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Comment ajouter plus de « retour » à son clavier ?

12 juillet 2025 à 06:23

Le principe d’un retour haptique sur un clavier est de signaler à l’utilisateur que chaque appui a bien été pris en compte. Sur les claviers tactiles de smartphones ou de tablette, cela se traduit par une petite vibration. 

Mais sur un clavier physique qui propose une frappe plus ou moins sensible, la solution trouvée a été d’ajouter un petit solénoïde qui va se déclencher à chaque frappe. Ce dispositif active le mécanisme qui sera senti au travers du clavier lui-même à chaque frappe. La prise en charge de ce déclenchement est faite par le pilote QMK au travers d’un Raspberry Pi Pico. Le résultat est simple et brillant, le retour permet d’être certain que la frappe a bien été activée.

Joe indique une adresse vers la documentation pour prendre en compte les solénoïdes avec QMK.

 

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Comment sont fabriqués les MiniPC Beelink en vidéo

11 juillet 2025 à 15:01

La chaine Youtube Satifactory Process vient de publier une longue vidéo qui détaille toutes les étapes de la fabrication d’un MiniPC de la marque Beelink. 

On découvre toutes les étapes de création du boitier en aluminium, de la découpe des emplacements de la connectique et de sa finition sablée. Mais également les traitements chimiques du métal pour le stabiliser ainsi que la gravure au laser du logo de la marque.

Vient ensuite l’étape d’encollage du support plastique interne sur le métal qui permettra de fixer les composants internes et servira à laisser passer les signaux sans fil sur la partie arrière de l’engin.

Dans un autre atelier, l’électronique est assemblée. Les PCB des cartes mères nues passent par de multiples robots qui vont les préparer pour recevoir les différents composants, étape par étape. Chaque machine rajoute des composants spécifiques délivrés par des rubans de pièces qui sont installés automatiquement.

Des systèmes de surveillance analysent le montage des cartes au fur et à mesure pour vérifier que les différents éléments ont bien été installés.

Le reste du montage nécessite des étapes plus manuelles avec notamment la mise en place de la connectique. Cela s’explique par la difficulté à adapter les différents connecteurs suivant la production. Autant un robot peut installer un composant facilement sur un support toujours identique en suivant le positionnement dicté par le schéma d’implantation. Autant il est plus difficile – et nécessite un investissement plus couteux – d’avoir un robot capable d’adapter la mise en place de connecteurs variés. Le recours à une installation manuelle est donc souvent jugée plus souple et plus efficace.

Là encore, un robot analyse l’ensemble des composant et alerte s’il manque un connecteur avant de passer à l’étape d’après.

Étape qui consiste en une « cuisson » de la carte mère pour que les composants soient soudés correctement. Les cartes sont ensuite nettoyées des pattes de fixation qui dépassent et une pile de BIOS est ajoutée manuellement. Quelques points de soudure supplémentaires peuvent être réalisés et les résidus de soudure ou de flux sont nettoyés à la main. À ce stade, les processeurs sont toujours « à nu » sur les cartes.

Diverses étapes de finition comme la suppression de protection ou l’identification de composants comme le type de barrettes de mémoire sont mis en place. Des tests de continuité électriques sont également réalisés avant d’aller plus loin dans le processus. Une inspection visuelle générale est effectuée pour s’assurer qu’aucun problème visible n’est détecté.

Les cartes partent ensuite pour un test fonctionnel. On leur ajoute de la mémoire vive, un stockage et un test de fonctionnement est effectué à nu avec un câble HDMI, un port USB et une alimentation. Le processeur est protégé par la pose simple d’un dissipateur avec un pad thermique.

La machine est alors démarrée et des tests sont pratiqués. Le BIOS est implanté par flashage automatique avant que l’engin soit validé par l’opérateur.

Un second test sert à confirmer le comportement de la machine sous le système d’exploitation choisi. Le logiciel de test est préinstallé sur un SSD directement intégré sur la carte mère. Tout est semi automatisé.

Vient l’étape de « fixation » du processeur à la carte mère. Celui-ci est déjà soudé mais avec l’installation d’un support supplémentaire, cela va permettre d’installer le système de refroidissement. Une nouvelle inspection est effectuée ainsi qu’un éventuel nettoyage de la carte. À ce stade, la partie électronique pure est terminée. Les cartes sont ensachées dans des protections anti-statiques.

Vient ensuite l’installation du système de refroidissement. Des pads thermiques sont positionnés sur les composants qui dégagent le plus de chaleur. Des supports sont vissés et des protections sont mises en place pour éviter à l’engin d’accumuler de la poussière. 

La mise en place standardisée du dissipateur monobloc avec caloducs et ailettes est ensuite effectuée par-dessus les pads thermiques.

Cet ensemble va bientôt accueillir le ventilateur qui sera fixé dessus avant d’être connecté à la carte mère pour son contrôle et son alimentation.

La carte est ensuite fixée dans le châssis et les différents connecteurs externes sont positionnés et vissés sur les faces avant et arrière.

Les antennes Wi-Fi sont mises en place et fixées au même moment avant d’être reliée à la carte Wi-Fi montée sur l’appareil. 

Chaque étape est tracée par le scan d’un code barre permettant de savoir quel composant est ensuite installé : mémoire vive et SSD. Cela permet de savoir précisément quelle barrette a été installée sur quel appareil. Beelink pourra ainsi mieux gérer son SAV en cas de problème. 

Les systèmes d’exploitation sont préchargés par le fabricant sur les SSD en amont.

Vient une étape de contrôle du fonctionnement de chaque minimachine. De manière à vérifier si un engin a un souci technique ou si un système n’est pas fiable.

Une fois cette étape passée, il ne reste plus qu’à fixer les dissipateurs du SSD, à refaire une énième inspection visuelle des entrailles de l’engin…

Puis à identifier avec une étiquette et à fermer la machine. D’autres inspections visuelles sont réalisées avant de diriger les MiniPC sur un banc de test qui va permettre de vérifier leur comportement dans un temps plus long de manière automatique. Une dernière étape de test et surtout d’enregistrement de la licence de Windows est effectuée pour que le MiniPC soit reconnu par Microsoft en cas de réinstallation.

Vient enfin l’étape d’emballage de l’engin suivant une procédure très stricte puisque ces machines peuvent voyager sur des milliers de kilomètres. A la fin de la chaine, chaque boite est pesée avant d’être scellée pour éviter qu’il ne manque quoi que ce soit dans le paquet. La machine alerte si le poids n’est pas le bon et détermine suivant l’écart l’élément à rajouter : du manuel au chargeur en passant par un câble ou un adaptateur VESA.

Cette vidéo est très intéressante car elle montre le nombre de personnes impliquées dans ce genre de fabrication, la somme des investissements nécessaires et le temps passé à construire ces machines. Elle est également très valorisante pour la marque Beelink qui montre ici de manière transparente ses process et la qualité de son intégration.

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Reachy Mini : un robot Open Source pour les développeurs

11 juillet 2025 à 13:39

Reachy Mini, c’est le petit nom de ce robot tout mignon développé par la société Hugging Face, spécialisée dans les développements d’IA. L’objet ne sait pas faire grand-chose si ce n’est bouger la tête, faire gigoter des petites antennes et tourner son corps. Soit pas vraiment plus qu’un bon vieux Nabaztag.

Pourtant ce modèle est vendu entre 299 et 449$ suivant les options. Le Reachy Mini « Lite » est un accessoire USB, il nécessitera un ordinateur à ses côtés pour fonctionner. Il proposera des microphones pour écouter son environnement mais tout le traitement des données sera assuré par une machine sous Linux ou MacOS. Une version Windows 11 est également en cours de développement. Le « robot » embarquera une caméra grand angle, une paire d’enceintes stéréo 5 watts et mesurera 28 cm de haut pour une base de 16 cm de circonférence. Avec ses 1.5 kg, il proposera de dodeliner de la tête sur six degrés.

La version « complète » cache une carte de développement Raspberry Pi 5 qui prendra en charge son fonctionnement, il pourra donc être connecté à une prise électrique sans nécessiter un autre ordinateur à ses côtés. Il proposera en plus une connexion Wi-Fi, un accéléromètre et deux microphones supplémentaires.

Les fameux « comportements » de Reachy Mini…

Pour quoi faire ? Excellente question, le Reachy Mini n’est pas un engin grand public mais plutôt un support de développement assez couteux. La marque le distribue comme un moyen d’interagir avec de futurs développements. Le petit appareil est pour le moment capable de petites interactions comme « suivre » un geste de la main effectué devant lui. Il peut également réagir à de la musique et « danser ». Si on considère les mouvements effectués comme de la danse. Le Reachy Mini possèdera également 15 comportements de base et tout l’enjeu pour la marque est d’inciter des développeurs à développer d’autres comportements.

