Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierActualités numériques

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€

22 mars 2024 à 13:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN57 est désormais disponible en version 32 Go de mémoire DDR4-3200 et 1 To de stockage NVMe pour un tarif plus avantageux. Il profite du code NNNFRTBMN57 pour passer à 334.99€ depuis un stock Allemand de Geekbuying. Ce qui en fait un engin assez intéressant de par les performances qu’il propose et son équipement embarqué. 

Billet d’origine du 20/11/2023 : Le MiniPC T-Bao MN57 reprend les mêmes composants que le modèle AMR5 que l’on a croisé sous de multiples noms ces derniers mois. L’engin reprend un châssis déjà connu et embarque le même processeur Ryzen 7 5700U bien accompagné pour un excellent niveau de performances.

Sur le papier, donc, on retrouve un Ryzen 7 en 8 cœurs et 16 Threads Zen2 cadencé de 1.8 à 4.3 GHz avec un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Une puce qui propose 19 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watts pouvant être réglé en 10 ou 25 Watts suivant les besoins. C’est d’ailleurs sur cette gestion de la consommation que le modèle AMR5 a tout son attrait puisque la solution propose un bouton de réglage physique qui permet de choisir comment le Ryzen sera alimenté. Un système de refroidissement classique, ventilation d’ailettes, est embarqué.

Ici, point de bouton mais il existera toujours des possibilités de réglages via le BIOS ou par des outils logiciels pour arriver au même point. On retrouvera de 8 à 32 Go de mémoire vive montés sur deux slots de DDR4 SoDIMM-3200 en double canal. Le maximum que pourra supporter l’engin sera donc de 64 Go. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 256 Go à 1 To avec une baie d’extension 2.5″ SATA3 libre. Un second port M.2 2230 embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

Le T-Bao MN57 propose une connectique des plus classiques avec, en façade, deux ports USB 3.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un USB 3.0 Type-C avec données et DisplayPort. A l’arrière deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI et une autre en DisplayPort, deux prises RJ45 pour un Ethernet 2.5 Gigabit et un Ethernet Gigabit. Un port d’alimentation USB Type-C permettra de connecter le bloc secteur 65 Watts 19V 3.42 Ampères. Un antivol type Kensington Lock est également visible sur le châssis.

L’ensemble du MiniPC mesure 13.3 cm de côté comme de profondeur et 5 cm d’épaisseur. Il pèse 1.2 Kg et ne semble pas livré avec un adaptateur VESA. C’est à mon sens une bonne alternative au modèle AMR5 qui a les mêmes composants et se trouve à peu près au même tarif. Une machine suffisamment rapide pour devenir un PC familial très complet avec des capacités en jeu léger et pour des usages créatifs simples. Proposé sous Windows 11 Pro, il est annoncé comme compatible avec Linux.

Ouvis AMR5 : le MiniPC Ryzen 7 5700U 16/512Go à 265€ (MAJ)

T-Bao MN57 : Le MiniPC Ryzen 7 5700U 32 Go / 1 To à 334€ © MiniMachines.net. 2024.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

2 avril 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix)

1 mars 2024 à 09:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 1/03/2024 : Asus US a communiqué sur les tarifs de ses nouveaux NUC 14 Pro. Deux modèles ont été détaillés et donnent un avant goût du prix de ces nouvelle machines nées de la reprise de la marque NUC à Intel. 

En entrée de gamme, on retrouve le NUC 14 Pro Core 3 100U, une puce 15 watts avec 6 cœurs et 8 Threads sous architecture Raptor Lake. Le MiniPC embarquera 2 slots SoDIMM de DDR5-5600, un stockage NVMe PCIe Gen4, deux sorties Thunderbolt 4, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. Ticket d’entrée pour ce modèle : 394$ HT. Soit 364€HT environ et 436€ avec 20% de TVA avec une configuration mémoire et stockage pour le moment inconnue. Ces modèles sont prévus pour monter beaucoup plus haut en capacités de calcul avec des puce Intel Core Ultra 7 165H mais dans une limite de 40W de TDP.

Le Asus NUC 14 Pro+ débuteront leur carrière bien plus haut avec un prix de base de 869$ HT avec une puce Meteor Lake. Un Core 5 Ultra 125H qui pourra évoluer vers des Core Ultra7 155H ou Core Ultra 9 185H jusqu’en 65W de TDP. Cela donne 800€ environ HT et 960€ au total. 

Ces chiffres sont « bruts » et sont donc à prendre avec des pincettes quant à leur estimation « Euros ». Aucune date de distribution n’a filtré pour le moment mais la communication d’Asus France ne devrait plus tarder désormais.

Billet original du 10/01/2024 : Ces nouveaux NUC 14 Pro et NUC 14 Pro+ sont attendus au tournant. De très nombreuses entreprise ne savent aujourd’hui si elles doivent faire confiance à Asus pour les alimenter en nouveaux produits alors qu’elles achètent des NUC à Intel depuis de nombreuses années. Si la qualité des produits suit la production traditionnelle d’Intel, Asus peut réussir ici un pari intéressant pour son futur.

Asus NUC 14 Pro

Les nouveaux NUC 14 Pro  embarqueront des puces Intel Meteor Lake jusqu’au Core Ultra 7 165H dans un TDP maximal de 40 watts. On retrouvera ainsi les processeurs Intel Core Ultra 7 165H, Ultra 7 155H, Ultra 5 135H, Ultra 5 125H et l’entrée de gamme en Core 3 100U.

Asus NUC 14 Pro+

Une seconde série plus musclée sous le nom de NUC 14 Pro+ se déploiera, quant à elle, jusqu’au Core Ultra 9 185H pour un TDP de 65 Watts. Ici Asus embarquera également les Core Ultra 7 155H et Ultra 5 125H.

Ces engins permettront la même évolutivité que d’habitude chez Intel avec deux slots de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go à bord. Leur stockage sera légèrement différent puisque les modèles Asus NUC Pro proposeront pour certains un emplacement SATA3 au format 2.5″ tandis que les Pro+ se contenteront du double stockage commun constitué d’un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et d’un second port M.2 2242 PCIe X4.

On distingue les deux loquets qu’il faudra dégager pour ouvrir et un verrou qu’on fera tourner avec tournevis

Tous les modèles sont pensés par Asus pour être accessibles et pouvoir être mis à jour physiquement sans recourir à un outil. Un large panneau inférieur permettra d’avoir sous les yeux les différents ports et slots facilement. Il pourra s’enlever en libérant des loquets qui le maintiendront en place. Cette approche « Toolless » est intéressante pour des particuliers mais elle l’est peut être moins pour des professionnels. Surtout pour les machines ayant pour vocation à être exposées au public. Si l’engin est sécurisé par un câble antivol, il faudra sans doute trouver une parade pour empêcher l’accès aux composants afin de ne pas les voir disparaitre.

