Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierTechnique

Électricité : le médiateur de l’énergie demande la fin des coupures

26 avril 2024 à 13:30
electricite-mediateur-fin-coupure

L’année 2023 met en lumière une hausse importante des impayés des factures d’électricité. Face à l’explosion des prix, les ménages ont de plus en plus de mal à payer. Le médiateur de l’énergie se positionne en faveur d’un arrêt des coupures.

Une explosion des factures d’électricité impayées

En 2023, le nombre d’interventions pour impayés de factures d’énergie a atteint un seuil critique. Désormais, elles dépassent le million, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente et de 49 % depuis 2019. Cette situation alarmante est le reflet d’une détresse croissante parmi les consommateurs français. Ces derniers peinent de plus en plus à régler leurs factures d’énergie. Olivier Challan Belval, le médiateur national de l’Énergie, souligne que ce chiffre est le plus élevé enregistré depuis la mise en place du suivi par cette autorité indépendante en 2015. Parmi ces interventions, une part significative aboutit à des coupures d’électricité et de gaz. Néanmoins, les fournisseurs limitent la puissance des compteurs plutôt que de procéder à des coupures totales.

Cette tendance à limiter plutôt qu’à couper l’énergie résulte d’un changement dans les pratiques de certains fournisseurs, mais aussi de nouvelles réglementations. Cependant, même avec ces limitations, le nombre de coupures fermes reste élevé, avec 178 000 coupures d’électricité et environ 87 300 coupures de gaz signalées en 2023. Ces chiffres mettent en lumière la précarité énergétique de nombreux ménages.

Appel à l’interdiction des coupures d’énergie

Face à cette crise grandissante, le médiateur national de l’Énergie, plaide pour une interdiction complète des coupures d’énergie. Cette mesure radicale vise à protéger les consommateurs les plus vulnérables. Cet appel vise à faire prendre conscience de la détresse des ménages face à l’inflation énergétique.

Cette initiative soulève un débat plus large sur les responsabilités sociales des fournisseurs d’énergie et sur les politiques énergétiques nationales. Reste désormais à voir si les pouvoirs publics vont s’emparer ou non du sujet.

L’article Électricité : le médiateur de l’énergie demande la fin des coupures est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Solaire : produire de l’électricité dans l’espace sera bientôt possible

25 avril 2024 à 13:00
solaire-centrale-spatiale-course

Après la conquête de l’espace ou le premier homme à marcher sur la Lune, une nouvelle bataille entre États fait rage : la création de la première centrale spatiale solaire. En clair : pouvoir produire de l’électricité directement depuis l’espace.

La course à la centrale spatiale solaire s’accélère

L’espace, cette frontière infinie, est désormais le théâtre d’une compétition scientifique et technologique entre grandes puissances. Le Japon et la Chine se défient pour développer la première centrale spatiale solaire. Ces installations promettent de capter le soleil 24 heures sur 24. Ainsi, elles permettent d’esquiver  les interruptions nocturnes ou les variations météorologiques affectant les panneaux solaires terrestres. Le projet Ohisama, mené par l’Agence spatiale japonaise, prévoit de lancer un satellite équipé de vastes panneaux solaires dès 2025. L’objectif : recueillir l’énergie solaire directement depuis l’espace et la renvoyer vers la Terre.

La technologie envisagée pour transmettre l’électricité de l’espace à la Terre repose sur la conversion de l’énergie solaire en ondes radio, qui sont ensuite reçues par une station au sol. Ce processus, qui semble relever de la science-fiction, est en fait une réponse pragmatique aux limites des systèmes solaires traditionnels et pourrait significativement réduire notre dépendance aux combustibles fossiles.

Un défi de taille et une course serrée

Bien que l’idée de centrales solaires spatiales ne soit pas nouvelle, les progrès technologiques récents, notamment dans les lanceurs réutilisables, rendent aujourd’hui ce rêve plus accessible. La Chine, ambitieuse, prévoit de déployer une mini-centrale opérationnelle dès 2030. Objectif : égaler la puissance d’une centrale nucléaire dès 2050. Ainsi, ce projet colossal impliquerait l’installation d’un kilomètre carré de panneaux solaires en orbite. Une entreprise gigantesque comparée aux installations terrestres.

Les panneaux solaires spatiaux offriraient une capacité de production constante mais surtout extrêmement durable et sans nuisance pour les populations. Le tout en libérant de grandes étendues de terre actuellement utilisées ou envisagées pour l’énergie solaire.

