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Bloctel, une machine enrayée

1 février 2021 à 10:59

Next INpact s’est fait communiquer le rapport annuel de la délégation Opposetel qui gère le service Bloctel. Un rapport largement caviardé, au nom du secret des affaires, mais qui donne quelques éléments sur le fonctionnement de ce service aux résultats décevants, pour le consommateur, comme pour la société qui le gère.

Les journalistes qui travaillent pour Next INpact ont trois caractéristiques. Ils n’aiment pas être dérangés pour rien. Ils aiment savoir ce qui est fait de leurs données. Ils pourraient remplir les yeux fermés le formulaire de saisine de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada).

Mi-octobre, suite à un énième appel téléphonique non désiré sur un numéro inscrit depuis quatre ans sur Bloctel, nous avons demandé à la SAS Opposetel son dernier rapport d’activité. En l’absence de réponse au bout d’un mois, nous avons saisi la Cada. Et, le 20 janvier, suite à cette saisine, Opposetel nous a renvoyé son rapport annuel de la délégation 2019.

Un rapport, hélas, largement caviardé. Opposetel a en effet occulté tout ce qui était considéré comme relevant du secret des affaires. C’est-à-dire les deux tiers du document. De quoi transformer un rapport technocratique en œuvre de Pierre Soulages. Dans son avis qu’elle a rendu le 1er février (document en pièce jointe), la Cada indique n'avoir « pas pu apprécier la pertinence des occultations effectuées faute de disposer du document original. »

Bloctel

Il faut dire que pour Opposetel, la période est sensible : le marché public pour renouveler la concession de l’exploitation de la gestion d’une liste d’opposition au démarchage téléphonique est en cours .

Le solde d’exploitation de la concession significativement déficitaire

Le rapport montre que sur l’année 2019, « d’un point de vue financier les recettes ont continué sur une légère tendance baissière - sans corrélation avec une évolution notable des pratiques des entreprises en matière de démarchage téléphonique ». Avec 4,79 millions d’euros de chiffres d’affaires, l’exercice 2019 accusait un déficit de 118 740 d’euros (contre 1,6 million en 2018) et un résultat d’exploitation déficitaire à 1,8 million d’euros.

Début 2020, Opposetel laissait présager que l’exercice serait positif, les gros investissements étant terminés, « les charges d’exploitation en forte baisse et les charges exceptionnelles inexistantes. » Même si au 30 juin 2021, à la fin des cinq ans de délégation, « il est à craindre que le solde d’exploitation demeure significativement déficitaire ».

Le chapitre consacré aux « Perspectives d’évolution de l’activité » est quasi-intégralement caviardé. Tout juste apprend-on que « Si l’on se réfère à l’évolution sur les deux dernières années, l’activité devrait être baissière en 2020 ».

Fin 2019, 576 entreprises étaient adhérentes à Bloctel (-12 % en un an). Au total, il y avait 841 abonnements, dont 99 intensifs et 57 illimités. Mais Bloctel avait du mal à recruter de nouveaux clients. Le rapport prévoyait que l’activité serait en baisse en 2020. Vu la faiblesse des sanctions longtemps prononcées par la DGCCRF, il pouvait être financièrement intéressant de ne pas payer l’abonnement à Bloctel.

Côté consommateurs, 639 000 se sont inscrits en 2019 (ce qui porte le total à 4,6 millions depuis 2016). En cumul au 31 décembre 2019, depuis la création de Bloctel, plus de 560 000 fichiers conformes d'opérateurs ont été traités (dont près de 297 000 pour la seule année 2019), totalisant 279 milliards de numéros de téléphone criblés et passés à la moulinette Bloctel et 10,5 millions de numéros de téléphone repoussés par Bloctel (soit autant de numéros qui n'ont pas été dérangés par un opérateur).

Bloctel

Des réclamations portées sur l’isolation à 1 €

Le rapport donne des éléments sur les réclamations déposées par les consommateurs. « La majorité des appels de démarchage sont toujours effectués vers des personnes retraitées qui subissent des dérangements entre 11 h et 15 h et le soir à partir de 18 h.

« Les principaux secteurs incriminés sont toujours les mêmes qu’en 2017 et qu’en 2018 : l’énergie, le bâtiment, les mutuelles, la voyance…, avec toujours le programme à 1€ pour l’isolation de la maison qui représente 90 % voire 95 % des appels » indique le rapport. « Nous notons encore un certain nombre d’appels relatifs aux automates d’appels et "ping call" qui perturbent les consommateurs inscrits chez Bloctel, mais la tendance est toujours en baisse. Il est à noter que lorsque des consommateurs nous contactent, nous en profitons pour expliquer le fonctionnement de Bloctel et le dépôt de réclamation. »

En temps normal, Bloctel reçoit aussi une cinquantaine d’appels téléphoniques par jour, 90 % provenant de consommateurs. Leur nombre a quadruplé au moment des réinscriptions. Sur les 37 763 appels reçus, 6 701 étaient des réclamations de consommateur. Bloctel a également reçu 161 appels qui ne le concernaient pas. Le rapport ne précise pas combien venaient d’entreprise qui lui proposaient de l’isolation à 1 €.

bloctel

Le service Bloctel étant limité à trois ans, il faut recontacter le consommateur au bout de cette période pour lui demander s’il souhaite se réinscrire. Pour les inscrits par mails, 3,175 millions mails de premières relances ont été envoyés. Après deux autres courriels de relance, 2,13 millions d’inscriptions avaient été renouvelées. Mais il faut aussi relancer ceux qui se sont inscrits par courrier. Une cible « très sénior » reconnaît Opposetel. En 2019, 58 160 lettres de demande de réinscription ont été envoyées (et 24 000 relances).