Asus NUC 14 Pro avec et sans baie 2.5″

Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium assez sobre, Asus dit adieu au plastique des formules Intel pour sa coque supérieure. On retrouve un format classique des MiniPC NUC avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et de 3.7 cm d’épaisseur à 5.4 cm au total suivant les modèles de NUC 14 Pro. Ceux disposant de la baie 2.5″ étant comme d’habitude plus hauts que les autres. Les modèles Asus NUC 14 Pro+ seront un petit peu plus larges avec 14.4 cm pour la même profondeur et une épaisseur intermédiaire de 4.1 cm. Cela est du à la dissipation nécessaire pour encaisser ces processeurs plus puissants et plus gourmands.

Toute les machines proposeront un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel AX211, la connectique sera identique sur les différents modèles. En façade, on retrouve un USB 3.2 Gen 2×2 Type-C et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A. Sur le coté ou sur l’arrière un port Antivol type Kensington Lock pour sécuriser les MiniPC.

A l’arrière, on note la présence de deux Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226V) et un jack d’alimentation. Les blocs d’alim fournis s’adapteront suivant les modèles de puces de 90 Watts à 150 Watts.

NUC 14 Pro

Derniers détails, les NUC 14 Pro et Pro+ seront proposés nus, sans système, mémoire ni stockage mais également prêts à l’emploi et préinstallés sous Windows 11 Home et Pro. Asus proposera même des versions sans son logo dessus, probablement pour de grosses commandes, afin qu’une entreprise puisse poser le sien à la place.

L’ensemble parait cohérent et assez travaillé de la part d’Asus qui a su proposer sa patte dans un design très attendu pour cette passation de pouvoir. On retrouve le savoir faire de la marque sur les châssis et une bonne approche technique en interne. Il ne reste plus qu’à piloter de manière fluide la commercialisation de l’ensemble.

  NUC 14 Pro NUC 14 Pro+
Processeur Intel Core Ultra 7 165H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 135H
Intel Core Ultra 5 125H
Intel Core 3 100U (TDP jusqu’à 40W)
Intel Core Ultra 9 185H
Intel Core Ultra 7 155H
Intel Core Ultra 5 125H
(TDP jusqu’à 65W)
Mémoire vive 2 emplacements SODIMM
Jusqu’à 96 Go au total
DDR5-5600
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
1 x support SATA 2,5 pouces (sur certains modèles)
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
1 x M.2 2242 PCIe x4 NVMe
Sans fil

Intel AX211
WiFi 6E
BT 5.3

Connectique 1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x USB 3.2 Gen 2×2 Type-C (20 Gbps)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Type-A
2 x HDMI 2.1
1 x RJ45 (Intel i226V/LM)
1 x Antivol type Kensington Lock
Alimentation 120W (Core Ultra 5/7)
90W (Core 3)
150W (Core Ultra 9)
120W (Core Ultra 5/7)
Dimensions 117 x 112 x 54mm (avec 2.5″)
117 x 112 x 37mm
114 x 112 x 41mm
Poids 750 grammes (avec 2.5″)
600 grammes
800 grammes
Prix de départ 394 $ 869 $

 

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Les Asus NUC 14 Pro passent aux Meteor Lake (Maj prix) © MiniMachines.net. 2024.

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ)

8 mars 2024 à 10:50

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS avec 16 Go de DDR5 et 1 To de SSD NVMe est désormais annoncé à 611€ sur Amazon avec une livraison prévue pour la fin du mois.

Billet d’origine : Le Ryzen 7 8845HS est un processeur AMD Hawk Point annoncé en décembre dernier. Il s’agit d’une puce 8 cœurs Zen4 fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec pas moins de 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 fonctionnant à 2.7 Ghz. Sa principale différence par rapport à la génération précédente est donc surtout liée à une optimisation de son design mais également à l’ajout d’un NPU XDNA dédié aux usages d’IA. 

Cette puce fonctionne dans un TDP configurable allant de 35 à 54 Watts avec un TDP classique de 45 watts. C’est exactement la même enveloppe de fonctionnement que le Ryzen 7 7840HS avec lequel cette nouvelle génération Ryzen 7 8845HS partage la majorité des capacités et fonctionnalités.

Il est donc tout à fait logique de voir débarquer cette puce dans un MiniPC auparavant livré sous 7840HS. Il a suffit qu’AMD ouvre les vannes de sa commercialisation pour qu’un fabricant s’en empare et l’intègre dans le châssis du modèle précédent. C’est ainsi que les minimachines « MN78 » commercialisées sous diverses marques avec un Ryzen 7840HS se transforment en « MN88 » équipées d’un Ryzen 8845HS. A vrai dire pas de changement majeur entre les deux modèles si ce n’est cette apparition d’un NPU destiné a piloter les outils IA en local.

On retrouve donc le même châssis tarabiscoté « Cyberpunk » avec des LEDs RGB et des reliefs en extérieur. Et à l’intérieur la même carte mère proposant deux slots SoDIMM DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive. Un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez large. Pas de second port M.2, pas de baie 2.5″ SATA3. La faute à la ventilation et ce joli décor de LEDs RGB qui occupe la place supérieure de l’engin. La minimachine à beau mesurer 13.5 cm sur 13.5 cm de côté et 5.5 cm d’épaisseur, la partie refroidissement avec un ventilateur de 9 cm et un dissipateur de 10 cm de côté lui enlève cette possibilité d’évolution d’un stockage secondaire. 

On note la présence d’un port USB4, de 4 ports USB Type-A avec 2 USB 2.0 et 2 USB 3.2. Un jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. 2 ports Ethernet sont présents avec un modèle Gigabit et un second en 2.5 Gigabit. Un port USB Type-C servira d’alimentation avec une entrée en 100 Watts Power Delivery 3.0. Son tarif est attendu à 2688 yuans sur le marché local chinois en version barebone. Soit 347€ HT environ et 416€ avec juste une TVA à 20% sans compter la marge et les frais d’un revendeur qui se chargera de sa distribution à l’international. .