L’article Solaire : produire de l’électricité dans l’espace sera bientôt possible est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Panneaux solaires : quand la France fait la courte échelle à la Chine

24 avril 2024 à 12:00
panneaux-solaires-loi-favorise-chine

Dans un souci d’accélérer le déploiement des panneaux solaires partout en France, une loi a été votée pour imposer aux grandes surfaces de s’équiper. Problème : le timing, avant 2028. Seuls les producteurs chinois sont en capacité de répondre à cette demande.

Les panneaux solaires chinois en route pour la France ?

La France entend accélérer le déploiement des panneaux solaires. La loi oblige les grandes surfaces à installer des ombrières solaires dans leurs parkings d’ici 2028. Un défi de taille, mais surtout, un non-sens. Alors que l’entreprise française Systovi vient de fermer ses portes, cette mesure pourrait principalement bénéficier aux industriels chinois. En effet, ces derniers, maîtres incontestés du marché du photovoltaïque, avec des prix défiant toute concurrence et des capacités de production gigantesques, sont les seuls acteurs capables d’équiper toutes les grandes surfaces du pays dans un délai aussi court.

Cette situation met en lumière un paradoxe : alors que le gouvernement vante les ambitions vertes de la France, la réalité des délais et des capacités de production semble jouer en faveur des fabricants chinois. Les distributeurs français, comme Auchan et Carrefour, sont prêts à s’engager dans cette transition écologique, mais le timing serré risque de limiter leurs options aux fournisseurs étrangers.

Des défis logistiques et législatifs à surmonter

Le défi est d’autant plus grand que la loi, votée en mars 2023, impose des contraintes ambitieuses. Pour les parkings de plus de 1 500 mètres carrés, la loi exige une couverture par des ombrières solaires de la moitié de leur surface. Cela pourrait nécessiter de recouvrir pratiquement l’ensemble de ces espaces. Soit environ 35 millions de mètres carrés à transformer. Les plus grands parcs doivent installer les équipements avant 2026. De fait, le délai semble irréaliste sans une capacité de production française suffisante.

Le secteur photovoltaïque français pourrait répondre à cette demande, mais seulement si le développement des capacités de production locales s’accélère. Des initiatives comme celle de l’entreprise Carbon, qui envisage de construire une giga-usine près de Fos-sur-Mer, sont des signes prometteurs. Toutefois, ces installations ne seront opérationnelles que fin 2026, potentiellement trop tard pour répondre aux premières échéances de la loi.

L’article Panneaux solaires : quand la France fait la courte échelle à la Chine est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Expansion record pour l’éolien offshore en 2023

19 avril 2024 à 12:30
eolien-offshore-deploiement-2023-monde

L’éolien offshore ne cesse de se développer. Partout, les projets se concrétisent. Le marché reste aujourd’hui dominé par la Chine.

L’éolien offshore ne cesse de se développer

L’année 2023 marque un tournant pour l’éolien offshore en Europe avec l’installation de 3,8 gigawatts (GW), un record jamais atteint auparavant. Cette performance s’inscrit dans un contexte de renforcement des capacités européennes visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Pour faire simple, l’éolien offshore désigne les éoliennes implantées en mer, une technologie avantageuse en raison des vents plus forts et plus constants que sur les côtes. Parmi les pays leaders, les Pays-Bas se distinguent particulièrement avec 1,9 GW installés, surpassant le Royaume-Uni. Cette avancée démontre un engagement croissant envers cette énergie durable.

L’Europe conserve également son avance dans le secteur spécifique de l’éolien flottant, où elle a ajouté 37 mégawatts (MW) en 2023. À ce jour, elle détient 79 % de cette technologie spécialisée, qui permet d’installer des éoliennes en eaux profondes où les fondations fixes ne sont pas viables. Cette technologie représente une solution innovante pour exploiter les vents marins dans des zones jusqu’alors inaccessibles, consolidant ainsi la position de l’Europe comme un leader dans le domaine de l’innovation énergétique renouvelable.

La Chine domine toujours le marché global

Pendant ce temps, la Chine continue d’élargir son empreinte dans l’éolien offshore. Pékin ajoute 6,3 GW en 2023, ce qui représente plus de la moitié des nouvelles capacités mondiales installées. Cette expansion porte la capacité totale de la Chine à 38 GW. La-aussi, cela représente plus de la moitié des installations offshore à travers le monde. La stratégie chinoise reflète une ambition claire de dominer ce secteur de l’énergie renouvelable. Un marché d’avenir face au changement climatique.