Pour renforcer Bloctel, sanctionner plus

Le rapport mentionne également des études OpinionWay auprès des consommateurs inscrits et des entreprises. Des études qui ne nous ont pas été communiquées, mais dont le rapport indique les principaux résultats. « Les champs d’intervention de Bloctel sont toujours surestimés par les adhérents, impactant à la baisse la perception du volume d’appels reçus et la satisfaction à l’égard du service qui demeurent insuffisantes en 2019. »

Il y a toujours une insatisfaction « concernant le suivi des réclamations et la qualité des réponses apportées via le service consommateur. Des éléments sur lesquels Bloctel n’a pas la capacité de réponses attendue par les adhérents. »

Pour les entreprises, la connaissance du fonctionnement de Bloctel reste perfectible. Seules trois sur cinq connaissent la procédure exacte de purge des fichiers et beaucoup donnent de mauvaises réponses quant aux clients pouvant être recontactés.

Les préconisations d’Opinionway : donner au public des preuves qu’il y a des sanctions, augmenter le nombre de contrôles et de sanctions et améliorer le fonctionnement du service en assurant un meilleur suivi des réclamations et un meilleur retour d’informations aux adhérents.

Ce sentiment de défaillance de Bloctel devrait trouver des réponses avec la loi Naegelen, adoptée l’an dernier et qui vise à durcir les sanctions et responsabiliser les opérateurs. Les appels pour l’isolation à 1 € ont été interdits. De quoi renforcer l’attractivité du service pour les entreprises.

La police en dit plus sur la surveillance des manifestants et des boucles Telegram

11 février 2021 à 11:09

Le service central du renseignement territorial et du renseignement de la préfecture de police ont été auditionnés à huis clos par la commission d’enquête sur la gestion des manifestations. Tout juste publié, le compte rendu en dit plus sur les moyens qu'utilise la police pour surveiller les boucles Telegram et identifier les manifestants.

Le 21 octobre, les députés auditionnaient Lucile Rolland, cheffe du service central du renseignement territorial et Françoise Bilancini, directrice du renseignement de la préfecture de police. Cette audition n’avait pas été diffusée, mais le compte-rendu, soumis pour relecture aux intervenantes, contient plusieurs enseignements intéressants.

Le renseignement de la préfecture de police, qui comprend 800 fonctionnaires, a suivi en 2019 quelque 7 000 manifestations sur la petite couronne : « elles ont toutes fait l’objet de plusieurs notes et signalements ».

Le service central du renseignement territorial est plus important (3 100 fonctionnaires) car compétent sur tout le reste du territoire. Avant chaque manifestation (31 750 en 2019), ils anticipent l’affluence et l’ambiance, afin de prévenir les risques de heurts.

Françoise Bilancini indique que son service est « en relation avec les représentants des syndicats pour discuter, de façon ouverte, de la partie qui nous concerne. Nous ne discutons pas uniquement des manifestations, mais aussi de la crise sanitaire ou encore du mouvement des Gilets jaunes. Nos relations ne sont pas mauvaises, même si certains syndicalistes, notamment les anciens, ont toujours une appréhension au contact de ce qu’ils appellent encore "les renseignements généraux" ».

Anticiper, évaluer mais également identifier

Comme le reconnaît Lucile Rolland, « si nous identifions des individus en train de commettre des infractions, nous intervenons aussitôt. Par ailleurs, après la manifestation, si des infractions ont pu être captées par des caméras ou autres systèmes vidéo, nous procédons à une reconnaissance des individus, de manière à aider nos collègues chargés du volet judiciaire. » Puis, plus loin, « nos collègues de la sécurité publique, de la gendarmerie ou de la police judiciaire pourront nous demander d’identifier à partir d’une vidéo un individu en train de casser une vitrine. »

Mais si le renseignement peut retrouver un casseur, parfois après un long travail, ils ne recherchent jamais les fonctionnaires qui auraient commis une infraction, s’interdisant de travailler sur leurs collègues. Pour Lucile Rolland, « notre travail ne consiste pas à surveiller les policiers ou les gendarmes, mais les manifestants violents », même s’ils peuvent faire un rapport s’ils sont témoins d’une « faute détachable du service ».

Ce travail d’identification permet de mieux comprendre le rôle de PASP et de GIPASP, les deux fichiers de renseignement qui ont été musclés au mois de décembre.

Composés chacun de 60 000 fiches, ils permettent de renseigner des éléments sur toute personne susceptible de porter atteinte à la sécurité publique. Les décrets passés en décembre ont permis d’inscrire des éléments sur la santé des personnes, mais également sur leurs opinions. Par ailleurs, il y a des velléités pour renforcer les capacités en matière de reconnaissance faciale de ces fichiers qui comprennent des photos.

Des moyens « pour ne pas être écartés des messageries de type Telegram »

Une autre modification importante des fichiers PASP et GIPASP en décembre a été la possibilité de recueillir les identifiants utilisés par les personnes (pseudonymes, sites ou réseaux concernés, autres identifiants techniques), à l'exclusion des mots de passe.

La députée socialiste George Pau-Langevin interroge les deux cheffes du renseignement : « Quelles méthodes vos directions utilisent-elles pour obtenir des informations ? Vous ne semblez pas pratiquer l’infiltration ; pour quelle raison avez-vous écarté cette technique ? »

Réponse de la directrice du renseignement de la préfecture de police : « Nous disposons des moyens nécessaires pour ne pas être écartés des messageries de type Telegram. Mais il n’est pas évident de faire entrer une personne extérieure dans une boucle Telegram. Nous sommes donc très prudents. »

Par contre « la DRPP n’est pas en position de demander à un manifestant ses codes. Nous ne sommes jamais au contact des manifestants de manière coercitive. »

Même son de cloche pour le renseignement territorial : « Concernant les messageries cryptées, comme le compte rendu de cette audition sera publié, je préfère ne pas donner trop de détails. Je dirai simplement que tous les moyens qui nous sont attribués par la loi sont mis en œuvre. En outre, les contacts que nous avons, d’une part avec les organisateurs et, d’autre part, avec les loueurs de bus, la SNCF ou encore les municipalités nous permettent d’avoir un aperçu sur l’ambiance générale et d’anticiper. »

Pour rappel, les deux services en question sont habilités à faire des interceptions de correspondance émises par la voie des communications électroniques pour prévenir les violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique.

