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Hier — 31 mai 2024Actualités numériques

En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo

31 mai 2024 à 09:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Piloter un tank n’est pas une mince affaire, il y a plusieurs rôles cruciaux dans un de ces véhicules. Cela est reflété dans certains jeux qui prennent en compte tous ces postes. C’est parfois fait de manière « automatisée », d’autres fois c’est réellement tout un équipage humain qui s’anime dans un véhicule virtuel. Entre le commandant, le pilote, le tireur, celui qui charge les munitions et l’opérateur radio, cela fait drôle de monde dans un petit espace.

L’idée développée dans cette vidéo est de rendre plus réaliste certains rôles de l’équipage. Ces internautes ont donc monté quatre postes dans une approche beaucoup plus tangible que ce que proposent les interfaces clavier habituelles.

On retrouve un poste de pilote qui dirigera le véhicule avec un volant et si je n’ai aucune idée de comment se pilote réellement un de ces monstres d’acier, cela semble plus réaliste qu’un pilotage au clavier ou à la manette. Un commandant voit ce que voit le tank au travers de ses optiques remplacées ici par un casque virtuel. Les autres opérateurs devant se fier à un écran qui est censé afficher le visuel obtenu en regardant au travers du blindage par de petits espaces.

Mais ensuite et surtout on a deux postes très originaux avec un opérateur qui charge des munitions et un tireur. Pour les munitions, c’est un petit « canon » qui a été construit. Un appareil qui se charge avec des bouteilles de soda que l’on glisse dans un cylindre avant de le refermer. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne mais il semble qu’une pression soit relâchée pour effectuer le tir ce qui éjecte une munition vide et fumante. Cela participe grandement j’imagine au réalisme de la simulation.

Enfin, le tireur pilote la tourelle et le canon pour viser l’ennemi avec deux manivelles qui guident les axes de rotation et d’élévation du canon. C’est également lui qui déclenche le tir en appuyant sur un gros bouton.

Si je ne suis pas fan des jeux de guerre en général, je trouve l’idée de rendre cela plus réaliste très réussie. Les postes sont bien simulés et l’ambiance doit être assez incroyable même si le réalisme voudrait que les différents opérateurs soient enfermés dans un espace beaucoup plus étroit. C’est en tout cas une très belle réalisation.

Source : @MapleKestrel et merci au petit Julien pour le lien !

PS : Qui a eu peur d’un billet sponsorisé par un jeu de tank en ligne très connu ?

Un simulateur de char rénové avec un Raspberry Pi

En Bref : le futur des jeux de tanks sur PC en une vidéo © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierActualités numériques

BoostR : un dock GPU sous Radeon RX 7600M XT en crowdfunding

29 mai 2024 à 09:46

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Les plus attentifs d’entre vous auront réalisé immédiatement que ce BoostR n’est autre qu’une version rebadgée d’un GPD G1 annoncé en avril 2023 par la marque éponyme. Il s’agit ici de donner une nouvelle chance au produit au travers d’un autre type de commercialisation… le financement participatif.

Lorsque GPD annonce le G1, le constructeur le fait très tôt en exposant des prototypes qui ne seront pas tout de suite mis en vente et sur un marché encore peu habitué à ce type de produit. En 2024, tout cela a changé et l’arrivée du BoostR pourrait redonner une chance au produit. Sur le papier pas de changement, on garde un même circuit Radeon 7600M XT avec 32 CU et 6 Go de mémoire. La connexion vers un PC se fera en USB4 ou en OCuLink pour un maximum de compatibilité avec le marché.

La connectique du GPD a été modifiée avec des connecteurs différents disponibles sur le boitier pour jouer son rôle de dock : un seul port USB 3.0 Type-A, un port Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes SDXC mais surtout quatre sorties vidéo au total. Deux en DisplayPort et deux en HDMI. Des choix différents de GPD qui avait misé sur 3 USB 3.2 Type-A, le même lecteur de cartes, deux DP 1.4a et un HDMI 2.1.

Un support M.2 2280 sous le dock permettra également de lui adjoindre le SSD NVMe de votre choix. L’alimentation du BoostR ne se fera plus en direct grâce à une prise tripolaire et un transformateur interne de type GaN comme sur le GPD mais via un bloc secteur externe et une entrée jack classique.

L’objet propose la même fonction de réglage d’alimentation vidéo. On retrouve avec un mode classique qui offrira 100 watts de consommation pour le circuit graphique et un interrupteur pour le passer à 120 watts. Une fonction utile pour « booster » une session de travail ou de jeu. Chez GPD, le choix avait été différent puisque le fonctionnement normal laissait la puce graphique tourner à 60 watts mais le mode Turbo enclenché par le bouton ne la poussait qu’à 100 watts au lieu de 120… Difficile de savoir les conséquences positives comme négatives de ce nouveau réglage sur la vitesse de jeu comme sur la chauffe du châssis. A ce propos, le dock proposera une solution de ventilation complète avec une « Vapor Chamber » – sorte de caloduc géant – surmonté d’un dissipateur en cuivre ventilé activement.

Un prototype du BoostR 01 testé par ETA Prime

Le BoostR devrait être mis en vente sous Indiegogo avec un prix de base de… 499$ (HT et hors frais de port et de dédouanement…). Un prix très attractif mais qui cache comme d’habitude une accroche commerciale très spécifique. On ne connait pas le nombre de BoostR qui seront mis en vente à ce prix. Il est fort possible que cela corresponde à un « Super Early Price » limité à 10 unités par exemple avant que le tarif ne remonte à un prix plus élevé très rapidement. Pour info le dock GPD G1 se négocie à 749€ en import et 830€ sur Amazon aujourd’hui.

Source : Notebookcheck

BoostR : un dock GPU sous Radeon RX 7600M XT en crowdfunding © MiniMachines.net. 2024.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400

28 mai 2024 à 11:46

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Issue de la licence de jeux du même nom, la série Fallout a relancé un intérêt pour cette ambiance particulière qu’est son univers post-apocalyptique bourré d’un humour très grinçant. Assez pour que certains s’en soient inspirés pour construire un terminal qui aurait toute sa place dans son décor.

C’est un certain Rick Pannen qui publie sur Hackaday des images de sa création. Une solution Raspberry Pi 400 déployée dans un châssis imprimé en 3D en PETG et peint de manière à faire apparaitre les traces du temps. Dans la série Fallout, l’action se passe 200 ans après une guerre nucléaire lancée en 2077. L’humanité bricole donc tant qu’elle le peut des appareils qui ont résisté à la vitrification de la surface de la planète en restant terrés dans des abris anti atomiques.

75 heures d’impression et 2.2 Kg de filament plus tard, l’objet est prêt a être monté. Mais pour rester dans le ton, il fallait que le châssis apparaisse comme rouillé, usé par le temps et non pas sorti tout droit d’une imprimante 3D. Il a donc d’abord été nécessaire de le poncer très finement puis de le maquiller. Une solution de peinture à base de fer recouverte d’une solution générant de la rouille a été appliquée aussi bien sur le boitier que sur le clavier du Pi 400.

Certaines parties, comme la protection noire à l’avant de l’affichage, ont été recouvertes d’une peinture provoquant un aspect caoutchouc sur la surface afin de mélanger les textures. L’épaisseur des parois du châssis de l’écran explique pourquoi l’impression été si couteuse en matériau. L’ensemble sera très solide.

Enfin, pour parfaire l’illusion globale, l’écran LCD 7 pouces utilisé a été caché derrière une lentille Fresnel dans la partie écran. Cela donne un aspect « CRT » à l’ensemble avec de fortes ressemblances à nos  anciens Minitel en France.

Le dispositif pilote une IA Open source intégrée sur le Pi 400 et qui sert de pilotage domotique en local. Il faut pianoter un ordre du type  « allume les lumières du salon » sur le clavier pour pouvoir effectuer cette action. C’est une sorte d’assistant personnel mais qui ne réagit pas – volontairement – à la voix. Et cela colle parfaitement avec l’univers de Fallout.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400 © MiniMachines.net. 2024.

Daylight Computer DC-1 : une tablette à encre numérique d’un nouveau genre

24 mai 2024 à 14:33

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Avec un rafraichissement à 60 Hz, la première tablette à encre numérique de Daylight Computers semble corriger le principal défaut que l’on fait à ce type d’engin. L’encre numérique n’est pas réputé pour sa réactivité et ce qu’elle apporte en confort visuel au quotidien, elle le perd en général en terme de vivacité à l’écran.

Ici, cette Daylight Computer DC-1 semble avoir dépassé cette problématique et permet d’afficher du contenu avec une dalle réflective qui affiche une interface aussi fluide qu’une dalle à cristaux liquides classiques. Si on ne sait pas exactement quelle est la technologie utilisée, on sait qu’il s’agit d’une solution signée IGZO capable d’aller afficher l’interface Android 13 embarquée à 60 images par seconde.

Elle sait également se transformer au besoin en solution éclairée frontalement d’une couleur ambrée. L’idée étant de pouvoir utiliser la tablette aussi bien en plein soleil que dans la pénombre. La présence d’un stylet avec la technologie EMR de Wacom assurera la possibilité de dessiner et de prendre des notes à l’écran.

Ce que ne sait pas faire cet affichage par contre, c’est de rester lisible machine éteinte. Il ne s’agit donc pas d’encre numérique d’un même type que les technologies e-Ink qui déplacent physiquement des microbilles pour teinter l’écran et qui n’ont bas besoin d’énergie pour rester en place.

