de 600 MW, suffisante pour alimenter un million de personnes.

Controverses et impacts environnementaux

Ce projet ambitieux fait face à une forte opposition, notamment de la part de la Belgique. Les autorités belges ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact du parc sur l’espace aérien contrôlé par la Belgique et la sécurité du trafic maritime. Des inquiétudes significatives ont été soulevées quant à l’impact potentiel sur la biodiversité et les écosystèmes marins locaux.

Des études d’impact environnemental sont en cours, menées en collaboration avec des associations naturalistes et scientifiques pour évaluer les effets potentiels sur l’environnement. Les critiques se concentrent également sur les risques de modification des écosystèmes et des ressources marines dans cette zone.

Engagements pour la biodiversité et la concertation

Pour répondre à ces préoccupations, les promoteurs du projet ont pris plusieurs engagements. Une démarche continue d’information et de participation avec la population locale et les parties prenantes sera menée tout au long de la durée du projet. De plus, des mesures seront mises en place pour renforcer la protection de la biodiversité, y compris l’éloignement des éoliennes de 9 à 11,4 km des côtes afin de minimiser les impacts visuels et environnementaux.

Le projet de parc éolien de Dunkerque représente une étape importante vers la transition énergétique de la France, contribuant à l’objectif de produire 40 % de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Malgré les défis, ce projet pourrait jouer un rôle crucial dans la réduction des émissions de carbone et la promotion des énergies renouvelables.

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À partir d’avant-hierTechnique

Industrie : le gouvernement dévoile les 10 lauréats qui vont ouvrir leur première usine

30 mai 2024 à 14:02
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À l’occasion du salon Vivatech de 2024, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les 10 lauréats de la 5e édition du programme d’appel à projets « Première usine ».

 

Première Usine : un programme pour débusquer les pépites françaises

Lors du salon Vivatech 2024, le ministre de l’Industrie Roland Lescure et la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari ont dévoilé les dix nouvelles entreprises lauréates de l’appel à projets « Première Usine ». Ce programme, intégré au plan France 2030 (enveloppe de 54 milliards d’euros pour cinq ans), vise à financer la création de nouvelles usines innovantes en France.

Lancé en 2022 et piloté par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec BPI France, ce programme attribuera 42 millions d’euros aux lauréats de cette cinquième édition, spécialisés dans divers secteurs stratégiques pour la France : les matériaux, le recyclage, le transport et l’agroalimentaire. À ce jour, l’appel à projets « Première usine » a permis de soutenir 66 projets avec un financement total de 293 millions d’euros.

 

Des projets pour une industrie plus verte

Parmi les projets sélectionnés, plusieurs se distinguent par leur impact direct sur la réduction des émissions de carbone. C’est le cas notamment de l’entreprise My Vosges, avec son projet « Ballons », qui développe la pyrolyse du bois pour produire du biocarbone, un substitut écologique au charbon fossile utilisé dans l’industrie du silicium et de la métallurgie​. Energy Observer Development, via son projet « Defhy », travaillera sur des générateurs électriques à piles à combustible hydrogène pour des applications stationnaires et mobiles, renforçant l’utilisation de l’hydrogène comme énergie propre.

Le projet « Gravithy-Fos » de GravitHy prévoit de produire deux mégatonnes de fer réduit à partir d’hydrogène décarboné, remplaçant ainsi le gaz naturel et le charbon dans la production d’acier​. Deltalys, avec son projet « Puri-Fab », installera une chaîne de production de filtres innovants pour la filtration du biogaz, issus de l’économie circulaire, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources énergétiques​​.

 

Des secteurs stratégiques pour la France

Les projets lauréats couvrent également d’autres secteurs stratégiques. Par exemple, Huddle Corp, avec son projet « Huddle Factory », cherche à améliorer la formulation d’aliments pour animaux d’élevage, augmentant la qualité des protéines animales et la durabilité des élevages​. Pyromeral Systems, avec le projet « Janus », prévoit la production de pièces composites à matrices céramiques pour la défense et l’aéronautique, offrant une alternative stratégique aux métaux sensibles​.

Ion-X, avec son projet « Produx-ion », mettra en place une ligne de production de moteurs pour petits satellites. Son objectif ? Produire 10 moteurs par mois et atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé à 10 millions d’euros, renforçant ainsi la position de la France dans le secteur spatial​​. Expliseat, avec le projet « Puexp », industrialisera la production de sièges de transport en composite.

 

Des aides aussi européennes

Ce n’est pas sans raison que Roland Lescure a choisi le salon Vivatech de 2024 pour présenter la liste des lauréats du programme d’appel à projets « Première usine », ce dernier étant le plus grand rendez-vous européen pour l’industrie et l’innovation.

En effet, comme le révèlent nos confrères d’Euractiv, plusieurs aides financières européennes ont été validées par la Commission européenne : 4 milliards d’euros pour soutenir l’électrification des industries et réduire leurs émissions, et 1,4 milliard d’euros pour Hy2Move, un programme européen axé sur l’hydrogène. En tout, 13 projets européens bénéficieront de cette aide, parmi eux, sept sont France.

 

 

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Scandale : de l’urine recyclée pour fabriquer du pain à Paris en 2025 ?

30 mai 2024 à 14:00
Scandale : de l’urine recyclée pour fabriquer du pain à Paris en 2025 ?

Un groupe de chercheurs propose une solution innovante pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et réduire l’usage d’engrais industriels dans les champs de blé de l’Ile-de-France. Leur idée repose sur le recyclage de l’urine des Parisiens. Actuellement, les eaux usées de nombreux foyers sont directement déversées dans la Seine, malgré un investissement de 1,4 milliard d’euros pour la construction d’un centre de retraitement dernier cri. Cette méthode traditionnelle montre ses limites, et les chercheurs cherchent des solutions complémentaires.

Retour aux méthodes d’antan

Historiquement, les nutriments présents dans les urines et matières fécales étaient majoritairement recyclés. Aujourd’hui, seulement 5 % de ces nutriments le sont. Le programme de recherche-action « Optimisation des cycles carbone, azote et phosphore en ville », dirigé par Fabien Esculier, vise à revenir à ces pratiques écologiques. En recyclant les urines, les chercheurs espèrent réduire la dépendance aux engrais industriels, qui ont des impacts environnementaux négatifs.