Vous pouvez partager vos développements

Hugging Face est plutôt honnête sur le sort qu’elle réserve à son petit robot. La marque détaille clairement le Reachy Mini comme un gadget et qu’elle n’assurera ni développement, ni support ni garanties. Il faut dire que remplacer ce qu’offre le petit robot peut se faire avec un investissement de quelques dizaines d’euros dans des pièces détachées variées : webcam, moteurs, enceintes et autres peuvent se grappiller à droite et à gauche pour proposer les mêmes interactions.

La règle du « On n’achète pas un mignon petit robot en cours de développement en ligne » est donc encore une fois respectée.

Caractéristiques Reachy Mini Lite Reachy Mini
Unité centrale Aucune Raspberry Pi 5
Wi-Fi ❌ ✔
Alimentation Filaire Filaire & Batterie
Microphones 2 4
Haut-parleur 5W ✔ ✔
Caméra (grand angle) ✔ ✔
Accéléromètre ❌ ✔
Mouvements de tête (6 degrés de liberté) ✔ ✔
Rotation complète du corps ✔ ✔
2 antennes animées ✔ ✔
Dimensions 28 x 16 cm 28 x 16 cm
Poids 1,5 kg 1,5 kg
Livraison Été 2025 À partir de cet Automne 2025
Prix 299 $ HT + FDP 449 $ HT + FDP

Reachy Mini : un robot Open Source pour les développeurs © MiniMachines.net. 2025

Ayaneo FLIP 1S : des minimachines intéressantes mais trop chères

11 juillet 2025 à 10:37

Difficile de voir le réel intérêt dans la proposition faite par ces Ayaneo Flip 1S au vu des tarifs demandés. Avec un ticket d’entrée à 999$ pour la moins compétente et une autonomie franchement médiocre, ces minimachines ont bien du mal à séduire.

Pourtant l’idée n’est pas mauvaise, les Ayaneo FLIP 1S proposent une alternative aux consoles PC plus traditionnelles avec l’emploi d’une interface différente. La Ayaneo FLIP 1S DS reprend le concept du double écran des Nintendo DS et la version KB embarque un clavier pour faciliter un usage plus classique.

Le problème vient des entrailles de ces engins. L’entrée de gamme est confiée à une solution Ryzen 7 8840U accompagné par 16 à 32 Go de mémoire vive et 1 à 2 To de stockage. Prix officiel ? 999$ HT. Soit 1020€ TTC environ avec 20% de TVA. Ca picote pour une machine de jeu au format forcément très limité en usages. Les versions suivantes évoluent pour atteindre, 1759$ HT pour le modèle le plus musclé. Modèle qui embarque ici un Ryzen AI 9 HX 370 avec de 32 à 64 Go de mémoire vive et toujours de 1 à 2 To de stockage. Cela nous donne 1800€ TTC avec 20% de TVA pour la version 64 Go et 2 To sous cette puce plus rapide. 

J’en reviens toujours au Steam Deck comme point de comparaison, car Valve a sûrement fait l’étude de marché la plus vaste concernant ce type de produit orienté jeu. Si le Steam Deck commence à 419 € TTC, c’est pour une raison simple. Pour ce prix, ce qui ne reste qu’un gadget absolument pas indispensable et hautement spécialisé, correspond à la somme que les particuliers vont vouloir dépenser pour ce loisir d’un jeu vidéo en mobilité. Le reste est du luxe. On peut acheter un Steam Deck plus musclé et plus rapide avec un écran OLED à 569 € ou 679 €. C’est beaucoup, mais cela reste raisonnable et surtout, c’est proposé avec une alternative plus abordable.

Pour ces tarifs, Valve s’assure de la possibilité de jouer à un maximum de titres compatibles et les flèche intelligemment sur son magasin. Elle propose des mises à jour techniques régulières, un écosystème complet et cela attire suffisamment l’attention pour que les studios de développement eux-mêmes se penchent sur la plateforme. 

419 € pour un Steam Deck versus 999 € pour la Ayaneo FLIP 1S, il n’y a pas de combat.

Sur la Ayaneo FLIP 1S, passé l’effet Whaou de la fiche technique qui proposera effectivement plus de performances et du format tout mignon et… super orienté vers des jeux précis, on retombe assez vite sur plein de questions. Les puces embarquées sont effectivement plus rapides que celles d’un Steam Deck mais pour quoi faire ? L’écran principal est un 7 pouces en FullHD 1445 OLED, bon point, et sur la version DS un deuxième écran de 4.5 pouces IPS en 1620 x 1080 pixels sera également présent. Combien de jeux vont prendre en charge ce système de double affichage ? Et surtout,  quel impact ce second affichage aura sur la batterie ? Les Steam Deck annoncent entre 2 et 8 heures ou 3 et 12 heures de jeu possible suivant les usages. Cela grâce à une batterie de 40 à 50 Wh et des puces dont le TDP oscille entre 3 et 15 watts. 

Sur les Ayaneo FLIP 1S, on retrouve des batteries de 45 Wh et des puces au TDP oscillant entre 15 et 30 watts pour la première et 15 et 54 Watts pour la seconde avec un TDP par défaut de 28 watts. L’autonomie n’est pas détaillée par AYA qui compte sur la présence d’un port USB Type-C permettant de charger en 65 Watts la machine pour compenser la batterie interne. Ce port, qui profite d’un mode Bypass, autorisera l’usage d’une batterie externe de grande capacité pour ne pas avoir à utiliser celle de la console. C’est très bien mais cela n’a aucun sens. Comment vendre un produit de ce type qui devrait, au doigt mouillé, fournir moins d’une heure d’autonomie avec un jeu sérieux et pas plus de quatre heures avec des jeux légers, pour 1000€ ? Est-ce que l’achat d’une batterie secondaire et son emploi qui alourdira d’autant votre bagage avec un câble qui viendra se connecter à la console à du sens ? 

Cette vidéo nous montre parfaitement que ce second écran ne servira finalement à rien dans 99% des jeux hormis émulation de consoles Nintendo qui n’ont pas besoin d’autant de puissance. Ici, il ne fait que vider la batterie déjà faible.

La version Ayaneo FLIP 1S DS parlera évidemment aux fans d’émulation avec ce double écran qui va séduire les fans de Nintendo. Mais pour ce tarif, vous pouvez obtenir les vraies consoles sans souci avec un gros paquet de jeux en prime. Et surtout, en dehors de cette émulation, le second écran peine à convaincre. Envie de jouer à un titre PC plus classique ? L’écran secondaire devient alors un « allié » un peu gourmand en ressources. Un logiciel, AyaSpace 3.0, permet de le piloter. Il pourra accueillir des raccourcis, proposer un suivi des performances de la console en nombre d’images par seconde ou vous avertir de la chauffe des composants. Il sera également possible de l’exploiter en clavier virtuel ou comme pavé tactile. C’est mignon, mais cela aura un coût important en termes d’autonomie. Résultat, pour tout ce qui sera autre chose que l’émulation de Nintendo DS ou assimilés, le second écran restera éteint pour gagner quelques dizaines de minutes de jeu supplémentaires. Super investissement.

La version clavier, la Ayaneo FLIP 1S KB, sera évidemment plus robuste en termes d’autonomie. Mais cela ne devrait pas faire de miracles puisque les fondamentaux techniques sont les mêmes. Il faudra jouer avec un fil à la patte si on veut utiliser la console pour un voyage en train, même en TGV.

Un choix qui s’explique par la faible diffusion des produits de la marque. 

AYA n’a pas beaucoup d’autres choix que de viser des machines haut de gamme. La rentabilité n’est clairement pas assurée avec des produits plus accessibles. En visant le marché du jeu vidéo, elle doit essayer de proposer des performances élevées pour tenter de coller aux besoins des titres les plus en vue. Surtout en s’appuyant sur Windows pour y parvenir. La marque ne vendra pas assez de ces consoles pour rentabiliser sa Recherche et Développement si elle les propose avec une puce plus abordable. Et surtout, elle n’en a pas envie. Depuis sa naissance, la marque emploie un développement qui n’est qu’une fuite en avant de modèles qui se suivent les uns après les autres sans que le constructeur propose de mises à jour à long terme.

