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Aujourd’hui — 23 mai 2024MiniMachines.net

En Bref : Humane, créateur de l’AI Pin, est à vendre

23 mai 2024 à 09:19

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Quand je parle des sociétés qui développent des gadgets autour de l’Intelligence Artificielle, je jongle entre le vocabulaire spatial et celui de la pyrotechnie. Pour Humane et sa broche connectée AI Pin, c’est particulièrement efficace.

Selon Bloomberg, Humane est en vente. La société derrière l’AI Pin a eu sa fenêtre de tir en lançant des précommandes de son gadget connecté censé venir remplacer le smartphone et en livrant un produit aussi cher que risible en terme d’efficacité. La fenêtre est désormais fermée, il n’est plus possible de sortir dans la rue avec un AI Pin sans passer pour un gros pigeon. Les progrès des IA concurrentes intégrées sur des plateformes classiques lui font une ombre terrible et tout le monde a  désormais compris que payer 700$ HT et un abonnement à 24$ HT tous les mois pour l’objet et sa liaison 4G étaient juste un gâchis monumental d’argent. La vente  globale semble le seul échappatoire possible.

Le prix pour l’acquisition de la société Humane serait évalué  entre 750 millions et 1 milliard de dollars. Je ne vois pas très bien ce qui coûte aussi cher dans cette marque. Son IA repose sur le savoir faire d’Open AI et son niveau d’expertise semble être désormais au niveau préhistorique de la courte mais fulgurante histoire des IA. Les récentes démonstrations de OpenAI la font apparaitre pour ce qu’elle a été : une opportunité d’explorer encore et toujours la fable du corbeau et du renard. Comme je le concluais lors de ma présentation de ce gadget : « Comme d’habitude avec ces objets « magiques » présentés au détour d’une nouvelle technologie. Ils sont là pour faire gagner de l’argent à ceux qui vont raconter leur histoire, pas spécialement pour que les gens puissent s’en servir un jour.« 

Il ne s’est passé que 7 mois depuis la date de mise en vente de l’objet en précommande et aujourd’hui. Mais quelque semaines seulement depuis que les tests de l’objet sont apparus. Rendant peu service à Humane, ces tests ont levé le pot au roses. La technologie embarquée est faible, l’IA est mauvaise et l’idée globale de remplacer un smartphone qui restera de toute façon dans sa poche, totalement idiote.

Humane a bien promis d’améliorer son produit, en répondant aux nombreuses critiques faites autour de ses défauts majeur : lenteur d’analyse et de réponse, erreurs manifestes et autonomie désastreuse. Mais le mal est fait. L’AI Pin est un objet incroyablement inutile a partir du moment où il ne remplace absolument jamais un smartphone mais ne fait qu’ajouter un objet fort cher à une panoplie d’autres. Personne n’était dupe mais la petite broche connectée jouait en réalité une sorte de marqueur social pour personnes assez riches et voulant être « dans le coup ». Ce qui devait être un objet d’appartenance chic et technique se retrouve être la preuve que vous avez été assez corbeau pour croire ce que disait le renard et lâché un camembert à 700$. On comprend assez vite que plus personne n’aura envie d’afficher son AI Pin en public.

On comprend également que Humane ne doit plus vendre des masses de son gadget… Et sera bientôt à court d’argent. Rendant impossible la poursuite des investissement nécessaires pour améliorer son interface ou simplement payer la facture des serveurs derrière ces appareils. Ce qui ne donne vraiment pas confiance dans l’achat de l’objet… et ainsi de suite. La briquification du gadget est en route.

Si Sam Altman, l’actuel PDG d’Open AI qui développe l’Intelligence Artificielle Chat-GPT, a injecté quelques millions de dollars dans Humane, il n’est pas prêt de les retrouver à mon sens. Humane utilise Chat-GPT pour fonctionner mais le fait au travers d’une interface couteuse et peu efficace quand de son côté Open AI la présente sur des smartphones lambda. Le grand écart des investissements d’Altman n’aura échappé à personne mais le bonhomme devrait s’en tirer sans trop de bobos au compte en banque. A vrai dire, l’échec d’Humane ne fait que servir l’image d’universalité de la solution Chat-GPT. Et c’est un vrai service rendu à Altman et Open AI.

Fin de la fenêtre de tir donc pour Humane, début de la pyrotechnie avec une probable explosion en vol dans les mois qui viennent. 

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA

En Bref : Humane, créateur de l’AI Pin, est à vendre © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 22 mai 2024MiniMachines.net

HP OmniBook X et EliteBook Ultra, des AI PC biclassés CoPilot+

22 mai 2024 à 15:51

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C’est un drôle de mouvement de la part d’HP, ses deux nouvelles machines ont une approche assez pragmatique du marché. Le OmniBook X AI PC et le EliteBook Ultra AI PC reprennent la dénomination servant à qualifier les engins équipés d’un NPU Intel. Mais se présentent également comme des machines sous Snapdragon X. Une approche qui mélange tous les genres pour arriver à une formule finalement logique : il s’agira avant tout de portables sous Windows 11 biberonnés par Copilot+.

Pour viser large et englober toutes ses futures machines AI compatibles, HP dégaine même sa propre marque avec un nouveau logo maison baptisé « HP AI Helix ». L’idée est donc d’unifier toutes les machines, qu’elles soient équipées de puces AMD, Qualcomm ou Intel sous cette nouvelle marque.

Premier engin de la gamme le HP OmniBook X 14 AI PC qui devrait être disponible le 18 juin. Les plus anciens se souviendront de cette gamme lancée au début des années 90 et que HP avait fini par laisser de côté au début des années 2000. 

On découvre ici un engin fin et léger, piloté par une puce Snapdragon X Elite X1E-78-100 accompagnée de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5 non détaillée. Le stockage est un SSD NVMe PCIe au format M.2 en 512 Go ou 1 To. Cet ensemble pilotera un écran 14″ en 2240 x 1400 IPS tactile et multipoint avec une luminosité de 300 nits. Une webcam 5 MP avec infrarouge et double micro offrira de nombreuses solutions de réduction de bruit et de vidéo conférence.

Le HP OmniBook X 14 AI PC proposera un clavier avec rétro éclairage, une paire de haut-parleurs, et une connectique classique avec un USB 3.1 Type-A et fonction sleep & charge, un USB 3.2 Type-A et un USB4 en plus d’un jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation se fera en 65 watts via un port USB Type-C et HP annonce une possibilité de recharger la batterie 59 Wh de moitié en 30 minutes seulement.

En parlant de batterie, HP insiste sur ce poste avec deux scénarios mis en avant : 22 heures de lecture vidéo « Netflix » et 12 heures d’usage continu de Microsoft Teams. Alors je ne sais pas vous mais moi quand je lis « vidéo Netflix » je pense à de la vidéo en streaming. Une opération forcément plus couteuse en ressources que de la vidéo locale. Un exploit qui placerait la machine de GP devant les concurrentes puisqu’elle proposerait le même nombre d’heures de lecture mais connecté à une source dans les nuages.

[3] Battery life claim for EliteBook Ultra Gq1 and OmniBook X AI PC is based on HP’s internal analysis of next-gen AI PCs with a 40-60 TOPS NPU, Qualcomm® Snapdragon® X Elite Platform 12 core CPU, 16GB LPDDR5x 8400 , 512GB NVMe SSD as of May 2024. Battery life tested by HP using continuous local video playback, 2.2k (2240 x 1400) resolution, 200 nits brightness, system audio level as image default, player audio level at 100%, played full-screen from local storage, headphone attached or through speaker (if no audio jack port), wireless on but not connected. Actual battery life will vary depending on configuration and maximum capacity will naturally decrease with time and usage.

Sauf qu’en regardant les petites lignes concernant cette appellation « vidéo Netflix », on découvre que cela correspond en réalité aux scénarios habituels. Ce que HP appelle vidéo Netflix est en fait la lecture de contenus situés sur le stockage de la machine et donc sans streaming. Le reste est classique, on ne se connecte pas au Wi-Fi, on baisse la luminosité de l’écran et on laisse tourner l’engin en boucle.

Derniers points intéressants a analyser, HP détaille le modem Wi-Fi choisi, des modules Mediatek MT7922 ou MT7925 qui proposeront du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 pour le premier et du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 pour le second. Qualcomm n’impose donc pas ses propres puces sur ce poste avec ses Snapdragon.

Le HP EliteBook Ultra Ai PC ne sera, quant à lui, que disponible sous Snapdragon X Elite X1E-78-100 12 cœurs avec 16 Go de LPDDR5x-8400 MHz soudés à la carte mère. So stockage sera de 512 Go NVMe PCIe Gen4 sur un port M.2 non détaillé. On retrouvera ici un écran de 14 pouces en2240 wx1400 pixels IPS dont la colorimétrie sera calibrée en usine à 100% de la norme sRGB. Cet écran non tactile sera protégé par un filtre anti reflets bien utile puisque sa luminosité sera de 300 nits seulement.

La connectique offrira un USB4, un USB 3.2 Type-C, un USB 3.1 Type-A avec fonction de charge et un port jack audio combo 3.5 mm. Pas d’Ethernet ni de sortie vidéo native. Une paire d’enceintes pilotées par une amplification spécifique et un double microphone iront de pair avec une webcam 5 mégapixels pourvue de fonctions infrarouge. Le clavier sera rétroéclairé et de type chiclets au dessus d’un grand pavé tactile.