Un potentiel de production alimentaire impressionnant

L’équipe de recherche a calculé que la récupération des nutriments contenus dans l’urine des dix millions d’habitants de l’agglomération parisienne pourrait permettre la production de 25 millions de baguettes de pain chaque jour. Ce chiffre impressionnant montre le potentiel énorme de cette méthode écologique et innovante. Utiliser l’urine comme engrais naturel pourrait transformer les pratiques agricoles en Ile-de-France, tout en contribuant à la dépollution de la Seine.

Une démarche scientifique et écologique

Dirigée par Fabien Esculier, l’équipe du programme de recherche-action met en avant les avantages de cette approche écologique. En plus de réduire l’utilisation d’engrais chimiques, cette méthode contribuerait à une meilleure gestion des ressources naturelles et à la réduction de la pollution de la Seine. Cette initiative illustre comment les sciences environnementales peuvent offrir des solutions concrètes et durables aux défis contemporains.

En conclusion, ce projet de recyclage de l’urine des Parisiens représente une avancée majeure vers une agriculture plus durable et une gestion optimisée des ressources. Si les résultats sont à la hauteur des attentes, cette méthode pourrait être étendue à d’autres grandes villes, apportant des bénéfices environnementaux significatifs à une échelle plus large.

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TotalEnergies investit dans un grand projet d’hydrogène vert en Tunisie

30 mai 2024 à 13:48
hydrogène vert TotalEnergies

Dans un effort pour se positionner en leader de l’énergie propre, TotalEnergies déploie un impressionnant plan de production d’hydrogène vert en Tunisie. Ce projet, piloté par sa filiale TE H2, prévoit de transporter l’hydrogène vert jusqu’à la côte tunisienne puis vers l’Europe, répondant ainsi aux objectifs de décarbonation et de diversification énergétique.

Un engagement croissant vers l’hydrogène vert

TotalEnergies montre une prudence calculée dans ses projets d’hydrogène vert, s’engageant progressivement dans cette énergie renouvelable. Malgré les défis, comme le manque de performance des électrolyseurs au projet Masshylia à Fos-sur-Mer, le groupe persévère, envisageant de satisfaire les besoins de ses raffineries européennes par l’hydrogène vert d’ici 2030.

La décision de TotalEnergies de ne pas participer à un projet similaire à Oman, remporté par Engie, souligne sa prudence sur les coûts élevés et les risques associés. Toutefois, cela ne l’empêche pas d’explorer de nouvelles opportunités, comme en témoigne l’engagement récent en Tunisie.

Un projet d’envergure en Tunisie

Le projet tunisien, baptisé H2 Notos, prévoit la production de 200.000 tonnes d’hydrogène vert annuellement durant sa phase initiale, avec des ambitions d’expansion jusqu’à 1 million de tonnes. Pour ce faire, TotalEnergies envisage d’utiliser des technologies de dessalement d’eau de mer et de production d’électricité à partir de sources renouvelables.

L’hydrogène sera transporté via un hydrogénoduc, reliant le sud de la Tunisie à l’Italie, puis à l’Autriche et à l’Allemagne. Le corridor SoutH2, qui doit être opérationnel dès 2030, symbolise la volonté de TotalEnergies de construire un pont énergétique entre l’Afrique du Nord et l’Europe, consolidant ainsi sa position dans le marché de l’énergie propre.

De gros défis et beaucoup de patience

Les projets d’hydrogène vert que TotalEnergies entreprend sont marqués par leur complexité et leur durée de développement, nécessitant des années de planification et de négociations avant même de commencer les travaux. David Corchia, directeur général de TE H2 et ex-dirigeant de Total Eren, explique dans L’Usine Nouvelle que dans le sud du Chili, la société a entamé des discussions depuis 2019 pour un vaste terrain destiné à un projet de production d’hydrogène vert, utilisant l’énergie éolienne pour générer entre 8 et 10 GW, destinés à être exportés sous forme d’ammoniac.

Ce projet est particulièrement important car il sert de modèle expérimental pour affiner les méthodes techniques et économiques. Parallèlement, TE H2 étend ses activités en Australie et en Mauritanie, tandis que dans des régions comme le Moyen-Orient, TotalEnergies adopte une approche plus prudente, recherchant des partenariats stratégiques locaux, à l’instar de sa collaboration avec Adani en Inde.

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Énergies renouvelables : Neoen en passe d’être racheté par un groupe canadien

30 mai 2024 à 11:00
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Le producteur français d’énergies renouvelables, Neoen, devrait bientôt changer de mains. En tout cas, les discussions sont avancées avec un groupe canadien.

Un producteur d’énergies renouvelables racheté

Brookfield Asset Management entre en négociations exclusives avec Impala et d’autres actionnaires pour acquérir 53 % des actions de Neoen. Ce dernier est un leader français dans la production des énergies renouvelables. Cette transaction valorise Neoen à 6,1 milliards d’euros, avec un prix de 39,85 euros par action. Après cette acquisition, Brookfield lancera une offre publique d’achat pour obtenir la totalité des actions de Neoen. Ainsi, la société va sortir de la Bourse de Paris.

Le rachat permet à Brookfield de renforcer sa position dans le secteur des énergies renouvelables. Neoen, fondé en 2008, exploite des centrales photovoltaïques, éoliennes et de stockage. Actuellement, ses capacités en opération ou en construction atteignent 8,3 GW, avec un objectif ambitieux de 10 GW pour 2025. Parmi ses réalisations notables, on compte deux des plus grandes centrales de stockage en Australie. Mais aussi, la plus grande centrale solaire de France, située à Cestas, en Gironde.

Les implications du rachat pour Neoen et Brookfield

Ce rachat marque une nouvelle étape pour Neoen. En intégrant Brookfield, l’entreprise bénéficiera des ressources financières du groupe canadien. Le deal est clair, il doit permettre au géant français d’accélérer encore sa croissance. Par ailleurs, l’objectif reste d’en faire un leader mondial de la production d’énergies renouvelables.

À la Bourse, l’effet de cette annonce est immédiat. Elle clôture à 31,40 euros par action le 29 mai. De fait, sa valeur continue d’augmenter significativement. Cette acquisition promet de dynamiser le secteur des énergies renouvelables, avec des investissements croissants et de nouvelles opportunités de développement à court et à moyen terme. Le producteur français d’énergies renouvelables Neoen est en passe d’être racheté par un groupe canadien.

