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Reçu aujourd’hui — 15 septembre 2025De tout et de rien

Prétention à l’objectivité du journalisme français : ça suffit !

15 septembre 2025 à 13:09
"Les journalistes politiques évoluent dans les mêmes cercles que les élus, fréquentent les mêmes grandes écoles, partagent les mêmes habitus bourgeois et parisiens. Ce n’est pas de l’objectivité : c’est un point de vue situé, celui d’une classe sociale dominante qui a réussi à imposer son regard comme « neutre ». "
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Linking to text fragments with a bookmarklet – alexwlchan

15 septembre 2025 à 06:47
Oh c'est cool : Un bookmarklet pour générer facilement un lien avec :#:~:text= (pour positionner à un endroit précis d'une page, même s'il n'y a pas d'ancres).
(via https://shaarli.zoemp.be/shaare/qj6faw)

🔵 Installation: Faire un drag-n-drop du gros bouton "Create link to selected text" dans votre barre de raccourcis Firefox.

🔵 Utilisation : Sélectionner le texte qui vous intéresse dans une page, et cliquez sur le raccourcis. Cela va ouvrir une popup avec le lien.
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Pénurie d’organes : l’espoir des xénogreffes

15 septembre 2025 à 04:58

Six mois sans dialyse grâce à un rein de porc génétiquement modifié.
Les xénogreffes peuvent-elles résoudre la pénurie d’organes ? L’an dernier, en France, plus de 850 personnes sont mortes faute de greffon. 22 500 étaient sur liste d’attente.

L’histoire de la transplantation d’organes est marquée par les rêves, les audaces et les échecs de plusieurs générations de médecins : un corps humain vivant grâce à un organe d’une autre espèce. Aux États-Unis, un patient de 67 ans survit depuis plus de six mois sans dialyse grâce à un rein de porc génétiquement modifié, un exploit qui fascine la communauté médicale. C’est la première fois qu’un greffon porcin fonctionne aussi longtemps chez un humain vivant. L’organe provient d’un animal dont le génome a été profondément modifié : plusieurs gènes responsables du rejet hyperaigu ont été supprimés, d’autres gènes humains ajoutés pour limiter l’inflammation et les complications de coagulation, et les rétrovirus endogènes porcins ont été désactivés pour réduire le risque infectieux. Cette réussite ouvre un espoir pour les milliers de patients en attente d’un rein. Elle marque une étape après de nombreuses tentatives moins fructueuses, mais rappelle aussi les obstacles qu’il reste à surmonter.

Les premiers essais de xénogreffes remontent au début du XXᵉ siècle : en 1906, à Lyon, le chirurgien français Mathieu Jaboulay implante un rein de chèvre puis de porc à deux patientes en insuffisance rénale terminale. Les greffons ne survivent que quelques jours, mais ces interventions sont les premières de leur genre. Dans les années 1960, l’Américain Keith Reemtsma, à l’université de Tulane, greffe des reins de chimpanzé à une dizaine de patients. Une femme, institutrice de 23 ans, survit neuf mois, retourne même travailler pour un temps, avant de décéder soudainement. L’autopsie révèlera que les reins de chimpanzé ne présentaient aucun signe de rejet.

La même époque voit des essais de greffes cardiaques animales : en 1968, le Dr Denton Cooley implante un cœur de mouton chez un homme de 48 ans qui décède en deux heures ; l’année suivante, à Lyon, l’équipe du Pr Pierre Marion tente sans succès un cœur de chimpanzé. En 1984, à l’université de Loma Linda en Californie, un cœur de babouin est greffé à une petite fille connue sous le nom de « Baby Fae », qui survit 21 jours et devient l’icône des xénogreffes et des questions éthiques qui en découlent.
En 1992, le Pr Thomas Starzl, pionnier de la transplantation hépatique, greffe un foie de babouin à un patient en insuffisance terminale ; la survie est de 70 jours, record pour une xénogreffe de foie. Plus récemment, en 2022, l’université du Maryland réalise la première transplantation d’un cœur de porc génétiquement modifié chez un patient en phase terminale : le greffon fonctionne deux mois avant un rejet fulminant. Ces expériences ont permis de mieux comprendre l’immunité, la physiologie et les risques infectieux, mais ont aussi montré combien il reste difficile de parvenir à des greffes durables et sûres.

