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T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

22 mars 2024 à 13:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

2 avril 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

1 mars 2024 à 09:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

8 mars 2024 à 10:50

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

21 février 2024 à 10:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible pour l’Europe depuis le site du fabricant. Le décalage de disponibilité entre la Chine et le reste du monde correspond au final au passage du nouvel an Chinois.
Le MiniPC en version Barebone y est proposé à 529.99$ / 513.10€ avec le code K8-0-PO.

La version 32 Go  / 1 To et à 689.99$ / 668€ avec le code K8-1T-PO

Ces tarifs prennent en compte les taxes et la livraison. Le paiement s’effectue via Paypal.


Billet original du 7/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. Aujourd’hui le NucBox K6 Barebone se négocie à 545.78€ avec un coupon de réduction de 138.76€ (-150$) récupérable sur la fiche produit. Ce qui le ramène à 407€ environ. Les autres versions bénéficient de réductions du même genre. Le modèle K8 n’est pas disponible pour le moment sur le site officiel de la marque gérant l’exportation TTC, il semble réservé au marché Chinois qui… est en pause du fait du nouvel an local.

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

30 avril 2024 à 12:44

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€ © MiniMachines.net. 2024.

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7

19 février 2024 à 09:18

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La carte MCUzone MPW7 ressemble aux solutions que  nous avons croisé ces derniers temps et qui permettent d’ajouter un port M.2 aux Raspberry Pi 5. Mais au lieu de présenter une énième déclinaison quasi identique du même produit, celle-ci propose de faire évoluer le module Wi-Fi des Pi.

Le module Bluetooth nécessitera le branchement d’une alimentation depuis l’USB du Pi5

L’idée est toute bête, l’extension MCUzone MPW7 offre en plus d’un port M.2 2230 classique le support des antennes Wi-Fi. Un détail simple mais fort pratique pour ajouter un module d’extension. On pourra choisir entre plusieurs version de la carte avec des antennes a intégrer en interne ou un modèle proposant des supports d’antennes amovibles. A 12.87€ on retrouve le modèle de base sur AliExpress qui permet d’ajouter la carte Wi-Fi de son choix et d’ajouter la ou les antennes directement dessus. Un modèle à 15.44€ ajoutera au kit une paire d’antennes compatibles Wi-Fi7. Pour le même tarif vous pourrez opter pour la carte en version support d’antennes amovibles.

Des kits avec boitier adapté sont également disponibles.

Cette évolution du module n’est pas forcément utile pour tout le monde étant donné que le Raspberry Pi 5 propose déjà une solution réseau sans fil. Mais il s’agit d’un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. L’extension MCUzone MPW7 est annoncée comme compatible avec au moins trois chipsets Wi-Fi signés Intel. Le AX200 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2, le AX210 en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 ou le BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. L’évolution concernera donc les utilisateurs ayant besoin d’une liaison sans fil offrant une meilleure bande passante.

Cette extension peut également servir a ajouter un stockage au format M.2 2230 et même une carte d’extension de type NPU pour piloter des IA comme celles embarquant une puce Google Edge TPU et ses 4 TOPS de performance de calcul et sa compatibilité TensorFlow Lite.

Source : CNX Software

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7 © MiniMachines.net. 2024.

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie

19 février 2024 à 11:56

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Le Q1 est un ancêtre de l’ordinateur personnel, sa première commercialisation date de 1972, ce qui en fait un des tous premiers ordinateurs dits « desktop » au monde. Si il ne s’agit pas vraiment d’un PC au sens « micro ordinateur de monsieur tout le monde » il reste un pionnier dans l’histoire de la miniaturisation informatique.

L’histoire est assez incroyable. Il y a quelques temps en Angleterre, des nettoyeurs de maison sont mandatés pour aller vider un bâtiment rempli de tout un tas de matériels. Et, dans un lot de cartons variés bourrés de paperasse et de diverses vieilleries, ils tombent sur deux étranges machines, des Q1 Systems. Ne sachant pas trop quoi faire de ces engins au design ancien mais parfaitement conservés, ils en réfèrent à leur chef. Celui-ci a la bonne idée de contacter des spécialistes.

Le Q1 dans toute sa splendeur

Et ces experts de constater que ce que les nettoyeurs viennent de découvrir ne sont pas des déchets mais bien des morceaux de l’histoire de l’informatique. Deux machines particulières puisque leur format et leur date de commercialisation en 1972 en font des pionniers de l’aventure informatique grand public. Ces Q1 sont assemblés par Q1 Corporation, une société Américaine qui livre une première machine aux US à cette époque. Ce n’est pas encore une production de masse, loin de là, mais l’engin est fonctionnel. Il fonctionne avec un écran plasma orange et embarque un processeur Intel 8008 sorti 8 mois auparavant seulement.

 

Une énorme prouesse de rapidité de développement pour l’époque. La mémoire vive embarquée ici est de 16 Ko et la fréquence de la puce atteint 800 KHz. Cette production sous processeur Intel 8008 sera d’ailleurs de courte durée puisque Q1 Corporation remplacera bientôt (en 1977) le 8008 par un Zilog Z80 très populaire pendant les années 70. La marque sera ensuite rachetée par Nixdorf Computer avant sombrer dans l’oubli.

Ce que viennent de découvrir ces employés de la société de nettoyage a donc une certaine valeur, aussi bien historique que financière. Les deux ordinateurs retrouvés seront bientôt mis aux enchères pour qu’un particulier ou un musée (ou un particulier qui les offrira ensuite à un musée) puisse les acquérir. 

J’adore le design de cette machine qui n’est pas sans rappeler les divers Cyberdecks qui parsèment le blog ces derniers temps. Avec un clavier complet surmonté d’un affichage tout en largeur comme le modèle de Carter Hurd ci-dessus.

Si vous voulez voir les entrailles de la machine, cette vidéo montre en détail son intégration.

J’espère que les gars qui ont trouvé les machines auront droit à une petite prime !

Sources : The Mirror, TomsHardware, Thebyteattic et 

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie © MiniMachines.net. 2024.

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K

21 février 2024 à 09:41

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Mise à jour de prix, le Ugreen Revodock Pro 313 passe à 91€. Voir en fin de billet.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est une solution qui permet de transformer une machine mobile ou un MiniPC à la connectique limitée en une station de travail complète. 