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Électricité : économisez sur vos factures avec les panneaux solaires !

30 mai 2024 à 07:27
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En 2024, de plus en plus de Français optent pour les panneaux solaires afin de réduire leurs factures d’électricité. Faciles à installer et rentables, ces dispositifs sont une solution idéale pour maîtriser sa consommation énergétique et faire des économies substantielles.

Les panneaux solaires “plug and play” : une solution accessible

Les panneaux solaires “plug and play” représentent une option simple et rapide pour se lancer dans l’autoconsommation énergétique. Ces kits peuvent être installés en quelques minutes et branchés directement sur une prise secteur. Plusieurs modèles offrent des puissances respectives de 420W et 460W, permettant une production annuelle de 500 kWh à 585 kWh. Le coût initial de ces installations varie entre 499€ et 699€, avec un retour sur investissement moyen de 5 à 7 ans. Ces solutions sont idéales pour réduire significativement sa consommation d’électricité et en plus sans avoir à faire de travaux compliqués.

Pour ceux qui cherchent à aller plus loin, les panneaux solaires sur toiture offrent une autonomie énergétique encore plus importante. Une installation de 4 kWc peut produire entre 4 000 et 6 000 kWh par an, couvrant jusqu’à un tiers des besoins d’une famille de quatre personnes. Le coût d’une telle installation n’est évidemment pas donné, se situant entre 8 000 et 10 000€, avec un retour sur investissement autour de 6,6 ans. Plusieurs entreprises proposent des services d’installation sur mesure, garantissant une optimisation de la production et une installation de qualité.

Investir dans les panneaux solaires pour faire des économies

Pour maximiser l’autonomie, l’ajout de batteries solaires peut être une option judicieuse. Beem propose par exemple des batteries modulaires offrant une capacité de stockage de 6,7 à 13,4 kWh, permettant une autonomie de 75%. Bien que le coût soit élevé, à partir de 11 900€, les économies réalisées peuvent atteindre 1 485€ par an ! Il est même possible de stocker l’énergie solaire grâce à des batteries pour la maison. Ces batteries ajoutent une très grande capacité, prolongeant l’utilisation de l’énergie solaire au-delà des heures de soleil, obtenez plus d’informations.

Investir dans des panneaux solaires en 2024 est une décision à la fois économique et écologique. Les solutions “plug and play” sont parfaites pour un démarrage facile, tandis que les installations sur toiture et les batteries offrent une plus grande autonomie et des économies substantielles. En plus des avantages financiers, ces installations contribuent à la transition énergétique et valorisent les propriétés. Les économies à faire sur la facture d’électricité sont bien réelles. 

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Automobile : faites 2000 km sans recharge ni plein avec cette voiture

29 mai 2024 à 15:17
voiture hybride rechargeable BYD

Une avancée technologique sans précédent

La nouvelle motorisation hybride de BYD, présentée lors d’un événement en Chine qui a eu lieu mardi 29 mai, est la concrétisation d’années de recherche et développement. La firme de Shenzhen affirme que ses deux modèles, la Qin L et la Seal 06, peuvent désormais parcourir des distances comparables à un trajet de New York à Miami avec une seule charge et un plein d’essence. Ce progrès est d’autant plus remarquable que, durant les phases de test, l’autonomie a même atteint les 2500 kilomètres, dépassant largement les standards actuels du marché.

Ce bond technologique place BYD en tête du peloton des constructeurs cherchant à réduire la « range anxiety », l’une des principales barrières à l’adoption des véhicules électriques. Comparé à ses concurrents, comme le Galaxy L6 de Geely avec ses 1370 kilomètres d’autonomie, ou le modèle électrique Zeekr 001 capable de parcourir 1000 kilomètres, BYD marque clairement un tournant stratégique. Même Mercedes, qui avait présenté un modèle électrique au CES 2022, reste loin derrière avec une capacité de 1000 kilomètres.

Des prix toujours très bas

Outre l’aspect technologique, BYD a une longueur d’avance sur le plan économique. En équipant ses nouvelles berlines de cette technologie innovante, BYD maintient des prix étonnamment bas, avec des véhicules ne dépassant pas 12.700 euros. Cette stratégie agressive pourrait non seulement démocratiser l’accès aux véhicules à longue autonomie mais également bouleverser le marché global. En 2023, BYD a vu ses ventes grimper de 62 %, atteignant 3,02 millions de véhicules vendus, renforçant ainsi sa position de leader sur le marché chinois et mondial.

L’entreprise, qui compte déjà parmi les dix premiers constructeurs mondiaux, ne compte pas s’arrêter là. Avec des ventes ralentissant sur le marché chinois, l’exportation apparaît comme le prochain défi majeur. Bien que ses véhicules longue distance soient pour l’instant réservés au marché chinois, l’expansion internationale semble imminente, surtout en Europe où BYD souhaite conquérir de nouveaux clients avec des modèles moins polluants et plus abordables.

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Demande énergétique : vers des solutions résilientes pour un avenir durable

Par : EUSEW
29 mai 2024 à 12:30
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Aujourd’hui, le lien entre la demande énergétique, l’efficacité énergétique des bâtiments et la durabilité environnementale est crucial. Face aux complexités du changement climatique, trouver des solutions résilientes pour gérer la demande énergétique et améliorer les performances des bâtiments est primordial. Cet article explore comment les technologies innovantes peuvent favoriser la durabilité, en se concentrant sur le rôle essentiel des systèmes de refroidissement résilients dans la construction d’un avenir plus vert.

Par Essam Elnagar, analyste de données au BPIE (Building Performance Institute Europe), ambassadeur numérique à EUSEW, et Mariangiola Fabbri – responsable de la recherche au BPIE (Building Performance Institute Europe)

Comprendre la demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments

La demande énergétique et la performance énergétique des bâtiments sont essentielles pour atteindre les objectifs de durabilité. Alors que les sociétés aspirent à des avenirs plus verts, il est crucial de comprendre les dynamiques de l’utilisation de l’énergie et comment les bâtiments contribuent à la consommation globale. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), les politiques actuelles prévoient des changements significatifs dans le paysage énergétique d’ici 2030. Comprendre la demande énergétique est la pierre angulaire de l’élaboration de stratégies efficaces pour atténuer les impacts climatiques et environnementaux.

