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Hier — 18 mars 2024MiniMachines.net

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ?

18 mars 2024 à 19:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

C’est un prix quelque peu élevé qui a été relevé pour cet ASUS ROG Gaming NUC, il s’agit certes d’une version musclée de l’appareil, mais cela positionne tout de même l’engin à un niveau de prix difficilement accessible.

Le ROG Gaming NUC en question est un modèle Core Ultra 9 185H avec un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4070, 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage SSD NVMe PCIe. Autrement dit une version musclée du concept qui, pour rappel, reste dans un format très compact avec 27 cm de large, 18 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Si tout cela à évidemment un coût, il faudra vraiment qu’Asus excelle dans la réalisation de son produit pour que la machine tire son épingle du jeu. Sans cela, sans une réalisation exemplaire tant au niveau des performances que du refroidissement, le produit aura bien du mal a se positionner face à la concurrence.

Chez Proshop.de

Car pour 2500€ aujourd’hui on peut avoir des machines assez sympathiques sur les segment portables comme des tours plus « classiques ». En portable il existe pas mal de matériels disponibles avec le même niveau de performances a priori, en tour Mini-ITX également. Si ces options n’auront évidemment pas la compacité de ce que propose le ROG Gaming NUC, ces engins proposeront d’autres avantages. Le « tout-en-un » du portable pour l’un. Des possibilités d’évolution plus avancées avancées pour l’autre. Des détails qui devraient parler aux joueurs les plus motivés pour assurer la pérennité de leur machine. L’engin d’Asus se retrouve donc dans une position assez inconfortable au final. Pas plus évolutive qu’un ordinateur portable et pas forcément beaucoup plus compacte qu’une solution Mini-ITX.

Il faudra vraiment que le refroidissement soit excellent en terme de températures pour assurer d’excellentes performances. Le bruit généré doit également être très limité pour que l’investissement ait du sens. La ventilation ne doit vraiment pas être trop présente à l’usage. Il faut impérativement que l’engin parvienne à se faire totalement oublier. Sans quoi j’ai bien peur que ce type de MiniPC soit restreint à un usage plus spectaculaire que pratique : pour des professionnels sur des salons, pour des usages embarqués où chaque centimètre compte, pourquoi pas. Pour un particulier, à ce tarif, je ne suis pas certain que ce soit le meilleur choix.

Le NUC 13 Extreme

C’est probablement pour cela que Intel avait choisi de déplacer le curseur d’encombrement de sa gamme vers des machines plus large lors de la sortie des NUC 13 Extreme. Des engins de 14 litres plus proches de la tour Mini-ITX que des MiniPC classiques comme les NUC Dragon Canyon en 8 litres. Ces derniers pouvaient embarquer une carte graphique classique et des solutions Compute Element. Ils proposaient donc une évolution sur plus de postes : processeur, circuit graphique, mémoire et stockage. La marque apportait alors son expertise et son réseau  de distribution à des machines classiquement disponibles en Mini-ITX en passant par des artisans monteurs. Pas le meilleur format pour un particulier mais une excellente formule pour des pros.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Source : Videocardz

Le Asus ROG Gaming NUC proposé à 2500€ en Allemagne ? © MiniMachines.net. 2024.

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo

18 mars 2024 à 10:20

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Velo AI est une startup assez classique qui témoigne du fort engouement pour le deux roues ces dernières années. Son idée, proposer un Copilot – c’est le nom de son produit – qui va permettre de surveiller le trafic derrière vous pendant que vous pédalez.

Personnellement, quand je grimpe sur un vélo, j’aime bien l’idée de me déconnecter. Si j’apprécie l’aide d’un GPS, j’aime également beaucoup le fait d’être loin de toute technologie. Mais l’idée de ce Copilot de Velo AI est assez intéressante et pourrait être utile pour certains utilisateurs.

Copilot c’est un petit boitier que l’on fixe à l’arrière du vélo, il propose deux lampes à LEDs rouges pour se signaler efficacement mais abrite surtout un Raspberry Pi Compute Module 4, une camera et une batterie. Cet ensemble permet de faire tourner une IA entrainée à reconnaitre les évènements qui se passent derrière vous. Une voiture vous colle d’un peu trop près ? Une alerte sera envoyée. Un dépassement est en cours, même chose. Le système Velo AI peut faire la différence entre un dépassement trop proche qui vous met en danger et un conducteur qui ne vous colle pas pour doubler. 

L’alerte peut être donnée de deux manière différente. Soit avec un son spécifique qui signale à coup de bips les évènements en cours. Soit avec une liaison sur votre smartphone avec le Copilot Companion App disponible sur Android et iPhone pour projeter une vue très schématique de votre parcours et les éléments d’alerte. L’idée est donc de vous permettre de « sentir » la circulation derrière vous, d’être alerté en cas de dépassement douteux ou de véhicule en approche rapide.

Mais le dispositif jouera aussi le  rôle de « Dashcam » et enregistrera vos trajets en vidéo FullHD. Ajoutant au passage des code couleurs sur les véhicules signalant le bon ou le mauvais comportement de leurs conducteurs. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder un passage d’un geste via l’application pour immortaliser des moments et même de partager le résultat via votre smartphone. Enfin, l’auto située derrière vous recevra des signaux lumineux en cas de comportement inapproprié : s’il vous colle de trop près ou si il commence à vous dépasser sans laisser l’espace de sécurité nécessaire.

 

Un prototype de 2021

Vela AI est capable d’identifier les deux roues, vélos, scooters et motos, afin d’éviter des accidents avec ce type de véhicule. Il n’identifiera pas les différents usagers de la route de la même manière ce qui vous laissera la possibilité de rouler en groupe de cycliste, par exemple, sans entendre des bips continuels. Le dispositif sait également identifier les piétons. Je ne suis pas sûr que le dispositif soit très utile dans une ville aux pistes cyclables très encombrées mais pour des trajets sur des petites routes départementales, pourquoi pas. Peut être que ce type de dispositif serait utile pour des déplacements avec des charges lourdes comme des vélos cargo, des remorques électriques et autres gros volumes ne permettant pas une vision facile de ce qu’il se passe derrière le conducteur. 

Le choix d’un Raspberry Pi CM4 s’est fait en raison de sa capacité suffisante pour faire tourner Copilot mais aussi de sa maitrise énergétique. L’ensemble à une autonomie de 5 heures, ce qui correspond à beaucoup de trajets. L’ensemble mesure 9.2 x 9.5 cm pour 3.5 cm d’épaisseur, il pèse 330 grammes et se recharge en USB Type-C. Il est proposé à 399$ uniquement aux US pour le moment.

Source : Raspberry Pi

 

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Le GMK NucBox K9 s’annonce sous Core Ultra et Thunderbolt4

16 mars 2024 à 10:15

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Lors de la présentation du K8, je vous demandais avec beaucoup d’humour anglophone ce que serait la puce du futur NucBox K9. On connait désormais la réponse à cette question puisque l’engin vient d’être présenté sur le marché Chinois.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 5 125H 14 (4 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.5 GHz Max 3.6 GHz 28/64-115 Watts 18 Mo Intel ARC
7 cœurs Xe 2.2GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Il s’agira d’un Intel Core Ultra 5 125H, une puce Meteor Lake déployant 14 cœurs et 18 threads dans une combinaison de 4 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE. Cette solution mobile embarque un circuit graphique Intel ARC et proposera un petit NPU Intel pour piloter des tâches liées aux calculs d’IA. La puce serait ici limitée à un TDP de 65 watts… Ce qui est déjà beaucoup.

