Vue normale

Reçu aujourd’hui — 2 octobre 2025MiniMachines.net

Bon Plan : La liseuse Amazon Kindle Colorsoft 16 Go à 184.99€

2 octobre 2025 à 16:30

Avec un écran de 7 pouces de diagonale équipé d’une dalle d’encre numérique couleur, la liseuse Amazon Kindle Colorsoft est proposée à son plus bas prix depuis son lancement. 

Elle mesure 12.76 cm de large pour 17.67 cm de haut et 7.8 mm d’épaisseur. Son poids est contenu avec 215 g seulement. Elle permet de stocker énormément d’ouvrages classiques avec ses 16 Go de stockage internes et profite d’une certification IPX8 qui la rendra résistante à la pluie et aux éclaboussures. 

La liseuse Kindle Colorsoft promet la lecture de documentation, de romans comme de BDs et de Mangas avec un profil de couleurs moins éclatant qu’un smartphone ou une tablette classique. L’encre numérique est moins contractée évidemment, même si elle s’avère finalement plus efficace en extérieur. L’autonomie annoncée de 8 semaines ne doit, se comprendre qu’à raison d’une demi-heure par jour. Ce qui est plutôt excellent puisque cela suppose 56 jours et donc 28 heures d’autonomie. La recharge se fait en 2.5 heures via un port USB Type-C.

Le débat des limitations de la liseuse en matière de DRM est toujours présent avec une sévère limitation de la gestion des transferts USB par Amazon. Il reste toujours parfaitement possible de lui expédier des livres numérique très facilement par email. Calibre sait également bien gérer les fichiers KFX d’Amazon. A noter également, même si je ne sais pas s’il fonctionne toujours aussi bien, qu’un script existe pour télécharger automatiquement tous les livres numériques achetés sur Amazon.

Voir l’offre sur Amazon

 

Bon Plan : La liseuse Amazon Kindle Colorsoft 16 Go à 184.99€ © MiniMachines.net. 2025

Calibre 8.11.1 passe à l’IA avec sa dernière mise à jour

2 octobre 2025 à 16:06

Le logiciel de gestion de livres numériques Calibre se met régulièrement à jour pour corriger des bugs et apporter des modifications techniques. La dernière en date revêt un caractère particulier parce qu’elle concerne l’Intelligence Artificielle. Et on sait que les auteurs et l’IA ne s’entendent pas forcément très bien.

Calibre 8.11.1 qui décide d’intégrer un service de ce type interroge donc logiquement un peu. Quel intérêt pour un lecteur de rajouter ce genre de service et surtout dans quelles conditions ?

L’idée de base est de permettre d’interroger une IA pendant sa lecture. Par exemple sur un passage un peu touffu, de proposer d’aller chercher de la documentation ou une présentation d’un auteur ou d’un ouvrage en référence. Le système permettrait également de synthétiser un chapitre qui vous intéresse moins sur un document afin de poursuivre la lecture sans perdre le fil. Avec ce type d’outil, le lecteur peut également poser une question contextuelle sur un sujet. On vous parle de l’insuline comme un élément capable de bouleverser l’économie Danoise, il peut être intéressant de synthétiser rapidement une recherche sur le sujet.

Evidemment, le premier reproche qu’on pourra faire à cette idée est dans la confiance portée au modèle choisi. Si on demande à une IA de synthétiser un élément ou de trouver des informations, il ne sera pas certain que ce que cette IA aura produit sera juste. Le système pourra très bien halluciner une réponse totalement à côté de la plaque. La seule façon de savoir étant de… lire le passage synthétisé pour en avoir le cœur net. De faire la même recherche que celle qu’on a demandée. Calibre 8.11.1 propose donc cette IA en option pour cette raison, il sera évidemment possible de ne pas ajouter cette option ou de ne pas l’utiliser. 

Plusieurs solutions sont proposées pour l’installation. On pourra utiliser une IA via un service dans les nuages avec un choix entre plusieurs moteurs. Ou installer des modèles locaux pour ne pas dépendre d’une solution externe. 

Difficile de voir pour le moment s’il s’agit d’une marotte du développeur ou non. En ce moment, ne pas applaudir à deux mains l’Intelligence Artificielle vous condamne quasiment au chômage dans certaines sociétés. Personne ne veut rater le coche et certains sont prêts à faire absolument n’importe quoi pour juste coller l’acronyme IA sur leur produit. Même si cela n’a aucun sens ou s’avère contre productif. Possible que Calibre s’intéresse à l’IA pour des raisons purement marketing.

Possible également que l’outil soit intéressant et utile, comme l’ont été l’apparition des dictionnaires et autres correcteurs orthographiques intégrés dans ce type de logiciels servant à gérer du texte. Dans tous les cas, il faut reconnaitre que le logiciel ne nous force pas la main au contraire d’énormément de produits commerciaux qui ont tendance à pousser en avant leur IA en chamboulant l’ergonomie de leurs interfaces.

Bien évidemment, d’autres éléments sont mis à jour dans Calibre 8.11.1 avec plusieurs autres corrections de bugs. Un correctif 8.12 est apparu hier avec des corrections de bugs supplémentaires.

Calibre 8.11.1 passe à l’IA avec sa dernière mise à jour © MiniMachines.net. 2025

Une Game Boy Lego déjà modifiée pour être fonctionelle

2 octobre 2025 à 11:23

Lego a compris un truc avant tous les autres « vieux » fabricants de jouets. C’est que les adultes étaient d’anciens enfants. La marque a su inventer une ligne de produits pour accompagner ses clients devenus grands et cela a extrêmement bien fonctionné. Son partenariat avec Nintendo pour proposer une copie à monter de la mythique Game Boy travaille très bien cette veine nostalgique adorée par cette catégorie de clients.

Natalie vit en Australie et c’est une fondue de la console de Nintendo. Elle développe et vend des composants pour modifier des consoles existantes et propose de circuits imprimés adaptés à différents projets de ce type. Elle s’est donc intéressée de près à la solution de Lego, l’a achetée et vient de lui intégrer les composants nécessaires pour pouvoir la transformer en véritable console.

Son projet permet de jouer aux jeux originaux sur cartouches Nintendo, propose un écran LCD et emploie les composants originaux de la console. Le travail de Natalie consiste à réemployer ces composants dans d’autres formats exploitables.

Pas d’émulation ici, mais une jouabilité équivalente à celle de la machine d’origine avec des ajouts bienvenus. La console Lego emploie une batterie Lithium-Ion, se recharge en USB Type-C, affiche sur un écran à cristaux liquides et devrait permettre de jouer de manière classique. Le problème des boutons est encore en cours de finalisation. Pas sûr que la croix directionnelle avec les petits ergots du monde Lego soit appréciée des joueurs.

A terme, la solution pour adapter votre modèle de Game Boy Lego en une version fonctionnelle devrait être proposée sous forme de schémas kit depuis le site de la créatrice.

Plein d’infos et des vidéos sont disponibles sur le blog de Natalie.

Source : The Verge

Une Game Boy Lego déjà modifiée pour être fonctionelle © MiniMachines.net. 2025

Le Framework Desktop​ peut désormais être utilisé en rack

2 octobre 2025 à 10:09

Deux nouveaux accessoires sont annoncés sur le MarketPlace de Framework. D’abord une poignée pour porter le châssis facilement d’un poste à l’autre. Ensuite et surtout un moyen de monter la carte mère de la machine en rack.

La Framework Desktop Handle peut paraitre un peu gadget mais c’est un ajout sympathique pour certaines personnes qui baladent leurs machines. C’est aussi une solution appréciée par les gens qui transportent des engins sur des salons ou chez des clients. Elle est désormais accessible dans les options du produit lors de l’achat et pourra également être achetée dans la boutique pour 20 €.

Le support de rack est quant à lui proposé à 40 €, il permettra de monter la carte mère du Framework sur un support 2U de 10 pouces. Le format MiniITX de la carte peut par ailleurs être monté sur d’autres supports de ce type plus classiques. Celui-ci a néanmoins été pensé pour coller aux standards de Framework, porter l’alimentation du boitier et même servir à accueillir des cartes à d’autres formats avec une compatibilité Flex-ATX.

Framework Desktop : un MiniPC AMD modulaire et évolutif

Le Framework Desktop​ peut désormais être utilisé en rack © MiniMachines.net. 2025

La hausse de la mémoire vive affecte les Raspberry Pi

2 octobre 2025 à 09:35

Depuis des mois, le prix des composants grimpe sans cesse. La mémoire vive est touchée significativement depuis juin et les analystes ont tiré la sonnette d’alarme pour le stockage en septembre. Si la majorité des produits ne semble pas affectée, c’est parce que les marques peuvent en général encaisser de légères variations sur leur prix final.

Baisser sa marge, compenser avec des choix d’autres composants ou utiliser ses capacités d’achat pour anticiper une hausse et donc avoir un stock en espérant que cela baisse. Plusieurs méthodes sont possibles. Raspberry Pi indique avoir compté sur ses propres stocks de mémoire pour éviter d’avoir à augmenter ses tarifs. La marque arrive désormais au bout de ceux-ci sans que les prix soient redescendus.

Pour les solutions Raspberry Pi, il est beaucoup plus compliqué de chercher des moyens de conserver le même tarif. Quand vous vendez un portable entre 500 et 1500 € ou un MiniPC entre 300 et 1000 €, une augmentation de quelques dollars peut être compensée d’une manière ou d’une autre. Mais sur une solution de développement brute à 50 €, il est beaucoup plus difficile d’effacer cette hausse de prix. 

C’est ce qui amène Raspberry Pi à communiquer sur l’augmentation du tarif officiel de certains de ses produits : Les Compute Module 4 et Compute Module 5 en 4 Go de mémoire vive vont augmenter leurs tarifs de 5 $, soit l’équivalent de la baisse proposée par la marque en début d’année. Les versions 8 Go de pas moins de 10 $. Les prix des Raspberry Pi 500 vont augmenter de 10 $ également et ceux des Development Kit pour Compute Module 5 de 5 $. Les solutions en 1 et 2 Go de mémoire vive ne sont pas touchées par cette hausse, les composants mémoire de cette densité ne sont pas touchés aussi fortement que pour les modules de 4 et 8 Go.

Les Raspberry Pi 3B+ grimpent de 5 $ pour atteindre un prix public de 40 $. Le Compute Module 1 fait l’inverse avec une baisse de 5 $ pour descendre à 25 $. Pour la structure, ces évolutions sont problématiques parce qu’elle compte sur la stabilité de ses tarifs très accessibles pour séduire particuliers et professionnels. La marque fera son possible pour tenter de revenir à ses prix initiaux dès que possible.

La hausse de la mémoire vive affecte les Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2025

Qualcomm présente des prototypes de MiniPC ultrafins sous Snapdragon X2

2 octobre 2025 à 06:16

Plats, d’une finesse incroyable, d’un rouge très marqué, les petits disques métalliques présentés par Qualcomm font plus penser à des médailles en métal qu’à des minimachines. Et pourtant, ces objets sont bien des MiniPC. Pilotés par des puces Snapdragon X2 et refroidis par des systèmes de dissipation Airjet de Frore Systems.

Tellement plats et ronds que le premier réflexe en face de ces engins sous Snapdragon X2 Extreme sera plus de poser son verre ou son mug dessus que de leur connecter un câble. L’idée pour Qualcomm est de marquer les esprits. Et quoi de mieux sur le marché des MiniPC que de proposer un engin outrageusement fin ? Démontrer par l’exemple les possibilités incroyables de cette nouvelle gamme de puces. C’est tout l’enjeu de ces minimachines qui ne seront très probablement jamais mises en vente. Deux modèles ont été présentés, le premier est un disque rond avec un logo Snapdragon au centre, le second une sorte de parallélépipède tout aussi fin qui vient se loger à la base d’un écran, dans son pied. 

Ces designs supposent que les puces embarquées sont particulièrement économes en énergie. La dissipation proposée est assurée par les matériaux choisis pour une part et par la présence d’un système de refroidissement Airjet de Frore Systems pour le reste.  On ne peut pas dire que la solution de Airjet ait eu beaucoup de succès jusqu’à présent. En théorie, ce système est intéressant parce que très compact et extrêmement fin. En pratique, le dispositif Airjet est un peu bancal puisqu’il consomme pas mal d’énergie pour dissiper assez peu de watts. Son intérêt en mobilité est donc faible et sur les MiniPC, je n’ai pas constaté de résultats vraiment encourageants.

