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OGM : 30 ans d’aveuglement européen

12 novembre 2025 à 20:26

C’est l’un des plus grands écarts entre science et opinion. Neuf scientifiques sur dix jugent les OGM sûrs, contre seulement un tiers des Français. Pourtant, depuis trente ans, ils sont à l’origine de progrès majeurs. Prêts à remettre en cause vos a priori ?

L’homme modifie la nature depuis qu’il cultive. Bien avant les laboratoires modernes, il sélectionnait les plantes, croisait les variétés, domestiquait le vivant pour ses besoins. La carotte orange, la banane sans pépins, le maïs résistant aux maladies, ces aliments du quotidien portent l’empreinte de siècles de sélection artificielle. Ces manipulations restaient cependant limitées par les barrières biologiques naturelles. On hybridait des blés entre eux, jamais avec un tournesol ou une bactérie.

Tout a changé dans les années 1980 avec la découverte du code génétique. Les gènes sont devenus des séquences manipulables, comme des phrases dans une langue universelle. La transgénèse permet d’insérer précisément l’un de ceux provenant d’une espèce dans une autre. Par exemple, une bactérie pour protéger une aubergine des insectes, un tournesol pour rendre le blé tolérant à la sécheresse, ou un maïs pour enrichir le riz en vitamine A et combattre la malnutrition infantile. Cette technique accélère une évolution naturelle exigeant des millénaires pour produire un croisement. Elle n’est pas employée sans de multiples précautions et contrôles. Chaque OGM subit en moyenne treize ans d’évaluations rigoureuses avant autorisation, loin des caricatures de « plantes Frankenstein » mises sur le marché sans recul.

Pourtant, l’Europe reste rétive, tout en important paradoxalement des tonnes de produits génétiquement modifiés pour nourrir son bétail, en interdisant à ses agriculteurs d’en cultiver.

Un symptôme des ravages du pouvoir d’une opinion qui aime se faire peur et s’attarde sur des images alarmistes. L’étude de Gilles-Éric Séralini, publiée en 2012 dans Food and Chemical Toxicology, illustre parfaitement ce phénomène, en plus d’avoir fait beaucoup de mal. Montée en épingle par les médias, elle montrait des rats développant des tumeurs après avoir consommé du maïs OGM NK603 et du Roundup. Les photos choc ont fait le tour du monde, alimentant les peurs. Mais la méthodologie était défaillante : échantillon trop petit, souches de rats prédisposées aux cancers, absence de contrôle statistique adéquat. La revue l’a rétractée en 2013. Séralini l’a republiée ailleurs sans corrections majeures, et des centaines d’analyses ultérieures ont invalidé ses conclusions, menées par deux cent quatre-vingts institutions.

Aucune d’entre elles n’a détecté le moindre risque sanitaire spécifique aux OGM. Pas d’allergies épidémiques, pas de différences chez les consommateurs. Un soja potentiellement allergène identifié dans les années 1990 n’a même pas quitté les laboratoires.

La « contamination » génétique effraie aussi, mais sans fondements solides. En vingt ans, moins de quatre cents incidents mineurs, souvent dus à des erreurs de tri ou de semences, ont été observés. Invalidant un fantasme à la vie dure : avec des centaines de millions d’hectares cultivés, aucune « superplante » invasive n’a émergé. Les gènes introduits se diluent naturellement s’ils ne confèrent pas d’avantage sélectif. Quant à l’idée que manger un OGM altère notre ADN, elle relève du mythe. L’estomac digère les gènes comme n’importe quelle molécule ; il ne les intègre pas. Sinon, nous serions tous des hybrides de poulet et de pain. Quant au mythe des semences stériles qui a alimenté les médias, si elles ont bien existé, elles n’ont jamais dépassé le stade des brevets. Un moratoire international les interdit depuis 2000. Aucune semence OGM commercialisée aujourd’hui n’est stérile.