Les auditions des deux cheffes du renseignement territorial montrent que les Gilets jaunes ont été un moment clé pour les forces de l’ordre. Un constat partagé par de nombreuses personnes auditionnées par la mission.

Pour Françoise Bilancini, « la parole, les gestes et les actes ont été totalement libérés. » Si les fichiers PASP et GIPASP ont gonflé le nombre de fiches de 50 % en deux ans, c’est aussi à cause de cette crise. De nombreuses personnes, auparavant inconnues des services, ont été intégrées. Et avec la crise sociale qui vient, le mouvement devrait se poursuivre.

Comme l’indique Lucile Rolland, « la question que nous nous posons n’est pas de savoir où la contestation va exploser – nous connaissons les endroits –, mais qui seront les prochains Gilets jaunes. Avec la "tempête économique", pour reprendre les mots de l’ancien Premier ministre, qui arrive, le désespoir et la colère seront les ferments, une fois encore, du prochain mouvement social. »

Comment la loi 4D va réformer la procédure de sanction de la CNIL

26 février 2021 à 14:02

Le projet de loi 4D concerne surtout les collectivités locales. Mais, surprise, dans l’avant projet de loi envoyé au Conseil d’État, publié par Contexte et que s’est également procuré Next INpact, l’article 41 prévoit de « simplifier les procédures de mise en demeure et de sanction » de la CNIL.

Sanctionner plus vite et moins fort pour sanctionner plus. Voici l’état d’esprit de la réforme envisagée par le projet de loi 4D (Différenciation, Décentralisation, Déconcentration et Diverses mesures de simplification).

Le gouvernement justifie la création de procédures simplifiées par le changement de paradigme qu’a entraîné le RGPD. Nous sommes en effet passés d’un système de formalités préalables à une logique de conformité, dans laquelle les acteurs sont responsables sous le contrôle et avec l’accompagnement de la CNIL.

Problème, les procédures de traitement des plaintes sont désormais inadaptées, ne permettant d’adopter annuellement qu’une cinquantaine de mises en demeure et une dizaine de sanctions.

Rappels et sanctions plus directs

Le gouvernement veut donc simplifier les procédures et moderniser les outils dont dispose la CNIL, pour qu’elle puisse traiter plus de plaintes. La présidente de la Commission pourrait prononcer directement des « rappels aux obligations » pour les faits les moins graves. La procédure de mise en demeure serait elle aussi simplifiée.

Un autre président disposera lui aussi de pouvoir propres, celui de la formation restreinte composée de cinq membres. Sans avoir à convoquer toute sa formation, il disposera d’un pouvoir propre d’injonction et d’astreinte (limitée à 100 euros par jour) et pourra constater un non-lieu ou prononcer des amendes ou des astreintes d’un montant maximal de 20 000 euros ou 100 euros par jour dans des délais plus resserrés qu’aujourd’hui.

Mais cette procédure rapide ne concernera que les affaires de moindre gravité et qui ne présentent pas de difficulté particulière (jurisprudence établie, faits et questions de droit simple).

Disposition pour le très haut débit, calendrier incertain

L’article 42 va accélérer la mise en place des bases adresses locales utiles pour le déploiement du très haut débit. Les communes devront garantir l'accès aux informations sur les voies et adresses. Un décret viendra le préciser.

Ces articles doivent encore passer plusieurs étapes : outre le Conseil d’État, il n’est pas sûr que le projet de loi 4D soit adopté par le Parlement. En effet, le gouvernement n’est pas certain de trouver toutes les dates nécessaires pour une étude complète du texte au Sénat et à l’Assemblée avant la présidentielle 2022.

D’autant que les textes sur les collectivités locales, très techniques, passionnent bien plus les élus que les citoyens.

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

22 mars 2024 à 13:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

2 avril 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

1 mars 2024 à 09:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

8 mars 2024 à 10:50

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

21 février 2024 à 10:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible pour l’Europe depuis le site du fabricant. Le décalage de disponibilité entre la Chine et le reste du monde correspond au final au passage du nouvel an Chinois.
Le MiniPC en version Barebone y est proposé à 529.99$ / 513.10€ avec le code K8-0-PO.

La version 32 Go  / 1 To et à 689.99$ / 668€ avec le code K8-1T-PO

Ces tarifs prennent en compte les taxes et la livraison. Le paiement s’effectue via Paypal.


Billet original du 7/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. Aujourd’hui le NucBox K6 Barebone se négocie à 545.78€ avec un coupon de réduction de 138.76€ (-150$) récupérable sur la fiche produit. Ce qui le ramène à 407€ environ. Les autres versions bénéficient de réductions du même genre. Le modèle K8 n’est pas disponible pour le moment sur le site officiel de la marque gérant l’exportation TTC, il semble réservé au marché Chinois qui… est en pause du fait du nouvel an local.

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens !

9 février 2024 à 11:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ce n’est pas le rôle de Minimachines de parler de cela mais le problème est tel que j’ai décidé de vous faire un petit rappel à ce sujet. Deux sociétés françaises, Viamedis et Almerys, gèrent pour les mutuelles et les complémentaires de santé toute la partie mécanique du transfert des données. C’est elles qui font le lien entre la prestation de santé et vos mutuelles. Elles stockent donc des informations sensibles et c’est elles qui ont été piratées.

Cela veut dire que ces sociétés ont laissé échappé dans la « nature » des données concernant 33 millions de personnes en France. Et dans le lot, il y a beaucoup, énormément, de personnes âgées. Et c’est assez logique puisque si on fait la part de ces 33 millions par rapport à la population française, le nombre d’assurés ayant un numéro de sécu est plus élevé chez les personnes majeures. Les mineurs étant en général rattachés à un de leurs parents. La CNIL fait le détail des éléments en fuite et on retrouve donc tout l’état civil (nom et prénom…) de l’assuré, sa date de naissance, son numéro de sécu, le nom de son assureur santé et l’ensemble des éléments du contrat chez cet assureur. 

