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Reçu aujourd’hui — 21 octobre 2025

Bon plan : écran AOC Gaming 24G4XED : un 24″ FullHD IPS à 79€

21 octobre 2025 à 06:21

Vendu sur Amazon, le moniteur AOC Gaming 24G4XED propose une dalle 24 pouces classique en FullHD avec tous les raffinements classiques d’un bon moniteur  de jeu. La dalle de type Fast IPS affiche en 1920 x 1080 à 180 Hz avec un temps de réponse de 1 ms de gris à gris. L’écran prend en charge les modes d’affichages G-Sync et FreeSync. Il propose 16.7 millions de couleurs et une luminosité de 300 cd/m². Sa dalle est matte et son encadrement est minimal sur les côtés comme la tranche supérieure.

24G4XED

24G4XED

Le AOC Gaming 24G4XED se connecte grâce à deux ports HDMI 2.0 avec HDCP 2.2 et un DisplayPort 1.4. Il propose également une petite paire d’enceintes 2 x 1 w et une sortie jack audio 3.5 mm. Il conviendra parfaitement comme second écran sur une station de travail ou de jeu. À noter que le moniteur propose une accroche VESA pour un fixer un MiniPC derrière ou l’accrocher à l’aide d’un support tiers. Ses menus sont proposés en plusieurs langues dont le français.

24G4XED

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Reçu hier — 20 octobre 2025

Beelink EQi13 Pro : les MiniPC c’est comme les Pokémons

20 octobre 2025 à 18:07

Le Beelink EQi13 Pro change de puce en passant des Core de 12e Gen du Core EQi12 à des puces de 13e Gen. Mais surtout, s’il reprend la plupart des éléments de fonctionnement structurels de la précédente minimachine de la marque, il fait évoluer son châssis.

Beelink EQi13 Pro

Beelink EQi13 Pro

Le constructeur conserve son dispositif de base. On retrouve sur ce Beelink EQi13 Pro un châssis compact avec une carte mère très optimisée et les particularités et spécifications du châssis précédent. L’alimentation de 85 w est toujours intégrée dans le boitier et il accueille toujours deux emplacements SODIMM de DDR4-3200. La partie stockage ne change pas et embarque deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x 4 pour un maximum de 4 To.

La carte mère semble identique dans son fonctionnement même si elle embarque désormais deux autres choix de puces Raptor Lake. Un Core i5-13500H ou un Core i7-13620H. Le Core i5 proposera 4 cœurs P et 8 cœurs E pour 16 Threads dans des fréquences oscillant entre 3.5 et 4.7 GHz. Son circuit graphique embarqué Iris Xe additionne 80 EU à 1.45 GHz. Le Core i7-13620H propose de son côté 10 cœurs partagés en 6 cœurs P et 4 cœurs E pour un total de 16 Threads. Ses fréquences se positionnent entre 3.6 et 4.9 GHz, son circuit graphique est un Intel UHD avec 64 EU dans une fréquence de 1.5 GHz. Les deux puces fonctionnent dans un TDP de 45 Watts, autre point commun avec la génération précédente. Ces puces ne sont pas nouvelles, elles datent de 2023, mais permettent au constructeur de proposer des minimachines abordables.

Ce qui change le plus finalement, c’est l’emballage du châssis. Exit la coque en plastique texturée, le nouveau modèle arbore une jolie robe en aluminium brossé. Censée améliorer la dissipation thermique, être plus résistante et propose un aspect plus chic à l’ensemble. Le dispositif de dissipation est strictement identique avec d’excellents retours sur son fonctionnement silencieux.

Minimachines-10-2025

La marque affirme que sa minimachine tourne à 32 dB en usages classiques et les tests du précédent modèle semblent accréditer cette mesure. Rien de sorcier ici, mais le juste emploi d’assez d’éléments pour ne pas avoir à transformer la ventilation en soufflerie : une base de cuivre sur la puce, un double caloduc, un ventilateur silencieux et des ailettes bien placées pour évacuer la chaleur. De leur côté, les SSD sont couverts d’un dissipateur passif.

Le reste ne change pas vraiment. Notamment la connectique. On retrouve un module sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 piloté par un chipset Intel AX200 et une ribambelle de connecteurs. En façade, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C et le bouton de démarrage juste à coté d’une petite LED.

A l’arrière, deux autres USB 3.2 Gen 2 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un USB 2.0 Type-A, deux Ethernet Gigabit sous circuit Realtek RTL8111H et la prise bipolaire d’alimentation. Les ouïes de ventilation sont placées au-dessus de la machine et les composants seront accessibles par en dessous. Le boitier mesure 12.6 cm de côté pour 4.42 cm de haut et propose des fonctions de Wake On Lan et de redémarrage automatique après une coupure de courant. Le boitier ne semble pas compatible VESA et ne propose d’ailleurs pas d’accessoires de ce type. Tous les systèmes sont proposés avec ue licence de Windows 11 Pro préinstallée.

Il est proposé à deux tarifs, d’abord sur Amazon en version Core i5-13500H 32Go/1To à 487€. Ainsi qu’en version 32 Go / 500 Go à 463€ grâce à des réductions intégrées à la page.

Voir l’offre sur Amazon

Chez Beelink directement, on retrouvera les deux parfums de processeurs. Les envois auront lieu depuis des entrepôts Européens et les prix annoncés en dollars sont automatiquement convertis en euros si vous utilisez Paypal.

4 modèles sont disponibles :

  • Le Core i5-13500H en version 32 Go + 500 Go est à 419$
  • Le Core i5-13500H en version 32 Go + 1 To est à 459$
  • Le Core i7-13620H en version 32 Go + 500 Go est à 459$
  • Le Core i7-13620H en version 32 Go + 1 To est à 479$

Voir l’offre chez Beelink

 

Beelink EQi13 Pro  : Core i5/i7 13XXX – 32 Go / 500Go ou 1 To – Windows 11 Pro
Mini-Score : A

sur AMAZON

Mini-Score : A

 

Mini-Score : B

sur BEELINK

Mini-Score : B

+ garantie 2 ans (Amazon)
+ conception originale
+ distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ performance et pérennité d’usage
+ fonctionnement silencieux
+ livré prêt à l’emploi
+ tout en un avec alim intégrée

– garantie 1 an (Beelink direct)
– pas d’USB4 ni de Thunderbolt

Beelink EQi13 Pro : les MiniPC c’est comme les Pokémons © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : Moniteur KTC-H27E6 27″ IPS 2560×1440 300 Hz à 265.99€

20 octobre 2025 à 13:42

Avec une dalle QHD en 2560 x 1440 pixels, le KTC-H27E6 se présente comme un écran confortable pour tous types d’usages. S’il est orienté jeu avec un rafraichissement très rapide de 300 Hz avec un temps de réponse de 1 ms, il propose également une couverture de couleurs parfaite pour le multimédia et la création 2D.

Le  KTC-H27E6 est un moniteur 27" orienté jeu bien noté qui propose un affichage IPS rapide et efficace à petit prix.

Sa dalle affiche  une colorimétrie d’usine contrôlée à 144% de la couverture sRGB. 102% de la norme NTSC, 114% en Adobe RGB et 106% de la norme DCI-P3. De quoi calibrer très correctement ses 16.7 millions de couleurs. La luminosité de la dalle atteint 450 cd/m².

Compatible avec les normes G-Sync et FreeSync, le KTC-H27E6 propose une connectique classique avec quatre entrées vidéo. Deux ports HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4, tous proposant la gestion de l’affichage à 300 Hz dans sa définition maximale. Un port Jack audio pour brancher un casque est, par ailleurs, présent.

Le pied de l’écran est fixé en mode VESA 100 x 100  à l’écran, ce qui permettra de recourir à un bras externe. Par défaut, le matériel livré permet une inclinaison de -5 à +20°, une rotation de 45° et la possibilité de faire pivoter la dalle à 90° pour passer d’un affichage paysage à un portrait.

 

Le KTC-H27E6 est proposé sur Amazon à 265.99€. L’écran sera garanti 2 ans et vous aurez une livraison gratuite. Attention, il ne reste que 13 produits en stock à ce prix.

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L’IA ou comment vendre 250$ quelque chose qui vous coûte 15000$

20 octobre 2025 à 11:23

Les services d’IA ne cessent de m’étonner. Pour avoir vécu la bulle Internet de 2001-2002, je ne peux qu’être attentif au parfum actuel qui se dégage de ce marché. Parfum d’autant plus vif et tenace qu’il semble être largement multiplié par des investissements colossaux. En ce moment, on sent que le marché de l’IA commence à s’effriter. La rentabilité des investissements devient longue et assez délicate. Et c’est pour cela que cette histoire est savoureuse.

Imaginez-vous commerçant ou fournisseur de service en train de faire votre « Business Plan » et de le présenter à la banque pour trouver les fonds nécessaires pour vous établir. Il est prévu quelques années difficiles au début, on ne trouve pas forcément sa clientèle immédiatement et il faut faire ses preuves. Mais, au bout de quelques trimestres ou années, on estime pouvoir dégager des bénéfices et donc rembourser la banque correctement sur un plan étalé sur quelques temps. On tend son dossier au banquier, il dit « non » et ensuite on hypothèque sa baraque pour se jeter à l’eau. Ou on retourne à son poste salarié en mâchouillant ses illusions perdues.

Maintenant, imaginez vous être, je ne sais pas, développeur d’applications. Et vous proposeriez un business plan ou vous vendriez des forfaits de prestation de service à 250$ à diverses sociétés. En gros, vous leur apportez de l’aide en ligne en les corrigeant ou en réalisant leur code. Seulement voilà, vous êtes malin et vous vous dites qu’au lieu de répondre vous-même, vous allez faire appel à des développeurs indépendants au travers d’une plateforme commune. Le client pose sa question, un développeur répond. Tout le monde est content. Il y a pourtant un petit hic dans votre business plan. Votre banquier est en train de le lire quand vous le voyez soulever un sourcil interrogateur. Il pose son doigt sur votre tableau présentant vos recettes et pointe un léger détail. La courbe des bénéfices s’enfonce irrémédiablement vers des pertes et à une vitesse vertigineuse.

Parce que le coût du salaire versé à vos développeurs pour assurer la tâche d’aide à ces entreprises est évalué à 15 000$. Ce qui pose un petit problème avec une perte nette de 14 750$ par abonnement vendu. Après que vous vous soyez baissé pour éviter le fauteuil, pourtant vraiment très lourd, que votre banquier vient d’envoyer voler dans la pièce, vous prenez vos affaires et vous partez rapidement.

Tes calculs sont pas bon KevIA

C’est du moins ce que l’on serait tenté de penser dans une économie logique. Mais, comme pour la bulle internet des années 2000, avec l’IA nous ne sommes pas dans une économie logique. La société Augment Code propose peu ou prou cela, une aide au développement. Mieux, elle n’a pas besoin de développeurs à payer pour aider les boites. Non, elle fait appel à une IA qui rend ce service pour elle. Seulement voilà, Augment Code n’a pas de gros serveurs pour ses calculs, elle sous traite cette partie à Anthropic pour exploiter son IA Sonnet 4.5. C’est cette autre société qui héberge l’IA pour éviter les frais inhérents à ce genre d’investissement.

