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Acer Aspire 14 AI, oubliez l’IA et concentrez vous sur le reste

16 mai 2025 à 06:06

J’aime bien Acer. J’aime surtout ce qu’est devenu Acer au fil des années. Parti de pas grand-chose en tant que marque du temps des eMachines. C’est devenu un fabricant respectable, innovant, impliqué dans le marché et proposant une gamme de PC réellement pertinents. Cet Acer Aspire 14 Ai semble tout à fait intéressant d’un point de vue technique, avec un équipement sobre et un prix correct. Mais c’est également un bon exemple de la déconnexion actuelle du marché des ordinateurs portables d’avec leur public.

 

799€, c’est le prix de ce 14 pouces très compétent. Construit avec une puce Intel Lunar Lake, ici un Intel Core Ultra 5 226V qui a la double particularité d’être gravé par TSMC en 3 nanomètres et d’embarquer la mémoire vive du système en son sein. 16 Go de LPDDR5x-8533 double canal qu’on ne pourra donc pas faire évoluer. Le stockage est, quant à lui, confié à un SSD beaucoup plus classique. Un M.2 2280 NVMe PCIE 4.0 en 512 Go. Cet ensemble apportera un très bon niveau de performances mobiles croisé avec une consommation très maitrisée pour assurer une bonne autonomie.

Tout ce petit orchestre travaillera à afficher des données sur un très bon écran OLED en 1920 x 1200 pixels de 14 pouces de diagonale. Une dalle fonctionnant à 60 Hz avec une luminosité de 400 nits en 16:10 adaptée à ce type de machine mobile. La partie graphique Intel ARC du processeur pourra gérer efficacement cet affichage et profiter de fonctions avancées comme une colorimétrie calibrée à 100% de la gamme DCI-P3, profiter d’un True Black 500 pour des noirs profonds et d’un temps de réponse de 1 ms.

 

Le reste de la machine est très pertinent également avec un châssis de 31.89 cm de large pour 22.51 cm de profondeur et d’une épaisseur variant de 1.5 à 2.5 cm suivant son profil pour un poids de 1.4 Kg. Le clavier choisi est un chiclets rétro éclairé qui sera bien entendu proposé en AZERTY en France.  Il apparait au-dessus d’un large pavé tactile et semble comme enfoncé dans l’épaisseur châssis. Au-dessus de la charnière qui s’ouvre à 180°, un écran à bordures fines, une webcam FullHD avec infrarouge pour la prise en charge de la reconnaissance faciale, une paire d’enceintes et un micro.

Sur la gauche du châssis, une connectique assez classique des nouveaux appareils nomades, composée d’un double port USB4, d’une sortie vidéo HDMI et d’un USB 3.2 Type-A. Sur la droite, un second USB Type-A identique, un Antivol type Kensington Lock et un jack audio combo 3.5 mm. Le recours à un dock en mode sédentaire sera donc recommandé. La connexion aux réseaux sans fil se fera grâce à un module Intel Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3

L’Acer Aspire 14 Ai proposera une batterie Lithium-Ion 65 Wh avec un chargeur externe USB Type-C en 65W. Son autonomie annoncée peut aller jusqu’à 22 heures, ce qui sera, hors d’un laboratoire, plus proche des 12-14 heures en usage réel. On a donc un engin passe partout classique et efficace avec un bon niveau de capacités techniques, de bonnes compétences de calcul et un prix tout à fait correct. Matériellement, à 799€ à la Fnac, c’est un portable tout à fait classique que la marque pousse en avant comme une solution compétente sur de nombreux postes. Logiciellement, c’est un engin sous Windows 11 très classique.

Le problème n’est donc pas matériel ni logiciel mais bien plutôt dans l’enrobage de l’ensemble. Poussés par la folie qui entoure ce que tout le monde appelle « intelligence artificielle » en ce moment, Acer présente son engin comme le champion de cet usage. Présenté comme un PC Copilot+, avec une compétence de calcul dédiée de 47 TOPS, cette machine serait un véritable assistant virtuel. 

Acer explique que son 14 pouces permettrait de gagner du temps et de renforcer sa productivité en confiant des tâches à l’IA de Microsoft. Copilot+ suffirait à pallier vos pannes d’inspiration, vous aiderait à reformuler vos textes, à organiser votre travail. Avec une promesse idéalisée, celle de ne plus avoir à faire d’efforts. Outre le fait qu’il faut n’avoir jamais essayé Copilot pour y croire, cette idée d’un portable autonome avec IA embarquée est basée sur une annonce précédente de Microsoft, celle d’un LLM plus simple, au nom de code « Phi Silica » qui pourrait tourner vite et bien sûr une « petite » machine avec 16 Go de mémoire et 47 TOPS de NPU au total. 

Le souci de Phi Silica, c’est que tout entrainée qu’elle soit à faire certaines tâches, cette IA est ridiculement petite. Avec 3.3 milliards de paramètres quand les solutions en ligne en agrègent régulièrement jusqu’à 200 milliards, elle ne fera pas face aux usages déjà adoptés par le grand public. L’IA sera donc ici surtout reléguée à des usages secondaires comme du sous-titrage ou de l’amélioration de visioconférence. Microsoft promet que Copilot pourra faire un résumé de texte, même s’il ne le fera sans doute pas aussi bien en local qu’une application d’IA ne pourrait le faire en ligne. Et c’est tout le problème de l’éditeur aujourd’hui. Apporter des services locaux intégrés à Windows est un objectif compréhensible sur ce segment, mais penser qu’une machine mobile pourrait concurrencer des Data Center de plusieurs centaines de millions d’euros parait un peu illusoire. Et comme le public s’est habitué au niveau de qualité de réponse de ces Data Center, il y a peu à parier que celui-ci encaisse une dégradation aussi forte du service.