Ici, le module Wi-Fi sera confié à un Qualcomm FastConnect 6900 qui déploiera du Wi-Fi 6E et du Bluetooth 5.2 et une batterie 59 Wh sera embarquée avec la même recharge de moitié en 30 minutes de secteur. Toujours une date de commercialisation prévue pour la mi juin mais pas de tarif officiel pour la France.

HP OmniBook X et EliteBook Ultra, des AI PC biclassés CoPilot+ © MiniMachines.net. 2024.

Acer Swift 14 AI SF14-11 : un 14.5″ Snapdragon X dispo en juin

22 mai 2024 à 12:04

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Prévu pour le mois prochain, le ou plutôt les Swift 14 AI SF14-11 proposeront des Snapdragon X Plus ainsi que des versions Elite pour un prix de base de 1299€. 

Mis en avant comme les premières solutions Copilot+ du constructeur, les engins seront proposés en versions Snapdragon X Plus X1P-64-100 avec 10 cœurs ou Snapdragon X Elite X1E-78-100 et ses 12 cœurs. Une version « Elite » qui représente, soit dit en passant, l’entrée de gamme de cette série chez Qualcomm et qui sera proposée par Acer à 1499€.

On retrouve ici deux puces ayant la même fréquence de 3.4 GHz, un même circuit graphique Adreno et un NPU maison qui proposera 45 TOPS de calcul. La différence joue donc sur les 2 cœurs de la version « Plus ». Un détail qui est pour le moment encore très difficile à évaluer en terme d’usage pour l’utilisateur final. La mémoire vive embarquée variera de 16 à 32 Go de LPDDR5x-8533 soudée à la carte mère et le stockage pourra grimper à 1 To de SSD NVMe PCIe Gen 4 au format non détaillé.

L’écran de ce SF14-11 propose une diagonale de 14.5″ en 2560 x 1600 pixels ave une dalle IPS capable d’un rafraichissement à 120 HZ et proposant une colorimétrie 100% sRGB. Déployé en version standard et tactile en option, il sera accompagné d’une webcam 1440P avec infrarouge. Element qui, combiné avec l’IA des fonctions embarquées de Windows Studio Effects permettra de flouter l’arrière plan, suivre votre visage ou gommer certains sons enregistrés par les trois microphones embarqués. La fonction Windows Hello proposant également de débloquer votre machine en vous identifiant. Un œilleton de sécurité permet de bloquer la vue de ce dispositif.

On retrouve une machine de 32.3 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 1.6 cm d’épaisseur. Le SF14-11 pèse 1.68 Kg avec une batterie de 75 Wh et permet une ouverture de charnière à 180° pour une disposition à plat.

La connectique propose deux USB Type-C non détaillés et deux USB 3.2 Type-A. Je ne sais pas pourquoi Acer ne propose pas le détail de ces ports USB Type-C, on sait qu’ils sont DisplayPort 1.4 et proposent un mode de chargement et je suppose qu’il s’agit d’USB4 comme pour toutes les autres machines sous Snapdragon X mais je n’en ai pas la certitude. On retrouvera également un jack audio combo 3.5 mm mais aucune sortie vidéo native. La connexion se fera en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 ou via un adaptateur pour l’Ethernet. Une paire d’enceintes stéréo avec DTS X Audio sera intégrée dans un châssis mélangeant en partie du plastique recyclé, un critère important pour Acer ces dernières années.

Acer Swift 14 AI SF14-11 : un 14.5″ Snapdragon X dispo en juin © MiniMachines.net. 2024.

Samsung Galaxy Book4 Edge : des 14 et 16″ sauce Snapdragon

22 mai 2024 à 11:06

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Si les Samsung Galaxy Book4 Edge présentent des diagonales différentes, les similitudes sont assez frappantes entre ces deux machines. Comme si le constructeur avait intégré la même carte mère en leur sein et changé des accessoires autour.

Ainsi, malgré la différence de diagonale on retrouve la même dalle AMOLED en 2880 x 1800 pixels avec un rafraichissement 120 Hz. Une solution tactile avec 10 points de contact et une luminosité de 500 nits.

Galaxy Book4 Edge 14

Deux puces seront proposées pour la version 16″ du Galaxy Book4 Edge : un Snapdragon X Elite X1E-80-100 et un Snapdragon X Elite X1E-84-100. Le modèle 14″ sera uniquement en X1E-80-100. La mémoire vive sera uniquement disponible en 16 Go et le stockage en 512 Go ou 1 To.

Là encore, on nous promet des autonomies record avec un magnifique 22 heures annoncées pour le modèle 16″ et sa batterie 61.8 Wh. Ce chiffre correspond évidemment à un usage de lecture vidéo locale en boucle et, je suppose, à une luminosité et des performances réglées sur une économie maximale. La réalité d’une utilisation classique devrait être moins mirobolante. Le modèle 14″ n’annonce pas d’autonomie mais avec une batterie 55.9 Wh, il devrait également atteindre de jolis scores. A noter que les deux engins prennent en charge une alimentation sur bloc secteur en 65 Watts via un port USB4 Type-C .

Le reste de la connectique comprend un second port USB4, une sortie HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. Le modèle 16″ proposera un port USB 3.2 Type-A en plus ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC. Autre petite « nuance », le modèle 16″ proposera un pavé numérique. Les deux engins profiteront d’un rétro éclairage de clavier, d’une solution combinant deux micros et quatre enceintes pour un son spatialisé Dolby Atmos, d’une webcam 2 mégapixels et d’un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3.

Galaxy Book4 Edge 16

Les tarifs en dollars US sont dans la lignée des autres marques : le Galaxy Book4 Edge 14″ sera proposé à 1350 $ HT, les Galaxy Book4 Edge 16″ seront respectivement à 1450$ HT pour le X1E-80-100 et 1750$ HT pour le X1E-84-100. Ce qui nous fait un joli bond de 300 $ HT pour un simple changement de SoC Qualcomm et un passage de 512 Go à 1 To d e stockage NVMe.

Samsung Galaxy Book4 Edge : des 14 et 16″ sauce Snapdragon © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo présente deux portables sous Copilot+ et Snapdragon x : le Yoga Slim 7x et le Thinkpad T14s Gen 6

22 mai 2024 à 10:28

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Deux maillots mais la même passion, avec ses nouveaux portables Lenovo pousse les Snapdragon X Elite de Qualcomm vers les pros et les particuliers. Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 est un 14.5 pouces assez classique à destination du grand public. Le Lenovo ThinkPad T14s Gen 6 oriente ses 14 pouces vers les pros.

Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 est un engin tactile à charnière souple qui proposera une dalle OLED 2944 x 1840 pixels avec une luminosité pouvant atteindre 1000 nits, une colorimétrie 100% sRGB et 100% DCI-P3 et une certification TrueBlack 600 Dolby Vision.

Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 se positionne à un tarif annoncé aux US de 1199$ HT pour l’entrée de gamme et engage des éléments assez classiques. Jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5x-8448 en double canal, un SSD au format M.2 2242 NVMe PCIe Gen4 de 1 To et une grosse batterie de 70 Wh. Sa connectique est « limitée »  à 3 ports USB4 sans HDMI ni jack audio. Il proposera un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3, du Dolby Atmos et un système de vidéo conférence comprenant une webcam FullHD avec œilleton de sécurité et Infrarouge accompagné de 4 microphones.

Il mesure 32.5 cm de large pour 22.5 cm de profondeur et 12.9 mm d’épaisseur à son point le plus fin pour 1.28 Kg. Un Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 assez sympathique donc même si le tarif risque picoter. Les 1199$ HT (1326€ avec 20% de TVA) ne devraient concerner qu’une version 16/256 Go de l’engin.

Le Lenovo ThinkPad T14s Gen 6 proposera une dalle 14 dans trois versions différentes. Les deux premières seront des dalles IPS  mais sans fonction tactile. Trois dalles seront proposées, deux en IPS 1920 x 1200 pixels dont une tactile. La troisième en OLED 2.8K non tactile 100% DCI-P3. Toutes auront une luminosité maximale de 400 nits.

La mémoire vive qui accompagnera les puces Qualcomm sera ici capable de grimper à 64 Go en LPRRD5X-8533 et Lenovo aura recours au même SSD M.2 2242 de 1 To en NVMe PIE Gen 4.

La connectique sera un peu plus variées puisqu’on retrouvera un port jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1, deux ports USB Type-A et deux USB4 évidemment au format Type-C. D’autres détails seront proposés notamment en ce qui concerne la sécurité avec une fonction de détection de présence sur la webcam infrarouge. un dTPM et un capteur d’empreinte intégré au bouton de démarrage. la batterie sera plus légère avec 58 Whr et les dimensions de l’engin évidemment un peu plus compactes au vu de la différence de diagonale : 32.36 cm de large pour 21.94 cm de profondeur et un point le plus fin à 1.69 cm. Le poids sera également plus contenu à 1.24 Kg.

Prix de cette version pro ? 1699$ HT pour un entrée de gamme IPS dont on ne connait pas vraiment les spécifications de mémoire vive et de stockage pour le moment. Pas de réelle information d’autonomie non plus pour les deux machines.

Mon Ethernet Gigabit à couper que ces deux modèles sortiront en puces x86 dans les mois ou les semaines suivant leur sortie en ARM.