Le NucBox K9 se distingue donc du K8 qui propose un Ryzen 7 8845HS d’AMD même si les deux engins sont identiques d’un point de vue châssis. Des nuances sont évidemment présentes comme le passage d’un USB4 pour le K8 à un Thunderbolt 4 pour le K9. La machine sous puce  Intel est fondamentalement calquée sur le même moule et offrira donc uniquement une nuance de processeur et des éléments qui en découlent.

On retrouvera donc deux slots SODIMM en DDR5-5600 pour monter jusqu’à 64 Go de mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 pour un stockage rapide. Pas de baie 2.5″ SATA3 sur ce modèle, faute de place. Le système de refroidissement occupe toute la partie inférieure de l’engin.

A ce propos, je suis tout  aussi dubitatif sur  ce placement que pour le modèle K8. Les câbles de la connectique, assez nombreuse, viennent coiffer l’extraction d’air chaud de la machine. Ce qui n’est clairement pas optimal pour un placement classique sur un bureau. Cela ne devrait pas poser de gros soucis en mode VESA une fois accroché à un écran, par exemple, mais pour une disposition à plat il faudra veiller à attacher les câbles et laisser l’air chaud s’évacuer librement. Ce qui ne sera pas forcément très simple.

En effet, à l’arrière du NucBox K9 on retrouve une ribambelle de ports : un Antivol type Kensington Lock, deux USB 3.2 Type-A, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et l’arrivée d’alimentation 19V / 6.35A en 120W au format Jack. Un paquet de câbles donc, qu’il faudra dompter.

Sur la partie avant de l’appareil, le bouton de démarrage de l’engin, un jack audio combo 3.5 mm, le  port Thunderbolt 4 et deux USB 3.2 Type-A.

On ne connait pas les tarifs de cette version NucBox K9 pour le moment, ITHome parle de 2599 yuans en précommande soit 335€ HT pour le modèle barebone livré sans mémoire, sans stockage ni système. La version 32Go / 1 To est, quant à elle, à 3769 Yuans soit 487€ HT. Ce qui correspond à un prix promotionnel puisqu’il est conditionné à des codes promos limités à 300 et uniquement valables pour les commandes en Chine1. On peut extrapoler a partir du prix du K8 qui est officiellement proposé à 467€ TTC en version barebone. Et à 605€ TTC en version 32 Go / 1 To. Des tarifs qui ont déjà largement dévissés puisque ces engins ont été présentés à des tarifs respectifs de 549€ et 699€ au début du mois de février. Le NucBox K9 sera livré sous Windows 11.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

Le GMK NucBox K9 s’annonce sous Core Ultra et Thunderbolt4 © MiniMachines.net. 2024.

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur

15 mars 2024 à 13:43

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Plus musclée que le précédent modèle sorti en 2022, la InkNote X Color est une liseuse ressemblant fortement à une tablette Android classique mais qui exploite de l’encre numérique couleur.

Cette nouvelle version de 1.3 pouces embarque un SoC ARM Mediatek Dimensity 900. Une puce qui développe 8 cœurs composés de 2 ARM Cortex-A78 à 2.4 GHz et 6 Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G68 MP4. Le précédent modèle de cette solution, lancé il y a deux ans, employait un Helio P35 beaucoup moins puissant. Je ne sais pas si la performance globale est l’argument majeur pour ce type d’appareil. Son écran Kaleido 3 ne lui offrira pas vraiment une interface de rêve pour le jeu vidéo. Mais c’est une assurance d’un peu de pérennité d’un point de vue matériel, surtout pour un engin livré sous Android 13.

Pour le reste, c’est un copié collé du précédent modèle, la InkNote X Color propose toujours 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base, extensibles avec un lecteur de cartes MicroSDXC. On retrouve deux cameras en 8 MP au dos et 5 MP en frontal, un lecteur d’empreintes digitales et un port USB Type-C qui servira à transférer des données et recharger la batterie 4000 mAh.

La dalle Kaleido 3 proposera une densité plus importante avec 300 ppp en niveaux de gris et 150 en couleur. Quelques 4096 coloris seront disponibles avec un rafraichissement plus élevé que la liseuse de base mais encore insuffisant pour des usages ludiques ou vidéo dans de bonnes conditions. Un support de stylet actif sera également proposé. 

La campagne de promotion du précédent modèle

On ne sait pas encore si cette InkNote X Color sera proposée en Europe. La précédente était passée par la case du financement participatif. Le nouveau modèle est en tout cas annoncé en chine à partir de 4799 Yuans soit environ 613€ HT.

Bigme inkNote Color : une liseuse Android et couleur

Source : Notebookcheck

Bigme lance la InkNote X Color, une liseuse 10.3″ à encre couleur © MiniMachines.net. 2024.

Steam Deck : une console de parents ?

15 mars 2024 à 12:13

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Quelques témoignages de première main, des commentaires de billets et autres remarques faites sur divers forums, tout cela m’a intrigué. La console Steam Deck ne rentre pas dans les cases habituelles des produits pour « Gamers ». Elle n’est pas sous Windows mais exécute un Linux sur-mesure. Elle ne cherche pas à briller avec des caractéristiques délirantes mais fait plutôt des compromis techniques. Des éléments qui ne collent pas avec l’image « haut de gamme » du matériel destiné au jeu habituel. Pourtant, ces éléments n’ont pas empêché son succès. 

Ce constat m’a orienté vers un aspect de la console que je n’avais pas saisi jusqu’alors. Le Steam Deck est plébiscité par un public assez classique, des joueurs PC souvent déjà bien équipés en matériel.  Mais la raison pour laquelle ils ont choisi d’investir dans un Steam Deck est un peu inattendue.

« Je n’avais pas réellement joué autant depuis des années. » C’est en substance ce que disent de nombreux messages butinés sur la toile sur des forums généralistes ou spécialisés. On y retrouve des acheteurs ravis de leur console pour la simple et bonne raison qu’ils sortent d’un tunnel parfois très long d’abstinence vidéoludique. Avec des catalogues de jeux jamais lancés, savamment accumulés sur leurs divers comptes depuis des années. Des tonnes de « j’y jouerais plus tard » contrecarrés par une vie professionnelle devenue plus exigeante, ou une simple vie d’adulte. De nombreux utilisateurs redécouvrent le plaisir de jouer sur PC grâce à leur console portable.

Quand je regarde mon propre catalogue de jeux sous Steam, GoG ou Epic, je croise des titres étranges. Des noms qui m’évoquent des choses, d’autres sans aucune consistance dans ma mémoire. Et puis, de loin en loin je vois des jeux qui sonnent comme des regrets. Des titres que j’aimerais finir, d’autres que j’aimerais lancer. Un Disco Elysium par exemple. Un « piège à temps » qui me hante à moitié car je sais que je ne pourrais pas le terminer. Faute d’avoir la place dans un emploi du temps déjà trop chargé. Et je louche sur ces consoles PC à mon tour car si elles ne proposeront pas un niveau de performances suffisant pour lancer les titres du futur, elles seront à même de rattraper le passé.

