Vue normale

Reçu aujourd’hui — 16 septembre 2025MiniMachines.net

Les besoins de l’IA continuent de tendre le marché du stockage

16 septembre 2025 à 12:07

Trendforce, cabinet spécialisé dans la surveillance du marché informatique, tire la sonnette d’alarme. Le stockage, après les circuits graphiques, est la nouvelle victime des serveurs montés pour piloter les besoins des diverses Intelligence Artificielles actuelles.

L’onde de choc est déjà visible, les prix du stockage ont augmenté depuis cet été. Qu’il s’agisse de solutions mécaniques ou de SSD, plusieurs sociétés ont pris les devants en ajoutant une belle poignée d’euros à leurs tarifs. Et cela ne devrait pas s’arrêter. 

C’est le résultat d’une combinaison totalement anormale par rapport au marché classique. On a d’abord un élément délirant qui est la force d’achat des sociétés qui conçoivent ces IA. Alimentées par des dizaines de milliards de dollars de capital risque, ces sociétés ne sont absolument pas rentables et ne cherchent pas à l’être pour le moment. L’argent coule à flot et ils l’investissent au maximum pour devenir l’IA la plus performante possible. Cela passe par des achats de circuits graphiques au de gamme destinés aux calculs mais également par des capacités de stockage très importantes composées de SSD et de HDD. Avec un portefeuille qui déborde littéralement de dollars, ces compagnies sont prêtes à acheter à tous les prix pour sécuriser leur développement. Laissant derrière elles très loin des sociétés plus classiques qui doivent produire, quant à elles, un bilan comptable positif en début d’année.

Pour se donner une idée de l’impact de la construction de Data Center aux US. Voici un schéma de Bloomberg qui montre que très bientôt la construction de nouveaux centres de données dépassera à elle seule la totalité des constructions de bureaux dans le pays.

Quand une société qui développe une IA annonce un prix d’achat au Gigaoctet plus élevé qu’un acteur classique du marché, ce dernier passe au second plan. Ce dernier ne peut pas se permettre de surenchérir d’un point de vue financier comme d’un point de vue marketing. À la différence d’une société qui développe une IA, l’acheteur traditionnel a des produits à vendre ou à rentabiliser. 

La seconde raison est liée aux faibles investissements du marché sur le secteur du disque mécanique ces dernières années. En large perte de vitesse face aux SSD pour les particuliers comme pour les professionnels, l’industrie du stockage a surtout travaillé des produits spécialisés. Laissant de côté la production de masse des disques durs. À tel point que la production est clairement à la traine.

Ce délai est assimilable d’un point de vue économique à de la rareté. Et qui dit rareté dit augmentation des tarifs. En creux, on comprend que si un client fait un effort sur le prix, peut-être que son délai de réception pourrait se raccourcir. Mettez cela en face de sociétés qui ont littéralement des milliards de dollars de disponible pour investir et qui doivent impérativement le faire pour suivre leur logique économique et vous avez un problème. Si vous avez d’un côté un client prêt à payer un stockage particulier et adapté à son besoin spécifique à un tarif délirant. Et de l’autre une chaine de production plus généraliste qui vise un secteur plus large mais capable d’être réorientée vers un marché plus rentable. Le calcul est rapide.

Western Digital annonce une augmentation de ses tarifs qui fait suite à une demande sans précédent des produits de toutes les capacités de sa production. Il rejoint ici SanDisk qui a déjà augmenté son stockage de 10% en moyenne. Micron, de son côté, a totalement gelé des prix qui étaient jusqu’alors mécaniquement à la baisse en continu à cause du gain en densité régulier de ses productions. Et a même augmenté certains de ses composants NAND de 20 à 30%.

Les fabricants vont sans doute se servir de cette nouvelle manne d’argent frais pour développer des produits de stockage sur mesures pour leurs clients IA. Mais en attendant, la folie de ces développements pousse ce marché à acheter tout ce qui est compatible. Et si la solution doit passer par des mélanges de SSD et de disques mécaniques pour fonctionner, pas de soucis pour investir là-dedans. Les entreprises de services dans les nuages et autres gros consommateurs de stockage classiques vont devoir se rabattre sur des composants plus onéreux et continuer à alimenter la crise de ce marché. Et cela sans compter le risque que la bulle de l’investissement  IA n’éclate enfin, que les robinets du financement magique ne soient coupés. Les investissements des fabricants de stockage dans des lignes de production spécifiques pouvant alors ne plus être rentabilisées.

Mauvaise nouvelle, ce constat fait pour le marché du stockage va probablement se répéter de la même manière pour la mémoire vive…

En fin de course, cela pourrait poser également de véritables problèmes aux fabricants d’ordinateur personnels. Il est très difficile de vendre un ordinateur sans stockage. Si la production délaisse ce secteur devenu moins rentable, c’est pourtant ce qui risque d’arriver. Avec tous les effets de spéculation qui en découleront. Il sera difficile pour les marques d’augmenter leurs tarifs pour un stockage équivalent. Les constructeurs se retrouveraient donc avec des choix compliqués. Le premier étant de recourir à des stockages de plus faibles capacités ou moins performants et donc un peu plus délaissés par les appétits d’ogre du reste du marché. L’autre est d’attendre de nouvelles générations de produits annexes, comme des processeurs, des affichages ou des circuits graphiques, pour construire des machines dont le mélange de composants produira un nouveau prix. Une technique qui permet en général de « noyer le poisson » du surcoût lié à un composant. 

Les besoins de l’IA continuent de tendre le marché du stockage © MiniMachines.net. 2025

Trigkey Key-N150 : le meilleur MiniPC Intel N150 du moment ?

16 septembre 2025 à 10:46

Le Trigkey Key-N150 ne promet pas de miracles mais propose une minimachine sobre et efficace pour tous les usages du quotidien avec les bons choix en termes d’intégration pour un prix tout à fait raisonnable.

A 179€, ce MiniPC très classique s’impose comme une solution parfaite pour la majorité des rôles qu’on attribue à ce type de plateforme. Compact, évolutif et abordable, il bénéficie d’un soin particulier à son intégration, à commencer par son système de refroidissement.

Le Trigkey Key-N150 c’est donc avant tout une solution équipée d’un processeur Intel N150, la puce Twin-Lake du fondeur qui a remplacé le N100 dans la même gamme de rôles technique. Simple optimisation de la puce précédente, il ne change pas la destination des machines équipées mais apporte juste un peu de performances supplémentaires à la gamme.

Autour de cette puce à basse consommation, on retrouve un slot de mémoire vive DDR4-3200 qui embarquera une barrette de 16 Go en monocanal. Les 16 Go au format DDR4 seront largement suffisant pour la très très grande majorité des usages de cette minimachine. Tout comme le seront les 512 Go de stockage SATA 3.0 proposés.

Le Trigkey Key-N150 propose deux ports M.2 2280 différents. Le premier est au format PCIe Gen4 x4 et c’est lui qui embarque les 500 Go de la machine. Mais attention, le SSD employé par Trigkey est au format SATA3. Ce premier port M.2 2280 est en effet compatible avec les deux formats. Un second port M.2 2280 NVMe PCIe x1 est également disponible même si ce port ne sera pas capable d’embarquer le SSD livré d’origine. Il vous restera donc deux choix pour faire évoluer cet engin. Soit acheter un SSD NVMe entrée de gamme qui suffira à ce second port M.2 PCIe x1. Soit acheter un SSD NVMe PCIe x4 et remplacer le SSD SATA3 d’origine.

N’oubliez pas que dans la pratique, le processeur ne permet pas de profiter des SSD les plus rapides du marché. Il pourra donc charger des données hyper rapidement mais n’aura pas forcément les ressources disponibles en calcul pour les traiter. À quoi bon apporter 6000 Mo/s de textures de jeu à un processeur qui n’aura pas les performances pour les assumer. Ce qu’il faut retenir ici, c’est surtout la possibilité d’ajouter un second SSD facilement parmi les moins chers du marché pour étendre les capacités de stockage locales.

Point important à noter pour ce Trigkey, il propose une solution intéressante de refroidissement avec un dispositif qui ne va pas recracher l’air chaud vers l’arrière de la machine. L’engin fait circuler l’air de la partie haute vers les côtés en aspirant un flux frais par le ventilateur pour le recracher sur les bords au travers d’ailettes de refroidissement.

Cela évite un problème récurrent sur de nombreux MiniPC. Celui d’une évacuation arrière gênée par la connectique. Le boitier est ajouré sur la partie haute pour laisser les composants diffuser par ailleurs la chaleur naturellement par convection. La partie mémoire et stockage est reliée à un élément en aluminium avec des pads thermique pour assurer un bon échange de chaleur. Trigkey annonce que sa ventilation est silencieuse avec 32 dB en tout, alimentation passive comprise. 

La connectique est assez large au demeurant avec en façade un jack audio combo 3.5 mm, un USB 2.0 Type-A et un USB 3.2 Type-A en plus du bouton de démarrage très classique. Une petite LED séparée signalera la mise en route de l’engin et un bouton de remise à zéro des réglages du BIOS sera accessible avec un trombone sur le côté du châssis.

Sur la tranche arrière, on note plusieurs éléments intéressants. D’abord la présence d’une prise d’alimentation électrique bipolaire. L’alimentation 45w nécessaire est intégrée à l’intérieur de la machine et il suffira donc d’un câble de ce type pour alimenter le Key-N150. C’est une excellente manière de continuer à dire que c’est Beelink à la manœuvre derrière la construction de cet engin sans le dire vraiment. Les marques sont en effet historiquement liées et les dernières productions de Beelink ont clairement fait ce choix d’une alimentation intégrée. On comprend que si Beelink s’oriente de plus en plus vers des machines plus haut de gamme avec des boitiers en aluminium et des options supplémentaires. Trigkey reste fidèle à son approche d’un excellent rapport qualité prix. Cet agencement particulier de son alimentation rendra l’intégration du boitier plus facile dans certains cas. Notamment si l’on cherche un serveur domotique à cacher dans un endroit exigu comme près d’un compteur électrique ou un MiniPC pour du streaming vidéo et jeu à poser sous une télé.