  Lenovo Yoga Slim 7x Lenovo ThinkPad T14s Gen 6
Dimensions & Poids 325 x 225.15 x 12.9mm 
 1.28kg 
313.6 x 219.4 x 16.9mm
 1.24kg
Affichage
 
14.5” 3K (2944 x 1840) 90 Hz 16:10
PureSight OLED Touch, 1000 nits peak, Delta E<1, 100% sRGB, 100% P3, VESA Certified DisplayHDR™
True Black 600, Dolby Vision®,
TÜV Low Blue Light Certification
14” WUXGA 16:10 IPS, 400 nits, Low Power, 100% sRGB, EyeSafe
14” WUXGA 16:10 IPS, Touch, DBEF5, 400 nits, 45% NTSC6
14” 2.8K OLED, 400 nits, 100% DCI-P3, Dolby Vision, HDR True Black 500, EyeSafe6    
SoC Qualcomm Snapdragon X Elite
Circuit graphique Snapdragon X Elite Qualcomm Adreno GPU
Memory Max 32 Go LPDDR5X 8448 MHz Dual Channel Max 64 Go LPRRD5X 8533MT/s Dual Channel
Stockage Max 1 To PCIe Gen 4 2242 M.2
OS Windows 11
Batterie 70 WHr 58 WHr
Camera FHD MIPI Webcam, IR Camera, Camera Shutter, 4 Microphones FHD + IR MIPI Camera with privacy shutter, always on Computer Vision HPD, 2 Microphones
Ports 3 X USB Type-C (40Gbps, PD 3.1, DP 1.4) 2 x USB-A (5Gbps)
2 x USB-C (USB4 40Gbps)
jack audio combo 3.5 mm
HDMI 2.1
 
Audio Dolby Atmos Audio Dolby Audio, 2 enceintes
Connectivité Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3 Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3
Sécurité   Lecteur d’empreintes
dTPM
Secured-Core PC
Couleur Blue cosmique Noir Eclipse

 

Lenovo présente deux portables sous Copilot+ et Snapdragon x : le Yoga Slim 7x et le Thinkpad T14s Gen 6 © MiniMachines.net. 2024.

Le Dev Kit Snapdragon de Qualcomm annoncé à 899.99$

22 mai 2024 à 06:44

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Comment développer des applications pour ARM Snapdragon pour Windows sans une machine équipée ? La réponse à cette question est simple, il suffit d’acheter un Dev Kit Snapdragon directement auprès de Qualcomm.

L’engin ressemble à un MiniPC traditionnel mais propose en lieu et place d’un processeur classique une puce Snapdragon X Elite accompagnée de 32 Go de mémoire vive LPDDR5x et de 512 Go de stockage NVMe. On retrouvera à bord l’ensemble des éléments d’un ultraportable standard équipé de la puce : Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, USB4, USB 3.2, Ethernet Gigabit, jack audio combo 3.5 mm et HDMI. Bref de quoi correspondre aux spécifications classique d’une machine commerciale et donc de développer pour elle.

Avec toutefois un petit avantage, la puce interne pourra être poussée à son maximum de TDP de manière soutenue et les développeurs auront donc le loisir d’expérimenter les performances du X Elite à 80 watts de TDP. Une ressource qui pourra être utile dans une optique de test d’application avant optimisation. Une alimentation externe de 180 watts sera fournie pour alimenter l’ensemble et en particulier les ports USB4 qui pourront soutenir des besoins en alimentation importants.

Le prix est élevé, et les 99 cents des 899.99$ HT montrent de petits signes de mesquinerie de la part de Qualcomm sur le tarif. Je suppose que pour ce prix là on aura droit à de la documentation et un Dev Kit Snapdragon autant logiciel que materiel. Sinon, au vu de la date de sortie à la mi juin comme pour les portables traditionnels, l’achat d’une solution commerciale pourrait sembler plus complet et donc plus pertinent.

Le Dev Kit Snapdragon de Qualcomm annoncé à 899.99$ © MiniMachines.net. 2024.

Vivobook S 15 OLED : un portable Snapdragon X Elite chez Asus

22 mai 2024 à 06:14

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La gamme est connue pour ses productions classiques, le Vivobook S 15 OLED ressemble d’ailleurs à l’une d’entre elle. Un style clamshell, une dalle 15.6″ à bordures fines, un clavier de type chiclets. Des éléments rassurant sur un marché qui a beaucoup délaissé ce format pour des variantes de 14 et 16″.

Mais le Vivobook S 15 OLED d’Asus cache bien son jeu puisqu’il se positionne comme le premier PC Copilot+ du constructeur. Largement orienté vers des usages IA, l’engin est propulsé par un Qualcomm Snapdragon Elite X1E-78-1001 qui proposera ses compétences techniques pour alimenter les 2880 x 1620 pixels 120 Hz de son affichage OLED. La dalle sera très rapide avec un temps de réponse de 0,2 ms et proposera une colorimétrie calibrée en usine 100% à la norme DCI-P3. Enfin l’image proposée sera compatible DisplayHDR True Black 600. 

Asus promet une énorme autonomie dans un format ultramobile de 14.7 à 15.9 mm d’épaisseur pour 35.26 cm de large et 22.7 cm de profondeur. Le poids de la machine sera de 1.42 kg. Asus a recours à l’intégration de l’engin dans un châssis en aluminium pour parvenir à ce résultat. Les faibles bordures d’écran évitant en outre un châssis trop lourd.

La marque affirme que son Vivobook S 15 OLED pourra tourner 18 heures durant grâce à une batterie 70 Wh. Précisant d’un côté que ce score concernera un usage de productivité ou de divertissement et indiquant d’un autre côté les conditions du test : l’autonomie de 18 heures est comme d’habitude obtenue en laboratoire en faisant tourner une vidéo 1080P en boucle sur le SoC Qualcomm. Ce type d’usage est fort peu gourmand pour une puce moderne puisque le décodage vidéo est géré par un circuit spécialisé qui nécessite souvent moins d’un watt pour fonctionner.

Les autres éléments du tests sont tout aussi édifiant. Asus aura pris soin de désactiver le Wi-Fi, d’enlever le rétro éclairage du clavier, de baisser la luminosité de l’écran à 150 cd/m² et de régler la gestion d’énergie au maximum d’économie. En clair, la machine atteindra 18 heures dans un scénario ultrabasique, loin d’un usage normal de PC traditionnel. En remettant un peu plus de nervosité au processeur, en le faisant grimper à 15 ou 20 watts avec un écran lisible et des usages pratique, je doute que cette machine parvienne au même résultat. 

Ce Snapdragon X Elite proposera 12 coeurs cadencés à 3.4 GHz, un NPU capable de délivrer 45 TOPS de calcul spécialisé IA sera intégré ainsi qu’un circuit graphique Adreno aux compétences très complètes. Pour fonctionner le SoC Qualcomm utilisera un système complet de dissipation avec un double ventilateur couplé à deux caloducs et deux ouïes pour extraire l’air chaud. Une solution assez semblable au système classique des ultraportables x86 donc. Ce qu isemble logique puisque les TDP des solutions sont quasi identiques.

Compatible Copilot+ et évidemment livré sous Windows 11, l’engin proposera les fonctions Recall mais aussi un ensemble de propositions logicielles de retouche d’image et de gestion vidéo. Les fonctions Windows Studio Effects pour améliorer la vidéoconférence mais également la traduction en temps réel seront intégrés. Pour assurer la compatibilité avec Microsoft Copilot+ Asus proposera un minimum de 16 Go de LPDDR5x-8488 et jusqu’à 32 Go de cette mémoire soudée à la carte mère.  Le stockage sera de son côté proposé sous la forme d’un SSD NVMe PCIe 4.0 de 1 To maximum. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera également intégré à l’ensemble.

La connectique sera très complète pour ce type de machine avec deux ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB4, une sortie vidéo HDMI 2.1, un lecteur de cartes MicroSDXC et un jack audio combo 3.5 mm. Le reste de l’engin est plus classique avec une webcam FullHD avec infrarouge pour de la reconnaissance faciale. Asus utilisera cette webcam pour détecter votre présence, ou plutôt votre absence, face à l’écran et proposer une option pour verrouiller la machine. Un capteur de luminosité permettra également de piloter le rétro éclairage automatiquement. Une paire d’enceintes Dolby Atmos signées HArman Kardon seront aussi de la partie.

Un rétro éclairage du clavier une seule zone mais RVB, un pavé tactile permettra de piloter différentes fonctions avec des gestes. Ce qui est en général très pénible. Je déteste ces nouveaux apprentissages de manipulation gestuelles sur une surface tactile. C’est forcément moins précis qu’un jeu de touches de fonctions. Pourquoi apprendre une série de gestes pour piloter le volume, la luminosité ou la gestion de la lecture de média alors que des touches traditionnellement utilisées pour cela sont toujours présentes ? Le gain proposé est bien faible pour un risque de modifier volume ou autre par inadvertance alors qu’on ne cherche qu’a déplacer son pointeur. Je suppose que cette fonction pourra se débrayer pour continuer a utiliser les touches de fonction encore présentes.

Le Vivobook S 15 OLED est prévu pour la mi juin en France à un prix de base de 1299€ pour la version 16/256 Go.

Vivobook S 15 OLED : un portable Snapdragon X Elite chez Asus © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

En Bref : Non, Copilot+ n’est pas réservé aux puces ARM

21 mai 2024 à 14:49

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En très bref, Microsoft n’est pas fou. 99.99% du marché actuel du PC portable est composé de PC x86 signés par des puces AMD et Intel. Il y a fort a parier que cette situation continue sur cette lancée pour les années à venir. Ne pas lancer des PC Copilot x86 serait se tirer une balle dans le pied.