Les innovations au service de solutions durables

L’innovation dans les technologies résilientes est la clé pour réduire la consommation d’énergie et l’empreinte environnementale. Des systèmes intelligents pour les bâtiments à l’intégration des énergies renouvelables, les avancées offrent des solutions prometteuses pour un avenir plus vert. Le programme de travail d’Horizon Europe souligne l’importance des systèmes résilients et durables, mettant en avant la nécessité d’approches globales pour lutter contre le changement climatique. Explorer et mettre en œuvre ces innovations est essentiel pour atteindre des objectifs de durabilité à long terme.

Le lien entre le changement climatique et la demande énergétique

Le changement climatique intensifie les défis liés à la demande énergétique, générant des menaces importantes pour la durabilité environnementale. Avec la hausse des températures, la demande de systèmes de refroidissement augmente, entraînant une consommation énergétique accrue et des émissions de gaz à effet de serre. Comprendre l’interconnexion entre le changement climatique et la demande énergétique est essentiel pour concevoir des stratégies d’adaptation et d’atténuation efficaces, tant pour l’utilisation de l’énergie que pour l’impact environnemental des systèmes de refroidissement traditionnels.

Systèmes de refroidissement résilients pour la durabilité des bâtiments

Les systèmes de refroidissement résilients sont cruciaux pour la durabilité des bâtiments. En intégrant des technologies de refroidissement efficaces, telles que les systèmes CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation) intelligents et les techniques de refroidissement passif, les bâtiments peuvent réduire considérablement la consommation d’énergie tout en maintenant des conditions intérieures optimales. Alors que la demande pour les systèmes de refroidissement augmente avec la hausse des températures, le refroidissement résilient devient de plus en plus essentiel pour minimiser l’utilisation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Les codes énergétiques des bâtiments, adaptés pour inclure des indicateurs de durabilité sur l’ensemble du cycle de vie, jouent un rôle vital dans la promotion de l’adoption des systèmes de refroidissement résilients. De plus, l’UE vise une part de 49 % d’énergie renouvelable dans les bâtiments d’ici 2030, soulignant la nécessité de solutions de refroidissement durables.

Impératifs politiques pour faire avancer les technologies de refroidissement durable

Les gouvernements et les décideurs devraient prioriser une approche holistique de la construction et de la rénovation, incluant l’adoption et l’incitation des technologies de refroidissement résilientes dans les codes et réglementations des bâtiments. Créer un cadre favorable pour soutenir l’adoption de solutions de refroidissement résilientes est tout aussi important. Cela implique de favoriser l’innovation et la recherche, comme les initiatives menées par le Programme d’efficacité du refroidissement de Kigali (K-CEP), pour accélérer le déploiement des technologies de refroidissement avancées. De plus, la mise en place de mécanismes de soutien, tels que le Fonds vert pour le climat, peut encourager la mise en œuvre de solutions de refroidissement résilientes dans les nouveaux projets de construction et de rénovation grâce à des incitations financières et des subventions. Par ailleurs, les programmes de formation, de reconversion et de perfectionnement sont cruciaux pour garantir une main-d’œuvre qualifiée. En fournissant un soutien financier et en créant des environnements réglementaires favorables, les gouvernements peuvent faciliter l’adoption généralisée des technologies de refroidissement durable et contribuer à l’atteinte des objectifs de durabilité à long terme.

Liens utiles

  1. Healthy Buildings Barometer 2024 (BPIE)
  2. EU Buildings Climate Tracker: A call for faster and bolder action (BPIE)
  3. Cooling buildings sustainably in Europe: exploring the links between climate change mitigation and adaptation, and their social impacts (EEA)
  4. Resilient cooling strategies – A critical review and qualitative assessment
  5. A qualitative assessment of integrated active cooling systems: A review with a focus on system flexibility and climate resilience

Essam Elnagar est analyste de données au BPIE, spécialisé dans l’analyse des données liées à l’énergie, au climat et aux bâtiments. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Liège, ses recherches se sont concentrées sur l’impact du changement climatique sur la performance énergétique des bâtiments, avec un accent particulier sur les solutions de refroidissement résilientes. Essam a également été un membre actif de l’IEA EBC Annex 80 – Refroidissement résilient des bâtiments. Au BPIE, Essam contribue à différents projets comme le Baromètre des bâtiments sains et EASI ZERo. Il représente également la Belgique à YES-EUROPE, plaidant pour l’engagement des jeunes dans le secteur de l’énergie.

Mariangiola est responsable de la recherche au BPIE, où elle dirige la conception et la mise en œuvre de la stratégie de recherche et de politique du BPIE. Forte de 20 ans d’expérience dans l’analyse des politiques d’efficacité énergétique et de changement climatique, Mariangiola a supervisé de nombreux projets phares au BPIE, y compris le Baromètre des bâtiments sains et le Building Climate Tracker, et a géré des projets couvrant des sujets tels que les passeports de rénovation des bâtiments, le financement de la rénovation et la réduction des risques des investissements en efficacité énergétique.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Energie Solaire Spatiale : une source d’énergie continue

27 mai 2024 à 15:55
Energie Solaire Spatiale : une source d’énergie continue

Une avancée technique de taille

Virtus Solis, fondée par John Bucknell, ancien ingénieur de SpaceX, envisage d’utiliser l’orbite Molniya pour maintenir ses satellites constamment en vue des stations au sol. Leur objectif est de construire une vaste ferme solaire en orbite, exploitant ainsi l’énergie solaire sans l’intermittence qui affecte les installations terrestres. La technologie des rectennas permettra de convertir l’énergie reçue en courant électrique utilisable, promettant une couverture énergétique de 50 % de la surface terrestre à tout moment.

Une fois en orbite, des robots autonomes prendront en charge l’assemblage de cette infrastructure complexe. Chaque satellite de la constellation, mesurant environ 1,65 m de diamètre, aura la capacité de produire 1 kilowatt. Ce système automatisé et compact est conçu pour optimiser l’efficacité et réduire les coûts à long terme.

Quels défis pour ce projet ?

L’initiative de Virtus Solis soulève cependant des questions importantes. Le premier satellite test ne sera lancé qu’en 2027, et il faudra probablement des décennies avant que le projet ne devienne pleinement opérationnel. En plus des défis techniques et financiers, la question de la pollution spatiale est également préoccupante. L’espace autour de notre planète est déjà encombré de débris, et chaque nouvelle infrastructure contribue à ce problème.