Pour le reste, c’est standard avec deux USB 3.2 Type-A, deux ports Ethernet Gigabit pouvant chacun piloter un réseau distinct pour, par exemple, étanchéifier un accès à internet d’un réseau local. Et deux sorties HDMI 2.0 pour afficher sur une paire d’écrans. Pas de port USB Type-C, pas de lecteur de cartes, c’est maigre de ce côté-là même si cela correspond bien à l’usage de ce type de minimachine. Le module sans fil intégré est un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0, suffisant pour assurer de bons débits et une bonne portée des données. Le boitier mesure 12 cm de large comme de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. Attention, ce modèle n’est pas compatible avec un adaptateur VESA.

Au final, c’est un engin complet, efficace, parfait pour des usages de MiniPC familial, pour gérer des éléments graphiques simples et même jouer à des jeux pas trop gourmands. Le N150 comme le N100 avant lui se révèlent confortables aussi bien pour la programmation que pour la bureautique ou le surf et ce sont également des puces admirables en termes de décompression audio et vidéo pour du multimédia. Le prix léger de cette minimachine en fait par ailleurs un engin parfait pour des usages de serveur domestique, de gestionnaire domotique ou de pilote de machines externes comme une imprimante 3D, une CNC ou une graveuse laser. Cela peut aussi être tout cela à la fois et se révéler un très bon associé pour afficher des contenus vidéos en UltraHD. Le BIOS permettra un réveil automatique à heure fixe, une reprise après une panne de courant et même un réveil via son réseau filaire.

A 179€ en promo sur Amazon, le Trigkey Key-N150 se révèlera une bonne base aussi bien pour un usage familial classique que pour piloter un serveur plus complet pour divers usages. Il est livré sous Windows 11 mais se comporte très bien sous Linux sans aucun problème particulier d’installation.

Voir l’offre sur Amazon

 

Trigkey Key-N150 16/500Go Windows 11
Mini-Score : A

Mini-Score : A

+ Conception OEM connue
+ Distribution certifiée
+ Garantie 2 ans
+ Support et SAV Européen
+ Évolutions techniques possibles
+ Accès simple aux composants
+ Fonctionnement silencieux 
+ Compatibilité logicielle poussée
+ Livré prêt à l’emploi
+ Excellents retours clients
+ Faible consommation
– Manque de ports dernière génération (USB Type-C, Ethernet 2.5 Gigabit, DisplayPort)
– Wi-Fi daté

Trigkey Key-N150 : le meilleur MiniPC Intel N150 du moment ? © MiniMachines.net. 2025

Campus : un portable Framework en alu avec un clavier méca

16 septembre 2025 à 09:56

Prenez un ordinateur Framework, ajoutez lui une toute nouvelle coque sur mesure en aluminium et un clavier mécanique et vous obtiendrez Campus. Un portable certes un peu plus épais, un peu moins… portable. Mais très séduisant.

Flurpes est un moddeur qui propose sur Youtube des expérimentations assez originales très orientées autour des claviers1.

Propriétaire d’un ordinateur Framework, il était ravi de l’offre proposée par la marque mais déçu de la prestation du clavier proposé sur le portable. Sans surprise pour un habitué de claviers mécanique, le modèle ultrafin proposé par Framework n’était pas forcément le plus ergonomique ni le plus agréable. Le projet Campus est donc une tentative destinée à remplacer la solution d’origine par un nouveau clavier. Plus conforme aux attentes de notre moddeur.

Le projet débute par la reconstruction d’un châssis de portable Framework 13. Tout a été mesuré et recréé pour accueillir non seulement les éléments d’origine de la machine et les ajuster au millimètre mais également permettre l’intégration d’une solution mécanique beaucoup plus épaisse. Pour réaliser ce nouveau châssis, des prototypes ont été imprimés en 3D afin d’ajuster tous les éléments du mieux possible avant de voir l’ensemble être réalisé par une CNC dans un bloc d’aluminium massif.

Un travail très rarement vu pour ce type de réalisation de « hobbyiste » car ce genre de réalisation est aussi longue que couteuse. Le résultat est assez incroyable.

Pour éviter l’usure prématurée du châssis en aluminium, notamment des parties devant recevoir des vis, l’idée a été de monter des supports imprimés en 3D sur le châssis en aluminium. Ce seront ces supports qui auront ensuite à porter les différents composants, cela évitera d’abîmer le pas de vis en aluminium plus fragile. En cas de casse des supports imprimés en 3D, ils seront plus simples à remplacer et pourront recevoir des inserts en alliages de métal plus résistants aux contraintes que l’aluminium.

Les différentes inscriptions et le logo Campus sont rajoutés dans un second temps à l’aide d’une graveuse laser directement sur la coque en aluminium

Le nouveau clavier mécanique affleure juste sur la surface du Campus et permet une frappe confortable. Il s’agit d’une solution 60% assez classique dans le monde des  fondus de claviers mécaniques. Pour les plus curieux, on retrouve ici des mécanismes Kailh Choc Sunset et des keycaps MBK.

Le tout est soudé pour gagner en épaisseur. Sur le côté du châssis, on peut distinguer trois boutons rotatifs qui affleure en surface. Ils sont reliés à des encodeurs rotatifs qui vont piloter le volume, la luminosité de l’écran et le rétro-éclairage du clavier. Le tout exploite un firmware QMK pour une programmation complète du dispositif.

En interne, puisqu’il y avait de la place disponible, un hub USB a été ajouté sur un des ports USB Type-C de base de la machine. Le Campus offre ainsi en plus un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie HDMI et un USB type-A. 

Flurpes souligne plusieurs points problématiques dans sa vidéo, chose que peu de créateurs dans son genre ne mettent en avant. D’abord le fait que tout n’a pas fonctionné comme prévu. Son hub interne pose d’importants problèmes et malgré du temps et un investissement conséquent, il n’est pour le moment pas parvenu à l’alimenter correctement ni à l’exploiter. Cela n’empêche pas la machine d’être fonctionnelle, mais cela montre la complexité de ce genre chose que l’on prend souvent pour des gadgets simples à réaliser. Autre déception de ce projet Campus, la qualité du signal Wi-Fi. Contrairement à une certaine croyance assez commune, le positionnement d’antennes et la gestion de celles-ci n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. La « magie » des ondes se calcule très précisément et non pas au petit bonheur. Ainsi en déplaçant les antennes et en les repositionnant presque au même endroit qu’à l’origine, la puissance du réseau a largement décliné.

Rien qui ne pose véritablement de problèmes et qui montre à quel point ce genre de projet peut être compliqué à maitriser, même pour quelqu’un de très talentueux et motivé.

Campus : un portable Framework en alu avec un clavier méca © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 15 septembre 2025MiniMachines.net

Falco Prime A2 : un drôle de MiniPC en financement participatif

15 septembre 2025 à 10:10

Mise à jour du 15/09/2025 : Presque un an après, un commentaire sur ce billet me rappelle son existence. Je vous mettais en garde contre le projet de ce Falco Prime A2 l’année dernière en vous disant qu’il était très bancal. Manque de lisbilité, prix peu crédible, commercialisation étrange et impossibilité d’un retour sur investissement. Aujourd’hui le bilan est clair. Sans nouvelles depuis des mois, plus de 300 personnes se sont fait voler leurs économies. Encore une fois, faites attention au financement participatif et surtout, ne vous engagez jamais sur un coup de tête sans fouiller sérieusement le sujet pour en vérifier la cohérence.

Billet original du 14/11/2024 : Pas de marque, pas de soutien connu derrière cette création ex-nihilo. Le Falco Prime A2 est une machine vraiment étrange et tout m’appelle à vous signaler de ne pas investir dedans.

Je suis toujours méfiant quand je vous parle de projets participatifs, car cette méthode est facile pour lever des fonds mais vraiment semée d’embûches pour les personnes qui vont financer un projet. Ici le Falco Prime A2 réveille mes inquiétudes à cause de plusieurs éléments. Non pas qu’ils soient forcément incohérents mais leur accumulation me pose problème.

D’abord et avant tout, l’objet lui même a du mal à se justifier techniquement parlant. Le Falco Prime A2 est un MiniPC cubique de 20 cm de côté qui ressemble à une sorte de caisson de basse posé sur des pieds anti-dérapant. A l’intérieur, on retrouve une base de carte mère AMD qui pilote un circuit mobile Dragon Range Ryzen 9 7940HX, une puce 16 cœurs Zen 4 et 32 Threads sortie en début d’année 2024 et qui fonctionne avec un TDP de 55 watts de base. Une puce particulière puisque son circuit graphique est clairement plus faible que les autres solutions de la marque. Un Radeon 610M avec 2 cœurs graphiques seulement. L’idée derrière cette solution est de mettre le paquet sur la partie calcul et d’associer ce processeur à un circuit graphique externe.

C’est ce qui est fait ici puisque le Falco Prime est livré au choix avec une intégration de GeForce RTX 4060M ou une RTX 4070M. La mémoire vive évoluera de 32 à 64 Go de DDR5-5200 (le maximum supporté par la puce AMD) sur deux modules SODIMM et le stockage de 1 à 2 To de SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second stockage NVMe PCIe 5.0 M.2 2280 libre sera disponible sur la carte mère.