Micheline va à la bibliothèque pour demander ce qu’il y a dans les livres à Copilot

D’un point de vue plus secondaire, encore qu’il soit peut-être plus important, mais moins dans mon spectre d’analyse, ces annonces me font assez froid dans le dos. Microsoft pousse tous les potards à fond pour vanter son IA et ne pas rater une nouvelle révolution technologique. Et cela passe par ce genre de discours pro Intelligence Artificielle à 1000%. Annoncer qu’avec son IA Copilot on pourra profiter d’un travail réalisé sans effort annonce également un travail qui n’aura bientôt plus aucune « valeur ». Si une machine peut trouver une idée à votre place, rédiger un texte autour de cette idée et l’adapter à son public. Si elle peut résumer un texte, le paraphraser et l’expédier par email avec un minimum d’intervention de votre part, où est l’intérêt de vous faire travailler ? 

Cette mise en avant d’une IA qui viendrait au secours de l’utilisateur pour lui mâcher le travail jusqu’à le rendre facile c’est la négation même de ce travail. C’est la dévalorisation des compétences de chacun, l’annulation des diplômes et même de l’enseignement. Un détail d’autant plus douloureux que cette machine cible d’ores et déjà « les étudiants, les designers et les créateurs de contenus. »

La promesse forte de ces engins sous Copilot c’est d’avoir un assistant productif toujours avec soi. Mais le corollaire de cette assistance, c’est bien la dévaluation rapide de la valeur de vos propres compétences. Si c’est une IA qui mâche votre boulot alors celui-ci pourrait logiquement être confié à n’importe qui avec assez de jugeote pour faire une série de copiés collés. Je ne suis pas foncièrement anti-IA, l’outil peut avoir beaucoup d’intérêt pour certaines tâches et certains défis techniques, scientifiques et médicaux. Mais comme tous les outils de mon quotidien, je préférerais pouvoir le choisir. Et pas le retrouver implanté de force dans mon prochain PC. Or c’est précisément la volonté de Microsoft aujourd’hui. L’éditeur conjugue son futur avec Copilot et tord le bras des constructeurs pour qu’ils en fassent la promo jusqu’à graver une touche avec son logo. Et moi j’ai de plus en plus la sale impression de me retrouver comme une grosse dinde que les géants de la tech veulent gaver de cette bouillie de mots creux autour de cette fameuse intelligence. Et cela absolument contre mon gré.

 

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Acer Aspire 14 AI, oubliez l’IA et concentrez vous sur le reste © MiniMachines.net. 2025

Exclu : Le site de vente Tomtop va fermer ses portes

13 mai 2025 à 10:17

Tomtop c’est un fournisseur de matériel chinois qui gravite dans la même galaxie que des acteurs comme Banggood ou Geekbuying. La marque s’approvisionne localement auprès des différents fabricants disponibles, négocie des prix, stocke et distribue ensuite à travers toute la planète ses produits.

Tomtop a installé au fil des ans de nombreux entrepôts un peu partout sur la planète. Aux USA, en Europe, en Amérique du Sud et ailleurs. Proposant aussi bien du matériel de loisir que des composants électroniques, des produits informatiques, des vêtements, des outils et même des produits de jardinage ou de beauté. Le catalogue s’est étoffé jusqu’à accueillir des milliers de références généralement introuvables ailleurs.

Mais ces dernières années, la concurrence s’est accentuée pour le distributeur. Là où Geekbuying a su trouver des relais avec des opérations spéciales et des lancements exclusifs dans les secteurs informatique, domotique et loisir. Là où Banggood a su développer une branche loisir et bricolage avec beaucoup de choix et de produits souvent intéressants, Tomtop n’a, semble-t-il, pas su trouver sa voie.

L’évolution des places de marché comme AliExpress et Amazon rendant plus facile l’exportation directe des produits sans passer par des intermédiaires comme Tomtop a encore accentué le problème. Si un magasin ne peut pas négocier une exclusivité, dénicher un objet original ou obtenir un tarif réellement plus intéressant, pourquoi continuer à commander à l’autre bout du monde ? AliExpress promet désormais des livraisons rapides. Amazon stocke le produit pour quelques euros de plus sur une palette en France… L’existence d’un site d’exportation de ce type n’a de sens que s’il propose quelque chose de différent ou de véritablement plus intéressant financièrement parlant.

Des prix parfois imbattables

L’autre élément à prendre en compte et qui pourrait avoir un fort impact dans les années qui viennent est le foisonnement du secteur. De plus en plus de marques chinoises ont compris aujourd’hui tous les rouages de la distribution internationale. Cela se voit extrêmement bien sur le secteur informatique, la grande majorité des fabricants proposent dorénavant une vente en direct de leurs produits sur quasiment toute la planète. Des sites traduits dans toutes les langues qui s’appuient sur des plateformes de paiement reconnues et faciles d’emploi. Les canaux de distributions annexes ne vont pas pour autant disparaitre, mais il risque d’y avoir ici aussi une concentration des acteurs.

