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Bon Plan : Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH002 à 170€

12 octobre 2024 à 12:40

Le MAGICH002 de Newtral n’est pas une nouveauté puisque le produit est apparu il y a presque un mois et demi dans les bons plans. Assez pour qu’un lecteur répondant au pseudo de « Syracuse » le reçoive, le teste et me fasse un retour en début de semaine. Délai assez long également pour que je demande à Geekbuying un nouveau code promo pour le faire baisser de prix à 169.99€.

Syracuse a reçu son fauteuil MAGICH002 il y a presque un mois et me fait un retour très positif sur la solution. Après avoir été tenté par d’autres modèles depuis mon billet sur les solutions Autonomous – des solutions devenues hors de prix aujourd’hui malheureusement – il a fini par craquer devant ce fauteuil signé Newtral. 

Son retour est excellent. Si il partait de loin avec une chaise de bureau noname achetée en grande surface et dont le confort se résumais à un coussin en mousse couvert de tissu et un réglage en hauteur, l’arrivée de ce fauteuil est un gros gain en terme de confort. N’ayant pas testé moi même le produit je ne peux pas juger à sa place mais ses remarques semblent pertinentes. Ainsi il met en avant trois points essentiels pour lui.

 

D’abord une assise confortable, ni trop rigide, ni trop molle. Un coussin suffisamment solide pour « tenir la journée » à son poste de travail et capable d’accueillir en tout jusqu’à 130 kilos. Le fauteuil est lui même prévu pour des personnes de 160 à 195 cm. Ensuite, un repose tête qui, conjugué avec la possibilité de se basculer en arrière, apporte un vrai confort pour faire des pauses ou « suivre une conférence caméra éteinte ». Anecdote sympathique d’une fin de semaine ou le fauteuil provoque une légère somnolence en fin de meeting virtuel… Pensez à éteindre vos micros en télétravail pour ne pas partager vos ronflements.

Le fait que l’appuie tête soit réglable et qu’il s’ajuste automatiquement encourage à l’employer et donc à relaxer son cou. Enfin, un support du dos qui permet de conserver une position ergonomique et confortable dans la durée évite les mauvaises positions et le mal de dos.

D’autres éléments sont intéressants mais sont jugés secondaires. Le MAGICH002 met ainsi en avant un ressort qui maintient le siège contre l’utilisateur et sert « d’amortisseur » à l’usage. Il est jugé plutôt secondaire par Syracuse qui ne le trouve pas si utile même si il permet de garder une position ergonomique au repos. Les bras du fauteuil sont également jugés peu pratiques mais pour avoir longtemps travaillé dans une chaise avant de passer au fauteuil, je sais qu’il m’a fallu un certain temps pour m’y acclimater. 

Le dos en toile n’a pas encore prouvé son utilité, faute de fortes chaleurs où on apprécie le fait d’avoir une maille respirante au lieu d’un dossier qui conserve l’humidité et la température… Petit bémol, les roulettes ne sont pas formidables et Syracuse envisage de les remplacer à terme. Attention, le fauteuil arrive en kit et il faut une bonne grosse demie heure pour le monter avec la visserie fournie. Un jeu de LEGO qu’il faut prendre en compte avant d’acheter.

C’est un fauteuil que l’on retrouve en place de marché sur diverses boutiques en France à 229-299€, un investissement conséquent face à une solution à 49€ comme on en trouve partout. Mais si le confort est au rendez-vous, ce n’est pas cher payé pour un produit de ce type.

J’ai donc demandé à Geekbuying un code promo pour ce modèle et avec le code NNNFRMA02 il est possible de l’obtenir à 169.99€ depuis un entrepôt Européen de la marque sans frais de port.

Voir l’offre sur Geekbuying

Billet mis à jour. Les précédentes commandes sur cette chaise ont eu de bons retours avec des acheteurs dans l’ensemble satisfaits du rapport qualité prix.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Bon Plan : Le fauteuil de bureau Newtral MAGICH002 à 170€ © MiniMachines.net. 2024.

25 ans de GeForce : 3 anecdotes perso sur l’épopée de Nvidia

11 octobre 2024 à 16:25

Il y a 25 ans, Nvidia lançait ses premières GeForce 256. Un petit évènement à l’époque mais qui, je me rend compte, n’a pas cessé de m’accompagner depuis.

Nvidia a publié un article de blog pour retracer cette aventure dans le monde du jeu vidéo et de la création. Au passage la marque a enjoint ses contacts a publier, si ils le désiraient, un papier concernant d’éventuelles anecdotes au sujet de ce long périple. J’en ai retenu trois parmi les plus marquantes dans ma « carrière » informatique. Et la toute première concerne justement cette fameuse carte GeForce 256.

La GeForce 256

En fin d’année 1999 sort la GeForce 256, la première carte graphique de cette gamme chez Nvidia. La presse informatique ne frétille pas spécialement d’impatience pour cette carte et seuls les magazines spécialisés, orientés jeu vidéo, s’y intéressent un peu. Le 11 octobre 1999 les commandes ne sont pas spécialement formidables. A l’époque je suis le webmaster/monteur/rédacteur/testeur/conseiller multitâche de feu l’enseigne Eurisko. Nous assemblons des PC et vendons des pièces détachées avec mon collègue et ami Valentin. Nous sommes dans les années 3DFX. La Voodoo première du nom est sortie en 1996, la Voodoo 2 en 1998. Ces cartes d’extension graphique font alors concurrence aux rares autres modèles du marché comme les Matrox Millenium et Mystique mais également des ATI Rage et des Nvidia NV1 et RIVA 128 (aka la NV3). Je me souviens bien de ces cartes car elles étaient alors embarquées dans une course débile à qui aurait la boite la plus grosse. A l’époque les cartes graphiques étaient exposées dans les rayons des magasins spécialisés qui existaient encore dans les villes. Il fallait donc qu’on les voie de loin et les constructeurs avaient fini par leur fabriquer des boites en carton tapageuses, plus grandes que celles des cartes mères. Pour nous qui ne disposions que d’un petit entrepôt et qui faisions beaucoup de VPC, c’était un vrai casse tête a stocker.

voodoo1

3DFX PCI

Le marché est compliqué pour toutes les marques à cette époque. Si les 3DFX avaient bien fonctionné, si les Matrox avaient également rencontré pas mal de succès, c’était toujours des cartes très entrée de gamme qui faisaient le gros des ventes. Les grossistes nous pressaient de vendre plutôt des « S3 Virge » qu’autre chose, ces cartes basiques et vraiment pas chères permettaient de construire des PC abordables. Cela valait mieux plutôt que de nous obstiner a proposer des stations de jeu deux fois plus chères et donc dix fois plus difficiles a vendre. Mais notre truc à l’époque c’était pas de faire du volume mais plutôt de monter des stations qui nous plaisaient. Alors on s’intéressait surtout aux cartes graphiques les plus chères même si les jeux réellement en 3D étaient encore rares. Même si les spécifications vraiment techniques n’intéressaient toujours pas grand monde. On avait un petit public de geeks techniciens, on écumait les forums US et on sentait bien vibrer un truc autour des annonces de cette fin 1999 avec les GeForce.

L’échelle de la boite est correcte par rapport à la carte

A cette époque cela ne va pas très fort pour Nvidia. Face à une concurrence difficile et surtout parce que les joueurs ne voient pas bien l’intérêt des cartes précédentes, la marque n’est pas en très grande forme. Les échos que l’on a par l’entremise de nos partenaires – marques et grossistes – font a peu près le même constat pour toutes les marques mais chez Nvidia c’est particulièrement tendu parait t-il. On apprendra plus tard qu’en 1997 Nvidia, qui avait du licencier une partie de son équipe l’année précédente, naviguait à vue avec très peu de cash pour fonctionner. En fait, pendant que la marque était en train d’inventer la GeForce 256, elle n’avait plus par moment que de quoi payer un mois de salaire à ses employés. La boite pensait que le couperet allait tomber.

De notre côté nous avions des échos très intéressants concernant cette nouvelle GeForce. Trois éléments nous alignaient des signaux positifs. D’abord un excellent materiel avec une bonne bande passante pour l’époque. Ensuite un gros travail d’optimisation pour les logiciels et enfin une véritable ambition de communication. 

La démo Bubble de 1999 présentait les avancées proposées par la GeForce 256

Côté materiel, la GeForce 256 était annoncée comme une puce très gourmande en bande passante. Extrêmement gourmande. Tellement gourmande que Nvidia proposait deux type de mémoire vive associée à sa carte. De la SDRAM classique, utilisée par toute la concurrence alors. Mais également de la DDRAM avec le double de bande passante. La DDR était alors une technologie toute nouvelle et peu de gens en comprenaient les effets. J’y reviendrais.

La partie Transform et Lightning ou T&L était également mise en avant par Nvidia. Il s’agissait alors de proposer une gestion materielle de fonctionnalités impossibles a prendre en charge auparavant ou alors passant par une solution logicielle vraiment beaucoup plus lente. Cela n’était alors tout simplement pas exploitable en jeu. Le Transfom Engine modifiait en temps réel les polygones qui constituaient les objets en 3D à l’écran. Cela permettait de modifier un objet pour afficher une déformation de perspective, d’adapter des mises à l’échelle et autres évolutions graphiques. La robustesse du GeForce 256 permettait de le faire vite et bien pour l’époque. Comprenez par là qu’associé à un Pentium III, une bonne carte mère et assez de mémoire vive on pouvait alors jouer à Quake III en 60 images par seconde en 1024 x 768 et en 32 bits. La concurrence restait scotchée à 30 images par seconde dans les mêmes conditions. En 16 bits on atteignait les 40 images par seconde en 1600 x 1200 pixels. Un miracle.

Ajoutez a cela un Lightning Engine qui permettait de gérer finement – pour l’époque – les éclairages dynamiques. Une évolution qui offrait des jeux plus vivants et plus surprenant avec un éclairage plus réaliste par rapport aux cartes habituelles. Nous mettions souvent alors en démonstration des machines avec les GeForce en action et l’effet produit était indiscutable sur nos visiteurs. Des jeux comme Halo prenaient le parti d’exploiter ces fonctionnalités.

Le reste des capacités était tout aussi intéressant mais moins impactant : on retrouvait la division de polygones avec le Setup Engine et la gestion des textures avec un moteur de rendu adapté. Mais ces fonctions étaient déjà présentes depuis la première 3DFX. Ce qui a surtout bien fonctionné avec la 256 c’était la justesse d’analyse de mon camarade Valentin. A l’époque c’était lui qui construisait les machines que l’on envoyait en test à la presse informatique. PC Expert, PC Direct et autres étaient friands de machines d’assembleurs et ne perdaient pas une occasion de tester des ordinateurs que l’on montait pour eux sur mesures. 

Et là où nous avons su tirer parti de la GeForce 256 a l’époque cela a été de comprendre comment allaient réagir nos confrères concurrents monteurs. Pas tous mais ceux qui se prêtaient au jeu de ce type de test. Pour être très clair, entre une GeForce 256 Creative Labs en SDR et une Asus V6800 en DDR, la différence de prix était de 380 francs de l’époque, soit, compte tenu de l’inflation, environ 90€ aujourd’hui. Et notre pari a été d’envoyer un PC en test avec une carte DDR en rognant sur d’autres postes de manière a rester compétitif sur le prix global. Je ne sais plus la combine qui avait été employée alors, probablement une licence Windows en option ou une carte son de moins bonne facture. En 1999 quand nous décidions d’envoyer un PC à la presse il fallait tout leur fournir, clavier, souris et enceintes. Il est fort possible que ayons décidé de ne pas leur envoyer un kit audio haut de gamme pour faire la différence.