Exploitant une connectique USB Type-C en entrée, compatible aussi bien avec de l’USB 3.2 que de l’USB4 ou du Thunderbolt, le dock promet jusqu’à 13 connecteurs externes dont trois affichages UltraHD. On retrouve pour commencer une entrée USB Type-C femelle compatible 100 watts et une prise USB Type-C mâle au bout d’un court câble en sortie compatible 85 Watts Power Delivery. Le hub consomme 15 watts pour fonctionner de son côté. Cette base permettra de charger et d’utiliser son portable en même temps que le dock.

Autour de cette base, on retrouve pas moins de trois sorties UltraHD 60Hz. Un DisplayPort 1.4 et deux HDMI 2.0. Cela permettra de sortir un signal vidéo sur 4 écrans en simultané si votre portable en propose déjà un. Evidemment il faut que votre machine de base puisse piloter autant d’affichages, certains processeurs ne pourront pas proposer plus de 2 ou 3 affichages suivant leur circuit graphique. Il faut également que votre système d’exploitation le prenne en charge. Le dock est compatible avec Windows, Linux et MacOS mais le comportement des différents systèmes diffère largement en terme de multi affichage.

On retrouve également deux ports USB 3.0 Type-A, deux USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C. Un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit et un lecteur de cartes SDXC et MicroSDXC sont également présents.

L’ensemble est enfermé dans un boitier métallique et pourra servir de base à un poste mobile. On connectera dessus les différents éléments sédentaires de son installation : écran(s), réseau, casque micro, clavier, souris et autres pour les retrouver juste en connectant le port USB Type-C du dock à son ordinateur portable. Une bonne manière de retrouver une station confortable une fois attablé à son bureau.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est proposé à 129.99€ sur Amazon avec une promo de 25€ en cochant une case. Cela fait un dock très complet à 104.99€.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Amazon

 

Le HUB est également disponible sur le site de Ugreen avec une réduction de 30% ce qui fait basculer son prix à 91€ avec le code P313. La livraison est gratuite.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Ugreen.com

 

 

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus

20 février 2024 à 11:31

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Les Asus Tinker Board 3N Lite et Tinker Board 3N Plus reprennent les grandes bases de la précédente carte de développement avec la même architecture déclinée autour d’un format original de 10 x 10 cm.

La puce embarquée est la même avec un SoC Rockchip RK3568 en 4 coeurs  Cortex-A55 et un circuit Mali-G52 pour la partie graphique. Ce qui change c’est la recette autour avec un modèle « Lite » plus léger et un modèle « Plus » qui offrira d’autres capacités.

La 3N / 3N Plus avec double Ethernet et double port M.2 

La mémoire vive, par exemple,  varie. Le modèle de base comme la Tinker Board 3N Lite offrent 2n 4 ou 8 Go de LPDDR4x en double canal. Le modèle « Plus » proposera 2 ou 4 Go seulement. A l’inverse, le modèle « Lite » proposera un eMMC amovible en 32 ou 64 Go et un Lecteur de cartes MicroSDXC. Le Tinker Board 3N Plus ajoutera à cela 16 Mo de SPI Flash comme sur la version d’origine.

Si toutes les cartes proposent un port M.2 2230 PCIe 2.0 X USB 2.0 pour embarquer un module Wi-Fi et Bluetooth. La carte Tinker Board 3N Lite ne proposera pas de port M.2 3042/3052 e PCIe 3.0 x1 pour un SSD ou un module réseau 4G/5G. Au contraire du modèle d’origine et du modèle « Plus ».

D’autres différences apparaissent avec une absence de second port Ethernet Gigabit et un port série en moins sur le modèle « Lite » et une endurance aux conditions de températures supérieures pour le modèle plus. Bref, des fiches techniques à éplucher pour découvrir quelle carte est la plus adaptée à vos usages. La « Plus » par exemple pourra fonctionner de -40 à 85°C tandis que la « Lite », comme la carte d’origine, sera cantonnée à un 0°C à 60°C. Les différentes solutions ne sont pas dispo en France pour le moment mais sont apparues sur Amazon US ainsi que sur le site Tinker Board dédiés à ces cartes de développement chez Asus.

  3N Plus 3N 3NLite
SoC Rockchip RK3568
CPU Quad-core Arm Cortex-A55
GPU Arm Mali-G52
Display 1 x HDMI with CEC hardware ready
1 x LVDS (Dual-link)
1 x eDP
Memory Size Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB / 8GB
Storage none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
SPI Flash 16MB
none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
M.2 E
key 2230​
1 x for Wi-Fi 5/6 & BT module (PCIe 2.0 x1, USB 2.0)​
M.2 B
key 3042/3052​ with nano-SIM slot​
1 x for 4G/5G or SSD module (PCIe 3.0 x1, USB 3.0, USB 2.0, SIM)​  
Audio 1 x 3.5 Phone Jack (w/ Mic)
1 x Speaker Stereo Pin Header (4ohm, 3W each)
1 x HDMI audio
USB 1 x USB 3.2 Gen1 Type-C® OTG port
2 x USB 3.2 Gen1 Type-A ports
2 x USB 2.0 Pin header
CAN Bus 2.0B FD x1 Pin Header  
COM 232 (with flow control) x2 Pin Header x1 Pin Header
COM 232/422/485 x1 Pin Header
Internal Headers 1 x 40-pin LVDS + eDP connector
1 x 5V Panel Backlight & Control header
1 x IR Receiver header
1 x 14-pin GPIO headers includes:
– 1 x GND
– 1 x I2C bus
– 1 up to 2 x UART
– up to 1 x SPI bus (2 select)
– up to 1 x SPDIF
– up to 4 x PWM
– 2 x ADC (8 bit)
1 x 2-pin Recovery header
1 x 4-pin Power-on & Reset header
1 x 3-pin Debug UART header
1 x 4-pin DC Fan header
1 x 2-pin RTC Battery header
Power Connector
12~24V
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header (also for POE module)
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header
OS Support Debian 11 / Android 12 / Yocto
Dimension 100 x 100 mm
Operation temperature -40℃ ~ 85℃ 0℃ ~ 60℃
Non operation humidity 10% ~ 85% (Non condensing)

Source : Liliputing

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TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA

20 février 2024 à 14:58

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La Topton N11 fait partie de cette série de cartes mères au format Mini-ITX qui se développent avec des puces dédiées à la base aux solutions mobiles. A l’instar des cartes de MiniPC, ces séries reprennent les puces intégrées dans les portables pour proposer de nouveaux usages sédentaires.