Cafago n’a jamais caché sa filiation avec Tomtop

Tomtop essuie des pertes et le distributeur est donc sur le point de cesser son activité, d’ici la fin du mois d’après mes sources. La marque emportera dans son sillage le site Cafago.com qui est une sorte de clone basé sur le même stock et qui a tenté depuis sa création en 2016 de proposer une autre image des mêmes produits. j’ai toujours eu de bons rapports avec Tomtop et cette disparition n’est pas forcément une bonne nouvelle. Moins de concurrence sur ce segment pourrait avoir des effets négatifs.

En attendant, deux conseils assez paradoxaux. Ne faites plus de commande chez Tomtop de produits onéreux et/ou hors stock. Mais n’hésitez pas non plus à regarder les promos qu’ils ont en stock. Il est possible que certains d’entre eux qui vous intéressent finissent à un très bon tarif. Les matériels en stock sont en général expédiés le jour même ou le lendemain.

Exclu : Le site de vente Tomtop va fermer ses portes © MiniMachines.net. 2025

[DOSSIER] Retour sur les walking sim de 2023 et 2024

Par :Estyaah
18 mars 2025 à 08:33

Comme vous le savez sans doute, NoFrag ne vibre pas uniquement pour les explosions sanguinolentes et l’éparpillement de viscères au plafond. Il nous arrive parfois de poser les armes et contempler le décor. On vous propose çà et là quelques tests, quand le calendrier le permet et que ça n’encombre pas trop la homepage. Depuis maintenant quelques années, j’avais envie de faire un petit dossier, afin d’approfondir un peu le sujet, mais sans prendre trop d’espace. Voici donc enfin un article sur une sélection de walking sim sortis entre 2023 et aujourd’hui.


Si lire des phrases avec des mots est pour vous un calvaire, voici une vidéo qui présente les jeux traités un peu plus bas dans ce dossier :

Au cas où vous les auriez ratés, voici les walking sim que l’on avait déjà testé, du meilleur au moins bon :

The Invincible, vaguement interactif, mais prenant et contemplatif // Steam // Prix : 30 € // Date de sortie : 06/11/2023
While We Wait Here, une expérience courte, mais tristement belle et réussie // Steam // Prix : 5 € // Date de sortie : 23/10/2024
Red Tape, l’enfer administratif est pavé de mauvaises intentions // Steam // Prix : 6 € // Date de sortie : 14/02/2023
Étéc’est ben beau pis original, mais un poil redondant // Steam // Prix : 24,5 € // Date de sortie : 23/07/2024
Inner Ashes, un voyage émotionnel à la frontière de la mémoire // Steam // Prix : 6 € // Date de sortie : 30/06/2023
Killer Frequency, de bonnes idées, mais une réalisation ratée // Steam // Prix : 25 € // Date de sortie : 01/06/2023

Les walking sim, qui n’ont pas eu droit à leur test dans nos colonnes, mais qui m’ont intéressé ces deux dernières années :

THRESHOLD

Genre : Narration, horreur psychologique

THRESHOLD

Développé en solo par Julien Éveillé, aussi développeur chez Crytek, THRESHOLD est un walking sim aux accents horrifiques proposant une expérience courte, mais intense et dérangeante. La direction artistique, inspirée de graphismes PSone, participe à l’ambiance particulièrement glauque. L’histoire se déroule au sommet d’une montagne, et notre but est de réguler la vitesse d’un train, qui semble infini. Un personnage ambivalent nous guidera pour réaliser cette tâche, et on pourra un peu explorer la zone – relativement restreinte. Il s’agira principalement de se déplacer d’un endroit à un autre pour interagir avec des éléments ou discuter avec notre guide. Il faudra environ une heure pour parvenir au bout de l’expérience, mais on est très encouragé à relancer une run. En effet, on aura envie de découvrir le moindre détail caché par le développeur et tester certains choix. Il faut aussi savoir que la difficulté est liée au pays que l’on sélectionne au début de l’aventure, mais rien n’indique lequel permet d’avoir une expérience plus douce qu’un autre. J’ai beaucoup apprécié le jeu, au point de l’élire meilleur walking sim 2024 lors des NoWards.

THRESHOLD sur NoFrag // Steam // Prix : 10 € // Date de sortie : 19/11/2024

Mouthwashing

Genre : Narration, horreur psychologique

Mouthwashing

Publié par Critical Reflex, le même éditeur que THRESHOLD, Mouthwashing est un peu le blockbuster de la catégorie. Il a été vendu à plus de 300 000 exemplaires en 2024, et sans doute quelques milliers de plus sur les premiers mois de cette année. Je ne l’ai testé qu’en janvier, mais je dois avouer que j’aurais sans doute un peu hésité pour l’élection du meilleur walking sim 2024 si je l’avais essayé avant. Lui aussi propose une direction artistique utilisant un effet PSone et une ambiance plutôt malsaine. Côté scénario, j’ai beaucoup apprécié le fatalisme qui s’installe rapidement dans ce vaisseau en perdition, et une narration qui avance et revient dans le temps de manière très habile. Difficile de trop en parler sans tout dévoiler, mais Mouthwashing est une très belle réussite, que ce soit scénaristiquement, techniquement ou artistiquement. L’histoire se boucle en un peu moins de deux heures trente, mais elle est bien marquante. Je la classe parmi les meilleures expériences vidéoludiques de 2024.