Si on la compare avec GPD qui a une autre approche pour un produit très similaire dans son format avec le Micro PC 2, on comprend bien la nuance. Le GPD ne vise pas le marché du jeu, il est moins cher avec un équipement largement inférieur. Mais paradoxalement, la première version de ce netbook est en vente depuis… 2019. Elle a été mise à jour en termes de processeur et de mémoire, mais c’est le même châssis depuis 6 ans. La rentabilité s’est faite dans la durée parce que son argument de vente n’a jamais été la performance. La marque a visé la portabilité, les possibilités logicielles et la connectique. Des éléments qui ne vieillissent pas aussi vite que le nombre de FPS sur le dernier jeu à la mode. En augmentant la durée de vie de son produit, GPD a pu calculer un retour sur investissement dans le temps. Là où AYA cherche à faire surtout un « coup » en vendant ses consoles sur une courte période. D’ailleurs avez-vous déjà vu des produits AYA en vente en boutique ? Cela existe mais c’est un commerce assuré par des petites structures qui achètent chez AYA comme des particuliers pour revendre ensuite sur des places de marché à des gens frileux pour commander en Asie. A ma connaissance, AYA ne distribue pas ses produits comme un grossiste.

Un design qui pose question

Avec un peu de recul, le format n’est pas rêvé. Qui a envie de lancer les derniers jeux 3D sur un écran de 7 pouces en comptant sur l’ergonomie proposée par ces consoles ? Là encore, Valve a fait ses calculs et a bien compris que la solution n’était pas de viser les derniers jeux 3D à la mode mais de proposer une interface permettant d’optimiser le fond de catalogue de ses clients. Là où le Steam Deck permet à des gens n’ayant plus le temps de jouer de retrouver ce loisir, les Ayaneo FLIP 1S nécessitent d’investir largement dans ce loisir pour un résultat pas formidable.

La question est simple, vaut-il mieux pour un joueur, dépenser le même budget dans un ordinateur portable à 1000€ déjà capable de beaucoup de choses et dans un Steam Deck OLED en prime ou dans un FLIP pour le même tarif ? Je vois déjà poindre les communications des divers médias qui vont recevoir des exemplaires de cet engin sans les payer. Et qui vont les encenser parce que, dans ces conditions de test et sans avoir à débourser un centime, ces engins sont évidemment des gadgets très séduisants. Mais en pratique, dépenser autant d’argent pour un produit aussi peu autonome et aussi spécialisé en sauge, n’a évidemment pas grand intérêt.

A mon sens, le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle. Le même engin, notamment en version KB avec son mignon petit clavier, proposé pour moins cher avec une puce moins puissante dans une console plus autonome, aurait plus de sens. Ici, dans ce développement qui embarque des processeurs que certains ordinateurs portables ont du mal à encaisser et dans ce format si étroit, la Ayaneo FLIP 1S n’a franchement pas grand intérêt. 

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Aoostar Nex395 : un étrange MiniPC sous AMD Strix Halo

10 juillet 2025 à 14:04

Alors que les MiniPC sous processeur Ryzen AI Max+ 395 ont du mal à trouver le chemin du grand public, Le Aoostar Nex395 est présenté comme une minimachine très grand public. Avec un design tout en longueur, il peut être le reflet de plusieurs tendances.

Le Aoostar Nex395 n’existe pas. Pour le moment, il s’agit d’une image de synthèse et nous n’avons aucune info sur son prix, sa date de lancement ni sur aucun autre composant que son processeur AMD Strix Halo. Une puce particulièrement intéressante grâce à ses performances graphiques qui se situeraient entre une Nvidia RTX 4060 et une RTX 4070.

Mais une puce également très séduisante pour des applications IA puisque le Ryzen AI Max+ 395 propose d’embarquer jusqu’à 128 Go de mémoire vive et d’en redistribuer la majorité vers son chipset graphique Radeon 8060S. Ce qui lui permet de faire tourner des LLM de manière très performante localement et qui intéresse pas mal de monde. Tellement de monde que les tarifs de ces engins a été revu à la hausse par les fabricants qui ont eux même de plus en plus de difficultés à acheter des puces. Résultat, les moins chers des MiniPC Strix Halo de ce type, comme le GMKtec EVO-X2 est proposé à 1999€ en version 128 Go / 2 To.

C’est donc probablement la recherche d’un usage professionnel qui a été pensé avec ce design ultraplat. Je ne suis pas certain que ce soit la meilleure formule mais la distribution technique des ports du même côté et le format tout en longueur peuvent permettre une intégration sur serveur. À moins que la marque n’emploie ici un design pensé pour un ordinateur portable avec une carte tout en longueur et le modifie en MiniPC pour limiter sa Recherche et Développement.

On n’a pas le détail de la connectique, mais elle est lisible sur l’image. En face avant, on retrouve un unique port USB Type-C tandis que la partie arrière dévoile des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, deux ports Ethernet, quatre ports USB Type-A et un USB Type-C.

Difficile de savoir où cela va nous mener en termes de disponibilité et de tarif pour le moment.

Strix Halo, des puces mobiles haut de gamme chez AMD

Source : Notebookcheck

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NanoPi R76S : un micro-routeur double Ethernet 2.5 Gigabit

10 juillet 2025 à 12:28

Dans la grande tradition du constructeur, ce NanoPi R76S condense dans un format ridiculement compact tous les éléments nécessaires à la création d’un routeur. on avait croisé en septembre dernier un NanoPi R3s avec deux ports Ethernet Gigabit, ici la solution est plus musclée avec un double 2.5 Gigabit mais aussi un HDMI 2.0.

On passe donc du routeur pur et dur au petit serveur autonome, le NanoPi R76S emploie un SoC Rockchip RK3576 très complet qui proposera assez de performances pour faire tourner Android 14 ou Android TV.

Mais aussi et surtout des systèmes spécialisés comme ProxMox VE, OpenMediaVault, FriendlyWrt ainsi que Ubuntu ou Debian. La puce pourra compter sur 2 à 16 Go de mémoire vive et 32 Go stockage eMMC de base.

Les versions 2 et 4 Go auront droit à de la mémoire LPDDR4x et les modèles 8 et 16 Go à de la LPDDR5. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’ajouter un peu plus de stockage au format UHS-I. 

La connectique liste deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.0. La carte propose également un port M.2 pour une extension sans fil et un USB Type-C qui servira à alimenter l’ensemble. On retrouve, par ailleurs, huit broches GPIO, un bouton de démarrage et un autre programmable, un support de batterie et des LEDs.

Comme d’habitude, FriendlyElec propose un petit boitier en métal pas trop cher (+10$) pour emballer l’ensemble et le NanoPi R76S se négocie à partir de 49$ en version 2/32 Go. Le modèle le plus cher en 16/32 Go est à 89$. Un module Wi-Fi compatible est aussi proposé à 8.90$. A noter que le boitier propose des antennes Wi-Fi intégrées sur les côtés : les parois de métal sont ainsi ajourées de parties en plastique pour permettre au signal de passer.

 

SoC Model: Rockchip RK3576
CPU Cores: 4x Cortex-A72 + 4x Cortex-A53
Frequency: Cortex-A72 up to 2.2 GHz, Cortex-A53 up to 2.0 GHz
GPU ARM Mali-G52 MC3, supports OpenGL ES 1.1, 2.0, 3.2, Vulkan 1.2, and OpenCL 2.0
VPU 8K@30fps H.265/VP9 video decoder, 4K@60fps video encoder
NPU 6 TOPS*@INT8 supports INT4, INT8, INT16, FP16, BF16, TF32 mixed operation
RAM LPDDR4X(2GB/4GB) / LPDDR5(16GB)
Storage Flash: 32GB eMMC
MicroSD Slot: support UHS-I
Connectivity 2 x PCIe 2.5G Ethernet, RTL8125BG chip
Supports M.2 SDIO Wi-Fi/BT module
Video Output Standard HDMI Type-A output port
• Supports HDMI 1.4 and HDMI 2.0 operations
• Supports up to 10 bits Deep Color modes
• Supports up to 1080p@120Hz and 4096×2304@60Hz
• Supports 3D video formats
USB USB 3.0: 3.2 Gen 1 Type-A ports
USB-C: 5V Power input Only
Pin header 8-Pin GPIO connector
Debug UART: 3-pin 2.54mm header, 3V level, 1500000bps
LED SYS LED (Red)
LED1 (Green)
LED2 (Green)
Button MASK Button for eMMC update
User Button
Power Button
Others RTC Battery: 2 Pin 1.27/1.25mm RTC battery input connector for low power RTC IC HYM8563TS
Working Temperature: 0℃ to 70℃
Power Supply USB-C, 5V Power input

NanoPi R76S : un micro-routeur double Ethernet 2.5 Gigabit © MiniMachines.net. 2025

L’imprimante 3D multi filaments Anycubic Kobra S1 Combo à 519€

9 juillet 2025 à 19:25

Dernière imprimante 3D classique née des laboratoires de la marque, la Anycubic Kobra S1 Combo réunit de nombreuses évolutions qui ont marqué ces dernières années dans l’impression grand public.