Normalement, vous avez du recevoir un courriel de votre mutuelle expliquant le détail de cette fuite de données, ce qui ne veut pas forcément dire que vos données sont dans la nature mais il serait plus sage de faire comme si. Il est plus que probable que les éléments ci-dessus soient disponibles dans une énorme base de données un jour où l’autre sur le web. Qu’un des pirates qui a mis la main dessus la vende et qu’elle soit achetée par un margoulin ayant décidé d’en faire son beurre.

Et c’est là que ça commence à devenir embêtant. Parce que si vous qui me lisez avez, j’en suis sûr, une petite idée de ce que cela pourrait donner en terme de tentative de piratage, certains de nos aînés n’en ont aucune idée. Et pourtant il est très facile de les cibler avec le N° de sécurité sociale qui donne leur année de naissance. On peut imaginer facilement deux scénarios d’arnaque à partir de ces données.

 

Au téléphone : un appel d’un robot qui va composer les numéros des assurés sociaux à partir d’un croisement avec une autre base de données déjà disponible en ligne pour récupérer le numéro de téléphone à partir du nom. Puis, un message automatique demandant de rester en attente pour une communication importante de votre mutuelle ou de la sécurité sociale. Au bout du fil, si la personne décroche ou si elle pianote un chiffre à l’invite de la voix enregistrée, un opérateur pourra prendre le relais. Celui-ci disposera d’éléments forts comme le nom de la mutuelle employée, d’un numéro de sécurité sociale et même du détail de votre contrat avec le prestataire. De quoi pousser la personne appelée à communiquer un N° de CB au téléphone, par exemple.

Par email : un message semi générique du même type avec un recoupement d’emails issus d’une autre base de données et votre état civil pour générer un message avec le logo de votre prestataire en en-tête, un objet précisant le nom de votre assureur et dans le corps du texte vos noms et prénoms avec, en prime, votre numéro de sécurité sociale. Dans le corps du mail, un lien vers un site permettant de régler un « problème » poussera le destinataire à entrer d’autres données comme un N° de Carte Bleue complet par exemple.

Dans les deux cas, les informations récupérées par cette fuite de données serviront à crédibiliser cette approche semi générique. Et  cela sera sans doute diablement efficace. Alors je sais que vous, chers lecteurs, serez à priori détecter le vrai du faux, encore que cela puisse être très bien fait. Mais imaginez pour des personnes un peu âgées qui vont considérer que la possession du numéro de sécu est l »assurance que l’interlocuteur est légitime. C’est difficile de se dire qu’une personne au téléphone qui connait votre nom, votre prénom, votre mutuelle, votre numéro de sécu et même le contrat que vous avez souscrit puisse être un voleur en puissance qui opère depuis un centre d’appel pour vous soutirer votre retraite.

La meilleure chose à faire est donc de passer vous même un petit coup de fil ou de rendre une petite visite à vos anciens. De leur expliquer rapidement le problème et de leur dire que personne ne leur demandera d’argent immédiatement pour régler un souci de mutuelle ou de sécurité sociale. Que dans tous les cas le mieux est de transférer l’email ou de raccrocher pour vous appeler et vérifier avec vous que la situation est normale. Prendre le reflexe de ne pas réagir dans l’instant mais de temporiser en rappelant ultérieurement. De dialoguer avec vous. Et cela reste un bon conseil pour tout : les appels d’une pseudo banque, d’une soit disant agence d’étude de l’habitat, d’un opérateur internet… La prise de décision immédiate, le clic sur une page qu’on ne connait pas ou le simple accord verbal au téléphone, n’est jamais une bonne idée.

Piratage de numéro de sécu, parlez à vos anciens ! © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 359€

6 mars 2024 à 20:33

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Le Minisforum UM773  est à nouveau disponible à 359.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 359€ © MiniMachines.net. 2024.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake

12 février 2024 à 10:16

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Présenté comme un PC industriel pour l’affichage numérique, le Acer Chromebox Mini a tout le potentiel pour se positionner comme une machine d’accès publique à internet ou comme un PC éducatif.

 

Disponible au second trimestre de cette année, le Acer Chromebox Mini emploiera des processeurs Intel Jasper Lake aux performances basiques mais suffisantes pour l’exploitation demandée. Il ne s’agit clairement pas ici de remplacer un PC classique mais plutôt de piloter les trois sorties vidéo UltraHD de l’engin. Les puces permettront en outre tous les usages de surf, de travail sur la suite Google et de multimédia plus classique d’une machine sous ChromeOS.

Avec de 4 à 16 Go de mémoire vive au maximum et un stockage de 32 à 64 Go en eMMC et jusqu’à 128 Go en SSD, ces petites machines auront le gros avantage de fonctionner de manière totalement passive. Ce qui en feront des engins parfaits pour des usages variés. Outre l’affichage numérique de vidéos ou de données, on peut imaginer ce type d’engin robuste et inaudible coincé derrière un écran pour le transformer en borne d’accès numérique. Les utilisateurs pouvant surfer à loisir en ligne dans un lieu public. Les outils de gestion liés à ce système permettant de limiter les possibilités de navigation assez facilement.

Le Acer Chromebox Mini mesure 16.1 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3.4 cm d’épaisseur. La partie supérieure est largement aérée pour laisser l’air chaud s’évacuer par convection. La partie avant présente 3 USB 3.2 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

Le panneau arrière liste encore deux USB 3.2 Gan1 Type-A, un USB Type-C avec DisplayPort, deux HDMI 1.4b, un Ethernet Gigabit et un Antivol type Kensington Lock.

Pas d’information de tarif ou de disponibilité plus précise pour le moment.