Ici la Topton N11 embarque un processeur AMD Ryzen 7 7840HS  mais elle est censée être déployée également avec des puces Ryzen 5 7735HS, Ryzen 5 7640HS et Ryzen 9 7940HS. L’idée de cette solution est assez simple, avec une belle connectique, elle permet aussi bien de se construire un NAS qu’un routeur évolué ou même un petit serveur maison très complet. La puce est abritée sous une protection en cuivre mais le dispositif de refroidissement sera compatible avec la norme Intel LGA-1700. Ce qui ouvre la possibilité d’un large éventail de solutions de refroidissement.

Le format Mini-ITX permettra une intégration facile dans un des nombreux boitiers commerciaux existants et, suivant ses envies et ses besoins, il sera possible d’optimiser son offre pour répondre  à de nombreux scénarios. L’alimentation étant un ATX 24 broches + broches classiques qu’on choisira en fonction de l’équipement embarqué. La base est donc un très bon processeur mobile qui embarque un circuit graphique compétent.

Ce qui ouvre des usages variés allant du MiniPC classique à la machine multimédia en passant par le PC de jeu ou la solution embarquant de multiples containers. Avec deux slots de mémoire vive au format SODIMM DDR5-5600 et même la possibilité d’embarquer de la mémoire ECC, il sera possible de pousser l’engin facilement vers 64 Go de RAM. 

La partie stockage de base est confiée à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X2 distribués de chaque côté de la carte.

Cela permettra de monter le système de l’engin tout en stockant également programmes ou médias de manière efficace.

Mais là où la Topton N11 commence à se démarquer sérieusement de la concurrence est dans la possibilité de profiter de deux connecteurs SFF-8643, plus généralement employés dans le monde des serveurs, qui autoriseront le branchement de 8 solutions SATA 3.0 en plus du port SATA 3.0 de base de la carte. De quoi monter un petit serveur de stockage de type NAS très performant avec des capacités de redondance évoluées.

Autre surprise intéressante, la présence de quatre ports réseau Ethernet 2.5 Gigabit confiés à des puces Intel i226-V. Ce qui autorisera là encore des constructions réseau très variées qui pourront aller de la gestion de plusieurs réseaux internes et externes au pilotage d’un système multi caméras avec enregistrement et traitement des flux.

En plus de ces éléments de base, on retrouve un slot PCIe-x16 pour une carte d’extension classique type carte vidéo ou carte d’acquisition et toute la connectique classique : un USB4, un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, trois USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm. Différentes brochages et ports sont intégrés à la carte et ne sont pas visibles sur le panneau arrière. Un brochage USB 3.2, un autre en USB 2.0, un TPM, un COM, un connecteur de façade avec LEDs et boutons ainsi que des connecteurs de ventilation. Deux vrais ports USB 2.0 internes pour brancher divers éléments dont des solutions de sécurité sont également disponibles.

La carte est annoncée comme pouvant être livrée à la mi-mars avec une livraison gratuite à partir de 558€ pièce sur AliExpress en version Ryzen  7 7840HS. Les autres puces ne sont pas encore annoncées. D’autres versions sont proposées en bundle avec des câbles SFF et/ou avec un dissipateur adapté au socket. Des options avec ou sans mémoire vive et stockage sont également proposées.

Je ne serais pas surpris de voir cette référence apparaitre ailleurs, sous d’autres marques, d’ici les semaines qui arrivent. Difficile de savoir  quelle est la qualité du produit, ses compétences et si son prix va se réduire à terme.

Minisforum AR900i : une carte mère Mini-ITX sous Core i9-13900HX

Source : AndroidPC.es

TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA © MiniMachines.net. 2024.

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ?

20 février 2024 à 17:04

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Le PlayStation Portal est un engin totalement fermé, tellement qu’il n’a pas eu le droit à une communication sur le blog. Je considère que ce type de minimachine est plus un accessoire de jeu qu’un engin à part entière.

Mais cela pourrait changer. D’abord parce que l’objet fonctionne sur Android et que, par conséquent, il pourrait être amené à évoluer. Surtout que l’objet est désormais couvé par une équipe de hackeurs expérimentés et attentifs qui ont trouvé une faille permettant de contourner les limitations de l’engin. L’intérêt ? Permettre une exploitation autonome du PlayStation Portal. Et non pas s’en servir uniquement comme télécommande de console.

L’équipe de hackers composé de TheFlow aka Andy Nguyen, Xyz et ZetaTwo a trouvé le moyen de contourner les limitations d’installation d’application sur l’objet. Ils ont ainsi pu lancer le célèbre émulateur PPSSPP pour piloter des images de jeu en direct. Cela demande des compétences avancées, reste buggué et l’objet a de nombreuses limitations tant au niveau calcul qu’au niveau mémoire et stockage… mais cela fonctionne.

Est-ce que cela ouvre la voie à une nouvelle dimension pour le PlayStation Portal ? Je n’en suis pas sûr. D’un côté l’objet a pas mal de concurrents et son format large et épais en font un engin surtout orienté vers  un usage sédentaire. Vendu 220€ pièce, ce n’est pas forcément le meilleur choix pour un usage de console de jeu ultramobile. Surtout que l’objet ne permet aucune extension de mémoire et que son stockage disponible est limité à 6 Go maximum. Cela permet de monter quelques images de jeux en émulation mais pas vraiment de se générer une logithèque. Si on additionne cela avec une méthode de hack complexe et un transfert de données devant obligatoirement passer par un PC, l’extension ne parait pas vraiment être l’outil idéal pour du retrogaming.

Mais, une autre option est envisageable pour cet accessoire. Celle d’un usage identique à ce que propose Sony, du streaming de jeu. Une possibilité de streamer des contenus issus de PC via, par exemple, une session Steam ou une autre option de streaming PC comme Moonlight. Il suffit pour cela de parvenir à monter sur le système Android le ou les clients adaptés à cet usage. Il serait également envisageable de piloter une session Nvidia GeForce Now en faisant croire au service que la machine qui accède à son serveur est un smartphone lambda.

Tout cela reste des suppositions et il est fort possible qu’au delà de l’exploit d’un accès au coeur du système de Sony, la PlayStation Portal reste un exercice de style. J’avoue avoir du mal à savoir si le jeu en vaut la chandelle, faute d’avoir pu prendre l’objet en main et de valider son ergonomie.  L’autre grande question c’est la validé de ses composants pour autre chose que du streaming. Sony n’a pas calibré l’objet pour du jeu rétrogaming mais bien pour piloter des flux. Si sur le papier la solution semble confortable, cela n’en fait pas forcément un engin de jeu valable en tant que tel.