Mouthwashing sur NoFrag // Steam // Prix : 13 € // Date de sortie : 26/09/2024

Return To Grace

Genre : Contemplation, narration, puzzles

Return To Grace

Return To Grace, avec son scénario dystopique plutôt chouette, boxe dans la même catégorie que The Invincible. Certes, on est plutôt en intérieur, mais la réalisation est tout de même excellente visuellement. On incarne une archéologue seule, perdue sur une planète inhospitalière, en quête d’une IA considérée comme un dieu. Le titre est résolument axé sur la narration, avec l’intervention de différentes personnalités de cette IA, prenant la forme d’un smiley sur le HUD de notre combinaison spatiale. On rencontre parfois des puzzles – toujours assez simples –, mais parfaitement intégrés à la diégèse, que ce soit visuellement ou scénaristiquement. Même si cela fait maintenant un bon moment que j’y ai joué, j’en ai gardé un très bon souvenir, et j’aurais bien aimé qu’il dure un peu plus que deux heures et demie.

Return To Grace sur NoFrag // Steam // Prix : 15 € // Date de sortie : 30/05/2023

Deep Beyond

Genre : Narration, puzzles

Deep Beyond

Deep Beyond s’appuie principalement sur ses graphismes un peu atypiques, mêlant cel shading et couleurs minimalistes. Pour autant, c’est plutôt joli. Côté scénario, c’est complètement débile, avec quelques choix illogiques et des révélations qu’on voit venir à 100 Km. Pour autant, l’aventure n’est pas déplaisante, et on pourra même profiter de deux puzzles simples, mais sympathiques. Comptez environ une heure pour terminer l’histoire et vous taper le front une dernière fois. Peut-être un peu cher pour ce que ça propose.

Deep Beyond sur NoFrag // Steam // Prix : 9 € // Date de sortie : 15/05/2024

Cat Detective Albert Wilde

Genre : Humour, narration

Albert Wilde: Quantum P.I.

Clairement à part dans la sélection, Cat Detective Albert Wilde nous met dans la peau d’un chat détective un peu con, qui tente par tous les moyens de prouver qu’il peut résoudre une enquête – et ainsi gagner un peu d’argent. Visuellement, on passe en noir et blanc, avec un gros grain pour salir l’image et reprendre les codes des films noirs des années 40. Il y a donc un narrateur, mais les situations sont délicieusement absurdes. Cela est renforcé par les autres personnages, presque tous des animaux anthropomorphes. Pour poursuivre notre enquête, on peut aller d’un lieu à un autre plus ou moins librement, et ainsi explorer pour trouver des objets nécessaires à la poursuite de l’aventure, ou de nouveaux personnages. Le gameplay est principalement centré sur les dialogues, mais ils sont vraiment très drôles : cela faisait bien longtemps que je n’avais pas rit devant un jeu. Attention par contre, c’est uniquement en anglais, mais j’ai trouvé ça très accessible malgré mon niveau moyen dans la langue de Mr Bean.

Cat Detective Albert Wilde sur NoFrag // Steam // Prix : 12 € // Date de sortie : 24/01/2025

The End of the Sun

Genre : Exploration, narration, puzzles

The End of the Sun

Initialement prévu pour sortir en 2021, The End of the Sun est un walking sim narratif centré sur le folklore polonais. On y incarne une sorte d’enquêteur ayant la possibilité de naviguer à travers le temps et les saisons pour démêler les intrigues. Des histoires de la vie quotidienne côtoient le surnaturel avec une réalisation parfois très bancale, notamment du côté de la modélisation des personnages et de leur animation, mais finalement, on s’en fiche un peu. On accepte ces défauts et on suit ces scénettes avec plaisir. Les paysages, en revanche, sont très réussis, et on prend plaisir à admirer les rayons du soleil à différents moments de la journée sur ce petit coin de la Pologne. Les développeurs ont choisi Unity pour faire tourner leur jeu, et leur travail de ce côté-là mérite le respect. On se balade plus ou moins librement dans un monde ouvert pour interagir avec des feux de camps, actifs à certaines saisons uniquement. Chacun propose quelques puzzles à résoudre, allant d’un simple clic pour révéler le souvenir, à la recherche d’un objet dans la zone, voire la résolution d’une énigme avec des symboles. Ces dernières sont parfois un peu élaborées, mais sans jamais être réellement bloquantes. Le gameplay est donc globalement très bon. J’ai toutefois regretté quelques séquences de backtracking qui n’étaient pas vraiment nécessaires. Heureusement, la vitesse des déplacements est correcte pour un jeu de ce type. Il m’a fallu environ six heures pour le terminer, sans jamais me lasser.

The End of the Sun sur NoFrag // Steam // Prix : 24,5 € // Date de sortie : 29/01/2025

Back Then

Genre : Narration, horreur psychologique

Back Then

Si on s’était bien marrés sur Cat Detective Albert Wilde, dans Back Then, l’ambiance est plutôt à la déprime. En effet, à l’instar d’Inner Ashes, le thème principal du jeu est la maladie d’Alzheimer. Côté technique, on sent malheureusement le manque de moyens, avec des visuels qui font parfois un peu trop amateur, et des textures avec des rendus trop « plastique », typique de l’Unreal Engine. De même, le level design est quelques fois un peu hasardeux, avec de petits manques de cohérences. Les déplacements sont lents et tout à fait justifiés scénaristiquement, mais peut-être aurait-il été pertinent d’éviter de faire des allers-retours pour rien. Heureusement, la narration – pour peu qu’on soit un minimum sensible au sujet –, saisit quand même aux tripes. Cependant, plusieurs passages lorgnent beaucoup trop du côté horrifique pour moi, je n’ai donc pas particulièrement apprécié l’expérience. Si par contre, vous n’êtes pas hermétique au genre, je suppose que cela peut renforcer les émotions déjà bien poussées par les dialogues en voix off, très bien doublés (en anglais).