Une vieille pub Eurisko

Et cela a marché à la perfection. Nous nous sommes retrouvé face à des concurrents qui avaient proposé des cartes SDR sans en comprendre l’enjeu en tests avec une bande passante divisée par deux qui castrait les possibilités du circuit GeForce 256. Ajoutez à cela un léger overclocking du processeur embarqué et nous explosions tous nos concurrents en terme de vitesse pour un prix équivalent. Les retombées ont été fantastiques et notre « FunSation GeForce 256 » s’est admirablement bien vendue cette année là.

La fameuse présentation GPU Vs CPU de Nvidia

Autre anecdote GeForce, bien plus tardive, la découverte des fonctions CUDA pour le montage vidéo. Avec l’arrivée des GeForce 8, ces fonctionnalités qui permettent de piloter des calculs en parrallèle, changent totalement certains aspects créatifs du monde PC. je découvre véritablement en pratique les fonctions CUDA en 2009 si mes souvenirs sont bons. Et c’est un véritable changement de paradigme. Les possibilités offertes par les capacités de calcul des cartes graphique pour des usages créatifs font des miracles. Il faudra encore un peu de temps pour que tout cela se peaufine mais c’est vraiment un choc  à ce moment là de voir le potentiel de traitement qui se dégage de cette possibilité.

La démocratisation des SSD et de la mémoire vive qui suivra ainsi que les possibilités de calculs complémentaires offertes par les processeurs ainsi que l’évolution des logiciels vont rendre le montage vidéo autrement plus simple que par le passé. Je me souviens d’avoir monté des configurations combinant des disques SCSI 10 000 tours en RAID juste pour tenter de monter des petits bouts de vidéo sur PC pour des clients. Assemblé des machines en parrallèle pour effectuer des calculs pour d’autres. Des solutions qui coutaient véritablement des fortunes et qui sont aujourd’hui disponibles à des prix finalement très abordables dans des portables grand public.

Les premiers serveurs Nvidia GRID

Dernier truc qui m’a marqué dans les 25 années de l’aventure GeForce. Le GRID, ou plutôt ce que nous appelons aujourd’hui GeForce Now. Lorsque j’ai découvert le projet au CES 2013, j’ai immédiatement compris son immense potentiel. Les ingénieurs de Nvidia présents à l’époque expliquaient alors comment ils avaient pensé les nouvelles générations de leurs puces graphiques pour qu’elles soient aussi bien capables de diriger le flux de leurs calculs vers un affichage que vers un réseau.

J’ai pu ensuite voir ensuite Nvidia placer ses pions et avancer pas à pas pour dessiner l’offre GeForce Now que l’on connait aujourd’hui. Une offre qui permet de jouer sur quasiment n’importe quelle machine avec une carte graphique déportée sur un serveur externe et qui fait que mon PC Core i5-9600KF équipé d’une GeForce RTX 2080 peut lancer tout type de jeux ultra exigeant aujourd’hui sans qu’il ne fasse un bruit de fusée au décollage. Mais aussi parce que cela me permet de jouer avec des MiniPC aussi bien qu’avec une configuration haut de gamme, avec des portables ultrabasiques ou des ConsolesPC et cela sans trop craindre pour leur autonomie. Cette idée d’un usage déporté des performances par un outil que l’on peut ajouter à n’importe quel type de minimachine a évidemment tout pour me plaire.

Pour le futur Nvidia parle d’IA, comme tout le monde. Rappelant au passage que son architecture a été un des piliers qui a permis aux différents chercheurs et scientifiques de mettre au point la structure d’énormément de services qu’on voit aboutir actuellement. Un effort qui a été récompensé par une explosion de la valeur de la marque qui reste le premier fournisseur de solutions de calcul pour les différents serveurs de ces services.

Avec les circuits RTX, Nvidia a intégré des fonctionnalités d’IA dans les PC depuis 2018. Les outils comme le DLSS ont fait leur apparition et ont offert à de nombreux joueurs la possibilité de toucher du doigt des jeux dans de bonnes conditions. Pour le futur la marque s’intéresse à d’autres possibilités avec l’IA. Avec le jeu et l’ouverture de dialogues générés par un moteur afin d’adapter la narration et les scénarios. Mais Nvidia pourrait également ouvrir la voie à des usages alternatifs au même titre que le CUDA a permis aux créatifs de se lancer dans des tâches lourdes avec des PC classiques. Les possibilités de calcul des futures GeForce RTX en terme d’IA sans sans doute loin devant ce que les NPU intégrés dans les processeurs actuels promettent. Une GeForce RTX 4090 propose l’équivalent de plus de 1300 TOPS, un chiffre différents des 50 TOPS de NPU réclamés par Microsoft pour que l’utilisation des fonctions Copilot de Windows 11.

Si demain les GeForce offrent le même impact d’usage en IA qu’elles en on eu avec les logiciels créatifs et en jeu vidéo, le futur nous réserve peut être de plus belles surprises que ce que nous fait miroiter le marché aujourd’hui.

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25 ans de GeForce : 3 anecdotes perso sur l’épopée de Nvidia © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia Shield TV, une nouvelle mise à jour se déploie

11 octobre 2024 à 11:46

Les Nvidia Shield TV et Shield TV Pro vont recevoir une nouvelle mise à jour. La dernière date un peu mais c’est assez logique, la marque est arrivée depuis longtemps à la fin des optimisations possibles de sa solution Android. Aujourd’hui, elle se consacre surtout à des correctifs de bugs plus qu’à des ajouts de nouveautés techniques.

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La première Shield TV est sortie en 2015, elle a été remplacée en 2017 par une version optimisée avant d’être renouvelée en 2019 avec un modèle Pro en forme de tube plus discret. De 2015 à aujourd’hui Nvidia a proposé 9 années de mise à jour. Un fait extrêmement rare pour un système Android puisque en général ces engins sont abandonnés par les marques quelques années après leur commercialisation. La Shield a bénéficié d’un soin particulier de la part de Nvidia parce qu’il s’agit d’un engin dont la durée de vie est importante. La puce Tegra embarquée a été conceptualisée il y a plus de 10 ans et fonctionne encore sans problèmes majeurs, la robustesse d’un format de salon et le prix plus élevé demandé par Nvidia que la majorité de ses concurrents explique sans doute la longévité du produit. Quand les sous marques vendaient des engins Android TV plus ou moins frelatés avec zéro support à 30€, Nvidia exigeait 200€ pour sa TV-Box. Assez pour assurer un vrai service après vente 9 ans après la sortie du produit et ainsi éviter de jeter littéralement 30€ à la poubelle tous les 6 à 12 mois.

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Aujourd’hui donc, même si le correctif n’a pas encore été déployé en France, la Shield a droit à une mise à jour technique. Au menu des corrections assez variées qui ont été remontées au service de développement de Nvidia.

On retrouve ainsi des corrections logicielles de bugs divers, des ajustements matériels pour des scénarios rencontrés par les utilisateurs avec la gestion des casques, des formats HDMI, des formats d’affichage plus ou moins exotiques, le pilotage USB de différents accessoires de stockage. Une meilleure gestion également  des DRM. La liste complète est proposée un peu plus bas. 

Un point important est l’apparition d’un outil Match Frame Rate qui est en beta. C’est important pour deux raisons. D’abord parce que Nvidia qui ajoute une fonction Beta à sa Shield laisse sous entendre que des versions finales pourraient y être ajoutées par la suite et que par conséquent la Shield n’a pas ici droit à sa dernière mise à jour. Le travail d’optimisation, de services et de correction continue. Ensuite parce que le Match Frame Rate pourrait bien aider certains propriétaires de téléviseurs à prendre mieux en charge leurs contenus. L’idée est de proposer un ajustement en temps réel des contenus pour qu’ils soient adaptés aux limitations de votre affichage. Cette fonction est activable dans vos préférences. La version 33.2.0.252 n’étant pas encore disponible en France je n’ai pas pu l’essayer.

Il est probable que la mise à jour locale se fasse après vérification auprès des différents acteurs locaux de streaming qu’elle ne pose pas de soucis techniques, pour éviter d’interrompre la diffusion de vos programmes suite à un bug de gestion de DRM par exemple.

Second HotFix (33.2.0.252) deployed 10/8/2024:

Match Frame Rate (beta) enhancement
Resolves issue with SHIELD drive filling up
Fixes the issue of No audio heard when headset is connected to controller and DAP is on
Resolves issue of Geforce now crash after launch
Ability to clear HDMI 1.4 flag via factory reset
Fixed video distortion on « RGB 8-bit Rec.709 » display mode
Resolved USB HDD/Flash drive showing corrupted after hotplug
NAS folder info shows 0 B and not the actual capacity
Mounted storages aren’t listed after upgrade
Fixes occasional crashes in DRM apps

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Nvidia Shield TV, une nouvelle mise à jour se déploie © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum AI370 : Le MiniPC en précommande fin octobre

11 octobre 2024 à 10:55

Le Minisforum AI370 est une des minimachines sous AMD Ryzen AI de nouvelle génération qui se profilent sur le marché. Avec le Aoostar GEM10 370 et le Beelink SER9, ce sont de nouvelles solutions qui veulent intégrer les dernières puces AMD Strix Point dans un format ultra compact.

Et on en sait un peu plus sur cet engin même si tout n’a pas filtré de la part de la marque. Le Minisforum AI370 restera discret avec 13 cm de large et 12.7 cm de profondeur pour 4.7 cm d’épaisseur. Pourtant il embarquera une puce musclée, le Ryzen AI 9 HX 370, déployant en tout 12 cœurs pour 24 Threads. 4 cœurs Zen 5 très rapides et 8 cœurs Zen 5C moins performants mais plus ascétiques. Des cœurs qui oscilleront de 2 à 5.1 GHz avec un total de 36 Mo de mémoire cache. La partie graphique sera confiée à un Radeon 890M proposant pas moins de 16 cœurs RDNA 3.5 cadencés à 2.9 GHz. Un NPU Ryzen AI proposera pas moins de 50 TOPS pour des usages AI. La puce proposera et la partie graphique intégrée est un Radeon 890M composé de 16 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Le tout fonctionne dans des TDP situés entre 15 et 54 Watts.

La machine devrait proposer une connectique assez classique pour ce niveau de performances annoncées : une double sortie vidéo en HDMI et displayPort, un USB4, quatre ports USB Type-A probablement tous en USB 3.2 Gen2. Deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Pas de lecteur de cartes ou de port OCuLink, l’usage de l’USB4 sera probablement suffisant pour épauler le circuit interne.

Le Minisforum AI370 proposera assez de performances pour jouer à des titres AAA à plus de 60 images par seconde d’après le constructeur, un chiffre qui semble corroborer ce qu’annoncent la majorité des constructeurs de portables aujourd’hui. Bref un engin qui sera sans doute puissant, assez performant pour toutes les tâches habituelles, sans exceller dans les usages les plus lourds mais assez bien épaulé pour proposer une expérience fluide en usages familiaux. On imagine assez facilement que les entrailles de la machines seront évolutives avec l’emploi de DDR5 et d’un stockage NVMe.