Un épluchage de la solution en vidéo

Le PlayStation Portal propose une dalle 8 pouces tactile en FullHD avec un rafraichissement de 60Hz. Sa connectique comprend un USB Type-C officiellement utile pour le chargement de sa batterie 6.6 Wh mais probablement également compatible pour piloter le système. un module W-Fi5 est également disponible ainsi qu’un port Jack audio. A l’intérieur, on retrouve un SoC Qualcomm Snapdragon SG4150P qui est une version remixée du Snapdragon 662 sorti en 2019. Une puce moins performante que ce que proposent des consoles mobiles basiques comme les Retroid Pocket 3+ et autres Anbernic RG405M.

Alors 220€ pour une solution limitée au streaming ou à quelques jeux et qui nécessitera un hack et la disponibilité d’un PC pour ajouter de nouveaux titres ? Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ? © MiniMachines.net. 2024.

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version

21 février 2024 à 07:35

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Le GPD G1 est un dock graphique qui embarque un circuit AMD Radeon RX 7600M XT. Lancé en financement participatif l’année dernière, il est en rupture depuis quelques temps après une commercialisation de quelques mois. 

La nouvelle version du GPD G1 qui doit arriver promet de nombreuses améliorations dont certaines sont particulièrement intéressantes. La plus pertinente est peut être la mise à disposition sur le châssis d’un petit interrupteur qui permet de basculer le dispositif entre deux puissances de traitement. Le premier mode offrira un fonctionnement au circuit graphique de 60 Watts. Ce qui permettra de nombreux usages avec un refroidissement actif moins puissant et donc moins bruyant. L’autre position basculera le TGP (Total Graphic Power) à 100 Watts. Cela augmentera la performance mais également la consommation et le bruit de l’appareil.

Permettre ce choix aura des incidences directes dans les capacités graphiques de l’objet. Si le bruit n’a pas été mesuré, on a une idée du score obtenu sous le Benchmark Time Spy issu de 3DMark. A 60 watts, le test atteint 70 images par seconde pour une note de 6968 points. A 100 watts on grimpe à 80 ips pour 8245 points. Ce qui montre au passage un changement finalement assez limité pour une augmentation de 40 watts de consommation.

Deux autres changements connectiques accompagnent l’apparition de ce petit interrupteur. En plus des deux ports DisplayPort, le port HDMI passe désormais à une version plus évoluée puisqu’il sera possible de déployer un signal UltraHD à 120 Hz depuis ce troisième connecteur. Il offre donc la même compatibilité que les ports DP en terme de définition et de rafraichissement.

Enfin, le port USB4 évolue également avec un transfert PowerDelivey qui atteindra désormais les 65 Watts. Ce transfert d’énergie en mode passthrough permettra de recharger les machines connectées au dock GPD G1 pendant son usage ou en mode veille. Cela est rendu possible par l’emploi d’un nouveau composant Thunderbolt qui équipera les nouveaux docks. Aucune mise à jour de firmware ou autre élément sur les précédents GPD G1 ne pourra donc amener ces fonctionnalités annexes sur les anciens modèles.

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version © MiniMachines.net. 2024.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril

21 février 2024 à 14:05

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Après la sortie des modèles Intel en décembre dernier, le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est annoncé pour avril en version Ryzen 8040. Il sera accompagné du modèle 16″ Swift Edge 16 SFE16-44.

Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est un excellent modèle 14″ qui sera proposé dans de multiples versions sur la même base technique et esthétique. On retrouve un engin fin, léger et très bien fini qui proposera diverses puces AMD de dernière génération allant du Ryzen 5 8645HS au Ryzen 9 8945HS en passant par le Ryzen 7 8840HS. Des puces proposant des circuits Radeon 760M ou 780M largement capables d’alimenter l’écran choisi. 

Suivant les modèles, on retrouvera ici des dalles OLED en  2880 x 1800 pixels et des IPS en 2240 x 1400 pixels ou 1920 x 1200 pixels. Toutes se rafraichiront en 90 Hz et seule la version la plus basse définition proposera une option tactile. Toutes les dalles pourront s’ouvrir à 180°.

Un clavier rétro éclairé AZERTY, large pavé tactile en verre recyclé, un systeme audio DTS:x

La mémoire vive sera soudée et déclinée jusqu’en 32 Go de LPDDR5, elle sera accompagnée par un SSD NVMe PCIE de 2 To au maximum monté sur un port M.2 non détaillé. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également présent avec une webcam 1440P.

La connectique est assez complète grâce aux deux ports USB4 qui pourront se connecter à un dock mais aussi à deux USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.1. Un port jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC complèteront l’équipement. Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 mesurera 31.3 cm de large pour 21.8 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. Son poids devrait être de 1.32 Kg avec une batterie qui sera déclinée de 50 à 65 W et un chargeur disponible en 65 ou 100 W.

Le SFG14-63 est attendu pour avril au prix public de base de 949€, probablement dans une version Ryzen 5 16/512 Go en 1920 x 1200 pixels IPS et sous Windows 11.

 

Le Acer Swift Edge 16 SFE16-44 est annoncé à la même date avec un prix de base de 1249€ mais n’est pas constitué de la même manière. Il s’agit d’un portable 16′ » avec une seule finition d’écran OLED 3200 x 2000 pixels 120 Hz True Black 500 pilotée par un Ryzen 5 8640U sous Radeon 760M ou Ryzen 7 8840U sous Radeon 780M. La mémoire pourra là aussi grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR5, toujours aussi soudée. Le stockage est identique avec un port M.2 NVMe capable d’abriter 2 To maximum.

La batterie sera une 54 Wh rechargée par un bloc 65 Wh, deux options sans fil sont proposées avec du Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et la connectique sera identique au modèle 14″. Le poids annoncé de l’engin est bizarrement moins élevé que pour le modèle 14″ avec 1.23 Kg mais cela est probablement du à la batterie plus légère qui est embarquée. Les dimensions sont de 35.76 cm de large pour 24.59 cm de profondeur et 12.95 mm d’épaisseur.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril © MiniMachines.net. 2024.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent

21 février 2024 à 16:11

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Le Bosgame E1 est un MiniPC assez classique dans son équipement puisqu’il embarque un processeur Intel N100 accompagné de 16 Go de mémoire vive DDR4 sur un port SODIMM et 512 Go de stockage sur un port M.2 2280 NVMe PCIe et un emplacement 2.5″ SATA3.

Il pourra faire évoluer ces postes facilement pour accepter plus de mémoire vive (32 Go max) et un SSD M.2 2280 de 4 To maximum. Ce n’est donc pas son équipement qui le rend différent des autres offres du marché mais plutôt son design qui ressemble assez à une solution d’entreprise qui aurait pu être signée par Lenovo, HP ou Dell. Le logo enfermé dans un rond dessiné sur son capot fait d’ailleurs largement penser à ce dernier constructeur.

