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Prix du Gaz : Bruno Le Maire est-il trop confiant ?

12 février 2024 à 14:31
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Les Français ne cessent de voir leurs factures énergétiques augmenter depuis ces deux dernières années. Après une hausse du prix de l’électricité en février 2024, c’est au tour du gaz d’augmenter en juillet 2024. Bruno Le Maire s’est voulu rassurant auprès de nos confrères de Nice-matin, vendredi 9 février 2024, mais ce dernier semble bien optimiste au vu du contexte économique et géopolitique…

 

Prix du gaz :  une augmentation de 5,5 à 10,4% prévue en juillet 2024

L’annonce par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’une augmentation moyenne des tarifs de distribution de gaz naturel de 27,5% pour la période 2024-2027 a jeté une ombre d’inquiétude sur les ménages français. Cette hausse, qui se traduira par une première augmentation de 5,5% à 10,4% sur les factures dès juillet 2024, répond, selon le ministre de l’Économie et la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, à un besoin pressant de couvrir les coûts croissants de distribution et de financer les investissements dans l’indépendance énergétique et la transition écologique.

Face à l’inquiétude légitime des ménages français, Bruno Le Maire, s’est engagé à les rassurer lors d’un entretien accordé à Nice-matin, vendredi 9 février 2024. « Nous sommes sortis en juin (2023) du bouclier tarifaire sur le gaz et les factures n’ont pas flambé. Elles resteront stables. Nous avons opéré une première hausse de tarif début février en rétablissant progressivement la taxe sur la consommation finale d’électricité. Le prix que nous payons, c’est celui de l’indépendance et de la décarbonation ». Cette anticipation s’appuie sur une tendance à la baisse des prix du gaz observée depuis décembre 2023, que le gouvernement espère durable pour compenser l’augmentation des coûts de distribution.

 

Un marché qui reste extrêmement volatil

L’année 2022 a été marquée par une forte volatilité du prix du gaz, conséquence directe de la guerre en Ukraine. Les sanctions économiques imposées à la Russie et l’attaque contre Nord Stream II, ont largement alimenté les craintes d’une interruption de l’approvisionnement en gaz, ce qui avait conduit à une incertitude accrue sur les marchés. En août 2022 par exemple, les prix du gaz ont atteint des sommets, avec des prix spot au TTF supérieurs à 345 euros/MWh, un niveau sans précédent qui a mis en évidence la vulnérabilité de l’Europe vis-à-vis de ses sources d’approvisionnement en gaz. En 2023, bien que les prix aient connu des baisses par rapport aux pics de 2022, ils sont restés élevés par rapport aux standards historiques. Les efforts pour diversifier les sources d’approvisionnement en gaz, notamment par l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et les mesures d’économie d’énergie, ont contribué à une certaine stabilisation des prix observée depuis le mois de décembre 2023.

Toutefois, avec la fin des tarifs réglementés de vente du gaz (TRVG), la guerre en Ukraine, les attaques des Houthis en mer Rouge, et le conflit entre Israël et le Hamas, il semble bien difficile de faire la moindre prévision sur l’évolution du prix du gaz sur le marché. Les prévisions de Bruno Le Maire, et de la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, restent par conséquent très fébriles puisque ces dernières reposent sur un facteur essentiel, et sur lequel ils n’ont, en réalité, aucune emprise : le marché. Autrement dit, et contrairement à ce que laisse supposer le ministre de l’Économie, la stabilité des factures des ménages français n’est aucunement garantie.

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Nicolas Baverez: «L'objectif de ramener le déficit public en dessous de 3 % du PIB relève de la fiction»

CHRONIQUE - Alors que le déficit français s’établit à 5,5% du PIB en 2023, la remise en ordre des finances publiques passe par une profonde réforme de l’État, mais surtout par un changement radical d’état d’esprit.

© Francois Bouchon

Nicolas Baverez.

Microsoft Strikes Deal With Mistral in Push Beyond OpenAI - Slashdot

26 février 2024 à 15:48
Hahaha punaise Microsoft vient de planter un gros coup de couteau dans le dos d'OpenAI en faisant un deal avec Mistral. 😂

Je suis certain qu'on finira par avoir Mixtral dans Windows 1x.
(Et là Linux ne pourra pas vraiment lutter. Papy/Mamy pourront juste demander à Windows : "Montre-moi les photos de mes petits-enfants de l'été dernier quand ils étaient sur le bateau" et Windows le fera.)