On ne connait toujours pas le tarif de l’engin mais il sera sans doute semblable à celui du Beelink qui est, pour rappel, annoncé à 999$ HT. Un tarif compliqué a accepter parce que contrairement à nos habitudes, les constructeurs emploient ici des puces très fraichement annoncées par AMD. Le marché MiniPC a toujours choisi des processeurs un peu délaissés par les fabricants de portables. Des modèles vieux d’une ou plusieurs générations, achetés en direct chez AMD ou Intel ou sur le marché gris1, et qui étaient évidemment moins chers que les modèles fraîchement gravés par AMD ou Intel. Cela pose un problème, les machines ainsi produites sont souvent en dessous des portables récents en terme de vitesse de calculs et de fonctionnalités. Mais cela a également l’avantage indéniable de proposer des produits financièrement accessibles et qui restent très performants. Rares sont les puces vieilles de 18 mois qui sont réellement obsolètes. Elles sont peut être moins puissantes et collent moins à l’actualité mais elles restent parfaitement exploitables au quotidien.

C’est d’ailleurs un des pari du marché actuellement qui tente de nous faire croire que l’intégration d’un NPU est une étape indispensable au bon fonctionnement de son PC aujourd’hui. Comme si il existait déjà une bibliothèque de logiciels exploitant vraiment des routines d’IA qui en tirait parti. Cela fait bientôt un an qu’on nous bassine avec des NPU dans qu’aucune des solution proposée soit réellement grand public. Au pire on va remplacer la biométrie des PC réalisée par des puces spécialisées en exploitant le processeur de son portable. Au pire on va ajouter de maigres compétences de calcul à celles de votre carte graphiques pour des fonctions d’IA des rares logiciels créatifs qui en tirent vraiment parti. En vous faisant croire que votre PC est obsolète parce qu’il n’a pas de NPU, le marché cherche a renouveler un parc tout à fait valide. On connait la méthode, c’est celle des télés 3D ou des casque VR. Pousser une technologie pas forcément utile ou simplement pas encore mature, pour améliorer ses ventes. 

Le problème de ce tarif c’est qu’il se heurte à des portables complets et des solutions de Minimachines au format Mini-ITX. 999$ c’est 1100€ TTC environ, un prix qui ouvre la porte à des ordinateurs classiques très variés et souvent de belles possibilités si on sait guetter de bonnes promotions. Autant il n’y a personne de compétent en face de MiniPC à 399 ou 599€ disponibles actuellement, autant avec un panier deux fois plus élevé, la concurrence devient beaucoup plus difficile.

Je ne pense par que le marché du MiniPC ait intérêt a se cantonner aux puces abandonnées par les constructeurs de portables parce que jugées trop vieilles, et il y a bien entendu un public pour des engins ultracompacts et très performants. Mais je ne suis pas certain que les ventes soient aussi massives sur ce segment. La concurrence avec le monde classique y est trop importante. La tentative de certains acteurs du marché de coller à l’actualité processeur est intéressante mais je suppose que cela restera à la marge des expéditions de produits. Les mateurs de MiniPC sont souvent plus à l’affut de la bonne affaire en terme de ratio performances / prix qu’a courir après la présence d’un NPU ou à la recherche d’un super score dans un benchmark.

Tenter de vendre des MiniPC qui collent à l’actualité au grand public sera a mon avis un pari difficile a tenir.

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Minisforum AI370 : Le MiniPC en précommande fin octobre © MiniMachines.net. 2024.

What’s up Dock : Aurora20-in-1, un dock monstrueux doublé d’un onduleur

8 octobre 2024 à 13:29

C’est Popol, un vieux lecteur du blog qui m’informe de l’existence de ce Dock assez particulier et en financement participatif qu’est le Aurora20-in-1. 

D’un point de vue format, le Aurora20-in-1  a plus de rapport avec un meuble qu’avec un dock classique. On retrouve un objet qui, posé sur un bureau, aura besoin de beaucoup d’espace. L’objet mesure 120 cm de large pour 22 cm de profondeur et 15 cm de haut… Oui, vous avez bien lu, c’est un objet imposant sur lequel vous pourrez poser un écran sans problèmes.

Le dock embarque en premier lieu une connectique complète exploitant un port Thunderbolt 3. De cette liaison avec votre ordinateur vous retrouverez en façade un jack audio 3.5 mm, deux ports Thunderbolt 3, deux USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A et un double lecteur MicroSDCX et SDXC. 

A l’arrière, un port jack audio auxiliaire, deux USB 3.2 Type-A et deux USB 3.2 Type-C, deux sorties vidéo DisplayPort 1.4, deux autres en HDMI 2.1 et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Mais en plus de cette connectique de base, le Aurora20-in-1 propose de nombreuses autres fonctions internes.

A l’intérieur de la coque du boitier, on retrouve pas moins de 8 prises électriques qui vont permettre d’alimenter tout type d’appareil : écrans, imprimante, ampli ou autre. Les câbles seront alors rangés dans le dock et seule la partie nécessaire sera visible.

Mieux, une fonction d’onduleur et une batterie intégrée offriront entre 5 et 50 minutes de protection à vos appareils en cas de coupure de courant. Régulant et stabilisant ainsi l’alimentation de vos appareils.

C’est aussi un NAS avec la possibilité de monter pas moins de quatre disques mécaniques 3.5″ SATA 3.0 en plus de quatre ports M.2 compatibles du 2230 au 2280 NVMe. Capable de se configurer en RAID 0,1,5 ou 10, l’engin permettra d’accumuler jusqu’à 128 To de données au maximum.

Bref, un concept assez original et plusieurs finitions pour ajouter un ensemble de fonctions assez large à votre bureau. Plusieurs finitions sont disponibles et il est évidemment possible d’adapter le format des prises pour qu’il colle aux normes européennes. L’engin n’est pas donné avec un prix de base de 379$ HT et, j’imagine, des frais de port et de dédouanement assez douloureux. En plus du risque d’un financement participatif sur Kickstarter.

Cela peut, par contre, donner des idées à certains d’entre vous qui cherchent à intégrer ce genre d’usages dans un format un peu plus réussi que l’addition de divers objets : Enfermer dans une jolie boite un onduleur, un NAS, une prise et la connectique d’un dock peut être une solution originale.

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What’s up Dock : Aurora20-in-1, un dock monstrueux doublé d’un onduleur © MiniMachines.net. 2024.

Ajouter un second ventilateur à votre MiniPC a t-il du sens ?

3 octobre 2024 à 14:54

C’est un mouvement qui est apparu chez certains constructeurs, l’ajout d’un second ventilateur à la base du PC permettant de mieux réguler la température de la mémoire et du stockage. Avec des modèles DDR5 de plus en plus rapides et la banalisation de SSD NVMe dégageant beaucoup de chaleur, ce type d’ajout permet d’éviter la surchauffe dans les boitiers les plus compacts.

Le châssis en question est ici celui d’un Geekom A7, une machine identique au Geekom A8 et de fait la méthode employée sera la même sur les deux modèles. On imprime un support en 3D qui ajoute un peu d’épaisseur au MiniPC et on substitue sa plaque d’origine par un support permettant d’ajouter un ventilateur. Ici, un modèle de 4 cm de côté qui est alimenté par un brochage interne en USB.

L’aspiration se fait directement sous le châssis, ce qui n’est pas génial ici d’un point de vue poussière, et souffle directement sur les composants. L’impact est évidemment énorme sur la mémoire vive et le stockage SSD.

Un graphique est proposé pour évaluer l’impact de cet ajout : la température de la mémoire vive tombe de 30°C et celle du SSD de 10°C. C’est surtout sur ces postes que l’effet est le plus important. La performance de calcul du processeur ne varie que très peu, par contre la partie graphique est bien plus basse. On remarque également une nette progression des scores graphiques lors des tests. Si la modification vous intéresse, les fichiers 3D sont disponibles sur Thingiverse. La vidéo vous montrera comment monter l’appareil.

Source : SerMumble sur Reddit

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Ajouter un second ventilateur à votre MiniPC a t-il du sens ? © MiniMachines.net. 2024.

La tablette Amazon Fire HD 8 2024 s’intéresse à… l’IA

3 octobre 2024 à 13:16

On retrouve sur le modèle 2024 de la Amazon Fire HD 8 le même SoC que la version 2022. Pas de bouleversement de performances de calcul donc ni d’arrivée fulgurante d’un NPU très puissant. Et pourtant c’est bien sur l’IA qu’Amazon a décidé de communiquer.

A bord de ce nouveau modèle, toujours le MediaTek MT8169A, un SoC simple qui agglomère six cœurs ARM Cortex-A55 cadencés à 2 GHz. C’est celui du modèle de tablette 2022 de la Fire HD 8. Aucun changement donc à l’horizon. La mémoire vive évolue un chouilla puisqu’on passe de 2 Go pour l’ancien modèle à 3 Go pour la version 32 Go de stockage et 4Go pour le modèle 64 Go. Des capacités de stockage déjà présentes sur la version 2022. La tablette est toujours équipée d’un lecteur de cartes MicroSDXC.

A bord, donc, le même cerveau avec un circuit graphique Mali-G52, la même batterie, le même Wi-Fi5 et Bluetooth 5.2, le même encombrement et poids et un système Fire OS 8 totalement identique. Avec un passage de 2Go à 3 ou 4 Go de mémoire, il s’agit plus d’une mue que d’une nouvelle branche génétique pour la tablette. Seule vraie évolution notable, la camera arrière passe de 2 à 5 mégapixels. Le modèle frontal reste en 2 MP. L’écran 8 pouces est toujours un 1280 x 800 pixels tactile classique et la batterie offrira jusqu’à 13 heures d’usage pour 5 heures de charge complète..

A noter que le prix ne change pas non plus mais sans véritable évolution technique ou de performances, il aurait été difficile de faire autrement. Alors pourquoi changer ? Pour rajouter un peu de mémoire vive ? Mais pourquoi faire ? Et bien pour coller les lettres magiques « IA » sur la nouvelle boite ! La Fire HD 8 2024 propose de l’Intelligence Artificielle et ce n’set pas du tout du marketing.

On retrouve trois promesses d’IA de la part d’Amazon pour la Fire HD 8 2024 :

Une assistance à l’écriture, le système propose une solution de correction de vos textes, un module pour changer le ton et les formules d’écritures afin de convenir à différents protocoles en passant d’un langage classique, à une formule de politesse plus soutenue ou un mode plus administratif. Une aide grammaticale sera également proposée.

Un système permettant de résumer les pages web au travers de Silk, le navigateur maison. Un bon moyen de filer les clés de votre connaissance du WEB à Amazon qui filtrera les longs textes difficiles à lire pour en faire des phrases simples et faciles à analyser. Un bon moyen de manquer la finesse du propos de votre interlocuteur et éventuellement de ne jamais lire un mot de travers sur Amazon ou Jeff Bezos. 

Un créateur de fond d’écran, élément indispensable au reflet de la quintessence de l’humanité, vous pourrez suggérer des mots doux à votre tablette pour qu’elle imagine le fond d’écran dont vous avez toujours rêvé. 