Construction solide et résistante de la structure de base, caisson fermé pour améliorer la performance d’impression avec un espace chaud tout en limitant les nuisances. Vitesse de déplacement et de dépôt de filament, intégration de méthodes de surveillance du travail en cours, amélioration du dialogue de l’imprimante avec l’extérieur grâce à une connexion. Sans compter l’arrivée de la gestion multifilament avec un boitier externe.

Toutes ces options sont réunies ici dans la nouvelle Anycubic Kobra S1 Combo qui propose un beau volume avec la capacité d’imprimer un objet cubique de 25 cm de côté pour un encombrement de 40 cm de large pour 41 cm de profondeur et 49 cm de haut. La vitesse de traitement est impressionnante avec des accélérations importantes, une vitesse recommandée de 300 mm/s sans traitement particulier et jusqu’à 600 mm/s en adaptant les éléments à produire.

La machine n’est pas la moins bruyante du marché avec entre 44 et 46 dB annoncés, mais cela reste dans la grande moyenne de ce genre de modèles très rapides et capables d’imprimer tous types de filament. Sa buse d’impression pouvant monter à 320°C, elle sera apte à prendre en charge aussi bien les classiques matériaux PLA mais également les plus délicats PETG, ABS et ASA (Et même du TPU en impression directe). À noter par ailleurs certains raffinements embarqués qui facilitent l’emploi de la machine comme le changement de buse sans outil. Le nivellement automatique, la reprise après coupure de courant, la détection de fin de filament ou la présence d’une caméra embarquée pour surveiller ses impressions à distance.

Le module Combo permet de connecter quatre bobines de filament à l’imprimante et donc de gérer plusieurs couleurs sur un même objet. On peut même additionner deux caissons pour alimenter l’imprimante avec 8 bobines de filament. Je ne suis pas un grand fan du multicouleur à outrance, car ces impressions produisent un volume incroyable de déchets. Par contre, je suis extrêmement content de la possibilité d’embarquer plusieurs coloris et type de filaments dans une machine. Outre le fait que le boitier permet de conserver ses filaments au bon degré d’humidité, il offre la possibilité de choisir le matériau ou la couleur pour une impression classique très facilement.

Et cela participe à la cohérence de ce modèle qui est une solution pensée pour travailler de manière relativement indépendante. Entre son caisson fermé, sa connectivité réseau et sa gestion multifilaments, c’est un modèle qui peut être intégré dans un atelier ou déplacé loin de son poste de travail. Cela permettra d’imprimer à distance, de surveiller le travail en cours et même de choisir parmi les matériaux disponibles.

L’imprimante est proposée chez Geekbuying, elle vient de rejoindre l’entrepôt Français  du revendeur et se négocie à 549€. Le code NNNFRALS1C à inscrire dans votre panier baisse son tarif à 519€. Un lot de quatre bobines de filament Pantone PLA sera ajouté avec votre commande. Merci à StarDreamer pour l’info.

A découvrir sur Geekbuying

L’imprimante 3D multi filaments Anycubic Kobra S1 Combo à 519€ © MiniMachines.net. 2025

Des PC Gamer TopAchat en vente flash !

9 juillet 2025 à 15:40

Cinq PC Gamer sous processeur Intel et circuit graphique AMD ou Nvidia sont disponibles dans cette gamme de machines. Trois d’entre elles sont livrées avec les jeux The Beast et Civilisation VII.

Pour rappel, TopAchat est un sponsor du Blog et propose un code créateur que vous pouvez enregistrer dans votre compte. Une façon simple et efficace d’aider au financement de Minimachines.

On retrouve ici 5 PC de bureau qui vont de 1249.99€ à 2099.99€, tous en stock, tous pré-montés et disponibles à l’achat. Le système d’exploitation Windows 11 est installé en version d’essai, il est parfaitement fonctionnel et si vous achetez une licence, vous pourrez l’activer en quelques minutes. Cela veut également dire que les engins peuvent basculer sous Linux sans que la licence Windows vous soit facturée.

Le matériel est toujours de marque : mémoire, boitier, SSD, carte graphique, alimentation. Tout est assemblé avec soin et pour trois des cinq machines, des jeux sont offerts. Le détail précis des fiches techniques est indiqué pour avoir toutes les informations nécessaires avant l’achat.

Découvrir les PC TopAchat en promo

Pour le reste, des produits sont en soldes dans la boutique et le nouveau Configomatic qui permet d’assembler intelligemment un PC de bureau sur mesures est arrivé !

 

Soutenez Minimachines avec le code créateur de TopAchat !

 

 

Des PC Gamer TopAchat en vente flash ! © MiniMachines.net. 2025

La console MSI Claw est un MiniPC Core Ultra 5 à 399€

9 juillet 2025 à 10:01

La ConsolePC MSI Claw n’a jamais été la meilleure de sa catégorie en termes de jeu en ultramobilité. Moins compétente à prix équivalent ou plus élevé que les solutions AMD Ryzen, elle a néanmoins fait d’énormes efforts de mises à jour et d’optimisation au fil des mois. Mais en changeant d’optique et avec cette belle remise, il est possible de changer de regard sur ce modèle.

À sa sortie, la console MSI Claw s’est fait éreinter par la presse. Pour de bonnes raisons. Elle était moins compétente qu’un Steam Deck ou une ROG Ally x sous processeurs AMD. Elle était aussi chère et parsemée de bugs. Sa réputation a alors quasiment scellé son sort auprès du grand public même si, dans les semaines et les mois qui ont suivi, de nombreuses mises à jour techniques ont permis à MSI et Intel de remonter la pente. Jusqu’à avoir un produit bien plus convaincant en termes de performances dans la foulée.

Cela restait néanmoins un produit difficile à conseiller à son prix officiel. Petit à petit, les différents marchands qui avaient parié sur la console en ont pris conscience et se sont mis à rogner leurs marges pour vider leurs stocks. Aujourd’hui, Amazon fait un gros effort pour libérer ses étagères et brade la MSI Claw Core i5-135H à moins de 400€. C’est encore une somme, mais c’est beaucoup, beaucoup plus abordable qu’à ses débuts. La solution était en effet proposée à 799€ en version Core Ultra 5 135H avec 16 Go de mémoire et 512 Go de stockage SSD. Invendable.

Mais au-delà du tarif, j’aimerais profiter de cette promo pour faire un pas de côté sur cette offre. Ne pas voir cet engin comme une console de jeux 7 pouces mais comme un format alternatif. Si on considère son équipement très correct et la présence d’un écran 7 pouces FullHD 120Hz, de la LPDDR5, un SSD M.2 2230 NVMe PCIe Gen4 x4, la présence d’un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. Sa connectique comprend un lecteur de cartes MicroSDXC, un Thunderbolt 4, un jack audio combo 3.5 mm et d’un système de haut-parleurs intégrés… On à un véritable PC dans une enveloppe réellement minimaliste et même un lecteur d’empreintes embarqué. 

La MSI Claw mesure 29.4 cm de large pour 11.7 cm de profondeur et 2.12 cm d’épaisseur. Elle pèse 675 grammes et propose une batterie 6 cellules 53Whr qui se recharge en Power Delivery 3.0 avec un USB Type-C.

Est-ce que cela ne fait pas de cet engin un excellent MiniPC pour un prix très intéressant ? Si on fait semblant « d’oublier » les éléments annexes comme les mini joysticks, les boutons, gâchettes et autres, on a une base incroyable pour travailler au bureau ou en mobilité. Si on ajoute à l’équation un dock spécifique, une solution Thunderbolt ou un simple dock USB Type-C classique pour avoir plus de connectique USB Type-A, cette console devient très exploitable de manière sédentaire. Si on considère en plus la présence en interne d’une batterie qui peut se transformer en onduleur, c’est un mouvement à réfléchir.

Je n’irais pas jusqu’à parler de cette console comme une base de départ pour un moddeur fou, car je ne veux tenter personne à faire sauter sa garantie. Mais avec un petit peu d’huile de coude et une imprimante 3D, il y a moyen de véritablement transformer cette minimachine en autre chose d’original. Cela reste évidemment un produit parfaitement exploitable pour jouer en mobilité, c’est également un produit transportable pour des tâches plus complexes sous Windows. Une base à laquelle on peut adjoindre un petit clavier et une souris ultraportables en Bluetooth. Si on considère juste son équipement comme celui d’un MiniPC, à 399.99€, ce n’est pas une mauvaise affaire en lui connectant un écran externe, un clavier et une souris. 