Acer Chromebox Mini : une solution fanless sous Intel Jasper Lake © MiniMachines.net. 2024.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ?

12 février 2024 à 12:12

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On me demandait il y a peu quel était l’intérêt des téléviseurs de ce type. Un écran transparent dans son salon ? Et il me semble que c’est avec cette question qu’on peut le mieux répondre à la question : pourquoi Lenovo s’intéresserait à développer un portable avec ce type d’affichage ?

Un téléviseur transparent signé LG

Au CES 2024 en janvier dernier, plusieurs marques présentaient des téléviseurs avec des écrans transparents. En général, il s’agit d’engins hors de prix, avec une très belle dalle classique mais pouvant laisser passer la lumière située derrière. L’idée de ces appareils étant de ne pas « boucher » votre intérieur en permanence. C’est en gros une technologie réservée aux gens ayant des maisons assez grandes pour se poser la question de l’endroit le plus intéressant pour un téléviseur : « Sur le mur ou au milieu du salon ? ». Si vous n’avez pas ce genre de préoccupation, l’accrochage au mur semble être la meilleure solution. Si vous avez une baie vitrée à la place d’un mur, il existe la solution de l’écran de vidéo projection motorisé comme alternative. Et si vraiment vous ne voulez pas encombrer votre intérieur d’un rectangle sombre, il existe d’autres possibilités comme un vidéo projecteur à focale courte ou, si vous êtes suffisamment riche, la création d’une pièce dédiée.

Ce type d’écran transparent a donc pour cible une infime minorité d’acheteurs potentiels et on ne comprend donc pas très bien pourquoi les marques s’intéressent à ce type de produits. La raison est simple, tout comme les écrans gigantesques en « 8K » qui sont présentés sur ce type de salon, l’idée n’est pas la vente de ces produits mais l’effet rebond escompté par la marque sur ses autres matériels. 

Les salons de ce type coûtent très cher aux marques, le prix au M², le cout du stand, le personnel sur place et l’immobilisation de nombreux produits, tout cela cumulé abouti à des budgets colossaux. Paradoxalement, il est très difficile d’attirer journalistes et visiteurs sur un stand qui présente des téléviseurs les uns  à côté des autres. L’impression d’être au rayon télé d’un magasin d’électro ménager est rapidement assez présente quand on s’y balade.

Sauf si… Sauf si on tombe face à face avec un écran géant de 100 ou 115″ en UltraHD, un autre affichage aux bordures ultrafines ou encore un écran transparent. Je me souviens par exemple de ma première rencontre avec un écran UltraHD, un modèle 75″ à l’époque, et de la claque mise par la qualité de l’image alors proposée. Idem avec mon premier écran OLED. A ce moment là, les affichages de ce type étaient absolument inabordables mais l’objectif des marques était le même : attirer les visiteurs et faire rayonner la marque.

Lol. 

Au CES 2024 étaient donc présentés des téléviseurs de ce type. Ils n’avaient pas d’objectif commerciaux. Ils étaient même parfois présentés face à un mur… Ils n’avaient pas d’autre ambition que de jouer avec cette partie bizarre de notre cerveau qui croit en la magie. Tout comme on peut croire en la magie d’un objet ayant appartenu à quelqu’un de connu ou à une relique qui aurait hérité de pouvoirs. Les marques mettent en avant des technologies impressionnantes parce qu’elles savent que l’acheteur moyen va croire en une certaine familiarité technologique entre les gammes. Comme si les ingénieurs et techniciens en charge d’un prototype d’écran transparent avaient quelque chose à voir avec ceux qui construisent les écrans classiques qu’on trouve en promotion en grande surface.

L’écran transparent sert au CES à ce que les journalistes grand public racontent une histoire et mettent en avant les marques pour que les acheteurs potentiels sachent à quel point elles sont compétentes dans leur domaine. Il ne sert par contre pas à grand chose en terme d’usage. On ne voit pas bien en effet quel est l’avantage de cette technologie au quotidien.

Et voilà que Lenovo préparerait un portable avec un écran transparent.

Il ne s’agit encore que de rumeurs et si un prototype existe, il est peut être uniquement là pour valider ou non la pertinence de cette idée. Mais il semble bien que Lenovo présenterait un engin de ce type au MWC 2024. Le site WindowsReport présente des images d’un ultraportable équipé d’une dalle transparente. Ce portable ne serait pas équipé  de manière classique non plus sur sa partie inférieure. Un second écran tactile remplacerait le clavier. Autrement dit, un engin absolument invendable.

Les solutions préférant deux écrans plutôt que la combinaison classique écran plus clavier ont déjà de nombreux soucis : chers, peu autonomes et d’une ergonomie discutable, ils ne sont pas plébiscités par le public. L’ajout d’une dalle transparente pimenterait sans doute encore un peu plus leur tarif.

Mais surtout, on a du mal à voir le moindre intérêt à cette implantation ? Lorsqu’on utilise le portable, l’écran n’est plus transparent, il laisse apparaitre l’image du système. Le seul moment où l’écran est parfaitement transparent, c’est quand le portable est… éteint. Ce moment où il est tout à fait possible d’avoir un portable fermé. Ce qui, au vu de la bordure inférieure des images présentées, proposera un meilleur champ de vision qu’au travers d’un écran transparent.

L’intérêt est donc très limité. Mais à n’en pas douter, si Lenovo présente un engin de ce type lors d’un salon, la couverture presse mondiale que l’objet va provoquer sera finalement assez rentable. Avoir un papier avec le nom de sa marque dans la rubrique High-Tech de la majorité des journaux du monde peut rendre l’investissement dans un prototype de ce genre très pertinent. Si on ajoute à cela un clin d’oeil dans quelques centaines de reportages télé, c’est carrément une bonne affaire.