Je ne suis semble-t-il pas le seul. Mis à part quelques rares essais par exemple chez Zotac, Frore n’a pas eu beaucoup de clients sur le marché informatique depuis la présentation de son concept en 2022 et ses différentes mises à jour en 2024 notamment à destination des smartphones. Le prix de sa technologie étant possiblement un frein pour son développement, difficile de battre un bout d’aluminium passif ou un bête ventilateur en termes de rendement dissipation/investissement.

John Burek pour PCMag

Ici le système Airjet permet de construire un engin sédentaire d’une finesse impressionnante, ce qui est assez intéressant avec une alimentation sur secteur. Et cela même si cela pose d’autres problèmes secondaires. Car le gain apporté par ce type de design ultraplat est uniquement tape-à-l’œil. En pratique, on voit mal l’intérêt du design au quotidien.

John Burek pour PCMag

Comment brancher une bête clé USB ? Une manette de jeu filaire ? Connecter un réseau Ethernet ? Brancher une imprimante ? Une souris ou un clavier avec un dongle sans fil ou un câble USB ? Le petit boitier rond proposera trois ports USB Type-C qui permettront un affichage DisplayPort et un d’entre eux servira à l’alimentation de l’ensemble. Un port jack audio combo 3.5 mm sera également présent pour brancher un éventuel casque. C’est tout.

Si l’objet sera formidablement pratique à transporter avec soi, il nécessitera un équipement sur mesures et peut-être un hub USB Type-C complet pour l’exploiter comme un MiniPC simplement normal. D’où la question assez évidente. Pourquoi choisir de l’ultrafin si on doit le payer plus cher à cause d’un système de refroidissement plus complexe ? Pourquoi ne pas choisir un engin un tout petit peu plus classique et épais avec une vraie connectique ? La réponse tient au logo posé au centre du produit : il s’agit d’une publicité et non pas d’un produit destiné à être commercialisé un jour.

John Burek pour PCMag

La version « dock » dans un écran est plus pertinente puisqu’on peut retrouver ici un concept de bureaux partagés. Une idée qui permet de balader son MiniPC, de l’utiliser par exemple chez soi avec un équipement standard et de le poser au travail devant des écrans destinés à recevoir la machine. 

John Burek pour PCMag

Le poste ainsi créé pourra profiter d’une ergonomie liée à l’écran avec connectique, réseau et services complets. Cela peut avoir du sens dans certaines entreprises. L’accueil d’un nouveau salarié pourra être fait avec la remise d’un MiniPC de ce type qui entrera dans une poche et qui servira éventuellement pour du télétravail. Les services informatiques n’auront pas de soucis pour identifier les engins de manière spécifique sur serveur sécurisé. Les salariés pourront profiter des capacités de connexion du Snapdragon X2 avec 5G et Wi-Fi7. En cas de panne d’un poste ou de besoins spécifiques, le remplacement d’un MiniPC par un autre sera facile et les stocks de ces machines ne seront pas très encombrants.

John Burek pour PCMag

Le design est plutôt réussi et l’emploi de connecteur dans le pied de l’écran permet de retrouver de belles possibilités techniques. Bref, c’est une idée qui peut avoir du sens même si je doute que Qualcomm ne fasse autre chose que d’expérimenter.

Marcel Schreiter pour Allround-PC

Au final, je doute qu’aucun de ces engins ne sortent de leur rôle de présentation commerciale. Qualcomm est un habitué de ce genre de présentations techniques et pas du tout un constructeur de matériel. La marque adore donner envie aux autres constructeurs de se pencher sur ses concepts pour embarquer ses puces sans jamais s’y jeter de son côté.

Ces engins, tout comme les portables présentés sur place, sont donc des prototypes de démonstration destinés à évangéliser le grand public, les professionnels et les fabricants du bien fondé de cette nouvelle offre Snapdragon X2 et X2 Elite. Cela passe par ces formats étranges et des démonstrations techniques dans la vidéo ci-dessus. On y croise le jeu Fortnite qui vient d’être annoncé pour tourner nativement sur la plateforme de Qualcomm. Plus d’émulation x86 mais une exécution purement ARM. Un point mis en avant de manière très peu prudente par la marque. En insistant sur cette exception d’exécution parfaitement optimisée d’un jeu certes très populaire, elle rappelle également qu’il s’agit d’un titre sorti en… 2017. Et un des rares jeu à profiter de cet effort d’optimisation sur l’énorme marché du jeu actuel. 

Ces annonces sont encourageantes et il faudra sans doute jeter un œil tout neuf sur l’offre Qualcomm en 2026. Sortir des idées reçues et juger réellement ce que ces puces auront dans le ventre. Il faudra par ailleurs comparer ces résultats avec les offres à venir. Les puces Apple, celles d’AMD et Intel tout comme les probables sorties de Nvidia avec Mediatek tout comme l’offre proposée par la marque avec son nouveau compagnon de route qu’est Intel.

Qualcomm annonce ses Snapdagron X2 et Snapdragon X2 Elite

Qualcomm présente des prototypes de MiniPC ultrafins sous Snapdragon X2 © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 1 octobre 2025MiniMachines.net

Qualcomm annonce ses Snapdagron X2 et Snapdragon X2 Elite

1 octobre 2025 à 13:50

Qualcomm a annoncé la semaine dernière le Snapdragon X2 et le Snapdragon X2 Elite à destination des PC sous Windows. La promesse de la marque est classique, obtenir les meilleurs SoC possibles pour Windows en misant gros sur la partie IA avec des NPU particulièrement puissants.

Le Snapdragon X2 promet beaucoup et sur le papier la puce a énormément d’avantages. On retrouve les traditionnelles annonces d’une évolution de compétences en performances de calcul, en capacités graphiques et en IA. Mais Qualcomm insiste également sur l’évolution de nombreux postes accessoires. On retrouvera une connectivité Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, de la 5G, une explosion de la bande passante mémoire et même la prise en charge du PCIe 5.0. Le tout, comme d’habitude, en étant plus efficace en termes de consommation. 

Les Snapdragon X2 Elite et Snapdragon X2 Elite Extreme sont explicitement construits pour équiper des ordinateurs sous Windows. Qu’il s’agisse de portables ou de MiniPC. Ils ne viseront pas particulièrement des engins abordables, leur prix sera à la hauteur de leur équipement et pour en tirer pleinement parti, il faudra par ailleurs des composants récents et de qualité. Le Snapdragon X2 Elite Extreme proposera 18 coeurs cadencés, c’est une première pour une puce ARM grand public, à 5 GHz sur un ou deux cœur. La puce, issue d’une gravure en 3 nm, propose une nouvelle architecture plus rapide et plus efficace.

On découvre un nouveau circuit graphique Adreno qui annonce une meilleure efficacité énergétique. Jusqu’à 2.3 fois plus élevée que la génération précédente. En clair, pour un résultat graphique équivalent, la puce consommera 2.3 fois moins d’énergie, ce qui devrait également avoir moins d’effets sur ses externalités négatives. Le SoC chauffera beaucoup moins. Avec la possibilité de piloter trois affichages en « 5K », cela fait de cette solution une puce parfaite pour des usages dans des portables ou des MiniPC de bureau et multimédia. D’un point de vue performance, à consommation égale, Qualcomm indique une augmentation de 31% des capacités graphiques.

Cette souplesse qui va permettre de choisir entre puissance brute et efficacité est évidemment un des points clés de l’offre Snapdragon X2. Sur un portable, cela veut dire une plus grosse autonomie en mobilité et un retour de puissance élevé une fois connecté au secteur. La promesse est impressionnante et elle doit, par conséquent,  passer par des tests indépendants pour être validée. Le tout devant dépasser le simple état des lieux d’un benchmark pour passer par la moulinette d’une émulation du côté de Windows.

  Snapdragon X2 Elite Extrême Snapdragon X2 Elite Snapdragon X2 Elite
Référence X2E-96-100 X2E-88-100 X2E-80-100
Qualcomm Oryon
Gen 3
     
Architecture Compatible ARM64 Compatible ARM64 Compatible ARM64
Nombre total de cœurs 18 18 12
Cœurs « Prime » 12 12 6
Fréquence max. multi-cœurs 4,4 GHz 4,0 GHz 4,0 GHz
Fréquence Boost 5,0 GHz (mono / bi-cœur) 4,7 GHz (mono / bi-cœur) 4,7 GHz (mono-cœur)
4,4 GHz (bi-cœur)
Cœurs Performance 6 6 6
Fréquence max. multi-cœurs 3,6 GHz 3,4 GHz 3,4 GHz
Cache total 53 Mo 53 Mo 34 Mo
GPU  Adreno      
Numéro GPU X2-90 X2-90 X2-85
Fréquence max. 1,85 GHz 1,70 GHz 1,70 GHz
API prises en charge DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0 DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0 DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0
NPU Hexagon      
Puissance (INT8 TOPS) 80 80 80
Micro NPU Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub
Mémoire      
Type LPDDR5x LPDDR5x LPDDR5x
Capacité max. 128+ Go 128 Go 128 Go
Capacité configurée 48 Go Spécifique à l’appareil Spécifique à l’appareil
Taux de transfert 9523 MT/s 9523 MT/s 9523 MT/s
Largeur de bus 192-bit 128-bit 128-bit
Bande passante 228 Go/s 152 Go/s 152 Go/s
Gravure 3 nm 3 nm 3 nm
Stockage NVMe via double PCIe 5.0 NVMe via double PCIe 5.0 NVMe via double PCIe 5.0
Version UFS 4.0 4.0 4.0
Standard SD SDUC avec SD Express SDXC avec UHS-I SDXC avec UHS-I
Affichage      
Unité de traitement graphique Qualcomm Adreno DPU Qualcomm Adreno DPU Qualcomm Adreno DPU
Standard écran intégré eDP 1.5, DSI eDP 1.5, DSI eDP 1.5, DSI
Résolution max. intégrée 4K à 144 Hz 4K à 144 Hz 4K à 144 Hz
Standard écran externe DisplayPort 1.4 DisplayPort 1.4 DisplayPort 1.4
Résolution max. externe Jusqu’à 3 écrans en 4K à 144 Hz ou 5K à 60 Hz Idem Idem
VPU Qualcomm Adreno      
Encodage vidéo HEVC, AVC : double 8K UHD à 30 FPS ; AV1 : 8K UHD à 15 FPS, UHD à 60 FPS Idem HEVC, AVC : 8K UHD à 30 FPS ; AV1 : 8K UHD à 15 FPS, UHD à 60 FPS
Décodage vidéo AV1, HEVC, AVC : double 8K à 60 FPS Idem AV1, HEVC, AVC : 8K à 60 FPS
Concurrence 8K 30 FPS (encodage) + 8K 60 FPS (décodage) Idem UHD 60 FPS (encodage) + 8K 30 FPS (décodage)
Caméra      
Processeur d’image (ISP) Qualcomm Spectra ISP Qualcomm Spectra ISP Qualcomm Spectra ISP
Profondeur (bits) Double ISP 18-bit Double ISP 18-bit Double ISP 18-bit
Always Sensing Oui Oui Oui
Double caméra Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP
Caméra simple Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP
Capture vidéo Jusqu’à 4K, 30 FPS Jusqu’à 4K, 30 FPS Jusqu’à 4K, 30 FPS
Audio Qualcomm Aqstic Codec Audio, aptX Idem Idem
Gestion Gestion hors bande via cellulaire & Wi-Fi Idem Idem
Sécurité Snapdragon Guardian Technology Idem Idem
Cellulaire (5G)      
Modem-RF Snapdragon X75 5G Snapdragon X75 5G Snapdragon X75 5G
Vitesse max. téléchargement Jusqu’à 10 Gbps Jusqu’à 10 Gbps Jusqu’à 10 Gbps
Vitesse max. envoi Jusqu’à 3,5 Gbps Jusqu’à 3,5 Gbps Jusqu’à 3,5 Gbps
Bande passante Jusqu’à 1000 MHz (5G) Idem Idem
Interface M.2 PCIe 3.0 Idem Idem
Wi-Fi / Bluetooth      
Système  FastConnect 7800  FastConnect 7800 FastConnect 7800
Générations supportées Jusqu’au Wi-Fi 7 (802.11be), rétrocompatibilité avec Wi-Fi 6E/6/5/4/3/2 Idem Idem
Bandes 6 GHz, 5 GHz, 2,4 GHz Idem Idem
Bluetooth Version 5.4 (LE inclus) Version 5.4 (LE inclus) Version 5.4 (LE inclus)
Interface M.2 PCIe 3.0 Idem Idem
USB      
Standard USB4 (40 Gbps) Idem Idem
Connectique 3× USB-C Idem Idem
PCIe      
Lignes PCIe Gen 5.0 12 12 8
Lignes PCIe Gen 4.0 4 4 4

Là où Qualcomm pousse son avantage, c’est sur la partie NPU de ses puces. La promesse de son circuit Hexagon est de proposer 80 TOPS de calcul dédié à l’IA, sans employer d’autres éléments du SoC. C’est presque le double de la précédente solution de la marque qui culminait à 45 TOPS. Juste au-dessus des recommandations de Microsoft de 40 TOPS pour être considéré comme un processeur compatible avec Copilot+. L’idée est de pouvoir exécuter des tâches dévolues à l’IA en local, sans envoyer ses données vers un Cloud externe.