Les bénéfices, eux, sont concrets. Les OGM ont réduit l’usage mondial de pesticides de 37 %, préservé les sols, stabilisé les rendements. Entre 1996 et 2018, ils ont généré 186 milliards de dollars de revenus supplémentaires et évité 27 milliards de kilos d’émissions de CO₂. Au Bangladesh, l’aubergine Bt, introduite en 2014, a divisé par dix les pulvérisations contre le foreur du fruit (une chenille qui creuse de petits tunnels dans les plantes pour s’en nourrir). Les paysans, autrefois empoisonnés par des applications quotidiennes d’intrants à mains nues, récoltent plus sainement. En Inde, leurs bénéfices ont augmenté de 1 200 roupies par hectare et par an. À l’opposé de la fake news colportée par Vandana Shiva, qui décrivait des cultivateurs poussés au suicide par le prix des semences. En Argentine, le blé HB4, tolérant à la sécheresse grâce à un gène de tournesol, sauve les cultures dans les plaines arides – une innovation portée par l’entreprise française Florimond Desprez, exportée pendant que l’Europe hésite. Aux États-Unis, la pomme de terre Innate réduit le gaspillage en noircissant moins. En Afrique, le maïs TELA résiste à la légionnaire d’automne, sécurisant l’alimentation de millions de gens. Les exemples de ce type sont légion.

Quand les OGM sauvent des vies et des cultures

J’approfondis

Cet ensemble ne relève pas de la promesse, mais bien des faits. Entre 1996 et 2018, les cultures biotechnologiques ont généré 186 milliards de dollars de revenus supplémentaires et évité 27 milliards de kilos de CO₂.

Pendant ce temps, l’Europe, elle, cultive la prudence avec excès. Nous consommons déjà des variétés issues de mutagenèse chimique ou par irradiation, créées dans les années 1950 avec des milliers de mutations aléatoires non caractérisées, y compris en bio. Pourtant, la Cour de justice européenne freine désormais le progrès. En 2018, elle a classé les éditions génétiques comme CRISPR au même rang que les OGM transgéniques. Or cette révolution, inventée en Europe par la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, permet, grâce à des « ciseaux moléculaires » ultra-précis, de corriger une lettre fautive dans l’ADN d’une plante, justement sans y ajouter de gène étranger. La technique profite aujourd’hui à l’Australie, au Brésil, au Japon ou au Royaume-Uni, mais pas à l’Europe, même si des discussions sont en cours.

La Commission a pourtant investi 200 millions d’euros entre 2001 et 2010 pour évaluer ces technologies ; cinq cents groupes d’experts ont conclu unanimement à l’absence de risques supérieurs aux méthodes conventionnelles. Mais les politiques ont ignoré ces rapports, ce qui n’est pas sans conséquences sur notre souveraineté alimentaire. Nos laboratoires innovent, mais nos règles repoussent les chercheurs. Paradoxe : le Pacte vert de l’UE vise à réduire l’usage des pesticides de moitié d’ici 2030, mais refuse les outils pour y parvenir. Nous importons du soja OGM brésilien pour nos élevages tout en interdisant sa culture locale. Ce n’est plus de la précaution, c’est de l’hypocrisie.

Les OGM sont le domaine agricole le plus scruté au monde. Ils diminuent les intrants chimiques, aident les paysans vulnérables, atténuent le changement climatique. Ignorer ces réalités au profit de la peur mène à la pénurie. Il est temps de choisir la raison : cultiver chez nous ce que nous importons, ou continuer à jouer les vertueux en délocalisant nos problèmes.

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Reçu hier — 12 novembre 2025De tout et de rien

Étude : les (cyber)violences de genre touchent davantage les filles et les élèves LGBT+ dans les collèges et lycées franciliens - Association STOP homophobie

12 novembre 2025 à 21:48
Le titre est sans aucune surprise, because : Patriarcat dominant. 🤷‍♂️
"« Ces violences ne relèvent pas de faits isolés mais d’un système de domination qui touche d’abord les filles et les jeunes LGBT+ », souligne le Centre."
(Permalink)

Pink goo and stolen sandwiches | Frederic Marx, Front-End Developer - Morgan - Cacahuètes ?

12 novembre 2025 à 21:46
Je crois qu'on peut difficilement résumer ça mieux que Morgan :
« L’IA générative c’est juste du vol industrialisé : des millions de gens bossent pour nourrir des modèles qui crachent du contenu sans sourciller, sans un rond pour les créateurs, et avec des centres de données qui bouffent la planète pendant que des mecs en costard se frottent les mains en vendant ça comme une révolution 🤬 »
(Permalink)

Bridge returned error 0! (20404)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
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File: lib/http.php
Line: 185

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(164): BlueskyBridge->getAuthorFeed()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(633): getContents()
#19 lib/contents.php(104): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(185)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.de9aef0)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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mruac

Steam Frame

12 novembre 2025 à 18:28
Oh pétard !  Steam sort son propre casque VR ???
Ce casque a son propre CPU/GPU et ne nécessite pas un ordinateur à côté.