J’ai du mal à voir qui serait véritablement intéressé par l’usage d’un écran transparent pour un téléviseur aujourd’hui. Mais je suis absolument confus quand à l’utilité même de cette technologie sur un ordinateur portable. Le seul véritable intérêt de cette technologie est liée au cinéma. Cela permet de filmer un acteur au travers de l’interface qu’il utilise et de rendre plus compréhensibles certaines scènes. Hormis cela, je ne vois pas bien quel intérêt aurait un portable de ce type.

Un Lenovo ThinkPad à écran transparent en préparation ? © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft va durcir l’installation de Windows 11 sur les vieux PC

12 février 2024 à 15:04

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

L’arrivée de Windows 10 a été une bouffée d’air frais pour beaucoup d’utilisateurs de vieilles machines. Windows 8 était plus intolérant aux configurations anciennes et notamment celles qui proposaient des écrans de basse définition. Cela rendait l’exploitation de machines type Netbook impossible puisque leurs écrans étaient incompatibles.

Avec Windows 10, Microsoft a levé le pied sur ces restrictions et le système d’exploitation s’est avéré bien plus efficace que son prédécesseur. Il acceptait plus de machines, se comportait beaucoup mieux avec les petits processeurs et acceptait même des configurations avec très peu de mémoire vive. Mais cela pourrait, en partie, changer.

La prochaine mise à jour Windows 11 24H2 prévue pour cette année devrait limiter les processeurs compatibles avec le système indique XDA-developpers. Parmi les éléments requis pour faire tourner le système il faudra impérativement une puce compatible avec la fonction POPCNT. Sans cette compatibilité, Windows 11 refusera purement et simplement de démarrer.

Cette fonction est apparue avec les puces Nehalem d’Intel en 2008, à l’époque de Windows Vista et toutes les puces sorties depuis sont, à priori, compatibles avec cette fonction. Les vieux netbooks sous Intel Atom N450 par exemple et toutes les puces de cette gamme ne sont pas compatibles POPCNT. Il ne sera donc pas possible de les faire passer à la dernière mise à jour de Windows 11.

Source 

Ce n’est pas très grave en réalité. D’abord parce qu’il y a bien mieux que Windows 11 pour tirer parti au mieux de ces engins. Des solutions Linux variées sont disponibles et se comportent plus efficacement avec ces engins avec, en général, peu de mémoire et des performances en calcul dépassées. Ensuite parce qu’on commence à avoir l’habitude des méthodes contournement des limitations diverses et variées proposées par Microsoft. 

On a par exemple vu que le logiciel Rufus permettait d’installer Windows 11 sur des machines qui ne remplissaient pas le cahier des charges de Microsoft en matière de sécurité. Avec la possibilité de contourner les obligations comme la présence d’une puce TPM ou d’un compte Microsoft. Il est donc possible que ce type de logiciel parvienne à faire « sauter » cette limitation liée à POPCNT. Même si cela pourrait, à terme, poser d’autres soucis puisque des pilotes auraient besoin de cette fonction pour fonctionner correctement.

Dans tous les cas, si vous utilisez toujours ce type de machine, je ne vous jette pas la pierre, j’ai toujours des netbooks sous N450 en activité, privilégiez les systèmes Linux. Ils sont efficaces, peu gourmands, s’installent et s’utilisent facilement et rendent de bien meilleurs services au final que Windows sur  ce type d’engin. Haiku OS par exemple.

 

Microsoft va durcir l’installation de Windows 11 sur les vieux PC © MiniMachines.net. 2024.

Consoles partout, Intel Tulpar

13 février 2024 à 11:04

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Tulpar est une marque d’un « fabricant » de PC portable de jeu baptisée Monster Computer, marque qui dispose d’une boutique sur Amazon en France. Mais dont on ne peut pas dire qu’il soit vraiment parmi les constructeurs les plus connus du marché. Même si cela pourrait peut être changer.

Tulpar propose des engins aux forts airs de « déjà vu ». Des portables 15.6″, 16″ et 17.3″ entre 900 et 2200€ équipés de puces Intel Core et de circuits graphiques Nvidia. Il existe une myriade de marques de ce type qui se contentent en général de reprendre des designs existants et de les adapter à leur marque avec étiquettes et fonds d’écran. Tulpar en fait partie et propose ses machines essentiellement sur les marchés Anglais et Allemands. Cela se voit d’ailleurs sur les fiches techniques dont les images contiennent du texte dans cette langue. La marque possède deux sites et fait ce job assez classique de revendre des machines en marque blanche. Elle semble le faire assez bien d’ailleurs.

Mais si Tulpar pouvait se faire connaitre à l’avenir, c’est parce que la marque serait sur le point de proposer une console de jeu PC. Une solution équipée d’une puce Intel qui semble tout droit provenir d’un fabricant Chinois. La solution sera pilotée par un processeur Intel Meteor Lake au même titre que la Onexplayer X1 ou la MSI Claw.

La console Tulpar

Pour parvenir à ce résultat, Tulpar ne s’est pas trop embêté et a simplement repris le design de la Console Emdoor dont je vous parlais en octobre dernier. On reconnait parfaitement ce modèle sous Intel Meteor Lake avec son design très semblable aux autres solutions de ce type mais dont certains éléments trahissent la gémellité. Les gâchettes toutes en longueur, le positionnement des boutons et joysticks, la forme des boutons et des petits haut-parleurs… Je ne serais pas surpris d’ailleurs que les portables de la marque soient aussi des machines de Emdoor qui en propose des dizaines de différentes mais dont le site est maintenu par un stagiaire en petite forme. Il est impossible de se retrouver dessus.

La console Emdoor

Cette solution devrait employer les mêmes puces Intel Core Ultra jusqu’au 155H que ses consœurs avec un écran 8″ IPS en FullHD. La Tulpar proposerait donc de 8 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5x et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe Gen4. Pilotée par un Windows 11, elle proposera l’attirail complet des consoles PC avec double joystick, croix directionnelles, gâchettes et boutons. Au dernières nouvelles, en octobre donc, l’autonomie ne serait pas le point fort de cette console avec 1 heure de jeu seulement en performances maximales. Mais il s’agissait sans doute de prototypes de puces Intel sans aucune optimisation de leur consommation.