Cette DC-1 propose une dalle de 10.5 pouces de diagonale en 1600 x 1200 et abrite une version modifiée d’Android 13 baptisée Sol:OS qui vous laissera un accès à des applications choisies. Il s’agit d’une version remaniée du système présentée comme étant « sans distractions »… La tablette est pilotée par un Soc Mediatek Helio G99 accompagné par 8 Go de mémoire vive non détaillée et 128 Go de stockage probablement en eMMC. Hormis l’écran donc, il s’agit d’une tablette plutôt moyenne gamme sans véritables points forts. On retrouvera tout de même un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0, un USB Type-C et un lecteur de cartes MicroSDXC. Une paire d’enceintes et un micro sont également de la partie même si l’engin ne propose pas de webcam. Une batterie de 8000 mAh est présente mais ne donne pas d’autonomie. L’ensemble pèse 550 grammes et propose également des boutons programmables.

La Daylight Computer est tout de même annoncée à 729$ HT, ce qui n’est franchement pas donné même si on imagine que le duo écran IGZO et stylet Wacom doivent avoir un impact assez important sur ce tarif. Des accessoires supplémentaires comme un support de charge ou un clavier sont également prévus mais ne font pas partie de l’offre annoncée pour le moment.

Difficile de se prononcer sur cette technologie aujourd’hui. Au prix demandé, 800€ environ TTC avec juste l’ajout d’une TVA à 20%, il est difficile de craquer. Il faudrait voir l’engin de visu, sentir sa réactivité et celle de la solution Wacom au minimum. Pouvoir éprouver sa capacité à réfléchir le soleil et pouvoir jauger son autonomie. En l’état, faire confiance à cette Daylight Computer DC-1 est assez hasardeux. Même si les promesses de la marque ont certains côtés rassurants. Le constructeur assure vouloir fournir, par exemple, une solution permettant aux développeurs de proposer d’autres systèmes sur la tablette. Pour le moment, l’annonce d’un début de livraison pour le mois de juillet est encourageant… le fait que la marque s’intéresse à d’autres produits l’est également. Il est possible que l’ont voit un jour des portables, des téléphones et des écrans équipés de cette technologie.

Daylight Computer DC-1 : une tablette à encre numérique d’un nouveau genre © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

21 mai 2024 à 07:44

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Copilot+ est un argument important pour le futur de Microsoft et en particulier du succès de Windows 11. Cette IA intégrée au système fait appel à Chat-GPT 4o de OpenAI mais fait également la part belle à des outils purement maison.

Copilot+ est le nouvel argument de Microsoft pour faire basculer les utilisateurs vers Windows 11. Poussée dans les futures mises à jour du système, cette « suite » logicielle offrira une IA totalement intégrée au reste de l’interface de l machine. Proposant des fonctions très visibles et d’autres éléments plus discrets pour des usages plus experts.

L’intégration de Chat-GPT 4o est un premier élément de l’équation Copilot+. Cette IA vous permettra de dialoguer de multiples manières avec votre PC. Elle saura générer du texte, répondre oralement à vos questions et même comprendre ce que vous lui montrez à l’écran. Microsoft annonce une capacité de traitement en temps réel des données échangées… à condition de posséder un ordinateur équipé d’une puce capable de prendre en charge cette IA. Un ensemble de machines assez larges dont le processeurs embarquent un NPU assez puissant pour se voir labellisées « PC Copilot+ ».

Cette intégration est mise en avant comme un moyen d’utiliser sa machine de multiples  façons. Un exemple simple, dans un jeu, une demande orale à Copilot+ permet de trouver des ressources dans son inventaire ou une manière de combiner celles-ci pour en obtenir une autre. Plus besoin de retenir des « recettes » fastidieuses, la machine peut vous aider dans ces tâches. L’idée étant de pouvoir, sur un jeu compatible, vous aider a rester concentré dans votre histoire plutôt que de devoir en sortir pour lire un guide.

Copilot+ assurera la traduction dans des dizaines de langues

Un des point fort de cette présentation est lié à la traduction automatique en local. Le NPU – la partie spécialisée des processeurs dédiée aux calculs particuliers des IA – permettra de piloter plus de quarante langues différentes même en étant déconnecté de tout réseau. Microsoft assure que le dispositif restera rapide et fluide tout  en conservant une bonne maitrise des langues prises en charge. L’idée étant de pouvoir se servir de sa machine à l’oral ou à l’écrit pour tout type de tâches : vidéo conférence, rédaction de textes mais aussi traduction en temps réel de vidéos enregistrées ou génération de transcriptions dans la langue de votre choix. 

L’idée est de pouvoir profiter par exemple de sous titrages automatiques en Français d’une vidéo en Allemand même hors ligne. De profiter d’une voix de synthèse compréhensible pour les personnes malvoyantes et autres tours de passe passe linguistiques.

Cocreator et Photos, des applications graphique gavées à l’IA

Windows 11 proposera un outil baptisé Super Resolution dans Photos pour améliorer significativement la qualité des images. On retrouvera un ensemble de fonctions et de filtres assez classiques du monde smartphone pour gommer les principaux défauts des images numériques : bruit, contraste et autres fonctions de nettoyage ou d’interpolation seront magnifiés à la sauce IA. 

Une fonction Restyle permettra également de retoucher les images en utilisant un prompt. Si vous voulez une photo de vacances qui ressemble à une aquarelle ou un traitement particulier d’une photo de famille, l’outil pourra vous le générer directement depuis votre machine. Photos apportera également une fonction de génération descriptive à partir des images soumises. Ce qui permettra probablement de proposer assez de données pour pouvoir retrouver ses photos facilement. A la manière des mots clés des archivistes qui notent des négatifs pour les classer, ce moteur décrira vos images pour pouvoir y naviguer.

Je préfère la tortue de gauche.

Un outil de création d’images sera également disponible. Cocreator vous offrira une interface exploitable dans toutes les applications compatibles pour « imaginer » des éléments graphiques à partir d’une description textuelle. Il sera également possible de faire un schéma simple qui sera repris par la machine pour générer des images. Il faudra évidemment compter sur un NPU performant pour  que cette génération soit fluide. Microsoft associe donc ce type de fonctionnalité secondaire à la possession d’un ordinateur certifié « Copilot+ ». Une certification qui devrait recouper les prérequis d’autres normes comme l’AI PC d’Intel.

Total Recall

Recall est le nom d’une autre fonctionnalité IA aussi intéressante qu’inquiétante. Pour juger de l’inquiétude a avoir sur une fonction de votre système il suffit de lire combien la société qui la promeut prend des gants pour vous la présenter. Et pour le cas de Recall, Microsoft a été fort diplomate.

L’idée de Recall est de vous fournir un outil fonctionnant en sous marin dans votre système qui notera tout ce que vous faites avec votre machine. Ce bout d’IA organisera et classera la totalité de votre activité. L’historique de votre navigation, vos scans de documents, vos impressions, vos conférences en ligne, vos documents et évidemment vos passionnantes conversations avec votre IA. Cet ensemble de données permettra de relire votre passé et donc de retrouver l’élément dont vous vous souvenez vaguement mais qu’il vous faut impérativement. Une bribe de conversation, un site web dont on vous a parlé mais que vous n’avez pas mis en favori, une expression technique ou ce fameux scan transformé en PDF que vous avez annoté et commenté il y a une semaine.

Evidemment, la totalité de votre historique d’usage de votre PC généré par Recall et un bien précieux. Pour plein de raisons, personne n’a envie de voir ce minutage de votre activité être aspiré par un tiers. Imaginez ce qu’un internaute indélicat pourrait en faire. Ce qu’une société concurrente pourrait y lire. Ce que votre employeur pourrait déterminer de votre temps en y ayant accès. Ce que votre conjoint ou autre pourrait y trouver. Cet ensemble de données est sans doute devenue ce qui se rapproche le plus d’un journal intime pour beaucoup d’utilisateurs aujourd’hui. sauf que si l’écriture de ce type de journal a toujours été une activité marginale, quasiment tout le monde passe un peu de temps sur un PC aujourd’hui.

Face au risque de fuite de données personnelles, Microsoft annonce donc un traitement des données purement hors ligne. Recall fonctionnera uniquement sur la machine qui héberge Windows sans aucun traitement dans les nuages. Cette étanchéité martelée par Microsoft est  évidemment le signe d’un vrai problème de confidentialité. Microsoft est conscient qu’en cas de brèche, la somme des éléments enregistrés qui disparaitraient dans la nature serait forcément problématique pour l’utilisateur.

Loki, dans la série éponyme, se retrouve confronté à son propre Recall

Car la force de Recall tient surtout en la capacité que cette fonction offre à l’utilisateur de remonter dans ses souvenirs grâce à l’IA. En analysant l’ensemble des mouvements effectués sur sa machine, le moteur offrira la possibilité de retrouver rapidement aussi bien une photo, un scan de document, une conférence, un texte ou une facture. Cette facilité mise à portée de main d’un tiers serait évidemment problématique. Microsoft annonce donc une exploitation locale avec Copilot+ pour éviter la peur d’une exploitation « anonyme » de votre usage d’un PC par l’éditeur lui même. Et on peut supposer également qu’un chiffrement assez lourd sera posé comme une chappe de plomb sur les données générées par Recall pour éviter tout usage abusif.