La façade avant, arrondie, propose deux port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB Type-C avec prise en charge du DisplayPort, des données et d’un Power Delivery 3.0. A l’arrière, on retrouve deux ports USB 3.2 Gen2 supplémentaires, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un duo de ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation. L’engin propose des fonctions de démarrage programmable, de réveil via le réseau Ethernet et de redémarrage après une coupure de courant. En interne, on retrouve une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Bref, tout ce qu’il faut pour un MiniPC classique qui offrira de très bonnes performances dans un usage d’entreprise comme chez des particuliers. Cette minimachine n’a rien de révolutionnaire mais propose un équipement adapté à de nombreux usages bureautique, multimédia et autres besoins créatifs basiques. Le fait de pouvoir piloter deux réseaux séparés, d’être pilotable à distance et de pouvoir afficher sur 3 écrans en font une solution assez souple pour de nombreux usages. Avec 13 cm de large pour 11 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur, il peut se fixer facilement à l’arrière d’un écran en VESA ou se positionner de manière très classique sur un bureau.

Le Bosgame E1 est proposé à 289€ sur Amazon avec une réduction immédiate de 50€ en cochant une case sur la page. Soit un total de 239€.

Bosgame E1 : un MiniPC N100 au design différent © MiniMachines.net. 2024.

Le Ryzen 7 8840U plus performant en basse consommation ?

22 février 2024 à 11:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Sur le papier le Ryzen 7 8840U est quasiment un clone du Ryzen 7 7840U. Comme on l’a vu lors de l’apparition de la gamme Hawk Point chez AMD, l’arrivée de ces modèles ne changeaient pas forcément la donne en terme de puissance de calcul avec une architecture très similaire. 

On reste sur une solution 8 cœurs et 16 threads pour les deux puces, l’architecture du 8840U est toujours en Zen 4 et les fréquences et la mémoire cache sont identiques d’une puce à l’autre. La partie graphique du 7840U a également été reprise avec un Radeon 780M qui ne change pas d’un poil. L’accent mis sur l’IA sur le nouveau venu ne semble pas pour le moment l’élément le plus important pour un particulier comme pour une PME standard et n’enflamme que les communiqués de presse des constructeurs. Alors que reste t-il à l’avantage du Ryzen 7 8840U ?

Et bien si les performances de la solution risquent d’être les mêmes quand on poussera les performances au maximum, la nouvelle génération de processeurs pourrait bien être plus performante en basse consommation. Un état qui a du sens pour certains usages et en particulier pour ceux qui recherchent une solution parmi les plus endurantes en mobilité.

Sur des TDP élevés, ces puces sont calibrées pour fonctionner entre 15 et 30 Watts, les deux processeurs devraient avoir des comportements quasi identiques. Encore que la nouvelle génération pourrait être plus stable et générer moins de chaleur à température égale. Mais à plus bas TDP le Ryzen 7 8840U serait plus efficace que la génération d’avant.

Ce sont des tests préliminaires effectués sur un prototype de console PC GPD équipée d’un Ryzen 8840U et exécutés par Gary Colomb. La nouvelle génération de processeurs lancés en très basse consommation serait devant les anciennes puces 7840U mais également les Ryzen Z1 Extreme, Z1 et même l’Aerith. Le processeur construit spécialement par AMD pour le Steam Deck

Sur le jeu Batman Arkham Knight, le score en 10 Watts de TDP serait sensiblement meilleur pour le nouveau processeur Hawk Point. On passerait de 51 images par seconde en moyenne à moins de 50 pour toutes les autres machines. L’échantillon et le test restent faibles évidemment et peut être que ce Delta à l’avantage du nouveau processeur face à la puce du Steam Deck est lié à divers autres éléments. Le fait que la ConsolePC utilisée soit un prototype est, par exemple, un élément à mettre dans la balance. La réactivité de la puce sur un unique jeu n’établit pas un schéma suffisant pour en faire une règle. Mais c’est néanmoins encourageant pour la suite. Si les nouvelles machines équipées de ces puces peuvent proposer un bon niveau de performances en très basse consommation, cela permettra d’obtenir de meilleures autonomies et, peut être des engins fort peu bruyants à l’usage.

Mais la vraie question de l’arrivée de ces puces Hawk Point reste liée au positionnement tarifaire des constructeurs. Passer d’un Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U ne doit pas s’accompagner d’un alourdissement de la facture. Il n’y a pas de raison qu’un PC vendu au prix public de 700€ sous la génération précédente soit proposé plus cher à équipement équivalent avec ces nouvelles puces. Et le matraquage autour de l’IA supposée changer la vie de l’utilisateur « en local » me parait être aussi pertinente que l’arrivée des écrans 3D dans les foyers. Beaucoup de promesses pour le moment mais pas vraiment de résultats probants.

Avec Hawk Point, AMD rajoute une pointe d’IA dans ses Ryzen

Le Ryzen 7 8840U plus performant en basse consommation ? © MiniMachines.net. 2024.

Intel Foundry : une renaissance complète du service

22 février 2024 à 13:52

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Intel Foundry, c’est le nouveau nom de l’IFS, l’Intel Foundry Service. L’offre de gravure de microprocesseurs de la marque. Derrière cette entité se cache un jeu de domino enclenché depuis 2021, date à laquelle Intel a retrouvé un véritable stratège.

L’arrivé de Gelsinger a été un tournant pour Intel. Parce que au moment de son retour la majorité des analystes spécialisés dans le secteur des semi conducteurs encourageaient Intel a revendre son activité de fabrication de puces1 pour se concentrer sur leur développement. Un modèle qu’avait choisi AMD des années auparavant, en 2009, en revendant ce qui allait devenir GlobalFoundries. Le N°2 mondial de la gravure de processeurs derrière TSMC.

Intel n’a pas choisi cette voie et a décidé au contraire de mettre l’accent sur le développement de ses usines en changeant son approche. De fondeur exclusif des processeurs maison, l’idée a été de s’ouvrir à d’autres fabricants. Ainsi est né l’Intel Foudry Services avec la volonté de fabriquer des puces pour des tiers. Ce premier choix, ce premier domino devait en enclencher beaucoup d’autres. A commencer par des investissements colossaux dans de nouvelles technologies de gravure.