Rien de vraiment nouveau donc et une minimachine qui n’a d’intérêt que pour des usages d’outils exploitant l’IA en local. La meilleure nouvelle de cette arrivée est que le modèle précédent a dévissé de tarif. La version Ryzen 7 7840HS en 16/512 Go est désormais disponible à 529€ avec le code NNNFRMN78 sur Geekbuying. Elle était vendue, pour rappel, à plus de 800€ à son lancement en novembre 2023

Le T-Bao MN78 sous Ryzen 7 8845HS dispo à 611€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS

21 février 2024 à 10:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible pour l’Europe depuis le site du fabricant. Le décalage de disponibilité entre la Chine et le reste du monde correspond au final au passage du nouvel an Chinois.
Le MiniPC en version Barebone y est proposé à 529.99$ / 513.10€ avec le code K8-0-PO.

La version 32 Go  / 1 To et à 689.99$ / 668€ avec le code K8-1T-PO

Ces tarifs prennent en compte les taxes et la livraison. Le paiement s’effectue via Paypal.


Billet original du 7/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. Aujourd’hui le NucBox K6 Barebone se négocie à 545.78€ avec un coupon de réduction de 138.76€ (-150$) récupérable sur la fiche produit. Ce qui le ramène à 407€ environ. Les autres versions bénéficient de réductions du même genre. Le modèle K8 n’est pas disponible pour le moment sur le site officiel de la marque gérant l’exportation TTC, il semble réservé au marché Chinois qui… est en pause du fait du nouvel an local.

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

GMK NucBox K8 : un autre MiniPC sous AMD Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 359€

6 mars 2024 à 20:33

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Minisforum UM773  est à nouveau disponible à 359.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 359€ © MiniMachines.net. 2024.

Le Mouthpad : piloter des interfaces avec sa langue

15 février 2024 à 12:34

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Idée intéressante que ce Mouthpad développé par une société US baptisée Augmental. L’idée est de permettre à des personnes en situation de handicap de déplacer un curseur et de cliquer sur des éléments plus facilement.

Le Mouthpad s’insère dans la bouche et propose un capteur de mouvements gyroscopique sur plusieurs axes qui communique en Bluetooth avec un ordinateur ou un smartphone. Les mouvements de la tête permettant ainsi de faire voyager le curseur ou de piloter des applications développés pour l’appareil. il est alors possible de décrocher pour un appel ou de lancer un programme sans avoir à piloter une souris ou un pavé tactile. Cette idée de base se conjugue avec un second élément, plus innovant, qui se sert d’une sorte de petit pavé tactile qui se positionne au niveau du palais.

Celui-ci est piloté avec la langue, muscle étonnamment sensible et précis, que l’on pourra apprivoiser pour manœuvrer une interface capable de reconnaitre des mots. L’idée est de rendre à des personnes incapables de parler ou de pianoter la possibilité de communiquer. Le Mouthpad est conçu pour déchiffrer de subtils mouvements de la langue sur sa surface afin de construire des mots, des phrases ou sélectionner des réponses toutes faites. Le résultat pourra passer au travers d’une interface informatique classique ou être prononcée par une voix synthétique.

La langue pourra également exploiter tout type d’interface tactile de la même manière qu’un pavé tactile avec la main. Une idée très intéressante car elle permet d’employer directement l’appareil avec des matériels existants sans avoir à passer par une interface propriétaire. Il est ainsi directement compatible aussi bien avec Windows qu’Android mais aussi avec Linux ou MacOS du moment que l’appareil sait reconnaitre le dispositif en Bluetooth. L’objet mesure environ 8 x 5 cm pour 3 cm d’épaisseur et pèse 7.5 grammes. Il se recharge en USB Type-C via un boitier de stockage dédié. Son autonomie est de 5 heures d’usage continu et il se recharge en 2 heures environ.

Pour le moment évalué à 1000$ pièce en version béta, le Mouthpad sera bien moins onéreux en modèle commercial. Son encombrement moins important que d’autres solutions ayant les mêmes usages sera également un point positif. Je ne sais pas si le prix prendra en compte le moulage sur mesure de l’appareil sur les dents de l’utilisateur pour un usage confortable. Des premiers modèles commercialisables sont prévus pour cette année.

Plus d’infos sur Augmental.tech

Le Mouthpad : piloter des interfaces avec sa langue © MiniMachines.net. 2024.

Le SteamDeck CyberDeck DIY

16 février 2024 à 07:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les CyberDeck sont des machines mobiles revisitées à la sauce des technologies passées. En général, il s’agit d’agglomérer des compétences modernes dans un format plus ancien. Plus proche de la valise que de l’ultraportable. Le mot Cyber faisant référence à l’esthétique Cyberpunk.

Intégrer un Steam Deck dans un de ces appareils a pour moi beaucoup de sens, surtout dans ce modèle créé par un certain a8ksh4 qui le présente sur Thingiverse. L’objet est à la fois malin et esthétiquement réussi. Il reprend les codes du genre en proposant une interface un peu pataude mais qui servira habilement la console portable en lui apportant le confort d’un clavier et l’aspect pratique d’un dock.

Le montage est complet, le SteamDeck se place sur la partie supérieure, simplement coincé par une mâchoire imprimée en 3D. Il est relié au clavier intégré dans la partie inférieure par un câble USB. Entre les deux, des charnières qui permettront de refermer l’ensemble sur lui même pour le transporter. L’épaisseur des joysticks venant se glisser dans les trous pratiqués sous les bords du clavier.

Au dos, un petit HUB USB permet d’alimenter la console – et de la recharger – pendant qu’on l’utilise avec le clavier. Il est également possible d’y connecter une souris. Une paire de « béquilles » se déploie à l’extérieur du châssis de manière à stabiliser l’ensemble. Les petits ergots destinés à accueillir des serre-fils pour maintenir les câbles sont également une excellente idée.

La réalisation est très bien faite et le dispositif permettra à un propriétaire d’une de ces console de la piloter comme un PC portable presque normal. Une solution qui peut s’avérer pratique pour une utilisation de bureau comme machine d’appoint, en supplément d’un PC plus classique. 

L’auteur indique que l’idée de ce projet est née du simple fait que Valve a proposé un modèle 3D parfaitement exploitable de sa console au public lors de la commercialisation de celui-ci. Une pratique encre trop peu répandue chez les fabricants mais qui permet, comme l’explique a8ksh4, d’importer les éléments dans un logiciel de conception 3D et de travailler autour. Le résultat est lui même partagé par l’auteur afin que chacun puisse adapter, remixer ou améliorer le Cyberdeck. Que ce soit pour la console de Valve ou celles d’autres marques.

Les différentes pièces ont été imprimées en PLA sur une imprimante Creality Ender-5 Plus à la technologie FDM très standard. Les charnières sont par contre en plastique industriel et ont été achetées pour améliorer la résistance de la solution.

Le SteamDeck CyberDeck DIY © MiniMachines.net. 2024.