EDIT: Et aussi une console de salon : https://store.steampowered.com/sale/steammachine

Et on notera à propos de la console "Steam Machine" : « La Steam Machine a beau être optimisée pour le jeu, elle n'en reste pas moins votre PC. Installez vos propres applications, ou même un autre système d'exploitation. Qui sommes-nous pour vous dire comment utiliser votre ordinateur ? »
🖕🖕🖕MAXI FUCK À NINTENDO🖕🖕🖕 (et aux autres systèmes verrouillés)
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IA : la musique « non humaine » devient impossible à déceler, d’après un test mené par la plateforme de streming Deezer

12 novembre 2025 à 14:58
« La machine a gagné. Une étude de la plateforme de streaming musical Deezer, publiée mercredi 12 novembre, montre qu’il est devenu impossible de différencier une musique générée par intelligence artificielle (IA) d’une musique d’un genre similaire créée par un humain. Dans un test mené à l’aveugle auprès de 9 000 personnes qui ont écouté deux morceaux, l’un créé par la machine et l’autre, « à l’ancienne », par un compositeur en chair et en os, 97 % des auditeurs n’ont pas su faire la différence. »

😭 C'EST PAS LE PROGRÈS QUE JE VOULAIS.
Je ne veux pas d'IA à la con qui va remplacer les artistes, je veux une IA qui va faire le ménage, la vaisselle, le linge et descendre les poubelles !
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Welcome to the home of the Network Time Protocol (NTP) Project.

12 novembre 2025 à 14:25
NTP - oui vous savez l'organisation en charge de maintenir le protocole qui permet à TOUTES les machines du monde de synchroniser leur horloge de manière fiable - en est à demander de l'argent. Juste 1000 dollars.
Pendant ce temps là, les GAFAMs (qui utilisent TOUS ntp) se gavent de fric et achètent des datacenters comme des sucettes. 🤷‍♂️  C'est vraiment une manière de cracher à la gueule des gens qui font le nécessaire pour qu'internet marche bien.
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FFmpeg to Google: Fund Us or Stop Sending Bugs - The New Stack

12 novembre 2025 à 07:28
Toutes les grosses boîtes (Amazon, Google...) dépendent fortement du Logiciel Libre. Et ce n'est pas une petite dépendance. Sans ffmpeg, YouTube cesserait de fonctionner. ET CES GROSSES SOCIÉTÉS SONT INCAPABLES D'ÉCRIRE UN LOGICIEL COMME FFMPEG.

Mais malgré les milliards qu'elles brassent, elle ne financent pas les Logiciels Libres. Ou pas assez.
Pire que ça : Désormais elles soumettent un flot incessant de bugs dont elles exigent la correction, ce qui soumet les développeurs bénévoles de ces projets à une énorme pression.
Non seulement elles ne soutiennent pas, mais elle exigent ces corrections. Pour le dire autrement, ces sociétés riches à milliards exigent du travail gratuit d'autres personnes pour que l'argent continue à couler à flot chez elles. C'est réellement méprisant.

Mais on peut faire pire : Google Project Zero veut trouver des bugs dans les logiciels, et rendra publique les failles trouvées au bout de 90 jours, qu'il existe un patch ou pas. Allez démerdez-vous les développeurs de Logiciel Libre.

Tout ce qu'il faut pour que des développeurs pètent un câble et quittent les projets, comme le développeurs de libxml2.
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Kimi K2 Thinking, l’IA qui pense et qui agit

12 novembre 2025 à 05:18

Une IA open source, capable de rivaliser avec les meilleurs modèles, entraînée pour seulement quelques millions d’euros ? C’est la révolution Moonshot AI : une prouesse qui balaie les scénarios catastrophes sur le coût énergétique de l’intelligence artificielle.

