Le groupe Stellantis estime que proposer ses modèles à la fois en thermique et en électrique est la meilleure stratégie. Pourtant, les statistiques de 2024 montrent que BMW et Mercedes devancent Stellantis, avec une part bien plus élevée de voitures électriques immatriculées en France.

Si le marché des voitures électriques neuves peine en ce moment en France, celui de l'occasion n'est pas plus rayonnant. Les électriques ont toujours plus de mal à se revendre que les thermiques. Voici les modèles qui s'en sortent le mieux.

Non, la BMW sportive la plus vendue n'est pas une M3 ou une M4, mais bien une i4 M50. Sur les plus de 206 000 modèles M écoulés, la déclinaison électrique du coupé Série 4 est n° 1 des ventes.

Rolls-Royce a vendu un peu moins de 6 000 voitures dans le monde l'année passée. Et en Europe, c'est le modèle 100 % électrique Spectre qui occupe la place de n°1.

Et si 2025 était l'année pour passer à l'électrique ? Selon le dernier baromètre publié par le site d'annonces La Centrale, le prix moyen d'une voiture électrique est en baisse depuis 1 an et se trouve sous la barre des 27 000 €.

La Norvège a quasiment fait disparaître la vente de véhicules thermiques : 9 voitures neuves sur 10 sont électriques. Mais comment ce pays a-t-il réussi cet exploit, alors que ses voisins européens peinent à augmenter la part des voitures électriques neuves en 2024 ?

C'est l'heure de dresser le bilan de l'année 2024 pour le marché français de la voiture électrique. Le moment n'est pas forcément très agréable, mais il fallait bien en passer par là pour cet édito Watt Else du 2 janvier 2025.

Même Tesla a dû déployer des efforts considérables pour maintenir ses ventes en cette fin 2024. Le Tesla Model Y reste le leader du classement des voitures électriques de 2024 en France, mais l'écart avec les marques françaises se resserre.

Si Peugeot a bien démarré l’année 2024, les immatriculations de ses modèles électriques sont en net ralentissement sur les derniers mois. À l’inverse, Renault profite de meilleurs résultats sur la même période, notamment grâce à la Renault 5.

Crise, plans sociaux et bouleversements stratégiques : l’industrie automobile traverse une fin d’année chaotique. Un peu d'espoir ferait du bien pour terminer l'année. Un édito de la newsletter Watt Else du 12 décembre un peu déprimant.

Alors que Stellantis domine toujours sur le cumul de l’année, Renault bat son rival en matière d’immatriculations de voitures électriques sur le mois de novembre. Un bon démarrage de la Renault 5 explique en partie cette performance.