Back Then sur NoFrag // Steam // Prix : 6 € // Date de sortie : 08/12/2023

REPUNK

Genre : Rogue-lite, Exploration, narration

REPUNK

REPUNK, c’est le rogue-lite des walking sim. Malheureusement, c’est chiant comme la mort. En effet, lâché sur Mars comme un vulgaire Matt Damon, vous avez 48 minutes pour atteindre votre objectif. Mais vous êtes limité en oxygène, et le froid peut vous tuer. Heureusement, vous disposez d’un véhicule roulant qui recharge votre combinaison. Évidemment, il n’y a aucun intérêt à tracer en ligne droite : sur votre minimap, vous voyez toutes sortes de merdouilles, représentant des bâtiments abandonnés ou des structures étranges. Vous y trouverez des audio logs ou des textes, que vous pourrez lire dans votre moyen de transport, et qui révéleront de sombres secrets. Il y a plusieurs fins possibles, mais toutes celles que j’ai pu faire étaient ennuyeuses. Et malheureusement, ce n’est pas particulièrement beau non plus, ce qui aurait pu compenser les longs trajets inintéressants entre les tas de béton extraterrestres. Bref, j’ai pas aimé, et j’aurais préféré un bouquin plutôt que de devoir trouver les pages aléatoirement dans une immense zone vide. À noter que le jeu est entièrement traduit en français, et que comme pour chaque traduction, il dispose de textes exclusifs à la langue, en plus de ceux de base adaptés de l’anglais.

REPUNK sur NoFrag // Steam // Prix : 13 € // Date de sortie : 17/06/2024

Les autres walking sim qui ne sont pas encore sortis, mais dont les démos m’ont bien plu :

Hail to the Rainbow

Genre : Exploration, combat, horreur

Hail to the Rainbow

Mettre Hail to the Rainbow dans un dossier sur les walking sim est sans doute un peu de la triche, car le jeu propose beaucoup plus que ça. Outre des passages d’exploration, il y a aussi un peu de combat, et des séquences de cache-cache à la Alien Isolation. Mais les phases contemplatives semblent tout de même être au centre de cette aventure post-apocalyptique se déroulant en Russie. L’ambiance un peu années 80, emprunte de nostalgie et de tristesse, a l’air formidable, et c’est très beau. J’ai énormément apprécié la démo, malgré une phase de gameplay horrifique que j’ai détesté – ce n’est pas mon genre favori. C’est dire à quel point le reste m’a emporté. Dans tous les cas, à la rédac, on est plusieurs à l’attendre impatiemment.

Hail to the Rainbow sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

The Berlin Apartment

Genre : Narration

The Berlin Apartment

The Berlin Apartment est centré sur une seule chose : un appartement à Berlin (bien vu, l’aveugle !), que l’on va visiter à différentes époques pour découvrir la vie de ses habitants. La direction artistique est très jolie, avec son effet dessiné franchement réussi. Il n’y a pas forcément beaucoup plus de choses à dire, mais la démo est sympa, et laisse présager d’un bon petit walking sim narratif.

The Berlin Apartment sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

Eclipsium

Genre : Narration, horreur psychologique, puzzles

Eclipsium

Eclipsium se démarque par son esthétique très particulière. Même s’il pourrait faire penser à un style PSone, c’est tout de même beaucoup plus fin. Certes, il y a de gros pixels, mais c’est à la fois coloré et inquiétant. Notre main droite prend une place non négligeable sur notre écran et met en valeur les animations parfois étranges lors des interactions. C’est très chouette. La démo nous plonge dans un univers surréaliste horrifique, certainement inspiré de Lovecraft, avec quelques séquences de puzzle. Cela fait un moment qu’on suit le projet, qui nous avait marqué dès son annonce. On commence à être impatients de voir la version finale, mais pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été annoncée.

Eclipsium sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

Despelote

Genre : narration, exploration

Despelote

Despelote est un walking sim développé par un petit studio équatorien depuis de nombreuses années. Sa proposition est pour le moins originale, puisqu’on incarne un enfant, fan de football, qui suit l’équipe nationale pendant une compétition. Même si l’on n’est pas du tout sensible au sujet, l’approche, centrée sur la vie quotidienne des gens « normaux », semble très bien réalisée. J’étais déjà enthousiasmé par les présentations, mais la démo du dernier Steam Néo Fest m’a complètement convaincu. Les graphismes, très particuliers, mêlent une palette de couleurs restreinte sur des textures issues de photographies et un effet « papier » pour les personnages. Ils collent parfaitement à l’ambiance à la fois joyeuse et insouciante de l’enfance, mais avec tout de même une petite pointe de nostalgie. On se balade souvent avec un ballon dans les pieds, et la mécanique fonctionne plutôt pas mal. Le projet est très cool et c’est un petit studio d’un pays pas franchement reconnu pour sa production vidéoludique, donc je suis impatient de pouvoir toucher à la version finale, prévue pour le 1er mai 2025.