La start-up chinoise Moonshot AI, soutenue par Alibaba, vient de dévoiler Kimi K2 Thinking, son modèle de langage qui ne se contente pas de répondre, mais qui réfléchit et agit en exécutant de 200 à 300 appels d’outils séquentiellement, grâce à un raisonnement adaptatif et à long terme. Tel un ingénieur, il peut enchaîner les cycles de réflexion, de recherche, de navigation Internet, de développement — en boucle — jusqu’à trouver la solution à un problème complexe.

Comme la plupart des solutions d’IA chinoises, Kimi K2 Thinking est proposé en open source, ce qui va permettre aux autres acteurs de s’en inspirer et de progresser à leur tour. Un cycle vertueux de développement et de partage qui fait l’excellence et la fertilité de l’IA chinoise et que pratiquement aucune société américaine n’applique, sinon sur de petits modèles parfois destinés à faire de la communication plutôt qu’a un usage réel.

Ici, le modèle compte 1 000 milliards de paramètres : il rivalise donc en taille avec les plus grands opus des géants américains OpenAI, Google et Anthropic. Mais si la taille est une métrique, la performance en est une autre — et c’est là que Kimi K2 Thinking fait fort, en battant assez largement ses concurrents payants dans de nombreux benchmarks de raisonnement, notamment ceux qui n’impliquent pas d’étapes de programmation.

Mais ce n’est pas tout. Moonshot AI, loin des élucubrations actuelles sur les gigadatacenters pour l’entraînement de l’IA, qui consommeraient l’équivalent de la production d’une tranche complète de centrale nucléaire (la France en possède 56), annonce un coût d’entraînement record de 4,6 millions de dollars, contre des sommes des dizaines de fois plus importantes chez ses concurrents américains. Ce chiffre ne concerne que la puissance de calcul nécessaire pour entraîner le modèle, pas les salaires des ingénieurs, ni la collecte de données ou les autres frais de développement.

Cette prouesse est obtenue grâce à une astuce intelligente : Kimi K2 Thinking est entrainé à partir de son petit frère Kimi K2 (Instruct – modèle sans raisonnement) avec une précision ultra-réduite (QAT 4 bits), ce qui divise, sans perte notable de qualité, jusqu’à quatre fois la mémoire et les calculs requis. De plus, il n’active à chaque utilisation que quelques experts de 32 de ses 1 000 milliards de paramètres (architecture dite Mixture of Experts (MoE)). C’est le premier modèle de raisonnement à utiliser le QAT et le MoE, ce qui le place aussi premier à offrir un coût d’inférence aussi compétitif avec un usage plus rapide.

Puisqu’il est gratuit, combien cela vous coûterait-il de faire tourner cet ingénieur maison 24/7 ? Le ticket d’entrée, qui ne cesse de baisser, est d’environ 200 000 euros pour le serveur capable de s’y mettre. La compétition avec l’humain se rapproche.

L’article Kimi K2 Thinking, l’IA qui pense et qui agit est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu avant avant-hierDe tout et de rien

Bridge returned error 0! (20403)

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Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/app.bsky.feed.getAuthorFeed?actor=did%3Aplc%3Atoudj53egawswz2ypw3zyn2u&filter=posts_and_author_threads&limit=30
File: lib/http.php
Line: 185

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#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
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Version: 2025-08-05 (git.master.de9aef0)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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mruac

CompactGUI - La compression qui accélère vos jeux | Optimisation système | Le site de Korben

11 novembre 2025 à 10:48
Donc si je comprends bien, un gars a développé une interface qui permet de faire de la bonne compression disque sous Windows parce que Microsoft n'est pas foutu de le proposer.

Sinon vous pouvez aussi passer sous Linux, hein. 🤷‍♂️
Sous btrfs, la compression est native (on peut même sélectionner zstd en choisissant le taux de compression) et autre chose que ni Windows ni ce logiciel ne savent faire et qui permet de gagner énormément de place *en plus de la compression* : La déduplication.
Et vous bénéficiez de cette compression/déduplication pas que pour les jeux, mais aussi pour tout le système pour réduire les I/O disque.
(Ah oui, et brtrfs vous permettra aussi de faire des "snapshots" du système pour revenir en arrière, ou même dupliquer un dossier de 30 Go instantanément sans prendre plus de place. et diverses autres choses très cools. Je m'égare, mais pour résumer : Le NTFS de Windows est un vieux machin complètement à la ramasse par rapport aux systèmes de fichiers modernes comme btrfs, zfs ou bcachefs).