Reste à savoir pour quoi exactement ce doublement aura du sens. S’il s’agit de traduire plus vite un texte en local cela veut dire de passer de deux secondes à une seconde, ce qui ne sera pas vraiment révolutionnaire. Il reste encore et toujours à trouver des usages à cette débauche de compétences en IA, Microsoft y travaille et pousse les éditeurs à y intéresser. Le manque d’homogénéité du parc en termes de NPU n’aide pas les développeurs à se pencher trop loin dans ce type de développement. La peur d’y investir beaucoup de temps pour un parc pas encore adapté est un frein compréhensible pour eux. 2026 sera peut-être une base plus solide pour proposer ce genre de développement. Microsoft y croit, les autres développeurs ne s’arrêtent plus de mentionner l’IA à tout bout de champ. Il est donc possible qu’un véritable décollage d’usage ait lieu.

En 2026, nous devrions donc voir défiler des solutions de grands constructeurs sur un segment de portables haut de gamme équipés de ces puces Snapdragon X2 et X2 Elite. Je doute fortement que les modèles soient abordables, le marché a toujours eu tendance à positionner Qualcomm sur un segment assez élitiste. Une manière de se confronter à Apple et ses puces M3 et M4 même si les matériels sont difficilement comparables.

On parle de prototypes de portables destinés aussi bien à la mobilité qu’à remplacer un PC de bureau. Des écrans 16 pouces dans des châssis ultrafins, des machines avec 48 Go de mémoire vive en LPDDR5x-9523 directement intégrée au SoC et équipées d’un téraoctet de stockage sous Windows 11. Avec 5G, Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, c’est une sorte de mètre étalon de ce qui devrait arriver en 2026 sur le marché selon Qualcomm.

Qualcomm annonce ses Snapdagron X2 et Snapdragon X2 Elite © MiniMachines.net. 2025

Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico)

1 octobre 2025 à 12:27

Nico a pu se prélasser au bord d’une piscine cet été et il en a profité pour plonger dans les délices du nettoyage robotisé. Le Wybot C2 Vision lui a été livré par Geekbuying qui l’a expédié depuis un entrepôt Européen situé en Pologne. Toutes les images sont de lui et il a pu me faire un compte rendu d’utilisation complet de l’engin.

Le Wybot C2 Vision est un petit robot de nettoyage qui propose une détection des objets à aspirer via une caméra et un système autonome. La marque parle d’Intelligence Artificielle comme si il s’agissait de faire plonger Einstein en maillot de bain dans sa piscine mais en réalité ce type de detection d’objet qui va guider un véhicule autonome est très ancien. Il n’y a pas besoin d’un gros algorithme pour parvenir à ce type de repérage basé sur le contraste entre les déchets et le fond de l’eau. Il n’empêche que l’idée est bonne. Il s’agit donc de laisser le robot fonctionner de manière autonome pour venir aspirer les débris et autres saletés qui tombent au fond de votre piscine. Et donc de ne pas avoir à sortir le matériel classique avant ou après chaque baignade. Cela apporte la possibilité d’éviter un nettoyage classique très long chaque jour, ce qui est évidemment positif. Ne pas subir un développement d’algues ou l’engorgement de son système de filtration par d’autres éléments l’est tout  autant. Tout ce qui peut empécher de retrouver ses mètres cubes d’eau sale trop vite, est bon à prendre.

Le robot est donc livré dans un gros carton, il faut dire que l’engin est assez lourd et qu’il est fourni avec plusieurs accessoires. Une documentation dans un français de fortune est proposée, elle fait une vingtaine de pages et a probablement été écrite par un programme qui n’a jamais mis les pieds sous la tour Eiffel. Heureusement, il est facile de comprendre le fonctionnement global de l’engin, tout simplement parce qu’il est assez simple à manipuler.

Les éléments de base sont indiqués sur un guide de démarrage rapide en anglais mais assez évidents a saisir. La présence d’une application aidant par ailleurs à la prise en main des différents usages de l’objet fait mouche. Pour l’installer, la recette est habituelle, un QR Code est imprimé sur la documentation et il n’y a qu’à le scanner avec son smartphone (Android ou iOS) pour se retrouver sur l’application.

Une fois déployé, le kit est complet : le robot Wybot C2 Vision fait lui-même 36 cm de large comme de profondeur sur 24 cm d’épaisseur. Il pèse tout de même presque 8 kilos et le colis atteint 10.5 kilos. Un chargeur filaire est livré ainsi que des éléments pour gérer l’appareil et différents filtres. Tout est bien protégé par des cartons et des plastiques transparents. Le petit crochet livré permet d’aller récupérer le robot avec une perche s’il se retrouve à court de batterie au milieu d’un nettoyage. Ce n’est pas l’outil le plus qualitatif qui soit, le plastique est clairement un peu léger, mais il fait le boulot. On trouve en général des crochets de ce type dans les rayons de materiel dédié pour quelques euros.

Le design du robot est entièrement pensé pour remplir ses diverses fonctions. Il y a bien quelques fioritures esthétiques comme une bande bleue « piscine » pour le décorer mais l’ensemble est surtout utilitaire. Cette zone de couleur sert à souligner la poignée faite pour déplacer le robot à la main ou à la perche. Elle est ergonomique, bien visible et suffisamment grande pour que des mains d’adultes puissent s’y glisser. Ce n’est pas un détail anodin, car c’est cette poignée qui servira à la mise à l’eau de l’engin.

Sur le dessus, en façade, une bande lumineuse témoin de mise en marche servira aussi à indiquer l’état de l’appareil. Une fois sous tension, il s’illuminera en bleu, lorsqu’il fonctionnera les LEDs bleues clignoteront. Il passera en vert pendant sa charge. Si l’application propose le détail de la batterie au pourcentage près, ce témoin indiquera simplement avec ses LEDs RGB où en est la batterie. Les points clignoteront les uns à la suite des autres jusqu’à devenir vert fixe une fois chargé. Cela rappelle le système de charge des batteries mobiles pour smartphones. Le Robot se mettra également à s’illuuminer en violet lorsqu’une connexion à un smartphone via l’application sera établie.

Sur le devant de la machine, on note la présence de deux gros balai-brosses en caoutchouc qui vont brosser le fond de la piscine pour attirer à l’intérieur de l’engin  tous les débris. Muni de lamelles souples, cette brosse entrera en rotation pour effectuer son nettoyage. Sur la partie arrière, l’ouverture pratiquée aspirera l’eau juste asprès le passage des brosses pour receuillir les débris et les particules dans le réservoir/filtre. 

Sur les côtés, quatre roues permettent à l’objet d’avancer sous l’eau ou de grimper aux parois. Elle offrent également à l’engin la possibilité de tourner sous l’eau à la manière d’un bulldozer. 

Les roues entraînent des chenilles qui vont assurer au Wybot C2 Vision une bonne adhérence au sol. En faisant tourner les roues d’un côté vers l’avant et les roues de l’autre côté vers l’arrière, le robot pourra effectuer des tours sur lui-même ou négocier des virages sous-marins. Ce type de design robuste permet de passer les éventuels obstacles au fond de l’eau comme un éclairage encastré, une bouche de jet d’eau ou même un petit objet oublié comme un tuba ou une palme.

À l’arrière, une grande trappe se soulève par le dessus et va permettre d’atteindre le bac qui retiendra les débris. Ce Wybot C2 Vision n’est ni plus ni moins qu’une sorte d’aspirateur robot dédié au monde de la piscine. 

Sur la face avant, une des particularités de cette version « Vision » avec cette petite caméra qui va analyser l’environnement. C’est elle qui va détecter la présence de débris, de poussières, de sable ou d’algues et donc adapter son nettoyage en fonction. Il pourra insister sur une zone particulière ou simplement aller aspirer les quelques feuilles posées au fond de l’eau. D’autres modes de nettoyage plus classiques sont également disponibles. 

Sur le dessus de l’appareil, on retrouve trois éléments importants. À gauche sur la photo, un petit bouchon étanche qui cache la prise d’alimentation de l’engin. En le dévissant, on pourra connecter le chargeur livré. Il faudra évidemment avoir les mains sèches et bien le refermer avant une mise à l’eau. Une petite dragonne permet de ne pas le perdre ni l’oublier.

Au centre, on peut voir le système dévacuation de l’eau après filtrage qui va également servir de propulsion à l’engin. Cela va permettre de déplacer le robot dans certains modes et le « coller » au fond de l’eau. A droite, le petit élément rond correspond au bouton de mise en marche caché sous un caoutchouc souple et étanche.

Le bac de réception des débris est facilement accessible et extractible. Il se manipule avec une poignée et s’extrait en tirant dessus. Sur le côté, on peut voir le filtre qu’il faudra mettre en place, ou non, suivant les modes de nettoyage.

Le filtre plat en « 10 µm » ne servira que pour le mode de nettoyage du fond, il évitera que les algues et autres pollens soient simplement soulevés par l’engin puis evacués pour retomber plus loin. Une fois en place, ce type de débris microscopiques resteront prisonniers dans le filtre. Le bac secondaire propose quant à lui un maillage en 180 µm et conviendra pour tous les modes de nettoyage classiques.

Evidemment, il ne faut pas utiliser le filtre le plus fin si votre piscine est pleine de feuilles. Il faudra faire un premier passage avec uniquement le gros bac pour récupérer les débris puis lancer le robot à la chasse aux éléments les plus fins avec le petit filtre dans un second temps. L’entretien de ces filtres se fait simplement avec un jet d’eau pour en chasser les saletés.

Le guide rapide d’installation des filtres est en anglais mais il n’y a vraiment rien de sorcier dans l’opération. Chaque élément s’installe simplement dans la partie qui lui convient avec un petit clic une fois bien en place.

Un jeu de filtres supplémentaires est livré avec la machine, autocollants, ils se placent aux endroits indiqués. En dessous du grand bac de filtration.

Cela de manière à éviter que l’eau ne soit troublée par le remous des algues et autres pollens du fond qui ne seront pas retenus par le gros bac en solo. Ces éléments secondaires traiteront l’eau avant qu’elle ne soit aspirée par l’appareil. Retenant les éléments les plus fins même sans le filtre dédié. Il faudra rincer les filtres au jet d’eau également.

Le chargeur livré est basique avec un fil pas très épais qui ne correspond peut-être pas au standard que l’on peut attendre dans un jardin. Il conviendra donc de le garder à l’intérieur et non pas dans un local technique de piscine ou un abri de jardin s’il ne sont pas bien isolés. La marque indique qu’il faut au minimuum éloigner le robot d’au moins 3 metres du bord de l’eau pour charger sa batterie. De mon côté, il me semble plus sérieux de le mettre bien à l’abri dans un garage ou dans la maison afin d’éviter tout souci. Il suffira de le poser sur un petit plateau ou sur un tapis de bain.

La norme IP20 n’est pas non plus franchement adaptée à un environnement humide. Le chargeur est classique avec en sortie du 25 volts pour 1.78A et 44.85 w. Rien de vraiment extraordinaire si ce n’est la prise employée qui n’est pas des plus courantes. 

La mise à l’eau comme la sortie de l’eau peut se faire à la main ou avec le crochet de perche livré. Il faut évidemment impérativement que la piscine soit débarassée de tous ses nageurs. Personne ne doit barboter dans le chlore quand le robot est en marche. Non pas que le risque de se faire aspirer soit grand mais il vaut mieux rester prudent.

