Vue normale

Reçu aujourd’hui — 19 mai 2025Jeux vidéo

[TEST] DOOM: The Dark Ages bouscule nos habitudes, mais écrase toujours la concurrence

Par :Estyaah
19 mai 2025 à 17:05

Il y a tout juste un an, l’annonce de DOOM: The Dark Ages avait été une véritable surprise. Le retour de la licence légendaire d’id Software, sans doute la plus importante pour le genre du FPS, était forcément une bonne nouvelle, surtout après un excellent DOOM en 2016, puis un DOOM Eternal magistral, qui avait su se réinventer. Cependant, en janvier dernier, ce fut la douche froide : outre un gameplay manette malheureusement classique chez Bethesda, ce nouveau DOOM laissait entrevoir des affrontements très lents, qui n’auraient pas choqué les pensionnaires de l’EHPAD Les Camélias entre deux épisodes de Derrick. Pour couronner le tout, on pouvait voir des passages dans un mecha et même à dos de dragon en TPS. L’horreur. Heureusement, le cœur du jeu est toujours le même : décimer les légions de l’Enfer dans un déferlement de violence et de sang. Il est certes différent de son aîné, mais dire qu’il est mou serait une erreur.

Genre : DOOM | Développeur : id Software | Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : Steam, Battle.net, Xbox Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée :  Ryzen 7 5700X, Core i7 12700K, 32 Go de RAM, RX 6800 / RTX 3080 | Langues : Français, anglais… | Date de sortie : 15/05/2025 | Durée de jeu : de 15 à 20 heures

Test effectué avec une version Steam fournie par Gamesplanet.

DOOM The Dark Ages 26
DOOM The Dark Ages 18

Une histoire à dormir debout

DOOM: The Dark Ages est censé être un préquel à DOOM de 2016. Mais à moins d’être allé sur le wiki, impossible de faire le lien, ni avec les épisodes d’avant chronologiquement, ni avec ceux d’après. Chaque cinématique est certes très bien produite et correctement doublée (au moins en français), mais l’histoire est d’un nanardesque porté au rang d’art. Les dialogues sont soit incompréhensibles, soit risibles, et il y a des blancs interminables entre chaque échange. En plus, ça se permet parfois d’oublier de raconter pourquoi on passe d’un environnement à un autre. On voit que l’équipe a même abandonné sur quelques niveaux, pour lesquels seule une voix dans le communicateur vient nous expliquer ce qu’on fout là. Pour achever le tout, la fin n’explique pas du tout comment on se retrouve dans un sarcophage au début de DOOM 2016, ce qui laisse penser que les prochains DOOM teasés par Hugo Martin, le Game Director, seront une suite directe à The Dark Ages. Quoi qu’il en soit, on n’est pas là pour ça. Nous, ce qu’on veut, c’est tuer tuer tuer.

DOOM: The Dark Ages - Bullet hell
DOOM The Dark Ages 16
DOOM The Dark Ages 21
DOOM The Dark Ages 19

Tortue ninja et bullet hell

La musique, certes pas aussi bonne que celle de Mick Gordon pour Eternal, est tout de même bien cool et porte notre personnage dans sa frénésie meurtrière. Pensez à baisser tous les autres curseurs pour l’entendre, le mixage de base n’est pas top.

Si DOOM Eternal nous envoyait virevolter en l’air avec un système d’arme spécifique à utiliser pour chaque ennemi, retour sur le plancher des vaches dans The Dark Ages. Vous l’avez lu partout, les développeurs souhaitaient que l’on se sente comme un tank implacable. Fini le double saut, on accueille avec joie le bouclier. Celui-ci permet de se protéger des attaques en absorbant les dommages pendant un certain temps. Mais cette fonctionnalité est presque annexe, puisque tout se base sur les parades. Sur le champ de bataille, on peut considérer le jeu comme un bullet hell, avec des projectiles relativement lents, mais plutôt nombreux. Ceux qui sont verts peuvent être renvoyés, ce qui étourdit notre adversaire, nous laissant le temps de l’achever à coups de lance-roquette. Pareil pour les attaques au corps-à-corps, qui sont aussi indiquées avec ce code couleur. Une fois notre ennemi en piteux état, il rentre en surbrillance violette, indiquant qu’on peut l’achever avec un g(l)ory kill, heureusement beaucoup plus court que dans l’opus précédent. Pour l’occasion, les monstres iconiques de la saga ont été remaniés en profondeur : Pinky, Imp, Cyberdemon… Tous ont des capacités en adéquation avec la nouvelle mécanique de parade, et le lancer de bouclier est encouragé. Cette capacité permet notamment de trancher la piétaille en deux ou immobiliser les plus gros ennemis pendant quelques instants, avec une animation délicieusement gore. Même les soldats, qui possèdent maintenant des pavois, sont dangereux : il faut les mitrailler pour faire chauffer le métal avant de pouvoir le faire voler en éclat.