Bien que l’idée soit prometteuse, la transition du concept à la réalité est semée d’embûches. Les coûts initiaux, les délais de développement et les obstacles réglementaires pourraient ralentir ou même compromettre la progression du projet. La viabilité à long terme et l’impact environnemental de telles installations seront également clés  pour leur acceptation et leur succès.

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Nucléaire : des milliers d’emplois à pourvoir chez EDF en 2024

24 mai 2024 à 11:30
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EDF annonce une vague de recrutements en 2024 avec 10 000 nouveaux emplois en CDI, dont 4 500 dans le secteur nucléaire. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de compétences et à soutenir les projets énergétiques majeurs du groupe.

Des CDI également disponibles dans les énergies renouvelables

EDF, le géant de l’électricité en France, se prépare à embaucher massivement en 2024. Avec 10 000 nouvelles recrues en CDI, dont 4 500 postes destinés au nucléaire, l’entreprise répond à un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée. Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi chez EDF, précise : « On s’inscrit dans la durée, c’est-à-dire que, les prochaines années, on envisage des chiffres au-delà des 10 000 CDI ». Au total, EDF vise près de 20 000 recrutements, incluant alternants et stagiaires. Ces efforts illustrent l’engagement de l’entreprise à moderniser et renforcer ses infrastructures tout en anticipant la transition énergétique.

Le nucléaire est au cœur des priorités de recrutement. Avec des besoins pressants en ingénierie, soudure, tuyauterie et chaudronnerie, EDF doit prolonger la durée de vie de ses centrales existantes. Mais de plus, l’entreprise doit aussi lancer la construction de nouveaux réacteurs de type EPR2, un projet phare annoncé par Emmanuel Macron. Selon un rapport du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), la filière devra recruter en moyenne 10 000 personnes par an d’ici à 2033 pour répondre à la croissance d’activité et remplacer les départs en retraite.

EDF prépare le recrutement pour les réacteurs EPR2

Outre le nucléaire, EDF diversifie ses embauches dans les énergies renouvelables et les services énergétiques. En 2024, l’entreprise projette jusqu’à 1 000 nouveaux CDI dans l’hydraulique et les filiales comme EDF Renouvelables et EDF ENR. De plus, 3 000 postes seront ouverts dans les services énergétiques, principalement chez Dalkia, et 1 500 dans les réseaux, notamment chez Enedis. Cette stratégie globale reflète une volonté d’équilibrer les investissements entre les énergies traditionnelles et les solutions durables, favorisant ainsi une transition énergétique harmonieuse et durable.

EDF doit toutefois garantir que ses nouveaux employés disposent des connaissances techniques nécessaires pour opérer dans un secteur en constante évolution. Les initiatives de formation sont donc essentielles pour préparer les recrues aux exigences complexes de l’industrie nucléaire et des énergies renouvelables. La capacité d’EDF à attirer et à retenir des talents qualifiés sera déterminante pour le succès de ses projets à long terme, assurant ainsi la stabilité et la durabilité de ses opérations énergétiques.

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Pollution : la France a émis deux fois moins de CO2 en 2023

23 mai 2024 à 13:25
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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premiers chiffres du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) concernant la baisse de CO2 de la France en 2023 lors d’un meeting en Mayenne le mercredi 22 mai 2024. Celle-ci s’est avérée meilleure que prévu. 

 

 

La France a réduit ses émissions de CO2 de 5,8 % en 2023

Selon les données du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les émissions de CO2 de la France ont diminué de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, année qui enregistrait pour sa part une baisse de 2,7 %. Une bonne nouvelle donc, d’autant plus du fait que le Citepa tablait sur une réduction de 4,8 % en mars 2024.

Selon les déclarations du Premier ministre, cette diminution représente environ 23 millions de tonnes de CO2 en moins par rapport à 2022. Gabriel Attal n’a pas manqué de souligner les actions du gouvernement pour atteindre ses objectifs environnementaux en déclarant que la France n’a « de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale ». Si les ONG environnementales ne semblent pas partager l’enthousiasme du gouvernement, ce dernier semble assez confiant dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux, qui consistent à réduire de moitié les émissions de CO2 de la France d’ici à 2030, et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les secteurs clés de la baisse des émissions de CO2

Plusieurs secteurs ont joué un rôle déterminant dans cette réduction des émissions de CO2 en France en 2023. Tout d’abord, la reprise de la production d’énergie nucléaire, notamment via la remise en service de plusieurs centrales nucléaires, qui a permis de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et de produire de l’électricité décarbonnée.

Ensuite, le développement des énergies renouvelables, notamment avec l’expansion des parcs éoliens et solaires, mais aussi les divers programmes de rénovation énergétique qui ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, le secteur des transports grâce au déploiement progressif des voitures électriques.

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Hydrogène vert : le gouvernement est hors sol pour l’Académie des sciences

21 mai 2024 à 16:46
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Le rapport du 9 avril 2024 de l’Académie des sciences s’apparente à une véritable douche froide pour les ambitions du gouvernement pour l’hydrogène vert.

 

Des ambitions démesurées pour l’hydrogène vert

Le gouvernement français avait un plan bien ambitieux pour développer l’hydrogène vert. Emmanuel Macron avait annoncé dès 2021 une enveloppe de 2 milliards d’euros pour accélérer le développement de la filière hydrogène, enveloppe qui a par la suite été augmentée de 9 milliards d’euros dans le cadre du Plan France 2030. 

Cependant, l’Académie des sciences a sévèrement critiqué ce plan. Selon Marc Fontecave, professeur au Collège de France et co-auteur du rapport, celui-ci est tout simplement « irréalistes » déclare-t-il dans un entretien accordé au Point, notamment du fait que la production d’hydrogène propre nécessite une quantité colossale d’électricité. Comme le rappelle l’institution scientifique française : pour produire un million de tonnes d’hydrogène vert, il faut environ 55 TWh d’électricité, soit l’équivalent de 5 réacteurs nucléaires EPR de 1 600 MW chacun. Partant de ce constat, atteindre l’objectif de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert en 2035 tel que fixé par le Plan France 2030 nécessiterait 20 réacteurs supplémentaires. Si la production d’hydrogène vert s’appuyant sur l’éolien offshore, celle-ci exigerait la création de 36 à 40 nouveaux parcs d’ici 2035 pour répondre à l’objectif du gouvernement. Sans objectifs crédibles, et qui de fait, risquent de ne pas être atteints, le citoyen pourrait être amené à « considérer que les gens à la tête des affaires sont soit des incompétents, soit des menteurs », avertit Marc Fontecave.