Intel Gaming met en avant la marque sur Twitter pour favoriser la présence de ses puces Meteor Lake sur ce marché particulier. Mais il va sans dire que si Tulpar peut se procurer la console PC Emdoor alors n’importe qui avec un chéquier suffisamment garni, peut également passer une commande  de ce type. Et que ce genre de minimachine devrait donc se multiplier à l’avenir chez tout un tas de marques de ce type.

Sources : Handled-EQ via Liliputing

Consoles partout, Intel Tulpar © MiniMachines.net. 2024.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran

14 février 2024 à 10:41

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Avec le Nbook Air, on a la confirmation que le marché des PC Portable Noname est devenu amoureux du principe du double écran. Un choix qui fait débat quand à la praticité, l’ergonomie et l’autonomie du dispositif.

Le NBook Air

Ce NBook Air ressemble trait pour trait au SBox DS15D que l’on découvrait en décembre dernier. On y retrouve un processeur Intel N100, 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et 512 Go de stockage SSD sur un slot M.2 non détaillé. Ni en format, il s’agit probablement d’un NVMe PCIe 4.0 comme pour l’autre modèle mais on ne sait pas quelle taille fait ce stockage. Il est probable qu’il s’agisse d’un M.2 2230 ou 2242.

Le SZBOX DS135D

Ici, il s’agit d’un engin fabriqué par une société tierce, comme souvent sur ce marché, et que SZBOX comme NBook ont repris à leur sauce. En décembre, le premier modèle devait juste sortir au catalogue du fabricant et a été mis en avant pour attirer les regards. Maintenant que sa réelle disponibilité approche, d’autres marques s’en emparent et le proposent. Je n’ai aucune idée du minimum de commandes nécessaires à l’achat de ce produit chez le constructeur mais je doute qu’il soit très élevé. Cela veut dire que plus de marques devraient débarquer avec ce type de design dans les semaines  à venir.

Pour le reste, pas de changement, vous pouvez relire le billet du SZBOX, c’est le même engin. Même connectique avec deux ports USB Type-C, même alimentation via un port jack séparé, même prise jack audio combo 3.5 mm. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0… Petite différence tout de même, la machine est ici proposée à 547€ en 16/512 Go quand le précédent modèle était lancé à 797€ en 16/128 Go… Un changement de tarif important qui reflète surtout une disponibilité réelle à mon avis. 

Je ne sais toujours pas quoi penser de ce type d’engin. L’ergonomie du double écran tactile est mauvaise dans 90% des cas et seuls quelques usages pourraient y trouver avantage. Ici, le NBook Air est proposé sous Windows 111 et l’affichage est constitué de deux écrans de 13.5″ de diagonale en 2255 x 1504 pixels. De quoi afficher aussi bien une double page de documents que des partitions… Avec un clavier Bluetooth, on peut imaginer utiliser l’engin comme un double écran autonome. En mode portrait ou paysage, le dispositif peut avoir du sens pour certains métiers ou des utilisations spécifiques… Si on le combine avec une souris et un vrai clavier. Mais malgré la batterie « 9000 mAh » et « 69.3 Wh », je doute du côté pratique et autonome de l’engin dans la vraie vie.

A découvrir chez Banggood.

Nbook Air : un autre ultraportable 13.5″ double écran © MiniMachines.net. 2024.

Un accessoire de jeu à 49$ pour le Flipper Zero

14 février 2024 à 12:03

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Annoncé en 2020, le Flipper Zero est un petit engin dédié à de multiples usages. Il fait la joie des hackers en herbe et permet de piloter de nombreux outils. En 2023 était ouverte sa boutique d’applications et le petit accessoire devenait alors un véritable phénomène. En 2024 le Flipper Zéro devient également une console de jeu avec ce petit accessoire.

Si le Flipper Zero ne fait pas que des heureux avec des autorités qui ne voient pas l’objet d’un très bon oeil, il ne s’agit que d’un outil comme un autre. Ce que permet le petit gadget, c’est surtout d’offrir des possibilités d’accès plus faciles à des technologies très connues mais rien de ce qui est accessible à ce gadget n’est interdit à un montage autour d’une solution Raspberry Pi, ESP32 ou Arduino.

Pour pacifier ses relations publiques et probablement pour doper son chiffre d’affaire, les développeurs du dispositif mettent en vente un accessoire dédié au jeu à 49$ baptisé « Video Game Module ». L’objectif de cet ajout ? Transformer le dispositif en console de jeu. Même si il ne s’agira pas de jeux classiques.

A l’intérieur de ce Video Game Module, on retrouve un Raspberry Pi RP2040 boosté aux hormones (à 133 MHz)  afin de prendre en charge une sortie vidéo un peu plus grande que l’écran 1.4″ de base de l’appareil. Grâce à un port HDMI intégré à l’extension, il sera désormais possible d’afficher en 640 x 480 pixels à 60 Hz. La solution embarque 264 Ko de SRAM, un bouton de démarrage et un autre de reset. Autre ajout intéressant, un gyroscope sur 6 axes ainsi qu’un accéléromètre pour détecter vos mouvements. Un port USB Type-C permettra également l’utilisation de contrôleurs externes mais aussi d’autres éléments de stockage.

L’objectif officiel est de transformer l’usage de l’engin en lui ajoutant des dimensions de jeu mais je suppose qu’il s’agit également d’étendre les possibilités de la solution de base. Par exemple en le transformant en outil de présentation ou en télécommande manipulable avec des mouvements plutôt que des boutons.