Sur la scène mondiale, la capacité totale de l’éolien offshore atteint 75,2 GW à la fin de l’année 2023. De fait, il s’agit d’une technologie vue comme un pilier de la production d’énergie propre. Le rapport du Global Wind Energy Council souligne une augmentation de 24 % par rapport à 2022. Là aussi, une nouvelle preuve de l’accélération mondiale vers des alternatives énergétiques moins polluantes.

L’article Expansion record pour l’éolien offshore en 2023 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

EDF : les saisines du médiateur explosent en 2023

19 avril 2024 à 06:22
EDF : les saisines du médiateur explosent en 2023

Le secteur énergétique français a été marqué en 2023 par une vague inédite de réclamations adressées au médiateur d’EDF, Olivier Fontanié. Cette augmentation, qui s’élève à 37% par rapport à 2022, est liée en particulier aux difficultés rencontrées par les consommateurs et les entreprises pour payer leurs factures, dans un contexte de hausses des prix de l’énergie.

Qui est le médiateur d’EDF et quel est son rôle ?

Le médiateur d’EDF, actuellement Olivier Fontanié, joue un rôle central en tant qu’intermédiaire impartial entre l’énergéticien et ses clients. Sa mission est de traiter les litiges non résolus par les services classiques de l’entreprise, offrant ainsi une dernière voie de recours pour les clients insatisfaits. En 2023, selon le rapport publié le 18 avril 2024, le médiateur a enregistré un nombre record de 7.470 saisines, en hausse de 37%.

La saisine du médiateur est une démarche que les clients peuvent entreprendre après avoir épuisé les voies de résolution habituelles d’EDF. Mais avant de pouvoir saisir le médiateur, le client doit avoir soumis une réclamation initiale à EDF et laissé un délai raisonnable sans obtenir de réponse satisfaisante.

 

Pourquoi une hausse des saisines en 2023 ?

La majorité des litiges en 2023 étaient liés à des augmentations de tarifs et des difficultés financières exacerbées par la fin annoncée du bouclier tarifaire. Les saisines provenant des entreprises concernaient principalement des difficultés à obtenir des réponses à leurs réclamations ou à honorer les contrats signés en période de prix élevés.

Le médiateur a noté une hausse exceptionnelle des demandes des professionnels, tandis que les augmentations étaient plus modérées chez les consommateurs individuels. Malgré la complexité des cas, 84% des réclamations acceptées ont été résolues à l’amiable, souvent dans un délai moyen de 64 jours.

En effet, la majorité des réclamations a été jugé irrecevable. Sur les 7.470 saisines enregistrées en 2023, seulement 1.652 ont ou vont passer entre les mains du médiateur d’EDF. In fine, seulement 23% des dossiers particuliers et 19% des dossiers professionnels auront pu bénéficier de l’aide du médiateur d’EDF pour trouver une résolution amiable qui convienne aux deux parties.

L’article EDF : les saisines du médiateur explosent en 2023 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Panneaux solaires : le fleuron français Systovi cesse son activité

18 avril 2024 à 11:00
panneaux-solaires-systovi-faillite

Le marché des panneaux solaires est dominé par l’Asie. Les entreprises françaises ou européennes sont en difficulté. L’une des plus importantes de France, Systovi, met la clé sous la porte.

Systovi, la fin d’un pionnier des panneaux solaires

Créée en 2008, la société Systovi, localisée à Carquefou près de Nantes, s’est spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires. Les géants asiatiques dominent ce marché. En dépit d’un chiffre d’affaires respectable de 21,5 millions d’euros en 2023, l’entreprise de 87 employés ne peut plus résister à la pression économique et à l’accélération du dumping chinois. L’absence de repreneurs et le poids des réglementations contraignent le tribunal de commerce à prononcer sa liquidation judiciaire. La nouvelle tombe au moment où la France s’engage à doubler ses capacités de production solaire d’ici 2030. Un « plan de bataille » ambitieux mais insuffisant pour sauver Systovi.

Les efforts récents, incluant un investissement de près de 2 millions d’euros pour augmenter la production, n’ont pas suffi à inverser la tendance. La direction de Systovi explique que la décision de fermer est « inévitable ». Elle souligne l’intérêt des acteurs pour reprendre le flambeau, mais déplore l’absence de propositions concrètes.

L’industrie solaire française prend un coup

Le cas de Systovi soulève des questions cruciales sur la viabilité des fabricants européens de panneaux solaires face à la concurrence asiatique. Produire des modules à partir de cellules importées reste un défi majeur, le marché étant extrêmement volatile et dépendant des besoins chinois. La France, malgré ses efforts pour stimuler l’industrie solaire locale, accuse un retard significatif en matière d’industrialisation photovoltaïque.