Et Augment Code propose un forfait de 250$ pour un mois d’accès à son IA. Ce forfait baptisé « 250$ Max » permet ensuite de poser toutes les questions ou de demander le traitement de n’importe quelle tâche à leur IA. Vous voyez le problème ? Augment Code propose d’un côté un service avec un prix fixe et attractif et de l’autre se fournit chez un autre prestataire qui va lui facturer les services à la tâche et non pas au forfait. La société indique devoir changer son « business model » parce que, par exemple, un de ses clients au forfait de 250$ a réussi l’exploit de poser 335 requêtes par heure, 24h/24 pendant 30 jours. Un total qui a fini par couter 15 000$ à Augment Code. Une perte sèche de 14 750$ sur le mois, exactement comme dans l’exemple de notre banquier à la chaise volante.

On imagine bien qu’aucun humain ne peut réussir à poser 355 questions par heure, soit près de 6 questions par minute, 24H/24 et 7J/7. Ce qu’a fait le client d’Augment Code est simplement d’optimiser au mieux son forfait. Il lui a probablement suffi de son côté de coder une solution pour collecter toutes les questions et demandes d’aide de ses propres codeurs. Solution logicielle qui va les stocker dans une pile de travail avant de les soumettre petit à petit à l’IA. Les résultats collectés étant ensuite renvoyés localement aux différents développeurs au fur et à mesure des réponses de l’IA. Simple et très efficace puisque, au lieu de prendre plusieurs abonnements à 250$, la boite peut épauler des dizaines de salariés avec un seul forfait.

Les Vases Communicants de Géraldine Py & Roberto Verde

Les Vases Communicants de Géraldine Py & Roberto Verde

Augment Code a donc décidé de changer son modèle. Oubliant les plans « All Inclusive » pour des solutions par « jetons » où on paiera en fonction de sa consommation. On achètera un nombre de jetons que l’on dépensera ensuite au fur et à mesure de son utilisation. Ainsi les 255 600 questions posées jour et nuit sur un simple abonnement à 250$ se transformeront en un tarif logiquement au-dessus des 15 000$ du simple coût de traitement facturé par la société qui exécute cette IA. Il faut en effet payer les salariés d’Augment Code et quelques autres détails de charge, de marketing et de dettes…

Reste à savoir si la société va conserver sa clientèle. Si énormément de sociétés de développement ont dû trouver absolument fantastique cette opportunité à 250$, ils ne seront peut-être plus aussi enchantés par le même service proposé beaucoup plus cher. Pour faire passer la pilule, Augment Code va proposer des crédits offerts de transition et explore des moyens de baisser ses coûts en changeant partiellement de fournisseurs avec GPT-5. Elle a également décidé de proposer un système d’évaluation de l’aide demandée. Une tâche simple ne coutera que quelques crédits quand un ordre plus complexe alourdira fortement la note. Cela ne va pas rendre le suivi des coûts de développement facile pour les prestataires qui se servent du service et qui vont devoir refléter à leur tour ces augmentations à leurs clients. Imaginez l’impact pour la société tierce, tout au bout de la chaine, à qui on dit que la facture s’alourdit.

Évidemment, il faudra un certain temps avant qu’Augment Code retrouve un équilibre financier avec ces changements. Éponger les dettes accumulées sera déjà une tâche difficile. Mais le plus drôle dans cette histoire n’est pas vraiment situé à cet étage. Le plus drôle, c’est que ce qui arrive à Augment Code n’est qu’une maquette, un modèle réduit de ce qu’il se passe à l’échelle supérieure. Anthropic et OpenAI sont tout à fait dans le même schéma. Mais à des échelles encore plus monstrueuses encore. Eux aussi ont investi des milliards et des milliards de dollars dans des serveurs pour se développer et pour le moment, les sociétés ne sont pas rentables et brûlent le cash de leurs investisseurs. À un moment, il va bien falloir inverser cette tendance.

On verra bien où tout cela nous mènera. Mais quand je croise cette idée avec celle d’une IA dédiée locale, déposée sur un petit serveur au sein même d’une boite de développement, je n’imagine plus une bulle, mais une vraie soirée mousse.

L’IA ou comment vendre 250$ quelque chose qui vous coûte 15000$ © MiniMachines.net. 2025

Asus ROG NUC : Ryzen 9 9955HX3D et RTX 5070 en héritage d’Intel

20 octobre 2025 à 09:48

L’Asus ROG NUC est annoncé. Sous processeur AMD. Deux ans après la reprise de la marque Next Unit of Computing à Intel, le nouveau MiniPC se dévoile sous processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D.

La passation de pouvoir entre Intel et Asus d'octobre 2023

La passation de pouvoir entre Intel et Asus d’octobre 2023

L’Asus ROG NUC sous processeur AMD est une idée qui revient de loin. En 2012, Intel lance son premier NUC autour d’une puce Intel entrée de gamme et jusqu’en 2023 la marque décline son concept d’un PC différent du reste du marché avec des dizaines de références évidemment toujours dans son écurie. Le seul « écart » d’Intel dans cette saga a été l’opportuniste solution NUC8i7HNK sous processeur Kaby lake-G qui embarquait une puce graphique AMD Vega. En 2025, Asus annonce donc un MiniPC estampillé NUC sous processeur 100% AMD. 

Et c’est très logique au vu de la clientèle visée. Avec le même pragmatisme qui a fait choisir à Intel une puce graphique AMD dans ses propres processeurs, Asus choisi ici de séduire les joueurs et utilisateurs à la recherche de performances en leur offrant une puce AMD. La marque proposait des MiniPC chez les deux principaux fondeurs avant son acquisition de la marque NUC et distribuait des clones de NUC équipés de puces Ryzen sous un autre nom de gamme depuis. Il est juste logique que le constructeur fasse fructifier du mieux qu’il peut ses possibilités.

Tu es sûr qu'on a mis assez de LEDs dans l'image ?

Tu es sûr qu’on a mis assez de LEDs dans l’image ?

Le Asus ROG NUC embarque ainsi un Ryzen 9 9955HX3D qui vient se placer un peu mieux devant les puces Intel Core Ultra 9 275HX. Je soupçonne également que le désamour des gamers pour les puces Intel en ce moment soit une raison de ce choix. Si on analyse en effet les performances brutes des deux puces, l’écart entre leurs résultats en benchs est vraiment très faible. De 2 à 3% en général. Et c’est d’autant plus vrai ici que la partie graphique des puces est suppléée par un circuit AMD. Mais le moment n’est pas le meilleur pour Intel. Une bonne partie de la presse a passé son temps à dire que la marque qui dispose encore de 70% de parts de marché sur son segment, était morte ou sur le point de mourir. À force, les clients ont fini par retenir cette leçon. 

Enfin, il est également possible que cet Asus ROG NUC signe la fin d’un accord entre Intel et le constructeur. La date officielle de transfert de la division NUC d’Intel vers Asus date du 3 octobre 2023. Deux ans d’exclusivité d’Intel et de partenariat direct ont-ils été négociés à l’époque ? Certaines de mes sources me l’indiquaient alors. Il est donc possible qu’en octobre 2025 Asus ne soit plus tenu de proposer des NUC exclusivement chez Intel. Et, à l’inverse, qu’Intel ne soit plus obligé de proposer des puces à des prix plus attractifs à Asus pour faciliter la transition. La question du tarif des processeurs est donc à envisager même s’il est difficile de savoir combien Asus a payé ses puces.

D’un point de vue plus pragmatique, ce nouveau NUC est clairement construit à destination des joueurs. Sa ligne, son design et les choix techniques qui sont faits visent avant tout une clientèle à la recherche d’un petit monstre de performances en jeu. Pour le moment réservé au marché intérieur chinois, il se positionne tout en hauteur avec un design angulaire assez classique chez le constructeur. Le tout saupoudré de LEDs RGB sous l’interface Asus AURA.

A l’intérieur donc, la puce AMD Fire Range Ryzen 9 9955HX3D qui développe 16 cœurs et 32 Threads de génération Zen 5. Une puce qui fonctionne de 2.5 à 5.4 GHz et qui embarque pas moins de 128 Mo de cache L3. Son TDP grimpe à 55 watts et il est configurable de 55 à 75 watts. On ne sait pas comment il sera positionné dans la machine. Son circuit graphique embarqué est assez faible comparé à l’état de l’art chez AMD. Un Radeon 610M avec 2 cœurs à 2.2 GHz. Une puce qui assurera les services classiques d’un système d’exploitation et tous les travaux 2D et vidéo de manière correcte. Mais une puce surtout pensée pour laisser le processeur consommer le minimum et laisser le constructeur de la machine employer un circuit graphique secondaire de son choix.

C’est chose faite ici avec un circuit graphique Nvidia RTX 5070 mobile épaulé par 8 Go de mémoire vive GDDR6 dédiés. Le TDP de cette puce secondaire sera de 115 watts et devrait amener la petite station à d’excellents résultats en termes de puissance 3D. Le tout est servi avec un minimum de 32 Go de mémoire SODIMM en DDR5-5600 pouvant évoluer vers 96 Go au maximum grâce à ses deux slots. La partie stockage est confiée à un double port M.2 2280 NVMe PCIe 5.0. La machine de base aura droit à une solution de 1 To à ce format qui pourra donc évoluer vers 8 To maximum.

Le tout entre dans un boitier de 28.14 cm de haut pour 18.77 cm de profondeur et 5.65 cm d’épaisseur. Si vous avez du mal à imaginer ce volume, c’est en gros ce que représentent trois briques de lait superposées sur la tranche. Assez de place pour embarquer un dispositif de refroidissement composé d’un système de caloducs et de deux ventilateurs expulsant l’air vers l’arrière de la machine au travers d’ailettes.

La minimachine comprend un dispositif classique de connecteurs. Outre un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 très probablement monté sur un port M.2 2230, on retrouve en façade le bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C et deux USB 3.2 Gen2 Type-A. Sur la tranche arrière, on note la présence de quatre ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un un USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et un Antivol type Kensington Lock. Les sorties vidéo sont au nombre de quatre avec deux HDMI 2.1 et deux DisplayPort 2.1. On distingue également un port d’alimentation pour un chargeur externe à la machine qui annonce 330w en 19.5 volts. J’aimerais beaucoup voir son encombrement, je suppose qu’il s’agit d’une quatrième brique de lait…

Pour le moment réservée à la Chine, je ne serais pas surpris que les antennes locales tentent de se procurer quelques pièces pour le marché Européen pour les fêtes de fin d’année. Le tarif demandé par Asus sur le marché local chinois est pour le moment de 14 999 Yuans pour une version 32 Go / 1 To sous Windows 11. Tarif qui se qui se convertit en 1804 €. Un prix Hors Taxes qui se convertirait en 2164 € avec 20% de TVA. Il s’agit d’un prix d’appel pour l’engin qui sera distribué dès le 20 octobre pour 1000 Yuans de plus soit 120 € HT.

Sources : Videocardz, Weibo et Liliputing

Asus ROG NUC : Ryzen 9 9955HX3D et RTX 5070 en héritage d’Intel © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Tuto : Réinstaller Windows à la réception de votre PC

18 octobre 2025 à 13:56

Est-ce que je dois réinstaller Windows sur le PC que je viens de recevoir ? C’est une question qui revient sans cesse en commentaire et pour cause. Certains doutent encore de la qualité des systèmes préinstallés par les constructeurs. Surtout sur le marché MiniPC « noname ».