L’ère des porcs « humanisés »

Aujourd’hui, nous entrons peut-être dans une nouvelle ère. Les porcs « humanisés » utilisés pour la transplantation ne ressemblent plus à ceux de l’époque de Jaboulay : leur ADN est édité pour supprimer les principaux antigènes déclenchant un rejet immédiat et massif (le rejet hyperaigu). D’autres modifications rendent leurs organes plus compatibles avec la physiologie humaine.

Malgré ces avancées, plusieurs défis demeurent. Le rejet par les anticorps reste possible, même après ces corrections génétiques, car le système immunitaire peut encore identifier des différences subtiles. À cela s’ajoutent des incompatibilités physiologiques : un rein de porc ne gère pas exactement la coagulation sanguine comme un rein humain, et il ne produit pas l’urine de la même manière, ce qui complique l’intégration. Un autre enjeu majeur est le risque infectieux. Même si l’élevage sous haute surveillance réduit fortement ce danger, il existe toujours la possibilité de transmission de virus porcins ou de rétrovirus intégrés dans le génome du porc, appelés rétrovirus endogènes. Enfin, les immunosuppresseurs modernes — indispensables pour empêcher le rejet — ont rendu ces essais possibles. Mais leur utilisation prolongée fragilise l’organisme : risque accru d’infections, de cancers, et d’effets toxiques sur différents organes. C’est, encore aujourd’hui, l’une des limites majeures de cette approche.

Des organoïdes à la bio-impression 3D

Les xénogreffes ne sont pas la seule piste pour répondre à la pénurie d’organes. Des chercheurs travaillent par exemple sur les organoïdes rénaux, de petits « mini-reins » cultivés à partir de cellules souches pluripotentes, qui pourraient un jour remplacer une partie d’un rein défaillant. D’autres explorent les matrices acellulaires : on retire toutes les cellules d’un organe animal pour ne conserver que son échafaudage biologique, que l’on recolonise ensuite avec des cellules humaines afin d’obtenir un organe plus compatible. La bio-impression 3D, encore au stade expérimental, vise quant à elle à fabriquer couche par couche des tissus vivants capables de remplir certaines fonctions. Enfin, une autre stratégie cherche à induire une tolérance immunologique : plutôt que de bloquer le rejet à coups de médicaments, il s’agit de « rééduquer » le système immunitaire, en combinant une transplantation d’organe avec une greffe de moelle osseuse pour que l’organisme considère l’organe greffé comme le sien.

Prudence néanmoins : l’exemple récent montre que la xénogreffe peut prolonger une vie de manière encore anecdotique lorsqu’aucune autre option n’est disponible, mais elle n’est pas encore prête à remplacer la greffe humaine standard. L’enjeu est de proposer à chaque patient une solution fiable, sûre et durable et, pour cela, la recherche doit se poursuivre sur plusieurs fronts.

En attendant, la pénurie d’organes continue d’interroger notre solidarité. Huit Français sur dix se déclarent favorables au don après leur mort. Mais, en pratique, l’opposition des proches au moment du décès va souvent à l’encontre de cette volonté.

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mruac

Reçu hier — 14 septembre 2025De tout et de rien

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File: lib/http.php
Line: 182

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mruac

Je ne vois nulle part dans les réponses ni ailleurs la raison de ce qui paraît à première vue aussi incroyable ou non raisonné.

E. Bottlaender @bottlaeric.bsky.social posted:
Je ne vois nulle part dans les réponses ni ailleurs la raison de ce qui paraît à première vue aussi incroyable ou non raisonné.

Il s'agit au contraire d'une décision liée à la volonté de faire désyndiquer une partie des agences américaines qui y avaient encore droit, dont la NASA.

Quoted post from Astropierre @astropierre.com:
D'après un récent décret de la Maison-Blanche, la NASA a "pour principale fonction le renseignement, le contre-espionnage, les enquêtes et la sécurité nationale"

Très loin du but initial de la NASA qui devait "consacrer les activités spatiales à des fins pacifiques pour le bien de l'humanité".

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Capture d'écran du récent décret de la Maison-Blanche qui stipule que la NASA (entre autres agences) a « pour principale fonction le renseignement, le contre-espionnage, les enquêtes et la sécurité nationale ».