Mais ce n’est pas tout, là où le MiniPC se distingue vraiment des autres c’est dans les petits « à-côtés » qu’il propose. On retrouve ainsi un module avant de baies de stockage au format M.2 NVMe qui propose pas moins de 8 emplacements. De petits « caddies » permettront de positionner les SSD aux formats M.2 2230 à 2280 les uns à côté des autres pour profiter d’un stockage impressionnant avec une gestion RAID 0, 1 ou 10. Soit les modes RAID supportés par la puce d’AMD nativement.

On ne va pas s’arrêter là ont du se dire les personnes qui sont en charge de cette machine et ils ont rajouté en plus un module Wi-Fi7 et Bluetooth sur un port M.2 2230 pour la partie réseau sans fil. De son côté la partie Ethernet est tout aussi impressionnante avec deux ports Gigabit classiques et deux ports 10 Gigabit en prime.

On retrouve également une connectique classique avec deux ports USB 3.2 Type-A et Type-C en façade, un USB 3.2 Type-A au dos de l’engin, pas moins de quatre ports USB4, deux lecteurs de cartes MicroSDXC et SDXC, une sortie HDMI, un DisplayPort et enfin un jack audio combo 3.5 mm. La connectique de façade n’est pas directement accessible, il faut retirer une protection avant pour pouvoir brancher une simple clé USB ou insérer une carte SDXC.

Le tout est proposé à 799$ en version Ryzen 7940HX avec une RTX 4060M, 32 Go de mémoire et 1 To de stockage en financement participatif et 1299$ une fois « commercialisé ». Le modèle plus haut de gamme est équipé du même processeur mais bascule en RTX 4070M avec 64 Go de DDR5 et 2 To de SSD pour 999$ sous Kickstarter et 1599$ une fois dans le commerce. Ces prix sont HT mais cela revient à quelque chose comme 900€ avec 20% de TVA pour le premier modèle et 1135€ pour le second.

Qu’est-ce qui cloche dans le Falco Prime A2 ?

D’abord le tarif. 799$ pour le modèle « entrée de gamme », c’est fort peu. Entre les composants de base, le circuit Nvidia, la baie de stockage, les ports Ethernet et autres subtilités. Il me semble très difficile de construire cet objet pour si peu. Le modèle à 999$ parait plus cohérent mais le circuit graphique reste onéreux et très compliqué à obtenir pour un nouvel acteur sur ce marché. Les marques « connues » de MiniPC me disent souvent combien il reste complexe pour elles de mettre la main sur assez de pièces pour construire leurs machines.

Et cela nous amène à la seconde question autour de ces engins. La campagne Kickstarter présente en tout et pour tout 150 machines seulement. 150 MiniPC Falco Prime A2 sont mis en vente en financement participatif. 20 machines en version RTX 4060M, 130 en version 4070M. C’est… fort peu. 150 machines avec des marges au mieux extrêmement serrées au vu des composants, ce n’est tout simplement pas rentable pour personne.  Entre l’assemblage de si peu de pièces, la gestion et la Recherche et Développement du projet, il n’y a pas de quoi payer les composants, leur assemblage et la fabrication des cartes mères sans parler de payer les frais de gestion Kickstarter et tout le reste. Je ne parle pas des frais de fabrication, des moules et autres qui nécessitent des investissements importants et qui ne seront jamais rentabilisés avec 150 pièces.

je ne m’attarde pas sur le ridicule de la comparaison avec un Mac M4…

Si on considère cette campagne de financement participatif comme un moyen pratique de se faire de la publicité pour ensuite vendre des engins plus rentables parce que plus chers, pourquoi pas. Mais là se pose une seconde question : avec quels canaux de distribution ? Qui va vendre ce Falco Prime A2 et avec quelle marge ?

L’équipe en place pourrait le proposer en direct via une plateforme de distribution mais il ne s’agit pas ici d’un MiniPC classique abordable et sans grosse complexité technique. Personne ne va commander un engin commercialisé à 1599$ (1820€ avec 20% de TVA) sans un soutien un peu plus local. Sans une grosse équipe de développement derrière prête à assurer la correction de bugs, l’optimisation d’un BIOS et de pilotes. La complexité de ce MiniPC particulier est vraiment importante et le risque à prendre en le commandant à distance sans un support plus dense et local est difficile à accepter.

Que nous montre la campagne du Falco Prime A2 ? 

Rien, enfin si, un boitier vide en photo et des images issues d’un catalogue libre de droits. Il est difficile de voir la ligne directrice du projet avec une solution qui serait à la fois experte en stockage, en jeu, en usage classique et également en réseau. Mais à la rigueur pourquoi pas, il y a probablement des gens à qui ce tout-en-un peut convenir. Mais qu’en est t-il réellement du produit ?

Mis à part une vidéo très peu informative, sans son qui montre quelqu’un assis devant un écran et qui lance un bench de stockage, rien. On connait la technique de l’écran posé à côté du PC. Atari nous l’a faite pour la démo de sa console VCS. Rien ne nous dit que cet écran est connecté au MiniPC. Et même si c’est le cas, cela ne veut pas dire que ce prototype est autre chose qu’un assemblage unique et artisanal. Le reste des vidéos sont des captures d’écran qui peuvent être issues de n’importe quelles solutions commerciales ou bricolées.

Si on regarde d’un peu plus près l’équipe en charge du développement, le MiniPC ne repose que sur les épaules d’une toute petite équipe. Le créateur du projet, la personne en charge de l’électronique, un type pour la partie mécanique et le design et quatre personnes en charge respectivement du marketing, du développement commercial et de la communication. Cela fait un MiniPC extrêmement complexe à concevoir et à réaliser aux mains de deux personnes. Alors je veux bien qu’il y ait des génies capables de faire des choses affolantes comme ceux que je vous montre régulièrement dans des projets Do It Yourself. Mais concevoir une carte mère avec autant de fonctionnalités, piloter les différents éléments en jeu et ajouter à cela la partie mécanique du système de SSD sur caddies à deux personnes, cela me parait extrêmement hasardeux. Pour ne pas dire impossible.

Le développement de MiniPC beaucoup moins complexes se font par équipes d’ingénieurs expérimentés et ayant pas mal de support dans leur domaine. Chacun faisant sa part sous la direction d’un chef d’équipe. Cela permet de construire des choses assez rapidement et en se basant énormément sur les designs de référence des concepteurs de processeurs. Ici le nombre de points qui sont hors du cadre de ce que documente AMD sont nombreux : la gestion des quatre ports Ethernet dont deux en 10 Gigabit par exemple. La gestion des 8 SSD M.2 NVMe également. Tout cela est d’une complexité démentielle pour une équipe de deux.

Et surtout, encore une fois, tout cela n’a aucune possibilité d’être rentable avec 150 machines vendues seulement. Même en imaginant 50% de marge sur les machines (ce qui est totalement délirant et ne prend pas en compte les frais de gestion de la campagne ni aucune espèce de réalité de prix du marché.), cela ne fait que 73 000$ de chiffre d’affaire au final. Pas de quoi assumer la gestion d’un tel projet à 7 personnes.

Mais pour finir, ce qui m’interpelle le plus avec ce projet, c’est sa simple faisabilité technique. Toute personne ayant déjà essayé de fabriquer quelque chose de ce type sait à quel point cela est complexe. Un simple appareillage comme cette baie de caddies à l’avant du boitier est d’une difficulté incroyable à mettre en place. Alors fabriquer tout un PC autour, faire tenir le tout dans un cube de 20 cm de côté et y ajouter tout ce qui est promis me parait très très délicat.

Et d’ailleurs, si on additionne les lignes PCIe disponibles sur la puce AMD Ryzen 9 7940HX et celles nécessaires à la machine, on se rend compte d’un petit problème. Le Ryzen gère en tout 28 lignes PCie qui servent à piloter différents éléments du PC. A elle seule la solution graphique RTX 4070M est censée occuper 16 lignes PCIe pour exploiter toutes ses capacités. Il ne reste alors plus que 12 lignes PCIe libre. Les SSD intégrés à la carte mère sont indiqués comme occupant à minima 8 lignes en tout. Cela ne fait donc plus que 4 lignes disponibles… Et il faut ajouter à cela 8 SSD M.2 NVMe, de l’USB4, un Wi-Fi7, des ports Ethernet Gigabit et 10 Gigabit ? Par quel miracle tout cela fonctionne t-il ? En dégradant les performances de tous les composants au minimum pour tout faire tenir ? Tout cela ne tient pas debout.

Vous l’aurez compris, pour moi ce Falco Prime A2 me parait fort bancal. Autant techniquement que commercialement parlant. Le recours à un financement participatif « tout ou rien » comme le propose Kickstarter n’est pas non plus très rassurant puisque si la plateforme assure que l’engin ne sera financé que si un certain plafond est atteint, ce n’est pas vraiment un gros défi. La somme à recueillir pour ce plafond n’est que de 4739€. Autrement dit, pas grand chose avec des engins à 799$ pièce minimum.

Je peux me tromper mais mes sens d’araignée sont en alerte maximale. J’ai tenté de rechercher des infos sur les différents noms des protagonistes de cette histoire sans ne trouver aucun retour lié à du développement informatique. L’équipe a recruté tout ce qui existe en terme de solutions de promotion de sa page. Des « collaborateurs » spécialisés dans le buzz maximal de ce type de campagne. Pas moins de 11 équipes qui doivent également demander leur part du gâteau et qui diminuent d’autant les rentrées d’argent sur les 150 machines annoncées. Un gros effort de marketing d’un côté et le service minimum côté conception. Une balance assez étrange pour un produit aussi complexe.