Pour autant, les déplacements sont la clef de la survie, car on peut facilement se faire acculer. On possède la faculté de sprinter, et surtout, un dash grâce au bouclier, tant qu’une cible est à portée. J’ai trouvé ce nouveau système très original, franchement sympa à utiliser et bien loin des présentations toutes molles à la manette. Contrairement à ce qu’on imaginait, c’est très nerveux, frénétique et les combats sont toujours jouissifs, notamment grâce à ses armes.

DOOM The Dark Ages 15
DOOM The Dark Ages 23
DOOM The Dark Ages 07

Le maître du FPS

On ne va pas tourner autour du pot, le gunplay de DOOM: The Dark Ages est excellent. Les armes donnent toutes une très bonne impression de puissance, que ce soit le double shotgun, le lance-pieux, ou même le fusil à plasma. Le feedback est exemplaire, avec un sound design bien violent, des morceaux de chair se détachant des ennemis et des membres explosant à l’impact. En plus, on peut modifier notre arsenal. Les cartes sont remplies de bonus sous forme d’or, de gemmes ou de cristaux, qui permettent d’acheter des améliorations, dont certaines ont des synergies avec le bouclier ou l’attaque de mêlée. On sent qu’ils avaient plein d’idées, car le second niveau de chaque arme propose de débloquer deux capacités en même temps, mais on ne peut en activer qu’une à un instant T. Tout est parfaitement maîtrisé pour renforcer à chaque fois le sentiment que notre héros est une machine implacable, et c’est très satisfaisant.

DOOM: The Dark Ages - Dragon
DOOM: The Dark Ages - mecha 1
DOOM: The Dark Ages - mecha 2

Les errements du DOOM Slayer

Entre deux massacres sanguinolents à pied, id Software innove encore, mais cette fois-ci, sans doute pas pour le meilleur. Tout d’abord, le mecha. Certains niveaux spécifiques nous placent aux commandes d’un robot géant, pour affronter des titans. Les combats sont très simples, puisqu’il faudra spammer le clic gauche jusqu’à éviter une attaque, puis appuyer sur le bouton droit. Et c’est tout. Heureusement, ces phases sont généralement assez courtes, donc on n’a pas trop le temps de trouver ça chiant. Par contre, le dragon, c’est non. On imagine bien un fan de Halo chez les grands pontes de Microsoft, menacer d’annuler le projet s’ils n’intégraient pas un passage dans un véhicule aérien. Manifestement, ils ne savaient pas faire, car les combats n’ont strictement aucun intérêt. N’imaginez pas de dogfights, notre cyberdragon est verrouillé sur la cible (qui elle, est toujours fixe), et on ne peut qu’esquiver les attaques en utilisant haut, bas, gauche ou droite, pour ensuite répliquer de plus belle. Pour le coup, là, on se fait chier, car c’est complètement naze. Mais comme pour celles en mecha, ces séquences restent tout de même anecdotiques, et ne souillent donc pas tant que ça l’image globale du titre.

DOOM - The Dark Ages - carte
DOOM: The Dark Ages - Difficulté
DOOM The Dark Ages 22

Ouverture sur le monde

Si certains niveaux sont des couloirs, la plupart proposent de grandes zones ouvertes, dans lesquelles on peut réaliser nos objectifs dans le sens que l’on souhaite. C’est donc encore du nouveau pour DOOM, et on peut dire qu’il s’en sort pas mal. Si l’on se focalise sur l’action, tout se fait dans un enchaînement très naturel, parfois uniquement entrecoupé de quelques puzzles utilisant notre bouclier. Cependant, les développeurs ont placé une myriade de petits bonus à dénicher çà et là. Et comme ils sont affichés sur la carte lorsqu’on n’est pas très loin, ils encouragent beaucoup à tout fouiller, surtout lorsqu’ils servent à améliorer notre équipement. Mais le problème, c’est qu’on arrive à un moment où tous les démons ont été réduits à un tas de chair sanguinolent, et qu’il ne reste plus qu’à parcourir la map de long en large, entièrement vide. Si cela permet de rallonger la durée du jeu, ça casse tout de même un peu le rythme. D’un autre côté, ce n’est pas indispensable, d’autant plus si on fait partie de l’Élite, comme vous, illustre lecteur.