On ne sait pas comment sont effectués les calculs de ces divers services, juste que des centaines de milliers d’utilisateurs y auront droit au fur et a mesure des mises à jour des tablettes Fire HD 8. Je n’ose pas imaginer que l’ensemble de ces calculs soient déportés sur un serveur externe. Ce qui serait parfaitement logique au vu de l’absence de changement matériel des tablettes. Un utilisateur de ces engins confierait alors sa prose et l’historique de sa navigation en permanence à Amazon. 

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La tablette Amazon Fire HD 8 2024 s’intéresse à… l’IA © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 : Le MiniPC AMD Ryzen 7 8845HS en baisse

2 octobre 2024 à 13:57

Mise à jour du 02/10/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible chez Banggood qui le propose en version 16/512 Go à 502.62€ TTC et 1.22€ de frais de port. Une promotion qui ne dure que quelques jours.

Billet original du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. 

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

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GMK NucBox K8 : Le MiniPC AMD Ryzen 7 8845HS en baisse © MiniMachines.net. 2024.

Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ?

2 octobre 2024 à 12:07

J’ai trouvé l’arrivée de la touche Copilot vraiment plus à l’avantage de Microsoft qu’à celle des utilisateurs de Windows. Je ne suis pas loin de penser la même chose pour Quick Insert et Google.

Mamie va croire que c’est la touche « plus »

Cette touche Quick Insert est intégrée à la touche Caps-Lock, celle qui permet de basculer le clavier en majuscule. Un appui dessus lancera l’IA de Google. Les nouveaux propriétaires de Chromebooks Plus – et Chromebooks Plus seulement, pas les anciens Chromebooks – sont en effet abonnés de facto pendant un an aux services d’Intelligence Artificielle maison « Google One AI Premium ». Les Chromebooks classiques ont droit à trois mois offerts lors de l’achat. Un service qui sera facturé 21.99€ par mois dans tous les cas après cette première période. 

Un appui sur cette touche permettra donc d’appeller les services de cette offre qui vont de la génération d’images de fond pendant vos vidéoconférences jusqu’à l’aide à l’écriture en passant par de l’édition de photo par IA. Plus précisément, la touche Quick Insert vous permettra de faire appel à Gemini pour vous aider à écrire dans n’importe quelle interface textuelle. Par exemple, traduire un texte dans une autre langue dans une fenêtre de chat. Mais également d’intégrer un Emoji ou un Gif dans ces textes1.

L’IA permettra de rappeler des liens vers les derniers sites consultés facilement mais également de faire des recherche depuis vos fichiers Google Drive sans quitter votre interface de rédaction. On pourra donc, par exemple, après quelques minutes de recherche sur un sujet, lancer la rédaction d’un texte et y insérer des images sauvegardées dans son drive ou d’autres documents sous forme de fichiers. On pourra également avoir de l’aide dans l’écriture pour trouver des tournures de phrases. Enfin la petite touche vous offrira la possibilité d’ajouter facilement une date précise, d’effectuer des calculs et même de convertir devises ou unités en quelques instants.

Cette touche sera également ouverte aux usages prévus pour le futur par Google. Le moteur prévoit de nombreux outils pour bientôt : de la traduction en temps réel sous titrée pour les vidéos, les streams en direct et même les appels en visio conférence. Le moteur de recherche annonce un support d’une centaine de langues pour commencer. 

Une fonction de résumé de contenus textuels sera également proposée : elle offrira la possibilité de scanner un document texte, des articles, des sites et des fichiers type .doc ou .pdf afin d’en tirer une fiche de lecture plus rapide à lire. Cette solution permettra dès l’année prochaine d’interagir avec le résumé en demandant plus d’informations sur un terme ou un passage, de poser des questions et de recevoir des réponses sur une idée spécifique soulevée par le texte. Sans jamais avoir à lire le document original dans son entièreté.

Une fonction de transcription est également prévue à terme pour récupérer un texte à l’issue d’un appel vidéo. On pourra enregistrer le dialogue de son ou ses interlocuteurs avec une identification de ceux-ci et en tirer un dialogue textuel pour pouvoir s’y référer ensuite. L’IA permettra d’en récupérer un résumé plus accessible en quelques instants.

Des améliorations du signal pendant les passages d’appels vidéo sont également prévus : très classiques, ils modifieront la qualité de l’image en jouant sur la luminosité et le contraste, mais aussi sur le son. Google annonce un système d’IA permettant de transformer un microphone basique de webcam en une solution « studio ». Des corrections de distorsions, une amélioration de la voix et la suppression des bruits ambiants laissant passer un timbre de voix magnifique vers ses interlocuteurs.

Pas de touche Quick Insert ? Pas de problèmes.

Des outils IA génériques vont également être intégrés sur tous les Chromebooks. Pour y accéder sans cette fameuse touche Quick Insert, rien de plus simple, une pression sur la combinaison touche Google puis sur la touche F réveillera le même ensemble de services.

Le premier sera le Recap, un outil qui vous aidera à vous remémorer ce que vous étiez en train de faire avec votre Chromebook quand vous l’avez éteint ou mis en veille. Recap permettra de voir également ce que vous faisiez la dernière fois que vous étiez connecté à votre compte Google. Autrement dit, cet outil nécessitera impérativement l’installation d’un service de protection de compte sécurisé. Car, sinon, un tiers pourrait voir ce que vous faisiez avec votre machine ou votre smartphone la session précédente : rendez-vous à venir, fenêtres et applications en route, pages web, alarmes et autres.

Un mode Focus permettra d’empêcher la machine de vous distraire en coupant les diverses notifications pour une période donnée. Votre profil sera également mis en mode ne pas déranger et vous pourrez même lancer une liste Youtube Music prédéfinie pour vous accompagner. Vous pourriez également vous mettre en mode avion mais évidemment  à ce moment là vous perdez le côté Cloud et IA de votre machine…

Le capitaine Kirk et son « communicateur » dans la série Star Trek 

L’IA magique et la calculatrice

Evidemment, il faut prendre ces annonces de services avec circonspection. Le meilleur moyen de se rendre compte du problème nous est servi sur un plateau par Google lui même avec son annonce d’une fonction d’amélioration du signal audio d’enregistrement. Prétendre pouvoir transformer un micro de webcam de portable en micro qualité studio est une assez bonne illustration de la capacité alchimique du marketing aujourd’hui. Les alchimistes étaient ceux qui prétendaient pouvoir transformer le plomb en or pour vivre aux crochets des puissants de leurs époques : rois, empereurs et tyrans. Les spécialistes du marketing font exactement la même chose mais au profit des puissants d’aujourd’hui : les multinationales et les GAFAM.

Des micros MEMS sur une pièce de 1 cent.

Transformer un microphone MEMS en solution de studio par l’IA n’a aucun sens, on pourra effectivement corriger des défauts de base de ces microphones en rajoutant des éléments que l’on sait manquer à cause des faiblesses de ce type de capteur. Mais il manquera tout ce qui fait la force et le charme d’un micro de studio : la finesse de la capture.

Un micro studio à plusieurs milliers d’euros.

Et c’est un point à garder en tête la finesse. Parce que si il y aura évidemment toujours un fossé entre votre timbre de voix manipulé par l’IA et celui que vous obtiendrez avec un microphone de studio qui coute une petite fortune, il risque bien de manquer la même finesse dans tout le reste de ce qui est proposé par les IA. Et c’est un problème.

Si votre résumé textuel d’un PDF manque de finesse, votre appréciation de ce résumé le reflètera. Si votre traduction automatique d’un texte dans une autre langue manque de finesse, votre compréhension se fera à gros traits. Si le filtre de votre machine vous reflète un monde entier qui manque de finesse parce que vous confiez à une IA le soin de vous « faciliter la vie » et que vous ne prenez plus jamais le soin de vérifier ce qui est résumé, traduit, prémâché pour vous. Alors vous n’aurez plus le contenu original de ce que vous consultez mais une version grossière de la pensée des autres. Et la facilité proposée par ces outils risque bien de vous entrainer vers la pente classique des humains qui est la paresse. Je n’ai rien contre la paresse en soi, mais pas faite au détriment des idées des autres.  

Le Communicateur de Star Trek

La calculatrice est un excellent exemple de cette pente de la paresse. Avant l’arrivée de la calculatrice, on apprenait le calcul mental à l’école et on l’exerçait en permanence dans la vie de tous les jours. C’était l’évidence, on devait savoir compter vite et bien des opérations simples de la vie quotidienne. Additionner, soustraire, multiplier et diviser de petits nombres. Quand la calculatrice de poche est apparue on a trouvé que ce n’était plus si indispensable. Quand le smartphone a glissé une calculatrice dans toutes les poches, ces capacités de calcul mental sont devenues presque contre productives pour beaucoup. Aujourd’hui on regarde quelqu’un qui sait multiplier de tête deux nombres à trois chiffres comme un prodige alors que la plupart de nos aînés savaient tous le faire en ayant leur fameux certificat d’études. Aujourd’hui on juge tous, moi le premier, que ce calcul mental n’est plus si nécessaire puisque toutes sortes de machines peuvent l’effectuer pour nous. Mon télémètre laser peut calculer la surface et le volume d’une pièce avant même que je me pose la question de comment poser l’opération. Je n’ai qu’a appuyer sur un bouton, Je sais toujours le faire mais je comprends facilement qu’un enfant né avec cette technologie dans les mains n’éprouve plus le besoin d’apprendre à faire ce calcul.

Aujourd’hui l’arrivée des IA dans les smartphones et les ordinateurs me fait penser au fameux communicateur de la série Star trek. Une sorte de smartphone permettant de dialoguer avec l’équipage mais également d’interroger l’ordinateur de bord du vaisseau spatial. Sorte de grande machine omnisciente et bardée de capteur pouvant répondre sans problème à tout type de questions si cela permet d’aider le scénario de la série. Le docteur McCoy dans la série dispose également d’un capteur d’un autre type permettant d’effectuer un diagnostic. Autrement dit, ni le capitaine ni le docteur de l’USS Entreprise n’a besoin de jamais lire quoi que ce soit sur un sujet, d’apprendre une autre langue ou de potasser son anatomie pour prendre des décision. Les différents communicateurs qu’ils utilisent permettent de traduire, analyser et diagnostiquer en une pression sur un bouton. La série ne se pose pas la question de la malignité ou de la compétence de l’ordinateur central. De la perspicacité de ses capteurs. Le résultat est toujours automatiquement bon et le remède à une maladie comme la réponse proposée à des créatures dont on ne comprend pas le langage est parfait. A tel point qu’on se demande même pourquoi le docteur est docteur puisque le cantinier muni du même appareil d’analyse pourrait arriver aux mêmes posologies.

Je ne veux pas passer pour un vieux con et dire que tout était mieux avant mais je vois déjà l’impact des IA sur les salles de classes. Les profs d’anglais qui se rendent compte que la qualité des devoirs à la maison est en baisse quand l’IA de traduction en ligne la plus populaire est en maintenance quelques jours. Un prof en université qui me confie que c’est la première foi qu’un étudiant lui rend un travail de fin d’année que personne n’a jamais lu. Pas même celui qui l’a rendu puisque, interrogé par le prof qui se doute que le texte a été généré par une IA, l’étudiant ne sait pas répondre aux questions posées par le texte qu’il a lui même proposé. Le travail est sorti directement d’une IA vers l’imprimante sans même être relu par le principal intéressé.