L’appairage du robot et son identification se font au travers de l’application de la marque via une connexion Bluetooth. La gestion de l’applciation est simple et permet d’adapter le robot aux élément techniques propres à votre piscine. Sa forme mais aussi le revêtement employé. L’engin appliquera son nettoyage ensuite en fonction de ces réglages pour moduler son action et son brossage. Une piscine ronde aura droit à un nettoyage plus efficace avec un schéma de dépalcement en étoile quand une piscine rectangulaire gagnera en efficacité avec un balayage par bandes systématiques. A noter que l’application peut proposer de mettre à jour le firmware du robot, c’est arrivé à Nico au déballage. Rien de problématique, il suffit de suivre les étapes indiquées pas à pas et de laisser son smartphone opérer.

Une fois correctement configuré, le robot attend ses instructions. Le signal sans fil ne fonctionnant pas sous l’eau, il faudra impérativement selectionner le type de nettoyage voulu avant de l’imerger. Différents modes sont disponibles. Pour nettoyer le fond, pour ne frotter que les parois ou pour profiter d’un mélange des deux actions. Il est également possible de ne traiter que la « ligne d’eau » où s’accumulent les débris qui flottent. Des modes plus ou moins intensifs ou lents sont également selectionnables ainsi que la famese fonction « vision » qui ne va faire que la châsse aux débris. Tout cela joue un rôle différent suivant les situations. 

Une piscine très sale aura besoin d’un premier nettoyage de débris et peut être ensuite d’un nettoyage intensif du fond si des algues se sont accumulées. Si votre piscine est restée découverte lors d’une nuit très venteuse, un simple coup de nettoyage « Vision » pourra suffire pour la débarrasser des feulles et des débris. Le Wybot C2 Vision propose trois heures d’autonomie en fonctionnement. Au vu de sa largeur et de sa vitesse de déplacement, il est prévu pour gérer des piscines de 150 à 180 M², murs et escaliers compris. Ce qui correspond à beaucoup d’équipement de particuliers.

Petit regret sur l’impossibilité de choisir un « programme court » pour nettoyer rapidement une piscine d’un jour sur l’autre. L’indication des durées de chaque session est aussi assez floue et certains programmes semblent prévus pour faire tourner le robot jusqu’à ce qu’il épuise totalement sa batterie ou qu’on le récupère à la perche quand on a vraiment envie de faire plouf parce qu’il fait très très chaud.

Le Wybot C2 Vision offre la possibilité d’adapter le nettoyage de manière plus poussée. En forcant les opérations grâce à un mode expert qui décidera de la méthode  qu’il emploiera pour ses mouvements sur le sol et les parois. Il sera peut être profitable de forcer l’un ou l’autre en expérimentant pour savoir quelle solution est la plus efficace. Nico aurait toutefois aimé pouvoir pousser un peu plus loin cet avantage en ayant par exemple la possibilité d’enchainer des programmes. Par exemple de lancer un nettoyage complet du fond de manière systématique puis une session de nettoyage de ligne de flottaison simple avant de sortir du bain assez rapidement. Peut être qu’un peu plus de mémoire pour stocker ses propres programmes serait apprécié. Peut être est-ce là aussi un réflexe de fondu d’informatique et que l’utilisateur moyen se satisfera très bien de l’engin tel qu’il est.

L’application smartphone permet également un nettoyage programmable par tranches de 30, 40 ou 50 minutes. On pourra lui demander de passer 30 minutes à arpenter le sol deux ou trois fois par semaine. Une bonne idée sur le principe mais qui se heurte à un petit problème. Avec trois heures d’autonomie, cette programmation nécessitera rapidement de sortir l’engin pour le recharger. Cela reste néanmoins une bonne idée pour retrouver une piscine propre le Week-End avec deux ou trois nettoyages basiques pendant la semaine quand personne n’a le temps de l’entretenir.

La première sortie en mer piscine doit se faire après une charge longue et complète. Le constructeur parle d’une mise sur secteur de 12 heures. Probablement pour recalibrer la batterie. Une fois cette première charge longue effectuée, l’appareil ne demande plus que 3 heures pour regonfler ses 4600 mAh à 100%. A noter également qu’il convient de charger le robot totalement avant un hivernage pour éviter une décharge profonde. Le constructeur indique qu’une recharge minimale tous les 6 mois est nécessaire pour maintenir la batterie en bon état. Pensez à ajouter une alarme à votre agenda pour éviter tout problème de ce type. 

Le robot ne propose pas de charge rapide pour de probables raisons techniques. D’abord parce qu’utiliser un chargeur puissant près d’une piscine n’est pas forcément la meilleure idée. Ensuite parce que je suppose que le constructeur fait d’une pierre deux coups. Wybot utilise des batteries lourdes à charge lente pour lester le robot et atteindre la flottabilité recherchée. Cela permet plus de souplesse dans l’eau avec la possibilité de « nager » contre les murs et de frotter le sol. Mettre des batteries à charge rapide serait probablement possible mais ces modèles à forte densité sont plus compacts et moins lourds. Cela pose deux problèmes. Le robot devrait se lester avec des poids pour atteindre la même flottabilité. Ou il devrait augmenter la taille de sa batterie. Ce qui serait excellent d’un point de vue autonomie mais désastreux en terme de tarif. L’engin serait alors beaucoup plus cher et peut être même invendable. Derniers points, je ne suis pas certain qu’une batterie au Lithium à charge rapide soit une bonne idée dans un robot submersible. Une solution plus classique, plus endurante et capable de délivrer un courant puissant pour alimenter l’ensemble des moteurs est probablement ici le meilleur choix.

Une fois dans le bain, le robot fonctionne de manière autonome. Il se laisse lentement couler au fond avec une flottabilité savamment étudiée. Il ne tombe pas comme une pierre mais ne flotte pas non plus, il s’enfonce lentement. Son poids est presque compensé par sa capacité à flotter. Dès qu’il touche le fond, il se met à suivre le programme que vous avez choisi avec l’application.

Attention, du fait de l’impossibilité de communiquer avec le Wybot C2 Vision une fois qu’il est immergé, il sera impossible d’interrompre le programme demandé. Si vous vous trompez en lancant un mode nettoyage complet alors que vous vouliez juste le voir châsser quelques feuilles pendant que vous enfiliez votre maillot, il faudra sortir la perche et le crochet pour le récupérer. 

Le robot se met à arpenter le sol et les parois en frottant la surface. Pas besoin de le superviser ou de rester à proximité, l’engin travaillera aussi bien le matin qu’en fin de journée. Il peut même fonctionner quand la piscine est couverte d’une bâche.

Au dessus du Wybot, on peut voir des remous dans l’eau, la petite hélice intégrée sur le dessus est mise en marche régulièrement afin de cracher l’eau débarassée de ses déchets. Elle va également jouer un rôle important dans l’efficacité du nettoyage. En poussant le robot contre le sol, elle permet un bon contact. Sans cette pression, le Wybot pourrait patiner ou se soulever et le fond ne serait pas impeccable.

C’est également ce jet pulsé qui permet au robot de rouler sur les murs. Frottant les parois de manière efficace. Remontant jusqu’à la ligne de flottaison et se laissant couler ensuite pour se déplacer à la zone suivante. Accumulant des « bandes » de nettoyage les unes à la suite des autres.

Cette fonction permet par ailleurs de ramasser tous les débris qui flottent en périphérie du bassin. Le tout assure un nettoyage complet si cet entretien est fait régulièrement. Capable de grimper les escaliers avec un reflief pas trop important, le petit appareil pourra ainsi aspirer la quasi totalité des débris d’une piscine standard.

Qu’y a t-il au fond du bac ? Sur une piscine en bon état et bien entretenue, le bac parait bien trop grand. Les petites feuilles visibles n’occupant que peu d’espace. On note tout de même la présence de bestioles, de poussières et de sable. Des éléments fins sont bien visibles également. Sur une piscine moins souvent entretenue, ce bac retiendra plus de grosses feuilles, des cheveux, des insectes, des plumes et des débris variés. La présence de ce système facile d’accès permettra éventuellement de retrouver un bijou ou un petit objet qui serait tombé au fond de l’eau.

Un passage du robot avec le filtre ultra fin et le nettoyage intensif révèlera la présence d’autres envahisseurs de piscine microscopiques. Algues et pollens sont retenus dans le maillage de manière très visible. Ces éléments souvent accrochés au fond de l’eau seront ainsi filtrés ce qui évitera de surdoser le mélange de produits nécessaires pour conserver une eau propre et sans algues.

Un passage au jet d’eau décrochera les particules pour retrouver un filtre impeccable très facilement. L’entretien est conseillé dès la fin du nettoyage du robot pour éviter que les éléments ne sèchent dessus. Pour le moment, la marque ne semble pas distribuer de filtres de rechange pour l’appareil. Les autres modèles de Wybot en ont, ce n’est donc probablement qu’une question de temps avant que des filtres soient disponibles pour ce modèle de 2025. 

Au final, l’engin est plutôt efficace même si la période de test a été assez courte. Le robot se comporte comme prévu et mis à part la qualité des accessoires comme le crochet, les plastiques de la machine, comme ses brosses sont de bonne facture. Les tests ont montré que la chasse ciblée proposée par la caméra est pratique, cela évite de devoir lancer un programme de nettoyage complet de la piscine qui durerait très longtemps pour seulement quelques feuilles éparses tombées pendant la nuit. 

Satisfaisante, cette drôle de machine ? Oui parce qu’elle fonctionne globalement bien et qu’elle ne coûte pas trop cher par rapport à la concurrence. C’est forcément bien plus onéreux qu’une simple perche avec une epuisette au bout pour aller ramasser ses feuilles et un balai classique. Mais pour attraper la poussière, le sable et les cheveux, pour aller frotter le fond d’une piscine qui se salit ou tout simplement pour éviter de devoir faire trempette le matin quand il fait encore trop frais, c’est un investissement qui peut séduire.

Un grand merci à Nico pour ses images et son grand compte rendu.

Le Wybot C2 Vision est disponible à l’achat à 799€ chez Geekbuying depuis un entrepôt en Pologne. Le code promo NNNFRC2V permet de baisser son prix à 539€ avec deux cadeaux offerts pour compléter le produit. C’est une offre flash, le prix devrait augmenter rapidement. Une petite épuisette et un balai, tous deux adaptables au bout d’une perche de piscine. L’engin est garanti 2 ans pièces et main d’oeuvre.

Voir l’offre sur Geekbuying

Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico) © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hierMiniMachines.net

BMAX B9 Plus : Le MiniPC Core i5-1250P et 24/512Go à 319€

30 septembre 2025 à 15:04

Si on connait bien le format de ce BMAX B9 Plus, puisqu’il s’agit du même châssis que le B9 Power sous Core i9-12900H, on connait moins bien son processeur, le Core i5-1250P. 

Il s’agit d’une puce intel Alder Lake-P de 12e génération lancée en 2022 qui visait des engins ultraportables milieu et haut de gamme plutôt à vocation professionnelle. Des engins souvent placés à un prix public au-dessus des 800 à 900€ chez Dell, Asus, HP, Lenovo. C’est une puce 12 cœurs avec 4 cœurs Performants et 8 cœurs Efficaces. L’ensemble propose 16 Threads et embarque 12 Mo de mémoire cache. Point clé de cette offre, un TDP assez bas qui permettait une intégration aisée dans des machines très fines. Avec 28 watts de base et un Turbo de 64 watts, c’est une puce assez facile à dissiper.

Egalement présent dans ce Core i5-1250P, un circuit graphique Intel Iris Xe avec 80 Unités d’Execution à 1.4 GHz. Un circuit très efficace pour de nombreux usages. Multimédia, jeu FullHD, vidéo, montage, retouche. Ce circuit qui ira piocher dans de la mémoire vive système pour fonctionner. D’où peut être l’idée de monter sur cette minimachine pas moins de 24 Go de LPDDR5-4400. Composants soudés en multicanal qui serviront donc autant pour le système que pour la partie graphique. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4. Un module sans fil interne propose un signal Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 très classique.

La dissipation est très correcte avec une solution classique mêlant caloducs, ailettes et ventilation active. L’ensemble devrait parvenir à dissiper correctement le Core i5-1250P sans qu’il ne fasse trop de bruit. Encore une fois, ce type de puce a été pensé pour une intégration dans des ultraportables de 18 mm d’épaisseur, les 5.2 cm de ce MiniPC permettent d’intégrer un système de refroidissement évidemment plus robuste.