J’ai déjà répondu par le passé à cette question à de multiples reprises et j’ai même déjà fait un tuto. Un guide que je vais reprendre ici en grande partie, car il a été publié une première fois lors d’un épisode très circonstanciel, celui d’une affaire de MiniPC livré avec des virus. Avec un nouveau titre plus explicite, ce guide pourra sans doute être retrouvé plus facilement en ligne.

Doit-on réinstaller Windows à réception de son PC ?

On peut se poser la question, le constructeur qui livre votre système sait, à priori, ce qu’il fait et on ne voit pas forcément pourquoi une réinstallation serait utile. Répondre à cette question est donc lié au type de machine que vous recevez et, dans la majorité des cas, je dirais qu’une réinstallation est une opération facile et positive.

  • Vous avez un ordinateur neuf issu d’un fabricant de renom ? C’est peut-être une bonne idée de réinstaller Windows au propre pour le débarrasser des bloatwares qui sont embarqués avec lui. Chez HP ou Lenovo, chez Acer ou Asus, des tonnes de logiciels sont parfois livrés en plus de ceux nécessaires au fonctionnement de votre ordinateur. Des « aides » contextuelles qui viennent popper sur votre écran sans arrêt. Des services d’identification, de télémétrie, des outils pensés pour vous simplifier la tâche lors de la mise à jour de… ces mêmes outils censés vous simplifier la tâche. Et cela sans parler de toute la galaxie de trucs glissés en douce comme un AntiVirus, une pub pour un service en ligne, un réseau social ou tout cela à la fois. Sur une machine de marque, une réinstallation brute suivie d’un tour sur la page technique du fabricant pour récupérer des outils qui vous intéressent et vous serez bons.
  • Vous avez un ordinateur noname avec une licence de Windows ? La raison est différente, mais l’objectif est le même. La source étant moins fiable, de nombreux utilisateurs ont peur que le système soit livré avec un virus ou une application malveillante. Pour résoudre ce problème, le mieux est donc de récupérer un système Windows directement auprès de Microsoft.
  • Attention, si votre système est lié à une organisation, une école ou un employeur, il est fortement déconseillé de réinstaller votre système. Ce n’est pas forcément à vous de le faire d’une part mais surtout des éléments techniques peuvent avoir été intégrés à votre machine pour l’authentifier ou lui permettre de fonctionner correctement. Contactez donc la personne en charge de votre service technique.

Première étape, vérifier votre licence Windows

Sur les machines de grande marque, cela va de soi. Mais sur certains modèles il arrive encore que l’on reçoive non pas un Windows actif, mais plutôt une version préinstallée sans activation. Autrement dit, une licence de « démo » de Windows à activer. Pour vérifier que votre Windows est bien actif, c’est assez simple. Appuyez sur la touche Windows de votre clavier et pianotez « activation ».

Un menu identique sous Windows 10 ou 11 vous précisera que votre machine est bien activée. Il vous faut maintenant récupérer la clé du système.

Vous n’en aurez probablement pas besoin au final, mais il vaut mieux ne pas prendre de risques. Dans 99% des cas aujourd’hui, les ordinateurs vendus avec un Windows actif ont une licence « tatouée » dans leur système. C’est-à-dire parfaitement intégrée à leur matériel. Lors de l’installation, celle-ci sera reconnue d’office et votre système validera donc votre licence. Cette facilité s’explique par la volonté de Microsoft de ne pas permettre aux licences de ce type d’être exploitées sur d’autres matériels. Elles ne fonctionneront que pour une machine particulière et ne pourront pas être transférées à d’autres.

Seconde étape : récupérer sa clé Windows

Pour récupérer votre clé Windows avant la réinstallation, nous allons utiliser un logiciel spécialisé : ShowKeyPlus.

Lancez votre ordinateur et une fois la machine démarrée, téléchargez ShowKeyPlus. Vous pourrez le trouver sur Github directement chez son développeur ainsi que sur le Microsoft Store. Je vous décourage absolument de le télécharger ailleurs. Il existe plein de sites miroirs qui permettent de récupérer le logiciel mais je ne leur fais pas confiance. Comme ShowKeyPlus est OpenSource, n’importe qui peut le rerpendre et modifier son code pour qu’il récupère des données et les transmette ou qu’il infecte votre machine. Les sources officielles sont garanties et ne devraient donc pas poser de souci.

Une fois téléchargé, décompressez le logiciel dans un répertoire et lancez la version qui vous convient. La version « x86 » si votre processeur est un x86, la version « x64 » si votre processeur est un x64… Si vous ne savez pas, lancez la version x86, elle marchera dans les deux cas. Il n’y a rien à installer, juste à valider le lancement de l’application.

Vous aurez alors cette fenêtre qui s’affichera à l’écran. Avec le nom de votre système d’exploitation, sa version, son « identifiant produit » et la clé utilisée. Cette clé est présentée sous la forme d’un ensemble de cinq groupes de cinq chiffres et lettres. C’est cette clé qui servira lors d’une éventuelle réinstallation.Vous pouvez noter ces information, photographier votre écran ou les sauvegarder avec le bouton « Save » dans un fichier texte. N’oubliez pas que pour la réinstallation, si vous n’avez pas d’autre ordinateur sous la main, alors vous ne pourrez pas forcément acceder à ce fichier texte. Une photo de l’écran cela à l’air idiot mais c’est parfois plus pratique. Attention à bien penser de ne pas partager cette photo ou à l’effacer ensuite.

Notez bien que la clé Windows peut être OEM, c’est la dernière ligne de l’écran mis en évidence en jaune. Si votre clé est OEM alors le système ne la demandera pas pour réinstaller Windows puisqu’elle sera directement intégrée dans le BIOS de votre machine. Vous pouvez tout de même sauvegarder cette information « au cas où ».

 

Troisième étape, préparer ses pilotes

Encore une fois, la situation peut être différente suivant les marques. Les modèles signés par des grandes marques disposent en général de listes de pilotes établies que l’on pourra récupérer sans problème en quelques clics. Il peut être utile de les récupérer avant de réinstaller Windows et de les charger sur une clé USB ou un disque externe. Histoire d’avoir tout sous la main. Windows devrait normalement se dépatouiller sans trop de problèmes pour identifier le matériel de votre PC à partir du moment où vous lui laissez un accès à internet. Mais il peut arriver que l’on tombe sur un pilote exotique, auquel cas le recours à une sauvegarde des pilotes avant de lancer les opérations peut être une bonne chose.

Commencez par lancer le gestionnaire de fichier (Touche Windows + E) et examinez votre stockage pour repérer la future destination de vos pilotes. Cela ne doit pas être le stockage de base de votre machine, mais plutôt une clé USB ou un disque externe. Créez un répertoire sur ce stockage avec un nom explicite comme « pilotes ». Notez mentalement la lettre de votre unité de stockage. Ici, j’ai créé un répertoire « pilotes » dans « F: » qui est un disque externe en USB. Attention, vous aurez peut-être besoin de pas mal d’espace suivant votre matériel. Prévoyez au moins 4 Go de libre.


Encore une fois, on va lancer une ligne de commande, mais il faudra cette fois-ci bénéficier des privilèges d’administrateur pour effectuer l’opération. Appuyez encore une fois sur la touche Windows de votre clavier. Pianotez ensuite « commande » et repérez l’option « Exécuter en tant qu’administrateur ». Cliquez dessus et validez la fenêtre de confirmation suivante.

Une fois à l’invite, pianotez ou copiez-collez la phrase suivante : Dism /online /export-driver /destination:F:\pilotes

« F:\pilotes » sera contextuel par rapport à votre situation. C’est par exemple le chemin vers votre clé USB ou un stockage secondaire. Dans mon exemple, mon stockage externe « F: » contiendra le répertoire « pilotes » que je viens de créer.

Appuyez sur Entrée et patientez pendant que le système extrait l’ensemble des pilotes de votre machine. Cela peut prendre un peu de temps suivant la vitesse de votre solution de sauvegarde et votre système. À la fin, un message indiquant que « l’opération a réussi » devrait s’afficher.

Quatrième étape : Création du support d’installation de Windows

 

Il ne vous reste plus qu’à préparer une seconde clé USB avec l’image de Windows installée dessus. Attention, cela ne doit pas être le même stockage que celui des pilotes, toute la clé va être effacée pour la préparer à l’installation. Il en faut donc une seconde.
On va coimmencer par installer un outil Microsoft pour préparer la clé : pour Windows 10, il faut aller sur cette page et pour Windows 11 sur celle-ci. Vous choisirez « Création d’un support d’installation de Windows » et cliquerez sur « télécharger ».  Un programme est alors téléchargé, il pèse moins de 10 Mo.

Insérez ensuite votre clé USB vierge1 de 8 Go ou plus pour pouvoir commencer l’opération. Attention, il sera nécessaire d’avoir un PC connecté pour cette opération. Insérez la clé USB dans votre port USB et lancez l’utilitaire tout juste téléchargé. Il vous demandera au préalable d’accepter le contrat de licence.

Il vous demandera ensuite de choisir votre langue et votre édition. Pensez à décocher la case « utilisez les options recommandées pour ce PC » si vous n’effectuez pas la préparation de la clé depuis le MiniPC d’origine. Sinon, au contraire, laissez la cochée. Cliquez ensuite sur le bouton « suivant ».

Sélectionnez « Disque mémoire flash USB » pour utiliser votre clé USB. Cliquez sur « Suivant ».

Choisissez la clé USB sur votre machine (vérifiez bien d’avoir sélectionné le bon lecteur pour éviter tout accident, vous pouvez utiliser l’explorateur de fichier pour cela.). Cliquez sur « Suivant ».

L’opération débute et l’outil télécharge l’image du système pour votre clé tout en préparant celle-ci pour permettre à votre machine de démarrer dessus. Pendant ce temps là, vous pouvez chercher comment ouvrir le BIOS de la machine que vous voulez réinstaller. En général une recherche avec la référence de votre machine et les mots « bios key » donnent de bons résultats. Une fois cette touche identifiée (F1, F2, F10, F11, F12 ou Echap sont communément employés mais également encore parfois la touche « Suppr ») vous devriez pouvoir passer à la suite.

Cinquième étape : on lance la réinstallation Windows

Quand l’utilitaire Microsoft aura terminé de préparer la clé, vous pouvez commencez par regarder son nom dans le gestionnaire de fichiers. Vous pourrez ensuite l’insérer dans la machine à réinstaller, éteindre celle-ci et la rallumer. Vous allez essayer la touche identifiée pour acceder au BIOS en la pressant frénétiquement pendant toute la séquence de démarrage.

Une fois dans le BIOS – un univers qui est parfois très touffu – rendez vous dans l’onglet « Boot » à la recherche de la ligne « Device order » ou « Boot priorities » pour sélectionner comme premier élément de démarrage votre Clé USB. Si celle-ci a été insérée dans la machine depuis son démarrage, son nom devrait apparaitre dans la liste. Sauvegardez ensuite vos réglages en appuyant en général sur F10 et redémarrez la machine avec la clé USB en place. Le système démarre sur la clé et il ne reste plus qu’a suivre les instructions à l’écran pour réinstaller Windows. Si cette installation réclame votre numéro de série, vous pourrez indiquer celui récupéré. Il y a cependant de grandes chances que celui-ci ne soit pas nécessaire.