Derrière la page Kisckstarter, il n’y a pas de site, pas de marque, pas même une page Facebook. Rien d’autre qu’une liste de noms assez génériques et une chaine Youtube « @readygrip » au nom de Winnie Wong avec 2 abonnés.

De là à dire que cette campagne est un scam, il y a un pas que je ne vais pas franchir. Mais je vous décourage vraiment d’investir dedans. Il y a beaucoup trop de risques ici pour dormir tranquille. Le principal étant que comme toutes les campagnes de financement participatif, la date annoncée de livraison pour mars 2025 pouvant être repoussée encore et encore avant que les livraisons soient finalement annulées et votre argent englouti. Comme d’habitude, ne perdez pas de vue que vous n’êtes pas client de cette société en passant par Kickstarter. Vous êtes un investisseur. Et qui dit investissement dit risques sans aucune garantie légale de revoir votre argent.

Source : Kickstarter
Merci à Michel pour l’info.

Falco Prime A2 : un drôle de MiniPC en financement participatif © MiniMachines.net. 2025

FanlessVC2300S : un boitier ITX fanless de toute beauté

15 septembre 2025 à 10:01

Sur le marché informatique, le cuivre est le métal précieux par excellence. La société chinoise derrière le FanlessVC2300S en est bien consciente et vient donc de lancer deux modèles de son boitier.

Le premier est une solution de 36 cm de large pour 30.3 m de profondeur et 13 cm d’épaisseur pour un total de 14.1 litres. Elle pèse 21.5kg et assume d’être un objet très artisanal, fabriqué en dix exemplaires seulement et composée en majorité de cuivre. Avec des ailettes massives, une distribution assumée par une myriade de caloducs et une capacité de refroidissement passif pour un total de 250 watts de TDP. Autrement dit, dans ce boitier original, vous allez pouvoir intégrer une carte mère ITX, un processeur et un circuit graphique indépendant.

La solution mise en avant par le fabricant semble être une GeForce RTX 5060 avec 145 watts de TDP. Ce qui laisse 105 watts de disponible pour la partie processeur. La partie graphique ne sera pas d’un format long traditionnel, mais obligatoirement dans un demi format.

Le schéma de distribution de la chaleur est complexe avec des caloducs qui s’entrecroisent et qui viennent entrer en contact avec les bords du boitier pour maximiser la dissipation. Une sorte de cage d’ailettes est, par ailleurs, montée sur un pivot pour venir ajouter encore un peu plus de pouvoir de dissipation à l’ensemble.

Le résultat est spectaculaire mais l’engin cache un petit détail marketing. Le boitier en cuivre restera limité à une fabrication ultra-confidentielle et artisanale avec 10 pièces commercialisées au total. Une bonne manière d’attirer les regards donc… et de faire son beurre sur la version 100% aluminium qui sera, quant à elle, vendue en masse. Élément important, le modèle aux ailettes 100% alu ne sera pas moins compétent que la version en cuivre. Les deux pouvant encaisser 250 watts de TDP. 

Je suppose que le constructeur a simplement la possibilité de passer dix blocs de cuivre à la fraiseuse CNC pour réaliser les dix pièces et ainsi assurer une belle couverture publicitaire pour sa machine. Une fois les dix boitiers vendus, la production en aluminium, généralement plus rapide avec des machines pouvant travailler beaucoup plus vite, reprendra pour une production plus élevée. 

Le prix des modèles cuivre n’est pas connu. Le tarif officiel de la version totalement aluminium est annoncé à 1999 yuans soit environ 240€ HT, sur le marché local. Un prix qui ne comprend pas l’alimentation de l’ensemble. Il vous faudra acheter un modèle assez haut de gamme au format Flex ATX. Aucune information quant à une éventuelle commercialisation à l’international.

Source : Fanlesstech

 

 

FanlessVC2300S : un boitier ITX fanless de toute beauté © MiniMachines.net. 2025

Un cyberdeck sur une base de Lenovo Legion Go

15 septembre 2025 à 09:08

Les Lenovo Legion Go de première et de seconde génération sont des PC au format console. Ils se distinguent par leurs manettes amovibles qui se détachent de l’écran pour un usage sans fil.

Un internaute a publié sur Reddit une réalisation originale qui consiste à intégrer la partie écran, qui comporte toues les éléments de calcul de la machine, dans un petit châssis avec clavier et charnière. Ainsi, le dispositif se transforme en pseudo portable. Le clavier est également signé Lenovo et permet donc de piloter la  petite console comme un PC très classique. En ajoutant une souris, ou en exploitant la manette des Legion Go en ce sens, on se retrouve avec un PC portable assez classique dans son approche. Moins dans son format au vu de sa taille évidemment.

Pour ne pas faire surchauffer l’ensemble, des ouvertures ont été pratiquées dans le châssis qui accueille la console. Je crains malheureusement que le rôle de dissipation de la coque elle-même n’ait pas forcément été suffisamment optimisé.

Sous le clavier, on retrouve un gestionnaire de charge, un peu de connectique et un ensemble de 15 cellules pour un total embarqué de 190 Wh pour augmenter l’autonomie globale de la machine. Cela permet d’augmenter le poids de la partie imprimée en 3D pour éviter que le dispositif ne bascule vers l’arrière en ajoutant son écran.

Sur le côté gauche, on retrouve par ailleurs deux ports USB Type-C pour charger la batterie et communiquer avec la Legion Go ainsi qu’un double port USB Type-A pour connecter souris ou autre accessoire. L’assemblage du clavier n’est pas destructif et il pourra être enlevé de la coque à loisir pour retrouver une solution plus portable. Le détail du poids de la solution n’a pas été donné, mais il semble évidemment assez important.

Une seconde version, plus proche d’un support que d’un Cyberdeck, a été proposée avec uniquement la partie clavier. Sans aucune batterie. Elle est assurément plus légère et conviendra finalement très bien à un usage sédentaire, d’un poste à l’autre, pour travailler avec la console branché su secteur.

Le résultat est intéressant, même si je doute de la portabilité de la première version avec son épaisseur importante et son poids qui risque de devenir un problème. La seconde version est plus légère, mais elle n’apporte finalement pas grand-chose de plus qu’une pochette et un clavier Bluetooth. Reste que le format est très séduisant avec son aspect de portable et les compétences particulières des Legion Go en termes de calcul.

L’auteur ne sait pas encore s’il diffusera les fichiers 3D ou s’il les proposera à la vente. Sur le fil Reddit du projet, la question est toujours en suspens.

Source : Liliputing

 

Un cyberdeck sur une base de Lenovo Legion Go © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hierMiniMachines.net

Bon Plan : Cinq moniteurs Titan Army en promo

13 septembre 2025 à 15:52

Pas moins de cinq écrans de la marque Titan Army en promo ce Week-End et jusqu’au 30 septembre chez GeekBuying. Du 24 pouces au 49 pouces, ces écrans se négocient tous avec une petite ristourne.

TITAN ARMY C49SHC

Un écran de 49 pouces incurvé pensé pour tous types d’usages dont le jeu. La dalle ultra large de type VA propose une courbe classique de 1800R et permet d’afficher l’équivalent de deux écrans en FullHD 144 Hz l’un à côté de l’autre. Ce 3840 x 1080 en 32:9 permet également de gérer du PIP et du PBP pour connecter plusieurs sources. Avec une entrée HDMI 2.0, une autre en  DisplayPort 1.4 et un USB type-C en entrée DisplayPort il pourra capter trois signaux. Une prise USB Type-B offrira un hub avec deux ports USB Type-A dont un avec alimentation 65 watts. La dalle propose une belle colorimétrie avec 127% de la norme sRGB et une luminosité de 300 nits.

L’écran est proposé à 599.99€ mais se négocie à 549.99€ avec le code NNNBONPLANM1 depuis un entrepôt en Pologne.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

TITAN ARMY P2712V

Un affichage IPS de 27 pouces capable de monter en 3840 x 2160 pixels en 160 Hz et de basculer à 320 Hz en FullHD. Ultra rapide, l’écran est par ailleurs pensé pour les travaux graphiques avec une colorimétrie à 135% de la norme sRGB et 105% du DCI-P3. Plusieurs scénarios d’affichage sont disponibles pour le jeu. L’affichage propose également les fonctions PIP et PBP et permet de juxtaposer plusieurs entrées. Le pied offre plusieurs dispositions ergonomiques, un réglage en hauteur et en inclinaison mais aussi la possibilité de choisir entre des modes portrait et paysage. La connectique liste deux entrées HDMI 2.1, deux DisplayPort 1.4 et une sortie Jack audio.

L’écran est proposé à 279.99€ mais se négocie à 269.99€ avec le code NNNFR12V depuis un entrepôt en Allemagne.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

TITAN ARMY P275MV PLUS

On reste sur un écran de 27 pouces mais on troque la dalle en IPS pour du Mini-LED bien plus lumineux. Les fonctions ont beaucoup de points communs avec la gamme précédente : toujours du 3840 x 2160 pixels en 160 Hz et un 1920 x 1080 pixels à 320 Hz. La luminosité explose à 450 nits en SDR et 1000 nits en HDR. Une colorimétrie à 153% de la norme sRGB et 96% du DCI-P3. Plusieurs scénarios d’affichage sont disponibles pour le jeu. Les fonctions PIP et PBP sont toujuors présentes. Le pied offre des réglages ergonomiques complets. On retrouve deux entrées HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 et un USB Type-C avec une alimentation 65 Watts. Un hub USB double port de type-A, un Jack audio et une paire d’enceintes intégrées.