Cette faillite intervient également dans un contexte où le gouvernement français s’efforce de combler le déficit de production solaire. Avec un objectif révisé de 100 GW d’ici 2035, le pays envisage d’augmenter sa capacité de production solaire interne à 40 % de sa consommation d’ici 2030. La fin tragique de Systovi tombe donc très mal. Elle met en lumière un retard important pris par la France dans la production et la démocratisation des panneaux solaires.

L’article Panneaux solaires : le fleuron français Systovi cesse son activité est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Énergies renouvelables : la grande distribution demande un délai pour appliquer la loi

17 avril 2024 à 13:30
Energies-renouvelables-loi-delai-GMS

La grande distribution n’est pas prête à appliquer la loi en matière d’énergies renouvelables. Le secteur demande un délai de deux ans pour se mettre en conformité. Une requête qui agace.

La grande distribution pas encore prête pour les énergies renouvelables

La grande distribution monte au créneau. Elle entend exprimer son désaccord face aux délais imposés par la loi sur les énergies renouvelables. Notamment concernant l’installation obligatoire d’ombrières photovoltaïques sur les parkings des magasins d’ici 2028. Selon elle, ce calendrier est « totalement inadapté » compte tenu des défis logistiques et économiques à surmonter. Les principaux acteurs du secteur pointent du doigt l’absence de décrets d’application clairs plus d’un an après la publication de la loi.

De plus, les premières usines françaises de production de panneaux photovoltaïques, essentielles pour répondre à cette demande, ne seront pas opérationnelles avant 2025. Dans ce contexte, les magasins se demandent comment il serait possible de couvrir les 70 millions de mètres carrés de parkings en si peu de temps, tout en respectant des conditions économiques raisonnables.

Un impact économique et environnemental à considérer

La loi sur les énergies renouvelables, bien que louable dans ses objectifs de multiplier par dix la capacité de production d’énergie solaire en France d’ici 2050, soulève des préoccupations majeures au sein de la grande distribution. Les coûts associés à ces installations, estimés à 2 milliards d’euros annuels, pourraient s’avérer prohibitifs pour les petits acteurs du secteur. Face à ces enjeux, la grande distribution a déjà plaidé en février 2023 pour des mesures d’incitation financière.

De plus, il existe une inquiétude quant à l’impact de ces installations sur la végétation existante. En effet, les ombrières pourront potentiellement remplacer des zones vertes dans les parkings. Ces arguments poussent les acteurs économiques à demander une révision de la loi. Néanmoins, face à l’urgence climatique, la grande distribution peine à faire des efforts. De son côté, le gouvernement n’entend pas modifier le calendrier pour le moment.

L’article Énergies renouvelables : la grande distribution demande un délai pour appliquer la loi est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Énergie : une nouvelle flambée des prix après l’attaque de l’Iran

15 avril 2024 à 15:00
energie-flambee-prix-attaque-iran

Le Moyen-Orient s’embrase une nouvelle fois. L’attaque de l’Iran sur Israël déstabilise encore un peu plus la région. Des conséquences sur le prix de l’énergie sont à craindre.

Une flambée des prix de l’énergie à venir ?

Le baril de Brent vient de frôler son plus haut niveau annuel, s’approchant dangereusement des 100 dollars. Certes, il s’agit d’une barre psychologique mais elle est importante pour le marché. Cette montée soudaine s’explique principalement par les tensions accrues au Moyen-Orient, notamment à cause des récents affrontements entre l’Iran et Israël. En réponse à ces hostilités, le prix du pétrole connaît une hausse rapide, reflétant l’inquiétude des investisseurs quant à la stabilité de l’approvisionnement en pétrole. Les analystes prévoient une semaine agitée, soulignant l’importance stratégique du détroit d’Ormuz, par lequel transite une part significative du pétrole mondial.

Les actions de l’Iran, incluant la menace de fermeture du détroit d’Ormuz et la saisie de navires, influencent les cours du pétrole. La fermeture de ce passage clé pourrait sévèrement perturber l’approvisionnement mondial en pétrole. De fait, les prix pourraient s’envoler. Les marchés restent attentifs à la suite des événements entre Téhéran et Jérusalem.

Le gaz également sous pression

Les tensions géopolitiques ont aussi des répercussions sur le marché du gaz. Le TTF, principal indice européen du gaz, voit son prix bondir de plus de 7 %. Là aussi, il s’agit d’une réaction immédiate à l’attaque de Téhéran. Cette volatilité reste alimentée par les conflits en Ukraine et les possibles répercussions des affrontements entre l’Iran et Israël. La production de gaz en Israël, essentielle pour plusieurs pays européens via l’Égypte, pourrait être affectée, surtout si les infrastructures gazières israéliennes sont endommagées ou perturbées.