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet

16 février 2024 à 08:12

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le MiniPC Aoostar GEM10 ne fait pas vraiment dans la dentelle, ce nouveau modèle tout juste annoncé par la marque réunit beaucoup de points positifs dans un châssis pourtant minimaliste. Bien qu’un petit peu plus épais que de nombreux concurrents avec 6 cm de hauteur, son boitier ne mesure que 10.7 cm de large comme de profondeur.

Le GEM10 propose une carcasse en aluminium qui embarque un processeur AMD Ryzen 7 7840HS et son circuit graphique Radeon 7801M intégré. Une puce qu’il sera possible de configurer dans le BIOS à trois vitesses différentes avec des modes 28, 35 et 45 watts. Difficile de savoir pour le moment si cet accès sera réservé au BIOS à chaque démarrage ou si le système pourra être piloté par des outils logiciels. Il va sans dire que le comportement de la machine ne sera pas le même  en mode 28 qu’en mode 45 Watts. Le premier sera plus calme et moins bruyant mais également moins performant que le second. C’est pourquoi certaines marques se sont mises  à élaborer des dispositifs permettant de basculer facilement d’un mode à l’autre pour adapter la consommation et les nuisances de leurs MiniPC.

La puce sera entourée ici par de la mémoire LPDDR5 directement soudée à la carte mère. Aoostar ne propose d’ailleurs pas beaucoup de choix pour ne présenter pour le moment qu’une solution radicale : uniquement des modèles en 32 Go de RAM pour le moment. Le stockage profite de cette intégration pour déployer pas moins de trois slots M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4. De quoi proposer des compositions solides en terme de stockage.

Mais pour être encore plus complet, le GEM10 propose une connexion Oculink qui permettra de piloter un circuit graphique externe en cas de besoin. Cette solution aura bien entendu un impact sur l’encombrement et votre compte en banque puisque les deux auront tendance à diminuer, mais elle offrira des performances encore plus élevées à la machine. Aoostar prévoit de proposer un Dock Oculink dans les mois qui viennent mais celui illustré sur les images de ce GEM10 concerne une solution différente.

Pour le  reste, cette minimachine propose une connectique très complète avec, en face avant, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB4, un jack audio combo 3.5 mm et un petit micro ainsi qu’un bouton de démarrage et un Reset. Le port Oculink est également monté sur cette face avant… un choix que j’ai d’ailleurs du mal à saisir.

La partie arrière proposera deux sorties HDMI 2.1, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaires et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotées par un chipset Intel I226-V . Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également engagé dans la machine.

Le GEM10 est déjà en vente  même si la disponibilité réelle et les envois n’auront lieu qu’au mois de mars. Comptez 549$ HT pour la version 32 Go de mémoire vive et 589.95$ HT pour le modèle 32 Go / 1 To. Ces prix sont indiqués comme des « Early Bird » et vont donc augmenter dans les semaines à venir. Dès que l’engin sera apparu en stock. Les prix sont HT et Aoostar ne gère pas les frais de douane ce qui implique un probable passage par un transporteur qui ajoutera des frais de gestion de dédouanement à ce tarif.

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet © MiniMachines.net. 2024.

Le Slimbook Manjaro veut faire rimer Linux et Gaming

16 février 2024 à 11:24

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Pendant longtemps, le jeu sous Linux consistait surtout à faire dévaler des pingouins assez moches sur une piste de banquise. Ce temps est désormais révolu et le Slimbook Manjaro en est un excellent témoin.

Steam Deck

L’arrivée du Steam Deck a probablement été le point central qui a cristallisé ce changement. Après des Steam Machines sous Linux qui voulaient lutter contre Windows dans le jeu en proposant des configurations puissantes mais qui n’ont pas marché, le SteamDeck a eu une approche différente. Au lieu d’essayer de jouer à armes égales avec un système pour qui l’ensemble des constructeurs optimisaient au mieux leurs matériels. Valve, papa de la console SteamDeck sous Linux, a décidé de proposer une voie alternative. Ce pas de côté a été de ne pas chercher à jouer sur le même créneau que Windows. De proposer moins de qualité en changeant d’orientation stratégique. Et si, au lieu de lutter pour proposer un équivalent aux capacités des machines haut de gamme avec toujours plus de définition, d’effets graphiques et autres fonctionnalités du genre, le système Linux ne pouvait  pas proposer autre chose. Le format console du Steam Deck a permis cette approche en limitant la définition d’écran et l’intérêt pour certains titres qui ne devenaient pas forcément jouables sur le format. Avec cette idée en tête Valve a permis de redécouvrir SteamOS et d’en apprécier les qualités. Moins de stratégie complexe, plus d’arcade. Plus de jouabilité et de funs et moins d’effets et d’images par seconde.

Et la sauce a pris. Le Steam Deck a fait mouche. Les ventes se sont envolées et les studios de développement de jeu se sont dit qu’il était peut être pas si mal de réfléchir leurs développements avec la proposition Linux et Deck en tête. Ouvrant ainsi la voie à une autre approche du jeu sous Linux. Grâce, en particulier au système Proton de Valve et à la solution Wine. Des briques logicielles qui permettent de lancer des jeux prévus pour Windows dans le monde Linux.

Le résultat de cette évolution commence à se faire sentir et le Slimbook Manjaro est un bon exemple de cette évolution. Ce portable de jeu fonctionne sous la distribution Linux spécialisée Manjaro Gaming Edition. Une solution basée sous Arch Linux à laquelle ont été greffés les outils nécessaires pour jouer sous Linux. Steam, Proton, le logiciel de streaming OBS mais aussi des outils de gestion de ludothèque. La machine pourra évidemment effectuer toutes les tâches demandées à une solution Linux et donc piloter aussi bien un logiciel 3D qu’un programme de traitement de texte mais elle est clairement orientée vers le jeu.

La touche Manjaro peut être gravée du logo de votre choix

Le Slimbook Manjaro est un 15.6″ en 2560 x 1440 pixels de type IPS avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie 100% sRGB. A son bord, on retrouve un processeur Intel Core i7-13620H, un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 4060, jusqu’à 64 Go de DDR5-5200 en mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 X4. Pour coller avec son image de PC Gaming, l’engin propose un clavier rétro éclairé RGB ainsi que des touches colorées dédiées au jeu.

La connectique est très complète avec une sortie USB 3.2 Gen 2 Type-C, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, un USB 2.0, un HDMI 2.1, un MiniDisplayPort 1.4a, un Ethernet Gigabit, des jacks audios séparés 3.5 mm et un lecteur de cartes SDXC. Le tout entre dans un châssis de 36 cm de large pour 24.4 cm de profondeur et 2.4 cm d’épaisseur. Le refroidissement de l’engin est confié à une solution classique combinant caloducs, ailettes et double ventilation. Le module sans fil est un classique Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 Intel AX201.