Je ne dis pas que l'outils CompactGUI est mauvais. Je dis juste qu'encore une fois ce sont des développeurs indépendants qui compensent un manque de Windows.

Alors je sais, mais je vais mon vieux chieur linuxien bien lourd avec cette vieille blague pourrie : "Linux, il a y moins bien, mais c'est plus cher : Windows."
(et on peut désormais dire que ce n'est pas seulement plus cher parce que Windows est payant: Vous payez en servant de panneau publicitaire (dans le menu démarrer) et en payez en plus avec votre vie privée et toutes les données que Microsoft collecte sur vous.)
(Permalink)

L’usine invisible qui fait tourner le monde

11 novembre 2025 à 06:17

Sans elle, plus de fleurs, plus de fruits… et plus de vie. La biodiversité n’est pas un inventaire d’espèces menacées, mais une immense usine biologique qui filtre notre eau, stabilise le climat et nourrit nos sols. Les scientifiques appellent cela les « services écosystémiques » : l’ensemble des fonctions que les écosystèmes assurent gratuitement pour maintenir la vie sur Terre. Bienvenue au cœur de la machine qui fait fonctionner la planète.

Les cycles invisibles qui rendent la Terre habitable

Le phytoplancton océanique assure près de la moitié de la photosynthèse planétaire et pompe chaque année des quantités massives de CO₂ atmosphérique. Les forêts, elles, ont longtemps joué leur rôle de puits de carbone. L’excès de CO₂ stimule encore leur croissance, mais le bilan se dégrade : en Australie, les forêts émettent désormais plus de carbone qu’elles n’en absorbent, victimes de la sécheresse et des canicules. En France, les forêts ont capté 38 % de carbone en moins entre 2015 et 2023 qu’entre 2005 et 2013. Le puits se fissure. Et quand les amortisseurs naturels lâchent, c’est le climat qui s’emballe.

Sous nos pieds, l’action est tout aussi frénétique. Les sols contiennent plus de carbone que toute la végétation terrestre et l’atmosphère réunies. Une armée invisible — bactéries, champignons, vers de terre — décompose la matière organique, la transforme en humus et recycle les nutriments indispensables aux plantes. Sans ces recycleurs, la planète croulerait sous un manteau de cadavres végétaux, stérile et improductif.

Les mycorhizes, ces champignons microscopiques qui s’associent aux racines, multiplient par dix à cent la capacité d’absorption des plantes. Quatre-vingt-dix pour cent des végétaux terrestres vivent en symbiose avec eux. Quant aux bactéries fixatrices d’azote, elles transforment le gaz atmosphérique — inutilisable par les plantes — en ammonium assimilable, première étape du cycle de l’azote.

Le thermostat naturel de la planète

Les écosystèmes ne se contentent pas de recycler, ils régulent. La forêt amazonienne, par exemple, agit comme une pompe biotique géante — un mécanisme par lequel la végétation influence le climat. En absorbant l’eau du sol et en la relâchant dans l’air par évapotranspiration, les arbres humidifient l’atmosphère. Chaque jour, près de 20 milliards de tonnes d’eau s’élèvent ainsi dans le ciel amazonien, soit 3 milliards de plus que le débit du fleuve Amazone. Cette vapeur crée une zone de basse pression qui aspire l’air humide de l’Atlantique vers le continent, générant des pluies qui, à leur tour, entretiennent la forêt. Sans cette pompe végétale, l’intérieur de l’Amérique du Sud serait un désert, car l’air océanique ne pénétrerait pas aussi loin dans les terres.

Les forêts tropicales retiennent à elles seules environ 1 °C de réchauffement mondial, à 75 % grâce au carbone stocké et à 25 % par effet de refroidissement lié à l’évapotranspiration. Les océans, eux, absorbent 90 % de la chaleur excédentaire liée au changement climatique grâce à la capacité thermique exceptionnelle de l’eau. Si ces régulateurs naturels s’enrayaient, les températures terrestres grimperaient en flèche.

Baleines : les fertiliseurs des océans

J’approfondis

Les mangroves et les forêts côtières sont, elles, les brise-lames du littoral. Elles réduisent jusqu’à 75 % la force des vagues lors des tempêtes et protègent plus de 15 millions de personnes des inondations chaque année. Les récifs coralliens, quant à eux, atténuent 97 % de l’énergie des vagues et protègent environ 200 millions d’habitants dans plus de 80 pays, dont l’Indonésie, l’Inde et les Philippines. Les détruire, c’est condamner les côtes à l’érosion — et dépenser des milliards en digues pour tenter de remplacer, mal et cher, ce que la nature faisait gratuitement.