On se souvient d’un Intel faisant du sur-place dans les années 2010, la marque avait abandonné son rythme « tick-tock » en 2016 en expliquant vouloir travailler plus longtemps l’optimisation de ses processeurs plutôt que de changer d’architecture régulièrement. Un choix qui lui sera reproché par le grand public qui redécouvrira au passages l’existence d’un AMD volontaire et agressif avec des gammes Ryzen faisant largement oublier les mauvaises années Athlon. Pour revitaliser son offre Intel a du mettre les bouchées doubles. Ressusciter son processus Tick-Tock par exemple et, au lieu de revendre son activité de gravure, a donc décidé d’investir en masse dans ce segment.

La promesse d’Intel ? Le 5N4Y.

5 Nœuds en 4 Ans. Il faut comprendre ce code pour ce qu’il est réellement. Ces « noeuds » sont des avancées en terme de gravure. Des évolutions de finesse mais également des bouleversements techniques importants. En 2021 Intel accusait un retard important en terme de finesse de gravure et promettait donc de le rattraper avec un plan ambitieux de développement. Plan qui est aujourd’hui sur les rails et assez impressionnant avec des promesses tenues. En 2024 le fondeur devrait offrir son Intel 20A et annonce que son 18A est également sur de bons rails pour prendre la suite. Cette avancée rapide n’est pas illogique ou surprenante, elle rattrape le retard accumulé auparavant quand Intel piétinait sur des finesses de plus en plus éloignée de ce que proposait un graveur concurrent comme TSMC. Les 14 et 10 nanomètres notamment ont été largement exploités sur les processeurs Core.

Au delà de cette finesse, de nombreuses évolutions techniques sont en marche. Si l’Intel 4 est déjà disponible sur le marché et si l’Intel 3 semble mûr, le plus impressionnant vient des fonctions annoncées autour de ces finesses.

Pour séduire, l’Intel Foundry propose un calendrier encore plus ambitieux et surtout une ouverture de tout son savoir faire aux autres marques. La promesse d’une innovation qui va se poursuivre avec la mise en place de technologies avancées avec, pour certaines d’entre elles, de l’avance sur les concurrents.

Mais surtout, Intel Foundry change radicalement de philosophie en proposant un service complet autour de ses nombreux savoir faire. L’ensemble de ses services sera ouvert aux autres marques, même concurrentes. Besoin de tester un processeur ? De réaliser des samples ? De fabriquer des puces avec les dernières technologies d’Intel ? Tout sera possible. L’idée n’est plus de seulement fabriquer des puces grâce  à des machines et un savoir faire mais d’accompagner les marques dans toutes les étapes de la conception à la production de celles-ci. Des partenariats avec plusieurs universités américaines en Californie et au Michigan permettra aux étudiants de comprendre et de piloter la technologie Intel 18A. De futurs ingénieurs quitteront donc l’université diplôme en poche avec une maitrise des outils de l’IFS.

L’écosystème complet sera à la disposition des autres concepteurs de puces qui n’ont pas d’usines de production en propre. L’assemblage des produits finis sera également possible et non plus juste la gravure des wafers. Ces galettes de silicium qui nécessitent ensuite l’imbrication des circuits sur un support. En d’autres termes on pourra demander à Intel Foundry de produire des puces de A à Z qu’on n’aura plus qu’à mettre en boite ou à souder sur un circuit imprimé. Tout comme on pourra uniquement demander l’assemblage de composants tiers ou la gravure d’un élément.

Et cette offre est ouverte à tous : Microsoft et ARM ont déjà indiqué vouloir faire fabriquer des SoC chez Intel Foundry mais les portes sont ouvertes pour Qualcomm, Nvidia et même… AMD. En se positionnant ainsi, l’offre vient concurrencer directement ce que proposent des acteurs comme TSMC, GlobalFoundries ou encore Samsung.

 

Les premières architectures Intel 18A en approche

Pour marquer le coup, Intel annonce sa première production sous sa technologie 18A avec Clearwater Forest. Une puce pas vraiment grand public puisqu’il s’agit d’un processeur Xeon. Mais un processus de fabrication qui démontre l’efficacité des capacités des usines d’Intel. La puce rassemble en effet de nombreux éléments novateurs. Elle emploie l’Intel 3 pour son DIE, l’EMIB et la technologie Foveros Direct. C’est la marque de la bonne voie du premier processeur grand public en Intel 18A que sera Panther Lake en 2025.

C’est l’objectif du 18A de permettre au fondeur de redevenir le leader en terme d’avancées techniques. Pour le moment on reste sur une production de masse en Meteor Lake et donc en Intel 4. L’Intel 3 qui sert à la fabrication du DIE de base de Clearwater Forest n’est pas employé dans un processeur grand public même si il serait déployable dans des volumes plus importants selon le fondeur. Reste à savoir si la feuille de route de la marque pourra être réellement tenue comme annoncée. Si Intel a toujours spécifié que son objectif 5N4Y ne concernait que des étapes internes de production et non pas la fourniture de produits finis en masse, il y a toujours des risques d’une distance diplomatique entre les annonces et la réalité.

Comprenez qu’il serait du plus mauvais effet pour la stratégie actuelle de Geslinger d’annoncer un retard sur ses nœuds de production. Promettre que tout va bien et que le calendrier de développement interne est parfait reste plus confortable que de sortir des produits. Même si pour l’année 2023 pas moins de deux générations de processeurs ont été proposées. Le fait que Microsoft ait signé un partenariat avec Intel pour développer une puce 18A est un bon indice du développement de la technologie. On se doute que Microsoft n’aurait pas signé – et engagé des fonds – sur une simple promesse. Idem pour ARM qui a annoncé et suivi les efforts de la marque depuis avril 2023.

Intel EMIB

Aure point clé, la signature de partenariat avec de nombreux architectes du silicium. On retrouve des noms prestigieux associés aux services de l’Intel Foundry. Des marques comme Ansys, Siemens, Synopsys, Cadence ou Keysight qui vont travailler avec des outils mis en place par Intel pour profiter de ses nouvelles technologies comme l’EMIB. Cette solution qui permet de construire des puces plus efficacement à partir de différents éléments. Pour ces marques, l’EMIB est la promesse d’un développement plus rapide et plus souple que les technologies classiques.