En plus de la détente et du plaisir que le jeu propose, il y a ce sentiment de retrouver un peu de temps à soi. Du temps libre. Des minutes gagnées au détriment d’autre chose et en particulier du trou noir des réseaux sociaux. Comme si on avait trouvé une formule magique, un artefact assez puissant pour faire bifurquer des minutes à nouveau pour soi au lieu de les perdre chez les autres. Un flux de temps perdu jusqu’alors dans des labyrinthes aux couleurs d’Instagram, de Youtube ou de leurs complices. Assez de temps pour finir des jeux. Chose qui, pour certains, n’avait pas été possible depuis des lustres. Un internaute me concède qu’il avait pu jouer « un peu pendant le confinement ». Tout simplement parce que les heures de transport s’étaient transformées en temps de jeu. « Mais depuis je n’avais pas lancé une seule partie ». D’autres indiquent avoir du tirer un trait sur leurs loisirs PC et console pour des raisons classiques de parentalité. « Difficile de trouver le temps de jouer tout seul quand on se retrouve avec un petit ». Et retrouver un peu de ce loisir avec ce format ultramobile qui occupe des interstices dans la parentalité.

Le bureau de Goston

L’arrivée du Steam Deck – et probablement des formats équivalents chez les concurrents – a changé la donne. Non pas que ces parents ou adultes n’aient pas déjà une console mobile comme la Switch de Nintendo, un ordinateur portable capable de lancer des jeux gourmands ou une machine de bureau encore plus performante. Simplement les éléments nécessaires au jeu ne s’alignaient plus forcément ensemble. Le catalogue de la Switch ne correspond pas à tous les moments, les formats classiques du monde PC ne sont pas forcément pratiques au quotidien tout comme le côté « Windows » peut avoir quelque chose de rébarbatif. Et, plus simplement, certains titres de jeux PC ne peuvent pas être joués dans toutes les conditions.

Un nouveau possesseur de Steam Deck

« En ce moment c’est pas mal de rendez-vous  en salle d’attente avec mon fils » me confie un Steamdeckeur. « Et j’apprécie ma console en salle d’attente, j’ai pu avancer dans des titres qui me faisaient vraiment envie depuis des années. » Ce fond de catalogue de jeux à nouveau accessibles est un des attraits les plus puissants de ces consoles PC. Ces titres amassés au fil des ans, au gré des promotions, est devenu un sujet de plaisanterie en ligne. Beaucoup d’utilisateurs des plateformes Steam, GoG ou Epic ont fini par accumuler des dizaines et des dizaines de jeux. Des catalogues qui représentent des mois et des mois de loisir intensif pour juste finir les quêtes principales… Et énormément de ces titres, payés au gré d’un rabais ou de soldes, ne sont finalement jamais lancés. Certains me confient qu’ils ont l’impression d’un excellent retour sur investissement avec ce nouveau format de machine à cause de cet accès à ces archives. 

Death Stranding est un bon exemple, ce jeu particulier est revenu plusieurs fois pendant que j’interrogeais des joueurs. Avec une phase d’introduction assez longue et parfois rebutante, le jeu était abandonné assez vite à cause d’une vie de famille. Le côté répétitif de certains passages, l’ambiance assez monotone… « Quand on joue en tant que parent c’est avant tout pour se divertir rapidement » me confie en substance un internaute. On veut se plonger dans une ambiance et avoir un retour immédiat en tant que joueur. Les titres qui réclament un investissement trop long et parfois trop complexe posent alors problème. On aimerait s’y plonger mais on n’a pas le temps de le faire. Le format console arrive alors comme une alternative, un moyen de se plonger petit à petit dans le scénario. Au final, le cap de ce début très particulier de Death Stranding a été surmonté grâce au Steam Deck. 

A propos du Steam Deck

L’autre élément intéressant dans cette redécouverte des titres déjà en la possession des joueurs et liée au fait que l’engin n’est pas taillé pour les titres les plus récents. Cela pousse à lancer des jeux anciens, à redécouvrir des pépites. A comprendre pourquoi tel ou tel titre est toujours vu comme un phénomène ou une œuvre majeure. Faute des entrailles nécessaires à hacher des kilos de pixels chaque seconde, le format surprend à offrir autre chose. Retrouver une petite dose de nostalgie qui plane sur des titres mythiques. Des jeux que l’on retrouve alors dans une très agréable jouabilité. Tout cela mélangé avec un sentiment rédempteur. Celui de rentabiliser des achats précédents honteusement accumulés sans y avoir touché. Un internaute me confie n’avoir jamais pu finir certains de ces jeux mais n’avoir jamais pu en commencer d’autres ajoutés dans son panier sur un coup de tête. Des titres ayant pris la poussière par la très pardonnable faute d’un bébé arrivé entre deux sauvegardes.

Et voilà que la console permet de retrouver ces univers au gré d’un petit break, d’une pose aux toilettes ou d’une soirée canapé. On m’explique que cette capacité de sortir sa console pour une petite demie heure chronométrée, de pouvoir la mettre en pause à tout moment sans se poser de question mais aussi de ne pas être interrompu par l’objet lui même, change la donne. C’est un tout autre exercice qu’une séance devant un PC où la nécessité de s’attabler devant sa machine impose un autre rythme. Quand ce n’est pas une énième mise à jour ou les alertes en provenance de votre boite mail, de réseaux sociaux ou autres qui vous sortent de votre envie de jouer.

Et ce genre de témoignage est fait spontanément en ligne. Dans des commentaires variés et déclinés à l’envi. Sur le ton de l’humour la console est mise en avant comme une manière de dédramatiser les heures de veille de la parentalité. Un passage de cap qui est bien identifié comme un abandon du loisir qu’est le jeu vidéo. Tout cela est à prendre au second degré bien entendu, mais l’objet permet tout de même de ne pas sombrer dans une certaine déprime. Des jeunes parents qui n’ont pas à faire une croix sur une partie importante de leur vie. Certains se sont rencontrés sur des jeux en ligne. Ils ont emménagés avec leurs consoles ou leur PC en continuant de jouer ensemble en ligne et se retrouvent privés de ce loisir. La console PC devient alors une solution de repli. Elle permet de faire un break en tant que parent. Une petite partie de 10 minutes avant de laisser l’engin sur la table avec un petit mot pour que son conjoint puisse la retrouver pendant une sieste du nouveau né. « Histoire de se vider la tête. » Et le couple d’avancer sur un Rogue-lite joué en duo. Des cap franchis à deux, des decks accumulés, des runs partagés… Autant d’expérience passées en commun dans un canapé qu’en solo à tour de rôle quand le moment s’y prête. « Je me suis vue jouer à Celeste avec la cuillère dans la bouche » me confie une jeune maman qui finissait des petits pots de bébé entamés comme goûter. Son partenaire de jeu et jeune papa étant occupé à changer l’enfant après lui avoir dit qu’il n’arrivait pas à passer ce niveau. Des travaux de couple partagés en somme.