La façade du BMAX B9 Plus est percée des connecteurs habituels. Avec un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et Power Delivery ainsi que deux USB 3.2 Type-A en plus du bouton de démarrage de l’engin. À l’arrière, on retrouve un Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4 en plus d’un jack d’alimentation classique. On regrettera le manque d’ambition de la marque qui a préféré réemployer une carte mère déjà existante et ne pas intégrer des connecteurs plus pertinents. Pas de Thunderbolt alors que la puce le gère. Pas d’Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 2.0 où on aurait préféré des USB 3.2 en plus. Rien de grave, mais c’est dommage pour un boitier de ce type qui aurait pu accueillir tout cela avec ses 12,6 cm de large pour 11,2 cm de profondeur. Un boitier qui pèse 395 g et qui est livré avec un support VESA pour une accroche facile derrière un écran. 

 Ce BMAX B9 Plus sous Core i5-1250P en 24/512 Go est proposé à 329€ et tombe à 319€ grâce au code promo NNNFRBB9P et à ce prix, il comprend une licence de Windows 11 préinstallée. Les frais de port pour la France sont offerts. A ce tarif, cela fait de ce MiniPC une machine familiale complète pour toutes les tâches du quotidien, mais aussi le jeu, la création et le multimédia.

A découvrir chez Geekbuying

 

BMAX B9 Plus Core i5-1250P – 24 Go / 512 Go – Windows 11
Mini-Score : D

Mini-Score : D

+ distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ performances très correctes
+ accès simple au stockage
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ Prix accessible

-construction OEM
– garantie 1 an
– SAV en Europe1
– mémoire soudée
– audible en calculs lourds (40 Db)

BMAX B9 Plus : Le MiniPC Core i5-1250P et 24/512Go à 319€ © MiniMachines.net. 2025

Open Printer : une imprimante papier Open Source sous RPi

30 septembre 2025 à 12:39

Vous avez été très nombreux à m’envoyer le lien vers le financement participatif de l’Open Printer. Cette imprimante papier étant assez surprenante dans son approche comme dans son esthétique, elle a semble-t-il, interrogé beaucoup d’entre vous.

Il faut dire que les deux mots sont historiquement assez antinomiques. « Open Printer » c’est un peu comme « gentil dictateur » ou « fantôme incarné », cela ne colle pas bien ensemble. Quand on parle d’imprimante classique sur Minimachines, c’est souvent pour parler des dérives des marques qui les fabriquent et qui les enferment toujours plus dans un système absolument étanche. L’exact inverse de tout ce qui est « Open » donc. On parle de DRM, d’incompatibilité, de composants et de consommables protégés et d’obsolescence programmée. Associer « Open » et « Printer » revêt presque un caractère sacrilège et pourtant, c’est bien ce qui est proposé ici en financement participatif. 

Le projet est simple, proposer au public une imprimante ouverte et libre, constructible, réparable et dont les consommables ne soient pas liés à une marque tierce. Cela parait évident mais c’est un vrai défi à relever. Sur le papier, cela ne semble avoir que des avantages. On retrouve une imprimante couleur capable de manger aussi bien des formats A4 que A3. Il sera également possible de lui donner à imprimer en longueur avec du papier en rouleau. La définition est plus  que correcte avec du 600 PPP en noir et blanc et jusqu’à 1200 PPP en couleur. Pour parvenir à ce résultat, l’imprimante se base sur une tête d’impression HP 302 massivement disponible sur le marché. L’encre peut être de n’importe quel type adapté, il suffira de remplir une cartouche pensée pour être rechargée. Une solution qui permettra de changer facilement la tête  d’impression en cas de pépin et qui évitera d’acheter de l’encre coutant au millilitre autant qu’un parfum de luxe.

La connexion à l’imprimante pourra se faire de manière classique via un port USB type-C qui se branchera à la carte Raspberry Pi Zero 2W qui servira de cerveau à l’Open Printer. L’appareil profitera de la connexion Wi-Fi de la carte pour recevoir des documents distants sans fil. Un port USB Type-A permettra également de lancer une impression en direct en connectant une clé USB et en contrôlant le tout avec un petit écran de 1.47 pouces en 320 x 172 pixels grâce à une molette de navigation. Un détail qui me fait d’ailleurs penser aux premières imprimantes 3D avant l’arrivée des petits écrans tactiles. Le tout mesurera 50 cm de large pour 10 cm de profondeur et 11 cm de hauteur. Un format qui permet d’accrocher l’Open Printer au mur pour gagner de l’espace.

Si on considère l’ensemble de ces éléments et le fait que l’objet soit documenté en format Open Source via un format Creative Commons 4.0, on a là un projet à l’étendue absolument considérable. Il faut se souvenir que les toutes premières imprimantes 3D accessibles du marché ont été fabriquées par des passionnés qui ont développé des logiciels Open Source et assemblé du matériel disponible à la vente pour tout un chacun. Soit exactement le schéma repris ici par ce projet Open Printer. Petit à petit, le foisonnement d’idées des internautes et la mise en commun des compétences de milliers d’ingénieurs et de programmeurs a fini par produire des imprimantes 3D, des protocoles et des développements de haut niveau. Un microprogramme comme Klipper est un développement libre, Open-Source qui anime le cœur de nombreux modèles d’imprimantes 3D aujourd’hui. 

Ma toute première imprimante 3D, une Anet A8, nécessitait un temps de montage et de calibration démentiel.

Aujourd’hui les imprimantes 3D sont Plug’n’Play dès la sortie du carton

La suite, on la connait. L’émulation du libre a conduit des entreprises à développer leurs propres modèles d’impression 3D en s’appuyant plus ou moins sur les développements libres. Créant un foisonnement d’idées et de solutions tel que des progrès incroyables ont été portés en quelques années. L’impression 3D qui était un loisir pour passionnés fortunés ayant beaucoup de temps libre il y a 10 ans est désormais une pratique accessible et facile aujourd’hui. 

A la lecture de la fiche technique de l’Open Printer, un détail a retenu mon attention. Le fait que le projet ne présente aucune vidéo de fonctionnement ni aucun détail sur la vitesse d’impression proposée par l’imprimante. Je suppose que l’impression d’une page ne doit pas être des plus rapide. Le détail du tarif de l’engin n’est pas non plus spécifié. Cela me chiffonnait au départ et puis je me suis posé dans la perspective de l’impression 3D. Les prix du début ont fondu très rapidement. La vitesse d’impression a également explosé. Ce qui prenait 4 heures à imprimer à ma toute première imprimante ne prend plus que 15 minutes à la toute dernière arrivée au labo.

Si Open Printer crée le même genre de mouvement de fond. Si cette imprimante Open Source est le premier domino d’un long jeu de développement et d’améliorations techniques. Il y a fort à parier que dans quelques années des kits de constructions d’imprimantes similaires soient disponibles sur le marché. Un constructeur tiers pourra très bien développer une tête d’impression sur-mesures. Un autre des kits d’alimentation en encre ou un jeu de moteurs plus rapides. Des internautes pourront proposer des formats encore plus grands pour imprimer sur du A2, par exemple, ou pour imprimer des plans ou des affiches. On peut même imaginer que d’autres constructeurs se mettent à développer des modèles basés sur le même principe comme cela a été fait dans le monde de l’impression 3D. Et tout cela serait une excellente nouvelle pour les consommateurs. Un peu moins pour les marques qui proposent depuis toujours des imprimantes à 50€ pour se rattraper ensuite sur la durée avec des kits d’encre à 35€…

Open Priner sur Crowd Supply

Open Printer : une imprimante papier Open Source sous RPi © MiniMachines.net. 2025

OneXfly Apex : une autre ConsolePC sous AMD Strix Halo

30 septembre 2025 à 10:49

Comme d’habitude avec cette marque, on ne sait pas grand-chose au moment de l’annonce. Mis à part le nom de code OneXfly Apex, les éléments techniques demeurent assez flous.

Il y a pourtant fort à parier que cette OneXfly Apex prenne le même chemin que la console GPD Win 5. Un chemin semé d’embûches donc. Si on regarde la console de GPD avec cette puce Ryzen très haut de gamme, on a une solution un peu boiteuse. Un peu comme si on avait mis un gros moteur sur le plus petit engin possible. Imaginez une tronçonneuse avec un moteur de tracteur par exemple. Cela nous donne une solution assez déséquilibrée. L’engin est cher, il est peu autonome et sa batterie est tellement lourde que la marque propose de la garder dans la poche en la connectant à la console avec un câble. 

La puissance sera très probablement au rendez-vous et c’est ce qui est recherché ici. L’angle mort étant le nombre de sacrifices exigés de l’utilisateur. Le fait que la puce fonctionne de 45 à 75 w, qu’elle ne soit rechargeable qu’avec un bloc secteur de PC de jeu et qu’elle fasse probablement énormément de bruit. Tout cela en fait un engin assez bancal. Si on ajoute à cet ensemble un tarif trois ou quatre fois plus élevé qu’un Steam Deck, c’est vraiment un engin très compliqué à vendre. 

Ce qui m’étonne le plus ici c’est le comportement de mouton de One Netbook qui s’apprête donc à suivre GPD dans cette voie. La OneXfly Apex proposera un pouce de diagonale supplémentaire en atteignant 8 pouces. Un écran non détaillé en définition mais en 120 Hz avec une fonction de rafraichissement variable. Elle embarquera également une solution mini SSD de Biwin en plus de son stockage de base. Ses enceintes seront adaptées par Harman Kardon2 et on retrouvera le folklore typique des consoles de ce type. Joysticks avec LEDs RGB, lecteur de cartes MicroSDXC gâchettes analogiques, croix directionnelle et boutons.

Là où cela devient dingue et totalement hors sol, c’est l’annonce de One Netbook qui indique que sa OneXfly Apex fera encore plus fort que sa concurrente avec un TDP que l’on pourra pousser à 120 w.  120 w dans le corps d’une console, c’est 120 w contenus dans un châssis dont l’encombrement sera inférieur à 30 cm sur 12 et de moins de 3 ou 4 cm d’épaisseur. Comment vous dire que cela risque de nécessiter un casque avec annulation de bruit sur les oreilles pour être jouable. Comment vous dire que la console nécessitera forcément, elle aussi, d’embarquer une batterie externe reliée par un câble. La marque fait mention d’un « refroidissement utilisant un système liquide » mais on sait déjà tous qu’il ne s’agit pas de Watercooling. Ce sera très certainement comme d’habitude un caloduc. Et donc d’un système de ventilation qui tourne à fond en permanence. Vrombissant au creux de vos oreilles.

Dès fois, je me demande si le mouton n’est pas la meilleure illustration possible. L’animal convient à tous les scénarios.

C’est peut-être moi qui suis bête à manger de l’herbe et qui suit ses propres réflexes sans plus réfléchir. Moi qui pense que se retrouver avec une machine à l’autonomie nulle, avec un ventilo faisant un bruit d’avion au décollage et qui va chauffer à mort, ce n’est pas vraiment ce que recherche le marché. Si on conjugue cela avec un prix démentiel, cela me semble prendre complètement à rebours ce qui a fait l’énorme succès du Steam Deck.

C’est peut-être le public qui est composé de moutons qui vont suivre le mouvement imposé par cette OneXfly Apex parce qu’on agitera sous leur nez une puissance démentielle dans un corps ultracompact. Gommant tous les défauts accessoires en ne regardant que l’éventuelle possibilité de lancer à son jeu favori en mobilité. Même si finalement cette mobilité sera nulle. Impossible de sortir sa console à l’extérieur, impossible de jouer réellement à pleine vitesse pendant plus de deux heures. Impossible même de jouer au fond de son canapé en famille avec un engin qui va faire autant de boucan.

C’est peut-être One Netbook et tous les constructeurs qui courent après la performance comme si c’était l’Alpha et l’Oméga de l’informatique. Je comprends bien l’idée de proposer le maximum de puissance pour des joueurs PC qui vont vouloir tâter tous types de scénarios de jeu. Mais est-ce vraiment la bonne solution que de construire des minimachines sans prendre en compte les spécificités du medium ? A force de pousser tous les curseurs autour de la vitesse, les fabricants construisent des engins sans aucun rapport avec les usages de ces machines : bruit, chauffe, autonomie, prix… Cette OneXfly Apex n’a aucun autre atout que le fait de pouvoir lancer tel jeu Triple A à la mode pendant deux heures aujourd’hui.

Car c’est là l’élément le plus lourd de l’équation finalement. La recherche de la performance brute pilote depuis toujours une partie du monde PC pour une raison assez simple, la compatibilité entre eux des composants. Ceux toujours à la recherche de puissance pure savent qu’ils vont pouvoir « mettre à jour ». Leur système, leur mémoire, leur stockage mais aussi leur puissance de calcul. Comme cela, ils pourront coller à l’actualité de ce qu’ils estiment être leurs besoins. Quand un studio de développement sort un jeu hyper exigeant – pour de bonnes ou de mauvaises raisons – ils vont pouvoir le lancer ou alors ils changeront leur carte graphique. Mais sur console, ce scénario n’est encore une fois qu’un réflexe panurgique. La mise à jour est impossible. Rechercher le maximum de performances pour cette fin de 2025 condamne également à rester coincé dans cette bulle de temps. Le jeu de fin 2026 sera peut-être injouable sur la console.