Je serais presque tenté, si j’avais le temps, de bricoler quelque chose avec la console. D’en faire une solution tout à fait différente de type netbook ou de la monter sur un dock de manière à pouvoir l’exploiter comme une machine plus sédentaire que mobile. 

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La console MSI Claw est un MiniPC Core Ultra 5 à 399€ © MiniMachines.net. 2025

GamerCard, une console a glisser dans votre poche de veste

9 juillet 2025 à 09:29

La console GamerCard est un produit commercial construit autour d’une solution Raspberry Pi Zero 2 W soudée directement sur le PCB. Avec 512 Mo de mémoire vive et un stockage de 128 Go, elle déploie ses capacités sur un écran IPS de 4 pouces de diagonale et ne pèse que 100 grammes.

La GamerCard mesure 12.8 cm de haut pour 8.8 cm de large et 6.5 mm d’épaisseur. Elle embarque tout ce qu’il faut pour jouer n’importe où, avec une interface un petit peu limitée, mais adaptée aux jeux embarqués. Les contrôles sont confiés à 8 boutons en façade sous une coque de silicone. Un ensemble de 4 boutons jouera le rôle de croix directionnelle, l’autre de zone d’actions. Deux autres boutons à l’arrière pourront servir de gâchettes. Sur le haut de la GamerCard les classiques options de démarrage, sélection et de mise en marche seront également disponibles.

La console propose une microscopique paire d’enceintes stéréo, mais pas de port casque. Une paire de ports MicroUSB sont visibles pour dialoguer et connecter un clavier et une souris sur la tranche de l’objet, aux côtés d’un port Mini HDMI. En dessous de la console, on retrouve un port USB Type-C qui servira à recharger la batterie 1600 mAh interne en 5 volts.

La GamerCard est compatible avec de nombreuses solutions d’émulation comme RetroPie ou RecalBox. Elle est livrée avec deux jeux d’action et sera  compatible avec les titres développés pour PICO-8. Un des objectifs de ce produit est de permettre à l’utilisateur de développer ses propres jeux et de choisir les titres qui l’accompagneront. On pourra développer en MycroPython, BASIC, C ou C++ pour la console. 

Cela ressemble à de nombreux projets du genre que l’on a vu au fil des ans avec des solutions Raspberry Pi. Sauf qu’ici, la solution a été portée à un niveau plus industriel avec un design travaillé, des composants totalement intégrés dans un format ultra compact. Petit problème tout de même, l’engin est vendu 125 livres soit 145€ HT. Ce qui rend son intérêt beaucoup plus limité. Difficile de considérer le produit comme un gadget amusant à ce prix. Sans un projet en tête un peu sérieux, cela n’en fait pas un excellent investissement juste pour jouer. On voit également assez mal quel magasin pourrait proposer un présentoir de ce type avec 72 cartes à 125£ pendouillant à la portée de tous…

Plus d’infos sur grantsinclair.com

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GamerCard, une console a glisser dans votre poche de veste © MiniMachines.net. 2025

GlobalFoundries s’offre MIPS pour concevoir des processeurs RISC-V

9 juillet 2025 à 08:41

La marque GlobalFoundries vient d’annoncer son intention de s’offrir MIPS, une société de conception de microprocesseurs. Son intention étant de conserver cette structure comme une entité totalement indépendante tout en ayant l’intention d’en faire un vecteur de nouveaux contrats.

MIPS étant largement spécialisé dans la conception de puces RISC-V, l’idée pour GlobalFoundries est de proposer un parcours simple pour tout client qui chercherait une solution sous cette architecture. Avec une seule adresse pour concevoir et ensuite réaliser ses puces.

De plus en plus de matériel évolue vers des solutions RISC-V pour des raisons d’efficacité énergétique, de possibilité d’usages et de coût. Pour des secteurs très gourmands en processeurs, concevoir des solutions RISC-V coute cher en développement sur le moment puis se rattrape sur le long terme, car les millions de matériels vendus sont ensuite dépourvus de royalties. Si vous développez un matériel industriel qui va être vendu à des millions d’exemplaires avec 50 puces à l’intérieur sur une période de 15 ou 20 ans, les royalties sont un vrai sujet. Ne pas avoir à les payer pour chaque puce intégrée dans le temps long a évidemment un grand intérêt. Pour GlobalFoundries, c’est l’assurance d’un carnet de commandes qui sera sur cette même durée. C’est également l’arrivée de solutions RISC-V qui a permis à des marques comme Xiaomi de proposer des bracelets connectés à des prix sans comparaison avec les solutions ARM. Sans royalties et hautement spécialisées, ces puces permettent de proposer des designs adaptés plus facilement aux clients. Là encore, ce sont des carnets de commandes très importants a terme.

Le PDG de MIPS, Sameer Wasson assure que l’arrivée de GlobalFoundries au capital de la société lui donnera les moyens financiers de développer totalement son ambition de devenir un des grands designers de puces RISC-V. Fêtant ses 40 ans cette année, MIPS, comme son nom l’indique, a d’abord commencé à concevoir les puces sous architecture… MIPS. Après de nombreux déboires, rachats et autres aventures, la marque a fini par se tourner vers la solution Royalties-free qui avait plus de débouchés.

Reste à savoir si les autorités de contrôle et de concurrence donneront leur feu vert pour ce rapprochement, auquel cas l’arrivée de MIPS dans le giron de GlobalFoundries sera effectif dès cette année.

Sources : GlobalFoundries et MIPS

GlobalFoundries s’offre MIPS pour concevoir des processeurs RISC-V © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : le casque Bluetooth Belkin SoundForm Isolate à 39.99€

8 juillet 2025 à 14:39

En promo sur Amazon à 39.99€, régulièrement proposé 20€ de plus, le Belkin SoundForm Isolate est un casque Bluetooth sans prétention que j’ai pu rapidement essayer et qui m’apparait comme une excellente alternative abordable aux solutions haut de gamme de Sony ou Sennheiser.

Sans être au même niveau de confort ni d’annulation de bruit que ces marques prestigieuses, ce casque Bluetooth s’en tire très honorablement pour une fraction du prix de ses concurrents. Il me fait penser aux casques que proposait Anker à une époque ou à ceux que proposent Aukey encore aujourd’hui mais avec un petit peu plus de confort.

Le Belkin SoundForm Isolate propose une réduction mixte avec une annulation active (ANC) et une annulation passive liée à sa forme. Le constructeur indique une réduction de 25 dB au maximum et je suppose que cela est lié à la technologie Bluetooth embarquée. Probablement une solution clé en main qui propose le transfert du son et la gestion de l’isolation. Le casque offre également une gestion multipoint pour passer directement d’un appareil à l’autre. Tout cela est intégré dans une technologie baptisée « Belkin Signature Sound ». Je n’ai pas réussi à trouver l’info sur la marque du constructeur de la puce Bluetooth 5.4 employée, mais je ne serais pas surpris qu’il s’agisse de Qualcomm qui s’est spécialisé dans la fourniture de ce type de solution avec ses Snapdragon Sound. Cela permet aussi de proposer un bon mode de transparence pour écouter de la musique en restant attentif à votre environnement.

L’autonomie annoncée est excellente avec 60 heures au maximum même si je doute que ce soit le chiffre atteint avec la réduction de bruit activée. Pour avoir eu des casques de ce type signés par des marques entrées de gamme, on, dépasse allègrement des autonomies d’une trentaine d’heure avec l’ANC ce qui est largement suffisant. À noter que la recharge se fait avec un câble USB Type-C et pourra donc être effectuée partout et même avec une batterie externe. Un port jack audio 3.5 mm permet par ailleurs d’utiliser le casque passivement en cas de besoin.

La qualité du son est très correcte même si cela sera inférieur aux ténors du marché. On a une restitution largement suffisante pour un usage no Hi-Fi, une gestion des voix agréable pour les podcasts et autres émissions. Un niveau de basse moins profond qu’un XM5 de Sony ou un QuietComfort Ultra de Bose mais qui reste totalement confortable. Pas de distorsion dans les aigus et des médiums assez pêchus. Bref, ce que proposent les solutions de ce type dans la gamme 60/80€ mais proposée bien moins cher aujourd’hui.