L’écran est proposé à 379.99€ et baisse à 369.99€ avec le code NNNFRTAP275. La livraison sera gratuite depuis l’Allemagne.

Voir l’offre sur Geekbuying

TITAN ARMY C27A1H

Toujours un écran de 27 pouces mais cette fois-ci incurvé en 1500R. La dalle est en FullHD de type VA pour un rafraichissement de 300 Hz. La luminosité atteint les 350 nits et l’affichage offre à nouveau les modes pour le jeu. L’affichage propose la fonctions PIP qui permettra d’intégrer une seconde source fenêtrée dans un premier écran et la fonction PBP pour afficher deux sources l’une à côté de l’autre. La connectique comprend deux entrées HDMI 2.0, deux DisplayPort 1.4 et un Jack audio.

L’écran est proposé à 149.99€ et baisse à 139.99€ avec le code NNNFRTAC27. La livraison sera gratuite depuis l’Allemagne.

Voir l’offre sur Geekbuying

TITAN ARMY C24A1H

On passe à un affichage de 23.6 pouces toujours incurvé en 1500R. La dalle reste un FullHD de type VA avec un rafraichissement de 240 Hz. La luminosité est de 350 nits et on retrouve les multiples modes d’affichage en jeu. Le pied est basique mais l’écran propose un support VESA pour lui ajouter un bras ou y coincer un MiniPC pour un poste très compact. La connectique est sobre avec une entrée HDMI 2.0, un DisplayPort 1.2 et un Jack audio. La colorimétrie reste correcte : sRGB de 96 %,  DCI-P3 de 87 %.

L’écran est proposé à 119.99€ et baisse à 109.99€ avec le code NNNFRC24A. La livraison sera encore une fois gratuite depuis la Pologne.

Voir l’offre sur Geekbuying

Bon Plan : Cinq moniteurs Titan Army en promo © MiniMachines.net. 2025

Quick Charge 5+ : Qualcomm veut charger vite et plus intelligemment nos batteries

13 septembre 2025 à 10:34

Charger vite, tout le monde le fait. Les protocoles se sont multipliés et les constructeurs ont quasiment tous le leur. Depuis cinq ans Qualcomm propose la formule Quick Charge 5 et semble satisfait de son protocole. Du moins d’un point de vue vitesse. On l’a vu dernièrement, les batteries ont des petits problèmes un peu partout. Chauffe, incendies et perte d’autonome très rapide, il est temps de passer de recharger vite à recharger vite et bien.

C’est ainsi que Qualcomm présente le Quick Charge 5+, une évolution qui veut assagir la charge rapide. Un argument qui peut avoir du sens quand on réfléchit aux tarifs des engins à recharger. L’idée est de proposer une meilleure durée de vie aux batteries.

Avec une puissance dépassant les 100 watts, le Quick Charge 5 proposait de remettre d’aplomb rapidement. L’idée était de connecter son smartphone 5 minutes à la prise électrique d’une gare ou d’un amphi et de repartir avec une batterie rechargée de moitié. Une capacité forcément pratique pour éviter de se retrouver « à sec » en milieu de journée. Mais cette approche assez agressive de la charge a ses inconvénients. Surchauffe de la batterie et de l’appareil et vieillissement des cellules pouvant amener à une perte d’autonomie. Ce qui entraine un comportement problématique puisque la baisse de capacité des batteries demande des recharges rapides plus régulières encore.

Qualcomm ne compte pas ralentir la cadence et promet une charge de 140 watts en 20 volts et pouvant aller jusqu’à 7 ampères. Ce qui va changer, c’est la manière dont cette charge sera dispensée. avec Quick Charge 5+ l’intensité de la charge sera ajustée en temps réel suivant les remontées constatées par le système. Un dialogue entre l’électronique de la batterie et le chargeur permettra de trouver le meilleur compromis entre vitesse et sécurité. Il s’agit là d’un mécanisme assez classique que l’on rencontre dans d’autres secteurs et que des concurrents à Qualcomm emploient déjà.

Cette approche a un autre intérêt qui s’est surtout développé ces dernières années. La possibilité de connecter au secteur des engins pendant qu’ils sont employés sans que ceux-ci entrent en surchauffe. On pourra travailler, regarder des vidéos ou travailler en jonglant entre la puissance de calcul embarquée et la chauffe générée d’u côté. Et le besoin de charge plus ou moins rapide de la batterie. Smartphones, consoles, tablettes et ordinateurs portables sauront en tirer parti.

Le gros avantage du Quick Charge 5+, c’est le parc déjà installé et la rétrocompatibilité des chargeurs. Non seulement les nouveaux dispositifs accepteront les appareils de génération Quick Charge 2.0 vieille de déjà 10 ans mais le protocole saura piloter des solutions concurrentes.

Comme d’habitude avec Qualcomm, ce dispositif sera l’occasion de vendre des licences d’exploitation pour que d’autres acteurs s’en emparent et livrent des chargeurs adaptés. Ce sera également l’occasion de mettre en avant ses nouveaux SoCs qui assureront le dialogue avec la batterie nativement. 

Quick Charge 5+ : Qualcomm veut charger vite et plus intelligemment nos batteries © MiniMachines.net. 2025

AORUS RTX 5060 Ti AI BOX eGPU : une RTX 5060 Ti externe en Thunderbolt 5

13 septembre 2025 à 09:37

Le dock graphique AORUS RTX 5060 Ti AI BOX eGPU de Gigabyte ne mesure que 24.3 cm de haut pour 11.7 cm de profondeur et 4.5 cm de large. Il se pose sur un bureau et se connecte à un ordinateur portable ou un MiniPC en Thunderbolt 5 pour lui apporter plus de compétences graphiques.

À l’intérieur, on retrouve une solution Nvidia GeForce RTX 5060 Ti avec 16 Go de mémoire vive. Une solution entrée de gamme pour le jeu, mais largement suffisante pour énormément de profils de joueurs. Elle apportera des capacités d’usages plus sérieux assez variées. Le constructeur a choisi l’angle de l’Intelligence Artificielle puisque aujourd’hui même un déodorant est enrichi à l’IA. Mais on pourra l’employer pour jouer – avec DLSS4 – , travailler, exécuter des outils de calculs lourds, faire de la 2D, du montage vidéo et autres sans souci. 

La AORUS RTX 5060 Ti AI BOX eGPU est donnée comme 5% moins rapide en mode Thunderbolt 5 que la même puce graphique montée directement en PCIe. Le format du boitier est assez explicite, il s’agit bien d’une solution de bureau embarquée en PCIe 4.0 x4. Pas tout à fait la même bande passante qu’un PCIe 4.0 x16 classique mais pas vraiment un souci pour ce type de puce. La ventilation est assurée par un système Windforce lui aussi hérité des compétences de Gigabyte dans le monde des cartes graphiques. Autre compétence héritée du monde gamer Aorus, des LEDs RGB qui viendront égayer le logo en façade parce que pourquoi pas.

L’usage du Thunderbolt 5 maintient également le protocole USB4, ce qui va permettre de récupérer un peu de connectique en plus sur la partie dock : trois ports USB 3.2 Type-A Gen2, une fonction PowerDelivery 3.0 pour recharger son portable via le dock et un Ethernet non détaillé. On pourra donc connecter le AORUS RTX 5060 Ti AI BOX eGPU au réseau Ethernet, lui brancher des manettes de jeu ou autres et retrouver ces capacités sur un portable une fois connecté avec un simple câble USB Type-C. Cela permettra de jouer ou travailler tout en rechargeant sa batterie. 

Pas de prix, pas de date de commercialisation pour le moment. Juste une page d’info sur le site de la marque. Je ne serais pas surpris que d’autres concurrents déclinent à leur tour ce même concept.

AORUS RTX 5060 Ti AI BOX eGPU : une RTX 5060 Ti externe en Thunderbolt 5 © MiniMachines.net. 2025

KDE Linux profite de l’alignement de planètes de Microsoft

12 septembre 2025 à 12:11

KDE Linux est en embuscade. Entre un Windows 10 qui coupe les vannes de ses mises à jour, des machines jugées obsolètes par Microsoft et un Windows 11 qui n’a pas les bonnes grâces du public. La distribution Linux se propose d’être le pas de côté qui permettrait de sortir de nombreuses machines de l’ornière.

En plus de ce passage en force vers Windows 11, passage rendu difficile par un cahier des charges pointilleux, KDE Linux compte également sur l’essor du jeu sous Linux. Une évolution rendue possible notamment par Plasma et Proton, solutions employées par Valve pour ses Steam Deck.

Cet alignement est fort, visible et a de réelles conséquences dans la vie des utilisateurs. Avoir investi dans une machine il y a plusieurs années, qui suffit encore très largement au quotidien, et qui est d’un coup jugée inapte. Ce n’est pas très agréable. Savoir que le contrat passé avec Windows est caduc et que votre PC ne sera plus maintenu en termes de sécurité, est vraiment perçu comme une trahison. La confiance de beaucoup d’utilisateurs est largement ébranlée par cette décision de Microsoft. Ce n’est pas la première fois que cela arrive avec Windows, mais aujourd’hui la pilule est plus difficile à avaler. Quand Windows est passé de 95 (1995) à XP (2002) par exemple, le problème était différent. Les évolutions matérielles entre les versions étaient importantes. Les engins changeaient d’époque et d’usages, l’arrivée en masse de nouvelles technologies comme les progrès réalisés par le matériel embarqué obligeaient à de gros changements logiciels. Notamment parce que les possibilités techniques, les codecs et les protocoles évoluaient a l’époque à vitesse grand V.  Le Wi-Fi, l’USB, le SSD, l’explosion des performances des processeurs et circuits graphiques, tout cela justifiait de gros changements. Aujourd’hui, c’est différent, le passage de Windows 10 à Windows 11 est ressenti comme un aménagement plus cosmétique qu’autre chose par les utilisateurs. Le fait de pouvoir aisément outrepasser les réticences de Microsoft avec des programmes tiers, entretient cette idée.