La pente de la paresse me fait penser que l’ensemble de ces services d’IA va pousser l’utilisateur dans un désapprentissage. Plus besoin d’apprendre à lire et parler une langue étrangère, plus besoin de rédiger un texte correctement plus besoin de lire un document en entier. Avec le risque de perdre de sa liberté puisqu’il sera alors nécessaire de sortir sa machine pour comprendre de quoi on parle. De passer par le filtre d’une société tierce pour s’exprimer et comprendre. Et, bien entendu, le risque de croire que la traduction ou l’interprétation d’un texte dans toute sa finesse et sa nuance pourra être parfaitement gérée par une IA.

Si le marketing de Google est assez serein pour vous expliquer que le micro de type MEMS de votre Chromebook, qui doit couter bien moins d’un dollar à l’achat, est au niveau des microphones mille fois plus gros et plus chers que l’on trouve dans un studio, tout cela grâce à une IA, c’est qu’ils ne vont pas tarder à vous expliquer que leur Gemini c’est Honoré de Balzac et qu’il est au niveau d’un traducteur diplomatique dans une centaine de langues. 

Et ce n’est pas vrai. Les IA de ce type ne transforment pas le plomb en or, elle ne font que baisser votre niveau d’appréciation en jouant sur la pente de votre paresse. Et cela dans un but déjà bien visible, vous demander au minimum 21.99€ par mois ensuite. Et pour tout le reste de votre vie.

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Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ? © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft Recall revient et montre patte blanche

2 octobre 2024 à 09:38

Microsoft Recall est une fonction liée à Windows qui fait partie de la galaxie d’outils IA de Copilot+. Présenté en mai, l’outil a provoqué pas mal de remous chez les spécialistes en sécurité ainsi que chez tout utilisateur un peu soucieux de sa vie privée.

Pour faire simple, l’idée de Recall est de proposer un scan permanent de votre activité sous Windows et d’archiver les résultats. Votre système passe à la moulinette tout ce que vous faites en permanence et l’analyse grâce à une IA pour en faire une synthèse. Tout est alors stocké dans des petites « fiches » qui pourront ensuite être appelées au besoin. L’intérêt est dans la gestion totale de votre système, qu’il s’agisse d’un PDF ouvert sur une clé USB, une pièce jointe ou un email, ou même un document que vous écrivez, si vous cherchez les bons mots clés et qu’ils sont dans ces documents, tout sera accessible en quelques clics. L’idée est bonne et on imagine l’intérêt dans une gestion de fichiers lourde de pouvoir trouver rapidement tout ce qui a trait à un sujet.

Microsoft Recoil

Mais si l’idée est bonne sur le papier, la réalisation a été… compliquée. Le souci de cette idée c’est qu’elle archive toutes les actions de l’utilisateur mais pas uniquement pour l’utilisateur. Les captures d’écran qui sont générées servent à l’IA pour trier ces informations. Aussi, lorsqu’un utilisateur se sert de sa carte de crédit sur un site de paiement, raconte à son conjoint ses peines de cœur ou explique à son médecin ses soucis de santé, cela rend cette base de données très sensible. Comme il suffira de quelques mots clés pour rappeler ces captures d’écran et les afficher, on comprend vite où le bât blesse.

Stockée de manière lisible, accessible depuis d’autres comptes sur la même machine, suffisamment attrayante pour que des malandrins se décident à développer des outils sur mesures pour les lire, la solution Recall était qualifiée de passoire par les plus polis des analystes en sécurité informatique. L’outil démontrait avec beaucoup de brio ce qu’il se passe quand on confie les rennes d’un projet à des ingénieurs techniques sans aucune supervision d’autres intervenants. Le moindre utilisateur non impliqué dans le développement aurait posé les questions de base : qu’est-ce qui arrive si mon employeur a accès à ma machine et peut aller fouiller mon Recall ? Que se passe t-il si un internaute arrive à se connecter de manière invisible à ma machine et cherche ma base de données. Que faire si mon poste est partagé comme un ordinateur familial ?

Devant la levée de bouclier générée et en particulier celle posée par les entreprises pas forcément ravies de cette fonctionnalité, Microsoft a annoncé retirer Recall de son offre Copilot+ pour la retravailler. 

La recherche dans Recall

Recall back

Sur son blog, Microsoft propose de jeter un oeil sur les améliorations portées à la sécurité de sa nouvelle mouture de Recall. Un ensemble de points remaniés pour faire face à la critique des experts en sécurité et rassurer ses clients.

Le pivot central est dans l’architecture de la protection des données traitées. Les captures d’écran et le traitement comme le stockage des données issues de celles-ci sont désormais totalement étanchéifiés. Le système construit une machine virtuelle, indépendante et sécurisée par un chiffrement assuré par une solution matérielle. La fameuse puce TPM que Microsoft a réclamé à ses utilisateurs pour pouvoir installer Windows 11 est ici prise en charge pour assurer une solution chiffrée sécurisée. Cette première étape élimine le plus gros risque d’une atteinte à des données privées par des tiers classiques ayant simplement accès à la machine. Si cela ne garantit pas une étanchéité parfaite pour un hackeur malveillant et compétent, cela demande des ressources qu’un employeur ou un conjoint lambda n’a généralement pas.

Pour acceder aux données il faudra néanmoins assez peu de choses, une simple authentification de la session. Soit avec un mot de passe, un code PIN ou une protection biométrique. Certaines de ces méthodes sont assez peu fiables et l’usage d’un code PIN sur un lieu de travail peut facilement être intercépté. C’est dans tous les cas beaucoup plus sécurisant que la porte ouverte aux données proposée par la première version.

Chaque capture d’écran, chaque information de la base de donnée sera ainsi authentifiée et chiffrée, liée à un utilisateur précis de la machine. Impossible pour un autre utilisateur d’y avoir accès l’autorisation de son propriétaire. Autorisation qui peut cela dit être volontaire ou forcée. Microsoft en profite pour lier la fonction Recall à d’autres sous des prétextes de sécurité : la mise en place d’un TPM 2.0, le chiffrement, la fonction BitLocker, la vérification du démarrage de la machine et l’intégrité du système. En cas d’anomalie au démarrage ou dans le système, il sera impossible de récupérer ses données Recall. En cas de vol d’un stockage ou à la perte d’un portable par exemple, il y a fort peu de chances que l’on puisse explorer votre historique internet ou vider vos comptes en banque.

Installation optionnelle et sessions privées

Microsoft a bien senti que son public d’utilisateur était pas forcément enchanté de la fonction. Aussi l’éditeur prévoit que celle-ci soit installée que si l’utilisateur en fait la demande pendant la configuration liée au premier démarrage de Windows 11. Si l’utilisateur ne souhaite pas « profiter » de cette fonction, alors elle ne sera pas active. Evidemment cela suppose que les utilisateurs aient droit à ce premier démarrage ce qui n’est pas toujours le cas en entreprise. C’est également estimer que l’ensemble des utilisateurs de Windows qui achètent un nouvel ordinateur savent de quoi il s’agit. Et si aucun choix ne sera fait de la part de Microsoft qui ne sélectionnera aucune option à l’avance, j’imagine assez mal qu’il présenteront la fonction Recall avec un angle mettant en en avant d’éventuels soucis de sécurité.

Il est également intéressant de noter qu’il sera possible de désinstaller Recall après installation, cela permettra même de détruire la base de données et les recherches associés générées par l’IA embarquée.

Exclure un site web des enregistrements Recall sera possible

Autre argument de Microsoft, la gestion des sessions de navigation privée. Windows 11 saura reconnaitre une sessions classique d’une session privée et n’enregistrera donc pas les données naviguées en privé. Cela signifie que pour aller visiter votre banque, consulter vos informations médicales ou tout autre activité que vous ne voulez pas voir analyser par Recall, il faudra ouvrir une page privée avec votre navigateur. On peut également sortir des applications ou des sites web de la surveillance de l’IA afin qu’ils ne soient pas répertoriés par le système. Enfin, la fonction Recall signalera son activité de capture dans la barre de tâche, un clic permettra de mettre en pause la fonction avant d’ouvrir le site de votre banque.

Enfin, Recall permettra de mieux gérer ses archives. On pourra déterminer la date de péremption de ses données pour faire en sorte que les captures les plus anciennes soient détruites. L’espace disque nécessaire au stockage de ces éléments pourra également être limité… ce qui enlève quelque peut l’intérêt à l’entièreté de la fonction mais passons.. 

Exclure un programme également

La gestion des contenus les plus problématiques d’un point de vue sécurité sera également analysée avec un peu plus de contraste qu’auparavant. Les mots de passe, les numéros de carte de crédit et autres éléments du même type comme votre N° de sécurité sociale ou autre identifiant fiscal sera laissé de côté. Comme un gros tamis qui ignorerait vos frappes en analysant celles-ci en temps réel. Attention cependant, comme tous les tamis, il est possible que quelques éléments passent entre les mailles. Microsoft annonce bien un filtrage de vos données pour diminuer la fréquence de relevé de ces informations. Recall laissera passer des éléments de ce type et posera donc toujours le problème de leur archivage et de leur exploitation.

Quelques petites remarques personnelles sur ce Recall 2.0

D’abord et avant tout, l’ampleur des « corrections » apportées par cette remise à plat montre bien à quel point la version de base était problématique. A quel point c’était passée au dessus de ses équipes de développement. L’éditeur s’en défend en expliquant que cette première mouture était une étape intermédiaire de leur production classique. Une avant première de ce que l’IA allait apporter dans les machines personnelles et que la sécurité était toujours à l’esprit de ses équipes. En laissant un moyen d’éplucher la vie de l’utilisateurs sur de mois et avec un système de recherche sans aucune restriction sur l’ensemble de ses navigation, cela parait difficile a croire. 

Second point, cette nouvelle mouture fait le pari de la compétence de l’utilisateur qui saura se préserver, faire les bons choix et corriger d’éventuelles erreurs sur son installation. C’est un pari audacieux. Si je crois intimement que tout le monde est capable d’apprendre l’informatique et de devenir un expert (J’ai assez vu de personnes s’y mettre sur le tard et devenir des gens tout à fait compétents sur plein de domaines en informatique, en autodidactes et sans formation de base.) je reste persuadé que cela représente un effort que beaucoup ne vont pas faire. Etanchéifier la présence de Recall à l’installation de son système supposerait que la présentation de celui-ci se fasse avec de explications techniques qui seront bien entendue trop longues. Un marketing avantageux prendra le relais. Je suis persuadé que Recall sera installé en masse par défaut comme restent installés pendant des années des pop-up de bloatwares pénibles rappelant l’expiration d’une offre anti-virus installée par le constructeur. L’utilisateur lambda va laisser Recall archiver sa vie numérique sans même le comprendre parce qu’il jugera trop complexe de faire autrement. Ou plus reposant.

Quand aux options de protection a postériori qui exigent de passer par les paramètres de Windows pour aller designer tel site ou telle application, je n’y crois pas trop non plus. Des réglages plus simples passent au dessus de la tête de nombreux utilisateurs et beaucoup d’autres en entreprise n’ont absolument pas la main sur ces fonctionnalités. Résultat, Recall restera un outil séduisant mais très dangereux pour l’utilisateur inconscient de son potentiel. Et cela d’autant plus que prendre la main sur une machine ainsi équipée deviendra vite un enjeu très intéressant pour des hackeurs à la recherche de données confidentielles mal sécurisée.

Le bon vieux scam téléphonique qui consiste a prendre la main sur une machine distante en demandant à l’utilisateur d’installer un logiciel ouvrira alors de belles promesses.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

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Microsoft Recall revient et montre patte blanche © MiniMachines.net. 2024.

Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2

27 septembre 2024 à 08:13

Mise à jour du 27/09/2024 : Le ONEXGPU2 est désormais en financement participatif sur Indiegogo au prix de base de 753€ HT et hors frais de port et dédouanement. Il est également proposé avec une console X1 en 8840U dans différents parfums. Ce qui revient à jouer avec une console portable mais filaire. Les livraisons devraient débuter en novembre. 

Billet original du 07/08/2024 : One Netbook est le premier à annoncer une nouvelle version de son dock graphique. Le ONEXGPU2 suit une évolution logique avec à son bord un processeur graphique Radeon RX 7800M.

Minimachines-08-2024

Le ONEXGPU 2 reprendra probablement les mêmes codes que le premier modèle sous RX 7600M mais embarquera un RX 7800M. Une puce pas encore officiellement annoncée par AMD. On imagine une montée en puissance du circuit avec de meilleures capacités pour un modèle mobile assez classique. Il n’est pas impossible que l’architecture soit en réalité une optimisation des RDNA3 actuels. AMD aurait intégré plus de coeurs et boosté la bande passante globale pour améliorer les performances. Reste à savoir si cela se soldera par une évolution des performances et une amélioration de la consommation de l’ensemble.

Minimachines-08-2024

L’actuel ONEXGPU 

 

On me demande souvent pourquoi les docks graphiques n’embarquent pas de puces Nvidia et la principale raison est toujours la même. Leur disponibilité comme leurs tarifs rendent cette intégration beaucoup plus complexe dans ce type de dock. Les marques qui développent ce type d’accessoires se cantonnent donc à des puces AMD moins sollicitées et moins difficiles à obtenir. GPD, Minisforum, Boostr, AYANEO et d’autres ont donc toutes basculé vers les Radeon et il est probable qu’elles doublent la mise avec ce RX 7800M.

Il est probable que le nouveau ONEXGPU 2 propose le même design et les mêmes fonctionnalités que son prédécesseur. A savoir une connexion OCuLink et USB4, quatre sorties vidéo, un support pour un SSD M.2 NVMe PCIe et un support Ethernet Gigabit dans un format assez compact de 20 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur pour un poids de 870 grammes.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 (MAJ)

Source : Liliputing

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Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2 © MiniMachines.net. 2024.

OUVIS F1A : Le MiniPC Intel Ultra 5 125H 16 Go / 1 To à 499€

24 septembre 2024 à 22:05

Le MiniPC Ultra 5 125H Ouvis F1A a été annoncé en mai avec des promotions de base pour son lancement. Annoncé alors à 749€, il bénéficiait d’une remise de 50€ avec un code promo. L’engin est désormais à 499€ dans cette version 16 Go de DDR5 en double canal sur deux slots SODIMM et 1 To de stockage NVMe PCIe 4.0 sur un slot M.2 2280. 

 

Le Ouvis F1a n’a pas bougé et embarque toujours la même connectique : un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort 1.4 et Power Delivery. Deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm sur la partie avant. Et sur la partie arrière deux ports USB 3.2 Gen1 Type-A, deux sorties HDMI 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est disponible ainsi qu’un port Antivol type Kensington Lock. La machine est livrée sous Windows 11. La machine est ventilée par une solution habituelle de caloducs et de ventilateur qui souffle de l’air frais sur des ailettes et un petit ventilo maintiendra la température des composants mémoire et SSD à des degrés raisonnables. Le châssis mesure 14.7 cm de large et de profondeur pour 5.55 cm d’épaisseur.

Rien de vraiment nouveau mais une baisse bienvenue sur un engin complet et aux belles capacités techniques grâce à un processeur récent épaulé par un circuit graphique Intel ARC avec 7 cœurs Xe² très efficaces. Je vous épargne le laïus sur l’IA locale, la machine est mise en avant comme un AI PC bien que ces usages soient encore assez flous.

Il est désormais proposé à 499€ depuis le stock Européen Allemand de Geekbuying, avec le code NNNFROF1A1.

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OUVIS F1A : Le MiniPC Intel Ultra 5 125H 16 Go / 1 To à 499€ © MiniMachines.net. 2024.

Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100

23 septembre 2024 à 09:26

Le Topton L20 est en théorie un engin très intéressant pour qui cherche une solution mobile peu chère. Sa taille est correcte, son poids se situe sous le kilo, sa batterie est un peu faiblarde, son équipement un peu daté et son processeur est bon mais, et c’est un gros mais, son design est absolument affreux. 

Qui, mais qui peut encore avoir envie de glisser un pavé tactile rond sur un portable en 2024 ? Cela n’a aucun sens et le Topton L20 se retrouve ici affublé d’une de ces hérésies qui ne m’a jamais séduit même sur les ultraportables les plus haut de gamme du marché japonais. Mais, pour le principe, faisons mine de ne rien voir. Comme si cette monstruosité était absente du profil proposé.

Donc, le Topton L20 360° Yoga NoScope, est un engin hybride. Une charnière souple permet de positionner son écran IPS de 11 pouces en 1920 x 1200 pixels tactile au dos de son clavier pour une utilisation en format tablette. Compatible avec un stylet actif proposé en option, l’ultraportable se combine avec un processeur Intel N100 qu’on aimerait voir plus souvent employé dans des machines ultraportables.

Avec 6 Watts de TDP, le N100 est une puce particulièrement adaptée à cette famille de minimachines. Conçu pour elles, ce processeur a largement été boudé par les constructeurs qui l’ont largement repris pour les MiniPC où elle a fait ses preuves. Le N100 est capable de tout faire correctement. Ce n’est pas un monstre de puissance et il ne sera pas adapté à des usages professionnels ou trop lourds mais pour le quotidien d’un engin ultraportable, c’est une excellente puce. 

Ici déployé avec de la DDR4-3200 sur un seul slot monocanal capable d’évoluer de 8 Go vers 16 ou 32 Go de mémoire vive. Combiné avec un SSD M.2 2242 non détaillé – et donc probablement en SATA 3.0 – accessible via une trappe et proposé dans des capacités de 256 Go à 2 To.

Le reste de la machine est assez classique avec une connectique plutôt basique comprenant deux USB 3.0 Type-A, un MiniHDMI, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un jack d’alimentation. Le module sans fil est également daté avec une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 4.0. Une webcam 2 Mégapixels est intégrée ainsi que des enceintes stéréo.

Pour le reste on retrouve un clavier QWERTY retrocélairé qui occupe bien l’espace disponible avec une solution chiclet classique et, en dessous, cet immonde pavé tactile ovale qui n’optimise absolument pas l’espace disponible et baisse l’ergonomie d’usage de l’engin. Avec 940 grammes sur la balance, l’engin embarque une batterie 3200 mAh 7.7 volts mais n’indique pas d’autonomie. Il mesure 2 cm d’épaisseur et son châssis semble réalisé en aluminium annonce 25.7 cm de large pour 17.6 cm de profondeur.

Dans sa configuration de base, cet engin est vendu sur AliExpress à 267.69€ en version 8/256 Go. Ne l’achetez pas, c’est un conseil. Franchement, je vous présente ce modèle parce que Alexandre me contacte en me demandant ce que j’en pense… Et j’en pense que ce n’est pas une bonne idée. Loin de là.

Si je vous en parle, c’est pour vous montrer qu’il y aurait largement les moyens de construire des ultraportables sous Intel N100 et autres Alder Lake N d’Intel, à peu de frais et très capables si plus de fabricants voulaient s’en donner la peine. Ici, Topton embarque la puce N100 dans un châssis assez connu et le propose à un tarif au raz des pâquerettes. Ce n’est à mon avis pas un bon investissement parce que ce genre machine ne dure pas, leurs finitions sont pas terribles et beaucoup de postes font appel à des composants de troisième zone : tactile, pavé tactile, clavier, Wi-Fi, connectique et autres. Cela joue quelques fois à des broutilles d’un point de vue financier mais cela permet à ce type de marque de faire de l’argent rapide à partir du moment où elles n’ont pas à assumer pleinement leur SAV. Je n’en dis pas plus, vous avez compris la méthode.

Ce que j’aimerais vraiment c’est qu’une marque plus sérieuse se penche sur le berceau du N100 et l’intègre dans un portable 10/11 pouces plus sérieux, améliore l’équipement et nous propose le tout à 449/499€ chez nous. C’est plus cher, mais cela offre de quoi assumer une marge conséquente et faire du produit un engin autonome, mobile et efficace. Encore une fois, les clients potentiels de ce type de machine ont déjà un PC portable et un PC fixe. Si ils cherchent une solution ultracompacte c’est pour, comme son nom l’indique, sa compacité. Et, non, ils n’achèteront pas pour cela un ultraportable a 1500€ qui ferait doublon avec leur matériel existant. Regardez un poil en arrière et souvenez vous du succès des Netbooks et des machines hybrides comme le Transformer Book T100. La recette est la même.

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Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2024.

Kodlix : des Intel Alder Lake dans une nouvelle gamme de MiniPC

23 septembre 2024 à 08:32

Disponible en trois parfums Intel, le Minisforum Kodlix GD90 est également proposé en GD50 et GD70 suivant les puces embarquées. Du Core i5-12450H en passant par le Core i7-12650H et pour finir le plus performant en Core i9-12900H. Toutes trois sont intégrées dans le même boitier.

Les Kodlix proposent une bonne synthèse materielle de ce que l’on peut intégrer dans un boitier compact. On retrouve donc un processeur Alder Lake puissant, tel que ceux que l’on trouvait dans les portables Intel les plus rapides en 2022. Le Core i9-12900HK propose par exemple ici 14 cœurs décomposés en 6 cœurs P et 8 cœurs E associés à 24 Mo de mémoire cache et un circuit graphique Intel Iris Xe avec 96 EU cadencé à 1.45 GHZ.

Sur cette base, on retrouve deux slots de mémoire vive SODIMM DDR4 peuplés en 32 Go. Le stockage est un SSD de M.2 2280 PCIe 4.0 x4 en 512 Go. Un emplacement 2.5″ SATA 3.0 est également disponible. On pourra donc faire évoluer l’engin assez facilement en stockage et accéder à tous ses composants.

Cet ensemble est très complet, plutôt cohérent avec un large éventail d’usages possibles. Mis à part des tâches exigeant un temps réel rapide comme le jeu vidéo très récent et très lourde en haute définition, tout devrait être parfaitement géré par le materiel embarqué. Avec 32 Go de mémoire vive par exemple, la minimachine sera très réactive et capable d’un multitâche complexe. La ventilation active se fait autour d’un système d’ailettes associé à un caloduc qui transportera la chaleur du processeur.

A 449€ dans cette configuration Core i9, le Kodlix GD90 se pose comme un engin assez compétent et évolutif, sa connectique offrant en prime de belles possibilités. On retrouve le classique Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2, un HDMI 2.0, un DisplayPort, un port USB3.2 Type-C avec DisplayPort et PowerDelivery, une paire de port USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Le MiniPC pourra donc s’adresser à trois écrans différents, piloter un réseau filaire et Wi-Fi rapidement et s’arrimer facilement à un support grâce à un port antivol type Kensington Lock.

Trois modèles de puces Intel sont donc intégrées dans cette gamme.