EDIT: L'Europe met son nez dans le deal entre Microsoft et Mistral : https://www.theregister.com/2024/02/28/eu_microsoft_mistral/
(Permalink)

Viticulteurs, éleveurs bovins, maraîchers... Quelles sont les filières agricoles les plus en difficulté ?

Le recensement des fermes ayant besoin d’un soutien financier est sur le point d’être lancé. Certains secteurs pourraient être surreprésentés à l’heure de solliciter les mesures d’aide bancaire.

© EdNurg / stock.adobe.com

Il y a un an, un viticulteur bordelais sur trois se déclarait «en difficulté».

Agriculture: pourquoi les prix planchers voulus par Emmanuel Macron ne fonctionneront pas

FIGAROVOX/TRIBUNE - Emmanuel Macron a évoqué samedi 24 février, l’instauration d’un «prix plancher» dans chaque filière, afin de protéger les revenus des agriculteurs. En s’appuyant sur l’exemple de la crise porcine en 2015, Nicolas-Jean Brehon, conseiller honoraire du Sénat, pointe les limites de cette proposition.

© POOL / REUTERS

Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, le 24 février.

«Impôts : chassez le naturel...»

L'ÉDITORIAL DU FIGARO - Au sein même de la majorité, où une directive présidentielle proscrit en principe toute augmentation d'impôt ou de taxe, on phosphore pour contourner la consigne.

© Le Figaro

Gaëtan de Capèle.

Report shows Kubernetes users overprovisioning in cloud • The Register

1 mars 2024 à 10:10
Cet article dit que les entreprises jettent de l'argent par les fenêtres en louant des serveurs chez Amazon et compagnie, en louant beaucoup plus que ce qu'ils utilisent vraiment. L'article parle d'une estimation de 13% du CPU utilisé et 20% de la mémoire (même si bien sûr il faut toujour avoir un peu plus pour encaisser les pics).
(Permalink)

L'alliance entre Mistral et Microsoft met fin à l'illusion de l'indépendance technologique européenne

4 mars 2024 à 10:41
« Alors qu'il défendait mordicus l'open source comme valeur cardinale pour s'imposer face aux géants américains, le champion français de l'intelligence artificielle, Mistral AI, [...] a conclu un partenariat pour l'heure exclusif avec Microsoft pour sa distribution »
Well done, French Tech.
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Le fonds K1 propose 37 M$ pour racheter MariaDB

5 mars 2024 à 07:37
Vous étiez énervé·e du bordel qu'a fait Oracle en rachetant la base de données Libre mySQL ?
Vous étiez content qu'un fork, MariaDB, soit né ?
Eh bien l'avenir de MariaDB n'est pas rose : La partie "entreprise" de MariaDB (pas le projet Libre, mais la partie qui vend des services professsionnels aux entreprises) va mal. Vouloir s'introduire en bourse n'était peut-être pas la meilleure idée.
Et ce n'est pas bon signe pour la pérennité de la partie Logiciel Libre.

Heureusement qu'on a l'excellent Postgres.

(via https://framapiaf.org/@marnic/112041427956000391)
(Permalink)

Amazon agrees to waive egress fees for disgruntled users • The Register

8 mars 2024 à 08:48
Hey... les lois européennes font des choses bien.  Amazon AWS a annoncé que - pour se conformer aux lois européennes - ils suppriment les "egress fees" (c'est à dire le fait de vous faire payer pour sortir vos données de leur cloud). C'est considéré comme une pratique anticoncurrentielle par l'Europe.
(Permalink)

Préavis de grève : «Les JO ne doivent pas devenir le pavillon témoin de nos incuries en matière de dialogue social»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Erwann Tison, directeur des études de l'Institut Sapiens (think-tank), critique la décision de la CGT de déposer des préavis de grèves pour la période couvrant les Jeux olympiques. Il y voit une volonté de profiter des événements médiatiques pour obtenir la «rançon la plus élevée possible».

© Figaro Live

Faut-il restreindre le droit de grève pendant les Jeux Olympiques ?

Michel-Edouard Leclerc parie sur une inflation «moins violente» mais «structurelle»

«Sauf événement exceptionnel, les prix dans les hypermarchés devraient se situer dans une fourchette de hausse comprise entre 2 et 3%» en 2024, a-t-il estimé.

© JOEL SAGET / AFP

Michel-Edouard Leclerc.
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