Minimachines-03-2024

Je vois également le bouche à oreille fonctionner à plein sur ce thème. Un acheteur redécouvre les joies du jeu en postant un commentaire pour expliquer qu’il a lancé une petite partie de tel ou tel titre sur sa console, assis à une table avec un café pendant que son bambin s’éclate sur les tremplins d’une salle de jeu urbaine. « Autant de temps récupéré sur des heures de scroll débile sur des réseaux sociaux » m’explique t-il. Le smartphone rangé dans la poche c’est la console qui est privilégiée dans ces nouveaux moments de liberté. Ce type de commentaire fait mouche, d’autres témoignages sont lus et des joueurs ne jurant d’habitude que par les mégahertz et leur sainte carte graphique ouvrent les yeux sur le potentiel de l’objet dans leur propre quotidien. L’effet boule de neige se fait alors largement sentir.

Steam Deck

Je ne sais pas si les décisionnaires qui ont appuyé sur le bouton Go pour lancer les opérations du Steam Deck chez Valve ont eu conscience de ce potentiel pour leur appareil. Ou si, inconsciemment, le format est simplement né d’un fantasme de réponse à un manque qu’ils ressentaient eux même comme joueurs. Mais le pari est réussi. La console a  créé un marché en comblant ce vide que les appareils classiques ne savaient pas gérer. Lire le témoignage de trois trentenaires qui bossent ensemble dans la même boite et qui se covoiturent à tour de rôle chaque matin est assez édifiant. Pendant que le premier conduit, les deux autres jouent. Le conducteur change chaque matin, les joueurs aussi. Un rite mis en place assez vite et qui a poussé les différents protagonistes à investir dans des solutions pour recharger les consoles sur l’allume cigare. Le jeu est devenu un rituel pour eux, faisant passer ce moment auparavant déplaisant du « auto-boulot-dodo » en un « ludo-boulot-dodo » bien plus agréable. Et l’un de m’expliquer qu’il retrouvait là ses années passées, quand, plus jeune il jouait avec ses copains de lycée ou de FAC. Que la console créait de l’émulation et de la camaraderie au lieu d’isoler les joueurs. De grands éclats de rire et une arrivée au boulot de bonne humeur.

Canapé + Steam Deck par Rob Allen

Un détail qui n’a pas échappé à d’autres parents qui, au lieu de voir leur enfant s’enfermer pour jouer dans une chambre, ont préféré l’orienter dans cette autre voie. Le Steam Deck devenant alors un objet partagé en famille. Avec, parfois, quelques disputes mais également là encore des moments d’émulation. Et la possibilité plus facile de mettre l’accent sur certains jeux ou de limiter les heures d’usage. Certains me confiant même y prendre du plaisir alors que le jeu vidéo ne leur a jamais vraiment parlé. D’autres parents de trouver un modèle intéressant par rapport à leur propre pratique du jeu. Difficile de reprocher à un ado de jouer très longtemps si on passe soi même des heures devant son écran. Les nouveaux parents sont dans des dilemmes complexes vis à vis de leurs loisirs. Le format console ne résout pas tout mais il permet une approche plus familiale du jeu, moins enfermée qu’une tribu éclatée devant autant d’écrans.

J’ai toujours vu le Steam Deck comme un bon alignement de planètes pour Valve. Une console qui est née au bon moment avec d’excellents choix techniques. Des choix différents de la concurrence qui a toujours voulu soigner son image avec des arguments techniques sonnant comme des superlatifs inutiles. Grosses définition, gros processeurs, plus de ceci ou de cela. Valve a vu simple et juste, ce n’est pas la puissance de cet objet qui en fait le succès. C’est son approche. La marque a capté un besoin qui était dans l’air du temps et en a fait un outil véritablement pertinent. C’est là la clé de son succès.

Un grand merci à Thomas pour son aide pour ce billet.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Steam Deck : la solution de jeu mobile de Valve

 

Steam Deck : une console de parents ? © MiniMachines.net. 2024.

Crucial présente des modules SODIMM DDR5 en 12 Go

14 mars 2024 à 12:10

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On connaissait les modules de 8 et de 16 Go, celui de 12 Go est tout neuf. Ces modules SODIMM DDR5-5600 présentés par Crucial sont une alternative intéressante qui se positionne entre les deux capacités classiques du genre.

Avec ces barrettes il sera possible de passer un portable ou un MiniPC équipé de deux slots SODIMM DDR5 en 12 ou 24 Go de mémoire vive. Possible également de transformer un portable avec un seul emplacement et 4 ou 8 Go de mémoire soudée en une version 16 ou 20 Go de mémoire vive. Les machines disposant de 4 slots SODIMM DDR5 pourront grimper jusqu’à 48 Go.

Prévus pour la fin mars, ces modules Crucial seront proposés en simple ou en kit de deux. Le module 12 Go DDR5-5600 est déjà listé sur Amazon France à 59.99€ mais pas encore disponible. Le kit n’est pas encore annoncé sur Amazon France mais il est listé à 87.99£ sur la version Anglaise du marchand soit environ 117€ TTC si on applique le même ratio que la différence entre le prix de la 12 Go en Livres et en Euros. Mais ce n’est clairement pas une méthode fiable t il faut garder en tête le fait que la mémoire fluctue énormément chaque jour.

Les prix de la SODIMM DDR5-5600 de la marque en 16 Go est de 72.73€ en France et le kit 32 Go en 2 x 16 Go DDR5-5600 est à 123.43€ aujourd’hui.

Modules de SODIMM DDR5-5600 Prix
8 Go 48,82€
12Go 59,99€
16 Go 72,73€
2X8Go 119,46€
2x12Go 87.99£
2x16Go 123,43€

Le tarif de la solution 2 X 12 Go est affiché en Livres faute de référent en France. On peut voir ici que pour la solution 12 Go, cela permet de se positionner entre les 8 et 16 Go avec une alternative de tarif intéressante. Pour qui veut construire une machine pas forcément si haut placée en mémoire, c’est une proposition qui peut avoir du sens. Reste qu’avec les échos actuels de flambée des tarifs de la mémoire et du stockage, ce genre de solution ressemble à du « Damage Control ». Le fabricant veut sans doute permettre à ses clients de continuer à garder une même enveloppe de tarif psychologique malgré un équipement légèrement dégradé.

Source : Videocardz

Crucial présente des modules SODIMM DDR5 en 12 Go © MiniMachines.net. 2024.

Dasung Paperlike Color 12 un écran mobile à encre colorée

14 mars 2024 à 11:23

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Avec le Paperlike Color 12, la marque Dasung veut proposer une dalle mobile de 12 pouces qui pourra vous accompagner partout, et même en extérieur, sans craindre les reflets.

Profitant d’une dalle Kaleido 3 Color, cet écran mobile est annoncé en chine pour 4999 Yuans, soit 635€ HT, ce qui n’est pas donné mais beaucoup moins cher qu’anticipé. Les tarifs de Dasung étant en général très haut placés. En témoigne cet écran sédentaire de 25.3″ en niveau de gris annoncé en 2023 à 1900€ HT. Une version couleur du même écran fixe a été lancée aux prix publics oscillant entre 1730 et 1850€.

La marque est connue pour ses moniteurs exploitant des dalles à encre numérique. Des produits très haut de gamme et souvent réservés à un marché professionnel. Rares sont les marques à s’aventurer dans ce genre de produits, ce qui n’offre pas beaucoup de résistance concurrentielle à la marque. La percée de l’encre numérique couleur semble donner de nouvelles ambitions à Dasung qui lance ce format plus mobile.