A la fin de l’opération, vous aurez un système parfaitement identique à ce que Microsoft aurait livré par défaut. Il faudra probablement compter sur quelques mises à jour automatiques et, si il manque un pilote, vous pourrez guider Windows vers le repertoire de votre sauvegarde où il trouvera tous les éléments nécessaires.

Cela peut paraitre long et fastidieux mais cela reste la solution la plus sure pour profiter d’un Windows « propre ».

Ce billet a été publié le 2 mai 2025 et a été édité pour des raisons techniques liées au changement de méthode de récupération de clé le 18 octobre 2025.

Tuto : Réinstaller Windows à la réception de votre PC © MiniMachines.net. 2025

En supplément au programme : un soutien pour minimachines ?

17 octobre 2025 à 16:34

Le 4 octobre, le site a signé ses treize ans d’existence. Treize ans de travail quotidien, souvent six jours sur sept, sur des plages horaires assez ahurissantes. Pendant treize années, le site n’a pas ramassé un seul cookie, n’a pas vendu une seule donnée, n’utilise pas d’IA, n’a pas affiché une seule publicité ni glissé le moindre billet sponsorisé. L’ensemble de ses contenus est lisible depuis la plateforme de son choix (web, RSS, email) totalement gratuitement. Aujourd’hui, il a besoin de votre soutien.

Si je fais le bilan, vous êtes moins de 80 personnes à apporter activement un soutien au site. Certains le soutiennent fortement, d’autres le font depuis ses débuts avec une régularité incroyable. Et je les en remercie. Mais la grande, très grande majorité des lecteurs, n’avez pas jugé utile ou nécessaire de participer à son financement. Alors je sais, je sais. Tout le monde vous demande des sous. Toute la presse indépendante, tous les services en ligne, tout le monde. Et je comprends bien le problème. 1€ par ci, 2€ par là. À la fin du mois, cela représente une petite ou une grosse somme, et c’est embêtant ces sous qui filent. Et puis tout le monde n’a pas forcément les moyens de s’offrir ce luxe.

Je n’ai donc toujours pas envie de coller un Paywall devant le site. J’aime qu’il soit lu, qu’il rende service et j’aime cette culture du partage. La preuve, de mon côté, je paye moi pour que vous puissiez vous, le lire de manière indépendante et sans frais au travers d’emails ou de flux RSS. Je n’ai toujours pas envie de mettre de la pub sur le site, je hais la pub autant que vous. Même si aux dernières nouvelles, je pourrais doubler mon chiffre d’affaires en faisant comme tout le monde. En collant des bandeaux de pub partout. Je ne veux pas faire de billets sponsorisés non plus car je ne crois pas du tout dans ce système. Même si on me propose des sommes assez ahurissantes parfois.

Me voilà confronté à un problème. J’ai envie de me remettre à la vidéo. Je ne peux pas financièrement. J’ai envie de refaire des tests de MiniPC et d’autres trucs. Je ne peux pas financièrement. Faute de temps. Quand je prends le temps de vous faire des billets complexes comme pour présenter Panther Lake ou une série comme le succès des Mini-PC. Je sais que je m’engage dans un tunnel de recherche, d’illustration et d’écriture qui va me prendre des jours en étant totalement à perte financièrement. Je le fais parce que j’en ai l’opportunité à cause d’autres choses qui m’empêchent de travailler de manière classique. Des transports, des rendez-vous ou autres. Passer 10 à 12 heures sur un sujet qui ne contient aucune pub et n’a aucun moyen de s’auto-financer, c’est également la définition d’un blog. C’est une liberté folle pour moi.  Mais la situation est telle que je ne peux pas me permettre de tester un MiniPC ou faire tout ce que j’aimerais faire. Et ça m’ennuie.

Alors, il y a le sponsoring, qui fonctionne, mais malgré le prix demandé, cela n’attire pas grand monde. Le site attire bien les profils de lecteurs recherchés par plein de marques, mais comme je me refuse de tracker les lecteurs avec des outils statistiques, cela ne colle pas à leurs besoins. A chaque fois que des marques se rapprochent du site pour afficher leur logo, il leur faut des chiffres que je n’ai pas. À la rigueur, je pourrais tricher, en inventer des faux, faire des refresh de malade sur des pages cachées ou tout autre stratagème du genre. Coller des nouvelles sur des sujets « qui marchent » avec les mots clés « qui vont bien » pour faire la cour aux algorithmes et gonfler artificiellement des nombres… Le pire c’est que les marques préfèreraient un gros chiffre bidon que pas de chiffre du tout. À ce jour, aucune marque française, hormis Top Achat, n’a accepté de financer un sponsoring du site en espèces sonnantes et trébuchantes. Mes trois sponsors sont asiatiques. Et ce sont eux qui financent le très gros des frais de gestion du site. L’affiliation existe également et heureusement que vous êtes nombreux à passer par les liens du site et les bons plans pour aider son financement.

Mais le fait qu’en treize ans de service, moins de 120 personnes2 aient eu envie d’apporter un soutien financier à la vie du site. Alors que tout le monde se rend bien compte qu’ici, il n’y a pas de dérives publicitaires, me rend un peu maussade. Principalement parce que je me retrouve coincé encore et encore à devoir mener d’autres activités pour arriver à payer mes factures. Récemment, on m’a proposé une « pige » pour un autre média. Et je me suis rendu compte que finalement cela me plaisait de pouvoir tester un truc un peu exotique. Et en plus que je gagnais mieux ma vie à faire ça. Faire des piges pour d’autres médias, des magazines ou des entreprises. Parce que j’ai un bon background, un beau carnet d’adresse et qu’à force de, je sais disséquer une fiche technique d’à peu près n’importe quoi rapidement. Et quand on se rend compte de ça. Qu’on serait plus prospère à faire ce genre de job tout en n’ayant plus à gérer les spams, les soucis techniques et autres problématiques liées à la gestion d’un site. On a le droit d’être maussade.

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Si vous ne voulez pas vous lancer dans un financement type Patreon ou Tipeee, c’est une solution simple accessible à tous. Chaque semaine, je reçois des mails de gens que je dépanne et souvent, on me remercie en me disant « Si tu passes par ici, je te paye un café« . J’adore l’idée, vraiment, mais j’aimerais parfois pouvoir me payer mon café tout seul comme un grand chez moi. J’ai même fini par faire une page de don spécifique et une boutique Amazon pour du café exclusivement. Mais si vous avez les moyens de sortir 2€ pour un café, n’hésitez pas à le faire, et pourquoi pas mensuellement. Au bout de treize ans…

En échange, promis, je vous refais les tests et les vidéos que j’ai envie de faire à nouveau.

En supplément au programme : un soutien pour minimachines ? © MiniMachines.net. 2025

Radxa Orion O6N : une version Nano-ITX de la carte sous Cix P1

17 octobre 2025 à 14:01

Quelques jours après l’annonce de la Orange Pi 6 Plus avec le même SoC, voici que l’on découvre la Radxa Orion O6N. Une version « Nano-ITX » de la Radxa Orion O6 dévoilée en décembre 2024. Les fondamentaux des deux cartes n’ont pas spécialement évolué. Tout est basé sur la très impressionnante puce ARM Cix P1.

La Radxa Orion O6N est donc équipée d’une même puce douze cœurs composée de trois groupes de quatre cœurs  : 4 x Cortex-A720 à 2.8 GHz, 4 Cortex-A720 à 2.4 GHz, 4 Cortex-A520 à 1.8 GHz. Un chipset graphique ARM Immortalis-G720 et un NPU CIX 30 TOPS. La principale différence vient du fait que la nouvelle version est proposée dans un format plus compact puisqu’on passe de l’ITX standard en 17 x 17 cm à un Nano-ITX en 12 x 12 cm. Ce changement de taille s’accompagne d’un changement de composants disponibles.

Radxa Orion O6N

Radxa Orion O6N

Fini le connecteur PCIe x16 qui permet de rajouter une carte externe, la carte n’a plus la place de le proposer. La mémoire vive de 64 Go était déjà soudée sur le précédent modèle avec des modules LPDDR5-5500 et cela ne change pas. Le stockage reste identique avec deux ports M2.2280 PCIe Gen 4 x4. Un troisième port M.2 2230 permettra d’ajouter une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4. Il sera également possible de monter un modem 4G puisque la carte propose un lecteur de SIM intégré. Un support pour module UFS est présent sur la partie arrière de la carte et le BIOS embarqué permettra de lancer le système sur chacune de ces options, voire d’un port USB.

1 & 3 : M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4
2 : M.2 2230 pour modem Wi-Fi
4 : M.2 2230 pour model 4G
5 : port UFS

Des aménagements ont eu lieu au niveau de la connectique pour faire entrer la carte dans le nouveau format. On retrouve un seul USB 3.2 Type-C avec Displayport, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit au lieu des 5 Gigabit du modèle précédent, probablement pour baisser le prix de la Radxa Orion O6N et peut-être éviter toute surchauffe. Les sorties DisplayPort et HDMI sont conservées mais le port eDP a disparu. Le port jack audio 3.5 mm est également aux abonnés absents, tout comme les broches permettant de déporter de l’USB, des prises jacks et les boutons de contrôle sur un panneau avant. Les 40 broches GPIO sont par contre toujours présentes.

La carte promet un large support logiciel

Cette Radxa Orion O6N ressemble donc bien à ce qu’elle est, une version « compacte » pour de l’intégration plus facile sur des projets variés et mobiles. Le recours à une formule de stockage UFS et la présence possible d’un module 4G montrent bien cette volonté d’un produit embarqué en face d’une solution Mini-ITX plus adaptée à un usage sédentaire. Les deux modèles cohabiteront ensemble sur le marché.

Ce modèle est pour le moment uniquement en précommande en version 32 Go sur Arace à 173.95€

Radxa Orion O6N : une version Nano-ITX de la carte sous Cix P1 © MiniMachines.net. 2025

MSI Cubi Z AI 8M : les AMD Ryzen Hawk Point débarquent chez MSI

17 octobre 2025 à 11:03

Le MSI Cubi Z AI 8M est le premier MiniPC de la marque à sortir sous processeur AMD. Ces minimachines que l’on côtoie depuis 2015 lorsqu’ils sont apparus sous Intel Celeron accompagnés d’un Windows 8.1 ont depuis eu droit à toutes les générations de puces Intel.

MSI Cubi Z AI 8M

MSI Cubi Z AI 8M

La dernière mise à jour en date est le Cubi NUC AI+ sous puces Lunar Lake et Meteor Lake sorti cette année. Et pendant ces dix ans de mises à jour presque toutes les générations de puces Intel ont été déployées sans aucune variation du côté d’AMD. La sortie de ce MSI Cubi Z AI 8M est donc un évènement après dix années d’une fidélité sans faille. Toujours est-il qu’il va falloir désormais compter sur les puces Ryzen dans la gamme Cubi. En cela, la marque rejoint Asus qui propose des NUC-like avec la même gamme de puces depuis le début du mois.