Bref, c’est le moment de réagir. Et l’équipe en charge de l’interface KDE a bien senti qu’il était temps de proposer quelque chose. KDE c’est une des interfaces préférées du monde Linux. Un agencement efficace, rapide et agréable qui permet d’avoir des fonctionnalités de bureau avancées. Des éléments qui ont rendu l’interface hyper populaire auprès d’une large communauté d’utilisateurs. 

Armé d’une version Alpha, un des développeurs de ce KDE Linux a présenté la distribution en détails. Moderne, frais et rapide, la distribution vise donc des machines qui n’ont pas reçu le sésame vers Windows 11 comme ceux qui recherchent une alternative au monde Microsoft. Un des points forts visés par ce système est dans la robustesse de son usage. L’image du système est comme gravée dans le silicium.

KDE Linux ne veut pas que les programmes téléchargés ou l’utilisateur puissent modifier son image système, celle-ci est stable, non altérable. L’idée est de pouvoir faire une mise à jour rapide de sa machine avec un système étanche du reste des éléments. Eviter également de vivre le pourrissement du système et pouvoir revenir à une version antérieure en cas de pépin technique ou logiciel. Cette idée est clairement pensée pour éviter de se retrouver en « panne logicielle » après une mise à jour ou simplement au quotidien. Elle ne conviendra peut-être pas aux utilisateurs les plus experts et vise clairement des gens pour qui l’informatique est plus un outil qu’une passion. Ceux qui ne veulent pas commencer la rédaction d’un courrier, une session de jeu ou une séance de comptabilité par la correction de bugs pénibles.

Pas moins de cinq versions antérieures du système seront ainsi stockées dans la machine avec la possibilité de revenir à chacune d’elle d’un simple clic. La partie logicielle externe s’appuiera sur ce KDE Linux sans l’altérer. L’installation se fera au travers d’outils secondaires comme Snap et Flatpak. Une solution qui ne satisfera pas encore une fois les amoureux des gestionnaires de paquet mais qui permet de conserver ce mur entre système et outils qui colle bien avec cette distribution. Une idée qui plaira énormément à tous ceux qui gèrent un parc de machines important ouvert à de multiples utilisateurs.

Le reste est au niveau des technologies logicielles avancées du monde Linux : la gestion des fichiers, l’affichage graphique et le son exploitent l’état de l’art en la matière. KDE Linux est intéressant à suivre pour plein de profils et répondre à plein d’usages. La version Alpha est déjà jugée exploitable même si sa parfaite stabilité n’est pas garantie. Les utilisateurs de solutions Nvidia datant d’avant 2018 et la génération Turing, n’ayant pas l’habitude d’avoir du cambouis logiciel sous les ongles, sont également invités à passer leur chemin. Il reste du travail à faire… Pour les autres, c’est un système à tester. La méthode d’installation est classique et elle est détaillée sur cette page. La distribution ne demande que 1 Go de mémoire vive et 6 Go de stockage minimum. Évidemment, des engins mieux équipés offriront plus de services. Sur l’image d’illustration de ce billet, le système tourne sur un PC Home Cinéma, un portable vieux de deux ans et un autre qui souffle sa dixième bougie.

KDE Linux profite de l’alignement de planètes de Microsoft © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : le SSD Acer Predator GM6 4 To à 199.49€

12 septembre 2025 à 09:46

Antoine me demande un SSD M.2 2280 de haute capacité (4 To), rapide (7200 Mo/s en lecture, 6200 Mo/s) et au format PCIe 4.0 pour sa machine un peu à l’étroit. Le SD Acer Predator GM6 est proposé en promo à 199.49€ sur Amazon pour une durée limitée. Sachant qu’il était à 229.99€ en aout dernier, cela me semble être une bonne solution. Le modèle 2 To est à 104.49€

Le SSD est couvert par un dissipateur en graphène, il est également possible de profiter d’une offre de téléchargement gratuite d’Acronis True Image si vous devez faire le transfert de vos données. Si vous cherchez un boitier de tranfert NVMe pour faire l’opération et récupérer votre ancien SSD comme sauvegarde externe, j’aime beaucoup ce modèle chez UGreen.

Voir l’offre sur Amazon

Bon Plan : le SSD Acer Predator GM6 4 To à 199.49€ © MiniMachines.net. 2025

Vous avez une liseuse Kobo ? Ce site est une mine d’or

12 septembre 2025 à 09:21

Les blogs vont revenir à la mode, ce site qui recense plein de trucs et astuces pour améliorer l’usage que l’on peut avoir d’une liseuse Kobo est un bon exemple de leur intérêt.

Sans pub, sans IA ni baratin, la page oniricorpe.eu recense sur une page tout ce qui peut être utile pour améliorer l’usage de votre liseuse Kobo. Cela débute par un changement de dictionnaire pour compenser ceux fournis de base par la marque et en plusieurs langues s’il vous plait.

Mais on découvre également la possibilité d’améliorer la lisibilité globale de l’objet en changeant de police d’écriture. Un détail qui n’en est vraiment pas un du tout pour certains profils d’utilisateurs. Par goût ou par simple souci de lisibilité.

Le site recense tout un tas de petits trucs et astuces comme la méthode pour faire disparaitre un logo publicitaire envahissant au démarrage, empêcher le recensement des installations annexes par le système. De désactiver l’obligation d’utiliser un compte Kobo, pousser l’affichage des livres en vertical ou empêcher le lancement de Google Drive et DropBox par exemple.

On retrouve par ailleurs des solutions de lecture alternative au système de base avec des logiciels Open Source comme Plato et KOReader. La méthode pour modifier les menus de la liseuse Kobo afin de, par exemple, ajouter des options d’extinction, de redémarrage, de lancement de navigateur ou d’autres outils logiciels ou de passage en mode nuit.

Plein d’autres astuces sont disponibles comme la réalisation d’une capture d’écran, le rafraichissement forcé de votre bibliothèque, une meilleure prise en charge de Calibre, la suppression des DRM de vos livres achetés. Il existe plein d’autres choses à faire et à régler qui sont expliquées simplement par le site. En particulier, le rappel d’une mise à jour du firmware de votre liseuse et éventuellement la possibilité de modifier celui-ci pour la personnaliser. À vos risques et périls.

Bref, une page à mettre en favori car elle est simple, sans pub, maintenue à jour et pilotée par une internaute passionnée. Vous pouvez d’ailleurs soutenir son travail avec un petit Tip.

Merci à Marie-Laure ❤ pour l’info.

Vous avez une liseuse Kobo ? Ce site est une mine d’or © MiniMachines.net. 2025

Gratuit : Ghostrunner 2, Monument Valley II et The Battle of Polytopa

11 septembre 2025 à 15:36

Trois jeux gratuits cette semaine sur Epic Games Store :

Ghostrunner 2 (Déjà offert précédemment) :
Le sang va couler dans Ghostrunner 2, un jeu d’action FPP hardcore se déroulant dans un monde futuriste cyberpunk post-apocalyptique. Devenez le cyberninja ultime et participez à des combats de boss épiques.

Monument Valley II :
Découvrez des chemins illusoires et résolvez des puzzles passionnants en apprenant les secrets de la Géométrie sacrée. Suivez l’histoire touchante de Ro et son enfant dans leur épopée. Redécouvrez l’indépendance et explorez de nouveaux mondes en manipulant des structures.

The Battle of Polytopia :
Bienvenue dans le jeu de stratégie unique au tour par tour situé dans un monde étrange. Menez l’une des 12 civilisations distinctes à la victoire en étendant votre empire, en recherchant des technologies pour finalement devenir le souverain incontesté du monde !

Gratuit : Ghostrunner 2, Monument Valley II et The Battle of Polytopa © MiniMachines.net. 2025

ARM annonce LUMEX, une nouvelle architecture orientée IA

11 septembre 2025 à 12:56

La nouvelle gamme de SoC ARM Lumex tente de répondre à un problème probablement mal anticipé par la marque. Proposer une solution ayant des compétences en calculs nécessaires à l’emploi d’outils.

Les ARM Lumex devraient commencer leur parcours dans les derniers Mediatek Dimensity 9500 suivis assez rapidement par les Samsung Exynos 2600. Ils promettent comme toujours plus de performances et d’efficacité.

On retrouvera quatre catégories de puces. Le haut de gamme sera le Lumex C1 Ultra, suivi par le Lumex C1 Premium, le Lumex C1 Pro et enfin le Lumex C1 Nano. Les puces seront dans la continuité des précédentes d’un point de vue positionnement avec un C1 Ultra qui remplacera le Cortex-X925 et des C1 Premium et Pro qui prendront la place du Cortex-A725. Le C1 Nano sera placé comme entrée de gamme au niveau du Cortex-A520. Une puce de référence est proposée en huit coeurs de type big.LITTLE avec deux cœurs Lumex C1 Ultra et six cœurs Lumex C1 Pro. On peut imaginer tous types de combinaison en variant ces cœurs suivant que l’on veuille plus de puissance, d’autonomie ou un mode équilibré.

Un gain de performances de 25% serait constaté sur la nouvelle génération Lumex C1 Ultra face à son prédécesseur. Le Lumex C1 Premium se hisserait à son niveau tout en étant moins gourmand et le Lumex C1 Pro proposerait 12% d’efficacité énergétique en plus que le Cortex-A725. Ces gains seraient en parie liés à la nouvelle architecture ARM V9.3 et la prise en charge de SME2 qui boosterait notamment les calculs d’IA. La société parle de cinq fois plus de performances en IA pour trois fois plus d’efficacité au global. 