Ce qui amène à la question logique qui suit cette étape. Quid d’un usage législatif de Recall ? Imaginons un pays où si on refuse de donner son mot de passe de smartphone on peut avoir une amende ou, pire, une peine de prison. Que se passera t-il sur le PC Copilot+ d’une personne suspectée d’une activité jugée illégale ? Si on lui demande ses accès Recall par exemple. L’utilisateur offrira alors une voie royale vers l’ensemble de ses activités avec son PC. Si vous avez déjà pris l’avion ces dernières années vers les US vous aurez remarqué que certains douaniers n’hésitent pas a vous demander l’accès à votre machine. Et votre employeur qui vous fournit  votre PC ? Qui se pose la question de son droit de regard sur votre activité ? Demandera t-il la justification de cette discussion avec un ami en milieu de journée ? De cette session de surf pour trouver une location de vacances en pleine après midi ?

Recall est un outil à double tranchant, tenir compte de votre activité est peut être un outil puissant mais il a également des conséquences assez lourdes sur votre vie privée… Même dans un usage purement local.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows © MiniMachines.net. 2024.

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U

20 mai 2024 à 15:50

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Mise à jour du 20/05/2024 : La console AYA Neo Air 1S change de processeur sans changer de nom. Il faut dire que la seule différence entre le modèle 2023 et ce nouveau modèle en 2024 est un passage du Ryzen 7 7840U à un Ryzen 7 8840U  qui sont quasiment identique mis à part leur TDP. Le nouveau venu oscille de 15 à 28 watts contre 15 à 25 watts pour le précédent. La batterie pourrait être adaptée en conséquence à moins que Aya décide de brider la pue à 25 watts ?

Billet original du 30/06/2023 : La dernière née des ConsolePC de Aya change un peu la mécanique habituelle. Avec un écran haut de gamme mais de plus petite diagonale, la AYA Neo Air 1S cherche à jouer sur la corde de l’encombrement pour lutter contre la concurrence.

Et ce n’est pas un mauvais pari, d’autant que cette nouvelle venue ne semble pas vouloir démériter sur la performance proposée. En choisissant un excellent processeur AMD Ryzen 7 7840U, la AYA Neo Air 1S proposera les mêmes capacités que la majorité de ses concurrentes. Elle le fera simplement dans un engin au châssis plus facilement transportable.

L’écran choisi utilise une dalle AMOLED pour proposer un FullHD raisonnable dans ce type de diagonale. Avec son processeur qui embarque un circuit graphique Radeon 780M, les capacités d’affichage seront excellentes en 1920 x 1080 pixels. La densité de pixels atteindra 404 pixels par pouce et les caractéristiques de la dalle seront assez évoluées : 350 nits de luminosité, et une colorimétrie contrôlée proposant 100% du spectre sRGB, et 96% de l’Adobe RGB. En clair, Aya a choisi une dalle plus que correcte pour démarquer sa petite console.

La puce déployant 8 cœurs Zen4 et 12 RDNA3 sera accompagnée par un montant inconnu de mémoire vive en LPDDR5x. Et donc soudée à la carte mère. On ne connait pas ce montant, ce qui signifie que Aya n’est pas encore très sur de lui sur ce poste. J’imagine que suivant les négociations on retrouvera ici de 8 à 32 Go de mémoire vive. Difficile de justifier plus ou moins. A mon sens 16 ou 32 Go sont parfaitement adaptés à cette solution, le partage de la mémoire système avec le circuit graphique ayant un impact sur les performances globales, les 8 Go sont un peu maigres au vu du cours actuel de la mémoire vive.

Le stockage est monté sur un slot M.2 2280 non identifié. Là encore je doute que le choix d’autre chose qu’une solution NVMe soit retenue. Les prix de ces stockages sont désormais plus bas que leurs homologues en SATA 3. On ne connait pas les montants de ce stockage. Là encore le choix entre des solutions 256/512 Go semble logique même si les constructeurs sont désormais habitués à proposer des machines avec de grosses capacités sur leur haut de gamme.

Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’étendre le stockage de la console facilement. On retrouve également deux ports USB4, un port jack audio combo 3.5 mm et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2.

Le tout entre dans un châssis de 22.4 cm de large pour 8.95 de haut et 2.16 cm d’épaisseur. Un petit gabarit très dense qui porte son poids à 450 grammes et permet d’embarquer une belle collection de fonctions. C’est vraiment l’argument phare de la console puisqu’il promet une meilleure portabilité que l’ensemble des solutions concurrentes actuelles.

Face à la console de Valve, la AYA Neo Air 1S propose une toute autre portabilité. L’engin est moins large et moins haut et pourra plus facilement vous suivre tout au long de la journée.

Même chose face à la ROG Ally d’Asus. La nouvelle venue est beaucoup plus compacte et portable. Bien entendu cette limitation de poids et de taille pose question. Aya assure être arrivé à proposer une ventilation équivalente en température… mais on ne sait pas si cela se fait au détriment du confort à l’usage. Si la console parvient à rafraichir sa puce en échange d’une ventilation bruyante ou non. Autre questionnement, quel impact cela aura sur l’autonomie de la console ? Combien d’heures de jeu seront réellement atteignables avec ce gabarit. Si l’engin est plus portable mais ne propose que l’ombre de l’autonomie de ses concurrentes, cela n’a pas grand intérêt.

Pour le reste, on retrouve une belle panoplie de fonctions avec un capteur 6 axes servant de gyroscope, un moteur de vibration, une paire d’enceintes stéréo et une panoplie de contrôleurs complète pour une bonne jouabilité. Double joystick à effet Hall, gâchettes également analogiques, boutons ABXY et croix directionnelle. Le tout fonctionnera sous Windows 11 et la marque promet une surcouche logicielle de pilotage baptisée AYA Space 2.0 pour profiter au mieux de la console. On note aussi la présence d’un lecteur d’empreintes sur le bouton de démarrage pour s’identifier facilement et retrouver des sessions et des bureaux différents suivants les utilisateurs.

Je vous propose le lien vers la vidéo de 53′ présentant la console mais elle est malheureusement difficile à suivre. Elle débute réellement à 11’30 et le patron de Aya y parle en chinois avec une traduction en Anglais par dessus qui rend l’ensemble parfois difficile à suivre. Mais si ce modèle vous intéresse vraiment, vous pourrez y retrouver des informations supplémentaires.

AYA Neo Air 1S : le console 5.5″ AMOLED évolue vers le 8840U © MiniMachines.net. 2024.

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA

14 mai 2024 à 14:47

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Pas vraiment un montre en terme de puissance d’émulation, la Anbernic RG35XXSP embarquera un SoC AllwinnerH700 accompagné de 1 Go de mémoire vive LPDDR4 et de 64 Go de stockage sur une carte MicroSDXC. Suffisant pour piloter des émulateurs de console basiques.

La puce de la Anbernic RG35XXSP est un SoC quadruple cœur Cortex-A53 cadencée à 1.5 GHz et accompagnée d’un circuit graphique ARM G31 MP2. C’est une solution déjà employée par la marque dans la Anbernic RG35XXH ci-dessus qui propose de très bonne performances jusqu’à la PSX.

Son écran est un 3.5″ IPS en 640 x 480 pixels et l’engin propose à la fois un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2. La batterie embarquée est une 3300 mAh qui est donnée pour offrir  au mieux 8 heures de jeu à la console. A ce propos un capteur permet d’éteindre immédiatement l’écran à la fermeture du clapet, pour éviter de laisser l’engin se décharger inutilement. On retrouve également un port USB Type-C qui permettra de dialoguer avec elle mais aussi de l’alimenter via une batterie portable et une sortie HDMI. A noter que comme souvent sur  ce type de console, le système propose deux lecteurs de cartes MicroSDXC. Le premier embarquera le système d’exploitation et de la place pour le stockage d’images de jeux. Le second sera disponible pour rajouter plus de ROMs. Un port jack pour brancher un casque est disponible.

La RG35XXSP propose une croix directionnelle et 4 boutons en plus de gâchettes pour une manipulation très classique. L’écran est rabattable sur un format de poche pratique bien qu’un petit peu plus épais qu’une Game Boy classique. Un moteur de vibration et un haut parleur mono complètent l’équipement.

Pas d’information sur le prix de l’engin, la boutique AliExpress de la marque n’a toujours pas été mise à jour.

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA © MiniMachines.net. 2024.

ROG Ally X : Asus parle du futur de sa console

23 mai 2024 à 16:18

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Mise à jour du 23/05/2024 : Un document, visible chez Videocardz, semble avoir fuité et précise les évolutions de la console ROG Ally X. si sur la forme l’objet ne change pas avec le même écran 7 pouces FullHD 120 Hz et la même ergonomie. La ROG Ally X passe à la vitesse supérieure sur d’autres postes. 

La mémoire vive semble ainsi basculer de 16 Go de LPDDR5-6700 à 24 Go de LPDDR5x-7500 plus rapide. Une solution qui épaulera mieux le processeur Rzyen Z1 Extreme et son circuit graphique Radeon 780M. Autre nuance, le stockage pourra monter jusqu’à 1 To de NVMe PCIe Gen4 x4 par défaut contre 512 Go pour le modèle 2023. Il s’agira toujours d’un format M.2 2280. La ventilation serait également plus efficace de 10% grâce à l’emploi d’un nouveau dispositif. 