L’impact ne se limite pas seulement à l’approvisionnement immédiat. Les investisseurs et les compagnies énergétiques réévaluent leurs positions et leurs stratégies à long terme, redoutant une instabilité prolongée. Des négociations cruciales sont suspendues et des plans d’expansion sont remis en question. Néanmoins, l’arrivée d’une nouvelle crise de l’énergie semble peu probable pour le moment.

L’article Énergie : une nouvelle flambée des prix après l’attaque de l’Iran est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Mix énergétique : la programmation fixée par décret, annonce le gouvernement

12 avril 2024 à 13:00
mix-energetique-decret-gouvernement

Le gouvernement vient de prendre une décision qui ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Le mix énergétique du pays ne sera finalement pas débattu au Parlement. Finalement, seul un décret viendra annoncer la programmation de la France pour les prochaines années en matière d’énergie.

Un décret pour fixer les contours du futur mix énergétique

Le gouvernement opte pour l’utilisation d’un décret pour définir le mix énergétique français jusqu’en 2035. Cette démarche provoque une vive réaction parmi les législateurs et les associations. Ce choix, selon le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, vise à assurer rapidité et efficacité dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique. Cette décision signifie que le futur mix énergétique, incluant le nucléaire, les éoliennes et le solaire, ne sera pas soumis à un débat parlementaire mais à une simple consultation publique gérée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).

Le décret couvrira des aspects variés de la politique énergétique, de la gestion du parc nucléaire existant ou encore de l’expansion significative des capacités en énergies renouvelables. Le gouvernement prévoit notamment de multiplier par cinq la production photovoltaïque et de gaz vert, ainsi que de doubler celle des éoliennes terrestres et de la chaleur renouvelable.

L’énergie, un dossier sensible

La décision de procéder par décret plutôt que par une loi débattue au Parlement suscite des critiques. En effet, certaines ONG et figures politiques y voient une manœuvre pour contourner un débat démocratique. Sans oublier qu’une loi de 2019 stipule que de tels objectifs sont fixés par une loi de programmation. Cette approche soulève des questions sur la stabilité à long terme de la stratégie énergétique. En effet, un décret peut être plus facilement modifiable en cas de changement à l’Élysée.

La polémique ne se limite pas à la méthode de mise en œuvre. Elle touche également au contenu de la programmation. Les détails montrent une forte dépendance aux énergies renouvelables. Sans oublier un maintien significatif du nucléaire, ce qui ne fait pas consensus. Le débat sur la place des éoliennes terrestres illustre également les tensions entre développement durable et acceptation locale.

L’article Mix énergétique : la programmation fixée par décret, annonce le gouvernement est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Gaz : une hausse des tarifs en mai 2024

11 avril 2024 à 13:00
gaz-augmentation-tarifs-mai-2024

Mauvaise nouvelle pour les ménages qui utilisent le gaz naturel. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse des tarifs. Elle arrive dès le mois de mai 2024 pour les clients GRDF.

Le gaz va coûter plus cher dès mai 2024

Le début de mai 2024 marque une période de légère tension pour les portefeuilles des ménages français raccordés à GRDF et aux ELD. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse des prix du gaz. Dans les faits, la part variable du prix du gaz naturel, c’est-à-dire le coût du kilowattheure hors taxes, augmente de 1,23 €/MWh entre avril et mai 2024. Cette hausse est attribuée à un rebond des prix sur le marché de gros du gaz naturel. Ainsi, il s’agit d’une nouvelle augmentation après plusieurs mois de stabilité.

Par ailleurs, il faut comprendre que la part variable du prix du gaz reflète le coût de la consommation effective. C’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le prix de l’abonnement. De fait, cette augmentation signifie que chaque MWh de gaz consommé pour la cuisson, l’eau chaude, ou le chauffage coûtera légèrement plus cher.

Quelles conséquences pour les consommateurs ?

Le prix moyen du gaz, tant hors taxes que TTC, va donc connaître une ascension. Concrètement, le prix repère moyen hors taxes augmente de 1,7 %, passant de 74,73 €/MWh en avril à 75,76 €/MWh en mai 2024. Une fois les taxes appliquées, le prix moyen connaît une hausse similaire. Plus 1,4 %, soit 111,19 €/MWh contre 109,71 € le mois précédent.