Souffrez comme vous voulez

La difficulté « normale » (Fais-moi mal) ne vous est pas destinée. Elle a clairement été ajustée pour les joueurs manette dans leur canapé. Aucune raison pour autant de crier au scandale, passez à Ultraviolence, voire Cauchemar, si vous aimez roter du sang. J’ai personnellement choisi Ultraviolence, ce qui m’a mis dans des situations parfois très tendues, et fait refaire plusieurs passages. Il m’a fallu une bonne quinzaine d’heures pour en parvenir à bout – en ayant passé du temps à faire quelques niveaux à 100 % –, mais surtout avec l’envie relancer le jeu au cran supérieur. D’autre part, un menu entier est dédié au réglage de la difficulté, ce qui est franchement admirable : dégât des ennemis, vitesse des projectiles, fenêtre de parade, vitesse globale du jeu… Tout est paramétrable. Donc faites pas chier, choisissez ce qui vous plait. Pour les plus hardcores, on peut même sélectionner Ultracauchemar, qui vous fera recommencer toute la campagne à la moindre mort.

DOOM The Dark Ages 03
DOOM The Dark Ages 17
DOOM The Dark Ages 08
DOOM The Dark Ages 14
DOOM The Dark Ages 13

Un moteur qui domine

DOOM: The Dark Ages est une vitrine technologique : l’id Tech 8 fait des merveilles, tout en conservant de bonnes performances. Malheureusement, il laissera de côté les joueurs n’ayant pas de carte graphique capable de traiter le ray tracing, mais pour les autres, le résultat est saisissant. C’est beau, fluide, sans aucun stutter ou calculs de shaders, et les chargements sont ridiculement courts. Presque choquant lorsque l’on est habitué à l’Unreal Engine 5. Avec le DLSS qualité et la frame gen, je dépasse les 100 FPS en 1080p sur un pc portable équipé d’une 4060, sans pour autant avoir d’input lag. Sur un PC fixe doté d’une RTX 4090, en 4K, DLSS qualité, preset Ultracauchemar (équivalent à Cauchemar pour l’instant) et sans framegen, le framerate oscille entre 120 et 144 FPS. Attention cependant, le path tracing, généralement très gourmand, n’est pas encore présent dans le jeu. Il devrait être déployé dans un futur patch. Du côté des rouges, les perfs sont également très bonnes. Mais si vous n’avez pas accès au FSR 4, le XESS d’Intel fournit de meilleurs résultats que le FSR 3, comme l’indique Digital Foundry.

Si vous voulez voir DOOM: The Dark Ages en action, voici quelques extraits de gameplay. Il y a d’abord des séquences plutôt au début du jeu, puis une autre vers le dernier tiers du jeu :

L’indétrônable DOOM Slayer

DOOM: The Dark Ages renouvelle la saga encore une fois. Moins aérien que son aîné et basé sur la parade, il n’en reste pas moins frénétique, pour peu qu’on sélectionne la difficulté adéquate. Les combats sont toujours aussi jouissifs, avec sans doute le meilleur gunfeel du genre. On sent la maîtrise d’id Software dans les FPS, même lorsqu’ils innovent et lorgnent du côté du bullet hell. Le bouclier est d’ailleurs très agréable à utiliser. Ils n’ont clairement pas le même génie quand il s’agit de faire des passages en mecha, qui n’ont aucune profondeur sans pour autant être désagréables, ou pire, des séquences en TPS à dos de dragon, dont le gameplay est superficiel et franchement pourrave, mais heureusement jamais très longs. On pourra également noter un scénario anecdotique, mais on n’est pas vraiment là pour ça. Côté technique, c’est plutôt impressionnant, car les performances sont étonnamment bonnes pour un rendu franchement chouette, même sur des machines de milieu de gamme. Oui, DOOM: The Dark Ages est différent des précédents opus, mais il reste un incontournable pour tout fan de FPS.