La batterie est le poste le plus important puisque celle-ci serait doublée ! Passant de 40 à 80 Wh ! On peut donc s’attendre à une bien meilleure autonomie et on a déjà un détail de l’impact de ce changement sur le poids de la machine qui passe de 608 grammes à 678 grammes. Les dimensions sont également différentes avec une console de même largeur mais la ROG Ally X serait moins haute – 11.4 cm de haut contre 11.7 cm de haut pour le modèle 2013 – et plus épaisse de 5 mm. Asus fait évoluer la carcasse de 3.2 cm à 3.7.

Autre détail marquant, le port Asus XG Mobile disparait pour laisser place à un double port USB Type-C : un USB4 classique et un USB 3.2 Gen2. Pas d’autres changements à priori même si on peut s’attendre à une évolution de la connectique ou du moins à son placement. Pas d’information sur le prix pour le moment, du moins rien d’officiel. La rumeur parle d’un ticket d’entrée à 799$ HT. L’officialisation de l’offre devrait toujours avoir lieu en juin, probablement pour le Computex.

Billet original du 11/05/2024 : Prévue pour le tout début du mois de Juin, la ROG Ally X serait plus une version améliorée de la machine actuelle qu’une véritable révolution. Beaucoup des éléments principaux de l’offre ne bougeraient pas mais des mises à jour techniques et logicielles devraient être proposées.

Ainsi la puce embarquée ne serait pas modifiée, faute d’un successeur viable aux Ryzen Z1 et Z1 Extreme proposé par AMD. On resterait donc sur des capacités de calcul identiques même si la mémoire vive pourrait gagner en capacités. Pour le moment disponible en 16 Go maximum, la nouvelle pourrait donc choisir de basculer vers des versions 32 Go. Mêmes évolutions possibles pour le stockage qui resterait un NVMe PCIe mais qui pourrait évoluer vers une solution plus « classique ». En l’occurrence un stockage M.2 2280 qui offrirait plus de choix pour Asus comme pour les utilisateurs.

Autre point qui ne devrait pas changer, l’affichage qui serait identique avec un écran de 7″ de diagonale, toujours en IPS et 120 Hz. On parle également de modifications de batterie pour obtenir une meilleure autonomie ce qui aurait un impact sur le poids de l’engin. Diverses améliorations notamment pour les contrôles et divers réglages des soucis relevés par les premières versions seraient également prévues, à commencer par un déplacement du lecteur de cartes MicroSDXC qui avait connu des soucis de chauffe.

Enfin, et c’est peut être le mouvement principal, Asus semble avoir énormément travaillé sur sa suite logicielle avec une mise à jour majeure. Armor Crate, c’est son nom, serait amélioré pour rendre l’usage de la console plus efficace et moins dépendant de l’interface de Windows. Un changement important qui impacterait non seulement ce modèle Asus ROG Ally X mais également les consoles actuelles avec une mise à jour globale.

Pas de détail précis sur le tarif de la nouvelle version mais un probable repositionnement plus haut de gamme correspondant aux prix d’origine de la console à sa sortie.

Source : The Verge

ROG Ally X : Asus parle du futur de sa console © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink

7 mai 2024 à 12:04

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On a déjà croisé un modèle de cette nouvelle gamme chez Minisforum mais le AtomMan X7 Ti n’est pas tout à fait du même gabarit. Avec 14.5 cm de côté en largeur comme en profondeur, il mesure 4.86 cm d’épaisseur et se pose surtout sur un socle pour le relever. Il propose également une connexion OCuLink.

Le petit boitier peut ainsi faire face à l’utilisateur et offrir deux services qu’on ne retrouve en général pas sur les MiniPC. Un écran d’affichage de données techniques tactile de 4 pouces assez original se retrouve sur la coque de la machine. Il proposera plusieurs réglages d’affichage : températures internes, mémoire embarquée, fréquences et autres. Mais aussi heure, météo et réglage de performance de l’engin. La manière d’interagir avec cet affichage n’est pas encore claire même si la surcouche tactile devrait offrir de quoi le manipuler.

Mais sera t-il possible de passer à la volée d’un mode « silencieux » à un mode équilibré ou performance via cet écran comme le suggère une image ? Ce n’est pas clair. J’ai également posé la question à Minisforum pour savoir  si une éventuelle solution permettant de programmer cet affichage serait disponible, j’adorerais relever des contenus avec ce genre d’écran : Flux RSS, réseau social, en-tête d’emails ? Si en plus on pouvait les toucher pour qu’ils s’affiche sur son PC…

On retrouve également une webcam FullHD. Si le premier élément commence à être utilisé par différentes marques, le second n’est pas très populaire. Et pour cause. Il n’est pas évident de caler une webcam avec un angle exploitable sur un MiniPC. Le recours à un modèle déporté en USB est généralement plus efficace et… plus flatteur pour l’utilisateur qu’une contre plongée depuis votre bureau. La webcam proposera également une reconnaissance faciale sous Windows 11 avec une compatibilité Windows Hello. 

Pour le reste, ce MiniPC AtomMan X7 Ti est assez intéressant de par les caractéristiques avancées. On retrouve donc bien un Intel Core Ultra 9 185H, un processeur 16 cœurs répartis en 6 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE pour 22 Threads au total. Sa fréquence maximum est de 5.1 GHz et il embarque 24 Mo de mémoire cache. Fonctionnant dans un TDP de 45 watts, il navigue de 35 à 115 Watts  en mode Turbo. Cette puce embarque également un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Xe cadencés à 2.35 GHz qui lui apporte de très bons résultats en vidéo, 2D et 3D.

Associés à cette base, on retrouvera deux slots de DDR5-5600 au format SODIMM pour un maximum annoncé de 64 Go et deux emplacements de stockage de base. Un M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un M.2 2230 toujours en NVME PCIe 4.0.  Un troisième port M.2 en 2230 permettra de supporter une carte Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 préinstallée. 

Pour le reste, on trouve une très belle connectique avec pour commencer un trop rare lecteur de cartes MicroSDXC, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0, deux ports USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 3.2 Gen1 Type-A et un USB 2.0. Un port jack audio combo 3.5 mm est également présent assisté de deux petits micros intégrés pour la vidéoconférence avec la webcam.

Avec ces sorties, il sera possible de piloter jusqu’à 4 écrans facilement depuis la machine. Les deux HDMI et DisplayPort s’associant aux fonctions DisplayPort de l’USB4.

Enfin, un port OCuLink permettra de connecter le AtomMan X7 Ti vers un dock de carte graphique externe pour profiter de meilleures performances. C’est probablement cet ajout qui fait entrer ce MiniPC dans la gamme AtomMan du constructeur. Le précédent modèle, le AtomMan UM890, était également orienté vers la performance avec un un Ryzen 9 8945HS et un système de refroidissement à eau.

Pas de date de commercialisation ni de tarif pour le moment, juste une date de prévente au 20 mai prochain.
Pour en savoir plus sur ce modèle.

 

Name AtomMan X7 Ti
Processor Intel® Core™ Ultra 9 processor 185H
GPU Intel® Arc™ Graphics
Memory DDR5 Dual channels (Sodimm Slots, up to 5600Mhz, Max 64GB)
Storage M.2 2280 PCIe 4.0 SSD ×1
M.2 2230 PCIe 4.0 SSD ×1
Storage Expansion SD Card Slot ×1
Wireless Connectivity M.2 2230 WIFI Support (Wi-Fi 7 ,BlueTooth 5.4)
Video Output HDMI 2.1×1, DP 2.0 ×1, USB4 ×2
Audio Output HDMI , DP, 3.5mm Combo Jack ×1
Peripherals Interface RJ45 5G Ethernet Port ×2
DP 2.0 ×1
HDMI 2.1 ×1
OCulink Port ×1
USB4 ×2
USB3.2 Gen2 Type-A ×2
USB3.2 Gen1 Type-A ×1
USB2.0 ×1
DMIC ×2
Power Button ×1(Support Windows Hello)
3.5mm Combo Jack ×1
Camera DMIC ×2
FHD 1080P(Support Windows Hello)
Screen 4 inch, 480P
Power DC 19V (adapter included)
System Windows 11
Product Dimension 145*145*48.6mm

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink © MiniMachines.net. 2024.

60 ans de BASIC, un des pionnier de l’informatique personnelle

6 mai 2024 à 08:50

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Même si la retraite a sonné depuis un bon moment pour le BASIC, ce langage de programmation fête ses 60 ans en ce mois de mai.

BASIC signifie Beginner’s All-Purpose Symbolic Instruction Code et porte très bien son acronyme. C’est l’outil de programmation à tout faire pour les débutants. Sachant qu’à l’époque la très grande majorité des utilisateurs étaient de vrais débutants, sans même de notion informatique. L’objectif de ce langage était alors de faire comprendre la logique d’un dialogue avec une machine. Ses expressions, sa méthode et son vocabulaire étaient censées être les plus « lisibles » possibles. Avant lui, peu de systèmes étaient simplement disponibles pour le grand public.

Thomas Kurtz et John Kemeny

Le tout premier BASIC a été inventé à l’université de Darmouth dans le New Hampshire par deux professeurs de mathématiques : Thomas Kurtz et John Kemeny. Pensé pour les étudiants, la formule a fait rapidement le tour d plusieurs université avant d’être repris par des clubs et des entreprises. En 6 ans, il devient le langage le plus couramment étudié a l’université. En 1975 avec l’apparition du MITS Altair 8800 il devient un langage de programmation populaire des clubs d’université.

