[Trad] L’agriculture biologique et l’environnement
plasmodioum
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Sur les réseaux sociaux, je vois régulièrement passer des discussions de mauvaise qualité sur le militantisme écologique. Il serait inefficace, voire contre-productif, pour convaincre les citoyennes et les citoyens de soutenir des politiques publiques favorables à l'environnement.
Or, la question de l'efficacité du militantisme est une question empirique. Comprenez : les sciences humaines et sociales sont tout à fait capables de mesurer les effets du militantisme. Ces discussions sont de mauvaise qualité car elles ne s'appuient quasiment jamais sur cette littérature scientifique. On se contente d'avis personnels, pas toujours très subtils, et d'anecdotes. Des niveaux de preuve bien faibles.
António Valentim, post-doc en sciences politiques à l'Université de Yale, a récemment montré dans un working paper (partagé par John B. Holbein) que des manifestations pro-environnement ont fait augmenter le score des Verts en Allemagne. L'effet est géographiquement concentré dans les zones où les manifestations ont lieu. Et plus la manifestation est répétée, plus l'effet positif sur le score des Verts est grand.
Je ne partage pas ce working paper pour argumenter que le militantisme écologiste fonctionne. Aussi bon soit-il, un article seul ne suffit pas à établir une telle conclusion.
Je partage ce working paper parce qu'il est intéressant. Et, surtout, parce que c'est typiquement le genre de sources qui manquent cruellement dans les discussions sur l'efficacité du militantisme écologiste. Cette littérature scientifique existe, alors pourquoi ne pas s'y intéresser ?
Papiers, cartons, plastiques, barquettes, verres... On hésite parfois entre la poubelle jaune ou noire au moment de jeter un déchet. Ces quelques consignes de tri vous aideront à savoir quels produits sont recyclables, ou non.
C'est le « Leap Day », ce 29 février 2024. En français, on parle de « jour intercalaire ». En cause : l'année bissextile.
Vilhem Bjerknes est le père des équations primitives, qui modélisent l'évolution de l'atmosphère et ont fondé les prédictions météorologiques et climatologiques.
J’ai trouvé cet intéressant graphique dans un récent article de Laura Laker sur Bloomberg :
La Figure 1 montre que depuis les années 2000, le nombre de déplacements quotidiens à vélo à Londres a été multipliée par 4. D’environ 300.000 déplacements en 2000, il y a désormais entre 1.1 et 1.3 million de déplacements quotidiens à vélo selon les années.
Sur la même période, les déplacements quotidiens en voiture individuelle se sont lentement érodés, passant de 10.9 millions de déplacements à 9.2 millions de déplacements.
Bien sûr, il ne s’agit de données que pour une ville. Ces données illustrent cependant bien la tendance de fond de transformation des modes de transport urbains.
L’Allemagne se positionne à l’avant-garde de la transition écologique dans le secteur de l’électromobilité, grâce à l’élaboration de méthodes révolutionnaires pour le recyclage des batteries de voitures électriques.
Un consortium de chercheurs allemands est en train de développer deux innovations qui pourraient révolutionner le secteur des voitures électriques. Ces dernières visent à récupérer et à recycler les cellules LFP (lithium-fer-phosphate), des batteries qui sont exemptes de cobalt, ouvrant ainsi la voie à une production de véhicules électriques encore plus écologiques.
Les chercheurs testent actuellement deux solutions pour séparer les composants des batteries LFP. La première méthode se concentre sur l’isolation des composants chimiques, ce qui permettrait de les réutiliser comme matières premières dans la fabrication de nouvelles batteries. La seconde approche vise à récupérer et à transformer intégralement ces matériaux afin d’en faire de nouvelles matières premières.
Ces méthodes de recyclage ne se limitent pas à l’aspect écologique ; elles abordent également la question de la dépendance aux matières premières critiques telles que le lithium. En facilitant le recyclage, ces procédés visent à réduire l’impact environnemental et à prévenir une éventuelle pénurie de lithium, ce qui pourrait rendre les véhicules électriques plus abordables. « Cette solution possède de nombreux avantages… Elle permet de réduire la demande en matières premières, et notamment en lithium, alors que l’on sait que son extraction se fait dans des conditions nocives pour l’environnement, » souligne un des chercheurs allemands.
EAS Batteries dirige le projet DiLiRec, avec la participation de neuf institutions et entreprises allemandes. Bien qu’il soit encore en phase de test, le potentiel transformateur du projet est indéniable. En parallèle, d’autres acteurs du secteur comme le constructeur automobile Stellantis et Orano forment des partenariats pour recycler jusqu’à 90 % des matériaux des batteries usagées. Suez et Eramet renforcent ces efforts en construisant une usine de recyclage à Dunkerque. De même, CATL et Mercedes lancent des projets en Europe, montrant un engagement croissant pour le recyclage des batteries.
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Le projet pharaonique de l'Arabie saoudite est aussi controversé qu'attendu. Voici tout ce qu'il faut savoir à son sujet.