On retrouve également une myriade de marques spécialisées qui pourront profiter des services de l’Intel Foundry pour proposer des éléments techniques très spécifiques. On peut considérer cela comme un assemblage de plusieurs composants différents, comme un microscopique puzzle. Si une marque développe un élément de sécurité qu’un client final veut absolument obtenir pour ses matériels, Intel ne sera pas en mesure de le remplacer par un composant maison mais pourra tout à fait l’implémenter sur une puce dans ses usines. Beaucoup de ces éléments sont des points clés pour pouvoir répondre à des appels d’offres précis et le fait de les intégrer à son catalogue de partenaires est un énorme avantage pour le service. Intel pourra même proposer ses propres puces comme des éléments a intégrer dans d’autres productions. Un autre point capital de cette offre à mon sens car un industriel qui aurait besoin d’un processeur hyper spécifique pourrait choisir d’assembler un élément de sécurité X avec une mémoire Y, un microcontrôleur Z et un cœur Intel dans un seul et même « SoC » final.

Qu’est-ce que ça change pour le grand public ?

C’est la question que l’on me pose en général en commentaire ou dans la vraie vie. Intel Foundry c’est super mais ça change quoi pour nous ? La réponse est assez évidente. Plus Intel trouvera de partenaires pour  son service de fondeur, moins le coût de développement – un coût totalement astronomique qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars – sera reporté sur la seule production d’Intel. Et donc sur les processeurs vendus à tout le monde. Le prix de la course à l’innovation voulue par Intel sera également épongée en partie par ces clients professionnels. Si Microsoft signe une production de masse de puces Intel 18A, il paye de son côté une part des frais de développement de celle-ci. 

La qualité globale des puces et la possibilité de voir la feuille de route d’Intel être tenue est également clairement impactée par le développement de ce service. Plus il sera populaire auprès de différents acteurs, plus les investissements seront rapides et massifs. Plus la rentabilité de ceux-ci sera grande et le prix des technologies baissera. 

Le fait d’avoir également un concurrent à TSMC sur les puces haut de gamme a également un intérêt concurrentiel et, beaucoup plus prosaïquement, de calendrier. Les prévisions de production de TSMC sont telles qu’il faut parfois attendre plusieurs trimestres pour bénéficier de certaines de ses technologies… Ou alors s’engager au prix fort sur des volumes très importants. L’arrivée d’un acteur concurrent pourrait avoir des effets positifs sur ce calendrier mais aussi sur le coût de ces gravures spécifiques.

*C’est une Private Joke.

Intel Foundry : une renaissance complète du service © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique

23 février 2024 à 08:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec Nvidia App, la marque a repensé de fond en comble l’expérience proposée par ses anciens logiciels de gestion. Une approche assez rare et plutôt saine qui devrait être observée de prés par d’autres constructeurs.

Le Panneau de  contrôle de Nvidia en 2024 sous Windows 10…

Nvidia App, c’est un outil logiciel à priori assez classique. Il permet de mettre à jour ses pilotes facilement mais également de régler finement l’usage de sa carte graphique. Un programme qui efface le GeForce Experience mais qui prendra en charge sans doute aussi un jour le panneau de contrôle de la marque. Ces deux outils sont devenus assez confus, au fil du temps l’offre de Nvidia s’est étoffée et les fonctionnalités sont de plus en plus larges et complexes. Certains choix fait par le passé pesaient également assez lourdement sur l’expérience globale. Le panneau de contrôle a vu passer plusieurs versions de Windows et son design était plus proche de XP que de Windows 10 ou 11. Décider de faire table rase du passé et proposer un outil neuf était donc la meilleure chose à faire.

L’idée est de coller aux besoins des utilisateurs aujourd’hui. Si les plus anciens regretteront peut être de perdre leurs habitudes, Nvidia App remplit mieux sa fonction désormais que les précédents outils. L’interface reste familière avec une approche assez dépouillée, basée sur une barre de navigation présentant les divers outils à notre disposition. Un accueil, une gestion des pilotes, les réglages graphiques, un onglet « Utiliser » avec une icône de cadeau qui servira sans doute à de l’autopromo et pour finir un accès aux paramètres de l’application.

Point essentiel de cette offre, il est parfaitement possible de l’employer sans jamais s’identifier auprès du constructeur. On peut tout à fait profiter des mises à jour de pilotes que des optimisations proposées en restant totalement incognito. Sans même ouvrir un compte.

L’onglet de base permet d’accéder à différents outils : Les jeux et programmes que vous utilisez sont, par exemple, détaillés et leurs réglages proposés. Un clic sur l’un d’eux vous ouvre les choix que l’on retrouvera dans l’onglet Graphismes.

Un outil comme VLC peut ainsi être optimisé puis réglé suivant vos besoins. Idem pour des logiciels de montage vidéo ou de retouche d’images prenant en charge CUDA et les accélérations proposées par votre carte graphique. 

Pour les jeux, même topo. On pourra piloter les réglages pour une optimisation optimale adaptée à votre profil. Tous les paramètres peuvent être pilotés facilement, sans avoir forcément à rentrer dans chaque jeu et les profils déterminés par les équipes de Nvidia suivant votre matériel sont automatiquement appliqués si vous le souhaiter. La gestion du RTX, du HDR, du G-Sync et autres, tout peut être réglé finement. C’est simple et pratique.

Les paramètres globaux permettent de piloter vos outils. Ici, on peut activer ou désactiver les diverses options de manière plus générique. Latence, Synchronisation, performances, mise à l’échelle… Là encore, c’est simple et dynamique. Avec le gros avantage de pouvoir regarder en ligne, sur une page web, à quoi correspondent ces divers éléments, chose qui n’est pas toujours si aisée dans les jeux. Cela facilite la compréhension de certains éléments dans tout ce charabia technique. 

Si vous devez aider quelqu’un à régler un jeu suivant sa carte graphique à distance, par exemple au téléphone, c’est également très pratique de pouvoir l’orienter au travers de ce panneau. En optimisant directement le titre avec les réglages de Nvidia puis en modifiant les différents éléments. La possibilité de rétablir les réglages par défaut est également un gros point positif… Enfin, pour toute personne ayant choisi des réglages incompatibles avec son matériel et qui rendrait le titre inaffichable – cela arrive encore pour certains jeux – il sera possible de reprendre la main facilement via ces tableaux.

La gestion des pilotes est un plaisir avec une installation qui se fait automatiquement, en quelques clics. Le téléchargement se déroule en tâche de fond, sans accroc, avec un choix simple du pilote à récupérer. Ici, j’ai préféré le pilote Nvidia Studio au pilote orienté jeux. Mais je n’ai pas à me questionner sur quel pilote choisir pour ma machine, Nvidia App le fait à ma place. 