Le casque est disponible à 39.99€ pour les Prime Days d’Amazon. Il est proposé à ce tarif en version noire ou beige. À ce prix, il est moins cher que le Anker Q30 du même niveau et que je vous conseille régulièrement.

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Merci à Clément pour m’avoir signalé la promo et m’avoir fait tester ses écouteurs ! Et à psycopathe57 pour la mise à jour.

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Grosses remises chez Geekom pour les Prime Days

9 juillet 2025 à 08:18

Pas moins de douze MiniPC signés Geekom sont en promotion sur Amazon pour les Prime Days. De l’Intel N150 au Cor U9 185H en passant par des Ryzen 5 7430U et des Ryzen 7 8745HS. Des minimachines de tous types pour tous les usages.

On retrouve une liste assez complète de machines, toutes garanties 3 années complètes par le constructeur. Il y en a pour toutes les bourses et tous les goûts. La règle est toujours un peu la même avec un prix qui monte en suivant l’évolution des performances. 

Ce sont des machines très bien construites, avec un équipement sérieux, un bon suivi de pilotes, une ventilation discrète et une bonne maitrise de l’ensemble des composants intégrés. C’est plus cher que du MiniPC noname mais cela s’explique immédiatement quand on a les engins en main. Si vous cherchez un MiniPC solide et efficace, pour un usage complet qu’il soit orienté pro ou particulier, ce sont des offres très intéressantes.

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À noter que les modèles les plus chers se rapprochent en tarif de l’offre Geekom IT15 qui vient d’être mise à disposition par la marque sur son site. Une offre qui ressemble énormément à ce qu’aurait pu être un Intel NUC si la marque avait poursuivi dans cette voie et dont le détail est ici :

Geekom IT15 : Le MiniPC Core Ultra 9 285H est disponible

Grosses remises chez Geekom pour les Prime Days © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : La graveuse laser Creality Falcon A1 à 399€ !

8 juillet 2025 à 12:54

Geekbuying met en vente la graveuse laser Creality Falcon A1 avec une forte remise en promotion.

Ce modèle 10 watts de puissance optique (120W de consommation) est une graveuse plus qu’une découpeuse même si son laser est pensé pour attaquer jusqu’à 5 mm de bois et plus de 9 mm d’acrylique. Son rôle est surtout de permettre la gravure d’objets simplement et rapidement. Ce modèle est fermé, il dispose de vitres qui protègent la vision et offrent un regard complet sur la gravure et comment elle se déroule. Les Creality Falcon A1 peuvent donc être disposées dans des environnements ouverts, face à des utilisateurs, sans risquer la brûlure de sa rétine ni de porter des lunettes adaptées.

La machine mesure 56.7 x 46.8 x 19.6 cm

Les fonctions de base sont évidemment toutes présentes et la machine livrée pré-montée est exploitable très rapidement. Les matériaux classiques seront mordus par le laser embarqué : bois, papier, carton, plastiques compatibles, acryliques, cuir, verre, métaux…

La machine propose une grande surface de gravure de 38.1 x 30.5 cm qui permet non seulement de travailler de grandes surfaces, mais offre essentiellement la possibilité d’un pilotage très aisé de la gravure.

Une caméra est intégrée à la graveuse, elle permet de détecter les objets disposés sur son lit de gravure avec le logiciel proposé. Une fois l’image des zones à graver détectée, il ne reste plus qu’à positionner par-dessus dans le logiciel les éléments à graver. On pose huit porte-clés dans la machine, on demande au logiciel d’intégrer le dessin et le logiciel va venir proposer par-dessus l’image ce qu’il est censé graver. La machine peut même ajuster des éléments qui ne sont pas parfaitement orientés très rapidement. Quand tout est parfait, on valide la gravure et le tour est joué.

Une vidéo relativement courte qui présente les points clé de la machine.

Cette solution permet également de positionner précisément votre design sur un objet. Un sac en cuir, un morceau de bois ou autre, vous n’aurez qu’à positionner le rendu de votre dessin à graver précisément où vous le souhaitez pour obtenir le parfait résultat. Enfin, la caméra permet aussi de « scanner » des designs ou des dessins pour les reproduire directement au laser. Rapide et efficace, la graveuse permet d’obtenir immédiatement des résultats convaincants et répétables sans souci. 

Une extraction d’air est proposée et l’engin est livré avec un tuyau d’extraction d’air pour extirper les fumées vers l’extérieur. Un équipement « Air Assist » fait partie des éléments livrés d’origine. Il permettra d’obtenir une meilleure gravure, plus profonde et plus fine. De nombreuses mesures de sécurité sont intégrées à l’ensemble.

Elle est stockée en Pologne où elle est d’abord apparue à 599€ avant de subir une baisse à 399€ avec le code NNNFRBMPA1. La livraison est gratuite et depuis la Pologne, elle ne prendra que quelques jours.

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Le même modèle avec extracteur de fumée indépendant est proposé à 599€ avec le code NNNBPMCRF. 

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Geekom XT1 Mega : Core Ultra U5-185H 32Go / 1To + W11 à 993.65€

8 juillet 2025 à 07:33

Mise à jour du 08/07/2025 : Le Geekom XT1 Mega dans une version Intel Core Ultra U5-185H avec 32 Go de DDR5 et 2 To de stockage sous Windows 11 Pro est en promo pour les Prime Days à 993.65€, soit une baisse de 15% par rapport à son prix classique.

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Le Geekom XT1 Mega est une version alternative du GT1 Mega annoncé en fin d’année dernière. Et quand je parle d’alternative, il s’agit en réalité d’un changement de… boitier. Le reste de la machine n’évolue pas d’un millimètre.

On détaille donc toujours la même puce Intel Core Ultra 9 185H entourée de 32 Go de mémoire vive DDR5-5600 évolutive jusqu’à 64 Go. Un stockage M.2 2280 NVMe  PCIe 4.0 X4 est intégré avec un port M.2 2242 SATA 3.0 en prime pour faire évoluer le système. La connectique est absolument identique à celle du du GT1 Mega avec la même découpe particulière des 4 ports USB Type-A sur la face avant.

Difficile de voir à quoi rime ce Geekom XT1 Mega en réalité, le GT1 rend exactement les mêmes services et à moins que des ajustements techniques aient été réalisés en interne, la raison de cette évolution est sans doute plus liée à des problématiques internes à Geekom qu’à autre chose.

Je me souviens d’un cas quasi identique ayant eu lieu il y a quelques années pendant les mois difficiles de reprise « post COVID ». L’usine en charge de la construction d’un MiniPC ne pouvait pas assumer la construction d’une seconde vague de production faute de place sur son planning. Le constructeur a donc changé de boitier et de référence pour enfermer la même carte mère avec un comportement absolument identique dans un nouveau châssis. La seule solution trouvée afin de pouvoir continuer de produire son MiniPC. 

Le Geekom GT1 Mega et sa coque monobloc en aluminium

Et quand on regarde la différence entre ce XT1 Mega et le GT1 Mega, on voit que ce type de scénario est possible. Le boitier du GT1 Mega est un châssis monobloc en aluminium brossé avec une face arrière en ABS. Le boitier du nouveau XT1 Mega est un peu plus classique avec un assemblage de différentes pièces plus classiques et moins complexes à mettre en œuvre : un capot en plastique qui s’insère dans un cadre en aluminium. C’est la coque classique des « XT » et »AX » chez Geekom et une ligne de production qui doit connaitre une fabrication continue.

Geekom XT12 Pro

Le XT12 Pro par exemple propose ce même boitier avec une connectique adaptée. La raison probable de cette « redondance » de la même machine avec deux boitiers n’est donc probablement pas à aller chercher plus loin qu’un souci de production du boitier. Soit parce que l’usine ne pouvait pas assumer la prise en charge d’une nouvelle salve de minimachines. Soit parce que Geekom s’est finalement rendu compte que le type de châssis en aluminium haut de gamme tel que celui employé sur le GT1 avait un coût élevé et que les ventes de son appareil déjà situé au-delà des 1000€ étaient plus difficiles. Changer pour un boitier plus classique permettra peut-être une baisse de tarif à terme

Le Geekom XT1 Mega est déjà en vente sur Amazon France dans deux versions : en Core Ultra 5-125H 32Go / 1 To à 869€ ou, pour le modèle le plus haut de gamme, en Core Ultra 9-185H 32Go / 2 To à 1169€.

A noter par ailleurs que le Geekom GT1 Mega est moins cher aujourd’hui chez Geekbuying puisque le modèle Core Ultra 9-185H een version 32 Go / 2 To est proposé à 949€. Soit 220€ de différence.