C’est pour cela que la solution de Valve est bien meilleure. Non pas de rechercher un maximum de vitesse coûte que coûte. Plutôt équilibrer les autres postes. Cela veut dire de sortir une console qui ne saura pas piloter le dernier jeu à la mode et qui n’en fait pas un mystère ni un défaut. Ce que le Steam Deck a su faire par contre, c’est de partir explorer des jeux différents, plus anciens, adaptés à son format. Avec du confort, un fonctionnement plaisant et un ticket d’entrée abordable. Et la meilleure preuve que c’était la bonne marche à suivre vient des studios de développement eux-mêmes qui sont tombés amoureux de ce format. Amoureux parce que l’objet est adorable. Évidemment, ces studios sont par ailleurs intéressés par l’étendue du parc actuel de ces consoles. Quand Larian studios lance une version adaptée au Steam Deck d’un jeu comme Baldur’s Gate III, c’est parce que le marché – et le jeu – fonctionnent bien ensemble. C’est la bonne marche à suivre pour ce type de produit. Adapter le logiciel au matériel. Ce que GPD et One Netbook s’apprêtent à faire, c’est précisément le contraire. Adapter le matériel au logiciel. C’est possible sur le  terrain classique du monde PC, mais peine perdue dans un cadre aussi étroit que celui du format console.

 

OneXfly Apex : une autre ConsolePC sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

ECS Liva Z11 Plus : du Core à l’ouvrage

29 septembre 2025 à 15:54

Le MiniPC ECS Liva Z11 Plus fait partie d’une famille de minimachines que la marque a annoncé au Computex.  On découvrait alors le Z8 Plus sous processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370. Le nouveau venu est repassé du côté d’Intel avec deux familles de puces embarquées. Les Intel Meteor Lake et Arrow Lake.

Le Liva Z11 Plus se présente dans un format très NUCéen, un bloc de 11.44 cm de large comme de profondeur pour 5.45 cm d’épaisseur. Le châssis métallique est très ouvert sur les côtés, avec une surface supérieure qui semble jouer le rôle de dissipateur et une extraction arrière qui laisse entrevoir un système d’ailettes en cuivre. 

De quoi refroidir pas moins de quatre options de puces différentes. Des Meteor Lake avec les Core Ultra 5 125H et Core Ultra 7 155H qui auront droit à deux barrettes de mémoire SODIMM en DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go. Mais aussi des puces Arrow Lake Core Ultra 5 225H et Core Ultra 7 255H avec le même maximum de mémoire qui basculeront sur du DDR5-6400. La partie stockage sera confiée à un SSD primaire en M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 et un secondaire au même standard qui ne sera disponible qu’en M.2 2242. Un troisième port M.2 2230 permettra, quant à lui, d’héberger une carte réseau sans fil.

La connectique comporte en façade quatre ports USB Type-A, trois au format USB 3.2 et un en USB 2.0. Un port USB 3.2 Gen2x2 Type-C sera également disponible ainsi qu’un bouton de démarrage. Sur le côté droit de la machine, on découvre un Antivol type Kensington Lock autour de larges ouïes de ventilation de formes hexagonales doublées par une grille anti-poussière plus petite.

A l’arrière, on retrouve pas moins de deux ports USB4, un Ethernet Gigabit et un second port Ethernet 2.5 Gigabit, deux connecteurs USB 2.0 Type-A supplémentaires et une double sortie HDMI. Si vous n’êtes pas bien sûr qu’il s’agisse de HDMI, c’est écrit en gros dessus, vous ne pouvez pas vous tromper. 

La machine pourra donc piloter quatre affichages UltraHD dans un châssis qui semble particulièrement robuste. On n’aura pas accès à une prise casque, pas de jack visible sur la machine, mais de plus en plus d’utilisateurs préfèrent le Bluetooth ou les casques qui se branchent en USB Type-C. Il sera d’ailleurs possible d’employer un adaptateur USB Type-C vers jack en cas de besoin. Je pense qu’il s’agit de toute façon plus d’une machine plutôt orientée vers des usages industriels ou pros qu’un  engin vraiment grand public. 

Pas de date précise de commercialisation ni de prix, on est donc dans le même scénario que pour la sortie du Liva Z8 Plus en mai dernier…

Source : ECS

ECS Liva Z11 Plus : du Core à l’ouvrage © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : casque Bluetooth ANC Baseus Bowie H1s à 30€

29 septembre 2025 à 11:24

Habituellement proposé à 50 ou 60€, le Baseus Bowie H1s est vendu à 30.79€ sur AliExpress en ce moment. C’est un casque complet, confortable, avec une réduction de bruit active très efficace et une superbe autonomie. De 50 heures en mode ANC à plus du double en usage normal3.

Il est complet, assez léger avec 280 grammes, propose du Bluetooth 5.4, support les standards AAX, SBC et LHD et il négocie une très faible latence pour la vidéo ou le jeu. Le casque emabrque 5 micros et propose le passage d’appel. Il se pilote avec des boutons classiques et son armature peut se plier pour être rangé plus facilement. Rechargeable en USB Type-C, il propose également une jack audio 3.5 mm pour un usage classique. Disponible en beige ou en noir sans frais de port. Cela ne vaut pas un Sony ou un Senneihser haut de gamme évidemment. Mais c’est une solution low-cost agréable et efficace. Idéale pour un envirronnement de bureau par exemple.

Voir l’offre sur AliExpress

A noter que pour 36€ le Baseus Bass EH10 NC est également disponible. Ce modèle passe au Bluetooth 6.0 baisse en autonomie et fonctionne comme le précédent mais propose un codec LDAC, des basses plus marquées et ne pèse que 235 grammes. Il est disponible en suivant le même lien.

 

Bon Plan : casque Bluetooth ANC Baseus Bowie H1s à 30€ © MiniMachines.net. 2025

Chuwi UBox : un MiniPC bien équipé mais pas sans défauts

29 septembre 2025 à 10:13

Coque noire et blanche, surface décorée par ses aérations, le Chuwi UBox mesure 12.8 cm de large pour 13.05 cm de profondeur pour une épaisseur de 5.7 cm. Il est pensé pour être posé sur un bureau ou accroché en mode VESA grâce au petit adaptateur livré avec.

Parmi les points intéressants de cette offre, la présence d’un Ryzen 5 7430U. C’est amusant parce que c’est le second MiniPC qui débarque avec cette puce pour ce mois de septembre. J’ai interrogé un contact pour comprendre le pourquoi de cette apparition alors que précédemment nous avions surtout droit à des Ryzen 7 et finalement peu de 5. La raison est assez simple. Ce Ryzen 5 en particulier a été très populaire chez les fabricants de portables. Tellement populaire sur certains marchés que ces marques absorbaient tout le marché pour distribuer des ordinateurs très grand public. Il s’en est vendu des wagons. A tel point que ce processeur pourrait avoir été forgé sur-meusures pour répondre à un cahier des charges demandé par ces fabricants de portables qui cherchaient une puce milieu de gamme.

Résultat, les fabricants de MiniPC, marché secondaire des puces mobiles, ne pouvaient pas y avoir accès. Dernièrement, la donne a changé parce que les grands constructeurs ont désormais d’autres puces plus daptées à leurs besoins. On a d’abord pu voir débarquer une myriade de sous marques d’ordinateurs portables s’emparer du processeur et désormais des fabricants de MiniPC s’y intéresser. 

Pourquoi le Ryzen 5 7430U a t-il la côte ? Je suppose qu’il s’agit de son excellent rapport performances / prix. Comme je ne connais pas son prix de vente exact, je ne peux pas être affirmatif à 100% mais je pense que son positionnement est la raison pour laquelle il a fait mouche. Moins cher que les Ryzen 7 mais pas loin en terme de performances. C’est une puce qui fonctionne avec une architecture Zen 3 et qui embarque un circuit Vega 7. Une puce assez étrange dans le catalogue d’AMD puisqu’elle va a l’encontre de la nomenclature de la marque.

Voici le shéma proposé par AMD pour comprendre ses puces. Un 7430U doit donc se lire comme une puce de 2023, de la gamme Ryzen 3 avec une visée entrée de gamme dans un TDP de 15 à 28 watts. Sauf qu’il est bien labellisé Ryzen 5 et non pas Ryzen 3. Le 4 de son « Market Segment » ne correspond donc pas à son appellation Ryzen 5. Cela ressemble fort à une construction de gamme taillée absolument sur mesures pour venir cocher plein de petites cases exigées par l’industrie.

La puce développe donc 6 cœurs Zen 3, 12 Threads et tourne de 2.3 à 4.3 GHz. Son cache L3 monte à 16 Mo et elle propose un TDP de 15 watts pour faire tourner les 7 cœurs de son circuit graphique Radeon Vega. Avec les 16 Go de mémoire vive DDR4-3200 embarqués sur le Chuwi Ubox et un stockage de base en M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 512 Go, l’engin est paré pour toutes les tâches classiques. On pourra ajouter un second SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 au besoin assez facilement. La coque de la minimachine est arrimée par des aimants au reste du boitier, de telle sorte qu’il est possible d’accéder auc composants sans outils.

Que faire avec ce type d’équipement ? Absolument tout ce qui est classique : bureautique, web, musique, programmation, modélisation 3D, retouche d’image, montage vidéo et que sais-je encore. Là où il faudra prendre des gants, ce sera pour des usages en temps réel ou ceux demandant des calculs lourds. Typiquement le jeu vidéo le plus gourmand ou le rendu de vidéo. Pour ces tâches là, cela sera peut être un peu juste. On pourra sans doute jouer avec ce MiniPC mais pas aux derniers jeux les plus gourmands et en lâchant du lest sur la qualité et la définition du rendu. Pour les calculs lourds comme un rendu vidéo ou d’une image 3D, ce sera donc plus une question de patience qu’autre chose. A noter quel le constructeur propose d’outrepasser le TDP de base du processeur. Si on peut logiquement le faire tourner entre 15 et 28 w, Chuwi permet de le pousser à 35 w via son BIOS. Un choix qui s’accompagnera sans doute par une montée en volume de sa ventilation.

Oui, l’image montre un PC à l’envers…

Celle-ci est on ne peut plus classique. Si ce n’est qu’elle est placée dans le mauvais sens. Le choix d’embarquer une coque amovible pour atteindre les composants par le dessus pousse logiquement à placer la ventilation sur le dessous de l’engin. L’extraction d’air chaud via des ailettes se retrouve donc positionnée sous la connectique, ce qui n’est pas franchement idéal en position classique. Beaucoup moins problématique en mode VESA ou nécessitant le regroupement maximal des câbles avec des serre-fils, par exemple.

Le Chuwi UBox propose en facade un port USB3.2 Gen 1 Type-C avec DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm et deux USB 3.2 Type-A. Un bouton de démarrage est également visible.

Sur la partie arrière, on retrouve  deux ports USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.2, deux Ethernet 2.5 Gigabit et une entrée d’alimentaiton au format jack. Les trois sorties vidéo vont permettre de piloter chacune des signaux UltraHD et l’engin propose également une connexion sans fil en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. 

Bref un montage assez complet, proche de ce que propose le NiPoGi E3B d’ailleurs. L’engin est distribué par Geekbuying qui propose le code promo CHUWIUBox pour l’obtenir à 279€ en version 16/512 Go avec une licence de Windows 11 Pro. Le stock étant situé en allemagne, la livraison ne devrait prendre que quelques jours mais il faudra compter sur 3.11€ de frais de port pour un total final de 282.11€. Une alternative au NiPoGi E3B donc que l’on trouve à 279.90€ sur Amazon avec le même niveau de puissance.

Voir l’offre sur Geekbuying

 

Chuwi UBox : Ryzen 5 7430U – 16 Go  – 512 Go – Windows 11 Pro
Mini-Score : C

Mini-Score : C

+ conception originale
+ marque connue
+ distribution officielle
+ SAV Européen
+ évolutions techniques possibles
+ performances correctes
+ accès simple aux composants
– garantie 1 an
– boitier plastique
– ventilation mal positionnée
– probablement audible en calculs lourds

Chuwi UBox : un MiniPC bien équipé mais pas sans défauts © MiniMachines.net. 2025

Les contes de fées modernes sentent le cambouis

29 septembre 2025 à 06:20

Vous connaissez tous l’histoire du beau prince qui vient réveiller une princesse endormie en l’embrassant4, la version moderne de ce conte est un tout petit peu moins glamour. Un petit peu plus technique et tout aussi haletante.