Si DOOM: The Dark Ages vous tente, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM, ce qui fait l’édition standard à  71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois. Vous pouvez même gagner encore quelques euros supplémentaires en passant par le site US, toujours avec notre code promo.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Anno 117 : Pax Romana

Par :ackboo
19 mai 2025 à 16:00
Dans l'histoire chaotique d'Ubisoft, il y a toujours eu un phare dans la nuit. Un roc dans la tempête. Un petit îlot de stabilité et de confort sur lequel se reposer entre deux bourrasques : la série Anno. Depuis que l'éditeur français a racheté le studio Related Designs, ses développeurs allemands (désormais regroupés sous la bannière Ubisoft Mainz) n'ont jamais failli dans leur mission.

Fatal Fury : City of the Wolves

Par :Perco
19 mai 2025 à 06:00
Que Ken Bogard me pardonne de lui emprunter le nom de l’une de ses émissions pour ce titre, il y a des évidences inratables. D’abord, car le streameur français est l’une des principales raisons du sursaut d’amour des Français pour le jeu de baston depuis Street Fighter IV, ensuite car ce mot « PIF » prend aujourd’hui un tout autre sens, bien malgré lui.
Reçu hier — 18 mai 2025Jeux vidéo

Retrouvez-nous lundi 19 mai à 21 h pour le NoScope spécial DOOM: The Dark ages et quelques autres trucs

Par :Estyaah
18 mai 2025 à 20:43

Lundi soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 74e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Elle sera placée sous le signe de DOOM, avec évidemment le test de DOOM: The Dark Ages, mais aussi une petite rétrospective des précédents opus de la série, un point sur le lore et quelques autres joyeusetés.

Il y aura aussi un petit quiz, comme d’habitude, avec plusieurs exemplaires de DOOM: The Dark Ages à gagner, ainsi que quelques clefs de nos fameux jeux pourris.

Si on a le temps, on parlera aussi un peu d’autres choses que de DOOM, comme peut-être quelques actus brûlantes ou des jeux qu’on a pu tester récemment.

Alors réservez votre soirée, préparez des boissons fraîches, et rejoignez-nous sur Twitch lundi 19 mai à 21 heures.

Si vous n’êtes pas disponibles, pas de souci : l’émission sera disponible en VOD sur notre chaîne YouTube. Et si vous préférez éviter de voir nos tronches, vous pourrez nous retrouver en audio sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

La seconde mise à jour REANIMATION+ de No More Room In Hell 2 est disponible

18 mai 2025 à 15:32

Loin d’avoir terminé leur travail, les développeurs de No More Room In Hell 2 continuent d’étoffer leur jeu depuis la sortie cauchemardesque en octobre dernier. REANIMATION+ fait suite à la grosse mise à jour d’avril dernier, mais cette fois-ci, le studio s’est concentré sur l’équilibrage, la stabilité et des corrections de bugs en tout genre.

En termes de contenu, deux nouvelles armes viennent d’être ajoutées. Un Rochester X12 Super Shotgun, l’une des armes préférées des vétérans du premier opus, et la Gruber Mini Ranch Rifle, un fusil semi-auto en 5.56 mm. Ces armes pourront être équipées d’accessoires, par exemple une lampe torche ou encore un viseur holographique. À cela s’ajoute la possibilité de changer de mode de tir sur certaines armes. Chose très utile quand les munitions se font rares. Pour le moment, seuls le fusil M7A1 et le MP5 profitent de cette fonctionnalité.

On a également accès à quinze nouvelles compétences de personnages, comme guérir à chaque fois que l’on utilise des pilules ou des coups de pied qui infligent plus de dégâts aux portes et aux barricades. Un rééquilibrage des atouts déjà existants a aussi été apporté.

NMRINH 2 maj 2

Les zombies apparaissent maintenant un peu plus loin des joueurs et les tuer ralentit le taux d’apparition (sauf dans la difficulté Cauchemar). Les barricades pèsent 40 % de moins, passent de cinq à dix planches et la vitesse de construction a été triplée avec la cloueuse. Mauvaise nouvelle pour les fans d’armes tranchantes : il sera désormais beaucoup plus difficile de faucher les jambes des ennemis. Beaucoup trop de joueurs en abusaient (moi le premier !).