Il est ensuite été dérivé dans de multiples variantes au fil des années. Le succès du langage lui même est corrélé à la miniaturisation des machines. Les langages de programmation proposés auparavant était des solutions de spécialistes et correspondaient à des ordinateurs qui occupaient le plus souvent une grande pièce plutôt qu’un coin de bureau. Le FORTRAN ne s’enseignait qu’a des niveaux avancés d’études quand le BASIC était proposé dans des clubs dés le Collège.

Son dérivé le plus célèbre, l’Altair BASIC fonctionne avec un interpréteur qui ne nécessite que 4 KB de mémoire. Cette faible consommation de ressource en font un outil qui intéresse les industriels et en 1977 on retrouve trois machines importantes sur le marché qui emploient ce langage directement intégré à leur firmware : le Commodore PET, l’Apple II et le TRS-80 de Radio Shack. Il est logique de voir que l’informatique personnelle a été le lancement d’une prgrammation grand public mais tout aussi logique d’imaginer que c’est par envie de programmer des jeux et des outils que les particuliers se sont équipés d’outils de ce type.

Un General Electric GE-225

Le BASIC a donc permis de proposer un système de programmation à des citoyens ordinaires, sur des ordinateurs personnels qui ne coutaient pas le prix d’un avion de ligne. A l’université de Darmouth, le premier BASIC a été développé sur un ordinateur General Electric GE-225 lui même programmable avec un langage qu’une poignée de personnes maitrisaient à l’époque. Ses instructions étaient pensées pour être compréhensibles immédiatement : PRINT servait a afficher quelque chose, les termes IF, ELSE et THEN a orienter l’action et l’exécuter et le fameux GOTO a se déplacer vers un autre élément du programme. On pouvait ainsi utiliser des mots courants pour piloter un logiciel. Moins visibles, des fonctions plus expertes permettaient de ne pas se lasser de ces ordres simples et autorisaient la programmation d’outils plus complexes. Autre point clé, si certains détails pouvaient changer entre un ordinateur et un autre suivant les versions utilisées, les briques principales et la logique d’ensemble restaient les même.

Beaucoup d’éléments techniques et une certaine méthode propre au BASIC sont toujours employés dans de multiples langages de programmation exploités aujourd’hui mais c’est surtout un langage qui aura marqué plusieurs générations de programmeurs en herbe. Des enfants qui ont mis la première fois les mains sur un clavier à l’école grâce à des clubs et des enseignants souvent passionnés d’informatique. C’est là que toute une génération a pu faire ses premiers pas avec ce langage avant de basculer vers des solutions plus modernes au fil du temps.

Par son approche grand public, sa modularité, sa légèreté et son fonctionnement qui a été complémentaire à la naissance d’une informatique personnelle, le BASIC a clairement été un pilier de la programmation moderne.

60 ans de BASIC, un des pionnier de l’informatique personnelle © MiniMachines.net. 2024.

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm

24 avril 2024 à 14:57

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Les Snapdragon X Plus sont des dérivés des Snapdragon X Elite. Ni l’une ni l’autre des puces ne sont pour le moment disponibles mais Qualcomm, leur heureux papa, les annonce pour la mi 2024.

Les Snapdragon X Plus avaient été anticipés pour une présentation aujourd’hui via un petit message lancé hier par Qualcomm sur les réseaux sociaux. Les puces sont déclinées sur la même base d’architecture que les modèles Elite, plus puissants. On retrouve donc une architecture Oryon avec 10 coeurs capables de grimper jusqu’à 3.4 GHz. Des solutions épaulées par un circuit graphique Adreno pour des performances graphiques avancées. Ce circuit proposera une puissance de calcul d’IA de 3.8 TOPS mais la puce pourra également compter sur le NPU dédié Hexagon qui apportera un résultat plus convaincant avec 45 TOPS au total. De quoi piloter des applications très variées

Le Snapdragon X Plus met en avant une meilleure performance par watt que la concurrence avec une gravure TSMC de 4 nanomètres. La prise en charge de modems 5G et Wi-Fi7 et des fonctions secondaires comme la gestion de signaux audio, de sécurité et de fonctions de reconnaissance biométriques pilotées en permanence par un Micro NPU sont également mises en avant. La puce prendra uniquement en charge la mémoire LPDDR5x et saura gérer jusqu’à 3 affichages UltraHD. Ce qui peut se traduire, au vu des formats visés, par l’emploi d’un écran de portable classique avec deux sorties vidéos en HDMI et/ou USB Type-C DisplayPort.

Versions plus légères et accessibles des Snapdragon X Elite, les puces sont annoncées comme plus rapides que les modèles concurrents. Ainsi Qualcomm assure que son SoC 10 cœurs Oryon à 3.4 GHz est plus rapide en multicœur qu’un Apple M3 dans un test. Un scénario qui semble logique au vu du déploiement du M3 d’Apple qui ne comporte que 8 cœurs séparés en deux modules de 4 cœurs. Un de ces modules visant l’économie d’énergie tandis que le second la puissance. Reste à voir comment se comporte cette même puce sur l’ensemble des applications face à un Apple M3 qui a maintenant fait ses preuves en terme de productivité. Même assurance de la part de Qualcomm face aux puces x86 traditionnelles sur la plateforme Windows. Les AMD et Intel actuels seraient en retrait dans la même enveloppe de consommation en watts. Le Snapdragon X Plus le plus puissant serait 37% plus rapide qu’un Core Ultra 7 144H chez Intel ou d’un AMD Ryzen 9 7940HS. En limitant les performances de la puce pour économiser de moitié l’énergie qu’elle consomme et donc proposer une meilleure autonomie, la puce serait au même niveau de calcul dans ces mêmes outils de test.

Au passage, Qualcomm met en avant ses capacités de calculs d’IA avec des exemples d’usages assez amusants. Non pas qu’ils soient peu crédibles ou étranges, ils sont juste fort peu grand public et loin des attentes de monsieur et madame tout le monde en tant que professionnel ou particulier. Trois utilisations de cette capacité de calcul en Intelligence Artificielle sont avancées. 

  • La génération de code dans Visual Studio Code de Codegen, une fonction qui aidera les programmeurs en générant des lignes de code de manière générative.
  • La génération de musique dans Audacity avec Riffusion. Une fonctionnalité qui permettra de proposer des dérivations musicales sur un thème, une description textuelle ou en fonction de musiques existantes.
  • Le sous-titrage en direct de vidéo dans OBS Studio. Une centaine de langues pourront être sous titrées en direct et en temps réel avec l’outil Whisper d’OpenAI

Ces fonctions ne sont pas vraiment des exploitations grand public mais montrent l’étendue des usages possibles. Même si ils passent en général par l’achat d’outils logiciels spécialisés et/ou des abonnements pour des services, ils montrent des possibilités intéressantes de nouveaux usages. Reste que ce ne seront pas ces éléments là qui déclencheront un intérêt du grand public.

Toujours aucun prix et aucune formule de portable Snapdragon X Plus ou Elite réellement en vue. Les machines sont encore assez secrètes pour le moment et leur positionnement tarifaire est en cours de mise en place.

  Coeurs Total cache Fréquence Max Multithread Boost double cœur TFLOPS NPU TOPS Mémoire vive  Vitesse de transfert
Snapdragon X Elite
X1E-84-100
12 42 MB 3.8 GHz 4.2 GHz 4.6 45 LPDDR5x 8448 MT/s
Snapdragon X Elite
X1E-80-100
12 42 MB 3.4 GHz 4.0 GHz 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

Snapdragon X Elite

X1E-78-100

12 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s
                 

Snapdragon X Plus

X1P-64-100

10 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

 

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Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ?

23 avril 2024 à 15:08

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Tracker Beeper est un projet de Bert Hubert, un internaute Néerlandais et développeur de logiciel qui a décidé d’entendre l’invisible. En rendant sonores les échanges de données entre son ordinateur et les systèmes d’écoute tiers que sont les trackers, il donne du relief à ce que nous ne ressentons pas vraiment.

A chaque fois que nous cliquons sur « accepter » pour accepter des cookies ou que nous naviguons sur des sites tiers, nous échangeons des données. Malgré des petits logos amusants avec des mascottes mignonnes montrant de gentils et inoffensifs gâteaux, ces actes de validation permettent aux sites que nous visitons de partager nos données avec des dizaines et parfois des centaines de sociétés tierces. Seulement, cela ne se voit pas. Après un consentement qui se règle d’un clic, l’opération est vite oubliée. Et ses conséquences également. L’habitude et le fait que ces demandes de consentement soient régulières a contribué à rendre le geste anecdotique. Comme si ce partage était totalement inoffensif.

En réalité, les dessous de ces échanges sont bien plus inquiétants et Bert Hubert les met en valeur d’une manière très éclairante. Son extension Tracker Beeper ne fait rien d’autre qu’émettre un petit son à chaque fois qu’une donnée est échangée avec un tracker. Et la cacophonie qui en résulte est monstrueuse. Sur la vidéo d’intro, on peut voir un site de recherche d’emploi officiel du gouvernement Néerlandais émettre des « bips » à chaque fois qu’une donnée est envoyée vers… Google. Et cela malgré l’absence de tout consentement. Un bruit se fait entendre à chaque lettre écrite dans la barre de recherche et un autre si vous cliquez sur le lien vous permettant de postuler pour un boulot. Cette manière de rendre audible l’invisible est assez pertinente car elle met en valeur des choses que nous avons tendance à vouloir glisser sous le tapis.