 

Des défis qui nécessitent pragmatisme et priorisation

Outre les défis techniques, le rapport souligne les contraintes économiques que pose la fabrication d’hydrogène décarboné. Aujourd’hui, l’hydrogène est majoritairement produit à partir de méthane, un procédé polluant mais économiquement viable avec un coût qui avoisine 1 à 2 euros par kilogramme. A contrario, l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, coûte entre 4 et 8 euros par kilogramme, ce qui constitue, de fait, le principal frein pour les investisseurs.

L’Académie des sciences recommande donc de recentrer les efforts sur des objectifs réalistes et prioritaires. Les milliards alloués au plan hydrogène manquent d’arbitrage, déplorent les scientifiques. Marc Fontecave va même plus loin. Pour reprendre ses propos tenus dans les colonnes du Point, selon lui, « aujourd’hui, les milliards du plan France Relance se dispersent sur des dizaines de projets sans avenir, dont l’impact climatique sera ridicule ». Pour un développement crédible et cohérent de la filière hydrogène, l‘Académie des sciences préconise au gouvernement de prioriser ses actions vers la décarbonation de l’hydrogène gris actuel et de cibler les secteurs où l’hydrogène est indispensable, comme la production d’acier et de ciment, ainsi que certains transports lourds. Le conseil des scientifiques enjoint par ailleurs l’exécutif à soutenir les projets d’exploration d’hydrogène naturel, à augmenter les capacités de production d’électricité bas carbone et à continuer à investir dans la recherche pour améliorer les technologies existantes.

 

 

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Une douche cyclique et écologique primée au concours Lépine

21 mai 2024 à 12:06
douche cyclique et écologique

À Paris, lors du célèbre Concours Lépine 2024, une petite révolution a vu le jour grâce à Ilya, une start-up originaire de Toulouse. Leur invention, la douche cyclique, a su séduire jurés et public en promettant d’énormes économies d’eau et d’énergie. Ce succès intervient peu après leur passage remarqué dans l’émission « Qui veut être mon associé ? »  sur M6, où ils avaient déjà commencé à faire parler d’eux.

 

Lors de nos douches quotidiennes, une quantité importante d’eau potable est souvent perdue. Antoine Escande et Simon Buoro, deux ingénieurs diplômés de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, ont fait de la conservation de l’eau leur mission principale. Leur invention, une douche cyclique, permet de recycler l’eau utilisée en direct. Ce système avancé conserve l’eau utilisée, la nettoie et la réchauffe pour une réutilisation immédiate, réalisant ainsi des économies considérables d’eau, avec seulement 5 litres nécessaires par douche.

La douche cyclique, une innovation récompensée

Ilya n’est pas repartie les mains vides du concours. Avec leur douche cyclique, les fondateurs Antoine Escande et Simon Buoro ont non seulement remporté le deuxième prix, mais aussi une médaille d’or, signe de leur impact potentiel sur notre consommation quotidienne d’eau et d’énergie. Cette technologie fonctionne en deux modes : le circuit ouvert pour l’hygiène quotidienne et le circuit fermé, où l’eau est recyclée, filtrée, et réchauffée pour une réutilisation quasi instantanée.

« On s’est demandé ce que l’on pouvait proposer pour avoir un mode de vie plus écologique. Assez vite, la douche est arrivée comme un geste à réinventer parce que c’est le premier consommateur d’eau dans le foyer, mais aussi le second consommateur d’énergie », a ainsi expliqué Antoine Escande, interviewée par France 3 Régions. Installer un système Ilya coûte environ 3 000 euros. Les concepteurs estiment que cette dépense pourrait être récupérée en moins de cinq ans. De plus, étant donné les augmentations récentes et prévues du prix de l’eau, ce retour sur investissement pourrait être encore plus rapide.

Capteur ILO, le compagnon écologique

En complément de la douche cyclique, la start-up a développé le Capteur ILO, un dispositif connecté qui surveille la consommation d’eau en temps réel. Ce petit appareil, fixé directement sur le pommeau de douche, aide les utilisateurs à prendre conscience de leur consommation d’eau et à identifier des moyens pour la réduire. En affichant en temps réel la quantité d’eau utilisée, le Capteur ILO joue un rôle clé dans l’éducation des consommateurs sur les enjeux de l’eau.

Pour Antoine Escande et Simon Buoro, les ingénieurs originaires de Toulouse, remporter ces médailles et ce trophée au Concours Lépine représente un grand honneur et couronne quatre années de dévouement. « C’est une fierté personnelle de se dire que notre nom est à jamais gravé dans ce concours des inventeurs. On sent déjà un engouement sur notre site, nos réseaux sociaux et même nos commandes et on espère que ça va perdurer », a confié Antoine. Ils observent déjà une augmentation de l’intérêt pour leurs produits sur leur site internet, les réseaux sociaux et dans les commandes, un phénomène qu’ils espèrent voir se poursuivre. Actuellement, la douche cyclique peut être précommandée, avec une livraison prévue pour la première série en octobre. Quant au capteur Ilo, il est sur le marché depuis un an et est vendu au prix de 99 euros.

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Le projet éolien en baie de Roses mis en pause

20 mai 2024 à 15:10
éolienne flottante

Dans la pittoresque baie de Roses en Catalogne, un projet d’envergure prévoyant l’installation de 80 éoliennes flottantes, connu sous le nom de « Parc Tramuntana », est désormais en pause. Ce vendredi, les médias locaux révèlent que le manque de financements et les récents bouleversements politiques ont contraint ce projet à un arrêt temporaire.

Une interruption financière et politique

Initialement prévu pour dynamiser la production d’énergie renouvelable dans la région, le parc éolien marin est actuellement en suspens « jusqu’à nouvel ordre » comme le rapporte L’Indépendant. Une résolution de fin mars 2024 citée par les médias catalans indique que le projet n’avancera pas sans les financements nécessaires.

L’arrêt temporaire survient après que la Generalitat de Catalogne ait échoué à approuver les budgets requis, mettant ainsi en péril un financement de 16 millions d’euros destiné à une plateforme d’essais importante pour le projet. Ces complications financières sont exacerbées par un climat politique instable qui a conduit à des élections anticipées le 12 mai.