En plus de toutes ces choses, l’audio, l’interface utilisateur, le gameplay et les serveurs ont subi plusieurs améliorations et correctifs. Malgré tout, comme le jeu est loin d’être terminé, bon nombre de bugs subsistent encore, mais l’expérience de jeu commence vraiment à être intéressante et à la rédac, on apprécie se faire des petites sessions avec les membres de la communauté Nofrag.

Si vous avez une âme de survivant et que vous aimez voir vos coéquipiers se faire bouffer pour ensuite prendre leur équipements, No More Room in Hell 2 est à moins de 29 € sur Steam.

Reçu avant avant-hierJeux vidéo

Les bons plans NoFrag du week-end font des photos

Par :Estyaah
16 mai 2025 à 18:30

Cette semaine, les bons plans NoFrag du week-end ont décidé de faire des photos. Mais on ne s’improvise pas Robert Doisneau sur un coup de tête, il faut un peu de matos. Si les experts sont sur des appareils de ce type, on va se focaliser sur du matériel qu’on a toujours sur nous – ou ce genre-là, pour les prolos. Mais comment faire pour capturer la grâce de la faune locale sans l’effrayer, ou saisir la beauté des insectes ? La solution : des petits téléobjectifs ou des objectifs pour la macrophotographie. N’oubliez pas la monture équatoriale pour l’astrophoto, et le rail de mise au point et la lumière pour les petites bêtes. Envie de timelapse ? Prenez un trépied et une télécommande, et pourquoi pas un rail motorisé. Bon, maintenant que vous avez rempli votre smartphone et votre carte sd, il va falloir copier ça sur un disque dur. Pas la peine de faire du tri, installez un petit nas avec un peu d’espace de stockage dans un coin de votre bureau et oubliez. Par contre, il serait criminel de ne rien faire de vos œuvres. Vous pouvez opter pour une imprimante format 10×15, ou même A3, si vous êtes confiant. Pas envie de faire de sélection ? Bennez l’intégralité de vos clichés sur un cadre photo numérique, que vous aurez placé dans chaque pièce et profitez. Des promesses d’un week-end encore bien rempli.

Les bons plans Amazon

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

GP DOOM The Dark Ages code promo 2
GP Elden Ring code promo

Ça y est DOOM: The Dark Ages est sorti, et c’est du très bon boulot, malgré des passages à dos de dragon complètement pourraves. Le jeu bénéficie toujours de 11 % de réduction avec le code promo NOFRAGDOOM. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 € jusqu’à la fin du mois.
Sinon, notre partenaire Gamesplanet a également créé le code promo FRACASDOOM pour le prochain stand alone d’Elden Ring : Nightreign, qui sort le 30 mai. On ne comprend pas trop le choix du code, mais en tout cas, cela permet d’avoir 11 % de réduction sur les deux éditions, soit un peu plus de 35 € pour la version standard et un peu moins de 49 € pour la version deluxe.

Et sinon, comme d’habitude, il y a plein d’autres promotions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Stygian: Outer Gods dévoile sa roadmap

16 mai 2025 à 15:00

Sorti en accès anticipé en avril dernier, le FPS orienté action-RPG, Stygian: Outer Godstimidement démarré son entrée dans la bibliothèque abyssale de Steam. Même si le jeu ne rassemble pas beaucoup de joueurs, ces derniers sont quand même très satisfaits de l’expérience proposée par les développeurs de chez Mysterial Games. Le titre récolte 85% d’avis positifs malgré de gros problèmes d’optimisations et une IA qui peine à convaincre.

roadmap Stygian

Pour rassurer les fans de l’imaginaire de H.P. Lovecraft, les devs viennent de publier leur roadmap. On découvre qu’il y aura, avant la release, deux nouveaux lieux incluant des personnages intrigants et de nouveaux ennemis. Plusieurs quêtes seront également ajoutées ainsi que des recettes d’artisanat, des consommables et des armes feront aussi leurs apparitions. Ils annoncent par ailleurs qu’une prochaine mise à jour arrivera améliorant l’équilibrage, les performances et l’optimisation, sans oublier la correction de moult bugs et crashs qui rendent actuellement l’expérience parfois agaçante.

Si vous voulez découvrir le charmant petit village brumeux de Kingsport, avec son phare, ses maisons lugubres et sa mine hantée, vous pouvez vous procurer Stygian: Outer Gods sur Steam et GoG, pour 19,99 €.