Despelote sur NoFrag // Steam // Date de sortie : le 1er mai 2025


Comme ce sont les soldes Steam jusqu’au 20 mars, la plupart des jeux traités ici sont en promo, n’hésitez pas à aller voir si vous hésitiez pour un titre un peu trop cher.

Strix Halo, des puces mobiles haut de gamme chez AMD

7 janvier 2025 à 13:59

AMD continue sur sa lancée. Sa gamme Strix Point était un premier pas dans l’établissement d’une gamme de puces ultraperformantes capables de mener à bien la majorité des tâches demandées à une machine portable. Avec 12 cœurs Zen 5 et jusqu’à 16 cœurs graphiques RDNA 3.5, les Strix Point annonçaient de très larges possibilités.

La nouvelle gamme AMD Ryzen AI MAX Series “Strix Halo” reprend cette idée et la pousse encore plus loin. Avec un objectif clair, proposer un processeur avec assez de muscles pour se passer de circuit graphique supplémentaire. Pas besoin de glisser une puce GeForce ou une Radeon dans un portable Strix Halo, son processeur central se suffit à lui-même.

Sur ces nouvelles puces, on retrouvera des formules embarquant jusqu’à 16 cœurs Zen 5, 32 Threads et 40 cœurs graphiques RDNA 3.5. Des monstres de performances qui pourront, d’après AMD, faire jeu égal avec certaines puces secondaires. Le système pouvant accepter jusqu’à 128 Go de mémoire vive, il sera possible de réserver jusqu’à 96 Go pour le circuit graphique. Ces puces prendront en charge la mémoire LPDDR5x-8000 avec une bande passante maximale de 256 GB/s et proposeront un NPU Ryzen AI sous architecture XDNA 2 avec jusqu’à 50 TOPS de performance.

La disponibilité de ces puces Strix Halo est prévue pour la première moitié de 2025 avec pas moins de sept puces différentes. Les quatre premières sont les Ryzen AI MAX 300 et sont les plus impressionnantes.

AMD Ryzen AI MAX 300 “Strix Halo”
  Coeurs / Threads Fréquence Max Cache Circuit graphique
Ryzen AI Max+ / Max+ PRO 395 16 / 32 5.1 GHz 80 Mo Radeon 8060S (40 cœurs / 2.9 GHz)
Ryzen AI Max / Max PRO 390 12 / 24 5 GHz 76 Mo Radeon 8050S (32 cœurs / 2.8 GHz)
Ryzen AI Max / Max PRO 385 8 / 16 5 GHz 40 Mo Radeon 8050S (32 cœurs / 2.8 GHz)
Ryzen AI Max 380 PRO 6 / 12 4.9 GHz 22 Mo Radeon 8040S (16 cœurs / 2.8 GHz)

Ces processeurs seront ajoutés au catalogue de la marque en plus des modèles « Strix Point ». Les puces Fire Range, plus classiques, seront quant à elles destinées à des machines avec un circuit graphique secondaire.

Cette idée d’un processeur central n’a pas que des avantages, évidemment. D’abord parce que les puces seront très gourmandes en énergie. Strix Halo, ce sont des processeurs annonçant un cTDP allant jusqu’à 120 watts quand les Strix Point restaient plus sagement entre 15 et 54 watts. Autre souci de cette évolution, la dissipation se fera sur un unique poste quand la division physique entre un processeur et un circuit graphique secondaire permet de glisser deux systèmes de dissipation dans une machine. Deux radiateurs, un vrai circuit de caloducs et deux ventilateurs pour éliminer la chaleur de manière homogène largement autour de la machine.

AMD met ainsi en avant ses puces en termes de puissance de calcul face à d’autres solutions dépourvues de circuit graphique externe. Mais il me semble que les acteurs ayant besoin d’une station de travail ne vont pas spécialement se limiter à ce type de puces. La cible visée est un segment professionnel à la recherche de stations de travail. Mais rien ne les empêchera de choisir la solution la plus véloce, une solution disposant d’un processeur classique et d’un processeur graphique. En général, les gens qui héritent professionnellement de ce type de machines, des stations de travail haut de gamme, sont suffisamment bien payées pour qu’on leur fournisse l’outil de travail le plus efficace. Et cela passera vraisemblablement par une solution plus traditionnelle.

Je me demande tout de même si la cible de ces puces Strix Halo sera aussi large qu’espéré. Pour la simple raison que la majorité des stations de travail que je vois exploitées aujourd’hui profitent de la puissance et des possibilités des circuits graphiques Nvidia en exploitant leurs cœurs CUDA. Avoir un excellent processeur graphique Radeon 8060S avec 40 cœurs est peut-être une excellente chose pour jouer correctement ou afficher des données de manière classique mais les usages créatifs et de calculs spécialisés ont de plus en plus pris le pli d’exploiter les solutions développées par Nvidia autour de sa technologie CUDA. Du coup, je ne suis pas certain de la cible retenue par AMD. Les puces seront certes très performantes sans être forcément adaptées à toutes les utilisations possibles.