Minimachines-05-2024

Si la présentation de l’IA maison de Microsoft se fait autour des puces Snapdragon X de Qualcomm, cela n’est pas un pré requis. Des PC Copilot x86 vont également très vite arriver.

Microsoft ne va pas cautionner le développement de son IA, point névralgique d’une énorme bataille technique et commerciale pour les années à venir à la condition d’un achat d’un PC équipé d’une puce occupant 0.01% de parts de marché actuel. Même avec beaucoup de chance et d’excellents retours, au vu des prix annoncés pour les futurs PC sous SoC Qualcomm et de l’ambiance assez morose actuellement, je doute que les parts de marchés de cette gamme dépasse les 1 à 3% à la fin de l’année 2024. Autrement dit, cautionner le succès de Copilot+ à ARM serait suicidaire pour toute la stratégie commerciale autour de l’IA chez Microsoft. Ce qui ne serait pas bien malin puisque son rapprochement avec OpenAI semble avoir laissé Google et Facebook comme des lapins pris dans les phares de Chat GPT. Cela faisait longtemps que Microsoft n’était pas dans un tel rapport de force.

Du reste, jamais le papa de Windows ne précise que son IA maison nécessite la présence d’une puce ARM. Les prérequis affichés sont clairs. Pour avoir la certification Recall par exemple, il faudra au minimum :

  • Un PC Copilot+
  • Un processeur avec 8 cœurs logiques
  • 16 Go de mémoire vive
  • 256 Go de stockage

Mais ce PC Copilot+ pourra aussi bien être équipé d’un SoC Qualcomm qu’une puce Intel ou AMD. Sans aucun distinction du moment qu’il suit les préconisations de la présence d’un NPU et du bon nombre de cœurs.

Microsoft le dit lui même en clair sur son site. Une note de blog détaille très bien l’arrivée de PC Copilot+ sous processeurs Intel et AMD. Il est déjà temps de tordre le coup à cette idée reçue. Microsoft n’est pas idiot, il ne va pas engager son avenir en terme d’IA avec une gamme de produits dont personne ne connait le succès en terme de ventes à l’avenir.

Donc oui, il va bien y avoir des PC Copilot x86.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

En Bref : Non, Copilot+ n’est pas réservé aux puces ARM © MiniMachines.net. 2024.

Copilot+PC : une famille de PC compatible avec l’IA de Microsoft

21 mai 2024 à 10:19

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Copilot+PC est le passeport demandé – et offert – par Microsoft pour avoir droit à la certification Copilot+ et profiter de ses fonctionnalités d’IA. C’est ni plus ni moins que la version Microsoft des AI PC d’Intel.

D’ailleurs Copilot+PC ne concerne absolument pas une famille de circuits particulière et des machines ARM comme des solutions x86 pourront l’arborer. Il est vraisemblable d’ailleurs que la très grande majorité des PC à cette norme seront des engins traditionnels sous processeurs AMD ou Intel. La vraie différence entre un PC classique et une solution Copilot+PC sera liée à la présence d’un NPU suffisamment puissant pour prendre en charge les calculs d’IA intégrés dans Windows 11. 

De nombreux designs sont attendus sous Snapdragon X Elire et X Plus

Microsoft a commencé par imposer sa touche – au propre comme au figuré – sur les PC compatibles. Désormais il faudra que les machines proposent les ressources suffisantes pour piloter son Intelligence Artificielle. Comme d’habitude, les acteurs majeurs du monde PC ont pris les devant et sont annoncés comme partenaires de la marque. On retrouve donc Lenovo, Dell, HP, Acer, Asus, Samsung et Microsoft seront donc présents sur ce segment. La majorité devraient présenter des engins sous Snapdragon mais je ne me fais aucune illusion sur des versions Intel et AMD classiques de ces même machines.

A vrai dire, ce n’est pas une surprise. L’ensemble des puces sorties ces derniers mois par Intel avec Meteor Lake et AMD avec Hawk Point, comme les nouveaux SoC Qualcomm Snapdragon X proposent tous un NPU capable de prendre en charge les fonctions Copilot+PC. Tous les engins annoncés avec les dernières générations de processeurs sont donc d’ores et déjà compatibles avec cette norme. En soit il n’y a pas une nouvelle famille d’ordinateurs mais juste une autre manière de les baptiser et de les exploiter… si vous basculez vers Windows 11 et Copilot. Les seuls impératifs nécessaires étant la présence d’un NPU, de 256 Go de stockage et de 16 Go de mémoire vive minimum. Ce dernier point étant à mon sens la meilleure nouvelle de cette annonce puisqu’elle signe la fin des engins livrés sous 8 Go de mémoire de base. Engins souvent limités dans leurs usages sous Windows 11 mais pourtant encore proposés en masse par les plus grandes marques du secteur et notamment pour les pros.

La force de Microsoft ici est la même que d’habitude. Si Windows a réussi a fédérer le monde du jeu sur PC c’est grâce à des bibliothèques exploitables comme DirectX. En se reposant sur cet ensemble de fonctions dédiées au jeu, les développeurs ont pu s’assurer d’un dialogue facilité avec une foule de configurations différentes. Si un jeu est compatible avec DirectX et qu’un processeur, une carte graphique ou une manette de jeu l’est également, alors l’ensemble pourra fonctionner de pair sans soucis. 

L’idée d’un PC Copilot+ est identique. Microsoft veut assurer un dialogue entre les différents programmes et IA disponibles avec les NPU et autres éléments en capacité de calcul intégré à chaque machine. De telle sorte que les différents éditeurs proposant une IA intégrée à leurs programmes pourront se tourner vers les préconisations de Windows 11 pour traduire leurs besoins auprès des éléments physiques intégrés sur votre PC. Cette stratégie est souvent très payante pour Microsoft puisqu’elle rassure énormément l’acheteur. En choisissant un PC Copilot+, ce dernier aura l’assurance de voir la majorité des IA exploitables sans problème en local sur sa machine. 

Microsoft parie sur ARM avec le Snapdragon Elite X de Qualcomm

La norme Copilot+PC accueille la famille ARM avec les derniers Snapdragon Elite. Microsoft vante les capacités de la puce de Qualcomm en présentant quelques chiffres sans trop donner de détails sur leur obtention. On parle ainsi d’engins capables de tenir « 15 heures » durant sans préciser dans quelles conditions d’emploi. De solutions jusqu’à « 58% plus rapides qu’une MacBook Air M3 » sans préciser sur quelles tâches.

J’avoue être très dubitatif sur ces annonces. D’abord parce que l’on a déjà croisé des PC ayant cette autonomie théorique qui ne s’obtenait qu’en se pliant à un scénario très particulier. Scénario qui penchait plus sur la recherche d’un record qu’à l’usage réel d’un portable : Wi-Fi coupé, processeur au minimum de ses capacités et écran au rétroéclairage faiblard. Pas vraiment ce que l’on demande à un ordinateur portable au quotidien donc. Cela d’autant plus que la consommation du Snapdragon X Elite ne semble pas si différente des puces x86 classiques avec un TDP pouvant aller aussi bien à 23 qu’à 45 watts et un Turbo pouvant grimper à 80 watts…

En octobre 2023, le Snapdragon X Elite était annoncé largement devant le Apple M2

Pour ce qui est de la comparaison avec Apple et son SoC M3, là encore j’ai quelques doutes. Il est possible que la puce de Qualcomm soit plus performante de 58% sur  des fonctions très précises mais je serais vraiment curieux de voir son comportement sur des usages globaux. Aussi bien face à Apple que face à des processeurs x86 signés AMD et Intel. Si les 58% de gains concernent un test générique. Ce ne sera pas forcément une un gain majeur. Par contre si la gestion d’applications x86 passe vraiment devant Apple, alors Microsoft aura obtenu quelque chose.

Prism à la rescousse

Prism c’est le nom du « traducteur » d’applications X86 vers ARM de Copilot+PC. Un outil qui faisait triste mine dans les précédentes tentatives de Microsoft. Les puces ARM ne proposant alors que des performances qualifiées souvent d’entrée de gamme aux machines proposées. Un problème quand les dites machines étaient vendues au prix du haut de gamme.

Cette fois ci c’est la bonne semble dire Microsoft avec un outil Prism qui sert dorénavant d’émulateur x86. Mais de l’aveu même de l’éditeur, les performances obtenues ne seraient que de 10 à 20% supérieures à celles des précédents outils de traduction. Pour être précis sur ce point capital, Microsoft explique que si on fait évoluer un portable ARM de l’outil de traduction x86 actuel à Prism, le même engin serait alors 10 à 20% plus rapide à materiel égal. On passerait alors péniblement d’un niveau de traitement « Celeron » à celui d’un « Core i3 ». Ce qui n’est pas encore ce qu’attendent des utilisateurs Windows habitués à des machines nerveuses. A moins que les tarifs soient revus drastiquement à la baisse avec une division par deux du ticket d’entrée d’un PC sous ARM par rapport aux anciennes génération,  il sera toujours beaucoup plus rapide d’employer un PC x86 AMD ou Intel qu’une solution ARM pour tous les programmes classiques du monde Windows. Bien entendu il faudra également juger sur pièces ce que proposeront les puces Snapdragon X de Qualcomm dans ces conditions.

Prism devrait également améliorer la compatibilité de ses traductions et serait a même de traiter plus d’applications x86. Microsoft promet plus de fluidité dans les usages. L’idée étant d’installer un parc ARM avec cette compatibilité le temps que les éditeurs se tournent vers ce nouvel « eldorado » technique.