Un point important à saisir est dans l’approche « tout-en-un » voulue par ARM. Son idée est de pouvoir vendre des design complets à tous ses clients. Aujourd’hui Apple et Qualcomm utilisent par exemple leurs solutions d’IA accolées à des cœurs basés sur l’architecture ARM plus ou moins lourdement modifiée. Si un autre acteur veut se positionner sur ce segment de l’IA, il lui faut une solution prête à l’emploi. Pour un Mediatek par exemple, c’est un point clé pour se positionner sur le secteur.

ARM va donc proposer ces nouveaux SoC dans un écosystème complet tout en ajoutant des NPU directement au cœur de ses solutions graphiques. Une combinaison qui permettrait entre autre un upscaling natif qui soulagerait les circuits graphiques et permettrait de consommer moins d’énergie. C’est la technologie Neural Super Sampling ou NSS visible dans la démo en intro.

ARM annonce LUMEX, une nouvelle architecture orientée IA © MiniMachines.net. 2025

Aoostar WTR Pro : Le NAS Ryzen 7 5825U à 379€

11 septembre 2025 à 10:02

Mise à jour du 11/09/2025 : Le Aoostar WTR Pro en version Barebone est en baisse dans sa version Ryzen 7 5825U grâce à un code promo. Voir en fin de billet.

Billet d’origine du 24/07/2024 : Aoostar a lancé à la fin du mois de juin le WTR PRO dans sa version Intel N100. Une solution complète de NAS-PC qui proposait pas moins de quatre baies 3.5″ SATA pour stocker des données. Une version AMD était alors en préparation sans plus de détails sur son équipement spécifique. Nous en savons plus aujourd’hui.

 

Le nouveau WTR Pro d’AOOSTAR embarquera donc un Ryzen 7 5825U,une puce Zen 3 proposant 8 cœurs et 16 Threads dans des fréquences allant de 2 à 4.5 GHz et un circuit graphique Radeon RX Vega 8. Une solution plus performante que le N100 d’Intel donc avec notamment de meilleures capacités de calcul et de 3D.

Un ventilateur 12 cm est à l’œuvre pour refroidir la machine

Le reste suit la logique de ce premier changement. Les puces Intel Alder Lake-N étant limitées à une banque SoDIMM la nouvelle version AMD bascule vers une solution plus classique avec un duo de slots SODIMM DDR4-3200 en double canal pour un maximum de 64 Go. Le stockage double également avec deux ports M.2 2280 NVMe PCIe. Les baies SATA 3.5″ sont les mêmes.

Pour le reste, on retrouve une connectique identique avec deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel I226-V,  un USB 3.2 Gen2 Type-C avec DisplayPort, deux USB 3.0 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. L’alimentation semble également identique avec un bloc secteur 120 Watts en 19V et 6.32A. Enfin, le format du châssis reste assez sage puisque l’engin mesure toujours 22.8 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 15 cm d’épaisseur. 

Ces engins particuliers sont assez intéressants à explorer pour de nombreux usages et peuvent faire aussi bien office de MiniPC classique que de NAS. Ils peuvent surtout devenir une solution alternative très souple pour des usages alternatifs. Il y a ici de quoi exploiter aussi bien une solution de jukebox numérique avec une belle capacité de stockage qu’un serveur de fichier familial ou une machine dédiée à de la domotique. Le plus intéressant étant probablement que cet engin pourra faire tout cela en même temps sans trop de soucis.

Plusieurs versions de ce MiniPC sont en vente aujourd’hui. Le modèle Barebone bénéficie du code promo spécifique NNNFRWPR qui le passe de 389€ à 379€. Cette version n’était pas souvent disponible jusqu’alors et elle est désormais stockée en Europe par Geekbuying.

Voir l’offre sur Geekbuying.fr

Le modèle en 16/512 Go est proposé à 519€ et bénéficie d’une réduction à 449€ avec le code NNNFRWRP à entrer dans votre panier. La version équipée de 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage est quant à elle listée à 579€ et passe à 499€ avec le code NNNFRWTRP. Dans ces deux cas, le stock est situé en Chine et la livraison devrait donc prendre entre 10 et 20 jours. 

Voir l’offre sur Geekbuying.fr

AOOSTAR WTR Pro : la nouvelle référence de NAS-PC

Aoostar WTR Pro : Le NAS Ryzen 7 5825U à 379€ © MiniMachines.net. 2025

Aoostar TA95X3D : une carte mère M-ATX sous AMD Fire Range

11 septembre 2025 à 09:47

La carte mère Aoostar TA95X3D vient d’être annoncée en chine, il s’agit d’une gamme de solutions qui essaye d’établir un nouveau format. Le Mobile on Desktop ou MoDT. Une nouvelle catégorie d’équipement qui est censée regrouper toutes ces cartes qui proposent des puces mobiles sur un format de carte mère classique.

Les Aoostar TA95X3D MoDT sera équipée avec un Ryzen 9955HX3D, une puce assez haut de gamme Fire Range et équipé de 64 Mo de 3D V-Cache. Une seconde puce sera disponible avec le Ryzen 9 9955HX. Une solution identique, mais sans le 3D V-Cache. Deux slots de mémoire DIMM classiques en DDR5-6000 sont également disponibles. Un port PCIe 5.0 est disponible pour une carte graphique. Deux emplacements M.2 2280 en PCIe Gen 5 sont intégrés pour du stockage NVMe. La carte propose au moins un port Ethernet 5 Gigabit et une prise en charge du son en 7.1.

On retrouve une connectique comprenant six ports USB non détaillés, des sorties vidéo DisplayPort et HDMI. Il n’est pas très clair de savoir si le module Wi-Fi est directement intégré ou si un port M.2 est proposé. Dans tous les cas, des supports d’antenne externes sont présents.

Pas d’informations pour le moment au sujet d’une distribution en Europe, on a par contre les tarifs en Yuans des deux versions. Les cartes sont positionnées à 4799 Yuans (576€ HT) pour la version haut de gamme sous Ryzen 9 9955HX3D. La Aoostar TA95X3D avec la puce Ryzen 9 9955HX est annoncée à 3799 Yuans (456€ HT).

Vous aurez sans doute remarqué sur la photo ci-dessus que le logo Aoostar n’apparait que sur des éléments externes à la carte : les deux dissipateurs positionnés sur les SSD M.2 2280 et la solution qui fait le pont entre les Mosfets et le panel arrière. Je suis prêt à revenir en ADSL que la marque n’est pas à l’origine de la carte et ne fait que dégainer le premier. Cela fait longtemps que ce marché à mi-chemin entre portable et fixe se cherche et un constructeur a dû sentir le vent tourner assez fort pour proposer des cartes de ce type en OEM aux vendeurs de MiniPC. En proposant d’un côté la carte mère et de l’autre des équipements secondaires avec son logo, le véritable constructeur de ces produits peut proposer sa solution à n’importe qui. Il suffira de commandes les accessoires, la doc et la boite avec son nom dessus pour vendre le produit. Cela nous indique une chose importante, des solutions concurrentes vont sans doute être annoncées très bientôt.

Aoostar TA95X3D : une carte mère M-ATX sous AMD Fire Range © MiniMachines.net. 2025

Amazfit muscle ses montres sportives avec les T-Rex 3 Pro

10 septembre 2025 à 15:17

Connectée et hyper-sportive, encore plus résistante et toujours très autonome, la montre Amazfit T-Rex 3 Pro n’a plus grand-chose à envier aux ténors du marché. Certes, son prix s’en ressent même s’il reste encore loin des tarifs de ses concurrentes haut de gamme.

La version 48 mm

Les deux T-Rex 3 Pro déclinées en 44 et 48 mm visent autant une cible masculine que féminine et se présentent en deux coloris. Le bracelet en titane est proposé en noir ou en or et noir. L’écran AMOLED rond en 1.5″ 480 x 480 pixels ou 1.32″ 466 x 466 pixels suivant les dalles se cache ici derrière un saphir et non plus une solution en verre Gorilla Glass. La luminosité grimpe à 3000 nits, la résistance à l’eau est désormais de 10 ATM et le tout profite de larges améliorations logicielles comme matérielles.

Cela commence par une évolution des modes d’entrainements avec 187 sports pris en charge. Les modes de suivi sont plus précis et l’accent a été largement mis sur une montée en gamme de la fonction GPS. On retrouve les fonctions classiques de cartographie avec les contours, les stations de ski mais aussi les itinéraires détaillés, la présentation et la recherche de points d’intérêt. Il sera possible de lancer une planification d’itinéraire aller-retour depuis la montre et la T-Rex 3 Pro sera capable d’effectuer un recalcul automatique si vous déviez de votre parcours de départ. La montre est également compatible avec les principales applications de suivi sportif : Strava, Relive, Runkeeper, Adidas Running, Komoot, Apple Health, Google Fit…

La version 44 mm

Les batteries sont adaptées à chaque format, une 700 mAh pour la 48 mm et 500 mAh pour la 44 mm. Cela offre des autonomies confortables : 25 jours pour la première en utilisation classique. 17 pour la seconde. Une utilisation intensive fera passer la recharge à dix et huit jours. Le mode GPS le plus précis aura un effet très visible avec une baisse d’autonomie à 38 et 26 heures seulement. D’autres modes GPS permettront de faire un peu mieux. Jusqu’à 85 et 60 heures en mode GPS longue durée.