C’est une vidéo que j’ai découverte samedi un peu par hasard et qui m’a littéralement hypnotisé. Ici point de château endormi, de sorcière, ni de dragon, pas de princesse dans un couffin de cristal, pas plus sortilèges ni d’animaux gazouillants. Non, la belle est une machine. Un robot. Un de ces bras articulés que l’on voit travailler en général dans le secteur industriel. Cueillant de lourds morceaux de carrosserie, manipulant comme une brindille des objets très impressionnants. Soudant, déplaçant et répétant sans relâche des tâches ingrates. Un de ces objets qui fascine autant qu’il fait peur. Par son absence de volonté et parce qu’il pourrait vous écraser sans la moindre émotion si vous passez dans son champ d’action. Un implacable morceau de ténacité, entièrement gorgé d’entêtement programmé.

Ce robot, tout robuste qu’il soit, n’est pourtant qu’un Achille en puissance. Il n’a beau n’être qu’un bras. Il possède un talon. Une maladie qui gangrène toutes les machines ces dernières années. Un mal insidieux que nous connaissons tous : l’obsolescence.

Ce bras robot a eu une première vie, dans un monde où on prenait soin de lui parce qu’il avait une grande valeur. Un vrai petit prince. Chouchouté par des ingénieurs aux petits soins. Si les tâches à effectuer étaient rudes, il avait droit à un bon graissage régulier, des mises à jour, une surveillance attentive. Il faut dire qu’il coûtait des dizaines de milliers de dollars. Il travaillait sans relâche, effectuant des tâches sans jamais rechigner. Avec une modestie impressionnante. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un regard de travers. Pas de plaintes, pas de larme, une machine.

Jusqu’au jour où… Ah on aurait bien aimé qu’elle dure encore un peu la machine. Mais voilà qu’une simple petite batterie rend l’âme et la mémoire de l’engin s’envole. Un de ses composants saute, un petit court circuit ou une chauffe insignifiante. L’engin qui coutait une fortune ne donne d’un coup plus aucun signe de vie. Incapable de se mouvoir, de répondre, d’obéir. Il se transforme alors instantanément en un tas de feraille encombrant. On appelle la société de maintenance qui dit qu’elle ne peut plus faire grand chose. Trop vieux. Plus de pièces détachées, pas vraiment de documentation, l’engin là, ils n’en veulent pas un nouveau ? Alors un petit tour aux archives, un email à la comptabilité. On se renseigne sur l’amortissement. Quoi ? Vingt ans déjà, il va falloir le remplacer. Un Fenwick entre dans l’usine, on déboulonne la bête comme la statue d’un ancien roi et on stocke le tout sur le parking, dans un coin, posé sur une palette qui plie sous son poids. Son remplacant qui est arrivé est plus léger, plus souple, plus pratique, plus fort. On patiente un peu, on lui jette un regard en passant par là. Du moins au début. Et après, c’est l’habitude. C’est un meuble, on ne le voit plus. On l’oublie vite. 

Jusqu’au jour où il faut faire de la place, alors on prend quelques photos, on colle une petite annonce et si cela n’interesse vraiment personne, on le proposera à la feraille. C’est idiot parce qu’il marche encore très bien cet engin. Les moteurs tournent toujours, les roulements sont impeccables. S’il n’y avait pas cette histoire de composant brûlé ou de mémoire perdue, on pourrait très bien le reprogrammer. Enfin, si on avait les outils, la documentation et les pièces nécessaires pour le faire.

Et c’est exactement comme cela que notre vidéaste s’est transformé en prince charmant. Il a trouvé son bras robot qui trainait au fond d’un entrepôt d’entreprise. L’a payé 200$ à condition qu’il vienne le chercher. La machine avait beau couter 40 000$ neuf, il ne faisait plus qu’encombrer…

Le reste est dans la vidéo en intro de ce billet. Un marathon de compétences techniques entièrement déployées pour faire revivre l’engin. Remplacer les pièces abîmées, comprendre comment lui parler, créer les interfaces, programmer, monter, démonter et arriver à proposer un pilotage ultra fin et réactif. Assez pour qu’un passant puisse se saisir de son interface et s’en servir imémdiatement naturellement.

Toute la vidéo est impressionnante, on n’en sort haletant devant un tel déploiement de compétences et de tenacité. L’auteur n’arrête pas une seconde. Il explique toutes les étapes, les pièges à éviter, les chemins tortueux à prendre pour parvenir au but. Une véritable quête et un résultat absolument incoyable. Et que  va t-il faire de son apprentissage ? De ses compétences et de toutes les informations accumulées ? L’ensemble va être publié en Open Source sur Github de manière à ce que d’autres puissent s’encorder derrière lui et partir à l’assaut du même Everest.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai toujours vu les contes pour enfants comme une manière de comprendre le monde quand on est petit. Saisir les notions de courage, de respect, d’humilité. Un peu comme des fables avec un peu plus de sucre et de guimauve. Cette histoire là n’est pas sucrée, elle sent le composant cramé et la sueur, mais si on devait illustrer quelque part la ténacité, on pourrait sans doute poser ce bras robot sur une stèle.

Bravo à l’auteur.

Retrouvez sa chaine Youtube ici : Excessive Overkill, il a également une page Patreon et un Discord.

 

Les contes de fées modernes sentent le cambouis © MiniMachines.net. 2025

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ !

27 septembre 2025 à 15:53

Le casque VR n’est pas à proprement parler le projet que j’anticipais chez CNCDan, un vidéaste surtout connu pour sa spécialité : la construction d’accessoires pour sa passion vidéoludique. Il construit et propose depuis des années des vidéos et des guides Open Source pour fabriquer de quoi conduire des bolides virtuels.

Pédalier, volant, frein à main, boite de vitesse, tout y passe et petit à petit son projet d’une solution de conduite totalement documentée se construit. Avec son casque VR, il fait une sorte de pas de côté. Proposant un accessoire qui peut permettre de jouer à ses jeux favoris mais pas uniquement.

Le projet est super complet avec des caractéristiques avancées pour un budget global estimé à moins de 150$. Cela comprend une définition de 2880 x 1440 pixels 90Hz, la possibilité d’ajuster chaque optique séparément, un système de lentilles remplaçables et surtout une compatibilité avec le système de détection de mouvements SteamVR.

Le tout emploie énormément de pièces imprimées en 3D, ce qui sous-entend des dépenses supplémentaires pour les matériaux et l’achat d’une imprimante au préalable évidemment. Le gros du prix dépend d’un kit d’affichage sur deux petits écrans de 2.9″ de 1440 x 1440 pixels chacun. Ce kit coute à lui seul plus des deux tiers du budget à 115€. Le reste des dépenses est plus anecdotique avec une carte Arduino Pro Micro, des composants variés, des lentilles à moins d’un euro. Des coussins de remplacement pour casque VR HTC Vive Pro sont également employés pour offrir du confort à l’utilisateur. 

Le casque emploie un logiciel de détection des mouvements de tête développée pour Arduino et un guide de programmation est proposé. Le montage est relativement classique et la finition assez impressionnante.

C’est assez amusant finalement, le casque VR a été super à la mode chez les constructeurs après le milieu des années 2010. Entre Google, Apple, Microsoft et Facebook, c’était la guerre des marques pour trouver LE casque virtuel ou de réalité mixte. Truc à noter , la sauce n’a jamais pris aussi bien qu’espéré chez les particuliers et assez faiblement chez les pros. Les entreprises qui avaient besoin de ce genre d’outils savaient déjà où chercher. Les particuliers quant à eux n’ont pas vraiment voulu investir dans ces outils. L’idée portée par Meta d’un univers secondaire en VR a été surtout un gros gâchis d’argent. Un des gros reproches faits au système était le prix du matériel. Le second, un manque de contenus dédiés. Les contenus existants étant en majorité assez navrants pour quelques rares pépites.

Et voilà qu’un internaute propose un plan pour fabriquer un casque VR à 150$, totalement Open Source, totalement réparable et adaptable. Qu’il le lie à une bibliothèque SteamVR qui permet de profiter de contenus variés. Une recette qui devrait intéresser de nombreux utilisateurs. Soit pour le plaisir de construire cet appareil, soit pour en profiter ou implémenter leurs propres contenus.

Pour toutes les infos nécessaires : la page Github du projet.

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ ! © MiniMachines.net. 2025

Le billet des pépites de Bons Plans du Week-End

27 septembre 2025 à 14:39

Chargeur GaN Otterbox EU 50W, USB-C PD 30W GaN + USB-C PD 20W à 17.59€ sur Amazon 

PNY CS2230 1TB SSD Interne M.2 NVMe Gen3, jusqu’à 3300MB/s – M280CS2230-1TB-RB à 49.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

SSD CRUCIAL P3 Plus 1 To PCIe 4.0 NVMe M.2 2280 à 49.99€ chez CDiscount

Smartphone Google Pixel 9a 128Go à 469€ sur Amazon avec le code AMZ10


Videoprojecteur ETOE Starfish Plus – Google TV – rotation à 140° – FullHD – 300 ANSI à 159€ Chez Geekbuying avec le code NNNFRSF1080

Support double écran BONTEC Max 32″ et 9 kg par Bras – Réglage Hauteur, Rotation et Inclinaison – VESA 75/100mm à 28.49€ sur Amazon Avec case à cocher

Liseuse Kobo Clara Colour 6″ – 16 Go – à 139.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

Souris Logitech MX Vertical sans Fil Ergonomique – Bluetooth ou 2,4 GHz avec Récepteur USB Unifying 4000 PPP à 57.19€ sur Amazon avec le code AMZ10

Souris Ergonomique sans Fil Verticale Seenda Bluetooth USB C 2400 PPP 7 Boutons à 25.49€ sur Amazon

Batterie mobile UGREEN Nexode 130W 20000mAh USB C et PowerDelivery 3.0 à 56.38€ sur Amazon 

Batterie mobile UGREEN Nexode 100W 12000mAh USB C et PowerDelivery 3.0 à 39.99€ sur Amazon 

Xbox Manette sans Fil à 46.99€ sur Amazon 

Chargeur GaN UGREEN Nexode 65W USB C – Chargeur de Voyage 3 Ports avec prises EU UK US à 39.99€ sur Amazon  

Dock UGREEN Revodok Pro 3121 – 12 en 1 – USB C à 59.99€ sur Amazon 

Ecran MSI G2422C FHD 23,6″ Incurvé – dalle VA 180Hz – DP et HDMI à 79.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

Ecran MSI MAG 27C6F FHD 27″ Incurvé – dalle VA 180Hz – DP  et HDMI  à 99.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

Apple Airpod Pro 2 version USB Type-C à 199€ sur Amazon 

Pack Pack Tablette tactile Xiaomi Redmi Pad 2 Pro 12,1″ Wifi 128 Go Gris + Cover clavier à 349.99€ à la Fnac

Adaptateur pour chaîne Hi-Fi UGREEN Bluetooth 5.1 aptX HD à 22.49€ sur Amazon  

Montre connectée Amazfit Active 2 44mm – fonctions GPS – 160+ Modes Sportifs – 5 ATM Water à 79.90€ sur Amazon avec le code AMZ10

UGREEN Revodok Pro 106 USB C 6 en 1 Docking Statio à 16.49€ sur Amazon

UGREEN Support Téléphone Voiture Ventouse Magnétique pour MagSafe Porte Téléphone Voiture Aimanté à 17.80€ sur Amazon

Chargeur GaN UGREEN 45W Chargeur USB C à 11.86€ sur Amazon

Appareil photo instantané Polaroid Now Génération 2 Blanc Vintage à 79.99€ à la Fnac

Manette Pro Controller Nintendo Switch 2 à 64.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

Portable Msi gaming Crosshair 16 HX AI 16″ QHD+ 240 Hz Core Ultra 7 16 Go/512 Nvidia GeForce RTX 5070 à 1499.99€ chez Darty

Smartphone Nothing Phone (3a) Pro 256 GB à 359.99€ sur Amazon avec le code AMZ10

Pack Smartphone Xiaomi Redmi 13C 6,74″ 5G Double SIM 128 Go Noir + Redmi Buds 6 Play à 139€ à la Fnac 