Et on se retrouve encore et toujours face à la question de l’œuf et de la poule. Si les logiciels classiques développés pour processeurs x86 sous Prism ne sont pas au niveau des calculs effectués par un processeur x86 classique. Il faut que le développeurs proposent des programmes adaptés à ARM. Mais si le parc de machines installées est inexistant parce que tout le monde attend que ces outils existent, alors personne ne les développera. Si en parrallèle des PC x86 classiques permettent de rendre les mêmes services de calcul d’IA grâce à une implantation de NPU de facto de la part de leurs fabricants, quel intérêt de choisir une puce moins performante et plus chère ? Le serpent se mord toujours la queue et Microsoft demande encore une fois aux utilisateurs d’être à la fois les bêta testeurs et les financiers de ce développement technique.

Un virage ARM qu’il va falloir jouer serré

AMD et Intel sont en embuscade et les deux compères préparent déjà la suite avec de futurs processeurs x86 misant eux aussi à fond sur l’IA. Si Qualcomm arrive a proposer un Snapdragon X vraiment convaincant sous Windows 11, il a peut être un court calendrier pour parvenir a séduire certains acheteurs. Sa récente annonce d’une compatibilité Linux est un argument en sa faveur. Mais j’ai bien peur qu’il s’agisse là encore d’une annonce d’une portée bien moins grande que celle d’Apple.

Avec ses puces Apple Silicon, le « grand concurrent » de Microsoft propose un écosystème solide qui a d’emblée su convaincre les éditeurs de sa pérennité. Les poussant a développer des applications en amont même de sa sortie effective. Pour Microsoft et Qualcomm la partie semble beaucoup plus compliquée. En partie à cause d’un élément capital du monde PC, le traitement en temps réel.

Si je demande à n’importe quel utilisateur si, pour le même budget de 1000€, il choisira entre un PC x86 traditionnel sous Windows 11 ayant toutes les fonctionnalités d’IA apportées par Microsoft et un traitement en temps réel de ses outils professionnels et de ses jeux ou un PC ARM accusant un retard de traitement de ces mêmes fonctions, la réponse devrait être assez rapide.

La grande force d’Apple dans son passage à ARM a été de prouver que son traitement spécialisé dans les métiers de la création étaient au moins aussi rapides, voir plus rapides, que ses précédents engins sous x86. Ce qui a fait sauter le pas sans trop d’hésitation à des utilisateurs qui savaient retrouver une productivité au moins identique avec ses nouvelles machines. Si ce n’est pas le cas avec les puces ARM de Qualcomm, cela risque d’être plus difficile.

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Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

21 mai 2024 à 07:44

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Copilot+ est un argument important pour le futur de Microsoft et en particulier du succès de Windows 11. Cette IA intégrée au système fait appel à Chat-GPT 4o de OpenAI mais fait également la part belle à des outils purement maison.

Copilot+ est le nouvel argument de Microsoft pour faire basculer les utilisateurs vers Windows 11. Poussée dans les futures mises à jour du système, cette « suite » logicielle offrira une IA totalement intégrée au reste de l’interface de l machine. Proposant des fonctions très visibles et d’autres éléments plus discrets pour des usages plus experts.

L’intégration de Chat-GPT 4o est un premier élément de l’équation Copilot+. Cette IA vous permettra de dialoguer de multiples manières avec votre PC. Elle saura générer du texte, répondre oralement à vos questions et même comprendre ce que vous lui montrez à l’écran. Microsoft annonce une capacité de traitement en temps réel des données échangées… à condition de posséder un ordinateur équipé d’une puce capable de prendre en charge cette IA. Un ensemble de machines assez larges dont le processeurs embarquent un NPU assez puissant pour se voir labellisées « PC Copilot+ ».

Cette intégration est mise en avant comme un moyen d’utiliser sa machine de multiples  façons. Un exemple simple, dans un jeu, une demande orale à Copilot+ permet de trouver des ressources dans son inventaire ou une manière de combiner celles-ci pour en obtenir une autre. Plus besoin de retenir des « recettes » fastidieuses, la machine peut vous aider dans ces tâches. L’idée étant de pouvoir, sur un jeu compatible, vous aider a rester concentré dans votre histoire plutôt que de devoir en sortir pour lire un guide.

Copilot+ assurera la traduction dans des dizaines de langues

Un des point fort de cette présentation est lié à la traduction automatique en local. Le NPU – la partie spécialisée des processeurs dédiée aux calculs particuliers des IA – permettra de piloter plus de quarante langues différentes même en étant déconnecté de tout réseau. Microsoft assure que le dispositif restera rapide et fluide tout  en conservant une bonne maitrise des langues prises en charge. L’idée étant de pouvoir se servir de sa machine à l’oral ou à l’écrit pour tout type de tâches : vidéo conférence, rédaction de textes mais aussi traduction en temps réel de vidéos enregistrées ou génération de transcriptions dans la langue de votre choix. 

L’idée est de pouvoir profiter par exemple de sous titrages automatiques en Français d’une vidéo en Allemand même hors ligne. De profiter d’une voix de synthèse compréhensible pour les personnes malvoyantes et autres tours de passe passe linguistiques.

Cocreator et Photos, des applications graphique gavées à l’IA

Windows 11 proposera un outil baptisé Super Resolution dans Photos pour améliorer significativement la qualité des images. On retrouvera un ensemble de fonctions et de filtres assez classiques du monde smartphone pour gommer les principaux défauts des images numériques : bruit, contraste et autres fonctions de nettoyage ou d’interpolation seront magnifiés à la sauce IA. 

Une fonction Restyle permettra également de retoucher les images en utilisant un prompt. Si vous voulez une photo de vacances qui ressemble à une aquarelle ou un traitement particulier d’une photo de famille, l’outil pourra vous le générer directement depuis votre machine. Photos apportera également une fonction de génération descriptive à partir des images soumises. Ce qui permettra probablement de proposer assez de données pour pouvoir retrouver ses photos facilement. A la manière des mots clés des archivistes qui notent des négatifs pour les classer, ce moteur décrira vos images pour pouvoir y naviguer.

Je préfère la tortue de gauche.

Un outil de création d’images sera également disponible. Cocreator vous offrira une interface exploitable dans toutes les applications compatibles pour « imaginer » des éléments graphiques à partir d’une description textuelle. Il sera également possible de faire un schéma simple qui sera repris par la machine pour générer des images. Il faudra évidemment compter sur un NPU performant pour  que cette génération soit fluide. Microsoft associe donc ce type de fonctionnalité secondaire à la possession d’un ordinateur certifié « Copilot+ ». Une certification qui devrait recouper les prérequis d’autres normes comme l’AI PC d’Intel.

Total Recall

Recall est le nom d’une autre fonctionnalité IA aussi intéressante qu’inquiétante. Pour juger de l’inquiétude a avoir sur une fonction de votre système il suffit de lire combien la société qui la promeut prend des gants pour vous la présenter. Et pour le cas de Recall, Microsoft a été fort diplomate.

L’idée de Recall est de vous fournir un outil fonctionnant en sous marin dans votre système qui notera tout ce que vous faites avec votre machine. Ce bout d’IA organisera et classera la totalité de votre activité. L’historique de votre navigation, vos scans de documents, vos impressions, vos conférences en ligne, vos documents et évidemment vos passionnantes conversations avec votre IA. Cet ensemble de données permettra de relire votre passé et donc de retrouver l’élément dont vous vous souvenez vaguement mais qu’il vous faut impérativement. Une bribe de conversation, un site web dont on vous a parlé mais que vous n’avez pas mis en favori, une expression technique ou ce fameux scan transformé en PDF que vous avez annoté et commenté il y a une semaine.

Evidemment, la totalité de votre historique d’usage de votre PC généré par Recall et un bien précieux. Pour plein de raisons, personne n’a envie de voir ce minutage de votre activité être aspiré par un tiers. Imaginez ce qu’un internaute indélicat pourrait en faire. Ce qu’une société concurrente pourrait y lire. Ce que votre employeur pourrait déterminer de votre temps en y ayant accès. Ce que votre conjoint ou autre pourrait y trouver. Cet ensemble de données est sans doute devenue ce qui se rapproche le plus d’un journal intime pour beaucoup d’utilisateurs aujourd’hui. sauf que si l’écriture de ce type de journal a toujours été une activité marginale, quasiment tout le monde passe un peu de temps sur un PC aujourd’hui.

Face au risque de fuite de données personnelles, Microsoft annonce donc un traitement des données purement hors ligne. Recall fonctionnera uniquement sur la machine qui héberge Windows sans aucun traitement dans les nuages. Cette étanchéité martelée par Microsoft est  évidemment le signe d’un vrai problème de confidentialité. Microsoft est conscient qu’en cas de brèche, la somme des éléments enregistrés qui disparaitraient dans la nature serait forcément problématique pour l’utilisateur.

Loki, dans la série éponyme, se retrouve confronté à son propre Recall

Car la force de Recall tient surtout en la capacité que cette fonction offre à l’utilisateur de remonter dans ses souvenirs grâce à l’IA. En analysant l’ensemble des mouvements effectués sur sa machine, le moteur offrira la possibilité de retrouver rapidement aussi bien une photo, un scan de document, une conférence, un texte ou une facture. Cette facilité mise à portée de main d’un tiers serait évidemment problématique. Microsoft annonce donc une exploitation locale avec Copilot+ pour éviter la peur d’une exploitation « anonyme » de votre usage d’un PC par l’éditeur lui même. Et on peut supposer également qu’un chiffrement assez lourd sera posé comme une chappe de plomb sur les données générées par Recall pour éviter tout usage abusif.