Le suicide bancaire ottoman

14 septembre 2025 à 04:23

“Il faut faire tomber les banques”. Pour certains, elles sont le cœur pourri de notre système. Mais peut-on s’en passer ? L’Empire ottoman l’a fait, en suivant scrupuleusement la charia. Une politique qui l’a conduit à la ruine, et au pire.

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1    Sourate 2 (Al-Baqara / La Vache), versets 275 et 279.

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Reçu avant avant-hierDe tout et de rien

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File: lib/http.php
Line: 182

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
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#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(163): BlueskyBridge->getProfile()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(606): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.3d0c412)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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mruac

WSJ falsely ties Charlie Kirk shooter to transgender people

13 septembre 2025 à 06:50
Les USA en ce moment dès qu'il se passe un truc moche : "C'est la faute des personnes trans !".
(Vous vous souvenez quand un hélicoptère de l'armée s'est écrasé ? Ils avaient aussi prétendu que c'était la faute d'une personne trans).
Ils sont réellement totalement obnubilés par ça.

Voir aussi : https://sebsauvage.net/links/?SCSdHw
(Permalink)

En Ukraine, les gardiens du nucléaire tirent la sonnette d’alarme

13 septembre 2025 à 04:33

Depuis deux semaines, la guerre en Ukraine a franchi un nouveau cap. Les activités militaires se sont intensifiées autour des centrales nucléaires. De quoi craindre le pire ?

À Tchernobyl, les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont été réveillés le 28 août par des tirs antiaériens visant des drones détectés à cinq kilomètres de la centrale. À Rivne, où se trouve également une installation nucléaire, les survols se multiplient : treize drones ont été signalés en quelques jours, selon le communiqué de l’AIEA du 10 septembre 2025. À Khmelnytskyï, neuf autres appareils ont été repérés à trois kilomètres seulement du réacteur. Et à Zaporijia, les observateurs notent désormais des tirs presque quotidiens.

Le 1er septembre 2025 a marqué un cap symbolique. Trois ans que les équipes de l’AIEA se relaient sans répit en Ukraine. Trois années à vivre au rythme des alarmes, à descendre dans les abris, à inspecter des installations qui ne peuvent jamais être laissées sans surveillance. Une routine devenue extraordinaire : vérifier, témoigner, alerter, pour empêcher que la guerre ne franchisse la ligne rouge.

Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, le répète à chaque mise à jour : presque tous les “sept piliers” de la sûreté nucléaire sont aujourd’hui entravés. L’intégrité physique des installations est menacée par les bombardements. L’indépendance des opérateurs fragilisée par la pression militaire. L’alimentation électrique réduite à une seule ligne externe quand il en faudrait deux. Les chaînes d’approvisionnement ralenties. Et la sérénité du personnel, impossible à garantir sous les sirènes.

À Zaporijia, la plus grande centrale d’Europe, la fragilité est criante. Occupée depuis 2022, elle ne survit que grâce à une ligne électrique unique et à un barrage improvisé qui maintient encore l’eau de son canal de refroidissement. Malgré tout, les ingénieurs continuent d’assurer la maintenance, de tester les systèmes d’urgence, de vérifier les stocks de carburant pour les générateurs. Un travail d’équilibriste, mené au bord du vide.

Ce qui se joue n’est pas qu’ukrainien. Un accident majeur, provoqué par une coupure de courant ou une frappe trop proche, n’aurait pas de frontières. Mais l’histoire dit aussi autre chose. Même au cœur de la guerre, la coopération internationale, la compétence technique et la vigilance obstinée permettent de maintenir la ligne rouge. Tant que ces “gardiens du nucléaire” restent sur place, le fil tient encore.

Et ce fil, l’AIEA le tisse bien au-delà de l’Ukraine. En Iran, les inspections de l’Agence ont été suspendues en juillet 2025. Rafael Grossi plaide aujourd’hui pour leur restauration, qu’il juge indispensable afin de “créer un terrain prometteur” vers de plus larges avancées diplomatiques. D’un front à l’autre, l’Agence incarne une certitude : sans contrôle, la peur s’installe. Avec des yeux et des oreilles sur le terrain, même dans le chaos, une marge de sécurité demeure.

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