Entretien avec Jean-Baptiste Mazoyer

16 mai 2025 à 06:00
À moins de traîner dans les sphères rôlistes obscures et bien informées, il y a fort à parier que le nom de Jean-Baptiste Mazoyer (JBM par la suite, je suis ric-rac sur les signes) ne vous dise rien. Et c’est très bien comme ça en fait. Si je m’écoutais, je vous garderais dans l’ignorance la plus crasse, histoire d’être sûr de continuer à trouver des places pour ses spectacles. Qui partent déjà bien vite. Et ce papier risque de ne rien arranger. Que voulez-vous, je suis un abruti qui aime ses lecteurs.

À Don’t Nod, le cafard de ceux qui n’ont pas réussi à partir

Par :Kocobé
16 mai 2025 à 06:00
Alors que la plupart des observateurs s’émeuvent, à juste titre, de la destruction d’emplois provoquée par le plan social au sein du studio parisien Don’t Nod (Life is Strange, Lost Records : Bloom & Rage), la crainte d’un nombre important de salariés ne réside pas dans la menace d’un licenciement, mais, à l'inverse, dans la perspective de se retrouver coincé au sein d'une entreprise dans laquelle ils ne croient plus.

Cthulhu : Death May Die – La Peur de l’Inconnu

Par :Kasilla
16 mai 2025 à 06:00
Adeptes de l’horreur indicible et du masochisme, soyez les bienvenus ! H. P. Lovecraft et ses compères nous auront enseigné la terreur, la vraie, celle qui retourne les boyaux et conduit insidieusement à la folie. Car oui, la série des Cthulhu : Death May Die fait clairement appel aux plus masos d’entre nous, ceux qui salivent d’être débordés par des hordes de monstres immondes, ceux qui adulent l’angoisse glaçante d’explorer des lieux effrayants avec leur esprit prêt à basculer, ceux qui jouissent de subir plusieurs défaites de suite sur le même scénario… Venez, mes sœurs et frères, nous parlons le même langage.

Labyrinth Of The Demon King, le Dungeon Crawler à la sauce teriyaki, est sorti

Par :Loulou
15 mai 2025 à 23:25

Découvert lors du Steam Neo Fest de février, Labyrinth Of The Demon King, un dunjeon crawler se déroulant dans le Japon féodal, s’était distingué par son esthétique emprunté des jeux de l’ère PSone et ses combats lents et qui manquaient de punch. En ce début de semaine, le jeu est sorti et semble être apprécié par les joueurs qui ont laissé une note globale positive. Malgré tout, certains utilisateurs pestent sur le gameplay mal foutu du jeu et la présence de bugs qui entachent l’expérience. L’ambiance horrifique semble plutôt réussie et les ennemis tout droit sortis du folklore japonais ont l’air variés, mais cons comme leurs pieds.

Du côté de l’histoire, vous incarnerez un fantassin avide de vengeance et prêt à se lancer dans le labyrinthe du roi démon pour tuer ce dernier. Pour lutter contre des sbires monstrueux et atteindre votre objectif, vous pourrez utiliser diverses armes de mêlée et mousquets, ainsi que récupérer des talismans et des armures.

Si vous êtes intéressé par cette aventure horrifique japonaise, Labyrinth Of The Demon King est actuellement en promotion pour son lancement à -20 % sur Steam ou GoG, soit moins de 16 € pour le premier et quelques centimes d’euros de moins pour le second.

How 2 Escape revient le 24 juin avec une suite : Lost Submarine

15 mai 2025 à 13:49

Il y a de cela quelques années, on vous avait brièvement parlé de notre expérience plutôt sympathique sur le puzzle game coopératif How 2 Escape. Un jeu pour le moins original, puisque le principe de ce dernier réside dans l’utilisation d’une appli mobile dédiée qui permet à un deuxième joueur d’intervenir, créant deux expériences complètement différentes en fonction de votre rôle. Pour être clair, la communication est la clé de la réussite dans ce jeu qui fait bosser vos méninges et la coordination de votre binôme !