Le Paperlike Color 12 proposera un éclairage frontal mais son principal atout sera de pouvoir fonctionner même dans une ambiance très lumineuse grâce à la réflectivité du procédé d’encre numérique. Evidemment, ses couleurs seront un peu délavées face à une dalle IPS ou OLED, sa réactivité sera moindre également, mais pour certains usages, ce type d’affichage sera parfait. La consultation de documents, de plans, de schémas techniques pourront se faire dans toutes les conditions. Ajouter cet écran 12″ à un ordinateur portable et vous aurez un poste de travail très reposant pour consulter des données toute la journée.

Les 4096 couleurs disponibles sur la dalle ne seront pas parfaites pour afficher une image ou un film mais pour distinguer des circuits différents sur un plan d’architecte cela sera bien suffisant. La définition du mode couleur n’est pas annoncée mais l’écran mobile proposera un 2560 x 1600 pixels en niveau de gris. Les modes colorés sont en général sabrés niveau définition mais devraient rester assez élevés en ratio au vu de la diagonale proposée. Le rafraichissement, sans être parfait, sera suffisant pour afficher des vidéos avec des artefacts et des perturbations dans l’image pour les scènes les plus rapides. L’objectif n’étant pas de prétendre à un rendu « cinéma » mais plutôt de vous laisser la possibilité de scroller sans vous brûler les rétines ou de pouvoir regarder une vidéo pour vous guider dans une tâche.

Le Paperlike Color 12 mesure 28.83 cm de large pour 19.61 cm de haut et 5.3 mm d’épaisseur. Il pèse 439 grammes et s’alimente en image comme en énergie grâce à un seul port USB Type-C DisplayPort  et Power Delivery. Pour le moment, il n’est prévu qu’en Chine mais il pourrait être disponible à l’import ou trouver son chemin vers l’Europe à terme.

Source ITHome via Liliputing

Dasung Paperlike Color 12 un écran mobile à encre colorée © MiniMachines.net. 2024.

Banana Pi BPI-WiFi 6 Router : un routeur sous « OpenWRT » à 35€

13 mars 2024 à 10:54

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Le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router n’est pas vraiment un nouveau produit. Son développeur et fabricant a en effet sorti sa carte mère il y a un an sous forme de kit avec des antennes pour une intégration très MacGyverienne de l’ensemble. 

Minimachines-03-2024

Un produit qui réclamait donc quelques bons soins et attentions pour se transformer en un routeur classique. L’idée de le proposer dans un format complet est donc venue à l’esprit de ses concepteurs et voici que le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router est né. Un objet qui ressemble beaucoup aux autres modèles du marché. Design angulaire, antennes Wi-Fi imposantes et connectique d’un côté pour LEDs clignotantes de l’autre. 

Vendu 35€ plus quelques euros de port, le Banana Pi BPI-WiFi 6 Router propose du Wi-Fi6 et trois ports Ethernet Gigabit dans une version prête à l’emploi très classique d’un engin de ce type. A l’intérieur, on retrouve la même puce que la version carte à savoir un SoC Triductor TR6560, un double coeur Cortex-A9 cadencé à 1.2 GHz associé à 512 Mo de DDR3 et un stockage de 128 Mo SPI NAND. Des antennes en 5 GHz et 2.4 GHz fonctionnant par paires sont pilotées par un chipset TR5220 de la même marque. Pas de port USB sur le routeur, pas de stockage secondaire, la possibilité de monter une alimentation POE via un module complémentaire et 6 broches de contrôle UART. Un bouton WPS externe et rien de plus. Le prix de l’ensemble explique sans doute ces choix limités.

L’intérêt de cet accessoire est plutôt lié au système embarqué puisqu’il s’agit d’un fork d’OpenWRT signé par Banana Pi et adapté à cette machine et ses composants. Sur le papier, la partie logicielle est donc intéressante puisque très documentée. En pratique, je n’ai absolument aucune idée de la possibilité laissée à l’utilisateur de la modifier et l’adapter à ses besoins. Les puces Triductor ne sont pas les plus connues du marché. Du coup, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Niveau sécurité des données ? Suivi et documentation dans le temps par rapport aux puces employées ? Je n’en suis pas certain.

Source : CNX Software

Banana Pi BPI-WiFi 6 Router : un routeur sous « OpenWRT » à 35€ © MiniMachines.net. 2024.

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2

13 mars 2024 à 09:57

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Rien ne change d’un point de vue format, le MeLE PCG02 Pro de 2024 est identique au modèle de 2022. Simplement la puce embarquée n’est plus la même et le nouveau modèle profite des avancées d’Intel proposées par la gamme de processeurs Alder Lake N.

On reste sur une des minimachines les plus compactes du marché malgré la présence d’une dissipation purement passive. Le MeLE PCG02 Pro mesure toujours 14.6 cm de long pour 6.1 cm de large et 2 cm d’épaisseur. Un format de poche et facilement escamotable pour être intégré dans tout type de de dispositif. Ce qui change, c’est donc la gamme de puces avec un Intel N100 plus performant et une mémoire plus rapide. Le nouveau modèle embarque de 8 à 16 Go de LPDDR4x-4266 quand les précédents étaient au mieux en LPDDR4-2933. Le stockage fait toujours appel à un eMMC 5.1 livré en 128 ou 256 Go. Pas des capacités folles, donc, mais l’objectif premier de ce genre de machine est une intégration pour des usages assez simples et notamment par des pros. Malheureusement pour ce nouveau modèle, il ne sera plus possible d’ajouter un SSD à l’intérieur. Le port M.2 2280 NVMe PCIe compatible SATA 3.0 présent dans la précédente référence a tout simplement disparu !

La connectique ne bouge pas avec toujours la ribambelle de ports : deux sorties HDMI 2.0, deux USB 3.2 Type-A, un Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes MicroSDXC, un Antivol type Kensington Lock et une alimentation via un port USB Type-C en 12V/2A. Le module Wi-Fi évolue passant d’une solution 5.0 et Bluetooth 4.2 à une solution Bluetooth 5.0.

La marque propose toujours un boitier en plastique et non pas en métal. Ce qui est très bien pour le module sans fil mais très étonnant pour la partie fanless. Le processeur est simplement en contact en interne avec un petit dissipateur en métal et le tout enfermé dans un boitier en plastique ajouré. Je suppose que l’objectif de MeLE ici est vraiment de contenter uniquement des usages basiques : affichage de films ou de pages web, bureautique basique… Le stockage en eMMC est tout de même un frein majeur dans les usages possibles de ces machines.

La disparition du SSD M.2 étant à mon avis plus lié à des soucis de chaleur qu’a des problèmes d’encombrement. Le choix de MeLE est donc de poursuivre avec un châssis en plastique parce que c’est suffisant pour ce type de processeur mais ce n’est pas vraiment un choix glorieux. Avec un boitier en métal, il aurait probablement été possible de proposer un stockage amovible mais cela aurait également augmenté le tarif de l’engin.

Dernier point, si le système est toujours livré sous Windows 11 Pro, MeLE ne précise plus la compatibilité avec Ubuntu et Debian. Pour le moment, l’engin n’est pas dispo en France, sur Amazon, seul le modèle sous Celeron N5105 est listé. Mais il devrait bientôt y apparaitre, je suppose.