Reste la possibilité d’une solution moins chère que la combinaison processeur + circuit graphique secondaire. L’argument du prix peut faire mouche mais il devra être sérieusement notable pour que la solution se distingue. Au vu des machines concernées, ce n’est pas 100 ou 200€ qui vont faire la différence mais plutôt un pourcentage significatif de remise par rapport à une gamme GeForce ou Radeon classique. Et comme je doute que AMD veuille vendre ses puces Strix Halo très haut de gamme au rabais, je vois mal le marché visé.
Cette volonté de proposer des processeurs autonomes est donc assez étrange et c’est probablement ce qui explique pourquoi AMD met également à disposition sa gamme Fire Range qui proposera également des solutions 16 cœurs Zen 5 avec beaucoup de cache et un tout petit circuit graphique qu’il faudra épauler d’un circuit indépendant.

 

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Strix Halo, des puces mobiles haut de gamme chez AMD © MiniMachines.net. 2024.

Intel Arrow Lake se déploie en version mobile au CES

6 janvier 2025 à 17:27

Avec cette gamme Arrow Lake-U, H et HX, Intel vise un très large marché de processeurs mobiles que l’on retrouvera dans nos portables, ultraportables ainsi que dans toute la gamme de MiniPC où des modèles ont déjà été annoncés. Une gamme importante, donc, qui suit l’apparition des puces « S » annoncées en octobre 2024 pour les PC de bureau plus classiques.

Arrow Lake va donc correspondre à une large gamme de processeurs qui viseront trois segments différents. Les Arrow Lake-U pour les modèles les plus endurants avec une faible consommation. Les Arrow Lake-H pour des portables grand public performants. Et les Arrow Lake-HX qui seront intégrés sur un marché haut de gamme de stations de travail et de machines de jeux. À la clé, des promesses de gains en performances, des économies en termes de consommation et, comme d’habitude, un lot de nouveautés techniques à décortiquer.

Intel Arrow Lake-HX : le haut de gamme mobile

La gamme Arrow Lake-HX est constituée de 6 processeurs du Core Ultra 5 au Core Ultra 9. Une série un peu particulière puisqu’elle choisit délibérément de se mettre en retrait d’un point de vue capacités graphiques en assumant que les intégrations seront liées à la présence d’un circuit secondaire. On ne retrouvera logiquement pas de puces HX en solo mais combinées à des puces graphiques AMD, Nvidia ou Intel. Cela permet de gagner de la place pour intégrer plus de cœurs, augmenter les fréquences atteignables et gérer plus de fonctions annexes.

Annoncées pour ce premier trimestre, elles ne changeront pas spécialement la donne en monocœur par rapport aux puces Raptor Lake-H avec 5% de gain supplémentaires. Par contre, en multicoeur, l’évolution proposera jusqu’à 20% de performances en plus.

Parmi les point les plus intéressants de ces modèles, leur consommation. En l’absence de circuit graphique très performant, ces puces resteront dans une enveloppe thermique relativement faible, ce qui indique de bonnes autonomies en usage simple. Avec 55 watts de base, cela offre des perspectives intéressantes pour un usage nomade. On peut imaginer un portable de jeu ou de travail qui suivrait l’utilisateur de nombreuses heures avec une faible sollicitation tout en ayant la possibilité de proposer de bonnes performances une fois connecté à une prise.

Là, l’emploi de la partie graphique du Arrow Lake-HX serait oubliée et le système se reporterait sur une solution externe plus gourmande pendant que la puce augmenterait elle-même sa consommation. Attention toutefois, les puces HX pourront atteindre entre 157 et 160 Watts de TDP en mode Turbo ce qui aura un impact sur la chauffe et sur l’autonomie. Intel emploie les mêmes briques de construction que les versions Desktop avec des cœurs Lion Cove « P » et des cœurs « Skymont » E.

On note également une ribambelle de services intégrés au package d’Intel avec du Wi-Fi 6E ou 7, la gestion de la mémoire DDR5-6400, deux ports Thunderbolt4 par défaut et d’un Thunderbolt 5 externe possible. Mais aussi la gestion de 16 lignes PCIe 5.0 dédiées à la prise en charge d’un circuit graphique secondaire, de 4 lignes PCIe 4.0 ou PCI 5.0 pour le stockage ainsi que des normes HDMI 2.1 et DisplayPort 2.1. 8 lignes SATA 3.0 seront disponibles, 10 ports USB 3.0 et 14 USB 2.0. Une gestion Ethernet Gigabit se fera au travers d’un chipset Intel 219.

La puce proposera par ailleurs un NPU qui offrira 13 TOPs à toute la gamme. Ce qui est un drôle de pied de nez à la limite imposée par Microsoft pour être qualifié de AI PC par Windows. Le système exige un minimum de 40 TOPs du NPU pour se voir attribuer cette qualification. La totalité de puissance de calcul de la puce la plus puissante sera de 36 TOPs seulement en combinant toutes ses capacités. Je me demande si ce choix est un constat involontaire de la part d’Intel qui n’arrive pas à fournir un NPU puissant ou si le fondeur n’a pas décidé de ne pas limiter les autres possibilités de sa puce pour les calculs purs au lieu de gonfler un NPU dont on peine à voir encore à quoi il va réellement servir à la majorité des utilisateurs. Il est également possible qu’Intel compte sur les constructeurs pour résoudre ce problème eux-mêmes. Les puces gèrent suffisamment de lignes PCIe et USB pour ajouter un éventuel circuit spécialisé de ce type au même titre qu’un circuit graphique secondaire. En combinant ces circuits, qu’ils soient spécialisés ou graphiques, les machines Arrow Lake-HX pourront recevoir le titre de AI PC de Microsoft.