Geekom GT1 Mega : le Core Ultra 9-185H 32Go / 2 To en promo

Geekom XT1 Mega : Core Ultra U5-185H 32Go / 1To + W11 à 993.65€ © MiniMachines.net. 2025

Le AceMagician S3A sous Ryzen 9 6900HX 16/512Go à 379.98€

8 juillet 2025 à 07:17

On l’avait déjà croisé par le passé entre 420 et 450€ mais il est régulièrement plutôt proposé à 499€. A 379.98€ pour les Prime Days, ce MiniPC AceMagician S3A est une bonne solution pour qui cherche un MiniPC complet et aux compétences très larges. 

Avec un processeur Ryzen 9 6900HX, le AceMagician S3A offrira un niveau de performances assez solide pour tous types d’usages. La puce embarque 8 cœurs d’architecture Zen3+ et développe 16 Threads. Ses fréquences varient de 3.3 à 4.9 GHz pour un TDP de 45 watts. Son circuit graphique est un Radeon 680M RDNA2 disposant de 12 cœurs à 2.4 GHz. C’est un processeur aussi bien capable de faire face à de la bureautique, du web, de la création 2D ou 3D, du montage vidéo ou audio et même de la conception 3D.

Pour ce qui est du jeu, ce processeur offre un niveau de puissance suffisant pour une belle brochette de titres et profite d’un détail propre à ce type de configuration. Le AceMagician S3A est en effet équipé d’une molette de contrôle qui permet de varier la performance de la machine suivant trois scénarios. Le premier est une limitation de la consommation du processeur à un minimum qui entrainera une baisse de performances tout en proposant un fonctionnement très doux. Doux pour vos oreilles avec une puce qui ne chauffera pas et qui n’obligera donc pas à une ventilation élevée. L’idéal pour regarder un film, faire de la bureautique, surfer, lire des documents ou autres usages légers. La marque annonce un fonctionnement à 35 dB.

La ventilation s’adapte en fonction des besoins du processeur

Le second réglage est un mode « mixte » qui autorisera l’engin à varier sa consommation de 30 à 40 watts et sa fréquence en fonction des besoins. Cela permet d’utiliser la machine pour tout type de programmes avec un ajustement en temps réel de ses compétences. C’est le réglage classique de ce type de PC avec un volume sonore à 38 dB.

Le troisième est un ajustement plus agressif qui pousse le processeur dans ses retranchements et offre plus de capacités globales à la machine. La consommation varie de 40 à 54 Watts et le volume sonore de la ventilation peut ici atteindre 48 dB. C’est le réglage idéal pour jouer avec un casque ou pour des tâches lourdes comme un rendu vidéo. 

L’ensemble de ces choix se fait donc à la volée, en manipulant une molette située sur le haut de l’engin. En pratique, la quasi-totalité des MiniPC peuvent parvenir à ce résultat qui est lié à la plateforme mobile de la puce embarquée. Un ordinateur portable est, par exemple, prévu pour ajuster ses fréquences de cette manière suivant différents scénarios d’autonomie. Cela permet de baisser la fréquence du processeur si on est sur batterie par exemple. Ici, cela a été simplement employé pour mieux gérer les besoins de l’utilisateur. La différence importante entre le S3A et les MiniPC classiques, c’est que ce réglage ne s’obtient en général qu’en allant dans le BIOS de la machine et en effectuant un réglage nécessitant un redémarrage de l’engin. Ici, il suffira de tourner la petite molette pour passer d’une session de travail à une session de jeu ce qui sera bien plus pratique.

Pour le reste, le MiniPC propose une approche originale avec un positionnement en hauteur et des LEDs RGB. Ces dernières pourront être désactivées si vous n’aimez pas trop transformer votre bureau en fête foraine. Sur un côté de la machine, la paroi est fixée par des aimants qui permettent d’accéder très facilement aux composants embarqués. Par défaut, l’engin propose 16 Go de DDR5 au format SODIMM sur deux barrettes de 8 Go, ce qui est suffisant pour la majorité des usages. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe de 512 Go que l’on pourra simplement changer pour un plus grand ou épauler d’un stockage supplémentaire avec une baie 2.5″ SATA libre.

La connectique proposée est très complète. On retrouve tout d’abord sur la face avant un double port USB 3.0, puis un USB4 avec PowerDelivery et DisplayPort 1.4 et enfin un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière, un double port USB 3.0, deux sorties HDMI 2.0 et un Ethernet Gigabit. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également intégré à l’engin.

Le AceMagician S3A est proposé en promo Priime Days à 379.98€ sur Amazon, ce qui est un très bon tarif pour ce type de configuration. Pas mal de minimachines sont sorties avec cette très bonne puce autour des 440 / 450€ comme le SER6 de Beelink ou le S6 Pro de Trigkey. Si vous cherchez une bonne configuration pour un usage complet d’une minimachine sans avoir à investir une fortune dans les puces de dernière génération chez AMD, cet engin est parfait à ce tarif.

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Le AceMagician S3A sous Ryzen 9 6900HX 16/512Go à 379.98€ © MiniMachines.net. 2025

Ugreen rappelle à son tour des batteries (en Chine)

8 juillet 2025 à 06:45

Ugreen vient de lancer un programme d’incitation au remplacement de certains de ses modèles de batteries en Chine. Trois modèles de solutions mobiles fabriqués après le premier août 2023 et qui ne sont pas estampillés du fameux logo « CCC » désormais obligatoire pour prendre l’avion en Chine comme nous l’avons vu hier.

Les propriétaires des batteries estampillés PB509, PB561 et PB721 peuvent se rapprocher de Ugreen pour recevoir un remboursement de 50% du prix de ces batteries. Un remboursement de 500 Yuans, environ 59€, en échange du retour de leur modèle. Cela vous parait peu un remboursement de la moitié du tarif ? Il faut comprendre que Ugreen ne propose pas ces retours parce que les batteries sont potentiellement problématiques avec un risque de départ de feu. L’offre ne tient uniquement qu’en raison de l’absence de certification enlève dorénavant la possibilité de prendre l’avion sans le logo CCC. Les batteries sont fonctionnelles, mais ont perdu une de leurs qualités. Il est toujours possible de s’en servir. Le défaut relevé étant lié à la législation existant au moment de leur priduction, Ugreen ne se considère pas en faute.

On comprend ici que la marque ne cherche pas spécialement à rapatrier ses batteries, la majorité des acheteurs préfèreront racheter un modèle dûment estampillé plutôt que de recevoir un remboursement de 50% du précédent. Parc contre, elle se fait avec cette communication une publicité finalement fort peu couteuse. En prenant soin de ses clients avec ce rappel, la marque montre d’une part qu’elle considère que les batteries qu’elle vend se doivent de remplir la totalité de leurs usages. Mais aussi et surtout que sa production n’est pas dangereuse… contrairement à celles de ses concurrents.

La Bérézina des batteries mobiles

Ugreen rappelle à son tour des batteries (en Chine) © MiniMachines.net. 2025

OneXGPU Lite : un circuit graphique externe sous Thunderbolt 5

7 juillet 2025 à 09:35

OneXPlayer annonce le OneXGPU Lite, une nouvelle solution de dock graphique externe. Pas de date ni de prix pour le moment pour ce successeur des OneXGPU 1 et OneXGPU 2. 

On retrouve un circuit graphique AMD Radeon avec un RX 7600M XT sous architecture RDNA 3. Avec 32 unités de calcul CU et 8 Go de VRAM GDDR6 en mémoire dédiée et un TGP de 75 à 120 W, la solution ne se démarque pas vraiment des modèles déjà existants sous 7800M. Mais le boitier est décrit comme mesurant 19.6 cm de haut pour 12 cm de profondeur et 3.2 cm d’épaisseur pour 869 grammes. Pour rappel, le OneXGPU 2 mesure 20 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur pour un poids de 870 grammes. Pas de grosse révolution donc.

La connectique sera, par contre, différente avec une connexion Thunderbolt 5 en lieu et place de l’USB 4. Cela assurera la possibilité de se connecter aux anciens connecteurs de générations précédentes tout en offrant une meilleure bande passante.

Mon petit doigt me dit que la solution OneXGPU Lite n’est que l’arbre qui cache la pépinière. Et que si cette version « Lite » est toujours sous Radeon RX 7600M XT avec ce format, il est fort possible qu’une version OneXGPU 3, OneXGPU Pro ou que sais-je encore, puisse sortir avec une nouvelle solution mobile à terme. Un deck graphique exploitant le Thunderbolt 5 ouvrant de meilleures perspectives d’usages. 

Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 (MAJ)

OneXGPU Lite : un circuit graphique externe sous Thunderbolt 5 © MiniMachines.net. 2025

La Bérézina des batteries mobiles

7 juillet 2025 à 06:35

Anker a réagi à la fin du mois dernier en annonçant un rappel massif de batteries mobiles sur toute la planète et en particulier aux USA. En cause, des cellules fabriquées par un tiers qui se sont révélées potentiellement dangereuses.

Mais ce mouvement de la marque internationale qu’est Anker cache d’autres évolutions sur ce secteur ces derniers temps. Les batteries mobiles sont au coeur de nombreuses évolutions en Chine et certaines pourraient bousculer le marché.

Pour assembler leurs batteries mobiles, les marques font appels à des fabricants de cellules. Différents types de composants qui ont pour but de stocker l’énergie en fonction de ce que recherchent les marques pour leur clientèle. Pour se démarquer, les différents fabricants vont jouer sur la capacité de leurs produits, mais aussi l’électronique embarquée qui autorisera différents niveaux de charge ainsi que sur le design et le prix de leurs offres. Mais, pour beaucoup d’acteurs, le fournisseur des cellules de base est identique.

L’affaire Anker a déjà poussé cet acteur important à changer de fournisseur. Basculant de la société Apex Wuxi – totalement inconnue chez nous – à une nouvelle entité baptisée Amperex Technology Limited ou ATL. Il ne s’agit pas d’un petit contrat, les commandes engagées par Anker pour Wuxi sont dénoncées et ATL hérite d’un carnet de commande de 45 millions de cellules supplémentaires. Amperex est un acteur majeur de l’industrie des cellules de batteries mobiles. Il fabrique pour de grands noms internationaux comme Samsung ou encore Apple. 

Anker ne précise pas directement que Apex Wuxi est responsable de la crise actuelle que l’entreprise traverse, mais que certains des produits problématiques qui sont rappelés sont équipés de leurs cellules. Il n’est donc pas difficile de voir au travers de ces deux évènements qui se télescopent que la source des soucis de Anker pourrait venir de là.

Le 20 mars dernier, un Airbus A320 a connu un incident lors d’un départ de feu lié à une batterie de la marque Romoss

D’autres marques semblent pris dans la tourmente alors que le gouvernement chinois a largement serré la vis sur le secteur. La crainte de dommages industriels et évidemment d’accidents au sein de la population autour de ces produits que l’on retrouve partout, a poussé à prendre des mesures drastiques. Ainsi, il est devenu impossible de voyager aujourd’hui sur les compagnies d’aviation chinoises avec une batterie qui aurait été fabriquée avant 2024. Quelle que soit sa capacité. La crainte de voir un départ de feu lors d’un vol étant très importante en Chine.

La certification CCC

D’autres actions sont menées et les certifications obligatoires du marché local sont examinées à la loupe. Pour pouvoir commercialiser des produits en Chine, il vous faut un China Compulsory Certificate ou « CCC » ou « 3C », délivré par un organisme de régulation. Organisme qui va pratiquer divers tests sur les matériels électroniques. Une pratique assez semblable aux normes CE en Europe ou à la FCC américaine. Suite aux problèmes relevés sur les batteries Apex Wuxi, des marques ont perdu leurs certifications CCC pour leurs produits. Leurs batteries mobiles ne peuvent donc plus ni être commercialisées localement ni être exportées. Il va falloir repasser des tests de certifications pour assurer au gouvernement chinois que ces modèles de batteries mobiles sont bien conformes et ne présentent pas de risques à l’utilisation.

Sans logo CCC pleinement visible sur votre batterie, il est normalement impossible de la faire décoller depuis le 26 juin dernier en Chine. C’est vrai pour les batteries mobiles mais également pour celles d’une batterie d’appareil photo par exemple. Un logo FCC ou CE ne sera pas jugé suffisant par les autorités et votre batterie restera au sol, à l’aéroport. Cette certification CCC est auto-déclarative, comme la norme CE en Europe.

Cela veut dire que le fabricant ou l’importateur d’un produit doit lui-même faire tester ses produits dans un laboratoire local et agrémenté par l’état Chinois avant d’obtenir un certificat. Élément qu’il produira ensuite au travers d’un parcours de certification et d’enregistrement en ligne pour pouvoir obtenir le droit d’imprimer le logo. Évidemment, il est très facile d’obtenir d’une usine qu’elle marque vos produits des logos que vous désirez mais si vous indiquez que votre produit est certifié alors qu’il ne l’est pas, les risques sont grands.

 

Romoss rappelle 3 batteries 20 000 mAh : les PAC20-272, PAC20-392, PLT20A-152

L’affaire Romoss

Parmi les acteurs qui pourraient le plus subir cette réévaluation de la part des autorités Chinoises, la marque Romoss semble être en première ligne. Assez connue en Chine et à l’international pour des produits abordables, Romoss a organisé un rappel massif d’un demi million de batteries juste avant l’affaire Anker. Toutes normalement uniquement commercialisées en Chine. Suite à un incident lié à un voyage en avion en Chine et un départ de feu d’un modèle 20 000 mAh, la marque a été réévaluée par les autorités chinoises.

Romoss a donc demandé à ses clients de ne plus utiliser certaines de ses batteries et de les lui renvoyer pour traitement afin de recevoir un modèle de qualité égale. Petit souci, Romoss a indiqué à ses clients de renvoyer les batteries par transporteur sans préciser de méthode de protection adaptée. De telle sorte que les entreprises de courrier locales allaient devoir se confronter à un demi-million de colis problématiques dans leurs livraisons. Chose impensable pour ces sociétés qui ont immédiatement refusé de prendre en charge les colis vers l’adresse de traitement indiquée. De son côté, Anker a mis en place un système plus adapté en envoyant à ses clients locaux des enveloppes spéciales pour pouvoir transporter les colis et en communiquant avec un transporteur pour la gestion de ces paquets problématiques.

Les rumeurs d’une cessation d’activité vont bon train et si l’entreprise se veut rassurante, il est possible qu’elle ait perdu toutes ses certifications et ne puisse donc plus vendre ses batteries. Localement, les boutiques partenaires de Romoss n’auraient plus de stock. Ou uniquement des accessoires annexes comme des câbles ou des chargeurs secteur. La rumeur veut que Romoss ait également stoppé toute nouvelle production de batteries mobiles pour le moment. Comme Anker, Xiaomi ou Ugreen, Romoss se fournissait en partie chez Apex Wuxi.

Un mal pour un bien dans le monde des batteries mobiles ?

Les conséquences vont être multiples. Si le fabricant de cellules Apex Wuxi disparait ou s’il perd toute sa clientèle, cela sera évidemment un problème à court et moyen terme. Ses concurrents ne vont pas pouvoir absorber la totalité du besoin de marché actuel. Anker a réussi à sécuriser une production de plusieurs dizaines de millions de cellules justement parce que le contrat était suffisamment juteux pour que son nouveau fournisseur y voie une opportunité. Mais des marques plus petites n’auront pas forcément la possibilité de retrouver une production suffisante. La demande étant plus grande que l’offre, je vous laisse imaginer les conséquences sur le prix de ces composants.

D’un autre côté, il suffit de jeter un œil à un catalogue en ligne pour comprendre à quel point ce secteur est devenu fou. Des dizaines et des dizaines de marques inconnues aux noms exotiques et aux designs affolants promettent une densité de capacité impossible à tenir. Croiser une batterie estampillée 30 000 mAh de la taille d’un demi smartphone pour 15€ ne semble choquer personne.

Des modèles qu’on dirait sortis du chapeau d’un scientifique fou sont proposés à tous les prix et dans toutes les configurations possibles. Promettant des fonctions protégées par des brevets qui ne leur appartiennent pas ou n’ayant aucune mention de certification. Peut-être que cette affaire de cellules dangereuse va mettre un peu d’ordre dans la production et arrêter de dévaloriser tout un secteur.

Beaucoup d’acheteurs ne comprennent pas aujourd’hui pourquoi dépenser 40€ dans une batterie 20 000 mAh quand on leur promet 51 600 mAh dans une batterie à moins de 30€… La majorité des acheteurs étant dans l’absolue incapacité de vérifier précisément les capacités de ce qu’ils achètent, ce marché est devenu un bourbier de fausses promesses. Si la Chine se décide à régulariser les choses en amont, nous auront probablement bientôt moins de déchets en aval.

Anker rappelle cinq batteries potentiellement dangereuses

L’illustration est évidemment une reprise du mème tiré de la BD « This Is fine » de KC Green

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