L’ajout permet également d’autres usages et les développeurs en présentent quelques uns, comme un oscilloscope numérique avec un Video Game Module qui peut s’utiliser sans le Flipper Zero, son microcontrôleur peut être piloté de manière totalement autonome comme un Raspberry Pi Pico standard. On pourra tout à fait le transformer en une télécommande type « Air mouse » ou une console de jeu rétro. Un moteur de développement de jeu, le Flipper Zero Game Engine, est disponible pour proposer des titres pour la console. La présence de 11 broches GPIO offrira également la possibilité de piloter ou de réagir à des modules externes. Ce qui devrait donner pas mal d’idées aux hackers en herbe.

Source : Flipper

Un accessoire de jeu à 49$ pour le Flipper Zero © MiniMachines.net. 2024.

Vivid Unit : la carte de développement qui se cache sous un écran

15 février 2024 à 10:44

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Projet original et relativement abordable, le Vivid Unit est lancé par UUGear à 99€. Cette carte de développement est assez classique dans son approche mais est positionnée sous un affichage qui lui sert de base de châssis.

Tactile, de 5.5 pouces de diagonale, avec une définition de 1280 x 720 pixels, le Vivid Unit propose un pilotage de son interface directement avec son écran. Parfait pour de nombreux projets allant de la robotique à des applications domotiques. Parfait également pour alléger la note d’un système classique puisque la multiplication des écrans permet de faire baisser largement leur coût. On reconnait ici un affichage provenant sans doute d’un recyclage d’une solution Android avec les dessins de boutons classiques intégrés à la surface de l’écran. Boutons qui seront fonctionnels et qui pourront être programmés pour effectuer différentes tâches.

D’un point de vue logique, l’objet embarque un SoC ARM Rockchip RK3399. Une solution qui n’est pas des plus jeunes puisqu’il est sorti en 2016 mais  qui propose tout  de même 6 cœurs avec deux Cortex-A72 et quatre Cortex-A53. La partie graphique est confiée à un circuit Mali-T860 et l’ensemble est déjà employé dans de nombreuses solutions Linux. Ce qui lui ouvre des portes intéressantes en terme de développement. La mémoire vive est de 4 Go et le stockage de base de 32 Go en eMMC. Un port M.2 2280 NVMe PCIe est également présent pour ajouter un stockage plus conséquent.

La partie réseau est constituée d’un module Wi-Fi4 et Bluetooth 4.1 un peu dépassé mais un port Ethernet Gigabit est également présent pour assurer un accès rapide à internet ou à un réseau local. Le reste de la connectique comprend un port USB Type-C qui servira d’alimentation et de méthode de mise à jour du système, d’une paire d’USB 3.1 Gen1 Type-A, de deux USB 2.0 sous la forme de broches à connecter directement sur la carte, d’une sortie HDMI, d’un MIPI CSI, d’un jack audio de 3.5 mm et les 40 broches classiques des HAT type Raspberry Pi. De petits connecteurs permettent en outre de déporter des éléments comme le démarrage de la carte ou le réglage  de son volume. Des LEDs témoin d’activité et de mise en marche sont visibles ainsi qu’un petit buzzer pour un son minimaliste. Un support de batterie pour l’horloge embarquée permettra de conserver une solution toujours à l’heure. Enfin, on note les quatre entretoises placées aux extrémités de la carte pour permettre de refermer le dispositif dans un montage solide.

L’ensemble de la Vivid Unit mesure 14.6 cm de long pour 7.82 cm de large et 19 mm d’épaisseur. Son poids est de 175 grammes. 

UUGear annonce un portage de Debian 11 dans une version généraliste mais également dans une solution construite autour de l’émulateur de jeux anciens RetroPie. De là à avoir l’idée de se monter une petite, ou une grosse, borne d’arcade… 

Source : CNX Software

Vivid Unit : la carte de développement qui se cache sous un écran © MiniMachines.net. 2024.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même

15 février 2024 à 11:19

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C’est une des demandes les plus classiques que l’on rencontre dans les commentaires, l’idée de se construire un NAS Raspberry Pi est séduisante. Même si je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure solution pour conserver des données importantes, le risque d’une panne avec ces solutions est plus grande qu’avec des machines industrielles, c’est tout de même un projet sympathique. 

Le maker 3D Printz propose ainsi sa vision du NAS Raspberry Pi avec ce projet que vous pourrez reproduire vous même que vous ayez une carte de 3eme, 4eme ou 5eme génération. L’objet permettra de piloter jusqu’à 10 To de stockage. Le projet nécessite l’achat de composants externes assez classiques allant de l’extension de connectique à la ventilation de l’ensemble jusqu’à un petit écran OLED permettant de suivre l’état de l’objet.

Connecté en I2C, le petit écran affichera des informations importantes comme l’adresse IP du Raspberry Pi NAS,  la charge du SoC ou la température relevée dans le châssis mais aussi le détail de la mémoire et du stockage. Le petit ventilateur 6×6 cm permettra quant à lui de rafraichir le tout en évacuant la chaleur du châssis.

La partie impression a été simplifiée au maximum puisque le boitier peut s’imprimer en PLA et ne nécessite pas de préparation particulière. L’impression n’a pas besoin de support et peut être obtenue avec une imprimante classique.

La partie stockage en elle même est confiée à des disques mécaniques en USB 3.0. Ici il s’agit de solutions Seagate portable de 2 To. Les deux permettant de pousser le stockage à 4 To facilement. Il est possible de choisir d’autres solutions de stockage en USB en modifiant le châssis ou en l’adaptant pour vos besoins. On peut également imaginer l’emploi d’une solution PCIe vers M.2 pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires.

Un guide de montage détaillé est présent sur la page Printables du projet. Des liens vers des vidéos présentant la partie logicielle du projet sont également présents. 3D Printz propose d’employer OpenMediaVault et Immich pour la partie logicielle. Un guide d’installation de l’écran est également disponible.

Le projet est sympathique et suivre les éléments présentés permet d’obtenir un objet fini exploitable mais vous pouvez le déployer dans d’autres formats assez facilement si vous ne voulez pas passer par la case impression 3D.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même © MiniMachines.net. 2024.

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