Je suppose que le Slimbook Manjaro est une machine en marque blanche vendue de manière classique sur le marché sans système et que l’espagnol Slimbook propose ici dans cette version optimisée sous Linux. Mais cela reste un signe intéressant du développement de Linux sur ce marché particulier. D’autant que les tarifs ne sont pas délirants. Comptez sur une base de 1399€ en 16/250Go avec la possibilité d’adapter le clavier en plusieurs Layout dont l’AZERTY Français. L’ensemble pèse 2.1 Kg et si aucune autonomie n’est indiquée, la batterie est une 62 Wh secondée par un bloc externe de 120 watts.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Le Slimbook Manjaro veut faire rimer Linux et Gaming © MiniMachines.net. 2024.

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7

19 février 2024 à 09:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La carte MCUzone MPW7 ressemble aux solutions que  nous avons croisé ces derniers temps et qui permettent d’ajouter un port M.2 aux Raspberry Pi 5. Mais au lieu de présenter une énième déclinaison quasi identique du même produit, celle-ci propose de faire évoluer le module Wi-Fi des Pi.

Le module Bluetooth nécessitera le branchement d’une alimentation depuis l’USB du Pi5

L’idée est toute bête, l’extension MCUzone MPW7 offre en plus d’un port M.2 2230 classique le support des antennes Wi-Fi. Un détail simple mais fort pratique pour ajouter un module d’extension. On pourra choisir entre plusieurs version de la carte avec des antennes a intégrer en interne ou un modèle proposant des supports d’antennes amovibles. A 12.87€ on retrouve le modèle de base sur AliExpress qui permet d’ajouter la carte Wi-Fi de son choix et d’ajouter la ou les antennes directement dessus. Un modèle à 15.44€ ajoutera au kit une paire d’antennes compatibles Wi-Fi7. Pour le même tarif vous pourrez opter pour la carte en version support d’antennes amovibles.

Des kits avec boitier adapté sont également disponibles.

Cette évolution du module n’est pas forcément utile pour tout le monde étant donné que le Raspberry Pi 5 propose déjà une solution réseau sans fil. Mais il s’agit d’un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. L’extension MCUzone MPW7 est annoncée comme compatible avec au moins trois chipsets Wi-Fi signés Intel. Le AX200 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2, le AX210 en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 ou le BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. L’évolution concernera donc les utilisateurs ayant besoin d’une liaison sans fil offrant une meilleure bande passante.

Cette extension peut également servir a ajouter un stockage au format M.2 2230 et même une carte d’extension de type NPU pour piloter des IA comme celles embarquant une puce Google Edge TPU et ses 4 TOPS de performance de calcul et sa compatibilité TensorFlow Lite.

Source : CNX Software

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7 © MiniMachines.net. 2024.

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie

19 février 2024 à 11:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Q1 est un ancêtre de l’ordinateur personnel, sa première commercialisation date de 1972, ce qui en fait un des tous premiers ordinateurs dits « desktop » au monde. Si il ne s’agit pas vraiment d’un PC au sens « micro ordinateur de monsieur tout le monde » il reste un pionnier dans l’histoire de la miniaturisation informatique.

L’histoire est assez incroyable. Il y a quelques temps en Angleterre, des nettoyeurs de maison sont mandatés pour aller vider un bâtiment rempli de tout un tas de matériels. Et, dans un lot de cartons variés bourrés de paperasse et de diverses vieilleries, ils tombent sur deux étranges machines, des Q1 Systems. Ne sachant pas trop quoi faire de ces engins au design ancien mais parfaitement conservés, ils en réfèrent à leur chef. Celui-ci a la bonne idée de contacter des spécialistes.

Le Q1 dans toute sa splendeur

Et ces experts de constater que ce que les nettoyeurs viennent de découvrir ne sont pas des déchets mais bien des morceaux de l’histoire de l’informatique. Deux machines particulières puisque leur format et leur date de commercialisation en 1972 en font des pionniers de l’aventure informatique grand public. Ces Q1 sont assemblés par Q1 Corporation, une société Américaine qui livre une première machine aux US à cette époque. Ce n’est pas encore une production de masse, loin de là, mais l’engin est fonctionnel. Il fonctionne avec un écran plasma orange et embarque un processeur Intel 8008 sorti 8 mois auparavant seulement.

 

Une énorme prouesse de rapidité de développement pour l’époque. La mémoire vive embarquée ici est de 16 Ko et la fréquence de la puce atteint 800 KHz. Cette production sous processeur Intel 8008 sera d’ailleurs de courte durée puisque Q1 Corporation remplacera bientôt (en 1977) le 8008 par un Zilog Z80 très populaire pendant les années 70. La marque sera ensuite rachetée par Nixdorf Computer avant sombrer dans l’oubli.

Ce que viennent de découvrir ces employés de la société de nettoyage a donc une certaine valeur, aussi bien historique que financière. Les deux ordinateurs retrouvés seront bientôt mis aux enchères pour qu’un particulier ou un musée (ou un particulier qui les offrira ensuite à un musée) puisse les acquérir. 

J’adore le design de cette machine qui n’est pas sans rappeler les divers Cyberdecks qui parsèment le blog ces derniers temps. Avec un clavier complet surmonté d’un affichage tout en largeur comme le modèle de Carter Hurd ci-dessus.

Si vous voulez voir les entrailles de la machine, cette vidéo montre en détail son intégration.

J’espère que les gars qui ont trouvé les machines auront droit à une petite prime !

Sources : The Mirror, TomsHardware, Thebyteattic et 

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie © MiniMachines.net. 2024.

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K

21 février 2024 à 09:41

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour de prix, le Ugreen Revodock Pro 313 passe à 91€. Voir en fin de billet.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est une solution qui permet de transformer une machine mobile ou un MiniPC à la connectique limitée en une station de travail complète. 

Exploitant une connectique USB Type-C en entrée, compatible aussi bien avec de l’USB 3.2 que de l’USB4 ou du Thunderbolt, le dock promet jusqu’à 13 connecteurs externes dont trois affichages UltraHD. On retrouve pour commencer une entrée USB Type-C femelle compatible 100 watts et une prise USB Type-C mâle au bout d’un court câble en sortie compatible 85 Watts Power Delivery. Le hub consomme 15 watts pour fonctionner de son côté. Cette base permettra de charger et d’utiliser son portable en même temps que le dock.