  Cores / Threads Boost/Base Frequency Cache TDP cTDP NPU
AMD Ryzen 9 8945HS 8C/16T 5.2 GHz / 4.0 GHz 24MB 45W 35 – 54W Oui
AMD Ryzen 7 8845HS 8C/16T 5.1 GHz / 3.8 GHz 24MB 45W 35 – 54W Oui
AMD Ryzen 5 8640HS 6C/12T 4.9 GHz / 3.5 GHz 22MB 28W 20-30W Oui

On retrouve donc des puces AMD Hawk Point avec l’assez rare Ryzen 5 8645HS, le plus commun Ryzen 7 8845HS et le haut du panier qu’est le Ryzen 9 8945HS. Toutes sont des puces équipées de cœurs Zen4 et d’un circuit graphique RDNA3 en plus d’un NPU XDNA 10 TOPS. 

Ce choix de puces Hawk Point répond à une demande probablement assez spécifique de rapport performances/prix pour les entreprises. Cette gamme de MiniPC étant clairement à vocation pro. La mémoire embarquée sera montée sur deux slots SODIMM de DDR5-5600 pour un maximum de 64 Go. Le stockage est confié à un emplacement M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4.

Le dessous du MSI Cubi Z AI 8M montre une ouverture facilitée par des vis assez larges. On voit également les composants accessibles avec la mémoire et le stockage. Au centre, on devine la présence d’une ventilation active. Le détail de la ventilation du processeur n’est pas proposée par la marque, mais on devrait retrouver un dispositif ventilateur/caloducs/ailettes des plus classiques avec une évacuation bien dimensionnée.

La connectique est très complète avec beaucoup de détails intéressants. En façade par exemple, on retrouve pas moins de quatre ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du bouton de démarrage. Sur la gauche de la machine, un lecteur de cartes SDXC, à droite un Antivol type Kensington Lock et une extension de bouton dont je vous reparlerai plus bas.

À l’arrière, une ribambelle de ports avec deux USB4 qui proposeront chacun un signal vidéo DisplayPort 1.4 et une sortie Power Deliver 3.0 de 15 watts. Le premier de ces ports, le plus à gauche, proposera également une entrée Power Delivery pour alimenter l’engin en 100 watts sans passer par le port jack d’alimentation classique en 120 watts.

Deux sorties vidéo en HDMI 2.1 ajouteront deux affichages supplémentaires pour un total de quatre écrans UltraHD pris en charge en simultané. On retrouve aussi deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un cinquième port USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A.

Les quatre ports USB 3.2 Type-A en façade correspondent à un usage spécifique que MSI développe depuis des années. Ses MiniPC sont en effet livrés avec un petit bouton relié à la machine via un câble qui se connecte à son flanc. L’idée est de pouvoir « cacher » le boitier de 0.9 litre derrière son écran en mode VESA. Le bouton peut ensuite être fixé sur le pied de l’écran ou sur son bureau avec de l’adhésif double-face.

On ne voit plus alors du tout son MSI Cubi Z AI 8M mais on peut l’utiliser sans souis. Lorsqu’il est nécessaire de brancher une clé USB, un stockage externe, une webcam ou autre extension du genre, les quatre ports USB 3.2 Type-A sont facilement accessibles et visibles au-dessus de l’engin. Nul besoin d’aller farfouiller dans les câbles en dessous. Les ports USB Type-A et Type-B restant servant pour des usages plus fixes comme un clavier, une souris ou des connexions USB4 vers des extensions sédentaires. Le lecteur de cartes est, quant à lui, directement accessible par la gauche de l’écran.

Le boitier est compact, 13.6 cm de côté pour 5 cm d’épaisseur et pèse 790 g. Il peut se fixer en VESA à tout type de systèmes 75×75 ou 100×100. L’engin propose une connexion sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Enfin, un haut parleur est intégré dans l’engin pour un rendu sonore probablement basique mais suffisant pour des alertes et autres usages du genre, sans avoir à encombrer son bureau d’une paire d’enceintes. Les machines seront livrées sous Windows 11 ou Windows 11 PRo et je n’ai trouvé aucune informations sur les chipsets employés pour les parties réseau pour vous renseigner sur une éventuelle compatibilité Linux.

MSI Cubi Z AI 8M : les AMD Ryzen Hawk Point débarquent chez MSI © MiniMachines.net. 2025

L’imprimante 3D Anycubic Kobra 3 V2 Combo en promo à 335€

16 octobre 2025 à 16:26

La Kobra 3 V2 Combo d’Anycubic reprend les grandes lignes du premier modèle tout en améliorant ses prestations de multiples manières. Cela reste une imprimante 3D à filament classique et c’est l’entrée de gamme de la marque. Pour autant, ce n’est vraiment pas un modèle au rabais.

Pas vraiment prévue dans les calendriers de sorties, la Kobra 3 V2 débarque un peu sans prévenir chez Anycubic. Il faut dire que cette V2 est bien un modèle qui a évolué et pas une véritable nouveauté. Une sorte de correctif de la V1 rendu possible par les évolutions récentes de la marque. On retrouve donc un modèle cartésien classique, ouvert, capable d’imprimer en grand et proposé à un prix très proche de la première en promo.

Parmi les nouveautés, on note un changement de taille d’impression maximale. De 250 x 250 x 260 mm de volume, on passe à 255 x 255 x 260 mm. 5 mm de gagné de chaque côté, c’est peu de chose mais cela permettra sans doute d’imprimer certains groupes d’objets plus confortablement. La machine bascule également sur le nouveau traitement de buse mis en place pour la Kobra S1 sortie après la première Kobra 3 et qui est réputé offrir une meilleure tenue dans la durée.

La V2 embarque par ailleurs une caméra par défaut. Une solution 720P qui apporte à l’imprimante tout le confort d’une vision à distance mais aussi les fonctions de surveillance par IA. Le logiciel Anycubic pouvant détecter un décrochage de votre impression, les erreurs d’impression type « spaghetti » ou autres. Une alerte évite ainsi de gâcher du filament inutilement. Anycubic indique par ailleurs avoir amélioré la précision et la vitesse de l’ensemble et confirme la possibilité de piloter jusqu’à 8 filaments différents. La Kobra 3 V2 peut désormais atteindre les 600 mm/s théoriques. Ce qui permettra des impressions plus rapides à des vitesses plus raisonnables, car si cette fulgurance de laboratoire est rarement exploitable en réalité, mais elle montre des capacités plus élevées en usage normal.

La mise à niveau automatique de la machine est aussi annoncée comme plus efficace et plus rapide. Ce qui évitera les réglages fastidieux avant impression. Le projet des constructeurs d’imprimantes modernes et d’Anycubic ces dernières années étant de ranger au placard les idées qui ont la vie dure sur les difficultés liées à cette pratique de l’impression 3D. Si les premiers modèles sortis étaient clairement très gourmands en réglages et avaient la fâcheuse habitude de consommer beaucoup trop de temps en préparation et en impression, les imprimantes de ces dernières années sont plus automatisées, plus fiables et rapides. Augmentant largement leur efficacité.

L’appellation Kobra 3 V2 Combo vient justement de la présence d’un coffret de stockage de filaments qui va prendre en charge les bobines et les stocker à l’abri de la poussière. Ce dispositif permet de gérer l’hygrométrie des matériaux et ainsi éviter des soucis d’impression. C’est également lui qui va distribuer les différents matériaux. Je ne suis pas spécialement fan de la gestion multicouleurs des impressions, car cela provoque un gâchis énorme de matériau lié à la purge des coloris.

Ici avec deux coffrets en parallèle pour gérer 8 filaments !

Mais avoir « sous la main » différentes couleurs ou différents matériaux sans avoir à changer toute sa bobine, c’est réellement très pratique. Ainsi, je garde toujours un filament de base, peu cher, qui sert pour du prototypage rapide et des filaments plus coûteux qui permettent une impression finale. Bien sûr l’option d’impression mélangeant plusieurs filaments reste possible et la machine est livrée avec de quoi connecter deux boitiers externes pour gérer 8 bobines.

L’imprimante 3D Anycubic Kobra 3 V2 Combo est proposée à 335€ avec 4 Kg de filament offerts grâce au code promo NNNAK3V2 à entrer dans votre panier ! Bien moins que les 499€ d’origine. Elle est stockée en Allemagne et sera livrée en quelques jours gratuitement. Un excellent prix pour un modèle rapide, fiable, efficace et livré avec son coffret de gestion 4 filaments. 

Voir l’offre chez Geekbuying

 j’ai la Kobra 3 V1 combo et la  Anycubic Vyper3 qui tournent chez moi et aucun problème particulier avec ces deux modèles.

Anycubic Kobra 3 Combo : L’impression multi filament à 299€ !

L’imprimante 3D Anycubic Kobra 3 V2 Combo en promo à 335€ © MiniMachines.net. 2025

MingKwai : Une machine à écrire pour 90000 caractères

16 octobre 2025 à 14:33

En 2021, je vous parlais d’une machine à écrire les caractères japonais, latins et chinois. Une merveilleuse mécanique signée par Toshiba qui permettait avec une seule touche de piocher dans un large éventail de 630 caractères Kanji. Cette machine-ci, peut en générer jusqu’à 90 000.

C’est encore une vidéo qui arrive dans ma boite aux lettres comme un petit miracle. Elle retrace l’invention et la reconstruction d’une machine à écrire bien particulière. Créée par l’inventeur, auteur et linguiste Lin Yutang, elle permet de pianoter non pas les quelques lettres de notre alphabet latin mais des dizaines de milliers de sinogrammes différents.

Pour y parvenir, la méthode est assez incroyable, surtout pour les moyens de l’époque. En 1946, la machine à écrire MingKwai ( 明 (míng) et 快 (kuài) pour ‘clair’ et ‘rapide’) emploie des séries de caractères combinatoires qui peuvent générer des centaines de sinogrammes chacun. On choisit un élément du caractère que l’on cherche, puis un second et l’engin met en route un système d’engrenages complexes qui vont présenter devant l’utilisateur un affichage minuscule, agrandi par une loupe. Cet affichage permettra de choisir le caractère à imprimer.

La frappe est donc à priori lente, mais il faut se souvenir que chaque sinogramme à plus de sens que nos caractères habituels. Une seule frappe représente un mot ou une idée. Au final, la solution est efficace et robuste. Malheureusement pour son inventeur, cette machine ne séduit personne. Financée sur ses propres économies, elle n’intéresse pas les industriels au vu de sa complexité et de son coût de production. Il faudra attendre l’avènement de l’informatique pour que les claviers puissent s’ajuster à la complexité des sinogrammes. On retrouve d’ailleurs dans la production logicielle de caractères une logique similaire au trait de génie de Lin Yutang. Le chinois se construit au clavier sur des bases d’idéogrammes qu’un développement logiciel permet de faire évoluer avant de choisir le bon. Un peu comme nos logiciels de prédictions de mots sur smartphones qui vont proposer des dérivés de la base que l’on commence à écrire.

C’est amusant parce que cela me rappelle l’anecdote que je vous racontais en 2017 pour la sortie du Yoga Book. Pour un ingénieur chinois, la génération de caractères par dérivé depuis une racine est tellement une évidence qu’ils avaient du mal à concevoir que l’on puisse vouloir cette option. Elle était considérée comme étant de fait proposée par défaut dans toutes les machines du monde.

Les vidéastes de la chaine HTX Studio ont décidé de reprendre ce projet en main et de reconstruire la machine à écrire MingKwai à partir des informations contenues dans son brevet. Ils la pensaient perdue pour toujours. Le seul prototype connu ayant été fabriqué en une seule pièce unique par une société spécialisée. Une fois présentée et refusée par la société Remington, sa carrière en tant qu’objet industriel autonome fût vite achevée.