 

Beeper Tracker  est également mis à rude épreuve quand il se retrouve face à un site d’info généraliste comme sur cette seconde vidéo. Le nombre d’informations qui partent vers des trackers tiers est proprement ahurissante. Le son généré est quasi permanent et l’ensemble de vos données partagées part dans tous les sens.

Pour le moment Beeper Tracker est un diamant brut, il s’agit d’une extension Linux uniquement qui nécessite des compétences d’installation particulières. Mais devant le succès de cette idée, Bert pense à la faire évoluer avec des versions plus grand public et notamment des solutions installables pour MacOS et Windows. Et, peut être à terme, créer une solution rendant plus audible l’ensemble des échanges d’un smartphone.

Merci à Thomas pour l’info

Source : Axbom.com et Berthub.eu

Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ? © MiniMachines.net. 2024.

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande

16 avril 2024 à 11:20

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La tablette Windows Minisforum V3 tente un tour de force en intégrant un processeur Ryzen 7 8840U dans un châssis ultracompact de 14 pouces. Un exercice difficile qui se solde par un tarif assez élevé.

C’est assez logique, l’objet est assez intriguant et on a bien envie de voir ce que donne cette combinaison d’un processeur assez puissant dans un format de ce genre. L’intégration n’a pas du être une tâche aisée et les personnes intéressées par ce format seront sans doute intriguées. C’est néanmoins un pari assez complexe pour le constructeur qui joue ici loin de sa zone de confort. On connait Minisforum pour ses MiniPC. Une galaxie de minimachines assez séduisante que la marque propose depuis des années, mais la voir débarquer sur le marché des tablettes est un autre défi à relever. La Minisforum V3 va donc devoir séduire et le fait d’être proposée dans une unique version haut de gamme ne va pas rendre la tâche facile. 

Qu’est ce qu’on a au final pour cette coquette somme de 1359€ ? D’abord un écran de 14″ donc, qui affiche en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie certifiée 100% DCI-P3 pour 500 nits de luminosité maximum. Tactile, la dalle est également compatible avec la norme MPP2 pour exploiter un stylet actif. Minisforum en offre un d’ailleurs pour les premières réservations de sa tablette avec une protection d’écran et une pochette en plus.

Un clavier amovible à la manière des Surface de Microsoft est systématiquement proposé. Il est disponible en deux formats, le QWERTZ Allemand ou le traditionnel QWERTY Anglais. Pas de version AZERTY de prévue pour le moment et il n’est pas possible de commander l’engin sans clavier.

Le processeur est un AMD Ryzen 7 8840U qui propose 8 cœurs Zen 4, 16 Threads et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Un NPU Ryzen AI développant 16 TOPS d’accélération de calculs d’IA est également présent, ce qui autorise le calvier à arborer la fameuses touche Copilot de Microsoft sur certains clichés et le logo de Minisforum sur d’autres… Ce processeur performant est refroidi grâce à un double ventilateur intégré au châssis lui même fabriqué en alliage aluminium-magnésium. De quoi encaisser 28 Watts de TDP en continu. Soit le TDP moyen du processeur qui peut évoluer de 15 à 30 watts suivant les scénarios. 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 sont intégrés par défaut, associés à un stockage NVMe de 1 To au format M.2 2280 même si je doute que l’accessibilité de l’ensemble soit formidable pour pouvoir faire évoluer ce poste.

Parmi les fonctionnalités les plus intéressante du dispositif, on note la possibilité de l’employer commun un écran secondaire grâce à un connecteur VLink. De telle sorte que si vous utilisez un ordinateur portable par exemple, vous pourrez l’associer à celui-ci pour obtenir un écran DisplayPort de 14″ en plus. On note également la présence d’un ensemble de quatre haut parleurs, d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un lecteur d’empreintes digitales, d’un capteur frontal de 5 mégapixels avec autofocus, d’un lecteur de cartes SDXC UHS-II bienvenu et de deux ports USB4. Ces ports permettront de connecter un circuit graphique externe pour profiter de performances supérieures… On pourra donc retrouver un dock graphique complet pour un usage sédentaire très performant ainsi que la possibilité de se servir d’une puce nerveuse en mobilité. Une béquille offre enfin la Minisforum V3 de se tenir debout de manière classique. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également de la partie.

Le constructeur annonce une autonomie de 8 heures en continu grâce à une batterie 50.82 Wh sans plus de précision sur son mode de calcul. L’autonomie sera le nerf de la guerre sur ce modèle, l’usage d’un engin de ce calibre en vraie mobilité peut avoir du sens pour certains utilisateurs mais il faut pouvoir retrouver la performance de son circuit AMD pendant assez de temps sur une journée pour que cela aie vraiment du sens. La  recharge sera assurée par un bloc secteur PowerDelivery de 65 watts et l’ensemble tournera sous Windows 11 Pro.

Le tout mesure 31.8 cm de large pour 21.3 cm de haut et 9.8 mm d’épaisseur pour un poids total – hors clavier – de 930 grammes.

D’un point de vue plus pragmatique, l’engin est proposé à 1359€ au lieu des 1699€ affiché comme prix public. La tablette devrait être expédiée d’Asie à la fin du mois de mai et vous pouvez grignoter 30€ supplémentaires sur son prix avec le code V3EBB1A1YQVA, ce qui fait descendre son tarif à 1329€ avec les petits cadeaux offerts pour cette version 32Go/1To.  Pas un mauvais prix mais un engin qui a encore tout à prouver d’un point de vue technique et fonctionnalités.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande © MiniMachines.net. 2024.

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés

11 avril 2024 à 16:25

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Creality est un constructeur chinois qui a connu un heureux alignement de planètes lors de leur développement. Fondée en 2014, la société fait partie de ces nombreuses marques qui s’intéressent à l’impression 3D au tout début de l’existence grand public de ce marché. Conscients que ces nouveaux appareils ont un fort potentiel pour les hobbyistes, concepteurs et bricoleurs en tous genre, les quatre fondateurs de la marque s’attellent au développement d’un premier modèle.

Un an plus tard, leurs premières imprimantes se vendent déjà correctement. Avec 20 employés, ce sont 1500 machines qui sont écoulées sur l’année. Mais c’est en 2016 que tout se joue. La Creality CR-10 est lancée et avec elle une certaine reconnaissance de la marque. Les chiffres de ventes exposent avec plus de 17 000 imprimantes vendues. La société compte, 2 ans après son lancement, pas moins de 90 employés. Cette bonne trajectoire se poursuit un an plus tard avec la naissance des modèles « Ender » qui deviennent extrêmement populaires. Portés par des communautés entières d’utilisateurs séduits par le rapport qualité/prix de ces modèles et leur souplesse d’usage, les Ender deviennent des symboles de l’avenir de l’impression 3D. La barre des 100 000 unités vendues est atteinte. L’équipe fait désormais confiance à 270 salariés et ses locaux occupent 6000 m².

En 2018, Creality passe  à 270 000 unités vendues et investit largement en recherche et développement tout en capitalisant sur ses Best Sellers. De nombreuses variantes des séries Ender voient le jour. Avec l’explosion des usages de l’impression 3D liée à des manipulations de plus en plus simples, les chiffres s’affolent. En 2019, c’est un demi millions d’imprimantes 3D qui sont fabriquées. En 2020, la marque emploie 1700 personnes sur plusieurs sites totalisant 50 000 m² dédiés à la production et la recherche. Un millions de machines sont proposées1.

Pour ses 10 ans donc, Creality voulait marquer les esprits. Pour cela elle a annoncé plusieurs produits sur différents segments. En 10 ans, la marque a eu le temps d’investir dans de nouveaux produits. Outre l’impression 3D à filament classique, elle a également proposé des imprimantes à résine et des graveuses laser.

La Creality K2 Plus

Je vous ai parlé des Creality K1 par le passé, des imprimantes 3D fermées qui suivent ce que proposent depuis fort longtemps les machines industrielles. Plusieurs marques se sont lancées dans ce type de produit comme Bambu Lab, Qidi ou Flashforge pour n’en citer que quelques unes. Le fabricant annonce donc la Creality K2 Plus qui est une version plus poussée de la K1 déjà déployée en une version mise à jour mais aussi des variantes K1C et K1 Max. La K1 avait été annoncée pour les 9 ans de la société et c’est donc à sa date anniversaire, un an plus tard, que ce modèle K2 est présenté officiellement au public. Parmi les points forts de ce modèle, la possibilité d’imprimer en 350 x 350 x 350 mm. C’est beaucoup plus que la K1 qui se limite à un classique 220 x 220 x 250 mm. Si le modèle K1 Max monte à 300 x 300 x 300, ce nouveau pas dans la capacité d’impression est un argument fort pour la marque.

Un nouvel extrudeur est introduit avec cette Creality K2 qui fonctionnera toujours sous Creality OS et profitera d’une surveillance d’impression par IA pour reconnaitre des problèmes d’impression et avertir l’utilisateur grâce à une webcam interne. Enfin, la chambre fermée de l’appareil est associée à un système de chauffage pour maintenir une température idéale d’impression. On ne connait pas plus de détails sur cette nouvelle imprimante Creality K2 qui devrait être commercialisée en Asie cet été pour une distribution à l’international pour la rentrée.