Autour de cette base, on retrouve pas moins de trois sorties UltraHD 60Hz. Un DisplayPort 1.4 et deux HDMI 2.0. Cela permettra de sortir un signal vidéo sur 4 écrans en simultané si votre portable en propose déjà un. Evidemment il faut que votre machine de base puisse piloter autant d’affichages, certains processeurs ne pourront pas proposer plus de 2 ou 3 affichages suivant leur circuit graphique. Il faut également que votre système d’exploitation le prenne en charge. Le dock est compatible avec Windows, Linux et MacOS mais le comportement des différents systèmes diffère largement en terme de multi affichage.

On retrouve également deux ports USB 3.0 Type-A, deux USB 3.2 Type-A et un USB 3.2 Type-C. Un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit et un lecteur de cartes SDXC et MicroSDXC sont également présents.

L’ensemble est enfermé dans un boitier métallique et pourra servir de base à un poste mobile. On connectera dessus les différents éléments sédentaires de son installation : écran(s), réseau, casque micro, clavier, souris et autres pour les retrouver juste en connectant le port USB Type-C du dock à son ordinateur portable. Une bonne manière de retrouver une station confortable une fois attablé à son bureau.

Le Ugreen Revodock Pro 313 est proposé à 129.99€ sur Amazon avec une promo de 25€ en cochant une case. Cela fait un dock très complet à 104.99€.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Amazon

 

Le HUB est également disponible sur le site de Ugreen avec une réduction de 30% ce qui fait basculer son prix à 91€ avec le code P313. La livraison est gratuite.

Voir l’offre Revodock Pro 313 sur Ugreen.com

 

 

What’s Up Dock : Ugreen Revodock Pro 313, un 13 en 1 triple écran 4K © MiniMachines.net. 2024.

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus

20 février 2024 à 11:31

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les Asus Tinker Board 3N Lite et Tinker Board 3N Plus reprennent les grandes bases de la précédente carte de développement avec la même architecture déclinée autour d’un format original de 10 x 10 cm.

La puce embarquée est la même avec un SoC Rockchip RK3568 en 4 coeurs  Cortex-A55 et un circuit Mali-G52 pour la partie graphique. Ce qui change c’est la recette autour avec un modèle « Lite » plus léger et un modèle « Plus » qui offrira d’autres capacités.

La 3N / 3N Plus avec double Ethernet et double port M.2 

La mémoire vive, par exemple,  varie. Le modèle de base comme la Tinker Board 3N Lite offrent 2n 4 ou 8 Go de LPDDR4x en double canal. Le modèle « Plus » proposera 2 ou 4 Go seulement. A l’inverse, le modèle « Lite » proposera un eMMC amovible en 32 ou 64 Go et un Lecteur de cartes MicroSDXC. Le Tinker Board 3N Plus ajoutera à cela 16 Mo de SPI Flash comme sur la version d’origine.

Si toutes les cartes proposent un port M.2 2230 PCIe 2.0 X USB 2.0 pour embarquer un module Wi-Fi et Bluetooth. La carte Tinker Board 3N Lite ne proposera pas de port M.2 3042/3052 e PCIe 3.0 x1 pour un SSD ou un module réseau 4G/5G. Au contraire du modèle d’origine et du modèle « Plus ».

D’autres différences apparaissent avec une absence de second port Ethernet Gigabit et un port série en moins sur le modèle « Lite » et une endurance aux conditions de températures supérieures pour le modèle plus. Bref, des fiches techniques à éplucher pour découvrir quelle carte est la plus adaptée à vos usages. La « Plus » par exemple pourra fonctionner de -40 à 85°C tandis que la « Lite », comme la carte d’origine, sera cantonnée à un 0°C à 60°C. Les différentes solutions ne sont pas dispo en France pour le moment mais sont apparues sur Amazon US ainsi que sur le site Tinker Board dédiés à ces cartes de développement chez Asus.

  3N Plus 3N 3NLite
SoC Rockchip RK3568
CPU Quad-core Arm Cortex-A55
GPU Arm Mali-G52
Display 1 x HDMI with CEC hardware ready
1 x LVDS (Dual-link)
1 x eDP
Memory Size Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB Dual-CH LPDDR4/LPDDR4X 2GB / 4GB / 8GB
Storage none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
SPI Flash 16MB
none / 32GB / 64GB eMMC
Micro SD(TF) card slot (push/pull)
M.2 E
key 2230​
1 x for Wi-Fi 5/6 & BT module (PCIe 2.0 x1, USB 2.0)​
M.2 B
key 3042/3052​ with nano-SIM slot​
1 x for 4G/5G or SSD module (PCIe 3.0 x1, USB 3.0, USB 2.0, SIM)​  
Audio 1 x 3.5 Phone Jack (w/ Mic)
1 x Speaker Stereo Pin Header (4ohm, 3W each)
1 x HDMI audio
USB 1 x USB 3.2 Gen1 Type-C® OTG port
2 x USB 3.2 Gen1 Type-A ports
2 x USB 2.0 Pin header
CAN Bus 2.0B FD x1 Pin Header  
COM 232 (with flow control) x2 Pin Header x1 Pin Header
COM 232/422/485 x1 Pin Header
Internal Headers 1 x 40-pin LVDS + eDP connector
1 x 5V Panel Backlight & Control header
1 x IR Receiver header
1 x 14-pin GPIO headers includes:
– 1 x GND
– 1 x I2C bus
– 1 up to 2 x UART
– up to 1 x SPI bus (2 select)
– up to 1 x SPDIF
– up to 4 x PWM
– 2 x ADC (8 bit)
1 x 2-pin Recovery header
1 x 4-pin Power-on & Reset header
1 x 3-pin Debug UART header
1 x 4-pin DC Fan header
1 x 2-pin RTC Battery header
Power Connector
12~24V
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header (also for POE module)
1 x DC Barrel Power Input Jack (5.5/2.5 mm)
1 x 4-Pin Power In Header
OS Support Debian 11 / Android 12 / Yocto
Dimension 100 x 100 mm
Operation temperature -40℃ ~ 85℃ 0℃ ~ 60℃
Non operation humidity 10% ~ 85% (Non condensing)

Source : Liliputing

Asus lance les Tinker Board 3N Lite et 3N Plus © MiniMachines.net. 2024.

TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA

20 février 2024 à 14:58

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La Topton N11 fait partie de cette série de cartes mères au format Mini-ITX qui se développent avec des puces dédiées à la base aux solutions mobiles. A l’instar des cartes de MiniPC, ces séries reprennent les puces intégrées dans les portables pour proposer de nouveaux usages sédentaires.