Cette évolution des prix a des implications directes sur les dépenses énergétiques des foyers. Pour les consommateurs, cela signifie une légère augmentation de leur facture. De plus, l’enjeu est d’autant plus important que la disparition des tarifs réglementés de vente de gaz depuis juin 2023 laisse les consommateurs face à une volatilité des prix pour les mois à venir.

L’article Gaz : une hausse des tarifs en mai 2024 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Climat : 60 ONG appellent à couper les financements bancaires de TotalEnergies

11 avril 2024 à 11:30
climat-appel-ong-totalenergies

Face au dérèglement du climat, 60 ONG lancent un nouvel appel. Cette fois, elles veulent inciter les organismes bancaires et financiers à ne plus soutenir les projets de TotalEnergies.

Un nouvel appel pour la préservation du climat

L’alarme est sonnée par un collectif international de près de soixante ONG, unissant leurs voix contre TotalEnergies. Elles accusent une nouvelle fois le géant français de contribuer significativement au changement climatique. Ces organisations estiment que le géant de l’énergie continue de perpétuer la dépendance aux énergies fossiles. À travers une lettre ouverte, elles exhortent une trentaine de géants bancaires et des fonds d’investissement mondiaux à retirer leur soutien financier. En effet, ces fonds jouent un rôle crucial dans la réalisation des projets pétroliers et gaziers de l’entreprise.

La démarche de ces défenseurs de l’environnement met en évidence la responsabilité des institutions financières dans le dérèglement du climat. De fait, en facilitant l’accès de TotalEnergies aux marchés obligataires, ces banques et gestionnaires d’actifs participent indirectement à la mise en œuvre de projets énergétiques fortement émetteurs de CO2. Le message est clair : il est temps de reconsidérer où placer l’argent.

 

Une stratégie financière sous le feu des critiques

L’offensive des ONG cible également la stratégie de financement de TotalEnergies, mettant en lumière son recours massif aux marchés financiers. Avec 45 emprunts en cours et dix arrivant à échéance sous peu, la firme se trouve à un carrefour financier. En effet, elle doit trouver des liquidités pour rembourser les sommes empruntées. Autre solution, creuser son endettement auprès des organismes financiers.

Cet appel des ONG est un signal d’alarme pour l’industrie énergétique et ses financeurs. Ainsi, elles rappellent l’urgence de transitionner vers des sources d’énergie renouvelables pour atténuer les effets du changement climatique. Malgré tout, un problème majeur subsiste. Financer les projets de TotalEnergies reste très rentable pour les organismes financiers.

L’article Climat : 60 ONG appellent à couper les financements bancaires de TotalEnergies est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Énergies renouvelables : Renner Énergies prêt à investir 500 millions d’euros en France

10 avril 2024 à 13:30
energies-renouvelables-France-investissement-record

Les énergies renouvelables sont un enjeu croissant partout en France. Reste la question du financement. Pour faire sortir des projets, le géant mondial BlackRock vient prendre le contrôle de Renner Énergies. Il est prêt à investir plusieurs centaines de millions d’euros en France.

Une première réalisation signée Renner Énergies en Bretagne

Le paysage énergétique français accueille un acteur de taille : Renner Énergies. Ce spécialiste des énergies renouvelables, fort de l’appui du colosse financier BlackRock, vient de marquer son territoire avec l’inauguration d’une centrale photovoltaïque dans les Côtes-d’Armor. Cette installation, déployée sur le site réhabilité d’une ancienne décharge à Plévin, représente le premier projet d’un engagement à long terme dans la transition énergétique.

Avec un investissement de 8,5 millions d’euros, dont une partie provient des riverains bretons eux-mêmes, cette centrale est composée de 17 300 panneaux solaires. Ainsi, cette installation peut fournir assez d’énergie pour couvrir les besoins de 4 500 foyers, hors chauffage.

Les énergies renouvelables, un investissement d’avenir pour la France

Derrière ce projet, Renner Énergies dévoile ses ambitions pour la France. L’entreprise dispose d’un plan d’investissement de 500 millions d’euros dans les énergies renouvelables. Sous la houlette de BlackRock, spécialiste américain des gestions d’actifs, l’entreprise vise le développement de projets éoliens, solaires, mais aussi d’agrivoltaïsme, avec un objectif de 5 GW d’ici 2027. La direction de l’entreprise va plus loin. En effet, elle estime être en capacité de financer au moins une centaine de projets partout dans l’Hexagone.

La stratégie de Renner Énergies se distingue par son approche participative. Elle encourage les élus et les citoyens à devenir acteurs des projets par des investissements attractifs. Sur le parc photovoltaïque de Plévin, la rentabilité avoisine les 6 %. C’est également un moyen, pour Renner Énergies, d’éviter les recours pour accélérer les réalisations.