L’autre grosse annonce de la marque en plus de ce nouveau modèle, c’est l’arrivée d’une solution de gestion multi filaments Creality Filament System ou CFS. Un boitier externe qui jouera le rôle à la fois de stockage, de régulateur d’humidité et de distributeur de matériaux avec 4 emplacements pour bobines de 1 Kg.  Ce système permettra d’imprimer avec la Creality K2 des objets de plusieurs couleurs. le constructeur compte également le rendre compatible avec les précédents modèles K1. Mieux encore, le boitier pourra être couplé avec d’autres, jusqu’à 4, pour proposer de choisir jusqu’à 16 filaments différents. Beaucoup de promesses donc et une évolution intéressante qu’il faudra juger sur pièce pour se faire une idée précise des réelles capacités de cette offre.

Le Week-End camping sur gazon synthétique…

La Creality Ender-3 V3 Plus

La Ender-3 n’en finit plus de se décliner et Creality capitalise sur ce modèle depuis des années en relançant encore et encore de nouvelles versions. On ne peut pas lui en vouloir et si certains jugent que la marque tire un peu trop sur la corde avec cette imprimante 3D, ils ne s’aperçoivent pas en général que ses concurrents sortent beaucoup de modèles au designs quasi identiques et qui ne s’appuient que sur un changement de nom ou de numéro. Si Creality avait voulu jouer à ce jeu, on serait peut être à la version Ender 18. En attendant , la marque propose des modèles d’imprimantes 3D abordables, efficaces et bien maintenues.

La Ender 3 V3 Plus est donc une version de la V3 normale mais qui propose un plus grand volume. Avec une surface de 300 x 300 et une hauteur de 330 mm la V3 promet une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s théorique. Des éléments on été renforcés pour tenir le rythme. On retrouve donc un double moteur sur l’axe Y et un nouvel extrudeur tri-métal à maintenance facile. Le prix situe ce modèle sur un segment haut de gamme puisque l’engin dépasserait de peu les 500€ avec une disponibilité par encore déterminée.

Creality Halot-Mage S 14K

Autre annonce faite pour cet anniversaire, l’arrivée d’une imprimante à résine « 14K ». La norme haut de gamme actuelle qui suit les précédentes Halot-Mage en 8K. Une imprimante ultrafine en détails avec un écran d’impression de 10.1 pouces qui permettra d’imprimer en 223 x 126 mm sur une hauteur de 230 mm à une vitesse de 150 mm/h. Elle profitera d’une connexion Ethernet et Wi-Fi mas pourra également s’utiliser en USB. Une pompe à résine permettra de faire le plein du bac de réserve pour éviter d’être à court de matériau pour les gros volumes. Une filtration de l’air est également proposée pour traiter les émanations de résine internes. Pas de date précise ni de tarif.

Graveur laser Creality Falcon Pro 60W

Enfin, une graveuse laser 60W a été également annoncée dans la gamme Falcon. L’ambition du constructeur est bien de devenir une marque forte sur les trois segments : impression filament et résine ainsi que la découpe laser. Cette nouvelle graveuse 60 watts fait donc mieux que la Falcon 40 watts actuelle et promet de découper plus épais en une seule passe. On parle ici d’un engin assez haut de gamme avec un tarif de plusieurs milliers d’euros, ce qui le rend uniquement nécessaire à des utilisateurs professionnels ou de véritables passionnés. Le constructeur livrera avec ce modèle un second laser de 1.6 watts pensé pour la gravure. Les modèles 60 watts étant un peu brutaux pour graver finement. La disponibilité devrait être plus rapide puisque ce modèle reprend en grande partie l’architecture des graveuses précédentes.

 

Creality K1 : Imprimez en 3D vite et bien pour 370€ (MAJ)

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés © MiniMachines.net. 2024.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public

10 avril 2024 à 17:46

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Vues depuis des années comme des produits de luxe à cause de factures très très salées, les liseuses couleur deviennent plus accessibles. La Clara Colour met par exemple un pied dans la porte avec un prix de base de 159.99€ pour un modèle très bien équilibré.

Avec un écran de 6 pouces en 1072 x 1448 pixels proposant 4096 couleurs et 16 niveaux de gris, la Clara Couleur emploie la technologie Kaleido de E Ink. Elle embarque une capacité de stockage de 16 Go suffisante pour de nombreux livres et revues mais aussi avec des formats audio pour écouter des livres au casque. 

Elle dispose d’un éclairage frontal réglable pour une lecture en basse lumière, d’une classification IPX8 qui permet de la faire tomber dans son bain sans craintes, d’un module Wi-Fi et Bluetooth mais également d’une grande autonomie. Comme d’habitude sur ce segment, le calcul de cette autonomie est particulièrement capillotracté. On parle de plusieurs semaines d’usage quand on ne se sert de la liseuse que d’une demie heure par jour. Impossible de mettre la main sur un chiffre en continu de capacité de lecture pour ce modèle 1500 mAh. La recharge se fera en USB Type-C et l’ensemble mesurera 15.9 cm de haut pour 11.2 cm de large et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 174 grammes.

On note l’emploi d’un plastique recyclé pour réaliser la coque de cette Clara Colour. A 159.99€ c’est un modèle intéressant pour pas mal d’usages. Entre la BD et la lecture de documents techniques en plus des fonctions audio de lecture et de l’usage traditionnel de textes en noir et blanc, cette liseuse couleur se rapproche fortement d’un modèle grand public généraliste. Un modèle qui, au détour d’une promotion, pourrait avoir un effet assez fort sur la concurrence. La disponibilité est prévue pour le 30 avril mais les précommandes sont ouvertes. Un modèle identique, la Kobo Clara BW avec de l’encre numérique classique en 16 niveaux de gris sera également proposée pour 20€ de moins.

Kobo annonce également la Libra Colour équipée d’un écran couleur Kaleido 3 de 7 pouces à 229.99€. Disponible à la même date, elle proposera le double de capacité de stockage et un écran de 1264 par 1 680 pixels toujours avec 16 niveaux de gris et 4096 couleurs.

Ce second modèle propose des boutons de navigation pour tourner les pages sans avoir recours à l’écran tactile. A noter que ce modèle est compatible avec le stylet Kobo Stylus 2 pour prendre des notes directement sur vos documents. Ce modèle évolue vers une batterie 2050 mAh avec les mêmes capacités d’autonomie.

Ces modèles pourraient faire un peu d’ombre à Amazon et ses Kindle toujours désespérément en noir et blanc.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public © MiniMachines.net. 2024.

En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué

9 avril 2024 à 15:45

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Que vous utilisiez un Mac studio ou un autre type de MiniPC, cette idée d’habillage de l’engin pour le transformer en Macintosh est aussi inattendue que séduisante. L’auteur, @bbbigdeer, a tout simplement eu l’idée de la coiffer avec un capot imprimé en 3D.

Le résultat est très original puisqu’en plus de cacher le studio, le dispositif permet de positionner un iPad Mini sur le devant afin de se servir de l’ensemble comme d’un support. Au dessus de l’écran, un petit espace permet de conserver un stylet Apple Pencil pas loin de la tablette. La partie basse de l’engin est toujours visible afin de laisser l’accès à la connectique. Sur le côté, un petit support de casque rétractable est également inclus. A l’arrière, l’espace est occupé par un petit tiroir.

J’aime  beaucoup la réalisation de l’ensemble et si le Mac Studio n’est pas le plus laid des MiniPC, le côté charmant de l’ensemble au format Macintosh est également assez séduisant. Je ne suis pas sûr, par contre, d’un éventuel impact de cette seconde peau sur le refroidissement de la machine. Le studio @bbbigdeer fonctionne en proposant des designs sur ses réseaux sociaux puis en les fabricant suivant le succès qu’ils rencontrent en ligne. Ainsi il est possible que  ce type de coque voit le jour et soit ensuite distribuée en ligne.

Cette idée de transformation « douce » peut en donner d’autres et je vois bien comment certains designs de MiniPC pourraient en tirer partie. En modifiant leur coque supérieure pour remplacer un ventilateur de base par une solution cumulant un effet de convection naturel et l’ajout d’un ventilateur plus grand tournant à bas régime.

Merci à Nico pour l’info

En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué © MiniMachines.net. 2024.

AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake

9 avril 2024 à 15:21

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A la suite de la MSI Claw, la Console PC AOKZOE A2 Ultra fait le choix d’un processeur Intel Metor Lake comme moteur pour un format consolePC. Un choix intrigant puisque tous les tests de la Claw la mettent en retrait des solutions Ryzen pour un tarif supérieur.

C’est justement sur le tarif que pourrait jouer la AOKZOE A2 Ultra, si on ne connait pas encore le détail de celui-ci il est sans doute logique d’espérer un effort sur ce poste. La politique de MSI de proposer un engin moins rapide mais plus cher que la concurrent parait quelque peu compliqué. Et, du reste, les chiffres de vente que j’ai pu avoir sous le manteau ne semblent pas excellent pour la console Claw. Si un espoir d’optimisation de la solution est tout à fait envisageable, il est difficile de comprendre qui aurait vraiment l’intention de payer plus cher un engin de ce type, dédié au jeu et juste potentiellement aussi rapide que la concurrence sous AMD Ryzen.

La console est très classique dans son approche, on retrouve un dispositif assez sobre avec deux joysticks, des gâchettes, une croix directionnelle et des boutons ABXY qui entourent un écran de 7 pouces de diagonale. Il sera probablement en 1920 x 1200 pixels comme le modèle précédent du fabricant. Un choix toujours aussi discutable qui se veut « proche » de ce que propose un ordinateur portable sans réelle plus value pour  ce type d’engin. La leçon du Steam Deck n’est toujours pas apprise. Le recours à un écran de moins haute définition n’aura que des points positifs pour cet engin. La puce embarquée ne parviendra que rarement a proposer des jeux vraiment jouables dans cette définition, l’utilisateur devra donc baisser la définition pour avoir un rendu exploitable. L’idée d’utiliser le format console comme un PC portable « comme les autres » portée par cette dalle de 1200 pixels de haut reste totalement anecdotique et illusoire. Et, enfin, l’impact de cette définition sur l’autonomie de la AOKZOE A2 Ultra sera plus que sensible.