Kodlix GD50 : Intel Core i5-12450H (8 cœurs/12 threads, 12M de cache, jusqu’à 4,40 GHz) – Intel 12e Gen UHD Graphics (1,20 GHz)
Kodlix GD70 : Intel Core i7-12650H (10 cœurs/16 threads, 24M Cache, jusqu’à 4,70 GHz) -Intel 12e Gen UHD Graphics (1,40 GHz)
Kodlix GD90 : Intel Core i9-12900HK (14 cœurs/20 threads, 24M de cache, jusqu’à 5,0 GHz) – Intel Iris Xe (1,45 GHz)

Minisforum propose toute une gamme de modèles avec les trois puces.
Ainsi le modèle Core i9 Kodlix GD90 est vendu à 449.99€ en version 32/512 Go chez Amazon.
Le modèle 32 Go/1 To toujours en Core i9 est à 471€.

Le Kodlix GD70 en Core i7-12650H est à quand à lui 449€ mais en version 32 Go/1To.
Ou à 425€ en version 32/512 Go.

Le Kodlix GD50 sous Core i5-12450H débute à 325€ en 16/512 Go
Il monte à 355€ en 32/512 Go.

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Kodlix : des Intel Alder Lake dans une nouvelle gamme de MiniPC © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo Legion S5, un 16″ Ryzen 7 16/512Go RTX 4070 à 1200€

20 septembre 2024 à 13:32

Si vous êtes à la recherche d’un portable capable de tout faire, du jeu au montage vidéo, de la compatibilité à la retouche photo pour un budget maitrisé, le Legion S5 16ARP9 de Lenovo est peut être une bonne solution.

Le Legion S5 16ARP9 est un portable 16″ assez envahissant, il pèse 2.2 Kilos et mesure 35.97 cm de large pour 26.05 cm de profondeur. Son épaisseur varie de 1.99 cm au point le plus fin et jusqu’à 2.9 cm à son point le plus haut. Ce n’est pas vraiment la machine à balloter avec soi toute la journée mais plutôt un engin que l’on déplacera d’un poste à un autre. En échange de ce poids et de cet encombrement, il propose un équipement performant.

La dalle embarquée est une 16 pouces en 2560 x 1600 pixels, un affichage confortable en IPS. C’est un espace suffisant pour de nombreux usages et pour en avoir testé longuement une il n’y a pas longtemps j’ai vraiment apprécié la hauteur déployée en usages créatifs : pour de la retouche d’image mais également pour de la MAO sous Ableton Live et pour du montage vidéo sous DaVinci Resolve. Le passage de mes 1200 pixels à 1600 pixels de haut est très appréciable pour ces usages spécifiques. A noter une luminosité limitée de 350 nits qui nécessitera d’utiliser sa machine en intérieur car elle ne pourra pas en cas de luminosité ambiante trop forte comme celle d’un extérieur ensoleillé. Cela correspond bien cela dit au profil 16″ proposé.

Ici, on appréciera une dalle à la colorimétrie 100% sRGB mais aussi le rafraichissement très élevé de l’engin avec 165 Hz qui seront à la fois reposants au quotidien mais également adaptés à un usage de jeu. L’engin est tout à fait apte à faire tourner tout le catalogue de jeux récents disponibles sur le marché dans de bonnes conditions. La combinaison AMD Ryzen 7 7435HS et le circuit graphique GeForce RTX 4070 140W avec 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6 sont performants et efficaces.

Attention cependant, le processeur AMD employé ici n’embarque pas de chipset graphique, ce qui n’est pas un souci puisque le circuit Nvidia est présent. Cependant, cette absence aura un impact sur l’autonomie de l’engin qui ne sera jamais merveilleuse. Ce type de portable 16″ n’et pas vraiment fait pour survivre longtemps loin d’une prise mais c’est un élément à prendre en compte.

La mémoire vive est également questionnable avec une seule barrette de mémoire vive en 16 Go de DDR5-4800 sur deux slots disponibles. Il faudra penser à basculer la mémoire sur deux canaux et donc d’ajouter 16 Go supplémentaires pour trouver tout le potentiel de cette machine. Ajouter 16 Go de DDR5-4800 vous coutera entre 50 et 60€ et augmentera les performances de la machine en jeu comme en usage créatif suivant.

Le stockage est également soumis à un choix technique du constructeur qui indique avoir employé un SSD NVMe PCIE 4.0 x4 au format 2242. La fiche technique montre pourtant que l’on peut glisser jusqu’à deux SSD M.2 2280 dans l’engin. Le choix de ce format plus compact doit plus être en lien avec un achat global de la marque pour l’ensemble de ses machines. Quoi qu’il en soit, on pourra donc mettre à jour facilement ce poste.

Point intéressant au sujet de ce Legion S5 16ARP9, il n’est pas encombré du décorum classique des machines de jeu. La coque reste sobre et sans LEDs tapageuses ni plastiques aux angles accentués. C’est autant une machine de jeu qu’un engin créatif ou la machine de la famille Toutlemonde.

Pour le reste, on retrouve un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une connectique complète : un USB 3.2 Type-C avec PowerDelivery 140 Watts et sortie vidéo DisplayPort,  deux USB 3.2 Type-A dont un pour la charge de périphériques PC éteint. Une sortie HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit un lecteur de cartes SDXC et une prise d’alimentation. L’ensemble est réparti sur les côtés et vers l’arrière du Legion S5. L’autonomie est basse avec une batterie 80W qui offre entre 2 et 3 heures suivant les usages ainsi qu’une recharge rapide. 10 Minutes de connexion secteur regonflera la  batterie à 30%. Une demie heure passera l’ensemble à 50% de sa charge totale. 

Le clavier est confortable avec un pavé tactile et un rétro éclairage blanc. Il propose les touches arrondies accufeel de la marque et un profond pavé tactile bien intégré. Une webcam est présente et un petit bouton pour la déconnecter est présent sur le côté du châssis afin de préserver votre confidentialité. Des enceintes audio stéréo Nahimic Audio 2 x 2watts suffiront à un usage de base;

Le portable est vendu sans système, il faudra donc lui en acheter un. Soit un classique Windows 10 pour une vingtaine d’euros (sachant que le 10 peut devenir 11 en quelques clics de mise à jour) soit un système Linux gratuit. 

Au final, c’est une machine plutôt bien construite et homogène, pas spécialement trop marquée gaming. Un engin qui conviendra à un usage sédentaire familial au quotidien aussi bien pour jouer, créer, programmer ou travailler. Reste à bien prendre conscience de l’obligation d’installer un système mais également du confort apporté par l’ajout d’une seconde barrette de mémoire vive.

A découvrir chez Cdisount

 

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Lenovo Legion S5, un 16″ Ryzen 7 16/512Go RTX 4070 à 1200€ © MiniMachines.net. 2024.

Le GPD Duo double écran annoncé à partir de 1163€…

9 octobre 2024 à 10:16

Mise à jour du 09/10/2024 : La campagne du GPD Duo est désormais lancée sur Indiegogo. Vous pouvez donc financer l’engin à partir de 1163€ pour un modèle 16/512 Go sous Ryzen 7 8840U. Le premier prix pour le modèle Ryzen AI 9 HX 370 est de 1511€ en version 32 Go + 1 To de stockage. 

Billet du 20/09/2024 : Annoncé en juin dernier, le GPD Duo a maintenant une date de financement. La marque passera par Indiegogo et demandera un tarif de base de 1270$ pour son premier prix.

On connait désormais le détail des configurations avec l’emploi de puces AMD issues de deux gammes différentes. Le Ryzen 7 8840U pour l’entrée de gamme et le Ryzen AI 9 HX 370 pour le haut de gamme. La marque n’avait pas précisé de version 8840U à l’annonce de ce modèle.

La mémoire vive débutera à partir de 16 Go de LPDDR5x-6400 pour la version 8840U uniquement puis en 32 et 64 Go également soudés pour le modèle HX 370. Le stockage évoluera de la même manière avec 512 Go de base puis des modules en 1 et 2 To, tous en NVMe PCIe 4.0 x4 et tous avec un second slot du même type disponible pour une éventuelle évolution du stockage. 

Le reste de la configuration est commun avec un engin de 29.7 cm de large pour 21 cm de profondeur – le vrai format d’une feuille A4 donc – pour 24 mm d’épaisseur. Le poids grimpe à 2.2 Kg. Cette épaisseur et ce poids sont évidemment liés au fait que la machine propose deux écrans de 13.3″ OLED e 2880 x 1800 pixels. Des dalles en 16:10 qui sont superposées l’une sur l’autre.

Le GPD Duo proposera des écrans en 60 Hz avec une luminosité de 400 nits pouvant être poussée à 500 nits au besoin et des OLED plutôt bien calibrés. On retrouve un espace de couleur à 100% de la norme Adobe RGB et DCI-P3, 133% de la norme sRGB. Les dalles seront tactiles, capacitives, avec 10 points de contact et une prise en charge des stylets actifs Microsoft Pen. Le tout  est protégé par un verre Gorilla Glass de Corning.

La connectique est très large avec, pour commencer, un port OCuLink, un USB4 proposant 100W de charge à la norme Power Delivery. un USB 3.2 Type-C également compatible 100 Watts. Deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le sans fil sera pris en charge par un chipset inconnu à la norme Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. 

A noter la présence d’une entrée vidéo USB Type-C propre à l’écran secondaire qui pourra servir donc d’affichage pour le GPD mais également comme une solution pour présenter l’image d’un autre dispositif ayant une sortie DisplayPort,

De petits détails comme un lecteur d’empreintes digitales, une webcam en 2592 x 1944 pixels, un accéléromètre, des enceintes stéréo à la norme DTS:X Ultra et même un petit bouton pour ajuster la luminosité de l’affichage facilement. La batterie annoncée pour tous ces modèles est une 80W avec une charge rapide 100 watts. Aucune mention d’autonomie sérieuse n’est proposée, GPD parle de 30 heures d’autonomie en lecture vidéo sans mentionner les conditions de cette durée : nombre d’écrans employés, lecture vidéo locale ou en ligne etc. Je suppose qu’il s’agit du protocole avantageux classique des fabricants : machine déconnectée, luminosité limitée, un seul écran en action et lecture d’un film en boucle en mode économie d’énergie. La vraie question serait plutôt de combien de temps dispose l’utilisateur avec les deux écrans en fonction pendant qu’il cherche à travailler. La présence de deux dalles OLED pouvant largement impacter l’autonomie.

Venons en aux tarifs. L’entrée de gamme (Ryzen 7 8840U  16/512Go) sera proposé à 1270$ HT via Indiegogo pendant son financement. Il sera ensuite vendu au prix de 1425$ HT en magasin. Le modèle intermédiaire (Ryzen AI 9 HX 370 en 32Go/1To) à 1650$ HT sur Indiegogo et 1790$ HT en prix public. Le plus haut de gamme (Ryzen AI 9 HX 370 64Go/2To) à 1860$ HT en financement et 1971$ HT en magasin.

Le fait d’avancer votre argent, de perdre votre garantie en tant que client, d’être absolument sûr et certain que le transporteur ajoutera des frais de dédouanement à la TVA vous fera donc économiser 155$, 140$ ou 111$ Hors Taxes. Il va sans dire que l’économie réalisée ne vaut pas l’investissement au travers d’un financement de ce type sur Indiegogo. A la moindre promotion en magasin, vous serez absolument perdant d’un point de vue financier. Proposer un financement qui permet d’économiser 111$ sur 1860$ HT me parait compliqué quand on sait les effets secondaires de ce type d’achat. Si on ajoute là dessus les frais de port, le taux de change, la TVA et la prime que s’offre le transporteur pour « dédouaner » votre colis, la facture finale sera sans doute plus importante pendant le financement participatif qu’au moment où les engins seront véritablement en vente.