L’article Énergies renouvelables : Renner Énergies prêt à investir 500 millions d’euros en France est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Énergies renouvelables : encore des obstacles en France

5 avril 2024 à 12:00
energies-renouvelables-developpement-ren21

Le développement des énergies renouvelables est l’un des axes majeurs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Problème, selon un rapport, leur progression est entravée par de nombreux obstacles.

Encore des obstacles pour les énergies renouvelables

L’élan vers une transition énergétique plus verte se heurte à des défis considérables. Deux problèmes sont pointés du doigt par un nouveau rapport : le financement et l’infrastructure qui demeurent inadaptés. Les experts du réseau REN21 mettent en lumière la disparité frappante entre l’ambition affichée et la réalité du terrain. Bien que les émissions de CO2 liées à l’énergie continuent de grimper, atteignant des niveaux records en 2023, le monde brûle plus de combustibles fossiles que jamais.

Le financement insuffisant exacerbe la situation, particulièrement dans les pays en développement où le coût des projets renouvelables peut quadrupler par rapport aux nations riches. Cette inégalité financière entrave non seulement l’expansion nécessaire des énergies renouvelables mais accroît également la dépendance aux combustibles fossiles.

Des objectifs ambitieux face à des réalités dures

Malgré les records établis en 2023 avec l’ajout de 473 GW de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable, les experts avertissent : cela demeure insuffisant. Pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, il est nécessaire d’augmenter la production annuelle à 1.000 GW. Les retards dans l’octroi des autorisations et le raccordement aux réseaux électriques exacerbent le problème. Cette situation crée d’importants goulots d’étranglement, selon les experts.

Ces entraves administratives et techniques retardent considérablement la mise en œuvre de projets vitaux pour la transition énergétique. Malgré une prise de conscience croissante et des avancées technologiques, la route vers les énergies renouvelables est encore longue. Des progrès certes, mais ils ne suffisent pas pour le moment pour atteindre les objectifs climatiques. De nombreux obstacles entravent encore le développement des énergies renouvelables, expliquent les experts du REN21.

L’article Énergies renouvelables : encore des obstacles en France est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Électricité : les députés votent pour l’extension des tarifs réglementés

4 avril 2024 à 14:00
electricite-vote-tarifs-reglementes

C’est la fin de plusieurs semaines de discussions et de débats à l’Assemblée nationale. Les députés viennent de voter un texte pour étendre les tarifs réglementés de l’électricité et, par la même occasion, empêcher le démembrement d’EDF.

De nouveaux tarifs réglementés de l’électricité

Dans un contexte énergétique en pleine évolution, le Parlement français adopte un texte fondamental visant à protéger les consommateurs français. Ce projet de loi, vient de traverser les deux chambres du Parlement avec succès. Et ceux, malgré plusieurs révisions. Sa finalité ? Une extension significative des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE) à compter du 1er février 2025.

Destinée aux très petites entreprises, artisans et petits agriculteurs, cette mesure vise à alléger la charge financière liée à l’énergie pour près d’un million de TPE et 10 000 communes supplémentaires. Cette dernière a été annoncée par le ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure. De plus, cette extension représente un soutien vital dans un contexte de hausse des coûts énergétiques. Ainsi, l’objectif reste d’offrir une bouffée d’air frais aux acteurs économiques de petite taille.

Un texte anti-démembrement d’EDF

Ce texte, fruit d’un compromis entre la majorité et les oppositions, vise également à empêcher le démembrement d’EDF, pilier énergétique national. Derrière cette volonté, les élus souhaitent assurer une stabilité dans l’approvisionnement en électricité. Malgré les réticences de départ, l’exécutif a finalement accordé son soutien à ce texte en février, à la suite de négociations.

Ces dernières ont vu la suppression de certaines mesures controversées, comme l’actionnariat des salariés et la détention de 100 % du capital d’Enedis. Cette loi incarne la volonté des députés à soutenir la filière du nucléaire en France. Reste désormais à investir dans le parc vieillissant français. En effet, il est primordial de s’éloigner de la crainte de coupures lors de période de fortes consommations électriques comme l’hiver.

L’article Électricité : les députés votent pour l’extension des tarifs réglementés est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Énergie : le prix du fioul baisse en avril 2024

3 avril 2024 à 14:00
fioul-prix-baisse-avril-2024

En ce début de printemps, le prix du fioul diminue légèrement, une baisse bienvenue pour cette énergie dont le prix a flambé ces derniers mois. Cependant, elle arrive, sûrement, un peu tard après l’hiver.