Un projet d’envergure pour réduire les émissions de CO2

Le « Parc Tramuntana » envisage l’installation de 80 éoliennes flottantes au large de la baie de Roses. Cette initiative dépasse largement le cadre expérimental d’autres projets, comme celui du Barcarès où seulement trois éoliennes sont prévues pour des essais. Les responsables du projet, s’exprimant à France Bleu Roussillon, ont mis en avant cette ambition comme un véritable tournant pour la production d’énergie durable dans la région.

Choisie pour son engagement envers la durabilité, la Catalogne s’est fixée des objectifs environnementaux rigoureux avec l’aspiration de couvrir 50% de ses besoins en électricité par les énergies renouvelables d’ici 2030, et de parvenir à une autonomie totale en 2050. Le projet « Parc Tramuntana » ambitionne de générer jusqu’à 1000 MW, suffisamment pour subvenir aux besoins de 90% des habitants de la Province de Gérone, tout en anticipant une réduction significative des émissions de CO2, évaluée à 21 millions de tonnes. Cette initiative pourrait donc jouer un rôle clé dans la transition énergétique de la région, soutenant à la fois son développement industriel et la protection de son environnement.

La pression communautaire

Au-delà des enjeux politiques et financiers, le « Parc Tramuntana », initialement prévu pour 2026, fait face à une résistance croissante de la part des communautés locales et des associations environnementales. Ces dernières demandent un moratoire sur le projet, soucieuses de l’impact potentiel sur l’écosystème marin et le paysage côtier de la Costa Brava nord. Ils sont également inquiets de l’impact visuel de ce projet alors les bâtiments touristiques ont déjà abîmé le lieu.

Ce projet ambitieux, qui promettait d’améliorer l’approvisionnement en énergie renouvelable de la région, se trouve maintenant à un carrefour critique, entre les aspirations environnementales et les réalités économiques et politiques.

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L’eau salée comme nouvelle source d’énergie

18 mai 2024 à 17:00
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En marge des technologies traditionnelles, une start-up française, Sweetch Energy, s’illustre par une avancée de taille dans le domaine de l’énergie renouvelable. Fondée par l’ingénieur Bruno Mottet et le physicien Lydéric Bocquet, la société ambitionne d’exploiter l’énergie osmotique, aussi appelée « énergie bleue », un potentiel énergétique colossal mais encore inexploité à ce jour.

L’énergie osmotique se libère lorsque de l’eau douce rencontre de l’eau salée, typiquement dans les estuaires. Les chercheurs ont développé une technologie qui exploite l’énergie générée par la variation de concentration saline entre les courants d’eau douce et d’eau de mer. Cette énergie devient alors de l’électricité grâce à des membranes spéciales développées par Sweetch Energy. Le processus, non seulement renouvelable mais aussi non carboné, pourrait répondre à une partie croissante des besoins énergétiques mondiaux, offrant une alternative propre aux énergies fossiles.

L’eau salée, un potentiel immense sur le plan industriel

Le potentiel industriel de cette technologie est énorme. Les fondateurs de Sweetch Energy ne se contentent pas de prototypes, ils envisagent déjà des installations à grande échelle. Aujourd’hui, la start-up développe des membranes de plus en plus grandes, certaines atteignant les dimensions de véritables rouleaux de papier, et prévoit la mise en service d’un premier démonstrateur à Port-Saint-Louis-du-Rhône.

Ce premier site démonstratif, prévu pour démarrer à la fin de l’année, représentera un jalon essentiel. Il doit non seulement valider la technologie en conditions réelles mais également prouver l’efficacité et la fiabilité de la production d’énergie osmotique. Avec des prévisions de production ambitieuses, Sweetch Energy pourrait bien rivaliser avec les centrales nucléaires en termes de capacité dans les décennies à venir. « C’est comme si nous fabriquions les premiers panneaux solaires », a déclaré Bruno Mottet interrogé par Le Point.

Développer une filière industrielle

Au-delà de l’innovation technique, le chemin vers une industrialisation complète de l’énergie osmotique est jonché de défis. Le plus pressant reste le développement d’une filière industrielle capable de soutenir la production de ces membranes à grande échelle. La start-up a déjà initié un travail de lobbying pour intégrer l’énergie osmotique au réseau électrique européen. Toutefois, Bruno Mottet est confiant. « D’ici à 2050, on pense qu’elle pourrait représenter plus de 15 % du mix énergétique total ! », a-t-il déclaré à l’hebdomadaire.

La reconnaissance de cette énergie comme viable et intégrable au réseau électrique constitue une avancée majeure. Néanmoins, la mise en place d’une chaîne de production durable, impliquant des partenariats avec des industriels, reste capitale pour le déploiement à grande échelle de cette technologie prometteuse. Et il va falloir aller vite car avec l’essor des véhicules électriques, on prévoit une forte hausse de la consommation mondiale d’électricité. Cette dernière pourrait frôler les 30 000 térawattheures d’ici 2025, d’après les estimations de l’Agence internationale de l’énergie. Explorer des alternatives énergétiques renouvelables autres que l’éolien et le solaire est donc capital.

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Électricité : les heures creuses pourraient se déplacer de la nuit à la journée

17 mai 2024 à 11:00
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Enedis serait en train de préparer une réforme du système des heures creuses à la demande de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), afin d’alléger le réseau électrique public et de l’adapter à la production d’électricité produite à partir de panneaux solaires.

 

Une réforme pour utiliser l’électricité produite à partir du solaire

Historiquement, le système des heures creuses reposait sur une forte production nucléaire pendant la nuit, lorsque la demande industrielle était faible. Cela permettait aux consommateurs de bénéficier de tarifs réduits en décalant leur consommation vers ces heures creuses. Mais avec l’essor de l’énergie solaire, le réseau électrique public se retrouve en surplus pendant l’après-midi. Comme l’indique Yannick Jacquemart de RTE dans Les Echos : « le photovoltaïque arrive en masse en Europe et modifie totalement le rythme du système électrique ». « On a tous appris que l’électricité était moins chère la nuit mais le photovoltaïque, qui arrive de façon très abondante en Europe, crée un changement de rythme dans le système électrique tout entier. » ajoute-t-il.