Alors que ce premier titre développé à Lyon par le petit studio BreakFirst Games se déroulait dans un train, ce second opus aura lieu – vous l’aurez deviné – dans un sous-marin ! C’est d’ailleurs via la chaîne Youtube de l’éditeur Maximum Entertainment que l’on apprend la date de sortie fixée au 24 juin prochain. Au programme donc, escape room sous les flots avec toujours plus d’énigmes à résoudre à l’aide de vos deux cerveaux.

Pour les curieux, How 2 Escape premier du nom est toujours dispo, tandis que vous pouvez dès à présent mettre le nouveau How 2 Escape : Lost Submarine en wishlist. Une démo est également disponible sur la page Steam, si vous voulez voir ce que ça donne en attendant la release. Et si vous vous décidez à précommander le jeu avant le 8 juin, vous aurez droit à 20% de réduction sur le titre, qui vous reviendra donc à 10€.

Dagger Directive sortira en accès anticipé le 3 juin

Par :Stuka
15 mai 2025 à 09:09

C’est à travers une vidéo qui reprend les mêmes extraits de gameplay que ceux du premier trailer, mais dans un ordre différent tout de même, que Micropose — coup de vieux instantané — annonce la date de sortie en accès anticipé de Dagger Directive pour le 3 juin prochain. Aller, soyons sympas, on voit ici qu’on pourra jouer en coop pour aller TUER TUER TUER avec entrain.

La démo du jeu est toujours disponible sur Steam, sans la partie coopération, et on avait trouvé ça plutôt agréable, malgré les trop nombreux ennemis qui jouent à cache-cache dans les hautes herbes, et des problèmes de framerate, qui sont d’ailleurs toujours bien visibles dans le trailer. Un comble pour un jeu aussi laid rétro.

Une présentation du mode de jeu Occupation pour Bellum

Par :Stuka
15 mai 2025 à 08:39

Un deuxième devlog a été publié pour Bellum, le tactical shooter développé sous la direction du YouTuber milsim Karmakut. On a ainsi droit à une présentation du premier mode de jeu : Occupation. Le concept en lui-même est du déjà-vu, à savoir une équipe qui cherche à contrôler la carte, tandis que l’autre la défend. Néanmoins, une des particularités intéressantes est que la zone de jeu sera désignée aléatoirement sur une grande carte à chaque partie, permettant une certaine variabilité sans se résoudre à de la génération procédurale.

Les trois conditions de victoire sont assez simples : éliminer suffisamment de combattants adverses, construire des bases et caches pour générer de l’influence, ou bouter les adversaires en dehors de la zone d’opération. Les factions irrégulières locales auront un équipement plus léger, leur conférant une plus grande mobilité, et l’avantage de s’installer avant l’arrivée de l’armée attaquante. Cette dernière disposera d’un meilleur équipement, avec comme contrepartie d’être moins nombreuse, et de ne pouvoir établir qu’une seule base pour générer de l’influence. Pour dynamiser le déroulé des parties, ces structures générant des points d’influence pourront être détruites par les deux équipes à l’aide de charges explosives.

Si rien de tout cela n’est révolutionnaire, les développeurs de Bellum ont le mérite de ne pas réinventer la roue, et de plutôt itérer sur des systèmes qui ont déjà fait leurs preuves. On n’espère que ce sera suffisant pour proposer une expérience réellement différente d’un jeu comme Squad, où c’est finalement l’équipe qui a le plus de spawns qui gagne. L’accent mis sur le réalisme avec le système de soin plus poussé, et la gestion de la balistique avancée, nous donnent espoir.

Si Bellum n’a pas encore de page Steam, vous pouvez suivre son développement via le site officiel, le Discord officiel et la chaîne YoutTube.

Paris ne s’est pas faite en un jour

15 mai 2025 à 06:00
Quand on voit le succès tonitruant de Clair Obscur : Expedition 33, on pourrait être tenté de se dire que le tour de force de Sandfall Interactive était une évidence, un parfait alignement des astres, le fruit d'une vision singulière portée par une équipe extrêmement talentueuse qui a toujours su où elle allait. En réalité, une esquisse de trailer postée il y a cinq ans par un membre du studio sur Reddit révèle que comme n'importe qui, ils ont tâtonné pendant des plombes avant d'aboutir au jeu tel qu'on le connaît aujourd'hui : à un moment donné, Clair Obscur n'était qu'un petit embryon de jeu aux allures de free-to-play, avec des personnages génériques qui se déplacent comme des robots, des environnements dépouillés et une synthèse vocale qui déclame « Alors que je nettoie ma lame du sang des innocents, je me demande : ne reste-t-il personne à sauver ? » avec toute la platitude d'une feuille A4. Croyez en vos rêves. ER.