Le prix du fioul en chute

Ce mois d’avril 2024 débute avec une baisse du prix du fioul domestique par rapport au mois de mars 2024. Le site prixfioul.fr affiche un tarif de 1,212 euro le litre ce mercredi 3 avril 2024, un chiffre légèrement inférieur à celui enregistré le mois précédent. Cette baisse, même modeste, représente une économie non négligeable pour les ménages se chauffant au fioul, marquant une période de légère accalmie dans un contexte énergétique global tendu. La différence, bien que minime à l’échelle d’un litre, atteint 25 euros sur une commande type de 1 000 litres.

Par ailleurs, fioulreduc, une autre plateforme de référence pour les consommateurs, confirme cette tendance avec un prix légèrement supérieur de 1,216 euros pour 1 000 litres commandés. Comparés aux tarifs du mois de mars, les consommateurs bénéficient ici aussi d’une réduction notable.

La remontée des prix se profile

Malgré cette baisse temporaire, les perspectives d’une augmentation des prix du fioul domestique se précisent, principalement en raison de la hausse des prix du pétrole brut. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, en particulier l’escalade après une opération militaire israélienne en Syrie, génèrent une incertitude sur les marchés pétroliers, avec d’éventuelles répercussions sur les coûts du fioul domestique en France. Le baril de Brent et le West Texas Intermediate (WTI), deux références majeures du secteur, voient leur prix augmenter.

Cette situation est aggravée par les décisions stratégiques de grands acteurs pétroliers. La Russie, par exemple, annonce des réductions de sa production dans un avenir proche. Ces mesures, en accord avec les quotas de production de l’OPEP+, pourraient entraîner une augmentation des prix, affectant indirectement le coût du fioul domestique pour les consommateurs français.

L’article Énergie : le prix du fioul baisse en avril 2024 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Consommation de gaz : encore une baisse en 2023

27 février 2024 à 09:53
consommation, gaz, europe, france, 2023

La France a franchi un cap en 2023 dans sa consommation de gaz. Pour la première fois depuis les années 90, la consommation nationale a plongé sous la barre des 400 TWh, selon les données publiées par le gestionnaire du réseau, GRTgaz, le 27 février 2024

 

La consommation baisse de 20% en deux ans

En 2023, tous usage confondus, la France a connu une nouvelle baisse de sa consommation de gaz qui tombe à 381 TWh contre 430 TWh en 2022. Ce recul de 11,4% par rapport à l’année précédente s’inscrit dans une tendance baissière amorcée depuis 2021, et a conduit à une baisse globale de 20% en deux ans. « Des changements de comportements liés à la transition énergétique et du plan national de sobriété », souligne le gestionnaire.

La consommation des ménages, du secteur tertiaire et de la petite industrie, ajustée au climat, a reculé de 6,5% en 2023, s’établissant à 253 TWh. Parallèlement, les grands consommateurs industriels ont vu leur consommation diminuer de 7,4%, pour atteindre 103,8 TWh.

 

Le gaz renouvelable continue de prendre de l’ampleur

Au cœur de cette transition énergétique, les gaz renouvelables, notamment le biométhane, connaissent un essor considérable. La capacité de production annuelle de ces gaz verts a atteint 11,8 TWh en 2023, équivalant à la production de deux réacteurs nucléaires ou de sept parcs éoliens offshore. Cette progression soutenue place la France sur la bonne voie pour atteindre l’objectif ambitieux de 44 TWh de gaz renouvelables injectés dans le réseau d’ici 2030.

 

La France, carrefour du gaz en Europe

La réduction de la consommation intérieure s’accompagne d’une consolidation du rôle de la France en tant que point d’entrée majeur du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe. Avec 22% des importations européennes de GNL transitant par son territoire, la France affirme sa position stratégique dans le paysage énergétique européen. « En Europe, les approvisionnements en gaz ont baissé de 14 % en 2023 en lien avec la réduction de la demande et un moindre besoin d’injection dans les stockages. La part du GNL représente 41% des approvisionnements européens », précise GRTgaz.

« Bien que le volume de gaz français transporté en 2023 soit en baisse de 10% à 680 TWh (vs 760 en 2022), la France maintient un haut niveau de transit vers ses voisins européens : 112 TWh de gaz ont été transportés vers les pays adjacents, majoritairement vers l’Italie via la Suisse, la Belgique et l’Allemagne. »

L’article Consommation de gaz : encore une baisse en 2023 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

❌
❌