Ici la Topton N11 embarque un processeur AMD Ryzen 7 7840HS  mais elle est censée être déployée également avec des puces Ryzen 5 7735HS, Ryzen 5 7640HS et Ryzen 9 7940HS. L’idée de cette solution est assez simple, avec une belle connectique, elle permet aussi bien de se construire un NAS qu’un routeur évolué ou même un petit serveur maison très complet. La puce est abritée sous une protection en cuivre mais le dispositif de refroidissement sera compatible avec la norme Intel LGA-1700. Ce qui ouvre la possibilité d’un large éventail de solutions de refroidissement.

Le format Mini-ITX permettra une intégration facile dans un des nombreux boitiers commerciaux existants et, suivant ses envies et ses besoins, il sera possible d’optimiser son offre pour répondre  à de nombreux scénarios. L’alimentation étant un ATX 24 broches + broches classiques qu’on choisira en fonction de l’équipement embarqué. La base est donc un très bon processeur mobile qui embarque un circuit graphique compétent.

Ce qui ouvre des usages variés allant du MiniPC classique à la machine multimédia en passant par le PC de jeu ou la solution embarquant de multiples containers. Avec deux slots de mémoire vive au format SODIMM DDR5-5600 et même la possibilité d’embarquer de la mémoire ECC, il sera possible de pousser l’engin facilement vers 64 Go de RAM. 

La partie stockage de base est confiée à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X2 distribués de chaque côté de la carte.

Cela permettra de monter le système de l’engin tout en stockant également programmes ou médias de manière efficace.

Mais là où la Topton N11 commence à se démarquer sérieusement de la concurrence est dans la possibilité de profiter de deux connecteurs SFF-8643, plus généralement employés dans le monde des serveurs, qui autoriseront le branchement de 8 solutions SATA 3.0 en plus du port SATA 3.0 de base de la carte. De quoi monter un petit serveur de stockage de type NAS très performant avec des capacités de redondance évoluées.

Autre surprise intéressante, la présence de quatre ports réseau Ethernet 2.5 Gigabit confiés à des puces Intel i226-V. Ce qui autorisera là encore des constructions réseau très variées qui pourront aller de la gestion de plusieurs réseaux internes et externes au pilotage d’un système multi caméras avec enregistrement et traitement des flux.

En plus de ces éléments de base, on retrouve un slot PCIe-x16 pour une carte d’extension classique type carte vidéo ou carte d’acquisition et toute la connectique classique : un USB4, un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4, trois USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm. Différentes brochages et ports sont intégrés à la carte et ne sont pas visibles sur le panneau arrière. Un brochage USB 3.2, un autre en USB 2.0, un TPM, un COM, un connecteur de façade avec LEDs et boutons ainsi que des connecteurs de ventilation. Deux vrais ports USB 2.0 internes pour brancher divers éléments dont des solutions de sécurité sont également disponibles.

La carte est annoncée comme pouvant être livrée à la mi-mars avec une livraison gratuite à partir de 558€ pièce sur AliExpress en version Ryzen  7 7840HS. Les autres puces ne sont pas encore annoncées. D’autres versions sont proposées en bundle avec des câbles SFF et/ou avec un dissipateur adapté au socket. Des options avec ou sans mémoire vive et stockage sont également proposées.

Je ne serais pas surpris de voir cette référence apparaitre ailleurs, sous d’autres marques, d’ici les semaines qui arrivent. Difficile de savoir  quelle est la qualité du produit, ses compétences et si son prix va se réduire à terme.

Minisforum AR900i : une carte mère Mini-ITX sous Core i9-13900HX

Source : AndroidPC.es

TOPTON N11 : une carte mère Ryzen 7840HS avec 4 Ethernet et 9 SATA © MiniMachines.net. 2024.

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ?

20 février 2024 à 17:04

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le PlayStation Portal est un engin totalement fermé, tellement qu’il n’a pas eu le droit à une communication sur le blog. Je considère que ce type de minimachine est plus un accessoire de jeu qu’un engin à part entière.

Mais cela pourrait changer. D’abord parce que l’objet fonctionne sur Android et que, par conséquent, il pourrait être amené à évoluer. Surtout que l’objet est désormais couvé par une équipe de hackeurs expérimentés et attentifs qui ont trouvé une faille permettant de contourner les limitations de l’engin. L’intérêt ? Permettre une exploitation autonome du PlayStation Portal. Et non pas s’en servir uniquement comme télécommande de console.

L’équipe de hackers composé de TheFlow aka Andy Nguyen, Xyz et ZetaTwo a trouvé le moyen de contourner les limitations d’installation d’application sur l’objet. Ils ont ainsi pu lancer le célèbre émulateur PPSSPP pour piloter des images de jeu en direct. Cela demande des compétences avancées, reste buggué et l’objet a de nombreuses limitations tant au niveau calcul qu’au niveau mémoire et stockage… mais cela fonctionne.

Est-ce que cela ouvre la voie à une nouvelle dimension pour le PlayStation Portal ? Je n’en suis pas sûr. D’un côté l’objet a pas mal de concurrents et son format large et épais en font un engin surtout orienté vers  un usage sédentaire. Vendu 220€ pièce, ce n’est pas forcément le meilleur choix pour un usage de console de jeu ultramobile. Surtout que l’objet ne permet aucune extension de mémoire et que son stockage disponible est limité à 6 Go maximum. Cela permet de monter quelques images de jeux en émulation mais pas vraiment de se générer une logithèque. Si on additionne cela avec une méthode de hack complexe et un transfert de données devant obligatoirement passer par un PC, l’extension ne parait pas vraiment être l’outil idéal pour du retrogaming.

Mais, une autre option est envisageable pour cet accessoire. Celle d’un usage identique à ce que propose Sony, du streaming de jeu. Une possibilité de streamer des contenus issus de PC via, par exemple, une session Steam ou une autre option de streaming PC comme Moonlight. Il suffit pour cela de parvenir à monter sur le système Android le ou les clients adaptés à cet usage. Il serait également envisageable de piloter une session Nvidia GeForce Now en faisant croire au service que la machine qui accède à son serveur est un smartphone lambda.

Tout cela reste des suppositions et il est fort possible qu’au delà de l’exploit d’un accès au coeur du système de Sony, la PlayStation Portal reste un exercice de style. J’avoue avoir du mal à savoir si le jeu en vaut la chandelle, faute d’avoir pu prendre l’objet en main et de valider son ergonomie.  L’autre grande question c’est la validé de ses composants pour autre chose que du streaming. Sony n’a pas calibré l’objet pour du jeu rétrogaming mais bien pour piloter des flux. Si sur le papier la solution semble confortable, cela n’en fait pas forcément un engin de jeu valable en tant que tel.