La puce choisie, le Core Ultra 7 155H, propose un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Intel Xe. On peut supposer que la console ressemblera à l’offre de la marque sous processeur AMD. Une AOKZOE A2 version AMD Ryzen 7 7840U a été proposée en 2023 via un financement participatif. Elle était vendue avec 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage sur un SSD pour 699$. Un tarif qui la place désormais sur une grille de lecture compliquée face aux offres internationales comme la ROG Ally d’Asus. Qui voudrait encore investir dans une console AOKZOE sans garantie quand Asus propose une solution alternative garantie 2 ans et disponible partout.

Le terme « Ultra » employé ici pour distinguer ce modèle peut faire référence à la puce Core Ultra d’Intel comme à un positionnement tarifaire. Dans un cas comme dans l’autre, la partie ne va pas être facile pour cet engin. 

AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit

9 avril 2024 à 11:02

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Vous pouvez activer les sous titres de la vidéo ci-dessus.

Pas encore disponible en import, mais j’ai déjà demandé à mes contacts de s’intéresser à lui, la gamme de MiniPC Maiyunda M1 propose un équipement très intéressant dans une coque qui allie compacité et praticité. Je ne connais ni la marque ni le modèle, je n’ai aucune idée de la qualité des finitions pour le moment, mais cette minimachine semble être assez pertinente pour certaines utilisations.

L’idée du Maiyunda M1 c’est de proposer une base de MiniPC classique, sous Intel Alder Lake-N  qui va du classique N100 au Core i3-N305, mais qui sera accompagné par un équipement beaucoup moins classique. On retrouve évidemment un seul slots de mémoire vive DDR5-4800 au format SODIMM pour un maximum théorique de 16 Go de mémoire vive. C’est sur le poste du stockage que les choses deviennent un peu plus inhabituelles. 

L’engin propose deux variantes, toutes deux avec la même carte mère qui embarque pas moins de 5 port NVMe PCIe. Le premier port est au format M.2 2280 classique et servira vraisemblablement a intégrer un système d’exploitation. Les 4 autres ports M.2 sont au format 22110 et compatibles avec les formats plus classiques en M.2 2280. Au total on pourra donc intégrer 5 SSD dans la machines dont 4 qui pourront fonctionner dans des scénarios de sauvegarde différents. Evidemment, les puces Alder Lake-N n’ont pas un nombre de lignes PCIe1 très important. Aussi les ports M.2 embarqués n’ont pas vocation a proposer des performances extraordinaires. Il ne servira a rien d’embarquer sur cet engin des SSD très haut de gamme, le système n’en tirera pas parti. L’idée est plutôt de proposer des solutions de stockage robustes et de faire de la sauvegarde de données sur celles-ci.

Autre fonctionnalité originale pour ce modèle, dans sa version « Pro » on retrouve en façade quatre petites baies pour extraire facilement les ports M.2 22110/2280. Une excellente idée pour  qui a besoin de « préparer » des SSD régulièrement plus que de faire de cet engin une sauvegarde quelconque. Attention, ce ne sont pas des systèmes Hot-Swap et i faudra donc éteindre la machine avant de les extraire ou de les réinsérer. L’idée est surtout de pouvoir les changer sans avoir a démonter le châssis métallique.

Les baies de stockage des SSD permettent de les fixer facilement et proposent un petit pad thermique pour faire entrer en contact les composants avec le châssis en métal. Une fois fixé, le SSD laisse tout simplement dépasser sa connectique M.2 au bout du support et c’est elle qui viendra se connecter sur le connecteur de la carte mère. Le « loquet » en façade maintenant l’ensemble en place. Sur les modèles « Plus » la fixations sera plus classique.

Le Maiyunda M1 « Plus » ne propose pas de baie d’extraction

Sur le dessous de l’engin on peut en effet acceder aux composants SSD de manière classique et les 4 slots M.2 NVME sont visibles. En dessous de ce support, on distingue le port M.2  2280 du système et le slot SODIMM DDR5. Ces deux derniers seront donc assez difficiles d’accès. Invisible sur cette image mais pourtant bien présent, un ventilateur de type portable est positionné au dessus des SSD. Un ajout logique qui dirigera vers l’arrière de l’engin la chaleur du système. Piloté par le système, ce ventilateur ne se mettra en marche que si cela est nécessaire.

Le tout entre dans un solide boitier en métal de 16.5 cm de large pour 14.8 cm de profondeur et 5.9 cm d’épaisseur. Des pieds assez épais permettent de décoller le MiniPC de son support pour proposer une dissipation de la chaleur par le châssis.

Les deux versions du Maiyunda M1 proposent la même connectique assez complète. En plus des éléments en façade composés d’un USB 3.2 , de deux USB 2.0 et d’un lecteur de cartes SDXC, on retrouve à l’arrière deux USB 2.0 supplémentaires, des sorties HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, une alimentation 19 Volts au format Jack et, bien sûr, quatre port Ethernet 2.5 Gigabit. Il s’agit là encore d’une « bizzareri » par rapport à un MiniPC classique mais c’est également ce qui fait le charme de cette solution. Chaque port Ethernet est piloté par un chipset Intel i226 et pourra piloter un réseau différent. Les usages de ce type de solution sont très variés et peuvent aller de la gestion de multiples réseau à la création d’une machine entre le NAS et la gestion de flux vidéo.

Ce ne sera pas le MiniPC classique de bureau, sa connectique a de bons côté – j’apprécie vraiment l’ajout d’un lecteur de cartes SDXC par exemple – mais elle est un peu légère pour une utilisation comme PC classique. Mais cet engin a le mérite d’être à la fois robuste et original. Ses finitions sont excellentes et les premiers retours en vidéo sont clairement unanimes quand à la question de la qualité d’assemblage.  Je suppose qu’ici des choix ont été fait pour un usage plus orienté vers l’industrie que vers le grand public. Mais c’est également ce que j’apprécie dans les MiniPC. Pouvoir oser des engins de ce type sur un petit marché et trouver une clientèle qui sera ravie d’y implanter une distribution linux sur-mesure.

Cela d’autant que le prix ne me semble pas trop exagéré. Le Maiyunda M1 est proposé en entrée de gamme (barebone et N100) à partir de 1380 Yuans soit 176€ HT.

Source : Chiphell via Liliputing

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit © MiniMachines.net. 2024.

Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL

5 avril 2024 à 14:39

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Le Razer Blade 18 n’est pas ne minimachine, son écran de 18″ le pousse dans des dimensions au delà des habitudes du genre. Si les 16″ sont apparus parce que les bordures fines les ont rabaissés aux dimensions des 15.6″ d’avant, ce très grand écran pousse cet engin dans une autre catégorie.

Il manque 1 millimètre de large au Razer Blade 18 pour atteindre les 40 cm. En profondeur il mesure 27.54 cm, ce qui nous fait – grosso-modo – l’encombrement de deux feuilles A4 posées côte à côte. Le tout mesure 2.19 cm d’épaisseur et pèse 3.1 kilo. Ce ne sont pourtant pas ces chiffres les plus impressionnants que propose cet engin puisque le tarif demandé par le constructeur est tout aussi élevé. Comptez 3599€ pour le modèle entrée de gamme et jusqu’à 5899€ pour la version poussée au maximum. C’est beaucoup et le Razer Blade 18 le justifie en intégrant des éléments évidemment haut de gamme sur une diagonale où la concurrence est assez faible pour ne pas avoir à jouer des coudes sur les prix.

Qu’avons nous donc sous le capot ? Pour commencer, il aura droit à un processeur Core i9-14900HX. Une puce puissante qui sera secondée par la galaxie des cartes graphiques Nvidia GeForce RTX de dernière génération : 4060 8 Go 140W, 4070 8 Go 140W, 4080 12 Go 175 W et 4090 16 Go 175W. Du muscle donc et une combinaison activement refroidie par un dispositif complexe de ventilateurs et une très large vapor chamber qui jouera le rôle de caloduc. Cet ensemble est associé à un double support SODIMM de DDR5-5600 qui pourra grimper à 64 Go maximum chez le constructeur. Les données seront stockées sur deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0.

Tout cela expulsera moult pixels vers un affichage Mini-LED QHD+ en 2560 x 1600 pixels rafraichi à 300 Hz. Une option permettra de choisir un écran UltraHD en 200 Hz qui vous fera automatiquement basculer vers une GeForce RTX 4090 avec 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage dans un châssis forcément noir parce que pourquoi pas. Pour le reste, on retrouve une ribambelle de fonctions et d’accessoires, du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Thunderbolt 5, de l’Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie HDMI 2.1, de l’USB 3.2, 6 enceintes et une webcam 5 MP IR avecun clavier RGB et un pavé tactile en verre. Le tout enfermé dans un châssis en aluminium usiné. La batterie proposée est une 91.7 Wh associée à un chargeur GaN de 280 à 330 watts suivant les modèles de solution graphique.

Bref, une très belle machine mais un engin difficile à assumer financièrement et loin de répondre à un souci d’ultramobilité.

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Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL © MiniMachines.net. 2024.

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