Ce qui amène à la question logique qui suit cette étape. Quid d’un usage législatif de Recall ? Imaginons un pays où si on refuse de donner son mot de passe de smartphone on peut avoir une amende ou, pire, une peine de prison. Que se passera t-il sur le PC Copilot+ d’une personne suspectée d’une activité jugée illégale ? Si on lui demande ses accès Recall par exemple. L’utilisateur offrira alors une voie royale vers l’ensemble de ses activités avec son PC. Si vous avez déjà pris l’avion ces dernières années vers les US vous aurez remarqué que certains douaniers n’hésitent pas a vous demander l’accès à votre machine. Et votre employeur qui vous fournit  votre PC ? Qui se pose la question de son droit de regard sur votre activité ? Demandera t-il la justification de cette discussion avec un ami en milieu de journée ? De cette session de surf pour trouver une location de vacances en pleine après midi ?

Recall est un outil à double tranchant, tenir compte de votre activité est peut être un outil puissant mais il a également des conséquences assez lourdes sur votre vie privée… Même dans un usage purement local.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows © MiniMachines.net. 2024.

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U

20 mai 2024 à 15:50

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Mise à jour du 20/05/2024 : La console AYA Neo Air 1S change de processeur sans changer de nom. Il faut dire que la seule différence entre le modèle 2023 et ce nouveau modèle en 2024 est un passage du Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U  qui sont quasiment identique mis à part leur TDP. Le nouveau venu oscille de 15 à 28 watts contre 15 à 25 watts pour le précédent. La batterie pourrait être adaptée en conséquence à moins que Aya décide de brider la pue à 25 watts ?

Billet original du 30/06/2023 : La dernière née des ConsolePC de Aya change un peu la mécanique habituelle. Avec un écran haut de gamme mais de plus petite diagonale, la AYA Neo Air 1S cherche à jouer sur la corde de l’encombrement pour lutter contre la concurrence.

Et ce n’est pas un mauvais pari, d’autant que cette nouvelle venue ne semble pas vouloir démériter sur la performance proposée. En choisissant un excellent processeur AMD Ryzen 7 7840U, la AYA Neo Air 1S proposera les mêmes capacités que la majorité de ses concurrentes. Elle le fera simplement dans un engin au châssis plus facilement transportable.

L’écran choisi utilise une dalle AMOLED pour proposer un FullHD raisonnable dans ce type de diagonale. Avec son processeur qui embarque un circuit graphique Radeon 780M, les capacités d’affichage seront excellentes en 1920 x 1080 pixels. La densité de pixels atteindra 404 pixels par pouce et les caractéristiques de la dalle seront assez évoluées : 350 nits de luminosité, et une colorimétrie contrôlée proposant 100% du spectre sRGB, et 96% de l’Adobe RGB. En clair, Aya a choisi une dalle plus que correcte pour démarquer sa petite console.

La puce déployant 8 cœurs Zen4 et 12 RDNA3 sera accompagnée par un montant inconnu de mémoire vive en LPDDR5x. Et donc soudée à la carte mère. On ne connait pas ce montant, ce qui signifie que Aya n’est pas encore très sur de lui sur ce poste. J’imagine que suivant les négociations on retrouvera ici de 8 à 32 Go de mémoire vive. Difficile de justifier plus ou moins. A mon sens 16 ou 32 Go sont parfaitement adaptés à cette solution, le partage de la mémoire système avec le circuit graphique ayant un impact sur les performances globales, les 8 Go sont un peu maigres au vu du cours actuel de la mémoire vive.

Le stockage est monté sur un slot M.2 2280 non identifié. Là encore je doute que le choix d’autre chose qu’une solution NVMe soit retenue. Les prix de ces stockages sont désormais plus bas que leurs homologues en SATA 3. On ne connait pas les montants de ce stockage. Là encore le choix entre des solutions 256/512 Go semble logique même si les constructeurs sont désormais habitués à proposer des machines avec de grosses capacités sur leur haut de gamme.

Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’étendre le stockage de la console facilement. On retrouve également deux ports USB4, un port jack audio combo 3.5 mm et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2.

Le tout entre dans un châssis de 22.4 cm de large pour 8.95 de haut et 2.16 cm d’épaisseur. Un petit gabarit très dense qui porte son poids à 450 grammes et permet d’embarquer une belle collection de fonctions. C’est vraiment l’argument phare de la console puisqu’il promet une meilleure portabilité que l’ensemble des solutions concurrentes actuelles.

Face à la console de Valve, la AYA Neo Air 1S propose une toute autre portabilité. L’engin est moins large et moins haut et pourra plus facilement vous suivre tout au long de la journée.

Même chose face à la ROG Ally d’Asus. La nouvelle venue est beaucoup plus compacte et portable. Bien entendu cette limitation de poids et de taille pose question. Aya assure être arrivé à proposer une ventilation équivalente en température… mais on ne sait pas si cela se fait au détriment du confort à l’usage. Si la console parvient à rafraichir sa puce en échange d’une ventilation bruyante ou non. Autre questionnement, quel impact cela aura sur l’autonomie de la console ? Combien d’heures de jeu seront réellement atteignables avec ce gabarit. Si l’engin est plus portable mais ne propose que l’ombre de l’autonomie de ses concurrentes, cela n’a pas grand intérêt.

Pour le reste, on retrouve une belle panoplie de fonctions avec un capteur 6 axes servant de gyroscope, un moteur de vibration, une paire d’enceintes stéréo et une panoplie de contrôleurs complète pour une bonne jouabilité. Double joystick à effet Hall, gâchettes également analogiques, boutons ABXY et croix directionnelle. Le tout fonctionnera sous Windows 11 et la marque promet une surcouche logicielle de pilotage baptisée AYA Space 2.0 pour profiter au mieux de la console. On note aussi la présence d’un lecteur d’empreintes sur le bouton de démarrage pour s’identifier facilement et retrouver des sessions et des bureaux différents suivants les utilisateurs.

Je vous propose le lien vers la vidéo de 53′ présentant la console mais elle est malheureusement difficile à suivre. Elle débute réellement à 11’30 et le patron de Aya y parle en chinois avec une traduction en Anglais par dessus qui rend l’ensemble parfois difficile à suivre. Mais si ce modèle vous intéresse vraiment, vous pourrez y retrouver des informations supplémentaires.

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U © MiniMachines.net. 2024.

AYANEO Pocket MICRO : une microconsole 3.5″ sous SoC ARM

20 mai 2024 à 15:40

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La AYANEO Pocket MICRO n’est pas encore très détaillée, cette console ultracompacte n’a pas dévoilé tous ses secrets.

Il s’agit d’une solution proposant un design « similaire » dans l’esprit à celui d’une Game Boy Micro. Evidemment des différences majeures sont visibles a commencer par la présence d’un système Android. Si on manque de beaucoup d’informations, quelques éléments ont déjà été révélés. 

Les premiers concernent l’affichage puisque la AYANEO Pocket MICRO proposera un écran 3.5 pouces en 960 x 640 de type IPS. Il s’agit exactement du même écran que celui employé dans la solution Flip DS de la marque. Une autre console compacte qui propose un petit écran coincé entre les éléments de jeu et un second affichage rabattable. Ici l’ensemble sera bien plus compact, enfermé dans un châssis en aluminium découpé dans la masse. L’écran sera entouré par des éléments de contrôle classiques : une croix directionnelle à gauche et un ensemble de 4 boutons à droite. Mais la petite solution proposera également 2 minuscules joysticks et pas moins de 4 gâchettes. Des éléments qui ouvriront la voie à plus de titres que les jeux GameBoy Micro.

Sous l’écran on retrouvera un SoC Helio G99 de Mediatek. Une solution composée de deux cœurs ARM Cortex-A76 à 2.2 GHz et six cœurs Cortex-A55 à 2 GHz. Le tout épaulé par un circuit graphique ARM Mali-G57 MC2. Pas la puce la plus performante du marché mais un probable choix logique par rapport à la place disponible et à l’autonomie de la machine.

Pas d’autres informations pour le moment.

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AYANEO AG01 : un dock Radeon OCuLink au design spatial

20 mai 2024 à 11:02

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Prenez un dock GPD DG1 de novembre 2023, décorez le d’un châssis très inspiré par des voyages spatiaux comme on les imagine dans les séries de Science Fiction et vous aurez le AYANEO AG01.

Sur le fond rien ne change vraiment entre ce modèle signé AYA et celui de GPD. A bord des deux docks on retrouve le même circuit mobile AMD Radeon RX 7600M XT. Une puce également employée dans le Oneplayer OneXGPU et qui semble être la plus prisée par ces constructeurs pour des raisons de disponibilité et de tarif.

On retrouvera ici deux finitions avec des coloris différents. La première en nuances de gris et la seconde en rouge et gris sombre. Toutes deux décorées d’un système de LEDs RVB. A l’intérieur le même circuit Radeon piloté par une solution RDNA 3 avec pas moins de 32 CU et 8 Go de mémoire dédiée très rapide GDDR6. La puce RX 7600 XT fonctionnera à 2.3 GHz pour un TGP de 120 watts qui appellera à un refroidissement évidemment actif. 

Point intéressant de cette offre, la possibilité de monter un SSD M.2 2280 « Non documenté » à l’intérieur. On ne sait pas si il sera au – probable – format NVMe ou en SATA3. La connectique vers un se fera via un port OCuLink et le dock proposera également une connectique USB4. Quatre ports vidéo seront proposés avec deux DisplayPort 2.0 et deux HDMI 2.1. Un port USB 3.2 Gen 2 Type-A permettra de connecter un accessoire supplémentaire au dock et un port Ethernet non documenté sera également de la partie.