L’histoire de cette machine est finalement assez rocambolesque. Les droits de l’invention sont achetés par la société américaine Mergenthaler Linotype Company en 1948 qui vend des éléments épars de l’invention à différents acteurs. Les plans de son clavier et de son système de cylindre atterrissent ainsi au sein de l’Air Force américaine avant d’être transmis sur le bureau d’un certain Gilbert W. King. Le directeur de la recherche d’une société appelée IBM. King qui inventera plus tard le Sinowriter qui n’est rien d’autre qu’une machine capable de transcrire sommairement des textes en caractères chinois vers l’anglais à destination des ordinateurs.

On perd ensuite la trace du prototype de la MingKwai pendant des dizaines d’années. Seul le brevet subsiste. Quand, coup de théâtre, elle réapparait dans un message posté sur Facebook début 2025. Elle vient d’être retrouvée par le mari de la petite fille d’un ancien salarié de Mergenthaler. Salarié qui avait sagement conservé l’objet dans sa cave. Dépoussiérée et photographiée, elle est présentée au monde par quelqu’un qui cherche à savoir ce que cet engin peut bien valoir. Tout en se plaignant bien innocemment de son poids.

Vite repérée et identifiée, la découverte crée un émoi chez de nombreux historiens, chercheurs et linguiste aux USA comme en Chine. Elle est finalement acquise par la librairie universitaire de Stanford où enseigne le professeur Thomas S Mullaney qui a travaillé âprement sur le sujet et écrit un livre couvrant toute l’histoire de la MingKwai.

Au final, cette invention géniale aura eu une grande influence. Même si elle n’a jamais eu son heure de gloire en tant qu’objet commercial.

MingKwai : Une machine à écrire pour 90000 caractères © MiniMachines.net. 2025

Quand une souris haut de gamme se transforme en micro espion

16 octobre 2025 à 09:01

C’est le genre de hack que j’adore. Comment détourner l’usage primaire d’un objet vers quelque chose de totalement différent. Ici, il s’agit de transformer un capteur optique de souris en un microphone. 

Le rendu sonore n’est clairement pas bon et il faut des souris vraiment particulières pour que le système fonctionne. Néanmoins, cela montre la possibilité d’un espionnage assez fou et indétectable avec les solutions classiques. En imaginant qu’un tiers se fasse offrir une souris haut de gamme avec un logiciel dédié, il serait tout à fait possible de l’enregistrer à son insu.

Une université de Californie en a fait la démonstration en transformant une souris avec un capteur 20 000 ppp en une sorte de microphone. L’idée est de récupérer les vibrations de la voix au travers de la surface sur laquelle est positionnée la souris. Le capteur optique, capturé à haute fréquence, serait à même de récupérer ces signaux et un traitement logiciel lourd de les convertir en son intelligible.

Les conditions de capture, le traitement audio et le fait que l’attaque nécessite d’installer un logiciel spécifique sur la machine cible la rendent improbable. Mais c’est assez incroyable d’avoir une précision optique telle qu’elle puisse détecter des vibrations de voix à distance. Comme l’indique la publication de l’université, la montée en gamme des composants intégrés dans les souris ne s’arrête pas. Des capteurs de plus en plus puissants et de moins en moins chers rendent cette attaque plus facile techniquement parlant.

On appréciera au passage le fait que le Hack s’appelle Mic-E Mouse. Et cette histoire de souris me rappelle l’incroyable expérience biologique de la souris de Vacanti.

Source : Hack-a-day

Quand une souris haut de gamme se transforme en micro espion © MiniMachines.net. 2025

Comment installer un compte local sur Windows 11 simplement

16 octobre 2025 à 08:18

On l’a vu, Microsoft ne propose plus de solution pour installer un compte local sous Windows 11 lors de son initialisation. Le système d’exploitation vous force la main pour créer un compte Microsoft. Avec à la clé toute la télémétrie qui suit pour vous faire avaler de la pub.

Avant, il y avait la technique OOBE mais elle a été enlevée par Microsoft, ce qui rend les choses assez compliquées si on ne connait pas le truc. Parce qu’en fait, il est très très simple d’installer un compte local. J’ai essayé sur deux installations de MiniPC neufs et un copain vient de le faire sur un portable Lenovo qu’il vient de recevoir. Et cela fonctionne parfaitement.

Au moment de créer votre compte Microsoft ou de vous identifier à un compte Microsoft, la démarche est facile. Aucun bouton ou lien n’apparait pour installer un compte local. Qu’à cela ne tienne. Appuyez sur les touches SHIFT et F10 simultanément. Attention, sur certains ordinateurs portables la touche F10 peut avoir deux fonctions et il est possible qu’il faille appuyer sur une touche « Fonction » ou « Fonct. » pour que ce soit le « F10 » qui soit pris en compte et pas un raccourci pour modifier la luminosité ou le son.

Une fenêtre « invite de commande » s’ouvre. Vous allez pianoter la commande suivante :

start ms-cxh:localonly

Et le système va alors ouvrir une fenêtre de création de compte local.

À partir de là, vous pouvez installer un compte local sur Windows 11 comme avant. Puis poursuivre l’installation de manière classique.

Les deux tests que j’ai pu mener comme celui de mon copain ont tous mené au même résultat, l’installation sans compte Microsoft a parfaitement fonctionné.

En illustration, un voyageur de Mœbius qui semble s’éloigner des nuages.

Windows 11 sous compte local : mission quasi impossible

Comment installer un compte local sur Windows 11 simplement © MiniMachines.net. 2025

Ivan Novikov : prototyper des engrenages avec une Breadboard à imprimer

15 octobre 2025 à 16:03

Ivan Novikov a eu une idée toute bête et très intéressante. Il existe des « Breadboard » pour l’électronique qui servent à créer des circuits avant de les finaliser sur des solutions plus pérennes. Pourquoi ne pas imaginer des « Breadboard » pour des engrenages ?

Le nom Breadboard est très connu des électroniciens, littéralement traduisible par « planche à pain », il s’agit d’un support qui propose des espaces reliés électriquement et qui peut accueillir des composants : résistances, interrupteurs, LEDs et autres composants. C’est extrêmement pratique pour connecter les éléments entre eux et vérifier que tout fonctionne avant de sortir un fer à souder pour une solution plus fixe.

Ce mécanisme est disponible ici

L’idée d’Ivan Novikov est de proposer la même chose pour des engrenages physiques. Il propose de télécharger en partie gratuitement différents composants pour assembler des systèmes variés. La base est une large « planche » en plastique imprimée en 3D et couverte de petits trous régulièrement espacés. Par-dessus, on pourra monter différents assemblages de courroies, d’engrenages et répéter des mécanismes comme ceux que l’on trouve dans les montres, par exemple.

Ivan Novikov propose un Patreon avec une inscription parfaitement gratuite pour récupérer des éléments de base. Il propose également une chaine Youtube où ses créations sont proposées. Chaque semaine, il publie désormais un nouveau mécanisme qui peut fonctionner avec les plus anciens pour des montages toujours plus alambiqués. Il suffit de télécharger les fichiers à imprimer et de faire chauffer son imprimante 3D pour mener à bien des tonnes d’expérimentations. Il est également possible de s’offrir un abonnement payant (de 4.5 à 22.5€ HT) avec différents accès et usages. 

L’idée est excellente et peut intéresser pas mal de monde. Juste un conseil avant de vous lancer. Télécharger la planche de base et essayez de la découper dans votre logiciel préféré et regardez si elle est compatible avec votre imprimante 3D. Elle est extrêmement lourde à gérer.

Il est par ailleurs tout à fait possible de modéliser les engrenages et éléments qui vous intéressent. Même si je soupçonne que cela ne soit pas aussi facile qu’il n’y parait de trouver les bons ratios.

Ivan Novikov : prototyper des engrenages avec une Breadboard à imprimer © MiniMachines.net. 2025

Nvidia DGX Spark : les minimachines spécialisées en IA sortent aujourd’hui

15 octobre 2025 à 13:12

C’est aujourd’hui que Nvidia lance la commercialisation officielle de sa minimachine DGX Spark. Un engin hyper compact à la puissance redoutable qui se veut être le réceptacle d’usages d’Intelligence Artificielle locaux.

Construit autour de l’architecture Nvidia Blackwell, la petite machine ne mesure que 15 cm de côté pour 5.05 cm d’épaisseur. À peine plus grand qu’un MiniPC classique et donc très facilement déployable dans tout type d’environnement. Avec une consommation de 240 watts, l’engin annonce une puissance de calcul de 1 PFLOP en FP4.

Le DGX-1 de 2016

Il est utile à ce stade de regarder un peu en arrière et de se souvenir du premier DGX-1 sorti en 2016. A l’époque, l’idée pour Nvidia et de fournir un support de travail pour les IA. Avec 170 TFLOPS en FP16, l’engin était déjà très robuste dans son rôle d’unité spécialisée. Mais l’objectif était alors surtout de proposer le support nécessaire aux ingénieurs et programmeurs désireux de développer autour des calculs d’IA. L’engin coutait alors 129 000 dollars pièce, occupait un rack de serveur entier avec 86 cm de large pour 44 cm de profondeur et 13 cm d’épaisseur, pesait plus de 60 kilos et consommait 3500 watts. Il fonctionnait grâce à 8 puces Tesla V100 de génération Pascal. Des entreprises spécialisées se sont jetées dessus afin d’avoir une sorte de laboratoire d’entrainement pour du Deep Learning. 

Neuf ans plus tard, Nvidia annonce le DGX Spark qui ressemble à une maquette de son prédécesseur. Il faut dire que toute la donne a changé. Tout le monde a entendu parler d’IA ou presque, énormément de gens ont testé ces outils en ligne. Et la plupart des boites se creusent la tête pour ajouter un peu d’IA dans leur communication. La technologie est largement sortie des laboratoires de recherche. Pour Nvidia, il est temps de proposer une architecture moins onéreuse. Passant des budgets seulement accessibles aux grands groupes à des unités que toute entreprise pourrait acquérir.

Le DGX Spark change donc totalement de puissance, de prix, de format et de méthode de vente. Proposé au prix public de 3999$, il s’inscrit dans une dépense possible pour une PME classique. Il ne nécessite pas une alimentation spécifique ni une baie serveur, ne demande pas de local dédié mais se pose sur une baie classique ou même sur un bureau. Pas besoin de faire un emprunt à la banque ou de ralentir d’autres investissements, l’amortissement de l’objet est également beaucoup plus simple.