La montre est bardée de capteurs avec, tout d’abord, un module biométrique BioTracker 6.0 PPG en plus des fonctions de mouvement : Capteur d’accélération, gyroscope, capteur géomagnétique, altimètre barométrique, capteur de lumière ambiante et de température. Tout cela permettant de relever un maximum de données dans vos séances d’entrainement comme le VO2 max ou le rythme cardiaque. L’application Zepp de votre smartphone épluchera ces données pour déterminer vos entraînements et temps de récupération. Comme sur les montres haut de gamme, il en profitera pour vous juger sévèrement et vous faire regretter d’avoir skippé votre Leg Day.

Amazfit a également passé le cap « K2000 » en proposant un microphone et une enceinte intégrée pour passer des appels. On pourra parler à sa montre si on n’a pas d’écouteurs pour profiter de son mode Bluetooth 5.2 Low Energy. Autre détail, l’intégration d’une petite LED flash dont le rôle sera autant de vous rendre plus visible lors de vos sorties tardives que de vous éclairer pour trouver votre chemin.  Une solution NFC sera par ailleurs de la partie pour profiter des systèmes de paiement sans contacts avec l’association possible de pas moins de huit cartes bancaires.

Les notifications seront bien entendu prises en charge avec la possibilité de répondre soit à la voix avec une application de reconnaissance vocale, soit via un clavier tactile avec accents.

 

Question tarif, tous les modèles restent à un prix public de 399.90€. La version « Tactical Black » de 48 mm est déjà en vente, la version « Noir et Or » sortie à la fin du mois tandis que les modèles 44 mm devraient être disponibles à la fin octobre. La T-Rex 3 est toujours positionnée officiellement 100€ moins cher à 299.90€ même si on la trouve à 256€ aujourd’hui.

 

 
T-Rex 3 Pro 48mm
T-Rex 3 Pro 44mm
T-Rex 3
Couleurs Or Noir, Noir Tactique Or Noir, Or Arctique Onyx, Lava, Haze Gray
Afficher Écran AMOLED 1,5″ Écran AMOLED 1,32″ Écran AMOLED 1,5″
Matériau de l’écran Verre saphir Verre saphir Corning Gorilla
Luminosité maximale 3000 nits 3000 nits 2000 nits
Lunette et boutons Titane de grade 5 Titane de grade 5 Acier inoxydable
Dimensions 48 x 48 x 14 mm 44,8 x 44,8 x 13,2 mm 48,5 x 48,5 x 13,75 mm
Lampe de poche ×
Audio Microphone et haut-parleur Microphone et haut-parleur Microphone
Appels Bluetooth ×
BioCharge™ Non pris en charge actuellement
Modes d’entraînement 180+ 180+ 170+
Résistance à l’eau 10 ATM, 45 m d’apnée, Plongée sous-marine récréative 10 ATM, 45 m d’apnée, Plongée sous-marine récréative 10 ATM, 45 m d’apnée
Navigation Cartes de base, cartes de contour, cartes de stations de ski, itinéraires détaillés, recherche de points d’intérêt, planification d’itinéraire, création d’itinéraire aller-retour, recalcul automatique Cartes de base, cartes de contour, cartes de stations de ski, itinéraires détaillés, recherche de points d’intérêt, planification d’itinéraire, création d’itinéraire aller-retour, recalcul automatique Cartes de base, cartes de contour, cartes des stations de ski, itinéraires détaillés
Fixation de la sangle Dégagement rapide de 22 mm Dégagement rapide de 20 mm Outil 22 mm
Durée de vie typique de la batterie Jusqu’à 25 jours Jusqu’à 17 jours Jusqu’à 27 jours
Mode GPS précis Jusqu’à 38 heures Jusqu’à 26 heures Jusqu’à 42 heures
Système d’exploitation Zepp OS 5 Zepp OS 5 Zepp OS 4.5

Amazfit muscle ses montres sportives avec les T-Rex 3 Pro © MiniMachines.net. 2025

Bon plans : écran AOC Gaming 27G15N : un 27″ FullHD VA à 99€

10 septembre 2025 à 12:27

Disponible sur Amazon, le AOC Gaming 27G15N est un écran 27 pouces équipé d’une dalle de type VA qui affiche en 1920 x 1080 à 180 Hz. Ce n’est pas la meilleure définition pour ce type de diagonale, mais cela permet un affichage qui reste très correct et surtout très rapide. Avec un temps de réponse MPRT de 1 ms et une connectique proposant une entrée HDMI 2.0, du DisplayPort 1.4 et une sortie jack audio 3.5 mm, il conviendra parfaitement comme second écran sur une station de travail ou de jeu. À noter que le moniteur propose une accroche VESA pour un fixer un MiniPC ou un bras tiers.

Découvrir sur Amazon France

 

 

Bon plans : écran AOC Gaming 27G15N : un 27″ FullHD VA à 99€ © MiniMachines.net. 2025

Plus d’infos et des images des GeekBook X14 Pro et X16 Pro

10 septembre 2025 à 08:58

Le premier septembre dernier, je vous parlais de ces GeekBook sans pouvoir en évoquer tous les détails techniques. Comme prévu, la marque a profité de l’IFA 2025 pour présenter ces machines même si aucun calendrier de commercialisation ni aucun tarif n’ont été évoqués.

Le site Netbookcheck a pu prendre des clichés des machines pendant que je mettais la main sur les fiches techniques des premiers portables de la marque. Ces GeekBook mettent en avant un châssis en Magnalium qui n’est rien d’autre qu’un alliage de magnésium et d’aluminium. 

Le GeekBook X14 Pro

Le GeekBook X16 Pro

Pour le reste, pas de surprise, ce sont bien les machines décrites précédemment. Je doute très sincèrement que ces engins soient déployés en AZERTY, mais ils devraient être distribués en France. Les puces embarquées devraient permettre de belles capacités de traitement et j’avoue que le 14 pouces m’intrigue. Tout dépendra du prix et de l’autonomie de l’engin. On peut espérer quelque chose d’intéressant puisque la marque a tout à prouver sur ce segment pour le moment. On se souvient des efforts faits par Xiaomi pour pénétrer le marché des ordinateurs portables avec d’excellents produits proposés à des tarifs très intéressants. 

Le ratio encombrement et poids est bon. Les compétences et fonctionnalités techniques sont là. Reste à voir comment ces GeekBook seront commercialisés.

 

Geekom GeekBook X14 Pro, un 14″ OLED sous Intel Arrow Lake

Plus d’infos et des images des GeekBook X14 Pro et X16 Pro © MiniMachines.net. 2025

QNAP Qu : De nouveaux NAS sous puces Intel Twin Lake

10 septembre 2025 à 07:51

Avec la gamme NAS Qu, QNAP va se distinguer en proposant des puces permettant de développer des capacités de calcul plus évoluées que précédemment. Ce n’est pas la première fois que la marque emploie des puces Intel même si ses précédents modèles étaient sous processeurs Celeron Jasper Lake.

Ces Celeron sortis en 2021 ne paraissent pas spécialement éloignés, pourtant la différence de performance développée entre un Twin Lake N150 et un Jasper Lake comme le N5100 est flagrante. Les QNAP Qu pourront piloter beaucoup plus de choses et en particulier de fonctions virtualisées et dockerisées.

Pour le moment, ces modèles sont testés sur le marché Chinois et je ne serais pas surpris qu’ils envahissent tous les rayons. On a vu ces derniers trimestres que de nombreux fabricants de MiniPC étoffaient leurs gammes avec des solutions proposant plusieurs éléments de stockage à la manière d’un NAS. Venant ainsi concurrencer de manière plus ou moins parfaite ce marché. La réponse de QNAP est ici assez simple, rehausser les performances de sa gamme avec un engin équipé de puces habituellement intégrées à des MiniPC.

Avec quatre, six ou huit baies et des processeurs allant du N150 au Core 3 N355, ces NAS Qu vont pouvoir proposer une alternative conforme aux attentes du public en termes de stockage réseau. D’autant qu’ils reprennent à leur compte une bonne partie des besoins classiques des MiniPC. Ici point de mémoire soudée, mais un emplacement SODIMM de DDR5 qui pourra officiellement accueillir 16 Go. Un stockage de base de 8 Go de eMMC pour un système embarqué mais également deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen 3 x1 pour accueillir données, systèmes virtualisés ou accélerer les performances des disques mécaniques. Et, évidemment, de quatre à huit baies 2.5/3.5″ SATA3 pour abriter des unités de stockage.

Le reste de la connectique est commun avec un double port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A et même une sortie HDMI 2.1. A noter que le constructeur ne distribuera pas ses QNAP Qu sous forme de Barebones mais bien pré-équipés en mémoire vive. Les modèles recevront ainsi de 8 à 16 Go de DDR5 en usine.

On imagine assez facilement l’intérêt de ces solutions sur le marché. Le prix des puces Intel n’est pas élevé, leurs possibilités sont très large et une foule de solutions logicielles tournent dessus. Un Qnap Qu405 en quatre baies pourrait ainsi être proposés avec QuTS Hero, le système du fabricant sur son eMMC de 8Go et toucher le grand public. Mais ce logiciel permettra également de déployer de manière plus avancée des systèmes de containers et de virtualisation, ce qui permettra aussi bien d’installer un Windows ou un Linux sur un des SSD internes. Ou d’utiliser des solutions Docker pour d’autres outils. L’utilisateur avancé pouvant ainsi profiter d’un matériel aux finitions techniques irréprochables tout en exploitant une solution logicielle réellement sur mesures avec un système performant.

Pas d’informations quant à une disponibilité en France ni de prix pour le moment.

QNAP Qu : De nouveaux NAS sous puces Intel Twin Lake © MiniMachines.net. 2025

❌