Le modèle Intel N100 est bien disponible et lancé à 299.99€ chez nous en vbersion 8/256 Go.

MeLE PCG02 Pro : Plus gros mais compatible M.2 2280 NVMe (MAJ)

Source : Fanlesstech

Le MeLE PCG02 Pro bascule sur le N100 mais perd son port M2 © MiniMachines.net. 2024.

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch

12 mars 2024 à 15:56

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La Volla Tablet est une solution qui va être proposée en financement participatif sur Kickstarter en avril prochain. Elle a la particularité de se projeter dans un avenir sous Linux même si elle sera au départ livrée sous Android. 

Volla est une société Allemande qui propose des smartphones, la marque a décidé d’aller plus loin et de vendre la Volla Tablet, une solution au départ assez classique qui propose une dalle de 12.3 pouces en QHD compatible avec les stylets à plusieurs niveaux de pression. Elle sera pilotée par un SoC Mediatek Helio G99. Une puce composée de deux cœurs Cortex-A76 capables de grimper à 2.2 GHz et de six Cortex-A55 à 2 GHz. La partie graphique est, quant à elle, confiée à une solution Mali-G57 MP2. Cette puce sera accompagnée de 12 Go de mémoire vive non détaillée (probablement de la LPDDR4x-4266) et d’une base de 256 Go de stockage.

On sait que l’ensemble sera proposé avec un module Bluetooth et Wi-Fi mais sans le détail de ceux-ci, une option 2G/3G/4G sera également possible. Le tout sera intégré dans un châssis en aluminium avec quatre enceintes et les habituels systèmes de capteurs photo (13 et 5 MP au dos et 5 MP en façade)  et audio du format. Un clavier détachable sera proposé en option. La batterie annoncée est une 10 000 mAh.

Le tout sera piloté par Volla OS, une version modifiée par une légère surcouche d’Android… Mais ce qui différencie surtout la Volla Tablet des concurrentes sera la possibilité de basculer l’OS vers Ubuntu Touch comme système alternatif  grâce à une option permettant de gérer deux systèmes au démarrage. On n’a pas de date de livraison pour le moment et encore moins de prix. Les possibilités offertes par Ubuntu Touch sont également assez floues. On ne sait pas vraiment quels éléments seront pris en charge matériellement par la puce.

Cette idée d’une tablette Android que l’on pourrait basculer vers Linux est une requête faite par de nombreux lecteurs depuis de longues années. Le nombre de tablettes et autres dispositifs Android abandonnés par les constructeurs après quelques mises à jour est une honte autant économique qu’écologique. Ces appareils délaissés se transforment petit à petit épaves échouées et délaissées par les utilisateurs. Faute de mises à jour, elles deviennent dangereuses ou inexploitables d’un simple point de vue logiciel alors que leur matériel est toujours parfaitement opérationnel. L’idée de cette Volla Tablet parait encore totalement illusoire mais devrait être la norme chez les constructeurs. Chacun d’eux devrait s’engager à libérer leurs matériels vers des systèmes plus ouverts et accessibles aux utilisateurs au bout de leur garantie. Cela de manière à assurer à leurs clients la possibilité de continuer à les exploiter.

Source : Volla via Liliputing

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch © MiniMachines.net. 2024.

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ?

12 mars 2024 à 10:39

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Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.

Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.

Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.

Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.

Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.

Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie. 

Source VideoCardz

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5

11 mars 2024 à 15:51

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On se souvient du HatDrive! présenté en novembre 2023, cette extension au format HAT a été une des premières à proposer d’exploiter un SSD M.2 NVMe PCIe sur un Raspberry Pi 5. La marque pouruit son travail autour de ce concept et propose 5 nouvelles cartes dans le même esprit.

Orientées autour du stockage mais également de cartes d’extension AI ou de connexion réseau, ces nouvelles extensions PineBerry proposent une gamme très complète de produits. 

On retrouve donc dans ce listing :

  • La HatNET! 2.5G qui est une extension Ethernet 2.5 Gigabit pour Raspberry Pi 5 construite autour d’un chipset Realtek RTL8125BG. La a carte propose un port Ethernet avec des témoins d’activité et propose une adresse MAC fixe. 
  • La HatDrive! NET 1G employant à la fois un chipset Realtek RTL8111H pour un Ethernet Gigabit et un port M.2 NVMe pour ajouter un SSD 2230 ou 2242. La partie stockage est pilotée par une solution Asmedia PCIe Gen 2 qui ne prend pas en charge pour le moment la possibilité de démarrer la solution Pi sur le stockage NVMe embarqué.

  • La HatDrive! AI avec deux ports M.2 NVMe PCIe. Le premier offrant une possibilité de monter un SSD 2230 ou 2242 toujours sous chipset ASMedia incompatible avec un boot et le second un module M.2 de votre choix. Typiquement une solution AI comme un TPU Coral Edge de Google.

  • La HatDrive! Dual qui propose du RAID-1 avec deux ports M.2 PCIe pour des unités 2230 et 2242.

  • La HatBRICK! Commander qui permet de monter deux HAT nécessitant un connecteur PCIe FPC toujours grâce à une puce ASMedia. L’idée étant de pouvoir monter des cartes en cascade. Dance cet usage, une alimentation des cartes en 5 volts est proposée pour pouvoir supporter différents montages.

HatDrive! 2023 / HatDrive 2024 V2

Au passage, PineBerry fait évoluer sa carte d’origine avec une version plus « aérée » qui offre une encoche dans le PCB pour permettre une exploitation plus facile des connecteurs MPI CSI et DSI. Toutes ces options PineBerry sont intéressantes pour conserver un montage compact autour du format de base des Raspberry Pi 5.

Touts ces cartes sont en précommande chez Pineberrypi.com

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel

11 mars 2024 à 09:57

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Les portables SecureBook ne sont pas les machines de monsieur et madame tout le monde. D’ailleurs, même si ils étaient mis en vente pour le grand public, personne n’en voudrait. Il s’agit d’un de ces nombreux produits destinés au marché carcéral américain. Des produits que l’on reconnait facilement parce qu’ils sont… transparents.

Un magnétophone transparent, sans fonction d’enregistrement

L’administration US juge plus pratique de forcer des fabricants spécialisés à proposer des produits employant des plastiques transparents plutôt que d’implanter des yeux à rayons X aux gardiens. Voir au travers d’un de ces engins permet de voir si aucun produit illégal y transite. Cela permet également de voir la  différence entre les machines. Le magnétophone ci dessus existe en deux versions. La première en plastique classique avec une possibilité d’enregistrer. La seconde en plastique transparent sans bouton Record. En enlevant cette fonction, on est sur que la voix d’un détenu ne puisse pas sortir sans être contrôlée par l’administration. Eviter que des ordres directs d’un chef mafieux à ses hommes puissent être donnés. Cela permet également de créer un marché spécifique, facile à identifier, de produits qui ont le droit d’être vendus et utilisés en prison. Au passage, les détenus qui souhaitent ces produits sont forcés de les acheter au prix fort au système pénitentiaire… De nombreux produits « transparents » sont ainsi proposés à ce public captif : téléviseurs, liseuses, lecteur de CD, casques audio, radios… et même machines à écrire.