Intel Arrow Lake-H : Une gamme large pour tous types d’usages

Les 5 puces Arrow Lake-H seront probablement les plus grand public de la gamme. Intégrées dans de nombreux portables, elles proposeront un ensemble de compétences assez larges et différentes des versions HX. On note tout d’abord la présence de trois types de cœurs dans ces versions.

On retrouve ici la solution qui mélange des cœurs P pour Performances, des cœurs E pour Efficience et des cœurs LP-E pour encore plus d’économie d’énergie. Avec toujours la même idée en tête de mixer cet ensemble de cœurs pour s’adapter à la meilleure formule de puissance et de consommation, possible suivant chaque moment. Ainsi en mobilité, pianoter du texte ou regarder une série sur son portable ne réveillera que ses cœurs LP-E pour maximiser l’autonomie. Lancer un calcul lourd une fois de retour à la maison et connecté à une prise de courant allumera toutes les capacités de la puce.

On note ici l’emploi d’un nouveau terme avec la notion de GPU TOPS et des résultats élevés. L’idée d’Intel d’additionner au NPU intégré, une solution identique à celles des puces Meteor Lake, les compétences de calcul de ses nouveaux circuits graphiques. Le résultat est évidemment bien meilleur. L’évolution de la partie graphique est un des point fort de cette gamme. L’intégration des cœurs Arc avec des cœurs XMX devrait offrir bien plus de souplesse en jeu que les anciens modèles.

Avec la prise en charge de mémoire vive LPDDR5x-8400 jusqu’à 64 Go ou  DDR5-6400 jusqu’à 96 Go. La prise en charge des modules CAMM2 sera également possible. Ces puces embarqueront, elles aussi, toute la suite de services qu’Intel intègre à son système : Wi-Fi7 ou 6E et Bluetooth 5.4, jusqu’à 4 ports Thunderbolt 4 et la possibilité d’ajouter un Thunderbolt 5 avec un circuit secondaire, 8 lignes PCIe Gen5 pour ajouter un circuit graphique, 8 autres lignes PCIe Gen 4 pour piloter deux stockages SSD. 2 lignes SATA 3.0, 12 lignes PCIe Gen 4 supplémentaires ainsi que du HDMI 2.1, du DisplayPort 2.1 et un Ethernet Gigabit Intel 219.

Arrow Lake-U : les versions ultra nomades de la gamme

Moins rapides, moins gourmands, les processeurs Arrow Lake-U viseront des machines extra fines et mobiles dans une enveloppe thermique entre 15 et 57 watts. Il s’agit de trouver un compromis entre performances et durée de vie de la batterie. Et cela passe par des coupes dans le nombre de cœurs processeur et graphique, une baisse des fréquences globale et un NPU limité à 11 TOPs.

On note qu’ici les cœurs P gèrent l’Hyperthreading au contraire des autres versions Arrow Lake-H et HX. La puce Core Ultra 7 265U propose ainsi 14 Threads avec 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LP-E.

Là encore, des fonctions avancées seront disponibles pour une intégration au bon vouloir de chaque constructeur. On note que celles-ci sont en baisse, ce qui est assez logique au vu des machines visées. Les ultrabooks fins et léger ne peuvent pas embarquer la même connectique que les stations de travail et ne pourront pas accueillir les mêmes solutions de stockage ou d’affichage.

Les constructeurs vont se faire un plaisir d’annoncer une foule de machines dans les jours qui viennent avec cet équipement. Ce qui nous donnera un bon aperçu du panel de machines disponibles en ce début d’année 2025.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Intel Arrow Lake se déploie en version mobile au CES © MiniMachines.net. 2024.

AMD officialise ses processeurs mobiles HX « Fire Range » en Zen5

6 janvier 2025 à 10:09

Avec Fire Range, AMD veut proposer un moteur suffisant pour construire un portable de jeu taillé pour durer. Cette nouvelle série de puces 9000HX en Ryzen 9 promet de belles capacités de calcul qu’il faudra toutefois combiner à un circuit graphique supplémentaire.

On retrouve trois puces dont une en X3D, le Ryzen 9 9950HX3D, qui est sans doute la plus impressionnante. Elle proposera 16 cœurs, 32 Threads, une fréquence maximale de 5.4 GHz en mode Boost et pas moins de 144 Mo de cache dont 128 Mo en L3.

Un Ryzen 9 9950HX proposera toujours 16 cœurs et 32 Treads avec la même fréquence de boost en ayant droit qu’à 80 Mo de mémoire cache dont 64 Mo en L3. Enfin, le Ryzen 9 9580HX se contentera de 12 cœurs et 24 Threads, un Boost à 5.2 GHz et 76 Mo de cache pour 64 Mo de cache L3. Les 4 Mo de cache manquant étant liés aux 4 cœurs absents de cette version.

D’autres puces Fire Range pourront être annoncées plus tard ou sortir directement dans des portables moins haut de gamme. Pas de date précise pour le moment, AMD se contentant d’un vague calendrier indiquant une sortie dans la première moitié de l’année 2025. Cela va dépendre en grande partie de l’appétit des constructeurs pour ce type de puces.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
AMD officialise ses processeurs mobiles HX « Fire Range » en Zen5 © MiniMachines.net. 2024.

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