La partie paramètres est également très intéressante. Elle liste le matériel de votre machine et permet de savoir exactement où vous en êtes. Cela n’a l’air de rien mais en cas de bug ou d’appel à un SAV, vous avez d’un seul  coup d’oeil le détail de votre configuration. La version de votre système et autres éléments techniques. Sur cette machine qui m’a été offerte par TopAchat1 il y a quelques années pour me sauver la vie suite à la mort de mon ancien PC, on peut donc lire l’ensemble des éléments embarqués à bord. Un onglet « notifications » permet de décider des informations remontées par le logiciel sous Windows, à savoir les mises à jour de pilotes et les promos et récompenses disponibles.

Enfin, sur la page d’accueil un menu permet de découvrir les différents éléments optimisés par Nvidia : GeForce Now pour le jeu en streaming mais aussi Nvidia Broadcast pour diffuser des contenus, Omniverse, Canvas, ICAT et Frameview suivant les possibilités offertes par votre carte graphique. 

A terme, Nvidia souhaite intégrer directement dans cette suite la totalité des fonctions du Panneau de contrôle de l’affichage et la gestion vidéo complète. Le GeForce Experience, le RTX Experience, les fonctions d’overclock et même la possibilité de revenir aux pilotes précédents si nécessaire seront également rapatriés dans cette suite. 

Dernière modification, la fonction « Overlay » de Nvidia a été largement modifiée. Les différentes statistiques sont affichées de manière claire et lisible mais peuvent être également modifiées finement. On peut choisir quoi afficher, où l’afficher sur l’écran et dans quelles conditions. tout cela se fait très facilement avec le raccourci habituel.

Je trouve intéressant l’approche de la marque qui n’a pas hésité à reprendre son logiciel de zéro au lieu de rajouter une rustine sur l’ancien et ajoutant un énième sous menu. C’est  plus simple, plus clair et plus unifié. Ma maigre expérience s’est parfaitement bien passée et je trouve mon compte à ce changement. J’espère que cette approche donnera l’idée à d’autres constructeurs de se pencher sur leurs pilotes afin de proposer des univers aussi lisibles et soignés. Certaines marques en ont bien besoin.

Si vous voulez essayer la version Beta de Nvidia App, elle est disponible en suivant ce lien.

Nvidia App : une gestion plus sereine de sa carte graphique © MiniMachines.net. 2024.

Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique

26 février 2024 à 10:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Magic Computer de CWWK intrigue. Avec un design en forme de pont, un châssis tout en aluminium et sans ventilation active, une connectique complète et la présence d’un port PCIe, il sort totalement des sentiers battus.

L’idée de CWWK est de créer un engin moins dédié à un usage classique qu’une solution pouvant remplir différents cahiers des charges. Son design très ouvert est son premier argument. La carte mère est ainsi accrochée à la partie haute du boitier qui lui sert de dissipateur passif. Pas de ventilation mais un jeu d’ailettes qui dissipera passivement la chaleur des processeurs embarqués. Le Magic Computer pourra accueillir aussi bien un Intel N95, N97, N100 ou un Intel N200. Son haut de gamme sera constitué d’un Intel Core i3-N305. Toutes ces puces à faible TDP pouvant se suffire de cette solution totalement silencieuse et robuste.

Mais la partie basse de la carte mère est laissée à nu, ce qui n’aura pas que des effets positifs puisque cela peut poser problème dans certains environnements. Mais cette solution a le gros avantage de permettre l’accès simple et rapide au port M.2 2242/2280 NVMe PCIe 3.0 X1 du MiniPC ainsi qu’à son slot SODIMM DDR5-5600. Deux ports SATA 3.0 sont également disponibles pour alimenter des stockages externes 2.5 ou 3.5″. Cela permettra des usages variés qui vont de la vérification de supports physiques au clonage de ceux-ci en passant par tout type d’opérations du genre. Il sera possible de transformer ce MiniPC en station de stockage multimédia ou même en magnétoscope numérique parfaitement silencieux.

En plus de ces connecteurs traditionnels du monde des MiniPC – encore que le double port SATA3 soit très rare faute de place – le Magic Computer propose un port PCIe x8 sur le côté qui permettra l’exploitation de cartes externes. On pense à des solutions de stockage NVMe supplémentaires, des solutions réseau, une carte son évoluée ou autre ajout d’acquisition ou de traitement.

Cette extension nécessitera du jus de cerveau pour sa mise en place. Soit le design d’un boitier spécifique afin de porter le dispositif, soit un support quelconque, soit le recours à une nappe ou un riser PCIe afin de le déporter à la verticale.

Le reste de la connectique est plus classique avec deux sorties HDMI 1.4, un DisplayPort 1.4, un USB Type-C non détaillé, 4 USB 2.0 Type-A, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset Intel i226-V et un lecteur de cartes MicroSDXC. La carte mère laisse également apparaitre des broches pour des ports USB 2.0, COM et TPM. Pas de prise jack audio 3.5 mm ni de port Antivol type Kensington Lock.

Si pour le second poste, ce n’est pas un vrai souci puisqu’on peut attacher un dispositif de sécurité à une des jambes du châssis, l’absence de jack audio peut s’avérer plus problématique. A noter qu’un ventilateur contrôlé peut également être mis en place si la dissipation passive ne suffit pas à refroidir le dispositif. Une alimentation de 12 à 19 V via une prise jack dédiée est livrée et des LEDs témoins signaleront l’activité et les accès au stockage de la machine. L’absence d’USB 3.0 gâche un peu le tableau, pour certaines utilisations cela sera un vrai problème.

Le tout mesure 14.4 cm de large pour 10 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur. La carte mère peut être extraite du châssis et mesure seule 14 cm de large pour 9 cm de profondeur. J’espère que CWWK va fournir les côtes précises du châssis inhabituel du Magic Computer de manière à faciliter la création de boitiers. Il devrait être possible de modéliser et d’imprimer quelque chose de parfaitement adapté pour venir épouser le dessous du boitier.

Les machines sont censées être disponibles sur la page de CWWK sur AliExpress. Le prix de base est de 249€ pour une version Barebone du N100. Ce qui n’en fait pas du tout une bonne affaire d’un simple rapport performances/prix par rapport à la concurrence. Il faut avoir spécifiquement besoin du côté ouvert et des éléments particuliers de ce modèle pour qu’il ait du sens. Si vous recherchez un engin plus traditionnel en fanless sous Intel N100 16/512 Go, le Minix Z100 est à 20€ de plus seulement. Les versions N200 et N305 ont pour le moment disparu de la boutique de la marque.

Le Minix Z100 : un MiniPC Intel N100 fanless ultracompact (MAJ Dispo)

Source : Liliputing

Magic Computer : un MiniPC fanless au design acrobatique © MiniMachines.net. 2024.

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