Une radio transparente

Tout ces appareils sont collectionnés, certains apprécient leur design transparent et si ils n’ont pas envie de s’en servir, ils aiment apercevoir les entrailles de ces machines. Si la justice US a décidé de cette transparence, c’est évidemment pour des raisons de sécurité et de contrebande. Mais pour d’autres, cela provoque sans doute une certaine émotion esthétique.

Les SecureBook : des ordinateurs portables pas comme les autres

Evidemment, l’informatique est au programme. Beaucoup de détenus essayent de passer des diplômes pendant leur incarcération et y parviennent grâce à des programmes d’enseignement spécifiques mais également des cours « classiques ». Ces cours étant devenus dématérialisés pour la plupart, il leur faut un outil informatique. C’est là que les « SecureBook » entrent en action.

Cette gamme d’ordinateurs portables a été pensée de A à Z pour être sécurisée. Le BIOS est protégé, la machine n’offre pas de liaison vers l’extérieur, elle embarque un matériel un peu vieillot qui se justifie amplement par les usages limités qu’elle est censée octroyer. Sa connectique est ultra limitée avec aucun port USB, sa mémoire est soudée et… l’engin n’avait pas de stockage interne. Il n’est pas vraiment question que ce SecureBook puisse être volé et atterrisse dans une cellule non prévue pour son usage. Il n’est donc possible de s’en servir que sur un dock fixé dans un lieu identifié. Personne ne voudrait évidemment d’un engin pareil. D’autant que ces engins sont vendus probablement au prix d’un portable haut de gamme  aux détenus.

Il y a peu, un de ces SecureBook 5 s’est retrouvé dans la nature. Un internaute l’a acheté sur Ebay et s’est pris au jeu de le hacker. Un challenge intéressant puisque le constructeur a tout fait pour le rendre impénétrable. Son BIOS, par exemple, avait la capacité de se remettre « par défaut » à chaque démarrage. Empêchant ainsi d’altérer sa séquence de démarrage. Son absence de stockage était également un gros challenge et le fait que l’engin n’ait aucune connectique classique un véritable casse tête. Cependant, @zephray_wenting est parvenu à ses fins. Il a d’abord été nécessaire de trouver le mot de passe du BIOS puis de remplacer la puce physique de celui-ci  à chaud1. Il a ainsi pu modifier la machine de manière à lui faire conserver ses réglages en mémoire. Il a également fallu souder un hub USB sur l’engin et trouver un disque dur compatible. Une liste limitée de modèles spécifiques agréés par le BIOS étant obligatoire.

Le Hub USB soudé sur la carte mère

Tout cela a été documenté sur un long thread sur Twitter qui n’est plus accessible car son auteur a depuis limité l’accès à son compte… mais cela a été sauvegardé par une de ces applications en ligne qui permettent de faire apparaitre les Threads sur une longue suite de posts2. On y retrouve l’ensemble des processus mis en œuvre qui a permis au final d’installer une distribution Linux Ubuntu MATE sur la machine (et de jouer à FreeDOOM).

Des conséquences désastreuses

Même si au bout du compte le résultat n’est pas accessible à un prisonnier quel qu’il soit, le hack a semble t-il alerté les autorités US. Plus de 1200 machines ont ainsi été reprises à des prisonniers US. Ce qui va mettre évidemment en péril les efforts éducatifs de ceux-ci. Les étudiants ne pourront plus forcément poursuivre leurs travaux de manière aussi facile qu’avant et surtout le calendrier d’études tombe assez mal à cette période puisque les étudiants doivent rendre leurs travaux à cette période.

Cette réaction des prisons américaines est assez compréhensible si on suit leur logique. Je ne pense pas qu’ils aient peur qu’un prisonnier US puisse procéder aux longues expérimentations réalisées par notre internaute hacker. Mais tout simplement que des groupes externes fassent appels à des hackers hors de prison pour leur modifier des SecureBook de la même manière. Afin que ces machines puissent utiliser un système d’exploitation complet, ce qui est interdit en prison. Il ne suffirait plus alors qu’a introduire une de ces machines pour remplacer un ordinateur intact et permettre à un prisonnier des usages totalement proscrits par la justice US. 

@zephray_wenting s’est dit désolé des conséquences de son hack et surtout de sa publication. Si il avait su la tournure des évènements, il ne l’aurait pas rendu public. Les risques sont assez lourds, en plus d’avoir procédé à la confiscation des machines, avec parfois un enfermement à l’isolement du prisonnier pour le faire, les SecureBook pourraient ne pas être rendus aux prisonniers ou être restitués altérés. Les stockages pouvant être effacés ou remplacés par d’autres, ce qui amènerait à réduire à néant le travail de ces étudiants.

1200 détenus US privés de leur SecureBook suite à un hack matériel © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA

9 mars 2024 à 11:14

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Si l’inspiration du SZBOX FN60G est assez clairement à aller chercher du côté d’Apple, le PC se différencie facilement par une évolutivité sans complexe. La machine propose un châssis  de 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm d’épaisseur qui lui permet d’embarquer un socket LGA1700. De quoi accueillir des puces Intel Core de 12e, 13e et 14e Gen dans un TDP maximum de 100 watts.

Cette évolutivité permise par la carte mère intéressera ceux à la recherche d’une solution souple et pouvant s’adapter à différents cas de figure. Même si, d’un autre côté, le SZBOX FN60G fait appel à un circuit graphique externe mais… mobile. Ainsi la carte mère semble livrée avec un circuit graphique intégré avec quatre solutions proposées. On aura au choix et par ordre croissant de performances, un AMD Radeon RX 500 4 Go, un Intel ARC A380 6 Go, un AMD Radeon RX 6600M 8 Go ou une solution Nvidia RTX 4060 8 Go. Cette option là ne semble pas être interchangeable, si le constructeur avait utilisé des puces montées sur des solutions MXM ou autre pouvant être modifiées, il en aurait fait la publicité. 

L’ensemble est refroidi évidemment activement avec l’emploi d’une distribution de 8 caloducs distribués par groupes de 4 pour la partie graphique et le processeur. Ces éléments transporteront la chaleur émise par ces composants jusqu’à des ailettes refroidies par une circulation d’air ventilée repoussant la chaleur par les minuscules petits trous sur les côtés. Une solution très classique qui ne dit rien de son silence de fonctionnement. Le boitier embarque également une alimentation externe de type GaN en 20 volts. Avec 2.5 lites de volume, le SZBOX FN60G pourrait ne pas être une bonne affaire d’un point de vue… acoustique.

Autour de cette base on retrouvera deux slots SODIMM de DDR5 et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour pousser 64 Go de mémoire vive et jusqu’à 8 To de stockage NVMe. Il ne semble pas y avoir de baie 2.5″ dans le châssis.

La connectique propose deux ports USB Type-C 3.2 Gen 2 avec DisplayPort, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0 Type A, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et des sorties vidéos HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4 distribuées par paires. L’engin pourra afficher sur 5 écrans en parrallèle en utilisant le DisplayPort d’un USB Type-C et ses sorties vidéo.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX200 est également intégré avec, je suppose un support d’antennes positionnés sur la partie haute de la connectique arrière qui doit être en plastique argenté.