Architecture NVIDIA Grace Blackwell
GPU Blackwell Architecture
CPU 20 core Arm, 10 Cortex-X925 + 10 Cortex-A725 Arm
CUDA Cores Blackwell Generation
Tensor Cores 5th Generation
RT Cores 4th Generation
Tensor Performance1 1000 AI TOPS
System Memory 128 GB LPDDR5x, unified system memory
Memory Interface 256-bit
Memory Bandwidth 273 GB/s
Storage 1 or 4 TB NVME.M2 with self-encryption
USB 4x USB 4 TypeC (up to 40Gb/s)
Ethernet 1x RJ-45 connector
10 GbE
NIC ConnectX-7 Smart NIC
Wi-Fi WiFi 7
Bluetooth BT 5.3
Audio-output HDMI multichannel audio output
Power Consumption 170W
Display Connectors 1x HDMI 2.1a
NVENC | NVDEC 1x | 1x
OS NVIDIA DGX™ OS
System Dimensions 150 mm L x 150 mm W x 50.5 mm H
System Weight 1.2 kg

Avec une architecture Blackwell pour 1 Pétaflop en FP4, l’engin se veut être autant un outil de recherche qu’une solution d’exploitation. La marque le présente comme le réceptacle d’une IA personnelle. Il permettra de piloter des LLM puissants en local, sans avoir besoin de recourir à des données partagées par un géant du marché. 

Utile pour construire ses propres bases de données, les entrainer et les exploiter, DGX Spark ouvre la voie à des usages différents de ce que propose le Cloud. Imaginez-vous dans un laboratoire de recherche médicale avec des dossiers sanitaires de patients protégés d’une exploitation dans les nuages par le secret médical. Avec ce type de minimachine, vous pourrez modéliser une LLM de recherche en local. Vous travaillez dans un domaine d’expertise particulier ? Le corpus entier des dossiers passés et des décisions prises peut être implanté dans ces machines et entrainé pour chercher pour vous les éléments les plus semblables au cas que vous rencontrez aujourd’hui. Votre entreprise possède un catalogue de centaines de machines différentes ayant chacune des spécifications et des retours techniques d’interventions dûment archivées ? Ce type d’outil peut aller trouver les meilleures réponses et vous donner les contacts et liens des personnes à interroger en cas de pépin avec un client. Dans tous ces cas, nul besoin de monter vos données en ligne et donc de les partager avec une entité tierce. Tout reste en local.

Évidemment, cela a également ses mauvais côtés. Si vous téléchargez un LLM déjà entrainé sur votre machine et que vous ne le mettez plus à jour, vous retrouvez la différence qu’il y a entre l’Encyclopédia Universalis papier et Wikipedia. Le moindre évènement important sera mis à jour sur Wikipedia tandis que votre encyclopédie restera figée dans le temps. Mais pour de nombreux cas précis, notamment pour des raisons de secret industriel ou professionnel, cette étanchéité est salutaire.

Les DGX Spark annoncent 1 Pétaflop de puissance de calcul en FP4. Pas la fiabilité la plus importante disponible donc. Le gros DGX-1 de 2016 annonçait déjà 1 Petaflop en « précision mixte » ce qui ne veut pas dire grand-chose et 170 TFLPS en FP16. Quoi qu’il en soit c’est suffisant pour des modèles locaux comme DeepSeek, surtout parce que les machines profiteront de 128 Go de mémoire unifiée à la bande passante très rapide. Il ne faudra cependant pas forcément s’attendre à des résultats aussi spectaculaires que des LLM surentrainés en ligne pilotés par des investissements matériels ayant couté des milliards de dollars.

Nvidia indique des exécutions locales de modèles totalisant 200 milliards de paramètres avec la possibilité d’affiner des versions de 70 milliards de paramètres. Sans préciser vraiment le confort apporté par la machine. Le temps de réaction des IA ou la durée des entrainements. 

Le ticket d’entrée a considérablement baissé et la méthode de commercialisation qui change. Si les premiers exemplaires sortis en 2016 et les déclinaisons suivantes étaient des machines exclusivement proposées par Nvidia. Les nouvelles vont être vendues par les mêmes canaux – légèrement élargis – que les cartes graphiques de la marque. Ainsi, Acer, Asus, Gigabyte, MSI ainsi que Dell, HP et Lenovo vont proposer leurs propres versions des Spark.  Ce qui devrait entrainer une baisse des tarifs et un moyen pour les entreprises de profiter de meilleures conditions d’achats auprès des grands groupes.

Plus d’infos chez Nvidia

Nvidia DGX Spark : les minimachines spécialisées en IA sortent aujourd’hui © MiniMachines.net. 2025

Bon plan : Les intras Nothing CMF Buds 2a à 30.30€

15 octobre 2025 à 10:28

Pourtant proposés avec une réduction active du bruit ambiant, les Nothing CMF Buds 2a sont l’entrée de gamme de la marque. Cela ne veut pas dire bas de gamme. Pour les avoir testés, ce sont à la fois des écouteurs confortables, efficaces en réduction de bruit et plutôt très autonomes.

On n’est clairement pas sur la même gamme de produits que les Sony WF-1000XM5 à 249€, Bose QuietComfort Ultra à 299€ ou autre casque encore plus haut de gamme. La réponse acoustique du Nothing est en dessous. Mais le principal est bien présent et la réduction de bruit très performante. Comme je le répète souvent, ce type de casque doit correspondre à votre profil d’usage. S’il s’agit de vous accompagner dans la rue, à moins de porter un vrai casque anti-bruit sur la tête en plus de vos intras, le fait de ne pas être d’une acoustique Hi-Fi parfaite n’est pas un véritable problème. Même avec le casque le plus fin et le plus cher au monde, vous entendrez un poids lourd passer ou un bruit perçant. L’idée d’avoir un rendu sonore merveilleusement équilibré ne vaut que dans un cadre spécifique que vous pourrez contrôler. 

Les Nothing CMF Buds 2a ne sortent donc pas de ce cadre, ce sont d’excellents écouteurs intra pour des déplacements, pour bosser en Open Space ou pour jouer et écouter de la musique ou un film chez soi. Pas des modèles « signature » qui vont rendre grâce à votre album préféré avec la même présence de détail qu’un casque audiophile à 500€. La différence est d’ailleurs également là. Prendrez-vous les transports avec votre casque à 500€ ?

D’un point de vie simplement technique : ils sont très légers, avec pourtant une bonne autonomie (7 à 8 heures d’écoute par charge) et surtout un boitier de recharge qui proposera non seulement plus de 35 heures d’autonomie au global, mais permettra de retrouver plusieurs heures d’écoute en glissant vos intras 10 minutes dessus.

Les CMF Buds 2a résistent à la pluie, permettent le passage d’appels avec 4 micros et la techno Clear Voice qui marche plutôt pas mal. Ils proposent une réduction active du bruit à 42 dB, se connectent en Bluetooth 5.4. Ils ont une latence minimale, ce qui les rend exploitables en jeu et pour suivre films et séries sans désynchronisation entre l’image et le son. Cerise sur le gâteau, leur design global est assez réussi. L’application livrée est assez classique mais je ne m’en suis jamais vraiment servi.

Mon positionnement sur ce produit est clair : pas confiance dans un casque « noname » à 15€ : optez pour un CMF Buds 2a à 30€. Pas envie de dépenser 200€ sur un modèle de grande marque : optez pour un CMF Buds 2a à 30€. Peur de perdre un casque trop cher ? Le CMF Buds 2a dans cette livrée noire est super accessible. D’ailleurs, d’habitude, il n’est pas vendu pas beaucoup plus cher, son prix public est de 49.90€ mais on le trouve régulièrement à 40€. Et à ce tarif, je donne déjà le même conseil à des amis. Alors à 30.30€ sur Amazon, n’hésitez pas si vous êtes à la recherche d’un intra sobre, bien construit et efficace.

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Bon plan : Les intras Nothing CMF Buds 2a à 30.30€ © MiniMachines.net. 2025

Minix NR774 : un MiniPC Ryzen 7 8745HS très bien équipé

14 octobre 2025 à 12:52

Le Ryzen 7 8745HS du Minix NGC NR774 est une puce un peu particulière, elle se distingue de ses camarades de la promotion Hawk Point du fait de l’absence de tout NPU en interne. Hormis cela, point de différence avec les autres puces de la gamme comme le plus habituel 8845HS.

Il s’agit donc d’un processeur alignant huit cœurs Zen 4 qui vont développer 16 Threads et fonctionner à des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz. La puce dispose de 24 Mo de mémoire cache et embarque un très bon Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz comme circuit graphique. Avec un TDP réglable de de 35 à 54 Watts sur une base de 45 watts, c’est une excellente puce.

Le circuit graphique Radeon 780M se comporte très bien en jeu

Autour de cette excellente base de travail, on retrouve dans ce Minix NGC NR774 pas moins de 32 Go de mémoire vive DDR5-5600 montée sur deux slots SODIMM comprenant deux barrettes de 16 Go chacune. S’il sera possible de faire évoluer ce total vers 64 ou même 96 Go, les 32 Go de base devraient convenir à la très grande majorité des usages. Même topo pour le stockage puisque la minimachine est livré d’office avec un SSD NVMe PCIe 4.0 X4 de 1 To. Une capacité largement suffisante pour embarquer la licence de Windows 11 pro installée. Il sera possible de faire évoluer ce poste en remplaçant le SSD ou en ajoutant un second stockage de même format sur le port M.2 2280 libre. A noter que l’agencement technique de la machine obligera à démonter la coque entière pour accéder aux ports M.2 et à la mémoire.

L’ensemble est ventilé activement avec un dispositif classique en deux parties. Une solution qui refroidit des petites ailettes via un transport de chaleur grâce à des caloducs en cuivre pour le processeur. Ce dispositif situé en-dessous de la machine permet d’employer la puce au maximum de ses compétences. Un second ventilateur à bas régime qui vient évacuer la chaleur des composants mémoire et stockage situés au-dessus de la carte mère.

Le MiniPC offre également une belle connectique avec, en façade, deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB4 et un jack audio combo 3.5 mm. On retrouvera par ailleurs un large bouton de démarrage pour une utilisation plus simple en mode VESA lorsque l’engin sera caché derrière un écran. L’extraction d’air chaud se retrouve placé sous la connectique, ce qui n’est pas idéal. Il faudra veiller à bien laisser cet espace respirer.

A l’arrière, on peut voir deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 et une autre en DisplayPort 1.4. Ainsi qu’un second port USB4 qui proposera comme l’autre un Power Delivery 3 et signal vidéo DisplayPort pour pouvoir adresser quatre affichages UltraHD au total. La minimachine proposera en outre un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 pour une connexion sans fil rapide.

L’ensemble mesure 13.85 cm de large pour 13.13 cm de profondeur et 5.21 cm d’épaisseur. Le MiniPC pèse moins de 740 g et il est livré avec un adaptateur VESA accompagné d’un petit câble HDMI et d’un bloc secteur 120 watts pour l’alimenter via son port jack en 19V et 6.32A. À noter que les ports USB4 pourront également suffire à alimenter la machine en 100 w ou a proposer une sortie en 15 w pour charger d’autres appareils.

Le Minix NR774 est proposé à 579€ chez Geekbuying depuis un stock Européen et tombe à 549€ avec le code NNNFRNR774 à entrer dans votre panier. Un excellent tarif pour un MiniPC complet et performant qui saura répondre à tous les besoins d’un ordinateur complet. Il est en effet difficile de prendre en défaut ce genre de machine tant sur le calcul que sur les capacités graphiques, la mémoire ou le stockage. Bureautique, web, multimédia, jeu, création 2D et 3D, musique ou programmation, tout sera piloté sans problème par cet ensemble. Et si l’absence de NPU pour des tâches IA vous interroge, regardez ce que vous pouvez actuellement faire avec une puce sans IA pour vous faire un avis. C’est à mon sens un excellent MiniPC d’un point de vue performances et services même s’il aurait gagné en qualité avec un meilleur agencement technique.