Il est malheureusement très difficile de savoir quelles sont les dimensions de l’objet même si la ribambelle de ports assez espacés de la connectique laissent entrevoir un objet assez conséquent. Impossible également de savoir la taille du bloc d’alimentation nécessaire à l’ensemble. Pour le moment, il ne s’agit que de rendus 3D sans date ni tarif annoncés.

Le constructeur annonce toutefois que ce AYANEO AG01 est le premier vaisseau de son genre ce qui laisse penser que d’autres versions pourraient apparaitrent dans le futur.

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AYANEO AM01S : un MiniPC Ryzen 8040HS un peu moins bête

20 mai 2024 à 10:31

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Le AYANEO AM01S vient d’être annoncé et fait passer les acheteurs du AYANEO AM01 pour des bêta testeurs du concept initial.

Ce AM01 lancé en fin d’année dernière avec un design supposant une mise à la verticale du boitier pour qu’il ressemble à un Macintosh était quelque peu étrange. Tout simplement parce que cette mise à la verticale supposait l’impossibilité de pouvoir utiliser la machine. Livré alors sous Ryzen 3 3200U ou Ryzen 7 5700U puis sous 5800U, le AYANEO AM01 se présentait alors comme un produit milieu ou entrée de gamme assez classique.

Le AYANEO AM01S change quelques détails à la proposition de base. Le premier étant certainement l’apparition d’un écran monté sur une petite charnière pour le rendre lisible même à plat. Ce qui est un peu plus réussi puisque le MiniPC ne cherche plus a imiter un Macintosh mais plutôt une pseudo imprimante Apple type LaserWriter ou autre. La présence du logo « Hello » d’Apple en plus du petit arc-en-ciel de sa pomme finissent de rappeler la marque. Je trouve la blague plus réussie, poser une pseudo mini imprimante sur son bureau avec ce petit écran secondaire est assez drôle.

A l’intérieur de ce MiniPC les choses évoluent également puisqu’on découvrira deux puces : un Ryzen 7 8845HS et un Ryzen 9 8945HS. Des solutions clairement plus musclées sous Zen4 et RDNA3 puissantes et offrant de plus grandes perspectives. On devrait retrouver à l’intérieur deux slots SODIMM DDR5 pour embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive et probablement deux stockages sur port M.2 2280 en NVMe et/ou SATA3.

Difficile de savoir si cet écran intégré sera réellement piloté par le système comme un affichage primaire ou secondaire. Avec la possibilité de l’utiliser pour afficher des éléments en provenance du PC ou si il sera seulement capable de piloter des éléments internes comme la température du processeur, la mémoire vive embarquée et autres informations du genre.

La connectique est assez large et distribuée de manière assez confidentielle pour respecter le design particulier de l’engin. En face avant – par rapport à l’écran rabattable – on retrouvera des ports cachés par une bande plastique amovible. Pas moins de quatre ports « blancs » qui sont censés être des ports USB 2.0 mais qui peuvent être d’autres formats ainsi qu’un jack audio combo 3.5 mm.

 

A l’arrière on note deux ports USB « noir » qui pourraient être des USB 3.x. deux USB4 au format Type-C, deux HDMI,  et deux Ethernet 2.5 Gigabit. A noter le choix d’une extraction d’air avec ailettes sous la connectique et donc un probable barrage de l’air chaux par les câbles si l’on n’y prête pas attention.

Pas plus d’infos pour le moment.

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AYANEO Pocket DMG : un Snapdragon dans une GameBoy

20 mai 2024 à 09:49

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La console AYANEO Pocket DMG est présentée comme une version moderne et revisitée de la fameuse console de Nintendo. Pour le moment à l’état de « rendus 3D » elle se présente comme la première console de la marque avec ce type de design.

La AYANEO Pocket DMG est pour moi une des solution trouvée par la marque pour tenter d’élargir sa gamme de clients et trouver d’autres moyens d’amortir les effets de la concurrence assez sévère du marché actuel sur les « Consoles PC ». Il est de plus en plus délicat pour des marques de ce type de toucher le grand public international. La présentation de nouveaux produits autour de ces format a le double avantage d’élargir leur visibilité et de tenter des ventes sur des secteurs moins concurrencés par des poids lourds comme Valve, Asus, Lenovo ou MSI.

Cette nouvelle venue serait équipée d’un SoC Snapdragon G3x Gen 2 de Qualcomm. Le même que la Pocket S de la marque mais dans un format plus compact avec une disposition d’écran au dessus des contrôleurs de jeux et non pas entre ceux-ci. Ecran qui s’en trouverait largement réduit évidemment avec un peu moins de 4 pouces d diagonale, 3.92 pouces pour être précis, en 1240 x 1080 pixels. Une dalle qui gagnerait en qualité ce qu’elle perdrait en surface puisqu’il s’agirait d’une solution OLED avec une densité de pixels élevées de 419 ppp. 

Le contrôle des jeux serait assuré par une disposition très classique avec une croix directionnelle à gauche et un ensemble de quatre boutons à droite mais également n mini joysticks situé sous la croix pour ouvrir vers plus de jeux.

Deux petites gâchettes au dos de l’appareil permettront des actions supplémentaire et, intégré à droite du mini joystick, une petite zone tactile permettra probablement de manipuler assez finement l’interface du dispositif.

A l’arrière on découvre un large évent d’aération qui servira probablement à la distribution sonore et sur les côtés des boutons standards de gestion de volume, un interrupteur avec loquet et d’autres dispositif servant probablement au réglage de la luminosité de l’écran. A gauche un espace découpé dans le châssis laisse à penser à la présence d’un lecteur de cartes MicroSDXC. A droite un espace reprend la taille et le format d’un détecteur d’empreintes sans que cela soit mentionné nulle part. Pas d’infos question batterie mais on peut voir un petit port USB Type-C sous la machine. Pas de port jack visible, probable qu’un dongle USB type-*C vers Jack sot fourni à moins que la AYANEO Pocket DMG ne se contente de distribuer du Bluetooth pour le son au casque.

Pas de prix, pas d’autonomie ni de date annnoncés.

AYANEO Pocket DMG : un Snapdragon dans une GameBoy © MiniMachines.net. 2024.

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi

17 mai 2024 à 15:52

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Sous le doux pseudonyme de unchecked_arrogance, un internaute partage une réalisation originale pour tous les possesseurs de lecteur K7. Si vous avez encore un de ces appareil dans votre chaine Hi-Fi et si vous n’avez plus de K7 à portée de main, sa réalisation pourrait vous intéresser.

L’idée est simple, remplacer le lecteur qui bascule habituellement pour accueillir vos cassettes par un petit écran tactile 4.3″ couleur classique. Celui-ci sera connecté à un Raspberry Pi – ici un 3B+ mais d’autres versions devraient faire l’affaire – et le tout relié à un stockage SSD 2.5″ en USB via un adaptateur SATA3.

Des connecteurs Jack et USB sont placés vers l’arrière du lecteur K7 Sony pour pouvoir y acceder facilement. Une connectique Ethernet est également apportée jusqu’au Raspberry Pi pour compenser la faiblesse du signal Wi-Fi une fois que la carte est enfermée dans le châssis du lecteur. En pratique le module Wi-Fi  semble fonctionner sans problèmes mais cela semble plus stable en filaire. 

Les ports USB et Ethernet en plus du jack stéréo à l’arrière du lecteur.

Un DAC USB est utilisé pour gérer un son plus propre depuis la Raspberry Pi, une solution de  type HAT serait parfaitement envisageable. L’alimentation du Pi est reliée en amont de celle du lecteur Sony pour qu’il puisse fonctionner sans allumer ce dernier.

Le Raspi dans un boitier acrylique, le montage électrique un peu sauvage, les câbles et le SSD

La partie logicielle est confiée à Moode Audio qui permet à la fois de streamer des radios en ligne mais aussi de récupérer des contenus Spotify comme de profiter de streaming locaux en UPnP tout en proposant une fonction Bluetooth. Il est pilotable depuis un réseau local et peut également être manipulé avec l’écran tactile. L’objectif final serait de piloter l’interface avec les boutons du lecteur Sony via les GPIO du Raspberry Pi mais cela demandera encore un peu de temps  et de formation.

L’autre jour, dans les encombrants, je voyais un de ces vieux lecteurs cassette au look incroyable des années 90. En métal brossé avec des lampes sous les touches pour piloter un double lecteur K7. Je me disais que ce serait une super solution pour abriter un serveur audio ou vidéo avec plusieurs stockages 2.5″ en SSD. Cette intégration me fait regretter de ne pas l’avoir pris sous le bras.

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’un lecteur K7 est hacké sur le blog : 

Cassette Pi : une idée de K7 originale pour vos appareils vintage

Un lecteur K7 Sony basculé sous Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.

Entre 16 et 32 Go de mémoire à bord des Intel Lunar Lake

17 mai 2024 à 10:55

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Avec les puces Lunar Lake, Intel va intégrer la mémoire vive directement sur ses processeurs. Un changement technologique important qui rejoint la stratégie d’Apple et de ses puces M.

L’objectif d’Intel est assez simple, en ajoutant directement la mémoire vive à ses processeurs Lunar Lake, les performances de bande passante seront simplement décuplées avec la mémoire vive. Ce qui permet d’augmenter la vitesse de traitement des données. Un choix qui a particulièrement bien réussi à Apple et on peut imaginer que l’impact sera également très positif pour les performances des puces Intel.