On se souvient que la marque SZBOX n’est pas un fabricant, elle ne fait que proposer des produits issus de différents catalogues de constructeurs tiers. Il est donc possible que l’on découvre ce SZBOX FN60G au détour d’autres pages, à différents tarifs et avec des présentations plus détaillées. Pour le moment sur AliExpress on a l’impression de voir que la vente de ce produit est faite par des poulets sans tête. Les machines sont étalées pages après pages avec zéro info sur le circuit graphique embarqué.

Les Barebones sont livrés sans processeur, mémoire ni stockage mais à différent prix sans préciser quel circuit graphique est intégré… Ce qui laisse clairement perplexe. Comme si le SZBOX FN60G était apparu sur les pages de la marque comme une référence disponible et que les revendeurs l’avaient affiché sans réfléchir ni prendre en compte ses particularités. Autrement dit, pour le moment il est surtout urgent d’attendre qu’un revendeur compétent s’intéresse au produit. Voir qu’une autre marque distribue le même engin avec des éléments techniques plus aboutis.

On le trouve entre 675€ et 880€ avec de 0 à 250€ de frais de port… sans plus d’informations techniques. Ce qui n’est clairement pas un début très encourageant… En comptant sur le prix du processeur, de la mémoire vive et du stockage, la note sera au final extrêmement salée. Il est probablement nécessaire de voir un peu comment les entrailles de l’engin sont construites, l’état de la carte mère et de la ventilation, avant d’investir une somme pareille. J’ai demandé des infos à SZBOX ainsi qu’à d’autres contacts sur cette machine.

Source : AndroidPC

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Les nouveaux HP ZBook Firefly G11 annoncés pour avril

8 mars 2024 à 11:50

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Pas encore de tarifs pour cette gamme 2024 des HP ZBook Firefly G11, des stations de travail déclinées en deux diagonales. HP continue de proposer des gammes différentes suivant les puces embarquées avec des modèles 14 et 16 pouces chez Intel mais uniquement 14 pouces chez AMD.

Plusieurs options d’affichage seront proposées avec des dalles IPS 120 Hz ou OLED pour le modèle 16 pouces, des options tactiles et une fonction HP SureView pour limiter l’angle de vision de l’écran afin de préserver la confidentialité des données en public.

On retrouvera donc à bord des puces « optimisées » pour l’IA, maitre mot du marketing actuel des vendeurs de PC. Le clavier arborera la petite touche Copilot de Microsoft et des fonctions supplémentaires tenant compte des capacités de calcul des NPU embarqués dans les processeurs. La gestion des fonctions de vidéoconférence sera ainsi améliorée. La webcam 5 mégapixels pourra s’appuyer sur les NPU pour optimiser l’image, flouter ou remplacer l’arrière, suivre votre visage ou cadrer l’image. La capture du son se fera en éliminant les bruits ambiants… Bref tout  ce qui se faisait déjà avant mais qui se fera aujourd’hui avec le NPU embarqué par les nouveaux processeurs Intel Core Ultra d’Intel et Ryzen Pro d’AMD.

C’est ce qui m’amuse le plus dans ces annonces où l’IA est mise en avant… Ces fonctions de vidéoconférence ne changent pas vraiment de capacité mais sont justes traitées autrement. Comme si l’utilisateur en pleine réunion allait vraiment profiter des ressources libérées par le NPU de ces nouvelles puces pour s’engager dans des calculs lourds tout en discutant avec ses collègues ou ses clients… 

Ces puces Intel et AMD seront entourées d’un maximum de 64 Go de mémoire vive DDR5 et 2 To de stockage NVMe PCIe Gen4 x4. Une option permettant d’embarquer un circuit graphique Nvidia RTX A500 sera également disponible. On retrouvera une connectique assez classique avec deux Thunderbolt 4 pour les versions Intel et USB4 pour les machines AMD. Deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0b et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera également un capteur d’empreintes, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un module 4G LTE ou 5G optionnel.

Pas de prix pour le moment.

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Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure

8 mars 2024 à 10:31

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Le Simply NUC Onyx Pro tente un tour de passe passe classique du monde de l’informatique d’avant. Quand les marques revendaient des produits sous leur nom en taisant leur source d’approvisionnement. Un monde d’avant Internet et surtout avant la possibilité de distribuer facilement ses produits.

Il s’agit ici d’un Minisforum MS-01 qui a été simplement appelé Simply NUC Onyx Pro. Les deux machines sont strictement identiques à un petit détail près. La version Simply NUC est beaucoup plus chère. Le site propose des options graphiques avec des cartes orientées vers des usages pro comme la AMD Radeon Pro WX3200, la Nvidia T1000 ou la Arc A40 d’Intel.

Elle propose également une ribambelle d’options montées en usine en terme de stockage avec 3 SSD internes ou de mémoire avec jusqu’à 96 Go de DDR5-5600.

Mais il n’empêche que leur modèle de base de Core i9-13900H avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage NVMe PCIe 4.0 est annoncé à 1199$ HT sans stockage. Là où Minisforum vend son barebone avec le même processeur à 679$ HT. Cela fait tout de même assez cher la barrette de mémoire vive et le SSD… Alors il faut probablement prendre en compte les services que pourra rendre Simply NUC, son conseil et ses garanties mais pour de l’entrée de gamme je suppose que leur offre n’a que peu d’intérêt. Si vous voulez vraiment acheter un MiniPC de ce type comme particulier, l’offre du vendeur d’origine aura plus d’attrait. Si vous voulez investir dans une solution complète, avec une carte graphique intégrée et un montage plus complexe pour un parc d’entreprise, l’offre peut avoir du sens.

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

Source : SimplyNUC

Simply NUC Onyx Pro : un Minisforum MS-01 sur-mesure © MiniMachines.net. 2024.

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5

7 mars 2024 à 14:20

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La Pimoroni NVMe Base Duo c’est une évolution Pokemon de la Pimoroni NVMe Base lancée en décembre de l’année dernière. La marque a « simplement » ajouté un deuxième port M.2 NVMe pour doubler les possibilités du modèle d’origine.

Avec la mention « Base », il faut comprendre que cette extension se place sous la carte Raspberry Pi 5, laissant la possibilité de la refroidir avec une solution ventilée mais.. étouffant quelque peu les SSD embarqués. Il ne servira de toutes façons à rien de monter les éléments les plus hauts de gamme sur un Pi5, il n’en profiterait pas spécialement. Compatible avec des SSD Gen3, l’extension offrira des débits moyens en lectue de 850 Mo/s et de 750 Mo/s en lecture. Les SSD de Générations 1 et 2 seront moins rapides avec respectivement 230/190 Mo/s et 410/380 Mo/s.

La Pimoroni NVMe Base Duo propose deux emplacements compatibles M.2 2230 à 2280 et se relie à la carte avec une petite nappe souple classique. L’ensemble de la visserie est fournie pour positionner la carte facilement. De nombreux SSD ont été testés avec l’ensemble et si votre Pi 5 est à jour avec un firmware datant au minimum du 6 décembre 2023 alors la reconnaissance de la carte devrait se faire sans soucis.

Annoncé en précommande pour le moment, le kit est vendu une trentaine d’euros tout compris. C’est une alternative au Geekworm X1004 qui a son placement au dessus du Pi5.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

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