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A noter que l’engin est également en vente sur Amazon France où vous pourrez le trouver à 689€.

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Minix NR774 : Ryzen 7 8745HS – 32 Go / 1 To  – Windows 11 Pro 
Mini-Score : C Mini-Score : C + conception originale
+ distribution certifiée
+ SAV Europe
+ évolutions techniques possibles
+ connectique confortable
+ livré prêt à l’emploi

– prix plus élevé
– coque plastique
– accès aux composants peu aisé
– ventilation mal positionnée

Minix NR774 : un MiniPC Ryzen 7 8745HS très bien équipé © MiniMachines.net. 2025

Chuwi UBox Mini : un Ryzen 5 6600H 16/512 Go à 200€ (MAJ)

14 octobre 2025 à 10:02

Mise à jour de prix avec une baisse notable pour le placer à 200€

Article original du 13/05/2025 : C’est toujours étonnant de voir de nouvelles machines débarquer avec des processeurs plus anciens sur le marché des MiniPC mais c’est sans doute la solution la plus logique. Le Chuwi UBox Mini propose un Ryzen 5 6600H de 2022 et cela lui permet d’être proposé à un tarif très intéressant.

Si le Chuwi UBox Mini embarque un 6600H qui a désormais 2 ans et demi, c’est avant tout parce qu’il s’agit d’un excellent processeur. Il a bien le défaut d’être un peu gourmand en énergie avec un TDP de 45 watts. Toutefois, si on considère le reste de ses capacités, c’est une excellente solution pour la majorité des usages. Avec 6 cœurs Zen 3+ pour 12 Threads, il fonctionne de 3.3 à 4.5 GHz et déploie pas moins de 16 Mo de cache L3. Il propose surtout un circuit graphique Radeon 660M RDNA 2 bien plus rapide que le RX Vega du Ryzen 5 5600H.

Le Ryzaen 5 6600H est un processeur assez surprenant en jeu

L’intérêt pour Chuwi d’embarquer cette puce est évident. La note doit être beaucoup moins salée que pour l’achat d’une puce plus moderne pour cette minimachine. Avec ce Ryzen 5 6600H, le constructeur peut additionner 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 en double canal et 512 Go de stockage sur un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 pour moins de 250€. Ce qui est, encore une fois, un excellent tarif pour ce niveau de confort et de performances. Si on ajoute à l’équation un second port M.2 2280 NVMe libre et la possibilité de jusqu’à 64 Go de mémoire vive facilement, cela ouvre encore d’autres perspectives.

Le MiniPC est enfermé dans un boitier classique même si légèrement plus encombrant que la moyenne. Il mesure 12.8 cm de large pour 13 cm de profondeur, il mesure 5.7 cm de haut et pèse 650 grammes. Il est possible de le monter en mode VESA derrière un écran avec la plaque de fixation livrée. Cette épaisseur s’explique par la présence d’une ventilation à la base de l’engin.

Un ventilateur assez imposant aspire de l’air chaud depuis les côtés et la façade de la machine pour l’éjecter au travers d’un système de caloduc et d’ailettes vers l’extérieur. Une solution classique, dimensionnée pour assurer correctement le refroidissement du Ryzen. A noter au passage que Chuwi a choisi de placer le processeur vers le bas de la carte mère ce qui positionne la grille d’extraction d’air sous la connectique, ce qui n’est pas forcément optimal et nécessitera un peu d’optimisation dans le placement des câbles.

La façade avant est assez riche avec un bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. À l’arrière, on retrouve un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0 Type-A, des sorties vidéo DisplayPort 1.2 et HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et un jack d’alimentation très classique. La partie sans fil est complète avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 dont on n’a pas le détail d’installation. Il est donc probablement soudé à la carte mère.

Cela fait du Chuwi UBox Mini un excellent modèle au final. Le ratio performances / prix est excellent, l’équipement en mémoire vive et stockage est à la fois suffisant et évolutif et la connectique suffisamment souple pour répondre à tous les besoins. La présence d’un port USB4 qui assurera de pouvoir employer un dock si nécessaire et l’arrivée d’un modèle prêt à l’emploi avec un Windows 11 Pro préinstallé sont également de gros avantages.

Ce type de machine se rapproche niveau tarif des MiniPC Intel Twin Lake en N150 tout en proposant de bien meilleures performances en calcul et surtout en capacités graphiques. A 200.29€ sur AliExpress depuis un stock Espagnol de la branche Européenne de la marque, grâce au code FRBB25 à entrer dans votre panier, cela fait de ce MiniPC un excellent investissement pour tout type d’usages : bureautique, jeu, 3D, programmation, surf, multimédia, retouche d’image et montage vidéo.

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CHUWI UBox : Ryzen 5 6600H –  16 Go / 512 Go  – Windows 11 Pro
Mini-Score : A Mini-Score : A + conception originale
+ distribution certifiée
+ garantie 2 ans et SAV Europe4
+ bonnes performances globales
+ évolutions techniques possibles
+ connectique confortable
+ livré prêt à l’emploi
+ Excellent prix

– châssis plastique

Chuwi UBox Mini : un Ryzen 5 6600H 16/512 Go à 200€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : Intra Sennheiser Momentum True Wireless 4 à 133€

14 octobre 2025 à 07:55

Un bon casque niveau écoute avec des fonctions sympathiques de réduction de bruit active, un mode transparent et même un anti-vent. Son enveloppe sonore est juste et les rendus audio sont bien respectés. Les intras du Sennheiser Momentum True Wireless 4 sont également robustes et confortables. Protégés par un étui de protection au design fort réussi. C’est par contre un assez mauvais compagnon pour passer des appels.

Si l’application livrée est très complète pour restituer du son très finement, l’enregistrement de votre voix est en deçà de ce que l’on pourrait attendre pour un produit de cette gamme. D’un point de vue autonomie, c’est un sans-faute avec sept heures pour les intras en mode réduction de bruit et la possibilité de les recharger trois fois depuis le boitier. La charge des deux éléments est très rapide.

Bref, si vous cherchez un intra pour écouter de la musique ou des podcasts, le Sennheiser Momentum True Wireless 4 est ici proposé à 133.99€ avec le code FRBB12 sur AliExpress depuis un stock situé en France et avec une livraison gratuite. On le trouve habituellement à 199€ sur Amazon en promo quasi constante.

Bon Plan : Intra Sennheiser Momentum True Wireless 4 à 133€ © MiniMachines.net. 2025

Orange Pi 6 Plus : une SBC 12 cœurs super impressionnante

14 octobre 2025 à 07:36

Vous connaissez peut-être l’expression « quand j’étais jeune, on avait une orange à Noël et on n’était pas plus malheureux. » Pour le cas de la carte de développement Orange Pi 6 Plus, c’est assez vrai.

Avec des dimensions plus imposantes que les cartes habituelles, la Orange Pi 6 Plus mesure 11.5 cm de large pour 10 cm de profondeur. Et c’est assez fou ce que la carte peut embarquer dans un si petit espace. À son bord, on découvre un SoC Cix P1.

Une puce qui développe pas moins de 12 cœurs ARM et composée comme suit. La partie la plus rapide est confiée à un groupe de quatre cœurs Cortex-A720 cadencés à 2.8 GHz. Un second groupe d’autant de cœurs identiques mais déployés à 2.4 GHz prend le relais pour des tâches plus légères. Engin, un troisième groupe de quatre cœurs ARM Cortex-A520 à 1.8 GHz s’occupera des tâches les plus simples. Aux côtés de ces douze cœurs ARM, on note la présence d’un circuit graphique Immortalis-G720 MC10 et un NPU 30 TOPS. C’est la même puce présente dans la carte Orion 06 de Radxa sortie en 2024.

Pour accompagner cette base, on retrouve de 16 et jusqu’à 64 Go de mémoire vive LPDDR5-5500 intégrée directement sur la carte avec une intégration 128 bits. La partie stockage sera de son côté évolutive avec deux ports M.2 2280 au format NVMe. Un ensemble très complet qui se combine avec une large connectique. On note à bord, en plus d’un port M.2 2230 à destination d’une carte modem Wi-Fi, deux ports USB 3.0 Type-C avec prise en charge de signaux DisplayPort et d’alimentation. Deux USB 3.0 Type-A classiques et deux USB 2.0 Type-A. Des sorties HDMI 1.4, DisplayPort 1.4 et eDP sont présentes ainsi qu’un jack audio 3.5 mm et des connecteurs stéréo pour des enceintes. Deux connecteurs CSI pourront prendre en charge des capteurs photo ou vidéo.

La connexion aux réseaux filaires se fera grâce à deux ports Ethernet 5 Gigabit, on retrouvera également un lecteur de cartes MicroSDXC, un connecteur pour une interface tactile et les fameuses quarante broches GPIO classiques. Un ensemble de 9 broches permettra d’ajouter des fonctions supplémentaires comme une horloge RTC, une ventilation, un connecteur pour une batterie, des LEDs et des ports USB 2.0 extérieurs supplémentaires. 

Compatible avec Android, Debian et Ubuntu, la carte clame par ailleurs une compatibilité avec Windows… sans plus de précisions. La Orange Pi 6 Plus annonce  la couleur d’une consommation assez haute. Son chargeur est une solution 100 watts qui alimentera la carte avec un port USB Type-C. 

Pas mal de choses intéressantes même si pour le coup, je trouve la proposition Radxa Orion O6 plus attrayante avec son format Mini-ITX. Un format qui permettra de profiter d’un large catalogue de boitiers bien construits et efficaces. A moins que Orange Pi nous propose un boitier sur mesures.

Source : Orange Pi

CPU 12-core 64-bit processor + NPU processor
45TOPS computing power
GPU Integrated graphics processor
RAM LPDDR5: 128-bit x 32;16GB/32GB /64GB 
Storage Expansion • SPI FLASH: 64Mbit
• NVME SSD (PCIe 4 lane,M.2 KEY-M interface 2280) *2
• TF slot
Wi-Fi Module M.2 KEY-E socket
PCIE Ethernet 5G Ethernet*2
USB • USB 3.0 HOST *2
• USB2.0*2
• Reserved USB 2.0 9-pin socket
• USB full-function Type-C 3.0 HOST*2
Camera Interface 2*4-lane MIPI CSI camera interface
Display Interface • 1*DP1.4 4K@120HZ
• 2*TYPE-C DP
• 1*HDMI1.4 4K@60HZ
• 1*eDP 4K@60HZ
Audio 3.5mm headphone jack audio input/output, speakers*2, analog MIC*1
TYPE-C Port Power Supply Type-C PD 20V IN*2, standard 100W
Expansion Interface 40-pin function expansion interface, supporting the following interface types:
GPIO, UART, I2C, SPI, PWM
Indicator Light Power-on indicator, system indicator, battery charging indicator
Button 1* Power button, 1* BOOT button, 1* RESET button
Fan Interface 1* Fan connector with PWM control
Reserved Interface Board-to-board battery connector; 2-pin RTC connector
Power Adapter Type-C PD 20V input, standard 100W
Operating System Debian, Ubuntu, Android, Windows, ROS2
Appearance Dimensions 115*100mm
Weight 132g

Orange Pi 6 Plus : une SBC 12 cœurs super impressionnante © MiniMachines.net. 2025

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