Un épluchage de la solution en vidéo

Le PlayStation Portal propose une dalle 8 pouces tactile en FullHD avec un rafraichissement de 60Hz. Sa connectique comprend un USB Type-C officiellement utile pour le chargement de sa batterie 6.6 Wh mais probablement également compatible pour piloter le système. un module W-Fi5 est également disponible ainsi qu’un port Jack audio. A l’intérieur, on retrouve un SoC Qualcomm Snapdragon SG4150P qui est une version remixée du Snapdragon 662 sorti en 2019. Une puce moins performante que ce que proposent des consoles mobiles basiques comme les Retroid Pocket 3+ et autres Anbernic RG405M.

Alors 220€ pour une solution limitée au streaming ou à quelques jeux et qui nécessitera un hack et la disponibilité d’un PC pour ajouter de nouveaux titres ? Est-ce que c’est vraiment une bonne idée ?

Le PlayStation Portal hacké, une future bonne nouvelle ? © MiniMachines.net. 2024.

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version

21 février 2024 à 07:35

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le GPD G1 est un dock graphique qui embarque un circuit AMD Radeon RX 7600M XT. Lancé en financement participatif l’année dernière, il est en rupture depuis quelques temps après une commercialisation de quelques mois. 

La nouvelle version du GPD G1 qui doit arriver promet de nombreuses améliorations dont certaines sont particulièrement intéressantes. La plus pertinente est peut être la mise à disposition sur le châssis d’un petit interrupteur qui permet de basculer le dispositif entre deux puissances de traitement. Le premier mode offrira un fonctionnement au circuit graphique de 60 Watts. Ce qui permettra de nombreux usages avec un refroidissement actif moins puissant et donc moins bruyant. L’autre position basculera le TGP (Total Graphic Power) à 100 Watts. Cela augmentera la performance mais également la consommation et le bruit de l’appareil.

Permettre ce choix aura des incidences directes dans les capacités graphiques de l’objet. Si le bruit n’a pas été mesuré, on a une idée du score obtenu sous le Benchmark Time Spy issu de 3DMark. A 60 watts, le test atteint 70 images par seconde pour une note de 6968 points. A 100 watts on grimpe à 80 ips pour 8245 points. Ce qui montre au passage un changement finalement assez limité pour une augmentation de 40 watts de consommation.

Deux autres changements connectiques accompagnent l’apparition de ce petit interrupteur. En plus des deux ports DisplayPort, le port HDMI passe désormais à une version plus évoluée puisqu’il sera possible de déployer un signal UltraHD à 120 Hz depuis ce troisième connecteur. Il offre donc la même compatibilité que les ports DP en terme de définition et de rafraichissement.

Enfin, le port USB4 évolue également avec un transfert PowerDelivey qui atteindra désormais les 65 Watts. Ce transfert d’énergie en mode passthrough permettra de recharger les machines connectées au dock GPD G1 pendant son usage ou en mode veille. Cela est rendu possible par l’emploi d’un nouveau composant Thunderbolt qui équipera les nouveaux docks. Aucune mise à jour de firmware ou autre élément sur les précédents GPD G1 ne pourra donc amener ces fonctionnalités annexes sur les anciens modèles.

What’s up Dock ? Le GPD G1, un dock avec carte graphique

Le dock graphique GPD G1 évolue avec une nouvelle version © MiniMachines.net. 2024.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril

21 février 2024 à 14:05

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Après la sortie des modèles Intel en décembre dernier, le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est annoncé pour avril en version Ryzen 8040. Il sera accompagné du modèle 16″ Swift Edge 16 SFE16-44.

Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 est un excellent modèle 14″ qui sera proposé dans de multiples versions sur la même base technique et esthétique. On retrouve un engin fin, léger et très bien fini qui proposera diverses puces AMD de dernière génération allant du Ryzen 5 8645HS au Ryzen 9 8945HS en passant par le Ryzen 7 8840HS. Des puces proposant des circuits Radeon 760M ou 780M largement capables d’alimenter l’écran choisi. 

Suivant les modèles, on retrouvera ici des dalles OLED en  2880 x 1800 pixels et des IPS en 2240 x 1400 pixels ou 1920 x 1200 pixels. Toutes se rafraichiront en 90 Hz et seule la version la plus basse définition proposera une option tactile. Toutes les dalles pourront s’ouvrir à 180°.

Un clavier rétro éclairé AZERTY, large pavé tactile en verre recyclé, un systeme audio DTS:x

La mémoire vive sera soudée et déclinée jusqu’en 32 Go de LPDDR5, elle sera accompagnée par un SSD NVMe PCIE de 2 To au maximum monté sur un port M.2 non détaillé. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également présent avec une webcam 1440P.

La connectique est assez complète grâce aux deux ports USB4 qui pourront se connecter à un dock mais aussi à deux USB 3.2 Type-A et un HDMI 2.1. Un port jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC complèteront l’équipement. Le Acer Swift Go 14 SFG14-63 mesurera 31.3 cm de large pour 21.8 cm de profondeur et 15 mm d’épaisseur. Son poids devrait être de 1.32 Kg avec une batterie qui sera déclinée de 50 à 65 W et un chargeur disponible en 65 ou 100 W.

Le SFG14-63 est attendu pour avril au prix public de base de 949€, probablement dans une version Ryzen 5 16/512 Go en 1920 x 1200 pixels IPS et sous Windows 11.

 

Le Acer Swift Edge 16 SFE16-44 est annoncé à la même date avec un prix de base de 1249€ mais n’est pas constitué de la même manière. Il s’agit d’un portable 16′ » avec une seule finition d’écran OLED 3200 x 2000 pixels 120 Hz True Black 500 pilotée par un Ryzen 5 8640U sous Radeon 760M ou Ryzen 7 8840U sous Radeon 780M. La mémoire pourra là aussi grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR5, toujours aussi soudée. Le stockage est identique avec un port M.2 NVMe capable d’abriter 2 To maximum.

La batterie sera une 54 Wh rechargée par un bloc 65 Wh, deux options sans fil sont proposées avec du Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et la connectique sera identique au modèle 14″. Le poids annoncé de l’engin est bizarrement moins élevé que pour le modèle 14″ avec 1.23 Kg mais cela est probablement du à la batterie plus légère qui est embarquée. Les dimensions sont de 35.76 cm de large pour 24.59 cm de profondeur et 12.95 mm d’épaisseur.

Le très bel Acer Swift Go 14 SFG14-63 sous Ryzen 8040 annoncé pour avril © MiniMachines.net. 2024.

❌
❌