Derrière la refonte du système des heures creuses, Enedis et la Commission de régulation de l’énergie visent donc aussi à simplifier la grille tarifaire de ce type de contrat. Actuellement, le distributeur propose une dizaine de contrats différents pour les heures creuses, ce qui complique la compréhension et l’efficacité du système. Cette complexité nuit finalement à l’objectif principal des heures creuses : inciter les consommateurs à décaler leur consommation d’électricité aux moments où la production est la plus abondante pour éviter de surcharger le réseau public. Avec le système actuel, les économies réalisées ne sont souvent pas suffisantes pour justifier un changement de comportement. Pour tirer pleinement parti des tarifs réduits proposés par les heures creuses, les consommateurs doivent parfois concentrer jusqu’à 60 % de leur consommation pendant ces périodes. Ce seuil est maintenant redescendu à 30 %, mais reste instable. Enedis et la Commission de régulation de l’énergie (CRE) estiment qu’une réforme est nécessaire pour rendre ces tarifs plus simples et plus attractifs.

 

Déplacer les heures creuses en journée

Pour s’adapter à l’évolution de la production d’électricité, Enedis propose de déplacer les heures creuses vers les périodes de forte production solaire, notamment en début d’après-midi pendant les mois d’été. Cette mesure permettrait de mieux utiliser l’abondance d’énergie solaire et de réduire la pression sur le réseau électrique. En revanche, les tarifs réduits offerts en hiver, particulièrement à l’heure du déjeuner et en fin de journée, seraient supprimés pour éviter les pics de consommation durant ces périodes de forte demande, et par conséquent, une flambée des prix.

Si cette réforme devait être mise en place, elle aurait de quoi franchement chambouler les habitudes de consommation de plus de 15 millions de Français ayant souscrit à un contrat heures pleines / heures creuses. Reste à voir comment aboutiront les discussions sur cette réforme entre Enedis et la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui pourrait être mise en place dès 2025.

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Éolien : le premier parc commercial au monde implanté en Bretagne

16 mai 2024 à 08:00
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L’éolien représente l’une des énergies renouvelables d’avenir. La France compte dessus pour réduire sa dépense aux énergies fossiles. Première étape : la création d’un parc éolien commercial en Bretagne. Une première au monde.

Un parc éolien commercial en Bretagne, une première

Le gouvernement vient de donner son feu vert pour la construction du premier parc éolien flottant commercial au monde. Situé à l’ouest de Belle-Île-en-Mer, en Bretagne, ce parc d’une capacité de 250 mégawatts (MW) devrait être opérationnel d’ici 2031. Le consortium Elicio et BayWa r.e. remporte l’appel d’offres pour ce projet d’avenir. Contrairement aux éoliennes posées dont le mât est fixé au sol marin, les éoliennes flottantes sont ancrées par des câbles. Ainsi, elles sont fixées dans des zones plus profondes.

De fait, ce projet ouvre de nouvelles perspectives pour l’exploitation des vents en haute mer, où les courants sont plus forts et constants. Ce parc fournira assez d’électricité pour alimenter environ 450 000 habitants. De fait, ce projet aura un impact significatif sur la transition énergétique de la région. En plus de répondre aux besoins en énergie renouvelable, ce parc contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un tarif compétitif et une avancée technologique

Le tarif de l’électricité produite par ce parc est fixé à 86,45 euros/MWh, un prix jugé très compétitif. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, affirme que ce tarif démontre la compétitivité de la filière éolienne en mer. Ce prix avantageux positionne la France comme un leader mondial dans le développement de l’éolien flottant. Actuellement, la France construit trois fermes pilotes en Méditerranée, avec des capacités comprises entre 25 et 30 MW chacune. Date de mise en service : fin 2024, début 2025.

Ce développement s’inscrit dans une tendance mondiale où l’Europe joue un rôle de pionnier avec des sites en Écosse, en Norvège et au Portugal. Par ailleurs, en Grande-Bretagne, des enchères pour 4 500 MW d’éolien flottant sont en cours. De fait, le potentiel de cette technologie est énorme.

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Énergies renouvelables : l’Australie investira 13,9 milliards d’euros d’ici 2025

15 mai 2024 à 13:20
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L’Australie vise à prendre la tête dans le domaine des énergies renouvelables. Mardi 14 mai 2024, le ministre des Finances, Jim Chalmers, a dévoilé le budget prévu par le pays pour développer les énergies propres sur son territoire pour l’exercice 2024-2025.

 

L’Australie prend le virage des énergies renouvelables

Les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, le Japon et la Chine ont tous lancé des programmes pour attirer les investissements étrangers dans le secteur des énergies renouvelables. Partant de ce constat, « l’Australie ne peut pas se permettre de rester sur la touche », a tenu à insister le Premier ministre Anthony Albanese. Jim Chalmers, ministre des Finances, a annoncé un budget de 13,9 milliards d’euros qui sera « investi dans (nos) ambitions de superpuissance en matière d’énergie renouvelable ». Cette enveloppe sera principalement dédiée aux panneaux solaires, aux carburants bas carbone et aux technologies de réduction des émissions.

 

Ces investissements se traduisent au travers du programme Future Made in Australia Act. Celui-ci, inspiré du Inflaction Reduction Act américain, comprend des réductions fiscales qui visent à encourager l’exploitation des minerais essentiels et d’autres domaines stratégiques pour le développement des technologies vertes. Selon Jim Chalmers, la transformation énergétique mondiale représente une « occasion en or » pour l’Australie. Ces investissements visent de fait à saisir la demande mondiale croissante pour une énergie propre et à renforcer la compétitivité de l’industrie australienne.

 

Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050

 

Avec des émissions de 15,3 tonnes de CO2 par habitant, l’Australie figure parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde, derrière l’Arabie Saoudite et le Qatar, et devant les États-Unis. « Nous devons agir maintenant pour garantir un avenir durable », a ainsi tenu à affirmer Jim Chalmers. Le pays s’est engagé à réduire ses émissions de 43 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

 

Actuellement, le charbon et le gaz représentent encore 60 % de la consommation en électricité australienne. À noter néanmoins qu’en l’espace de dix ans, la part du solaire et de l’éolien a doublé, et représente près de 40 % de la consommation électrique. Le gouvernement australien doit néanmoins trouver un équilibre entre ces avancées et sa dépendance économique aux combustibles fossiles : 75 % de sa production de charbon est exportée, et 90 % de son gaz naturel liquéfié (GNL).

 

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