Low-Budget Repairs

Par :ackboo
15 mai 2025 à 06:00
La dernière fois que j'ai bricolé, j'ai tenté d'accrocher un système de fixation pour ma télévision dans une cloison en placo. Mais je me suis trompé de mèche pour la perceuse, alors au lieu de me faire un joli trou, elle a rebondi sur la surface du mur en le défonçant et je me suis retrouvé avec trois cratères de plusieurs centimètres de largeur.

The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered

Par :Kabouka
15 mai 2025 à 06:00
Il y a deux ans, je racontais pour Canard PC mon amour coupable pour ce jeu moche, cassé, rigolo mais quand même attachant qu’était Oblivion, le mal-aimé coincé entre le légendaire Morrowind et le populaire Skyrim. Aujourd’hui, Bethesda décide de me donner raison et m’offrir un remaster. Vraiment, il ne fallait pas.

Soupçons de délit d’initié et rachat des droits de PAYDAY 3 pour 2,7 millions d’euros : une semaine normale chez Starbreeze

Par :Estyaah
14 mai 2025 à 14:15

Alors qu’on vous parlait le mois dernier du licenciement discret de l’intégralité du studio parisien de Starbreeze, nous avons été contactés récemment par une personne ayant accès à leur plateforme de lanceur d’alerte. Nous avons pu consulter l’un des cas remontés (#84829450). Le sujet concerne un membre du conseil d’administration de Starbreeze (qui a discrètement quitté sa fonction depuis) ainsi que le Chief Product Officer. Ils ont tous les deux acquis un nombre conséquent d’actions entre décembre et avril dernier, période pendant laquelle ils devaient être au courant des décisions liées au licenciement d’une partie des développeurs, sans pour autant que l’information ne soit publique. D’autre part, les différents rapports d’alerte remontés en interne sur ces points ont immédiatement été fermés sur la plateforme, sans explication, selon le lanceur d’alerte. À la rédac, nous ne sommes pas experts financiers, donc on ne pourra pas vous faire une analyse détaillée. On peut juste vous dire que d’un point de vue extérieur, ces transferts ressemblent beaucoup à la définition d’un délit d’initié. Ce ne sont néanmoins que des soupçons, et on suppose qu’une enquête va être menée pour tirer cela au clair.

PAYDAY 3 cash
Les membres du conseil d’administration récupérant leur plus-value avant l’émission de 147 millions d’actions pour financer le rachat de PAYDAY 3 – bureaux de Starbreeze, Stockholm, 2025.

D’autre part, on a appris, le 7 mai dernier via un communiqué, que Starbreeze avait racheté les droits d’édition de PAYDAY 3 à Plaion pour environ 2,7 millions d’euros, afin « d’accélérer de manière significative [leur] feuille de route de développement de contenu et de poursuivre des opportunités stratégiques plus larges pour la franchise PAYDAY dans son ensemble ». Situation plutôt étonnante, quand on sait qu’ils avaient décidé de réduire les investissements sur PAYDAY 3 en novembre dernier en virant une partie de leur personnel. Sur leur site officiel, on peut notamment voir que le studio cherche maintenant à recruter deux développeurs pour PAYDAY à Stockholm. Mais à moins d’un revirement de situation miraculeux, on a du mal à voir comment le jeu pourrait rebondir. Il stagne depuis quelques mois autour de 1000 joueurs simultanés en pic et ne semble toujours pas faire l’unanimité dans les avis Steam.

Si vous voulez aider de pauvres petits investisseurs en faisant rayonner la licence PAYDAY pour que les actions Starbreeze prennent de la valeur, vous pouvez retrouver PAYDAY 3 à 30 € sur Steam.

Télex

14 mai 2025 à 10:09
Le très joli The Planet Crafter, qui avait fait frémir le cœur d’ackboo tout en lui permettant de se détourner un temps de ses city-builders placés sous le signe de la couleur bistre, va bénéficier d’une mise à jour gratuite baptisée « Moons Update » le 19 mai – il s'agit de la plus grosse à ce jour, avec plein de nouvelles lunes et technologies, ainsi qu’un système solaire tout entier à terraformer. ER.
❌