 

Smartphone Xiaomi Mix Flip 4,01″ 5G Double nano SIM 512 Go Noir à 699€ à la Fnac 

Montre sportive connectée Garmin Forerunner 55 à 127.20€ sur Amazon avec case à cocher

Casque sans fil Sennheiser ACCENTUM Plus Bluetooth avec ANC hybride adaptatif à 132.91€ sur Amazon avec le code AMZ10

Trottinette électrique Navee ST3 Pro 600 W Noir à 599.99€ à la Fnac 

Casque intra Baseus EP10 Pro Bluetooth 6.0 ANC + 7 Modes EQ à 28.10€ sur Amazon

 

Aspirateur sans fil XIAOMI Vacuum Cleaner G20 Max Gris à 218.59€ sur Amazon avec le code AMZ10

Teendow C6 MAX Nettoyeur 3 en 1 vapeur 1650 W et aspiration 12 000 Pa à 89€ sur Geekbuying avec le code NNNFRTC6M

 

Smartphone Oppo A5 6.67″ Double nano SIM 128 Go Blanc brumeux à 142€ à la Fnac

Grill électrique Cecotec 750 Full Open – Revêtement en pierre RockStone à 24.90€ sur Amazon

Crêpière Cecotec  Fun Creepy – 1200W – Revêtement Antiadhésif – Diamètre de 30,5 cm à 22.60€ sur Amazon

Le billet des pépites de Bons Plans du Week-End © MiniMachines.net. 2025

Comment une économie de 20 centimes rendent les NAS Synology tout nuls

27 septembre 2025 à 10:34

Les derniers Synology NAS DS225+ et DS445+ embarquent un processeur Intel Celeron J4125. Un processeur Gemini Lake Refresh désormais très ancien que la marque connait par cœur et qu’elle continue d’employer depuis 2019 parce qu’ils doivent en avoir des tonnes en stock5

Cette puce est largement capable de répondre aux besoins du système d’exploitation sur mesures embarqué dans ces NAS. Ils répondent parfaitement à ce cahier des charges consistant à piloter une série de disques et a héberger différents services. Ils sont d’ailleurs désormais sciemment sous-exploités par la marque.

En effet, sur ces derniers modèles, Synology a décidé d’économiser les 20 centimes d’euro que coûte la licence HEVC pour que ses NAS puissent décoder et encoder matériellement ce format. Si la puce a toutes les capacités pour le faire matériellement, l’exploitation du codec est soumis au paiement d’une licence à la société MPEG LA. Chaque smartphone, chaque téléviseur, chaque machine proposant de décoder ou d’encoder ce format H.265 propriétaire, doit payer sa dîme pour le faire. Synology a dit, et avait prévenu auparavant, que les futurs NAS de ces séries ne seraient plus en mesure d’effectuer ces opérations. C’est désormais le cas, et cela, sans même la possibilité pour l’utilisateur d’acheter la licence a posteriori.

La logique est simple pour Synology. L’appareil censé afficher des films sait lire de son côté les formats HEVC. Le téléviseur, la tablette ou l’ordinateur qui vont lire le format ont déjà payé la licence d’une manière ou d’une autre. Aucun besoin de payer une seconde fois. Problème, les utilisateurs utilisant un outil comme Plex pour décoder en amont sur le NAS un film et l’envoyer sur un vieux téléviseur ou un vidéoprojecteur un peu ancien… Ceux-là ne pourront plus le faire. Matériellement, les NAS sauront le faire, ils auront les compétences pour décoder parfaitement le flux de manière fluide et efficace. Mais sans licence, ils n’auront plus ce droit.

C’est typiquement un cas que j’appelle le « l’excès d’Excel ». Un décideur chez Synology a dû regarder le montant global du cout des dépenses externes de la société sur l’année. À essayer de gratter un peu de sous sur le montant global des dépenses. Typiquement, on retrouve des décisions qui conduisent à la transformation annexe des produits : moins de plastique d’emballage, une doc en ligne et un petit papier avec un QR Code dans le paquet, un chargeur en moins ou une boite plus petite… Ce sont là les effets de cet excès d’Excel. La somme dépensée sur l’année pour inclure un chargeur ou un câble HDMI supplémentaire fait peur sur le tableur. Quand on vend XXX milliers de machines par an, si on paye quelques euros un petit câble HDMI à chaque fois, cela fini par faire une somme énorme. 

Pour Synology, la logique a dû être la même. Pourquoi dépenser des milliers de fois 20 centimes alors que c’est inutile. Si on vend 100 000 NAS dans l’année, on va économiser 20 000€ ! Ce n’est pas rien ! Problème, les utilisateurs de NAS qui ont pris l’habitude d’exploiter l’outil de manière multimédia vont vite se tourner vers des solutions alternatives, de plus en plus nombreuses. Parce que si la somme parait importante du côté de Synology, elle est totalement dérisoire pour le client final qui ne comprend pas la situation. Perdre une fonctionnalité utile pour économiser la pièce qui reste au fond de sa poche sur la monnaie du pain, c’est perçu comme une sorte de trahison. Pire cela implique pour le client final que le produit sera médiocre sur d’autres points. Comment se dire qu’un boitier sera robuste si la nouvelle politique de la marque est d’être prête à gâcher son produit pour économiser 20 centimes ?

Bref, encore une bonne nouvelle pour la concurrence de Synology.

A lire : le papier de Pierre sur MacGénération.

Synology veut limiter les disques de ses nouveaux NAS

Synology commercialise des SSD totalement hors de prix

Comment une économie de 20 centimes rendent les NAS Synology tout nuls © MiniMachines.net. 2025

Rufus 4.10 saute sur la mise à jour 25H2 de Windows 11

26 septembre 2025 à 16:25

Rufus 4.10 en avance sur Microsoft ? Le logiciel de préparation de clé USB est téléchargeable sur Github et propose déjà de préparer des systèmes d’exploitation Windows 11 dans leur version 25H2. Bien que celle-ci ne soit pas encore disponible officiellement chez Microsoft… même si on commence à la voir circuler en ligne.

La version 4.10 de l’utilitaire permettra dès le jour J – ou si vous trouvez les fichiers ailleurs – de procéder à la préparation d’une clé bootable prenant en charge la nouvelle mouture. La prise en charge des certificats Secure Boot fonctionnant après octobre 2026 seront intégrés au système. En plus des dernières améliorations techniques liées à l’installation sur des systèmes refusant « normalement » Windows 11 et la mise à jour 4.8 qui a permis une augmentation de vitesse de traitement, Rufus 4.10 proposera désormais un mode « sombre ».

Ce dernier pensera aux yeux fatigués des informaticiens qui terminent de débugguer une configuration au bout de la nuit et décident, la mort dans l’âme, de lancer une réinstallation complète. Après avoir comme d’habitude tout tenté pour ne pas le faire. À défaut d’avoir perdu une demie nuit de sommeil, ils ne perdront pas leurs yeux devant une interface trop lumineuse. L’outil sait également détecter les problèmes techniques de clés USB et même les incohérences de celles-ci. Ce qui est typiquement très pratique pour identifier les fausses clés. Celles qui sont vendues comme des 128 Go alors qu’elles ne font que 32 Mo par exemple.

Rufus 4.10 reste léger, gratuit, portable et Open Source.

Récupérer une clé USB illisible ou impossible à formater

Rufus 4.10 saute sur la mise à jour 25H2 de Windows 11 © MiniMachines.net. 2025

La console ROG XBox Ally X à 899€ en France, la Ally à 599€

26 septembre 2025 à 12:06

Déjà en précommande, la ConsolePC ROG XBox Ally X est proposée au prix de 899.99€ chez Boulanger, CDiscount et à la FNAC, la console ne sera expédiée que vers la mi octobre. 

Les différences de tarifs entre les deux modèles s’explique assez facilement même si les engins se ressemblent énormément par ailleurs. Les performances de la version XBox Ally X seront bien meilleures et d’autres éléments viennent en support de cette volonté de puissance. Le processeur AMD Ryzen AI Z2 Extreme de la version haut de gamme propose d’abord des cœurs Zen 5 sur 8 cœurs et 16 Threads. Son circuit graphique RDNA 3.5 embarque 16 cœurs qui lui ouvriront les portes de jeux plus gourmands en ressources. La présence de 24 Go de mémoire vive épaulant le tout pour plus de souffle en jeu. L’augmentation du stockage est plus anecdotique même si cela apportera évidemment plus de confort à l’usage. En bref, la ROG Xbox Ally X est ce que l’on peut faire de mieux dans le genre en 2025.

A l’inverse, la version ROG Xbox Ally (sans le X) ressemble plutôt à ce qu’aurait pu être l’état de l’art en… 2020. Le processeur déploie 4 cœurs en Zen 2 sorti en 2019 et 8 cœurs graphiques RDNA 2, une technologie sortie un an plus tard. Cela n’en fait pas un mauvais modèle, mais il reste bien éloigné de la version plus haut de gamme. On retrouve également d’autres nuances comme la présence d’un NPU même si on ne sait pas encore vraiment à quoi il devrait servir.

Une ROG XBox Ally X en USB4

La version X liste une meilleure connectique avec un USB4 compatible Thunderbolt 4, ce qui n’est pas forcément un point à prendre à la légère. En effet, cette option permettra une exploitation « dockée » plus rapide et complète qu’avec l’autre console. Un détail important suivant vos usages. La batterie plus élevée – et le poids qui s’ensuit – ne sont que les reflets de la consommation plus énergivore du reste de l’équipement.

Je reste vraiment partagé sur ces consoles, au vu de leurs tarifs. Mais je n’ai pas un profil de joueur ayant envie de découvrir un jeu 3D exceptionnel sur un appareil de ce type. Mon « setup » gamer fourni par TopAchat étant bien plus brillant que ce que pourrait proposer n’importe quelle console PC aujourd’hui, avec en prime un très bel écran 27″ signé KTC qui me conviennent bien mieux pour jouer. Par contre, je suis ravi de jouer en streaming ou en local à des jeux différents comme Celeste, Hotline Miami ou Hades sur console. Mais pour ces jeux des modèles bien moins musclés que ces ROG me  conviennent parfaitement.

Ce que je retiens par contre, c’est l’augmentation très nette en commentaires et par emails de gens qui me disent employer ce type de produit comme portable d’appoint. À défaut d’une machine ultramobile puissante et en combinaison avec un clavier et une souris sans fil, un dock USB et parfois un écran secondaire. Pour eux, l’achat d’un modèle puissant et performant comme la ROG XBox Ally X a beaucoup de sens, elle fait double emploi en étant un objet de loisir et un engin de travail. Je n’ai pas eu le droit de publier les photos mais un lecteur m’a envoyé sa console suspendue à un rack de salle blanche6 qui permettait de piloter des serveurs sur le pouce. Détail amusant, ce « vieux » lecteur avait commencé sa carrière professionnelle avec un EeePC 901 pour le même type d’usages. 

Un jour, peut-être, un grand constructeur sera assez intelligent pour comprendre le carton que ferait un netbook-like avec les entrailles d’une ConsolePC… 

Caractéristiques ROG Xbox Ally ROG Xbox Ally X
Écran 7 pouces IPS
1920×1080 – 120 Hz
FreeSync Premium
Gorilla Glass Victus – 500 nits
Processeur AMD Ryzen Z2 A
4 cœurs Zen 2
8 threads
AMD Ryzen AI Z2 Extreme
3 cœurs Zen 5 + 5 cœurs Zen 5c
16 threads
+NPU 50 TOPS
Chipset graphique 8 unités RDNA 2 16 unités RDNA 3.5
Mémoire vive  16 Go LPDDR5X-6400 24 Go LPDDR5X-8000
Stockage 512 Go M.2 2280 NVMe 1 To M.2 2280 NVMe
Ports 2 x USB 3.2 Gen 2 Type-C DisplayPort 1.4  + PD 3.0
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x lecteur microSDXC UHS-II
1 x USB4 DisplayPort 1.4  + PD 3.0 + ThunderBolt4
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x jack audio combo 3.5 mm
1 x lecteur microSDXC UHS-II
Connectivité sans fil WiFi 6E + Bluetooth 5.4
Batterie 60 Wh 80 Wh
Dimensions 291 × 122 × 51 mm
Poids 670 g 715 g
Système d’exploitation Windows 11
Expérience Xbox plein écran
ROG Armoury Crate
Prix 599€ 899€

La console ROG XBox Ally X à 899€ en France, la Ally à 599€ © MiniMachines.net. 2025

❌