A vrai dire, les tarifs annoncés en magasin sont farfelus, on ne voit jamais de prix public de 1425$ ou 1971$ HT. Comme d’habitude avec GPD et très souvent avec le financement participatif en général, les prix magasin finissent par être équivalents aux prix de financement participatif au bout de quelques semaines.

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Le GPD Duo double écran annoncé à partir de 1163€… © MiniMachines.net. 2024.

Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5

19 septembre 2024 à 13:48

Pensé pour coûter moins de 200$ à fabriquer, le Pilet est un projet en voie de commercialisation mais que vous pourrez construire vous même si vous le désirez. L’engin est basé sur une carte Raspberry Pi 5 qui alimente un écran de 7 pouces de diagonale.

Le module de base peut se considérer comme une tablette tactile avec une connectique de MiniPC. Son interface est minimaliste puisqu’au delà du tactile, il faudra lui adjoindre des équipements secondaires comme un clavier ou une souris pour lui donner un peu de confort.

Mais toute l’idée du Pilet est justement de pouvoir ajouter divers équipements secondaires, modulaires, pour adapter son usage. Le module de base fournit le cerveau et la mémoire de la machine. Un Raspberry Pi5 de son choix est intégré. Il est associé à une double batterie de 8000 mAh qui proposera jusqu’à 7 heures d’autonomie à l’ensemble. La connectique de la carte Pi se retrouvera disséminée autour de l’écran. Un bouton programmable permettra de lancer diverses actions et une accroche VESA autorisera la suspension du Pilet facilement. Le tout sera refroidi activement avec une ventilation interne. Un haut parleur est également présent sur la facade.

On imagine assez facilement un montage domotique avec ce type d’interface accrochée à un meuble ou un mur. Un engin qui se réveillera avec une pression sur son bouton, par exemple, et qu’on pilotera ensuite avec l’écran tactile. Mais l’idée va plus loin avec des modules.

A la base du Pilet, une interface permet d’enclencher divers accessoires avec, pour commencer, un clavier. Il s’agit d’une solution Bluetooth commerciale Rii K06 adaptée dans un format adapté au Pilet à la fois en largeur et en épaisseur pour constituer un appareil uni. Le clavier propose un jeu de touches classiques associé à un petit pavé tactile. Mais il embarque également une molette de défilement et un petit trackball. Des ajouts qui seront pratiques en cas d’utilisation du Pilet avec des gants, par exemple. Les deux éléments sont accrochés ensemble par un dispositif qui vient retenir l’accessoire. On le libérera en appuyant sur le bouton orange en bas, au centre de la machine.

Plus récemment le Pilet a accueilli un second module, lié au jeu. Une sorte de manette arcade avec boutons, joysticks et divers contrôleurs destiné à jouer avec l’engin. Je ne suis pas très sur de l’ergonomie proposée mais l’esthétique de l’ensemble est très réussie.

Au delà de ces premiers prototypes, on appréciera l’idée et la qualité de la construction. Ce genre de dispositif, qu’il soit mis en vente ou auto construit permet d’imaginer autant de dispositifs que de besoins. Pourquoi pas imaginer un volant de machine outil pour pouvoir faire des réglages sur une CNC. Une palette graphique, un contrôleur audio ou une console de mixage audio ou vidéo. 

Evidemment, les extensions peuvent également avoir d’autres objectifs comme rajouter des possibilités de communication en Ethernet, en Wi-Fi ou en 4G. Etendre les possibilités de stockage du Pilet avec l’ajout de SSD NVMe. Ou étendre la batterie, 

Pour plus d’informations, rendez vous sur le site Soulcircuit.com qui détaille la machine.

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Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5 © MiniMachines.net. 2024.

MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€

19 septembre 2024 à 13:04

Mise à jour du 13/07/2024 : Le MiniPC AMR5 tout équipé est disponible à 279.99€ voir en fin de billet.

Billet original du 23/04/2024 : Comme pour les autres modèles, ce MiniPC AMR5 est fabriqué par une usine au nom à rallonge qui doit se situer au cœur de Shenzhen. Le petit boitier reprend le même design que le T-Bao R5 ou le Chatreey AMR5. La principale différence avec les précédents modèles vient de la puce embarquée. Le Ryzen 5 5600U est remplacé par un Ryzen 7 5700U.

Sur le papier, ce AMR5 serait donc plus performant. On se dit qu’un Ryzen 7 5700U est plus rapide qu’un Ryzen 5 5600U évidemment. Mais c’est en réalité un peu plus compliqué que cela. AMD n’a pas facilité la tâche de ses clients en mélangeant plusieurs générations d’architectures dans ses appellations. Ainsi le Ryzen 5 5600U est une puce Zen3 « Cezanne » plus récente que le 5700U qui est un Zen2 « Lucienne » plus ancien. Et cela fait de petites nuances même si le nombre de cœurs et de Threads tout comme le cache embarqué est à l’avantage du Ryzen 7 5700U.

  COEURS / THREADS FRÉQUENCES CACHE TDP GFX
Ryzen 5 5600U (ZEN3) 6 / 12 2.3 / 4.2 GHz 12 Mo 15 W VEGA 7 @ 1.8 GHz
Ryzen 7 5700U (ZEN2) 8 / 16 1.8 / 4.3 GHz 19 Mo 15 W VEGA 8 @ 1.9 GHz

En pratique, les deux puces jouent au coude à coude dans la plupart des cas même si le Ryzen 7 5700U est largement devant quand les utilisations logicielles sont multicoeurs. Dès que les usages prennent en charge plusieurs cœurs, les 8 cœurs et 16 threads du 5700U s’avèrent, fort logiquement, plus efficaces. Sur la partie graphique, c’est logiquement le VEGA 8 du nouveau venu le plus rapide. Le changement de Zen2 vers Zen3 n’a pas non plus été foudroyant en terme d’évolution et en mono cœur c’est bien le Ryzen 5 5600U qui est devant. A chaque fois cela se joue tout de même dans un mouchoir de poche.

Bref, le AMR5 propose ici un excellent processeur pour cette limite de 15 petits Watts de TDP. Avec un équipement secondaire de très bon niveau. On retrouve 16 Go de mémoire vive DDR4 installée en double canal et facilement accessible via le capot de côté de l’engin qui est attaché magnétiquement. On pourra éventuellement augmenter la mémoire vive en 2 x 32 Go pour un maximum de 64 Go de DDR4. Un stockage de 512 Go en M.2 2280 NVMe PCIe x4 de base est présent. On pourra également le faire évoluer facilement grâce à un second emplacement M.2 2280 NVMe juste à côté. Les deux ports M.2 sont également compatibles SATA. Aucune baie 2.5″ n’est présente.

La connectique est la même que d’habitude sur ce châssis. Sur la partie avant, on retrouve un Jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.0 Type-A et un port USB 3.0 Type-C qui délivre à la fois un signal vidéo DisplayPort et des données. Sur la tranche arrière, le Ouvis AMR5 déploie deux ports USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo DisplayPort et une HDMI 2.0. Enfin, en plus du module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 embarqué on retrouve un port Ethernet Gigabit. Le MiniPC pourra piloter trois affichages simultanés même si la présence du port USB Type-C en face avant ne sera pas des plus pratiques.

Attention, il n’est fait ici aucune mention des fonctions de boot PXE, de la programmation du démarrage via l’horloge interne de la machine ou de la reprise en cas de coupure de courant. Il est fort probable que cet engin en ait hérité au même titre que ses autres clones mais je tiens à le préciser. On retrouve par contre la molette supérieure qui permet de basculer le processeur entre trois modes d’usages : un mode silencieux qui bride le TDP du processeur et évite la ventilation qui sera parfait pour des tâches simples comme la bureautique. Un mode « mixte » qui autorisera tout type d’usages. Et un mode performances qui laissera le Ryzen 7 aller au maximum de ses capacités mais qui entrainera fort logiquement une augmentation de la vitesse de son ventilateur. Livré sous Windows 11, cet engin semble également parfaitement compatible Linux.

Pour quels usages ce MiniPC ? Comme les autres modèles qui emploient ce châssis, c’est une machine assez efficace pour de nombreux emplois. Le fait qu’il soit compact et se positionne debout peut avoir de l’intérêt pour des bureaux déjà encombrés. L’engin mesure 15.61 cm de haut pour 13.92 cm et 7.18 cm de large au maximum. Il promet assez de muscles pour jouer très correctement en 720p à des jeux pas trop gourmands. Prendra en charge tous les travaux courants de bureautique, de surf et de retouches graphiques. On pourra même lui demander de faire des montages vidéos en 1080P. L’engin ne bénéficiera pas d’accélérations en temps réels de tous les filtres et effets mais j’ai pu tester cette puce sous DaVinci Resolve pour du montage simple en FullHD et j’ai été agréablement surpris par sa réactivité.

Que conclure ? Si vous êtes à la recherche d’un MiniPC assez souple dans ses usages, cette gamme est intéressante. Qu’il s’agisse de ce AMR5 ou un de ses nombreux clones sur le marché. Le MiniPC est proposé à 339€ sur Geekbuying depuis l’entrepôt Allemand de la marque en version 16/512 Go mais bénéficie du code promo NNNFR019 qui le fait tomber à 279.99€ une fois appliqué dans le panier.

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MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€ © MiniMachines.net. 2024.

MSI Cubi NUC 13MQ, un MiniPC pensé pour les pros

19 septembre 2024 à 11:16

Le MSI Cubi NUC 13MQ est une reprise du modèle précédent annoncé en juillet avec les dernières itérations des puces Raptor Lake d’Intel. En lieu et places des puces Core 100U, 120U et 150U, ce nouveau venu fait appel aux Core i5-1345U et 1665U. Un choix délibéré pour s’adresser aux professionnels à la recherche d’une compatibilité vPro.

L’engin ne change pas énormément dans la forme. Même châssis, même dimensions de 13.6 x 13.3 cm sur 5 cm d’épaisseur et connectique identique avec, en particulier, un double Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226, deux sorties HDMI et deux Thunderbolt 4. On retrouve exactement le même circuit sans fil Intel AX211 pour du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une évolutivité mémoire et stockage qui ne change pas. Deux slots SODIMM de DDR5-5200 associé à un M.2 2280 et un M.2 2242 pour des SSD NVMe PCIe accompagnés d’un emplacement 2.5 pouces.

Rien de bien neuf donc si ce n’est le retour à la « vieille » architecture Raptor Lake d’Intel pour que les PC puissent bénéficier des fonctions vPro nécessaires à l’activation de certaines fonctions de sécurité. Il s’agit plus que probablement d’une demande de clients de MSI qui ont jugé le format des Cubi NUC intéressants mais qui ont absolument besoin de ces fonctions pour les intégrer à leur flotte.

On note tout de même les gros efforts d’intégration de la marque pour ce type d’usage. Support VESA, proposition d’un bouton déporté pour améliorer l’ergonomie générale du poste et ne plus avoir à se pencher derrière sa machine pour l’allumer.

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

Source : MSI

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