Pollinisation : le service à 153 milliards d’euros… ou plus

Environ 75 % des cultures mondiales dépendent des pollinisateurs à des degrés divers. Mais, en volume de production, cette dépendance se réduit à 35 % : les céréales, base de notre alimentation, sont pollinisées par le vent, non par les insectes. En revanche, certaines plantes seraient tout simplement impossibles à cultiver sans eux : la noix du Brésil, le kiwi, le cacao, la pastèque, le melon, la courge, le fruit de la passion ou la vanille. Pour d’autres — café, agrumes, amandes, tomates, pommes — leur absence ferait chuter les rendements de 40 % à 90 %, selon les variétés. Un monde sans abeilles est… un monde sans chocolat.

Comment mesurer la valeur économique de ce service ? En multipliant le volume et le prix de chaque culture par son taux de dépendance aux pollinisateurs, une méthode élaborée en 2009 par Nicola Gallai, professeur en sciences économiques au LEREPS, et ses collègues. Résultat : 153 milliards d’euros en 2005, soit près de 10 % de la valeur totale de la production agricole mondiale destinée à l’alimentation humaine. Les estimations les plus récentes, ajustées de l’inflation et de l’expansion des surfaces cultivées, portent ce chiffre entre 235 et 577 milliards de dollars par an. Trois filières concentrent l’essentiel de cette valeur : les légumes (≈ 50 milliards €), les fruits (≈ 50 milliards €) et les oléagineux (≈ 40 milliards €), suivis des stimulants comme le café et le cacao. Des cultures à forte valeur marchande, mais dépendantes du travail gratuit de milliards d’insectes.

Purification : les stations d’épuration gratuites

Les zones humides filtrent naturellement l’eau en éliminant l’azote, le phosphore et les métaux lourds. Les forêts riveraines — ces bandes boisées le long des cours d’eau — éliminent jusqu’à 90 % de l’azote et 74 % du phosphore provenant des ruissellements agricoles. Les tourbières saines agissent comme d’immenses filtres naturels : elles retiennent les polluants et réduisent les flux de nutriments vers les rivières et les lacs. Quant aux forêts, elles purifient l’air en capturant les particules fines et l’ozone.

Ces écosystèmes accomplissent gratuitement ce que nos technologies ne pourraient reproduire qu’à des coûts considérables. Construire une station d’épuration coûte des millions ; restaurer une zone humide revient bien moins cher — tout en apportant d’autres bénéfices : régulation des crues, habitats pour la faune, qualité des paysages, loisirs. Dans bien des cas, préserver vaut mieux que remplacer.

Résilience et régulation : l’assurance-vie génétique

La diversité génétique est notre police d’assurance face aux crises à venir. Plus un écosystème est riche, plus il résiste aux perturbations : maladies, sécheresses, invasions. Plusieurs espèces assurent souvent la même fonction ; si l’une disparaît, les autres prennent le relais. C’est ce qu’on appelle la redondance fonctionnelle.

Les variétés agricoles traditionnelles en offrent une illustration frappante. Souvent plus rustiques, elles résistent mieux aux maladies et aux conditions locales. Mais elles ont été largement remplacées par des variétés modernes à haut rendement, qui ont permis de nourrir plus de monde sur moins de terres — un progrès majeur pour la sécurité alimentaire. Leur revers, c’est une vulnérabilité accrue : moins de diversité signifie moins de capacité d’adaptation et un risque plus élevé en cas d’épidémie.

Exemple récent : la betterave sucrière française, frappée par la jaunisse virale en 2020, a perdu 30 % de sa récolte. Privés d’insecticide, les producteurs réclament des dérogations, alors que des variétés résistantes issues de programmes de sélection sont attendues d’ici la fin de la décennie — un processus que les nouvelles techniques génomiques (NGT) pourraient accélérer. La diversité génétique n’est pas un musée à préserver, mais une bibliothèque de solutions dans laquelle la recherche puise pour concevoir les variétés de demain. Là où la chimie ne fait que gagner du temps, la génétique offre une réponse durable.