Un SoC Apple M2 Max avec sa mémoire intégrée

Le problème est que cette stratégie heurte le monde PC. Elle enlève en effet une possibilité rassurante pour l’utilisateur, celle de pouvoir ajouter lui même de la mémoire vive à sa machine. C’est un des éléments majeurs de la philosophie des ordinateurs « compatibles » que de pouvoir garder la main sur certains composants afin de les faire évoluer. Même si c’est de moins en moins vrai sur les portables et en particulier ceux visés par la gamme Lunar Lake qui sont les plus fins et légers du marché. Cette possibilité reste ancrée chez beaucoup d’utilisateurs comme une condition indispensable à tout investissement. Pourvoir changer la mémoire vive, pouvoir faire évoluer son stockage et éventuellement un autre périphérique comme une carte réseau sur un port amovible, sont des gages de pérennité.

2 slots de DDR5 sur un portable

Cette manière de penser est parfaitement logique, elle tient au fait que les constructeurs de portables ont toujours eu tendance à survendre la mémoire vive et le stockage par rapport au prix du marché. On trouve encore beaucoup de machines livrées avec 8 Go de mémoire vive aujourd’hui et un prix pour passer à 16 Go en usine qui correspond à 150% du prix du composant en boutique. Certains constructeurs ayant une passion pour la micro visserie, ce passage à la caisse pour avoir la quantité de mémoire dont on a besoin est même devenu quasi indispensable. A moins de se faire peur au dessus d’un portable neuf pour accéder à ses entrailles et changer soit même la mémoire, on préfère passer à la caisse.

Un portable Lenovo avec de la mémoire vive LPDDR5 soudée.

Lunar Lake est destiné aux machines ultraportables

Lunar Lake ne sera pas intégré dans les PC de bureaux ou les station de travail mobiles, pas plus que dans les portables à destination des joueurs. Cela restera une puce destinée aux machines les plus compactes et légères du marché. Une cible qui, si on analyse les sorties de ces dernières années, fait la part de plus en plus belle aux composants soudés et inaccessibles.

De la mémoire LPDDR5 soudée sur une carte mère

Les ultraportables ressemblent de plus en plus à des coffres forts, les constructeurs ont tendance à utiliser de plus en plus de la LPDDR implantée directement sur les cartes mères. Et les grandes marques vont souvent faire sauter leurs garanties si vous tentez d’accéder aux composants. Si cela reste évidemment un plus de pouvoir mettre à jour son PC, c’est devenu un luxe de plus en plus rare sur les solutions ultramobiles. Certains tentent l’aventure de mettre à jour leurs puces en les dessoudant pour en ressouder d’autres, mais c’est évidemment une pratique qui ne correspondra pas aux possibilités de monsieur tout le monde.

Quand Intel annonce que Lunar Lake sera pourvu de sa propre mémoire vive, le premier reflexe reste donc logiquement de voir le verre à moitié vide. Se dire qu’on va perdre la possibilité de monter la mémoire que l’on veut sur son ultraportable. En pratique, cela change surtout l’endroit où est soudée la mémoire dans la machine. Savoir qu’elle passe d’une implantation directe sur la carte mère à une implantation directe sur le processeur n’est pas une nouvelle ébouriffante pour l’utilisateur final.

Source

16Go de mémoire pour le Core Ultra 5 234V
32Go de mémoire pour le Core Ultra 5 238V

Le verre à moitié plein c’est de se dire que si Intel intègre 16 Go au minimum et jusqu’à 32 Go de cette mémoire ultra rapide, cela veut dire qu’il ne sera plus possible d’avoir un modèle en 8 Go comme aujourd’hui. Les constructeurs ne pourront plus proposer 8 Go par défaut et facturer 150% du prix d’un passage à 16 Go. Ces 16 Go seront le strict minimum et cela correspondra bien aux besoins du public que les propositions d’aujourd’hui. Surtout avec un Windows 11 livré par défaut. 

Le prix des composants mémoire varie en temps réel sur DRAMeXchange

Je vois deux vraies questions à se poser autour de ce changement. La première et la plus évidente sera surtout de savoir à quel tarif sera implanté cette mémoire vive chez Intel. Sur la facture finale, on ne verra pas grande différence. La fabricant ne détaille pas le prix des composants quand il vous vend un ultraportable et vous aurez donc un prix englobant l’ensemble. Difficile de savoir donc si ces 16 à 32 Go de mémoire intégrés seront vendus plus ou moins cher que lorsqu’ils sont soudés à la carte mère. Le fait que le constructeur n’ait plus le choix entre diverses marques de mémoire aura sans doute un impact en terme de prix. Détail qui sera dur à mesurer mais qu’il faudra relativiser par rapport aux gains de vitesse obtenus. Une chose est sûre, avec Lunar Lake, Intel sortira la mémoire vive du marché de la mémoire classique. Quand un constructeur peut faire jouer la concurrence pour obtenir des composants moins chers en choisissant une marque plutôt qu’une autre. Il ne sera plus possible de le faire avec ce type de puces.

La seconde question est concurrentielle. Quand l’info d’une mémoire soudée au processeur est apparue sur Lunar Lake, la levée de boucliers a été immédiate. Beaucoup d’utilisateurs ont commencé par dire qu’ils n’achèteraient jamais de machine ainsi équipée. Préférant garder cette possibilité de passer eux-mêmes à 16 ou 32 Go de mémoire vive. Les ultraportables proposant rarement la possibilité d’aller plus haut en capacité.
Mais si les performances de Lunar Lake liées à cet échange de mémoire ultra rapide se soldent par une évolution très importante des performances obtenues, la réflexion autour de cette vraie-fausse possibilité d’évolution sur un marché désormais dominé par de la LPDDR5 soudée à la carte mère tiendra t-elle encore la route ?

Si Lunar Lake passe largement devant l’offre d’AMD sur ce segment, on peut se douter d’un mouvement similaire chez le concurrent historique d’Intel. L’apparition d’un Ryzen avec de la mémoire intégrée sur son SoC à destination des ultraportables serait alors possible, voire très probable, pour ne pas perdre ce marché.

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Thunderbolt Share : les aventurier du câble magique

16 mai 2024 à 16:23

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Petit bonus sympathique pour les possesseurs de machines embarquant une connexion Thunderbolt 4 ou 5, la fonction Thunderbolt Share améliorera leur communication.

Je me souviens des câbles RJ45 « droits » qui permettaient de dialoguer d’un poste à l’autre avant la vraie démocratisation du sans fil. On pouvait ainsi profiter d’un débit stable, rapide et sécurisé pour faire transiter des données. L’arrivée du Wi-Fi a évidemment rendu cette chose caduque même si pour beaucoup d’utilisateurs cela suppose de transférer via un stockage en ligne ou une pièce jointe un fichier au poste situé pourtant à quelques mètres de leur machine.

Avec Thunderbolt Share Intel veut améliorer cela en proposant une liaison directe d’un poste à un autre. La fonction sera réservée aux engin équipés des normes 4 ou 5 du format d’Intel ou aux machines proposant un USB4. Il offrira la possibilité de basculer un fichier d’une machine à l’autre par simple glisser-déposer. Comme on peut le faire d’une unité de stockage à une autre. Mais cela n’est qu’une facette de cette solution qui proposera également d’autres fonctions.

Pour  commencer on pourra synchroniser des répertoires. Vous travaillez toute la journée sur votre portable et le connectez à un dock Thunderbolt ou USB4 en fin de journée ? Pas de soucis, les répertoires identifiés seront synchronisés et vos données sauvegardées immédiatement. C’est l’assurance d’avoir des répertoires et des fichiers à jour.

Besoin de changer de machine, Thunderbolt Share permettra de transferer vos données en sélectionnant un ordinateur source et un ordinateur cible et en transférant toutes les données de l’un à l’autre automatiquement.

Partager son écran ?  Ce sera également possible avec certaines limites. Un FullHD à 60 images par seconde sera possible mais le rafraichissement sera en baisse si vous montez en définition.

Mais enfin et surtout, il sera possible de piloter un autre appareil via le câble : une fois le câble Thunderbolt Share connecté, votre souris et votre clavier mais également votre affichage pourront piloter l’ordinateur connecté. Ce dernier sera alors passif. Là encore c’est une bonne solution pour un usage sédentaire de votre machine mobile. Si votre poste de bureau est plus puissant ou plus ergonomique mais que vous travaillez également avec un engin mobile, le câble Thunderbolt Share permettra d’utiliser vos clavier, souris et écran à la place de ceux de votre portable. Pratique.

Il ne sera pas nécessaire d’avoir tous vos appareils compatible avec cette nouvelle norme, un seul suffira a assurer la viabilité des usages. Si votre Dock USB4, votre écran Thunderbolt 5 ou votre portable Thunderbolt 4 est certifié, il pourra se connecter à un autre engin à l’une ou l’autre de ces norme pour assurer tous les usages du procédé.

D’un point de vue plus économique, Intel va vendre des licences à ses partenaires. Fabricants de portables ou d’accessoires comme des docks devront ainsi s’acquitter d’une dîme pour intégrer la fonction à leurs appareils et assurer la certification. Plusieurs fabricants ont déjà signé : Acer, Lenovo, MSI et Razer chez les fabricants e machines. Belkin, Kensington et quelques autres chez les accessoiristes. Dernier détail, Thunderbolt Share ne sera exploitable que sous Windows

Source : Intel

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