Les prédateurs naturels participent eux aussi à la régulation : coccinelles contre pucerons, chauves-souris contre insectes nocturnes. L’absence ou le retour d’un grand prédateur peut remodeler tout un écosystème. Ainsi, à Yellowstone, la réintroduction du loup en 1995 a modifié le comportement des cerfs, favorisé la repousse des arbres, le retour des castors et même stabilisé le cours des rivières.

La diversité agit enfin comme barrière sanitaire : c’est l’effet de dilution. Plus il y a d’hôtes différents, moins un pathogène circule efficacement. Les monocultures, au contraire, sont des autoroutes à épidémies. Mais de plus en plus émergent des solutions combinées — agroforesterie, haies, rotations — qui réintroduisent de la diversité sans sacrifier la productivité. Des approches hybrides, à la fois technologiques et écologiques, où la biodiversité redevient une alliée plutôt qu’une contrainte.

Le coup du lapin

J’approfondis

Ces services que personne ne remarque

Le vivant inspire aussi nos technologies. Le Velcro imite les crochets de la bardane ; les pattes du gecko, des adhésifs réversibles ultra-puissants. Le bec du martin-pêcheur a inspiré la forme du TGV japonais Shinkansen, réduisant sa consommation d’énergie de 15 %. Les fils d’araignée, d’une résistance inégalée, nourrissent la recherche militaire et biomédicale. Les termitières ont inspiré des systèmes de ventilation naturelle pour les bâtiments.

Le biomimétisme transforme ainsi l’observation du vivant en innovation technologique — preuve que la biodiversité est aussi un immense laboratoire d’idées. Elle constitue en outre un réservoir de molécules précieuses pour le développement de nouveaux médicaments. La nature ne se contente pas de nous nourrir et de nous protéger : elle nous inspire, nous soigne et maintient les équilibres invisibles dont dépend notre civilisation.

Une architecture à préserver

Chaque fonction écosystémique — épuration de l’eau, régulation du climat, fertilisation des sols, pollinisation, protection contre les catastrophes — est un service gratuit rendu chaque jour par le vivant.
La biodiversité n’est pas un luxe ni une curiosité : c’est l’infrastructure invisible sur laquelle repose toute notre civilisation. Et elle n’a rien d’indestructible. Retirer un maillon peut fragiliser toute la chaîne.

Selon l’IPBES, près d’un million d’espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction, 75 % des terres émergées sont altérées par l’activité humaine et deux tiers des océans sont dégradés.
Mais fragile ne veut pas dire condamnée.
Chaque fonction peut être restaurée, chaque cycle réparé — à condition de savoir ce qu’on protège et pourquoi.

Grande série biodiversité, à retrouver tous les mardis sur lel.media !

Épisode précédent : Les millions de visages du vivant

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Le Montana devient le premier État à inscrire le « droit de calcul » dans sa loi : une victoire pour la liberté numérique ou un boulevard pour les grandes entreprises du cloud, du minage et de l'IA ?

11 novembre 2025 à 07:00
Le droit à l'avortement ?
Le droit aux personnes à déterminer leur genre ?
Le droit aux enfants de ne pas se marier en étant mineur ? (oui les mineurs peuvent être mariés dans certains états).

Non, le droit au calcul, pour faire plaisir aux boîtes d'IA !
« L’idée centrale : assurer que les personnes et entreprises puissent posséder, utiliser ou mettre à disposition des ressources informatiques (matériel, logiciel, algorithmes, serveurs, infrastructure…) sans ingérence excessive de l’État ou des collectivités locales. »

À mettre en parallèle avec le projet d'affaiblissement du RGPD en Europe (droit d'exploiter les données personelles pour l'IA : https://sebsauvage.net/links/?PbGAgw) : C'est encore une fois favoriser des bénéfices *théoriques* au détriment de l'humain. Comme d'habitude avec la droite.
(Permalink)

Bridge returned error 0! (20403)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/app.bsky.feed.getAuthorFeed?actor=did%3Aplc%3Atoudj53egawswz2ypw3zyn2u&filter=posts_and_author_threads&limit=30
File: lib/http.php
Line: 185

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(164): BlueskyBridge->getAuthorFeed()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(633): getContents()
#19 lib/contents.php(104): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(185)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.de9aef0)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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